Draft Program Narrative - WIPO
Trois séances de TD sur la situation des zones urbaines sensibles ..... les raisons
avancées pour expliquer cet échec débordent les explications socio-
économiques .... Corrigé TD sur les ZUS ...... dehors de la cité, à moins de
pouvoir le convertir en capital socialement valorisé (via le sport, la culture hip-
hop par exemple).
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FWO/PBC/21/8ORIGINAL : anglaisDATE : 8 août 2013
Comité du programme et budget
Vingt et unième session
Genève, 9 13 septembre 2013
programme et budget proposé pour lexercice biennal 20142015
Document présenté par le Directeur général
La version révisée ci-jointe du programme et budget proposé pour lexercice biennal 2014-2015 est soumise à la présente session du Comité du programme et budget (PBC) conformément aux discussions et recommandations de la vingtième session du PBC.
À cette session, le comité avait examiné, programme par programme, le projet de programme et budget proposé pour lexercice biennal 2014-2015, et prié le Secrétariat :
i) de tenir compte des modifications apportées au projet de programme et budget pour lexercice 2014-2015, découlant des discussions tenues au cours de la session du PBC;
ii) de prendre en considération toutes les préoccupations et questions soulevées par les États membres en ce qui concerne les PME et linnovation, de communiquer des informations supplémentaires et de soumettre une proposition révisée, compte tenu des autres options proposées et des observations formulées lors des discussions tenues au cours de la session du PBC; et
iii) conformément à ce qui précède, de soumettre une proposition révisée de programme et budget pour lexercice 2014-2015 pour examen par le PBC à sa vingt et unième session. Cette proposition révisée contiendra également un tableau récapitulatif donnant un aperçu du plan-cadre déquipement et de son rapport avec le programme et budget, ainsi que des incidences en découlant.
La proposition ci-jointe de programme et budget pour lexercice biennal 2014-2015 a été révisé compte tenu des observations et recommandations reproduites plus haut et est soumis à la présente session du PBC pour examen.
Le Comité du programme et budget est invité à recommander aux assemblées des États membres de lOMPI et des unions, chacune pour ce qui la concerne, lapprobation de la proposition ci-jointe de programme et budget pour lexercice biennal 2014-2015.
[Le programme et budget proposé pour lexercice biennal 2014-2015 suit]
PROGRAMME ET BUDGET PROPOSÉ
POUR LEXERCICE BIENNAL 20142015
TABLE DES MATIÈRES
TOC \o "2-3" \h \z \t "Heading 1;1;Heading 5;3" HYPERLINK \l "_Toc364254833" Avantpropos du Directeur général PAGEREF _Toc364254833 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc364254834" I. Présentation générale des résultats PAGEREF _Toc364254834 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc364254835" II. Synthèse financière PAGEREF _Toc364254835 \h 19
HYPERLINK \l "_Toc364254836" Recettes PAGEREF _Toc364254836 \h 20
HYPERLINK \l "_Toc364254837" Dépenses PAGEREF _Toc364254837 \h 24
HYPERLINK \l "_Toc364254838" Montant global des dépenses PAGEREF _Toc364254838 \h 24
HYPERLINK \l "_Toc364254839" Dépenses de personnel PAGEREF _Toc364254839 \h 28
HYPERLINK \l "_Toc364254840" Autres dépenses PAGEREF _Toc364254840 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc364254841" Ressources allouées aux activités en faveur du développement et du Plan daction pour le développement PAGEREF _Toc364254841 \h 30
HYPERLINK \l "_Toc364254842" III. Exposé des programmes par objectif stratégique PAGEREF _Toc364254842 \h 33
