MATHEMATIQUES SUIVI DES ACQUIS ET PREPARATION DES ...
La dévolution d'une telle situation au sein d'une épreuve d'examen apparaît ......
de cet item par les candidats est fortement affecté par sa position dans le sujet.
..... des élèves à passer du dessin en perspective cavalière au dessin du patron.
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MATHEMATIQUES
SUIVI DES ACQUISET
PREPARATION DES ELEVES
AU DNB
Fascicule 0 : Intentions et méthodologie
Fascicule 1 : Aider des élèves à passer du groupe 0 au groupe 1
Fascicule 2 : Aider des élèves à passer du groupe 1 au groupe 2
Fascicule 3 : Aider des élèves à passer du groupe 2 au groupe 3
Fascicule 4 : Aider des élèves du groupe 3 à progresser notamment sur les items hors échelle
Fascicule 4
« Aider des élèves du groupe 3 à progresser »
SOMMAIRE
Aider les élèves à passer du groupe 3 à progresser notamment sur les items hors échelle
1) Vérification des items réussis par le groupe 3 Page 4
- Item 9 2009 - Calculer une longueur avec la propriété de Thalès Page 5
Item 11 2013 - Calculer une longueur avec la propriété de Thalès Page 6
Item 2 2009 - Repérer une erreur dans une séquence de touches sur une calculatrice Page 7
Item 3 2012 -Effectuer un calcul complexe utilisant des puissances de 10 Page 8
Item 9 2013 - Résoudre un problème complexe de prix Page 9
Item 14 2013 - Résoudre un problème mobilisant les pourcentages Page 10
Item 16 2012 - Résoudre un problème utilisant un pourcentage Page 11
Item 5 2010 - Reconnaitre une situation de proportionnalité sur un graphique Page12
Item 10 2013 - Reconnaitre une situation de non proportionnalité sur un tableau Page 14
Item 13 2010 - Résoudre un problème simple de proportionnalité Page 15
Item 3- 2009 - Lire les coordonnées dun point Page 16
Item 6 2013 - Raisonner sur létendue Page 17
Item 2 2011 - Evaluer une probabilité Page 18
Item 8 2010 - Calculer une aire (par additivité) Page 19
Item 11 2010 - Appliquer la formule de calcul du volume dun tétraèdre Page 20
Item 10 2009 - Calculer laire dun rectangle Page 22
Item 8 2011 - Calculer le volume dun pavé droit Page 23
Item 17 2012 Utiliser une vitesse dans un problème Page 24
2) Diagnostic sur les items réussis hors échelle Page 25
- Item 10 2010 Compléter un dessin dun patron de tétraèdre Page 26
- Item 13 - 2013 Résoudre un problème mobilisant les fractions Page 27
- Item 9 2012 Engager une démarche correcte sur un problème complexe daire Page 28
- Item 3 2011 Tester une égalité Page 29
- Item 4 2012 Traiter les unités de temps dans un problème reliant temps et distance Page 30
3) Travail sur les quatre champs Page 30
I Géométrie
Constructions en géométrie plane Page 31
Théorèmes fondamentaux Page 33
Espace Page 35
II Nombres et calculs
Tests, littéral Page 38
Calcul numérique Page 40
Problèmes Page 41
III Organisation et gestion de données fonctions
Proportionnalité Page 41
Statistiques et probabilités Page 42
Fonctions Page 44
Usage du tableur Page 45
IV- Grandeurs et mesures
h) Périmètres, aires et volumes Page 48
i) Durées et vitesses Page 49
Les élèves du groupe 3 représentent 15 à 20% des candidats au brevet. Il sagit du groupe le plus performant ce qui nempêche pas que certains items ne sont pas réussi par ce groupe. Ce sont les items classés hors échelle.
Même sil nexiste pas de groupe supérieur au groupe 3, les élèves de ce groupe disposent de deux pistes de progrès possibles :
- Les items hors échelle qui restent dans le cadre du socle commun.
- Les éléments de programme qui ne figurent pas dans le socle commun et qui ne sont pas pris en compte dans le suivi des acquis que nous effectuons.
Les items réussis par les élèves du groupe 3 sont au nombre de dix-neuf et couvrent encore les quatre champs du programme :
« Géométrie » où le travail sur les constructions est achevé mais où il reste à approfondir les théorèmes fondamentaux et en particulier celui de Thalès. Le thème de lespace reste également à travailler.
« Nombres et calculs » où la réussite devient complète sur le thème Calcule numérique mais pas sur celui intitulé Tests, littéral, problèmes.
« Organisation et gestion de données » où la réussite devient complète sur les trois thèmes.
« Grandeurs et mesures » où la réussite devient complète.
Les items hors échelle se limitent à cinq. Lun concerne lespace dans le champ Géométrie, trois autres concernent le champ Nombres et calculs et enfin un concerne le champ Grandeurs et mesures.
Le travail à proposer aux élèves positionnés dans le groupe 3 à lissue du brevet blanc peut donc se construire autour de la progression suivante :
Vérification de la maîtrise des items réussis par le groupe 3.
Diagnostic sur les items hors échelle.
Travail sur les 4 champs visant les exigences du programme qui ne relèvent pas du socle. En particulier :
- Travail algébrique dans le champ Nombres et calculs
- Travail sur les fonctions dans le champ Organisation et gestion de données.
1 . Vérification de la maîtrise des items réussis par le groupe 3.
Thème théorèmes fondamentaux :
Calculer une longueur avec la propriété de Thalès (Item9 DNB 2009 - Réussi à 87% par le groupe 3)
Calculer une longueur avec la propriété de Thalès (Item 11 DNB 2013 - Réussi à 81 % par le groupe 3)
Thème calcul numérique :
Repérer une erreur dans une séquence de touches sur une calculatrice (Item 2 DNB 2009 - Réussi à 83% par le groupe 3)
Effectuer un calcul complexe utilisant des puissances de dix (Item 3 DNB 2012 - Réussi à 76 % par le groupe 3)
Thème Problème :
Résoudre un problème complexe de prix (Item9 DNB 2013- Réussi à 74 % par le groupe 3)
Résoudre un problème mobilisant les pourcentages (Item 14 DNB 2013- Réussi à 77 % par le groupe 3)
Résoudre un problème utilisant les pourcentages (Item 16 DNB 2012- Réussi à 86 % par le groupe 3)
Thème proportionnalité :
Reconnaître une situation de proportionnalité sur un graphique (Item 5 DNB 2010 - Réussi à 66% par le groupe 3)
Reconnaitre une situation de non proportionnalité sur un tableau (Item 10- DNB 2013- Réussi à 84 % par le groupe 3)
Résoudre un problème simple de proportionnalité (Item 13 DNB 2010 - Réussi à 93% par le groupe 3)
Thème Lecture de graphiques et tableaux :
Lire les coordonnées dun point (Item 3 DNB 2009 - Réussi à 91% par le groupe 3)
Thème statistiques et probabilités :
Raisonner sur létendue (Item 6 DNB 2013 - Réussi à 87 % par le groupe 3)
Evaluer une probabilité (Item 2 DNB 2011- réussi à 77% par le groupe 3)
Périmètres, aire, volumes :
Calculer une aire par additivité (Item 8 DNB 2010 - Réussi à 69% par le groupe 3)
Appliquer la formule de calcul du volume dun tétraèdre (Item 11 DNB 2010 - Réussi à 72% par le groupe 3)
Calculer laire dun rectangle (Item 10 DNB 2009 - Réussi à 87% par le groupe 3)
Calculer le volume dun pavé droit (Item 8 DNB 2011- Réussi à 100% par le groupe 3)
Thème Durées et vitesses :
Utiliser une vitesse dans un problème (Item 17 DNB 2012 - Réussi à 81 % par le groupe 3)
Item 9 DNB 2009 : Calculer une longueur avec la propriété de Thalès
Comme les deux items mobilisant le théorème de Pythagore, cet item savère très discriminant. La réussite est faible en moyenne et cette fois, seul le groupe 3 affiche une réelle maîtrise de la propriété de Thalès.
On considère un triangle ABC tel que : AB = 17,5 cm ; BC = 14 cm ; AC = 10,5 cm
3) Dans cette question, on suppose que le point P est situé à 5 cm du point B.
a) Calculer la longueur PR.
Critère : seul le calcul et le résultat sont attendus. Comme pour les deux items concernant le théorème de Pythagore, cest la capacité C3 (raisonnement) qui est évaluée en faisant abstraction dans la mesure du possible de la capacité C4 (communiquer) )
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 150042520Nb de 930415101Nb de 0681133222Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 134%0%8%44%87%% de 920%27%29%18%4%% de 046%73%63%39%9%
Commentaire :
Après les deux items concernant le théorème de Pythagore, cet item concernant un autre point phare des programmes du collège vient confirmer que les grands théorèmes de géométrie du collège ne sont pas maîtrisés par tous les élèves, loin sen faut. Cette fois cest seulement un élève sur trois qui réussit et seuls les candidats du groupe 3 affichent une réelle réussite. Le fait que cet item soit situé à lintérieur du problème peut expliquer pour une part la proportion élevée de non réponses (46%). Parmi les candidats ayant abordé la question, ils sont 63% à la traiter correctement ce qui est un peu rassurant.
Analyse didactique :
Les réponses correctes sappuient sur le théorème de Thalès le plus souvent mais parfois aussi sur des considérations dagrandissement-réduction. Les erreurs apparaissent dispersées entre des quotients mal choisis, des difficultés pour exploiter les égalités obtenues ou des calculs entâchés derreur. Elles ne permettent donc pas de faire ressortir des conclusions fortes.
Item 11- DNB 2013 : Calculer une longueur avec la propriété de Thalès
Bien que constituant un point fort des programmes de quatrième et de troisième cet item mal réussi vient confirmer que la propriété de Thalès reste non maîtrisée par la majorité des élèves en fin de collège.
Critère : Démarche correcte sans prise en compte de la rédaction ni derreurs éventuelles de calcul. On attend les quotients égaux ou lexpression de la proportionnalité avec une méthode correcte pour calculer SO.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1733103525Nb de 9621129166Nb de 037102340Code 1 :démarche correcte;code 9 :démarche incorrecte;code 0 :non abordé% de 142%13%14%56%81%% de 936%46%40%25%19%% de 022%42%32%6%0%
Commentaire :
Nous disposions dune première occurrence, datant de 2009, dun item mobilisant la propriété de Thalès pour calculer une longueur. La réussite est un peu meilleure cette année avec 42% contre 34% seulement en 2009. Mais les groupes 0 et 1 restent en échec massif et seul le groupe 3 est en réussite tout en névitant pas, lui non plus, un taux derreur assez important à 20%.
Analyse didactique :
Lerreur dominante est de loin celle liée à lécriture des quotients. Cest donc une erreur de fond qui montre pour la seconde fois, après la première occurrence de 2009, que la maîtrise de la propriété de Thalès, qui constitue pourtant un point phare des programmes des classes de quatrième et troisième, nest pas assurée pour la majorité des élèves. Ce constat qui nest pas nouveau est également confirmé par les résultats nationaux du CEDRE de fin de collège.