HYPERLINK \l "_Toc364254843" Objectif stratégique I Évolution équilibrée du cadre normatif international de la propriété intellectuelle PAGEREF _Toc364254843 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc364254844" Programme 1 Droit des brevets PAGEREF _Toc364254844 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc364254845" Programme 2 Marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques PAGEREF _Toc364254845 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc364254846" Programme 3 Droit dauteur et droits connexes PAGEREF _Toc364254846 \h 46
HYPERLINK \l "_Toc364254847" Programme 4 Savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiques PAGEREF _Toc364254847 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc364254848" Objectif stratégique II Prestation de services mondiaux de propriété intellectuelle de premier ordre PAGEREF _Toc364254848 \h 59
HYPERLINK \l "_Toc364254849" Programme 5 Système du PCT PAGEREF _Toc364254849 \h 63
HYPERLINK \l "_Toc364254850" Programme 6 Systèmes de Madrid et de Lisbonne PAGEREF _Toc364254850 \h 68
HYPERLINK \l "_Toc364254851" Programme 31 Système de La Haye PAGEREF _Toc364254851 \h 74
HYPERLINK \l "_Toc364254852" Programme 7 Centre darbitrage et de médiation de lOMPI PAGEREF _Toc364254852 \h 78
HYPERLINK \l "_Toc364254853" Objectif stratégique III Favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement PAGEREF _Toc364254853 \h 83
HYPERLINK \l "_Toc364254854" Programme 8 Coordination du Plan daction pour le développement PAGEREF _Toc364254854 \h 87
HYPERLINK \l "_Toc364254855" Programme 9 Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés PAGEREF _Toc364254855 \h 91
HYPERLINK \l "_Toc364254856" Programme 10 Coopération avec certains pays dEurope et dAsie PAGEREF _Toc364254856 \h 100
HYPERLINK \l "_Toc364254857" Programme 11 LAcadémie de lOMPI PAGEREF _Toc364254857 \h 107
HYPERLINK \l "_Toc364254858" Programme 30 Petites et moyennes entreprises (PME) PAGEREF _Toc364254858 \h 113
HYPERLINK \l "_Toc364254859" Objectif stratégique IV Coordination et développement de linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelle PAGEREF _Toc364254859 \h 117
HYPERLINK \l "_Toc364254860" Programme 12 Classifications internationales et normes PAGEREF _Toc364254860 \h 120
HYPERLINK \l "_Toc364254861" Programme 13 Bases de données mondiales PAGEREF _Toc364254861 \h 124
HYPERLINK \l "_Toc364254862" Programme 14 Services daccès à linformation et aux savoirs PAGEREF _Toc364254862 \h 128
HYPERLINK \l "_Toc364254863" Programme 15 Solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelle PAGEREF _Toc364254863 \h 134
HYPERLINK \l "_Toc364254864" Objectif stratégique V Source de références mondiale pour linformation et lanalyse en matière de propriété intellectuelle PAGEREF _Toc364254864 \h 139
HYPERLINK \l "_Toc364254865" Programme 16 Économie et statistiques PAGEREF _Toc364254865 \h 140
HYPERLINK \l "_Toc364254866" Objectif stratégique VI Coopération internationale et promotion du respect de la propriété intellectuelle PAGEREF _Toc364254866 \h 145
HYPERLINK \l "_Toc364254867" Programme 17 Promouvoir le respect de la propriété intellectuelle PAGEREF _Toc364254867 \h 146
HYPERLINK \l "_Toc364254868" Objectif stratégique VII Propriété intellectuelle et enjeux mondiaux PAGEREF _Toc364254868 \h 151
HYPERLINK \l "_Toc364254869" Programme 18 Propriété intellectuelle et défis mondiaux PAGEREF _Toc364254869 \h 153
HYPERLINK \l "_Toc364254870" Objectif stratégique VIII Interface de communication dynamique entre lOMPI, ses États membres et lensemble des parties prenantes PAGEREF _Toc364254870 \h 160
HYPERLINK \l "_Toc364254871" Programme 19 Communications PAGEREF _Toc364254871 \h 162
HYPERLINK \l "_Toc364254872" Programme 20 Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs PAGEREF _Toc364254872 \h 168
HYPERLINK \l "_Toc364254873" Objectif stratégique IX Une structure dappui administratif et financier efficace PAGEREF _Toc364254873 \h 180
HYPERLINK \l "_Toc364254874" Programme 21 Direction générale PAGEREF _Toc364254874 \h 184
HYPERLINK \l "_Toc364254875" Programme 22 Gestion du programme et des ressources PAGEREF _Toc364254875 \h 190
HYPERLINK \l "_Toc364254876" Programme 23 Gestion et mise en valeur des ressources humaines PAGEREF _Toc364254876 \h 195
HYPERLINK \l "_Toc364254877" Programme 24 Services dappui généraux PAGEREF _Toc364254877 \h 200
HYPERLINK \l "_Toc364254878" Programme 25 Technologies de linformation et de la communication PAGEREF _Toc364254878 \h 205
HYPERLINK \l "_Toc364254879" Programme 26 Supervision interne PAGEREF _Toc364254879 \h 210
HYPERLINK \l "_Toc364254880" Programme 27 Services de conférence et services linguistiques PAGEREF _Toc364254880 \h 214
HYPERLINK \l "_Toc364254881" Programme 28 Sûreté et Sécurité PAGEREF _Toc364254881 \h 218
HYPERLINK \l "_Toc364254882" Programme 29 Nouvelle salle de conférence PAGEREF _Toc364254882 \h 221
HYPERLINK \l "_Toc364254883" IV. Annexes PAGEREF _Toc364254883 \h 225
HYPERLINK \l "_Toc364254884" Annexe I Budget 20122013 après virements par programme PAGEREF _Toc364254884 \h 226
HYPERLINK \l "_Toc364254885" Annexe II Ressources proposées pour 20142015 par programme PAGEREF _Toc364254885 \h 227
HYPERLINK \l "_Toc364254886" ANNEXE III RÉPARTITION DES RECETTES ET DES DÉPENSES BUDGÉTAIRES PRÉVUES PAR UNION PAGEREF _Toc364254886 \h 229
HYPERLINK \l "_Toc364254887" Annexe IV Évolution à moyen terme de la demande de services au titre des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye PAGEREF _Toc364254887 \h 234
HYPERLINK \l "_Toc364254888" Annexe v Indicateurs relatifs aux opérations du PCT PAGEREF _Toc364254888 \h 254
HYPERLINK \l "_Toc364254889" Annexe VI Indicateurs relatifs aux opérations des systèmes de Madrid de Lisbonne PAGEREF _Toc364254889 \h 264
HYPERLINK \l "_Toc364254890" Annexe VII Indicateurs relatifs aux opérations du système de La Haye PAGEREF _Toc364254890 \h 273
HYPERLINK \l "_Toc364254891" Annexe VIII Ressources des fonds fiduciaires potentiellement disponibles pour les activités de programme en 20142015 PAGEREF _Toc364254891 \h 280
HYPERLINK \l "_Toc364254892" Annexe IX Incidences de ladoption des normes IPSAS sur les pratiques budgétaires PAGEREF _Toc364254892 \h 282
HYPERLINK \l "_Toc364254893" Annexe X Budget 20142015 par résultat escompté et par programme PAGEREF _Toc364254893 \h 284
HYPERLINK \l "_Toc364254894" Annexe XI Budget 20142015 par résultat escompté PAGEREF _Toc364254894 \h 286
HYPERLINK \l "_Toc364254895" Annexe XII Organigramme de lOMPI PAGEREF _Toc364254895 \h 289
HYPERLINK \l "_Toc364254896" V. Appendices PAGEREF _Toc364254896 \h 290
HYPERLINK \l "_Toc364254897" Appendice A Contributions des États membres PAGEREF _Toc364254897 \h 291
HYPERLINK \l "_Toc364254898" Appendice B Définition des rubriques budgétaires PAGEREF _Toc364254898 \h 295
HYPERLINK \l "_Toc364254899" Appendice C Coûts standard appliqués au calcul des dépenses de personnel PAGEREF _Toc364254899 \h 297
HYPERLINK \l "_Toc364254900" Appendice D Formules de flexibilité PAGEREF _Toc364254900 \h 298
HYPERLINK \l "_Toc364254901" Appendice E Sigles utilisés dans le présent document PAGEREF _Toc364254901 \h 299
Avantpropos du Directeur général
Le Programme et budget pour lexercice biennal 20142015 a été élaboré dans un contexte économique désespérément similaire à celui dans lequel sinscrivait létablissement du programme et budget pour lexercice biennal actuel. Léconomie mondiale continue à tourner au ralenti. La reprise reste fragile après une longue période de récession et une croissance nulle ou limitée et les perspectives sont encore incertaines.