Quelques rares erreurs autres que celle-ci existent. Ainsi quelques élèves se trompent dans le calcul de AO (confusion avec AL) et dautres tentent, en général sans succès, une résolution à laide dun calcul de trigonométrie (tangente) qui était a priori possible.
Item 2 - DNB 2009 : Repérer une erreur dans une séquence de touches sur une calculatrice
Un item, en lien avec le précédent, qui est à nouveau discriminant et qui met en échec spécifiquement les candidats du groupe 0 pour lesquels la capacité C1 de prise dinformation semble prise en défaut.
Critère : le candidat doit fournir une explication convaincante. Lévocation de labsence de parenthèses sans autre précision ou avec un positionnement erroné de ces parenthèses nest pas accepté
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1833253519Nb de 9591123214Nb de 071510Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 156%20%47%61%83%% de 940%73%43%37%17%% de 05%7%9%2%0%
Commentaire :
Le fond scientifique de cet item est en relation directe avec litem précédent, lerreur à repérer étant précisemment celle que la plupart des candidats qui se sont trompés dans la question 1 ont commise. La réussite moyenne se tasse cependant en raison de quelques difficultés observées dans la mobilisation de la capacité C4 de communication.
Analyse didactique :
Curieusement, le groupe 0 est le seul à obtenir sur cet item une réussite supérieure à celle obtenue sur litem précédent. Des candidats de ce groupe ont donc reconnu lerreur dans la séquence de touches proposée mais ils nont pas été capables dexploiter cette reconnaissance derreur pour critiquer leur réponse fournie dans la question précédente. La capacité C1 de prise dinformation mais aussi la capacité à exercer un retour critique sur sa production sont prises en défaut dans ce groupe délèves.
Item 3- DNB 2012 : Effectuer un calcul complexe utilisant des puissances de 10
Un calcul classique, même sil nétait pas exempt de difficulté, que le groupe 3 est le seul à réussir correctement.
Critère : le candidat doit trouver la bonne réponse : 1,00001.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1703163516Nb de 955821215Nb de 0259970Code 1 :démarche correcte ; code 9 :démarche incorrecte ; code 0 :non abordé% de 147%15%35%56%76%% de 937%40%46%33%24%% de 017%45%20%11%0%
Commentaire :
Litem apparait classique même sil recèle certaines difficultés connues, notamment celles liées à linterprétation de la barre de fraction et aux priorités de calcul quelle induit, priorités que le recours à la calculatrice type collège ne solutionne pas.
Les non réponses peu nombreuses attestent que ce calcul neffraie pas les candidats a priori. En revanche, cest plus dun tiers des candidats qui commettent une erreur et lerreur est nettement plus fréquente que la réussite dans les groupes 0 et 1.
Analyse didactique :
Ces erreurs nombreuses sont dispersées même si la source principale est clairement le non respect des priorités de calcul c'est-à-dire de la structure de lexpression. Lerreur la plus fréquente est la simplification abusive des deux puissances qui conduit 17 candidats de notre échantillon à produire 1 comme réponse. Vient ensuite le résultat 10, fourni par 5 candidats qui ont transformé 105 + 1 en 106.
On remarquera également des réponses assez nombreuses, 9 parmi léchantillon, issues dun calcul exact mais ne respectant pas lécriture demandée. Ces réponses écrites sous la forme fractionnaire 100 001/100 000 ont été codées 9 bien que ne comportant pas derreur de calcul.
On relève parmi les autres résultats rencontrés, plus rarement, les valeurs 100 000 ; 1,02, 0,98 ; 5 000 ; 10 ; 11.
Item 9 DNB 2013 : Résoudre un problème complexe de prix
Cette tâche complexe met en difficulté la plupart des candidats ; plus de la moitié des candidats traite la question et produit une erreur. Un quart des élèves du groupe 3 sont touchés.
Critère : réponse attendue 59,8¬ ou 61¬ (avec un indice prouvant que le 61 ne vient pas d une lecture directe et erronée du tableau).
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 149161923Nb de 9951740308Nb de 02861660Code 1 :démarche correcte ; code 9 :démarche incorrecte ; code 0 :non abordé% de 128%4%10%35%74%% de 955%71%65%55%26%% de 016%25%26%11%0%
Commentaire :
Seul le groupe 3 réussit correctement cet item. Les trois autres sont en échec massif. Globalement cest à peine plus dun candidat sur quatre qui réussit litem.
Analyse didactique :
La tâche est complexe avec une prise dinformation très importante. La dévolution dune telle situation au sein dune épreuve dexamen apparaît compliquée. On peut douter que les candidats soient prêts à consacrer le temps important que nécessite une telle prise dinformation, le rapport bénéfice/temps investi paraissant peu propice à les motiver. Une telle tâche constituerait un support de formation intéressant mais en temps quexercice proposé au sein dune épreuve dexamen elle apparaît comme peu adaptée, mettant les élèves en échec, ne permettant pas une appropriation véritable et noffrant pas de possibilité dautocontrôle.
Les difficultés se cumulent : 19% des candidats se trompent de forfait, 20% oublient le prix du carburant, 26% commettent une erreur dans le calcul du prix du carburant.
Item 14 DNB 2013: Résoudre un problème mobilisant les pourcentages
Litem qui aborde la question classique mais difficile des pourcentages successifs amène un échec de plus des deux tiers des candidats. Cependant, plus des trois quarts des candidats du groupe 3 sont en réussite.
Critère : La démarche doit être correcte avec calculs cohérents
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 154142524Nb de 9991850247Nb de 0195860Code 1 :démarche correcte ; code 9 :démarche incorrecte ; code 0 :non abordé% de 131%4%6%45%77%% de 958%75%81%44%23%% de 011%21%13%11%0%
Commentaire :
La question constituant cet item appartient au même exercice que litem précédent. A nouveau léchec est largement majoritaire. Moins dun tiers des candidats réussit cet item. Cependant, contrairement à litem précédent, le groupe 3 est cette fois en réussite.
Analyse didactique :
La question posée sapparente à celle de litem précédent : il sagit encore de calculer avec des proportions successives conduisant à un produit, toujours sans disposer de grandeurs fixées (on ne connaissait pas les effectifs dans litem 13, on ne connait pas les prix dans litem 14). Comme dans litem 13, la solution la plus simple consiste à fixer arbitrairement la valeur du prix initial. Cela suppose cependant une initiative sappuyant sur la conscience du fait que le résultat est indépendant du prix initial choisi. Seulement 30 candidats sur 172, soit 17%, prennent cette initiative.
La réussite est moins mauvaise que sur litem 13. Cela peut être dû à la présence des pourcentages qui se substituent aux fractions de litem 13. On peut supposer que la familiarité des élèves est meilleure avec cette écriture des proportions sous forme de pourcentage. Cela peut également être dû à la situation, moins complexe sur cet item que sur le précédent. Les pourcentages choisis sont également simples.
Il reste que sur les 99 erreurs recensées, 50 sont dues à une réponse « oui » qui indique que les candidats considèrent que deux baisses successives de 20% puis de 30% équivalent à une baisse unique de 50%. Cest une représentation bien partagée dans la population générale en appui évidemment sur une familiarité avec la linéarité mal circonscrite.
Quant aux candidats qui réussissent litem, 30 raisonnent à partir dun prix quils ont choisi, 12 fournissent une explication basée sur lidée que la deuxième baisse sapplique sur un prix réduit par rapport au prix initial et 12 utilisent la méthode experte consistant à composer deux fonctions linéaires. 12 sur 172 cela représente 7% de léchantillon. On mesure le chemin qui reste à parcourir pour que cette procédure devienne disponible chez tous les élèves du cycle terminal au lycée, en particulier dans les séries ES et STMG.
Item 16 DNB 2012: Résoudre un problème utilisant un pourcentage
Un item mal réussi pour lequel la réussite, léchec et la non réponse sont pratiquement également répartis. Seul le groupe 3 est en réussite.
Critère : le candidat doit présenter des calculs et une conclusion cohérente.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 154043218Nb de 948427152Nb de 0481615161Code 1 :démarche correcte ; code 9 :démarche incorrecte ; code 0 :non abordé% de 136%0%9%51%86%% de 932%20%59%24%10%% de 032%80%33%25%5%
Commentaire :
Seul le groupe 3 est en réussite sur cette résolution de problème. Une prise dinformation complexe et une situation de la question en fin de première partie du problème constituent des facteurs explicatifs possibles du nombre élevé de non réponses.
Analyse didactique :
Le problème fait appel à deux capacités principales : la prise dinformation et lusage des pourcentages. Les capacités mathématiques mobilisées sont élémentaires mais la situation est assez complexe et donne lieu à une prise dinformation consistante. La présence de proportions exprimées en pourcentages joue très certainement un rôle qui na pu être cerné ici. Le seul élément dinformation provient de lévaluation CEDRE doù il ressort quenviron 56% des élèves savent calculer un pourcentage en fin de collège.
Les candidats ont utilisé dans des proportions équivalentes deux procédures distinctes :
La première consiste à calculer le nombre de passagers que la compagnie sest fixée comme objectif puis à le comparer à la moyenne 166 : 190 × 80% = 152. La moyenne est supérieure à l objectif qui est donc atteint. 28 candidats utilisent cette méthode.
La seconde consiste à calculer la proportion que représente la moyenne 166 par rapport à la capacité totale puis à la comparer à l objectif de 80% : 166/190 H" 87%. Cette proportion est supérieure à lobjectif qui est donc atteint. 26 candidats utilisent cette méthode
Item 5 DNB 2010 : Reconnaître une situation de proportionnalité sur un graphique
(cet item figure parmi les 6 items nationaux)
Une question classique, située au cur des programmes de quatrième et de troisième, mais qui met néanmoins largement en échec la majorité des candidats.
Critère : Le candidat doit répondre oui et fournir une justification correcte. Cette justification peut sappuyer sur les données du texte (segment de droite) et sur la situation (volume de glace nul pour un volume deau nul) mais on acceptera aussi un appui exclusif sur le graphique (lu et implicitement interprété comme une droite passant par lorigine).
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 139031719Nb de 9889333610Nb de 02141160Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 126%0%6%29%66%% de 959%69%70%61%34%% de 014%31%23%10%0%
Commentaire :
Les candidats reconnaissent bien une question classique traitée au cours de lannée dont la formulation ne les déstabilise pas. Le faible nombre de non réponses en atteste. Cependant la réussite est très faible. Seul le groupe 3 réussit, de justesse, à atteindre le seuil de deux élèves sur trois en réussite.
Analyse didactique :
Les types derreurs sont très nombreux et très divers. On peut les classer en trois catégories :
- Les réponses incomplètes dans lesquelles ne figure quun des deux critères attendus.
- Les réponses sappuyant sur une conception fausse de la proportionnalité : « Il ny a pas proportionnalité parce que le volume de glace nest pas égal au volume deau » ou encore « Il y a proportionnalité parce que plus le volume deau augmente plus le volume de glace augmente ».