Toutefois, malgré la menace persistante de ralentissement économique, la demande de titres de propriété intellectuelle, dont lOrganisation tire lessentiel de ses recettes, a dégagé de meilleures performances que léconomie mondiale. Après une baisse de 4,8% en 2009, les demandes internationales de brevet selon le Traité de coopération en matière de brevets (PCT), qui interviennent pour 75% environ dans les recettes de lOrganisation, ont augmenté de 5,7% en 2010, de 11,0% en 2011 et de 6,3% en 2012 et devraient enregistrer une nouvelle augmentation en 2013. Cette croissance découle dun certain nombre de facteurs, notamment le recours à linnovation comme stratégie de croissance future, laccroissement très rapide de la demande en Chine et laccent davantage mis sur la protection internationale (protection dans plusieurs pays à la fois) dans un contexte de concurrence revêtant un caractère de plus en plus mondial.
Au regard de ces tendances et du développement constant de nos autres systèmes mondiaux de protection et compte tenu dune reprise encore fragile, nous avons tablé sur une hausse de 4,5% des recettes de lOrganisation au cours du prochain exercice biennal. Naturellement, cette augmentation des recettes ninduira pas une hausse des contributions des États membres, qui resteront stables, avec une croissance nominale nulle.
Si une augmentation des recettes est prévue, la forte pression exercée par les coûts se traduira nécessairement par un accroissement des dépenses. Cette pression résulte notamment des dépenses de personnel qui, selon les prévisions, augmenteront de 8,8%. Lune des principales causes de cette augmentation des dépenses de personnel est la constitution de provisions pour les engagements à long terme conformément aux normes comptables internationales du secteur public (normes IPSAS), en particulier lassurancemaladie après cessation de service. En outre, le coût unitaire de la traduction dans le cadre du PCT est en augmentation, les langues asiatiques représentant une proportion plus importante de la demande globale.
LOrganisation dépend à lheure actuelle des technologies de linformation et de la communication (TIC) pour la fourniture de services au titre des systèmes mondiaux de propriété intellectuelle et, de plus en plus, dans dautres domaines tels que lenseignement à distance, les cours de promotion et de sensibilisation dispensés au moyen de séminaires sur le Web et la création despaces de dialogue entre les États membres dans le cadre de différents comités. Linvestissement dans les TIC aux fins de la prestation améliorée de services (tels que le système ePCT) et de la fourniture aux pays en développement dune assistance en matière de modernisation des opérations (système dautomatisation en matière de propriété industrielle (IPAS), WIPOCOS ou système informatique fourni par lOMPI destiné à la gestion collective des uvres de création), et en vue dassurer la continuité des opérations, la reprise des activités après une catastrophe et la sécurité informatique, contribue à cette pression des coûts.
La pression exercée par les coûts place nos prévisions de dépenses presque au même niveau que laugmentation des recettes. Dans lensemble, le projet de budget ne prévoit quun très faible excédent (2,8 millions de francs suisses). Aucune nouvelle création de poste nétant requise, les effectifs restent stables dans le projet de programme et budget. Par conséquent, malgré une demande accrue, lOrganisation compte des effectifs moins élevés quen 2008.