- Les réponses qui tentent de sortir du registre graphique. La tentative est vouée à léchec puisque le graphique est la seule donnée du problème. Mais, manifestement, beaucoup de candidats ont voulu construire une argumentation reposant sur un registre numérique et calculatoire. Pour cela ils ont lu quelques valeurs et examiné la question de la proportionnalité sur ces valeurs lues. Ils ont donc rencontré deux types de limitation : dune part ces valeurs ont en général conduit à répondre quil ny avait pas proportionnalité en raison dimprécisions inhérentes à la lecture, dautre part leur réponse se fondait sur quelques cas particulier et non sur le cas général. On peut soupçonner sur ce type derreur un effet maître important : les élèves ont intégré de manière forte quen mathématiques une justification ne peut être fondée sur un dessin et ils manquent ici dautonomie pour sortir de ce schéma général.
Tableau récapitulatif donnant les proportions de candidats concernés par chacun des cas :
RéussiteNon réponseRéponse incomplète (un seul des deux critères attendus)Erreur sur la notion de proportionnalitéPassage par des lectures de coordonnées puis calculs sur ces coordonnéesConfusion avec légalitéConfusion avec fonction croissante26%14%22%16%5%18%
Encore une fois on notera la diversité des situations et des profils délèves que le professeur rencontrera dans ses classes de troisième. Comme toujours en pareil cas, une gestion ouverte de la séance portant sur ces questions permettra de faire émerger les diverses approches et erreurs puis de les soumettre à un débat de classe permettant de faire réfléchir et raisonner les élèves. Le professeur devra absolument conclure un tel travail en faisant ressortir, et consigner dans les cahiers des élèves, les points à retenir.
Item 10 DNB 2013 : Reconnaitre une situation de non proportionnalité sur un tableau
Bien que les deux grandeurs en jeu soient fournies dans un tableau, cet item en apparence élémentaire portant sur la proportionnalité est mal réussi. Moins de la moitié des élèves le traite correctement.
Critère : Réponse « non » avec justification correcte sans prise en compte de la qualité de la rédaction.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1803173426Nb de 9501122125Nb de 042102390Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 147%13%24%62%84%% de 929%46%31%22%16%% de 024%42%32%16%0%Commentaire :
Un candidat sur quatre ne traite pas cette question et moins dun sur deux réussit. Litem est discriminant mais on trouve encore 17% derreurs au sein du groupe 3. Le nombre élevé de non réponses est à rapprocher de la place de la question qui est la dernière de lexercice. La question aurait sans doute été plus pertinente en début dexercice et une nouvelle fois la prise dinformation fait obstacle. Le contexte est complexe mais également peu familier aux élèves de cet âge, avec des ambiguités. Notamment, le tableau nécessite une interprétation et il doit également être amputé de sa dernière colonne pour étudier la proportionnalité qui est interrogée ici.
Analyse didactique :
Le code 9 correspond le plus souvent à la réponse « non » sans justification, parfois à la réponse « non parce que ce nest pas égal ».
Les procédures utilisées par les candidats qui réussissent litem sont au nombre de cinq :
Calcul et comparaison de quotients : 16% des candidats
Coefficient de proportionnalité ou retour à lunité : 5%
« Règle du double » : 13%
Calcul et comparaison de produits en croix : 3%
Règle de 3 ou calcul dune 4ème proportionnelle : 5%
On notera cette diversité des procédures et le fait que certaines sont anciennes, notamment la règle du double qui est une procédure de linéarité rencontrée dès lécole primaire et qui est ici encore fréquemment utilisée.
Item 13 DNB 2010 : Résoudre un problème simple de proportionnalité
Un item peu discriminant, traité par tous les candidats, globalement bien réussi mais présentant un fort taux résiduel derreur y compris parmi les candidats en grande réussite.
Critère : 13,5 , 13 ou 14 sont acceptés (sans obligation dunité).
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1640102727Nb de 934213172Nb de 0501124150Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 143%0%21%46%93%% de 923%15%28%29%7%% de 034%85%51%25%0%
Commentaire :
La réussite sur cet item simple et contextualisé, bien dans lesprit du socle est faible, seul le groupe 3 étant en réussite. La capacité C1 de résolution de problème, sinformer, apparait ici mise en défaut pour beaucoup de candidats sur une question qui touche à un thème essentiel des mathématiques du socle : la proportionnalité. La position de litem situé en fin dépreuve au sein du problème amène à relativiser ce constat.
Analyse didactique :
Les erreurs font apparaitre des confusions entre la contenance du pot (5 litres) et la surface peinte avec un litre de peinture (4 m²), des confusions entre volume en litre et nombre de pots... La prise dinformation est donc ici perturbée par des éléments distracteurs dus à la relative complexité du contexte.
Item 3 DNB 2009 : lire les coordonnées dun point
(cet item figure parmi les 6 items nationaux)
Un item globalement mal réussi qui vient tempérer la réussite observée lan dernier sur les compétences de lecture graphique.
1) Lire graphiquement les coordonnées du point B.
Critère : le candidat doit montrer quil a su lire les deux coordonnées du point sans les confondre.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1721173321Nb de 957727212Nb de 0207940Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 148%7%32%57%91%% de 938%47%51%36%9%% de 013%47%17%7%0%
Commentaire :
La lecture des coordonnées dun point avait produit lan dernier une réussite nationale de 82% contre 57% cette année, la réussite se limitant à 48% sur léchantillon étudié. Cette année, litem se révèle beaucoup plus sélectif et seul le groupe 3 atteint ce niveau de réussite. La différence tient sans aucun doute aux difficultés induites par le choix des unités. Le quadrillage intermédiaire présenté cette année partage lunité en cinq introduisant un pas de 0,2 qui a posé problème. Ces difficultés montrent que la lecture graphique, point fort de nos élèves observé lan dernier mais également dans les évaluations PISA, est cependant limitée par une maîtrise peu assurée du système de numération décimale.
Analyse didactique :
On relève quelques erreurs de signe sur labscisse et quelques confusions entre abscisse et ordonnée mais les deux erreurs significatives portent sur :
- le non respect de léchelle qui renvoie à un déficit de compréhension de la numération décimale
- les notations qui suggèrent que certains concepts restent très confus dans lesprit des candidats concernés. On trouve notamment des réponses du type :
fonction x ( - 4 x + 4,6 et quotient 4 / 4,6.
Item 6 DNB 2013 : Raisonner avec létendue
Une réussite globalement faible de 45% qui montre que cet indicateur de dispersion nest pas bien maîtrisé par les candidats. A nouveau cet item sépare dune part les groupes 0 et 1 qui échouent fortement et les groupes 2 et 3 qui réussissent bien.
Critère : réponse attendue 3 400 (sans exigence de calcul ni dunité), raisonnement correct avec erreur de calcul acceptée.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1771153427Nb de 9711933163Nb de 02441451Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 145%4%24%62%87%% de 941%79%53%29%10%% de 014%17%23%9%3%
Commentaire :
Avec seulement 45% de réussite cet item savère très discriminant. Les élèves du groupe 0 labordent massivement mais pour échouer également massivement. Plus dun élève sur deux du groupe 1 échoue également. La faible proportion de non réponses montre que la situation et la question posée ne déstabilisent pas les candidats mais la réponse passe nécessairement par lusage de létendue dont lappropriation nest pas réalisée chez la majorité dentre eux.
Analyse didactique :
Lerreur la plus fréquemment observée est 2400, c'est-à-dire la valeur de l étendue elle-même donnée en place de la somme 1000 + 2400 correspondant à l addition de cette étendue avec la valeur minimale 1000¬ du salaire des hommes. Est-ce une confusion entre étendue et valeur maximale, est-ce le repérage du nombre maximal figural dans le texte, est-ce un oubli dans le raisonnement de la valeur minimale ? Toujours est-il que cette erreur touche 50 candidats sur 172, soit 29% de léchantillon. Plus marginalement, 9 candidats fournissent comme réponse 2100, soit le salaire le plus élevé chez les femmes.
Item 2 DNB 2011 : Evaluer une probabilité
Un item, en lien avec le précédent, qui reste discriminant et qui met cette fois en difficulté un peu plus dun élève sur deux.
Critère : La probabilité donnée doit être exacte (1/6 ou une chance sur six)
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1732213020Nb de 960823236Nb de 0175750Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 149%13%41%52%77%% de 940%53%45%40%23%% de 011%33%14%9%0%
Commentaire :
Le passage des fréquences, demandées en question 1, aux probabilités, demandées en question 2, saccompagne dune baisse de la réussite qui passe de 65% à 49%.
Le terme « équilibré » est parfois mal compris. Pour certains candidats linterprétation est que la probabilité est égale à 50% tandis que dautres écrivent que « le dé nest pas équilibré car toutes les faces ne sont pas de la même couleur ».
Les deux erreurs les plus fréquentes sont la confusion fréquence/probabilité et la modélisation inadéquate de la situation par la probabilité équirépartie sur les 5 couleurs ce qui conduit à une probabilité de 1/5 au lieu de 1/6.
Reprise de la réponse du 1) autre que 20% (confusion fréquence-probabilité)Reprise de la réponse du 1) égale à 20% (confusion fréquence-probabilité)Proba > 150% ou 3/6 ou 1/2251046
Analyse didactique :
Le programme propose une approche fréquentiste de la probabilité pour laquelle la situation rencontrée ici est parfaite. En revanche, sil sagit bien de construire une expérience des élèves sur ces questions en fréquentant, en formation, de telles situations ; en évaluation les élèves apparaissent encore très fragiles sur ces sujets nouveaux pour eux.
Les deux concepts, de fréquence et de probabilité, manquent certainement de consistance mathématique à ce stade. Mais ils sont certainement aussi fragilisés par une conception du nombre qui est encore très restrictive chez beaucoup de candidats. Les rationnels ne sont pas toujours conçus comme des nombres ce qui savère pénalisant pour traiter les questions de fréquence et de probabilité qui sexpriment en termes de rapports.
Sur ces questions de rapports vient également se greffer la difficulté supplémentaire des rapports particuliers que sont les pourcentages. Une autre confusion existe à ce niveau où un pourcentage est rarement compris comme un format décriture mais plutôt comme une sorte dunité, donnant lieu à changement dunité c'est-à-dire multiplication par 100 pour passer du nombre au pourcentage. On notera que ce type de difficulté, pour les élèves concernés, perdure longtemps au lycée.
Item 8 DNB 2010 : Calculer une aire (par additivité)
(cet item figure parmi les 6 items nationaux)
En dépit de sa difficulté modeste et du fait quil se situe parfaitement dans lesprit du socle, cet item conduit à un échec massif qui confirme une des principales conclusions de lan dernier sur la mauvaise maîtrise quont les candidats au DNB du champ « Grandeurs et mesure » des programmes.
Critère : Le candidat doit montrer quil a une représentation correcte de laire et de sa propriété dadditivité. Pour cela on acceptera le résultat 63 ou une démarche correcte mais éventuellement entachée dune étourderie de calcul. Loubli de lunité, labsence ou la mauvaise qualité de lexplication ne sont pas prises en compte.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 130001020Nb de 950314258Nb de 0681033241Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 120%0%0%17%69%% de 934%23%30%42%28%% de 046%77%70%41%3%
Commentaire :
Aucun candidat des groupes 0 et 1 ne réussit cet item, le groupe 2 est également en très grande difficulté. Seuls les candidats du groupe 3 réussissent assez bien cet item, rappelons que le groupe 3 représente un peu moins de 20% des candidats.
Venant après les difficultés observées lan dernier dans le calcul du périmètre dun triangle connaissant les longueurs des trois côtés et dans laire dun rectangle, ce résultat vient confirmer la conclusion générale apportée lan dernier : le champs du programme « Mesures et grandeurs » apparait comme particulièrement mal maîtrisé par les candidats.
Le taux de non réponses à 46% est le plus important parmi les treize items étudiés. Il confirme que les candidats sont déstabilisés par cette question et ne disposent pas de piste de réponse.
Analyse didactique :
Cest bien le concept daire et sa propriété dadditivité qui sont testés ici. Si lidée de soustraire à laire du carré de côté 9 cm laire des quatre triangles rectangles isocèles (quon peut réunir en deux carrés de côté 3 cm) est présente chez un candidat il termine en général le traitement de la question sans erreur. Le problème est bien que cette idée pourtant fondamentale, y compris au sens du socle commun, est rarement disponible chez les candidats. Seuls 35 sur 148 (soit 24%) mobilisent cette propriété dadditivité, 30 (soit 20%) parvenant ensuite au résultat attendu. Les autres se trouvent démunis et réagissent de deux manières : soit en ne répondant pas, ce qui est le cas de 68 candidats (soit 46%), soit en imaginant une formule plus ou moins en rapport avec limage quils se font de la situation, cest le cas de 36 candidats (soit 24%).
Parmi les erreurs prévisibles on retrouve la confusion aire-périmètre avec six occurrences donc relativement rare.
On retrouve également, et cette fois très fréquemment, le réflexe dune recherche de formule pour faire face à une situation sur laquelle le candidat se sent démuni. Il sagit là également dun défaut de maîtrise de la capacité C3 de raisonnement, dinitiative et de contrôle de la cohérence. Ce constat appelle, comme indiqué déjà lan dernier, à repenser lenseignement sur ces questions. Il faut indéniablement revenir à un travail de fond plus consistant sur les concepts et veiller à ne pas se laisser aspirer par un travail technique, dapplication de formules, qui écrase lesentiel.
Les formules imaginées ici par les candidats sont d une diversité et d une fantaisie sans bornes. Les plus fantaisistes, utilisant le nombre À ou encore du type (côté)8, sont présentes 16 fois. Les autres, parmi lesquelles on trouve des combinaisons diverses des côtés sont présentes 20 fois.
Tableau récapitulatif donnant les proportions de candidats concernés par chacun des cas :
Mobilisation de la propriété dadditivité de laireAbsence de réponseFormule fantaisisteConfusion aire-périmètreAvec réussiteIncomplète20%4%46%26%4%
Item 11 DNB 2010 : Appliquer la formule de calcul du volume dun téraèdre (cet item figure parmi les 6 items nationaux)
Cet item conduit à un échec important. Seul le groupe 3 est en réussite. Bien que la formule à appliquer soit fournie dans le texte, le manque de confiance des candidats ressort au travers du fort taux de non réponses.
Critère : Le candidat doit montrer quil sait utiliser la formule donnée dans le texte. Il doit notamment reconnaître la hauteur et la base ainsi que savoir calculer laire de cette base. On ne tiendra pas compte dune éventuelle étourderie de calcul, de loubli de lunité, dune absence ou dune mauvaise qualité de la démarche suivie.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 138041321Nb de 966122376Nb de 044122192Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 126%0%9%22%72%% de 945%8%47%63%21%% de 030%92%45%15%7%
Commentaire :
Une réussite très faible, à 26%, un taux de non réponses très fort, à 30% ; il apparait donc clairement que les candidats ne sont ni confiants ni performants sur cette question. On peut relativiser limportance du taux de non réponse en remarquant que cette question est la dernière de lexercice mais lanalyse des erreurs montre quon retrouve ici une nouvelle confirmation de la maîtrise insuffisante quon les candidats du champ « grandeurs et mesures » du programme.
Analyse didactique :
Les erreurs peuvent classées en deux catégories :
- celles liées au calcul de laire du triangle de base. On retrouve ici les multiples erreurs déjà signalées dans ce type de situation : confusion avec le périmètre, oubli de la division par 2, erreur sur lun des côtés utilisé (hypoténuse à la place du côté de l angle droit), formules fantaisistes (utilisant le nombre À ou du type côté × côté × côté).
- celles liées à la situation de l espace et à la reconnaissance de différents éléments du solide. On trouve ici des erreurs dans lidentification de
i) la base du solide confondue avec une longueur (« base » du triangle ou longueur 7,8 en référence au patron)
ii) la hauteur du solide confondue avec la longueur 5 dune diagonale apparaissant sur le patron.
Il ressort donc ici des difficultés à mobiliser la capacité C1 de résolution de problèmes « Sinformer, trier linformation ». Sagissant dune dernière question dexercice les candidats ont manifestement peiné pour retrouver les informations pertinentes.
Il reste néanmoins quune fois de plus le travail sur les grandeurs, aires et volumes ici, apparait bien difficile à maîtriser pour les candidats.
Tableau récapitulatif donnant les proportions de candidats concernés par chacun des cas :
RéussiteNon réponseErreur dans le calcul de laire du triangle de baseMauvaise identification du solidebase B mal identifiéehauteur h mal identifiée26%30%24%11%10%
Une nouvelle fois, la diversité des réponses est frappante. Un premier objectif de lenseignement a déjà été fixé sur ce champ des grandeurs : il sagit de renforcer la construction du sens, lappropriation des concepts. Cela signifie notamment que lapplication de formules ne doit pas être lunique, ni même la première entrée dans le travail sur les grandeurs. Nous constatons ici que ce travail sur les formules doit lui même saccompagner de précautions. La formule mise en jeu ici, et donnée par lénoncé, pose manifestement problème à beaucoup délèves. Le professeur doit être averti que les différentes acceptations du mot « base », tantôt longueur tantôt segment tantôt aire tantôt surface, et parfois défini en référence à un choix particulier de côté, constitue un véritable obstacle à la compréhension des élèves. Le terme « hauteur » pose le même genre de problème. Ces problèmes conbsistants nécessitent une prise en charge spécifique au sein de lenseignement.
Item 10 - DNB 2009 : Calculer laire dun rectangle
Le traitement de cet item par les candidats est fortement affecté par sa position dans le sujet. Le fait quil figure dans le problème, même sil sagit de sa première partie, amène 56% des candidats de léchantillon à ne pas laborder. Parmi ceux qui labordent, et malgré son caractère élémentaire concernant un concept construit dès le cycle 3 de lécole, il sen trouve encore 29% dont la démarche est incorrecte
On sait que PRSC est un rectangle et que BC = 14 cm.
3 ) On suppose que le point P est situé à 5 cm du point B.
On a calculé PR en 3 ) a ) (on trouve PR = 3,75 cm)
b) Calculer laire du rectangle PRSC.
Critère : donner la réponse exacte ou montrer quon a calculé correctement en appliquant une procédure du type PC ( RP même si les longueurs utilisées sont incorrectes. Cest donc la démarche utilisée pour le calcul de laire dun rectangle qui est évaluée ici.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 147052120Nb de 9192692Nb de 0821341271Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 132%0%10%37%87%% de 913%13%12%16%9%% de 055%87%79%47%4%Commentaire :
La réussite est faible : 32% pour lensemble de léchantillon. Cette faiblesse sexplique dabord par le très fort taux de non réponses, 55%, dû très certainement en grande partie à la position de litem, placé dans le problème, même si il sagit de sa premère partie. Cependant, au dela de ces non réponses majoritaires, la réussite est également décevante, au regard de la nature de litem, parmi les candidats qui traitent la question. On constate en effet que les démarches incorrectes sont majoritaires parmi les candidats des catégories 1 et 2, quelles restent à un niveau élevé en catégorie 3 et quelles ne disparaissent pas totalement au sein de la catégorie 4. La nature de léchantillon, globalement plus faible que la population nationale, linformation quil fallait aller rechercher dans une question précédente et la situation de litem en fin dépreuve à un moment où certains candidats sont peut être moins performants fournissent trois explications possibles. Mais il reste que, sagissant du concept daire, concept essentiel travaillé depuis le cycle 3 et traité ici de manière très élémentaire, ces résultats apparaissent inquiétants et plaident pour un travail de fond visant à consolider le concept daire chez les élèves.
Analyse didactique :
Les erreurs sont de nature diverse. Certaines tiennent au contexte assez complexe comme les confusions entre des longueurs (notamment BP utilisée en place de la longueur PC du rectangle). Mais dautres montrent clairement des fragilités sur le concept daire : confusion avec le périmètre ou encore formule du type Longueur ( largeur ( 2.
Item 8 - DNB 2011 : Calculer le volume dun pavé droit
45% des candidats ne trouvent pas ce volume dun pavé droit dont les dimensions sexpriment par des nombres entiers de centimètres. Il sagit dune confirmation sur la mauvaise maîtrise quont les candidats au DNB du champ « Grandeurs et mesure » des programmes.
Critère : Le code 1 est attribué pour une démarche correcte, cest à dire 40 ( 20 ( 30 y compris en cas derreur de calcul, ou pour un résultat seul sil est exact.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1821203526Nb de 935715130Nb de 033716100Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 155%7%39%60%100%% de 923%47%29%22%0%% de 022%47%31%17%0%
Commentaire :
Un peu plus de la moitié des candidats savent calculer le volume demandé, cest une relative satisfaction. En revanche, pour ceux qui se trompent, les erreurs commises relèvent souvent de lincohérence.
On peut partager ces erreurs en deux groupes :
Celles qui respectent léquation aux dimensions : L(l(h/3 ; L(l(h/2 ; L3+l3+h3 ; h3(l/L ; L(l(h/100 ; 4/3(((h3 ; L/l(((l3 (20 occurrences)
Et celles qui ne la respectent pas : (L+l+h)/3 ; L-l+h ; l/h(((L ; l/h(L ; L(l (15 occurrences).
Analyse didactique :
On retrouve sur cet item une faiblesse, déjà pointée les années passées, sur le champ « Grandeurs et mesures » des programmes. Les candidats en réussite utilisent la formule et répondent correctement à la question. Mais ceux qui sont en échec semblent totalement démunis alors que la situation, un pavé droit dont les dimensions sexpriment par des nombres entiers en centimètres, touche à une connaissance fondamentale et au concept de volume. La réponse peut se concevoir, sans formule mémorisée, à partir dun dénombrement dunités (compter le nombre de cm3) si le concept de volume est installé. Pour le moins, les formules incohérentes, celles mobilisant le nombre ( et celles ne respectant pas léquation aux dimensions, devraient rester rares.
Cest donc une nouvelle fois le travail sur le concept de volume qui apparaît à travailler en priorité, en revenant au sens par le dénombrement dunités, et en nhésitant pas à travailler sur les grandeurs plutôt que sur le numérique pur. La pratique des calculs conservant les unités reste peu répandue. Cest pourtant un moyen de renforcer la prise de sens lorsquon travaille sur les grandeurs. Il sagit aussi de cultiver et systématiser le regard critique sur les résultats obtenus, léquation aux dimensions constituant, avec lordre de grandeur, une entrée à privilégier pour cette recherche de cohérence. De tels gestes ne peuvent sinstaller chez les élèves, que sils sont cultivés en permanence dans la classe, tout au long du collège.