La croissance continue de la demande de titres de propriété intellectuelle traduit limportance, voire le rôle central, des actifs intangibles et du capital intellectuel dans léconomie contemporaine. Cette importance a également accru la complexité du contexte gouvernemental et économique entourant la propriété intellectuelle. Des plans daction gouvernementaux concrets ont été élaborés aux niveaux national, bilatéral, plurilatéral, régional et multilatéral. Les écosystèmes de linnovation (du moins pour ce que nous en savons) sont devenus plus complexes. La nature du marché des uvres de création a été radicalement transformée et reste extrêmement dynamique.
Cette complexité accrue met en évidence limportance que revêt le positionnement de lOrganisation. Il est évident que, dans un monde si complexe, lOrganisation ne peut pas tout faire. Nous avons la chance de disposer de ressources suffisantes, mais il serait erroné de croire que le fait dêtre financièrement autonome fait de lOMPI une organisation riche. Les demandes sont nombreuses et variées, mais les ressources limitées.
Par conséquent, afin de renforcer notre efficacité, nous avons estimé quil était essentiel daxer les programmes et activités de lOrganisation sur la réalisation de ses objectifs stratégiques, en particulier ceux qui se rapportent à nos systèmes mondiaux de propriété intellectuelle, au cadre juridique mondial, à linfrastructure mondiale, aux sources de références mondiales et au développement. Il sagit là des domaines dans lesquels lOrganisation jouit dun avantage comparatif et où elle peut se faire un nom et apporter une contribution précieuse dans un monde complexe, où interviennent un grand nombre dacteurs. La partie consacrée à la présentation générale des résultats rend compte de cette volonté de recentrer laction de lOrganisation et de renforcer son efficacité. Le nombre de résultats a été réduit, passant de 60 à 38.
LAcadémie de lOMPI illustre notamment laccent qui a été mis sur le recentrage et le regroupement. Nous avons tenté de recenser plus précisément les avantages comparatifs de lAcadémie et de consacrer les ressources disponibles à des activités sappuyant sur ces avantages comparatifs. Dans cet esprit, lAcadémie constituera le centre spécialisé de lOrganisation en matière de renforcement des capacités. À ce titre, il collaborera étroitement avec les bureaux régionaux et les programmes spécialisés. Lintégration, dans toutes les activités, de la partie consacrée au renforcement des capacités de notre programme en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) constitue un autre exemple de recentrage et de regroupement. Chaque bureau régional disposera dun coordonnateur pour les PME et les programmes et activités relatifs aux PME feront partie intégrante des services courants fournis par les bureaux. Nous sommes convaincus que cette démarche permettra de supprimer le chevauchement dactivités et dassurer une meilleure coordination et une plus grande cohérence de notre programme global de renforcement des capacités.
La pression des coûts et le rythme extrêmement dynamique dévolution du monde extérieur nous incitent à changer notre modèle économique. Trois exemples peuvent être cités à cet égard.
Le premier concerne limportance accrue accordée à la viabilité des produits et services que nous fournissons. Nous devons nous assurer de la viabilité de ces produits et services, non seulement pour lOrganisation, mais aussi pour leurs bénéficiaires. Ainsi, nos programmes très appréciés relatifs aux centres dappui à la technologie et à linnovation (TISC), au système IPAS, au WIPOCOS et aux cours dété organisés conjointement par lAcadémie de lOMPI et des offices ou organismes nationaux devront tous, à terme, devenir autonomes. Cela permettra de libérer des ressources qui pourront être affectées à dautres pays nayant pas encore pu bénéficier de ces programmes (la demande émanant de ces autres pays est élevée).
Un deuxième exemple de changement de modèle économique concerne lexternalisation des services. Généralement, nous avons recours à des ressources extérieures, et non pas aux ressources internes, pour assurer la plupart de nos services de traduction (tant en général que dans le cadre du PCT). Dans le domaine des TIC, notre modèle consiste de plus en plus à traiter en interne la recherchedéveloppement, ainsi que la conception et la gestion des projets et à externaliser la conception de logiciels. Les dépenses de personnel, les perspectives quouvrent les appels doffres internationaux et les progrès technologiques rapides au regard desquels il est de plus en plus difficile de disposer au sein de lOrganisation dun niveau de compétences égal à celui existant à lextérieur, ont motivé ce changement. Nous restons attentifs aux possibilités offertes par lexternalisation tout en restant conscients que, bien entendu, nous ne souhaitons pas externaliser lensemble de lOrganisation.
Les bureaux extérieurs constituent un troisième exemple. Cette question a fait lobjet dun débat continu au sein de lOrganisation ces trois dernières années. La demande en faveur de louverture de bureaux extérieurs est forte et nous navons certainement pas les moyens de la satisfaire. Plusieurs raisons valables ont été avancées pour justifier la nécessité douvrir de nouveaux bureaux extérieurs, notamment rapprocher lOrganisation et ses services de ses États membres, développer les marchés pour nos systèmes mondiaux de propriété intellectuelle, créer un réseau de prestation de services 24 heures sur 24, offrir des services de renforcement des capacités sur le terrain et appuyer la mise en uvre des procédures applicables pour faire face à des enjeux tels que la continuité des opérations, la reprise des activités après une catastrophe, la sécurité informatique et la fourniture de services de niveau équivalent (temps dattente) dans le monde entier. Par ailleurs, il est clair que lOrganisation ne peut pas ouvrir autant de bureaux extérieurs quelle compte dÉtats membres. Elle doit disposer dun réseau limité de bureaux extérieurs répartis de manière stratégique. En outre, il convient de garder à lesprit que louverture de bureaux extérieurs répond à la volonté dapporter des changements dans la fourniture de services et non pas de fournir de nouveaux services. Pour lexercice biennal 20142015, nous proposons louverture de cinq nouveaux bureaux extérieurs deux en Afrique, un en Chine, un autre dans la Fédération de Russie et un aux ÉtatsUnis dAmérique. Ainsi, nous aurons une représentation dans presque chaque région.
Le changement de modèle économique exige, au sein du Secrétariat, une collaboration beaucoup plus étroite quà lheure actuelle. Lexternalisation impose une coopération accrue entre le programme spécialisé concerné et les services administratifs, en particulier les services chargés de la gestion des ressources humaines et ceux chargés des achats. Les bureaux extérieurs impliquent une subordination à plusieurs autorités, les fonctionnaires de ces bureaux devant rendre compte, dans le cadre de leurs fonctions, à leur hiérarchie chargée de ladministration des bureaux extérieurs mais aussi, sur le fond, aux divers programmes spécialisés dont ils fournissent les services. Les progrès réalisés dans le cadre du Programme de réorientation stratégique (PRS), eu égard en particulier à lapplication de la valeur Unis dans laction, ont constitué un apport précieux à cet égard.
Concernant lexécution des programmes, il convient de noter certains points saillants du projet de programme et budget, notamment :
lexpansion du service ePCT dans le cadre du système du PCT qui offre une gamme étoffée de fonctions à un éventail plus large de groupes dutilisateurs, ce qui sest révélé avantageux sur le plan de la productivité pour lOMPI, les offices de propriété industrielle et les déposants de demandes de brevet, et a permis dassurer la fourniture de services de meilleure qualité;
lélargissement prévu de la portée géographique du système de Madrid, auquel devraient adhérer un certain nombre de pays dAmérique latine et de membres de lAssociation des nations de lAsie du SudEst (ANASE), et du système de La Haye auquel la Chine, le Japon, la République de Corée, la Fédération de Russie, les ÉtatsUnis dAmérique et les pays de lANASE ont manifesté leur volonté dadhérer;
le degré de maturité et la conclusion positive dun certain nombre de projets mis en uvre au titre du programme détablissement de normes, notamment dans les domaines de la radiodiffusion; des formalités en matière de droit des dessins et modèles; des savoirs traditionnels, des expressions culturelles traditionnelles et de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques; et de la révision de lArrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations dorigine et leur enregistrement international;
une base durable pour la poursuite des travaux de la plateforme des parties prenantes mise en place dans le cadre du Comité permanent du droit dauteur et des droits connexes (SCCR) afin daméliorer laccès pratique aux uvres publiées dans des formats accessibles, un projet visant à compléter le traité de Marrakech adopté en juin 2013;