Item 17- DNB 2012 : Utiliser une vitesse dans un problème
Le résultat marquant sur cet item est lénorme proportion de non réponses qui sétablit à 69% et domine totalement dans les groupes 0, 1 et 2.
Critère : Le candidat doit utiliser la vitesse sans erreur dans sa démarche.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 133041217Nb de 9131480Nb de 01041938434Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 122%0%9%19%81%% de 99%5%9%13%0%% de 069%95%83%68%19%
Commentaire :
Parmi tous ceux étudiés, cet item obtient largement la plus grande proportion de non réponses : 69%. Sa situation en première question de la partie II du problème ne constitue pas un élément dexplication. En effet, les candidats ont largement traité la partie III en délaissant cette partie II. Les candidats ont donc manifestement été largement déstabilisés par cette question.
Analyse didactique :
De nombreux éléments sont susceptibles davoir mis les candidats en difficulté : une prise dinformation complexe, un grand nombre (300 000km/s), un petit (0,0003s), une grandeur quotient (la vitesse), une formulation lourde de la question (sachant que
)
Litem national portant sur la même question nous apprend que seulement un candidat sur cinq identifie que le signal fait un aller retour en 0,0003s.
Ce sont probablement les mêmes qui se montrent ici capables dutiliser correctement la grandeur vitesse.
2. Diagnostic sur les items hors échelle.
Thème « Espace » :
Compléter le dessin dun patron de tétraèdre (Item 10 -DNB 2010- Réussi à 38% par le groupe 3)
Thème « calcul numérique » :
Résoudre un problème mobilisant les fractions (Item 13- DNB 2013- Réussi à 42 % par le groupe 3)
Thème « Tests, littéral , problèmes » :
Sengager dans une démarche sur un problème complexe daire (Item 9 - DNB 2012 Réussi à 38 % par le groupe 3)
Tester une égalité (Item 3 DNB 2011- Réussi à 62% par le groupe 3)
Thème « Durée et vitesses »
Traiter les unités de temps dans un problème reliant temps et distance (Item 4 DNB 2012 Réussi à 54 % par le groupe 3)
Item 10 - DNB 2010 : Compléter le dessin dun patron de tétraèdre
(cet item figure parmi les 6 items nationaux)
Cet item conduit à un échec massif pour tous les groupes. Passer dun dessin en perspective au dessin du patron semble donc une capacité mal maîtrisée. On peut cependant soupçonner un effet consigne ayant joué un rôle défavorable sur la réussite des candidats.
Critère : Le candidat doit montrer quil sait passer de la représentation en perspective au patron. Le dessin doit donc être correct aux imprécisions de tracé près.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 123011111Nb de 91087394418Nb de 0176740Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 116%0%2%19%38%% de 973%54%83%75%62%% de 011%46%15%7%0%Commentaire :
Cet item, dont la réussite à 16% est la plus faible de toutes parmi les treize étudiés, jette un doute sur la capacité des élèves à passer du dessin en perspective cavalière au dessin du patron. Pourtant la faible proportion de non réponses indique que les candidats ne sont pas déstabilisés par question. Une influence négative de la forme de la consigne peut être envisagée.
Analyse didactique :
Cette consigne a très vraisemblablement joué un rôle négatif sur la réussite des élèves pour les deux raisons suivantes :
- elle cumule en un seul énoncé deux attentes : la reproduction du dessin à main levée donné dans le texte et le complément à apporter en rajoutant la face manquante du patron.
- la forme du patron incomplet donné dans le texte induit visuellement assez fortement un qualdrilatère convexe. Cest effectivement en achevant ce quadrilatère convexe que beaucoup de candidats ont complété leur dessin du patron.
Les productions des candidats montrent effectivement deux grands types derreurs :
- une réponse incomplète dans laquelle la reproduction en vraie grandeur est correcte mais où il manque la quatrième face. - une quatrième face tracée en fermant le quadrilatère convexe évoqué plus haut. Les candidats se sont laissés abuser par leffet inducteur de la figure incomplète donnée.
Item 13 DNB 2013 : Résoudre un problème mobilisant les fractions
Avec une réussite globale de 10% cet item portant sur des connaissances de début de collège constitue un échec massif pour tous les groupes.
Critère : La démarche doit être correcte avec des calculs cohérents, on accepte le travail sur un effectif particulier bien choisi (multiple de 12)
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 11710313Nb de 910016363216Nb de 055726202Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 110%4%0%5%42%% de 958%67%58%58%52%% de 032%29%42%36%6%
Commentaire :
Avec globalement à peine un élève sur dix en réussite cet exercice met en échec tous les groupes. Même dans le groupe 3 plus de la moitié des candidats est dans lerreur. Le fait que cet item figure dans le dernier exercice de lépreuve contribue sans doute également à tirer la réussite vers le bas.
Analyse didactique :
Le problème présente plusieurs obstacles. Il faut notamment avoir conscience que les majeurs et les mineurs réalisent une partition de leffectif total, travailler sur des proportions sans que les effectifs soient donnés et prendre une fraction de fraction de leffectif total, donc multiplier deux fractions. Il possède cependant certaines caractéristiques qui devraient savérer favorables à la réussite : lénoncé est bref, les fractions sont simples puisquelles se limitent à des tiers et des quarts, les connaissances mathématiques mobilisées sont anciennes et les nombres en jeu sont des effectifs donc des entiers, même si ces nombres ne sont pas donnés dans lénoncé. Il était possible de les fixer arbitrairement pour résoudre le problème, les proportions restant par définition indépendantes de leffectif considéré.
Force est de constater que les connaissances mathématiques en jeu ont beau être anciennes, et en général entretenues sur cette question, elles ne sont pas pour autant maîtrisées. Prendre une fraction dune grandeur ou dun effectif est une question abordée à larticulation école-collège. Elle nest jamais réglée en terme de réussite des élèves et elle fait partie de ces problèmes qui restent dans lombre des programmes sans élucidation digne de ce nom. On trouve ici les conséquences de ce traitement inabouti.
Item 9 DNB 2012 : Engager une démarche correcte sur un problème complexe daire
Item national N°3
La situation déstabilisante conduit sur cet item à un échec massif pour tous les groupes.
Critère : Le code 1 est attribué dès que lélève engage une stratégie correcte : soit il fait des essais et ajuste les essais en fonction des résultats, soit il algébrise, même si la démarche naboutit pas.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1120138Nb de 9867264211Nb de 0521319182Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 18%0%2%5%38%% de 957%35%57%67%52%% de 035%65%41%29%10%
Commentaire :
Cet item conduit à un échec massif, 12 élèves seulement sur les 150 de léchantillon parvenant à mettre en place une dmarche correcte, même inaboutie, ce qui constituait lexigence posée dans cet item.
On notera que ce nest pas la définition de la capacité « Sengager dans une démarche » qui figure dans la compétence 3 du socle commun ni la définition retenue dans PISA. Alors quon demande ici que la démarche engagée soit correcte, dans PISA lengagement est pris en compte en dehors de toute valeur mathématique de la démarche engagée. La distinction est de taille puisquici nous sommes à 8% de réussite alors que dans la seconde interprétation nous serions à 64%. Limportance de cette différence tient au fait que la figure dapparence simple a conduit les candidats à sengager mais que les éléments variables introduits produisent une situation dont lappropriation est très difficile et génératrice déchec.
Analyse didactique :
La figure est constituée de deux élements simples : un carré et un rectangle. Mais le problème est rendu difficile par le fait quaucune des trois dimensions de ces deux figures de base nest fixe dans la situation proposée. La question précédente de lexercice demandait de calculer les aires du carré et du rectangle dans un cas particulier. Cela ne suffisait pas pour assurer lappropriation de la situation par les candidats pour qui il restait difficile didentifier clairement les liens existant entre les différents éléments de la figure.
Il en résulte un échec massif, y compris dans le groupe 3 où la proportion de codes 9 dépasse celle des codes 1. Les candidats ne sapproprient pas la situation : un tiers dentre eux ne sengage pas, 26 reprennent laire du rectangle obtenue dans la question précédente (1625cm2), 19 dentre eux répondent quil nest pas possible que le carré et le rectangle aient la même aire parce que les deux aires se calculent à laide de formules différentes
Item 3 DNB 2011 : tester une égalité
Un item concernant une capacité de base, travaillée dès la classe de 5ème, qui se révèle fortement discriminant mais surtout faiblement réussi.
Critère : le candidat doit indiquer que laffirmation est fausse et justifier à laide dun contre exemple ou dune identité remarquable ou dun calcul algébrique.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 1651123616Nb de 9729332010Nb de 0135620Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 143%7%24%62%62%% de 948%60%65%34%38%% de 09%33%12%3%0%
Commentaire :
Sur les 150 élèves de léchantillon, 30 seulement recourent au test dégalité dont 5 qui effectuent le calcul en développant lexpression au lieu dappliquer plus simplement les priorités opératoires. Parmi ces 30 candidats, 12 échouent finalement en raison dun calcul mal mené.
Les nombres choisis pour ce test sont : 2 (9 fois), 5 (3 fois), 1 (9 fois), 0 (1 fois), 3 (6 fois), 100 (1 fois), 6 (1 fois), 4 (1 fois). Un candidat a effectué deux tests.
La procédure la plus fréquemment utilisée est donc le calcul littéral, qui ne fait pas partie des objectifs du socle commun sagissant dune expression du second degré.
(a+b)²=a²+b²Test avec développement fauxTest avec développement justeTest avec erreur de calcul dans les prioritésTest juste avec calcul suivant les prioritésDéveloppement de (2a+3)² faux (autre que a²+b²)Développement de (2a+3)² juste34327181653
Analyse didactique :
Cet item est assez emblématique des évolutions de lenseignement du calcul algébrique que le socle devrait impulser. Le test dégalité fait partie des exigibles du socle commun et est abordé dès la classe de cinquième. Le programme de la classe de troisième qui met laccent sur le calcul littéral, et les identités remarquables, joue clairement un rôle inducteur vers la procédure consistant à développer lexpression littérale. Ce nest pas gênant pour les élèves qui maîtrisent un minimum de technique de ce calcul littéral. Cela lest beaucoup plus pour ceux qui nont pas les ressources suffisantes pour prendre en charge un tel calcul et qui sy lancent cependant par défaut, le test dégalité étant insuffisamment présent dans les pratiques de classe. Pour ces élèves, cet item révèle une certaine inadaptation de lenseignement à leurs besoins.
Le socle commun devrait désormais inciter les pratiques de classe à donner une place beaucoup plus grande au test dégalité dans lenseignement de lalgèbre. Ce test permet en effet darticuler le numérique et le littéral mais également de construire le sens des concepts didentité et déquation. Il permet donc de faire accéder des élèves en difficulté à des travaux adaptés à leurs besoins mais il devrait aussi permettre à des élèves davantage en réussite scolaire de construire des concepts qui font défaut durablement à beaucoup de lycéens.