les progrès significatifs enregistrés dans un certain nombre de projets dans le domaine de linfrastructure mondiale, y compris la participation accrue aux platesformes mondiales telles que le service daccès numérique aux documents de priorité et le WIPO CASE (accès centralisé aux résultats de la recherche et de lexamen) et leur utilisation; lamélioration des fonctions offertes par le système IPAS et le WIPOCOS, ainsi que le nombre plus élevé de pays qui en bénéficient; lélargissement de la portée et des fonctions de la base de données PATENTSCOPE et de la Base de données mondiale sur les marques, ainsi que le lancement dune base de données mondiale sur les dessins et modèles; et le recours accru à nos services daccès aux savoirs fournis dans le cadre du projet de TISC et des bases de données permettant daccéder gratuitement à la littérature scientifique et aux informations technologiques et en matière de brevets qui ont été mises à disposition en collaboration avec des éditeurs et des fournisseurs commerciaux dinformations; et
la fourniture plus ciblée dune série de programmes de formation aux fins du renforcement des capacités dans le cadre de lAcadémie de lOMPI.
Le prochain exercice biennal sera également marqué par la consolidation des avantages découlant du Programme de réorientation stratégique (PRS) et lachèvement du système de planification des ressources (ERP), ce qui permettra à lOrganisation dêtre mieux armée pour mettre en uvre, dans le cadre des différents programmes, les initiatives susmentionnées. Comme cela a toujours été le cas, lOrganisation ne pourra réellement fournir des services et créer de la valeur que si elle peut sappuyer sur la mobilisation et lengagement continus de ses États membres, sur lesquels nous avons la chance de pouvoir compter et auxquels je souhaite exprimer notre profonde gratitude.
Le Directeur général :
Francis Gurry
I. Présentation générale des résultats
Le présent programme et budget indique la planification pour lexercice biennal 20142015, qui sinscrit dans le contexte stratégique global du Plan stratégique à moyen terme (PSMT) et qui est inspirée des contributions reçues des États membres.
La demande portant sur les produits et services de lOrganisation continue daugmenter. La présente proposition vise par conséquent à faire en sorte que les ressources de lOrganisation continuent dêtre affectées en premier lieu à lobtention des résultats auxquels nos États membres et nos parties prenantes attachent la plus haute importance. À ce titre, les éléments ciaprès font partie des principales priorités pour lexercice biennal 20142015 :
Lélargissement et lamélioration de lutilisation des services assurés par les systèmes denregistrement mondiaux de lOMPI, en particulier les systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye, resteront lune des premières priorités en 20142015, étant donné quils sont lun des éléments essentiels de la viabilité financière à long terme de lOrganisation. À cet égard, il faudra notamment relever les défis liés à lévolution de la composition géographique de la demande en faveur de ces services et sadapter en particulier aux nouvelles exigences en matière de compétences linguistiques. Lefficacité opérationnelle des systèmes denregistrement sera aussi améliorée moyennant la poursuite de la modernisation de lenvironnement électronique, notamment en ce qui concerne le système ePCT et le système de Madrid.
LOrganisation continue de dépendre des taxes du PCT à hauteur denviron 75% de ses recettes, ce qui est beaucoup pour une seule source de revenu. En réponse à ce risque stratégique, lOrganisation continuera dexplorer les possibilités daméliorer sa viabilité financière en développant les autres sources de revenu.
La facilitation de la coopération et de lentente parmi les États membres concernant le développement dun cadre normatif international équilibré de la propriété intellectuelle restera également une priorité en 20142015 :
LOMPI sefforcera de réaliser des progrès dans lélaboration dun cadre juridique international équilibré pour les marques et les dessins et modèles qui soit propice à linnovation et à la croissance économique, en particulier sous langle dun traité international relatif aux procédures denregistrement des dessins et modèles industriels. Sous réserve dune décision de lAssemblée générale de lOMPI, ces travaux vont aboutir à la tenue dune conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur les dessins et modèles durant lexercice biennal.