Item 4 - DNB 2012: Traiter les unités de temps dans un problème reliant temps et distance
Cet item réussi par à peine plus dun candidat sur quatre met en difficulté tous les groupes y compris le groupe 3.
Critère : Toutes les conversions dunités de temps utilisées par le candidat doivent être traitées sans erreur. Et il doit en mobiliser au moins une.
EnsembleGroupe 0Groupe 1Groupe 2Groupe 3Nb de 142162114Nb de 960819276Nb de 0481121151Code 1 : démarche correcte ; code 9 : démarche incorrecte ; code 0 : non abordé% de 128%5%13%33%54%% de 940%40%41%43%23%% de 032%55%46%24%4%
Commentaire :
Le code derreur est sur cet item le plus fréquent, suivi par celui de non réponse, la réussite arrivant donc en dernière position. Cet item concernant la grandeur durée, confirme donc les difficultés rencontrées par de nombreux élèves dans la maîtrise des grandeurs. Il est vrai que cette grandeur durée, qui présente lavantage dêtre familière aux élèves, présente en revanche la difficulté spécifique de sexprimer couramment dans des unités complexes. Les conversions entre les deux systèmes, sexagésimal et décimal, sont très souvent rendues nécessaires par les calculs demandés. Elles génèrent évidemment de très nombreuses erreurs qui révèlent notamment la fragilité de beaucoup délèves dans la maîtrise du système décimal.
Sagissant du socle commun dont un objectif fort affiché est de rendre les élèves capables de traiter des situations réelles, notamment ici où la situation est familière à défaut dêtre simple à traiter, ce résultat met en évidence limportant travail qui reste à effectuer pour atteindre les objectifs assignés par le socle.
Analyse didactique :
Sans surprise, ce sont bien les conversions entre système décimal et système sexagésimal, dans un sens comme dans lautre, qui génèrent lécrasante majorité des erreurs commises. Ces erreurs se produisent dans tous les cas, y compris les plus simples comme ceux concernant les demi-unités. On dénombre ainsi 49 erreurs du type 4min30=4,30min ou 3h30=3,30h. Les élèves ont pourtant une bonne familiarité avec les unités heures-minutes-secondes. Tous savent quune heure est égale à 60 minutes et quune minute est égale à 60 secondes. Ces constats amènent à douter de la maîtrise quont les élèves du système décimal : lécriture 4h30 est probablement bien interprétée comme 4 heures et demie. Mais, pour la majorité des élèves, elle nest pas transformée en 4,5h
Nous retiendrons que le travail sur les grandeurs dans des situations familières est à développer pour répondre aux exigences du socle. Mais ce travail doit saccompagner dun enseignement de certains concepts dont ces situations révèlent quils sont insuffisamment maîtrisés. Plus précisément ici, le système décimal apparait comme nécessitant un approfondissement pour lequel le travail sur les durées fournit une opportunité ainsi quune occasion dévaluation.
3. Travail sur les 4 champs :
I Géométrie
Constructions en géométrie plane
Les élèves du groupe 3 savent en grande majorité faire des constructions géométriques classiques.
Dans cette partie, lobjectif visé est de faire réaliser un programme de construction avec un nombre important détapes.
Exercice 1: (d'après évaluation à l'entrée en seconde 1993)
Dans la figure donnée en annexe, on a représenté un hangar rectangulaire de 16 m de long et de 7 m de large. La laisse du chien Floppy, est longue de 12 mètres. On fixe sa laisse au point M. Un carreau du quadrillage représente 1 mètre.
Floppy peut-il accéder au point E ? Expliquer brièvement pourquoi.
Même question pour les points F, G et H.
Représenter, sur la figure donnée en annexe, tous les points auxquels Floppy a accès.
Commentaire:
Les deux premières questions permettent de se faire une idée des différentes contraintes qui permettent à Floppy datteindre un point ou pas avant daborder la question 3.
Attention aux choix de léchelle de la figure et aux agrandissements/réductions de photocopies
Normalement, sur la figure, 1m est représenté par 0,5cm
Analyse :
On peut aborder les deux premières questions à différents niveaux et sur des supports différents :
figure papier et mesures de longueur
figure Geogebra (donnée ou à construire) et géométrie dobservation (mesure de longueurs ou cercle)
utilisation du quadrillage et calcul de longueur
Les points F, G et H sont en bord de frontière et peuvent amener un questionnement et un débat sur leur accéssibilité. Ce qui permettra éventuellement, selon le choix du professeur, de passer dune géométrie perceptive à une géométrie raisonnée.Selon que lon donnera léchelle ou pas, le besoin davoir recours à la géométrie raisonnée se fera plus ou moins sentir.
Exercice 2 :(d'après évaluation à l'entrée en seconde 1993)
Une construction d'un octogone régulier dont chaque côté est tangent à un cercle de diamètre [IJ] est donné décomposée en 12 étapes.
Cette construction a été faite uniquement à la règle et au compas. Certains points et certains traits de construction devenus inutiles ont été effacés.
Les 9 figures ci-dessous, repérées par un numéro, sont placées dans l'ordre chronologique de la construction:
1
2
3
4
5
6
7
8
9
Il reste à intercaler convenablement les figures ci-dessous.
1. La figure a doit être placée entre la figure ........ et la figure ........
2. La figure b doit être placée entre la figure ........ et la figure ........
3. La figure c doit être placée entre la figure ........ et la figure ........
a
b
c
Commentaire:
Réponses attendues: a est entre les figures 7 et 8, b entre les figures 4 et 5 et c entre les figures 1 et 2.
Analyse :
Cet exercice qui ne demande que peu de connaissances de base, permet à l'élève d'aborder rapidement la situation et de rester actif jusqu'à la production d'un résultat.
Les vignettes manquantes sont proposées dans un ordre croissant de difficulté.
On peut modifier l'activité en donnant toutes les vignettes dans le désordre et en demandant de les reclasser.
Théorèmes fondamentaux
Les élèves de ce groupe savent reconnaître une situation géométrique permettant dutiliser les théorèmes fondamentaux.
Nous retiendrons deux objectifs :
Confirmer leur maîtrise en particulier celui de Thalès dans nimporte quel contexte situé dans le plan ou dans lespace.
Comprendre la nécessité de « démontrer ».
Exercice 3 : (daprès cahier dévaluation seconde 2001)
ABC est un triangle. Le point E est un point du segment [AC].
Le cercle de diamètre [AE] recoupe la droite (AB) au point F.
AB = 6 AC = 6,5 BC = 2,5 AE = eq \s\do1(\f(4;5 ))AC
Démontrer que le triangle AFE est un triangle rectangle.
Démontrer que le triangle ABC est un triangle rectangle.
Démontrer que les droites (FE) et (BC) sont parallèles.
Calculer AF.
Commentaire :
Utilisation de la propriété du triangle inscrit dans un cercle ayant pour diamètre lun de ses côtés.
Seule possibilité : utilisation de légalité de Pythagore.
Loccasion de réinvestir la propriété rencontrée dès la sixième sur le parallélisme obtenu par la perpendicularité avec une droite commune.
Calcul dune longueur avec le théorème de Thalès.
Analyse :
La figure de départ faite à partir dun cercle na pour seul objectif que dobliger les élèves à utiliser un autre outil que l « éternel » théorème de Pythagore pour démontrer quun triangle est rectangle. Au travers des autres questions, lélève na pas non plus le choix des procédures.
Lintérêt est de savoir varier les méthodes à mettre en uvre au sein dun seul exercice. Les élèves ont parfois tendance à tout résoudre seulement avec « Thalès » et « Pythagore » au profit dautres propriétés toutes aussi incontournables.
Exercice 4: (d'après Brevet Afrique I 2002)
Un artisan fabrique des boîtes en forme de tronc de pyramide pour un confiseur. Pour cela il considère une pyramide régulière SABCD à base carrée où O est le centre du carré ABCD.
On a : OA = 12 cm et SA = 20 cm.
Préciser la nature du triangle AOS et montrer que SO = 16 cm.
L'artisan coupe cette pyramide SABCD par un plan parallèle à la base tel que SM = 2 cm où M est le centre de la section ainsi obtenue.a) Calculer le coefficient de réduction transformant la pyramide SABCD en la pyramide SIJKL.b) En déduire la longueur SI puis la longueur IA
Commentaire :
Un triangle rectangle obtenu sans le théorème de Pythagore mais grâce à la hauteur de la pyramide. Ensuite le calcul de la longueur dun côté de langle droit dun triangle situé à « lintérieur » du solide.
Calcul du coefficient de réduction entre les deux pyramides puis réinvestissement pour le calcul des longueurs sur une arête latérale.
On pourra éventuellement faire réaliser à léchelle ½ le triangle OAS en cas dobstacle à la représentation dans lespace.
Analyse :
Cest loccasion daméliorer ou daffirmer la maitrise des théorèmes fondamentaux de Thalès et de Pythagore dans lespace.
Exercice 5 : (d'après brevet Amérique du Nord 2002)
Les deux cônes de révolution de rayons KA et IB, sont opposés par le sommet.
Les droites (AB) et (KI) se coupent en S, et de plus (BI) et (KA) sont parallèles.
On donne : KA = 4,5 cm, KS = 6 cm, SI= 4cm.
Calculer BI.
Sachant que: Volume du cône = EMBED Equation.DSMT4
calculer le volume V1 du cône 1 (Donner la valeur exacte puis la valeur arrondie au cm 3).
Le cône 2 est une réduction du cône 1.Quel est le coefficient de réduction ? Par quel nombre exact faut-il multiplier V 1, volume du cône 1, pour obtenir directement le volume V 2 du cône 2 ?
Commentaire :
Calcul dune longueur avec le théorème de Thalès dans une configuration papillon.
Application de la formule pour le calcul du volume dun cône (maîtrisé par les élèves du groupe 1)
Calcul du coefficient de réduction et utilisation de la relation : V2 = k3 × V1 ou en cherchant le rapport V2/V1.
Analyse :
Cette situation simple basée sur deux cônes de révolution, permet de confirmer la maîtrise de la proportionnalité entre les longueurs dans lespace mais aussi et cest plus rare celle du coefficient de réduction appliquée au calcul de volume.
Exercice 6 :
ABCD est un rectangle tel que AB = 4 et AD = 7.
E est un point quelconque de la diagonale [BD].
Par E on trace la parallèle à (BC) qui coupe [AB] en F et [DC] en G et la parallèle à (AB) qui coupe [AD] en K et [BC] en H.
Qui du rectangle AKEF et EGCH a la plus grande aire ?
Commentaire :
Un problème ouvert assez difficile qui permet de lutter contre les aprioris visuels et que lon peut retrouver dans le fascicule 2.
Analyse :
Un problème où les élèves de ce groupe pourront donner du sens à « LA DEMONSTRATION » et devront mettre en uvre des outils simples de raisonnement.
c- Espace
En grande majorité, les élèves du groupe 3 savent réaliser un dessin en perspective et sont suffisamment à laise dans lespace pour effectuer des calculs de volumes en utilisant les formules classiques et en substituant correctement les valeurs des variables.
En revanche, ils ne sont pas en réussite pour construire le patron dun solide.
Dans les exercices suivants, trois objectifs sont visés :
Améliorer la perception des solides dans lespace.
Utiliser les résultats de la géométrie plane dans des plans de lespace.
Construire le patron dun tétraèdre.
Exercice 7:(daprès cahier dévaluation seconde 2001)
On découpe le cube ABCDEFGH de façon à obtenir deux solides : une pyramide BEGF à base triangulaire et un deuxième solide S.
Combien le solide S a-t-il de faces ?
Compléter le tableau en répondant par oui ou par non.
est-il rectangle?
est-il rectangle?
est-il rectangle?
Le triangle BFG
Le triangle EBG
Le triangle EBC
Larête du cube mesure 5cm :a) Construire le triangle BFG en vraie grandeur.b) Construire le patron de la pyramide BEGF en vraie grandeur.
Commentaire :
Lobjectif est damener lélève à se familiariser et à améliorer sa vision des faces dun solide dans lespace.
Déterminer le nombre de faces dun solide nappartenant pas aux familles étudiées jusquà présent comme les prismes, les pyramides
La particularité de cette question est de permettre aux élèves de se repérer dans lespace à partir de plusieurs représentations en perspective et de retrouver des propriétés du plan.
Réalisation dune face de la pyramide puis du patron complet de cette pyramide. Aucun calcul nest nécessaire.
Analyse :
La plus importante difficulté réside dans la réalisation complète du patron de la pyramide à base triangulaire mais aussi dans lutilisation des résultats de géométrie plane adapté aux plans de lespace.
Le découpage du patron proposé aux élèves est toujours très révélateur des erreurs éventuelles et permet souvent de se corriger si nécessaire. La cohérence entre le patron et la description du solide final concernant le nombre de faces, la présence dangles droits, darêtes isométriques sont autant dindicateurs de contrôle et de réflexes que nous devons développer pour les élèves de ce groupe 3.
Exercice 8 :
ABCHFGDE est un cube de 6 cm de côté.
I et J les milieux respectifs de [EF] et de [AH].
Tracer un patron de la pyramide IAJB.
Commentaire :
Lobjectif est de ne pas guider lélève dans sa démarche mais de lui permettre de confronter son patron avec ceux de la classe.
Analyse :
« Y-a-t-il unicité du patron de la pyramide ? » pourra être une question à débattre. Mais encore une fois, différents choix didactiques peuvent être proposés : compléter le patron de la pyramide ayant déjà une face, calculer avant les longueurs des arêtes utiles
en fonction de lobjectif visé.
Exercice 9: (daprès cahier dévaluation seconde 2000)
Le cube ci-contre a des arêtes de longueur 2 cm.
Les points A et B sont les milieux de deux arêtes du cube. Les points C et D sont des sommets du cube.
Lune des figures ci-dessous représente en vraie grandeur le quadrilatère ABCD.
Indiquer laquelle.
Montrer que BC = EMBED Equation.DSMT4
Commentaire :
Déterminer la nature et les dimensions de la face obtenue par section dun plan et dun cube.
Calculer lhypoténuse dun triangle rectangle contenu dans un plan de lespace.
Analyse :
Cest à nouveau loccasion de confirmer la maîtrise des théorèmes fondamentaux (Pythagore) mais surtout de sassurer de lutilisation des résultats de géométrie plane dans des plans de lespace.
II Nombres et calculs
Tests, littéral:
Les élèves du groupe 3 savent pour la plupart dentre eux résoudre un problème du premier degré. Ils savent aussi substituer dans une expression littérale complexe. Ils sont moins à laise pour tester une égalité ou pour sengager dans une démarche sur un problème complexe.Dans les exercices suivants, les objectifs suivants sont visés :
Vérifier et renforcer et la maîtrise des techniques algébriques supposées (degré 1, substitution)
Sengager dans une démarche sur un problème complexe
Exercice 10: (daprès PISA 2011)
Une des conséquences du réchauffement de notre planète est la fonte des glaces de certains glaciers. Douze ans après la disparition de la glace, de minuscules plantes appelées lichens font leur apparition sur les rochers. Au fil de leur croissance, les lichens se développent sous la forme dun cercle. La relation entre le diamètre de ce cercle et lâge du lichen peut être calculée de manière approximative par à la formule :
EMBED Equation.DSMT4 pour EMBED Equation.DSMT4 où d est le diamètre du lichen en millimètres et t le nombre dannées écoulées après la disparition de la glace.
En utilisant la formule, calculez le diamètre du lichen 16 ans après la disparition de la glace.
Proposer trois valeurs de t qui donne pour le diamètre un résultat qui est un entier naturel
Anne a mesuré le diamètre dun lichen et a trouvé 42 millimètres. Depuis combien dannées la glace a-t-elle disparu à cet endroit précis ? Indiquez le calcul effectué.
Commentaire:
Substitution dune valeur dans une expression littérale
Recherche de valeur pour que t 12 = n² où n est un entier.
Résolution dune équation complexe
Analyse :
On peut aussi donner à cet exercice un prolongement avec un nombre dannées qui ne donnera pas un résultat entier naturel. Cest une situation peu complexe malgré lapparence initiale, où lélève doit maitriser la résolution déquation du premier degré et la substitution par une valeur numérique.
Exercice 11: (daprès PISA 2011)
Limage montre les traces de pas dun homme en train de marcher. La longueur de pas P est la distance entre larrière de deux traces de pas consécutives.Pour les hommes, la formule 140 = n/P donne un rapport approximatif entre n et P, où :
n = nombre de pas par minute,
P = longueur de pas en mètres.
Si la formule sapplique à la façon de marcher dHenri et quHenri fait 70 pas par minute, quelle est la longueur de pas dHenri ? Montrez vos calculs.
Bernard sait que la longueur de son pas est de 0,80 mètre. La formule sapplique à sa façon de marcher. Calculez la vitesse à laquelle marche Bernard en mètres par minute et en kilomètres par heure. Montrez vos calculs.
Commentaire :
Substitution dune valeur dans une expression littérale sous forme de quotient puis démarche plus complexe pour le calcul de la vitesse.
Analyse :
La deuxième partie du travail nest pas aussi triviale que la première. La démarche de lélève doit permettre de transformer le nombre de pas par minute en une distance en mètres par minute puis en vitesse en Km/h. Il y a donc plusieurs étapes déductives à rédiger mais pas de difficultés supplémentaires avec les valeurs numériques en dehors des arrondis pour la vitesse.
Exercice 12: (d'après PISA 2011)
Un fermier plante des pommiers en carré. Afin de protéger ces arbres contre le vent, il plante des conifères tout autour du verger. (La disposition des pommiers et des conifères est donnée ci-dessous pour un nombre (n) de rangées de pommiers)
Compléter le tableau:
EMBED Equation.3
1
2
3
4
5
6
Nombre de
conifères
Nombre de
pommiers
Lorsqu'il y a EMBED Equation.3 rangées de pommiers, choisir parmi les expressions ci-dessous, celle qui peut convenir pour le nombre de pommiers et celle qui peut convenir pour le nombre de conifères. Expliquer ce choix.
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
3. Est- ce que le nombre de conifères est égal au nombre de pommiers
lorsqu'il y a 6 rangées? Même question pour 8 rangées.
Même question pour 10 rangées.Commentaire:
Déterminer le nombre de pommiers et de conifères par dénombrement ou toute autre méthode opérationnelle.
Analyse :
Lobjectif est de tester les expressions proposées dans la question 2 puis légalité EMBED Equation.3 avec des valeurs entières proposées.Il est évident que lon peut aussi donner l'expression du nombre de pommiers en fonction de EMBED Equation.3 ( EMBED Equation.3 étant le nombre de rangées de pommiers) et (ou) l'expression du nombre de conifères en fonction de EMBED Equation.3 ; ce qui confèrent un autre intérêt à cet exercice qui permet alors de sengager dans une démarche plus simple.
Calcul numérique
Pour cet item, on constate que les élèves ne sont en général pas suffisamment familiers avec les nombres en dehors des entiers.
Exercice 13: (daprès cahier d évaluation seconde 2001)
Compléter le tableau suivant
Fraction
irréductible
Ecriture
décimale exacte
Valeur
arrondie au centième
Encadrement par deux entiers consécutifs
Forme EMBED Equation.3 ;
a, b, c entiers;
c `" 0 et EMBED Equation.3
Représentation sur un segment gradué
EMBED Equation.3
2,25
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
0,8
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
Commentaire :
Recherche de différentes écritures dun nombre ou de sa représentation sur un axe.
Analyse :
Cest loccasion de comparer les différentes formes dun nombre rationnel et de mettre en avant les caractéristiques des ensembles, de faire ressortir les nombres décimaux en attirant lattention sur valeur exacte et valeur arrondie.
Problèmes
La plupart des élèves du groupe 3 sont encore en difficulté pour sengager dans une démarche sur un problème complexe daire, cest donc lobjectif de lexercice proposé.
Exercice 14:
On considère la figure ci-contre où les dimensions sont données en cm et les aires en cm². ABCD est un rectangle. Le triangle DCF est rectangle en D.
Dans cette question, on a : AB = 4 ; AF = 6 et
DF = 2.
a) Calculer laire du rectangle ABCD.
b) Calculer laire du triangle DCF.
Dans la suite du problème, AB = 4 ; AF = 6 et
DF = x.
Peut-on trouver DF de sorte que laire du rectangle soit égale à laire du triangle rectangle ? Si oui, calculer DF. Sinon expliquer pourquoi.
Commentaire :
a) b) calcul daires simples de rectangle et de triangle rectangle.
Exprimer les deux aires avec une inconnue et résoudre léquation ou mener une démarche par essais successifs.
Analyse :
Loccasion est donnée de se confronter à une telle démarche mais lenseignant pourra aussi avoir recourt au tableur, à un logiciel de géométrie
Il est aussi envisageable de donner des leviers en ajoutant des questions intermédiaires en cas de non réponses.
III - Organisation et gestion de données Fonctions
Proportionnalité
Les élèves du groupe 3 savent reconnaître une situation de proportionnalité sur un graphique mais également la résoudre dans un cadre habituel.
Lobjectif est ici de savoir reconnaitre une situation de proportionnalité à partir dun énoncé et de trouver une méthode adaptée pour la résoudre. La résolution de problème étant un thème essentiel et incontournable.
Exercice 15:
Pour Noël, un commerçant partage une prime de 1200 ¬ entre ses trois employés proportionnellement à leur ancienneté : 5 ans, 7 ans et 12 ans.
Quelle sera la part de chaque employé ?
Commentaire:
Calculer la part de chacun en laissant apparaître les différentes méthodes : le recours à linconnue puis la mise en équation, la mise en place dun tableau de proportionnalité entre le nombre dannées dancienneté et la prime, recherche par essais successifs
Les nombres sont volontairement choisis entiers (calcul mental possible) mais une version avec des valeurs numériques différentes permettrait également de lutter contre le malaise lié à lemploi des nombres décimaux.
Analyse :
Lintérêt réside dans la confrontation et léchange des différentes procédures et dans lauto contrôle des résultats.
Exercice 16:
Si 9 artisans boivent 12 brocs de vin en 8 jours. Combien 24 artisans boiront-ils de vin en 30 jours ?
Commentaire :
Une situation de double proportionnalité sans difficulté technique particulière sur les données numériques.
Analyse :
A travers cette situation, la priorité est de donner du sens à lécriture des procédures et daméliorer la rédaction ainsi que la justification trop souvent négligée car jugée inutile par lélève.
Statistiques et probabilités
Les élèves de ce groupe savent rechercher des informations dans un tableau ou à partir dun graphique et exploiter ces informations.
Deux objectifs sont retenus :
Confronter les élèves à des situations statistiques pour réinvestir leurs informations en utilisant des calculs de pourcentages.
Permettre une réflexion sur un calcul de probabilités.
Exercice 17:
La ville A compte 60 000 voitures et la ville B compte 18 000 voitures. Les diagrammes circulaires ci-dessous représentent la répartition des voitures selon leurs couleurs, dans les villes A et B. On demande à un élève ce qu'il constate. Voici ce qu'il a répondu : «On peut dire qu'il y a plus de voitures blanches dans la ville B que dans la ville A». A-t-il raison ?
Commentaire :
Il sagit dune tâche non guidée à prise dinitiative pour calculer le nombre de voitures dans les deux villes à partir de leur pourcentage.
Analyse :
Lerreur à combattre et à débattre en classe porte sur la comparaison directe des pourcentages sans tenir compte du nombre total de voitures dans chacune des deux villes. Lobjectif est de mettre en valeur la recherche du raisonnement.
Exercice 18: (d'après PISA 2011)
La mère de Kevin lui permet de prendre un bonbon dans un sachet opaque. Kevin ne voit donc pas les bonbons. Le nombre de bonbons de chaque couleur contenus dans le sachet est illustré par le graphique suivant :
Quelle est la probabilité que Kévin prenne un bonbon rouge ?
A) 6 % B) 20 % C) 12,5 % D) 50 %
Commentaire :
Ce thème est souvent apprécié des élèves mais la confusion persiste parfois entre la recherche du nombre total de bonbons (30) et celle du nombre total de couleurs différentes (8) : réponse C)
La prise en compte dun seul élément, 6 bonbons rouges sans tenir compte du total : réponse A)
Lélève ne voit que deux issues possibles, soit le bonbon est rouge soit il ne lest pas sans tenir compte des effectifs : réponse D).
Analyse :
On peut laisser la question ouverte sans proposition de réponses.
Le travail de lecture et de prise dinformations ne devraient poser aucune difficulté pour les élèves de ce groupe davantage attendu pour le calcul de la probabilité reliée à celle de la fréquence.
Exercice 19:
Dans une population donnée, la proportion dindividus atteints dune certaine maladie est de EMBED Equation.3 .
On dispose dun test de dépistage de cette maladie et des données suivantes :
Sur les personnes malades, la probabilité que le test soit positif est de 0,98.
Sur les personnes non malades, la probabilité que le test soit positif est de 0,01.
On fait le choix au hasard dun individu dans la population et on le soumet au test.
Calculer la probabilité que cet individu soit malade et avec un test positif.
Calculer la probabilité que cet individu soit non malade et avec un test positif.
Calculer la probabilité que cet individu possède un test positif.
Commentaire :
Calculer des probabilités.
Analyse :
Cet exercice permet de travailler sur les arbres pondérés.
Exercice 20:
Un cabinet de recrutement fait passer à des candidats deux examens, l'un en mathématiques et l'autre en français. L'examen permet de déterminer si le candidat a un niveau satisfaisant ou non dans la matière sur lequel il porte. On dispose des informations suivantes :
EMBED Equation.3 des candidats n'ont pas un niveau satisfaisant en mathématiques ;
EMBED Equation.3 des candidats ont un niveau satisfaisant en français;
parmi les candidats dont le niveau en mathématiques est satisfaisant, EMBED Equation.3 ont un niveau satisfaisant en français.
Représenter la situation en remplissant le tableau ci-dessous
TOTALTOTAL100
On choisit un candidat au hasard. Quelle est la probabilité qu'il n'ait un niveau satisfaisant ni en mathématiques ni en français?
Commentaire:
Savoir organiser un tableau et calculer des probabilités.
Analyse :
Cet exercice permet de travailler sur l'organisation d'un tableau pour justifier en probabilité.
Il permet également de retravailler sur un problème mobilisant des fractions.
Fonction
Exercice 21: (d'après chier d'évaluation 1992)
Un cycliste part dArgelès-Gazost pour aller à Oloron Sainte Marie, distant de 80 km, en passant par le col de lAubisque. Il effectue la montée du col à la vitesse de 10km/h.Après une pause de 20 minutes en haut du col, il descend sur Oloron à la vitesse de 30 km/h.
Parmi les graphiques ci-dessous, quel est celui qui représente la distance d (en km) parcourue par le cycliste en fonction du temps t (en heures) ?
Graphique 1Graphique 2Graphique 3Arrivé à Oloron Sainte Marie, le cycliste poursuit sa route en direction de Pau.
Sur le graphique ci-dessous, on a porté la distance d (en kilomètres) parcourue par le cycliste en fonction de temps t (en heures) écoulé depuis son départ dOloron Sainte Marie.
a) Entre quelles valeurs de t la distance parcourue est-elle proportionnelle au temps ?
b) Décrire avec précision le trajet effectué par le cycliste.
Commentaire :
Lélève doit sengager dans une démarche autonome et de logique.
Analyse :
La présentation de la démarche et des justifications du raisonnement seront très attendus.
Usage du tableur
Cet item assez récent classé hors échelle permet de proposer des situations ayant pour objectif de travailler sur les cellules comme sur des variables.
Les exercices proposés permettent de travailler sur le raisonnement pour la programmation des cellules et de le rapprocher de celui sur le calcul littéral.
Exercice 22 : (Daprès brevet France métropolitaine septembre 2010) On calcule, en colonne B, les valeurs prises par lexpression EMBED Equation.3 pour les valeurs de EMBED Equation.3 inscrites en colonne A.
Quelle formule a-t-on écrite en B2 ?
A
B
1
EMBED Equation.3
EMBED Equation.3
2
-5
18
3
-4,5
13,75
4
-4
10
5
-3,5
6,75
6
-3
4
7
-2,5
1,75
8
-2
0
9
-1,5
-1,25
10
-1
-2
11
-0,5
-2,25
12
0
-2
13
0,5
-1,25
14
1
0
15
1,5
1,75
16
2
4
17
2,5
6,75
18
3
10
19
3,5
13,75
20
4
18
21
4,5
22,75
22
5
28
On souhaite résoudre léquation dinconnue EMBED Equation.3 : EMBED Equation.3 .
a) Margot dit que le nombre 2 est solution. A-t-elle raison ? Justifier sans faire de calculs supplémentaires.
b) Léo pense que le nombre 18 est solution. A-t-il raison ? Justifier à nouveau sans calculs supplémentaires.
c) Peut-on grâce au tableau trouver une autre solution ? Justifier.
Commentaire :
Déterminer la formule appropriée par comparaison avec lexpression littérale.
a) et b) Justifier quune valeur numérique est solution ou non dune équation en utilisant les informations obtenues par le tableur. c) Trouver une autre solution de léquation en réinvestissant les questions précédentes.
Analyse :
Ce sera loccasion de justifier en classe sans obligatoirement être devant un ordinateur de lintérêt de la programmation et de travailler le caractère abstrait de la formule ou encore de revenir sur la confusion entre « multiplier par deux » et « mettre au carré ».
Dans un second temps, on reviendra aussi sur la confusion entre lantécédent et limage dune fonction.
Exercice 23 : (Daprès brevet Nouvelle Calédonie décembre 2011)On a relevé le nombre de médailles gagnées par les sportifs calédoniens lors des Jeux du Pacifique.
Voici les résultats regroupés à l'aide d'un tableur :
Pour obtenir le nombre 27 dans la cellule E2, Kahina a écrit la formule suivante :
« = SOMME (B2 : D2) », mais John préfère écrire « = 7 + 9 + 11 ». Qui de Kahina ou de John a la meilleure stratégie. Justifier.
Quelle formule a-t-on écrite en B16 pour obtenir 658 ?
Quelle formule a-t-on écrite en B18 pour calculer la moyenne des médailles d'or obtenues sur ces 13 années ?
Commentaire :
Savoir justifier lusage de la formule au profit du calcul numérique en avançant les arguments de la programmation avec le nom des cellules, lusage de la poignée de recopie pour éviter la répétition prévisible pour les autres calculs.
Par comparaison avec la réponse proposée pour trouver le total de médailles en 1963, lélève doit appliquer la formule « somme » en colonne pour obtenir le nombre total de médailles dor.
Ecriture dune nouvelle formule pour le calcul de la moyenne avec diverses méthodes acceptées.
Analyse :
Lexercice doit permettre aux élèves de réfléchir sur la différence entre lutilisation dune calculatrice et dun tableur, daméliorer lapprentissage du raisonnement avec lordinateur.
Ils travaillent alors sur les cellules de façon similaire à ce quils feraient sur les variables.
IV grandeurs et mesures
h) Périmètres, aires et volumes
Il sagit encore une fois du même leitmotiv sur limportance de donner du sens à ces trois notions et de permettre aux élèves davoir des repères solides.
Exercice 24 : (daprès cahier dévaluation à lentrée en seconde 2001)
ABCD est un rectangle. Le point E est un point du segment [BC].
1. Calculer les aires des triangles ABD et AED dans le cas où AB = 3 et
AD = 5 cm.
2. Placer un point F différent des points donnés et tel que l'aire du
triangle ADF soit égale à celle du triangle ADE.
Commentaire :
Calcul daire de triangles et lieu de point pour légalité de deux aires. On peut toujours envisager lusage dun logiciel de géométrie dynamique.
Analyse :
Si lon veut renforcer les notions daires et notamment celle du triangle, il est judicieux de se placer dans un rectangle pour commencer laire du triangle rectangle, puis généraliser à laire du triangle quelconque.
Exercice 25: (daprès cahier dévaluation à lentrée en seconde 2001)
Tracer un rectangle BCDE dont l'aire est égale à celle du triangle ABC.
Commentaire :
La construction dun rectangle nest pas lobjectif de ce travail qui doit permettre à lélève de réfléchir au lien entre laire du triangle et celle du rectangle.
Analyse :
Tout lintérêt est de donner ou de retrouver du sens à laire du triangle en sappuyant sur sa hauteur. Le quadrillage peut être utile pour une reconstitution par pavage découpage.
Exercice 25: (daprès cahier dévaluation à lentrée en seconde 2001)
Les droites d et d' sont parallèles. Construire deux points M et N tels que le quadrilatère AMCN soit un parallélogramme de même aire que le triangle ABC. Justifier la construction.
Commentaire :
Il sagit de travailler le lien oublié entre laire du triangle quelconque et celle du parallélogramme.
Analyse :
Cet exercice permet plusieurs constructions possibles et plusieurs démarches de résolution. Lélève doit aussi présenter sa démarche et communiquer dans un langage adapté.
Durées et vitesses
Exercice 26: (d'après les dossiers pédagogiques septembre 2012: pour réussir son entrée en seconde professionnelle)
Problématique:
Peut-on faire confiance au coût estimé dun itinéraire sur internet ?
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