La promotion du programme détablissement de normes dans le domaine du droit dauteur et des droits connexes portera principalement sur la facilitation des travaux relatifs au traité proposé sur la radiodiffusion et sur lexamen des normes de droit dauteur relatives aux autres exceptions et limitations en cours au sein du SCCR.
Dans le cadre du mandat du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC), le Secrétariat sattachera en priorité à létablissement dun environnement favorisant les négociations ciblées parmi les États membres et les autres participants de lIGC, qui pourraient déboucher sur une perspective commune et une convergence de vues avant ladoption dun ou plusieurs instruments internationaux.
Suite aux progrès réalisés sur la voie dune révision de lArrangement de Lisbonne visant à moderniser le système de Lisbonne, le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne est convenu de transmettre à lAssemblée de lUnion de Lisbonne une recommandation en vue de la convocation en 2015 dune conférence diplomatique pour ladoption dun Arrangement de Lisbonne révisé, dont les dates et le lieu seraient arrêtés par un comité préparatoire.
Des provisions concernant déventuelles conférences diplomatiques ont été faites dans la proposition de programme et budget pour le cas où les États membres décideraient den convoquer au cours de lexercice biennal 20142015.
Améliorer laccessibilité et lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativité. Premièrement, lOMPI continuera de développer les bases de données mondiales du point de vue de la couverture géographique des collections nationales et à améliorer la qualité des données en collaboration avec les offices de propriété intellectuelle intéressés. Il sagira notamment détablir une base de données mondiale pour les dessins et modèles afin de compléter les autres catégories de données de propriété industrielle. Deuxièmement, lamélioration de laccès au savoir en matière de propriété intellectuelle sera facilitée par la création de réseaux durables de centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) grâce à lintégration du projet du Plan daction pour le développement en deux phases qui a été achevé. Troisièmement, linfrastructure des offices de propriété intellectuelle sera renforcée au moyen dun modèle dassistance technique révisé, axé sur lobtention de résultats durables au niveau national, lOMPI agissant de plus en plus en tant que prestataire de services. La nouvelle stratégie pour 20142015 consistera à appliquer les compétences et les connaissances acquises par lOrganisation au fonctionnement des organisations de gestion collective. Le modèle standard pour lexécution des projets et activités en matière dinfrastructures tournées vers lextérieur contribuant à lobjectif stratégique IV consistera à confier la direction des opérations aux programmes spécialisés et la responsabilité de lélaboration et de la mise en uvre des éléments informatiques connexes aux programmes relatifs à linfrastructure mondiale.
Des activités de mise en valeur des ressources humaines mieux coordonnées et ciblées dans les pays en développement, les pays les moins avancés (PMA) et les pays en transition pour leur permettre dutiliser efficacement la propriété intellectuelle au service du développement, sous la direction des programmes 9 et 10. Des réunions et autres manifestations seront planifiées sur la base dune évaluation de leur contribution réelle aux résultats à atteindre. Afin de veiller à la prise en considération des particularités des petites et moyennes entreprises (PME) conformément aux stratégies et plans nationaux en matière de propriété intellectuelle, les bureaux régionaux et le programme de coopération avec certains pays dEurope et dAsie seront renforcés moyennant la désignation dun coordonnateur pour les PME. Les capacités de réponse aux particularités des PMA au sein de lOrganisation conformément aux résultats intéressant lOMPI qui figurent dans le Plan daction dIstanbul seront renforcées.
Afin de mieux intégrer la planification et lexécution des activités de formation et de renforcement des capacités de lOMPI et den améliorer la qualité et la rationalité, lAcadémie de lOMPI fera lobjet dun repositionnement stratégique, de manière à creuser une niche stratégique pour les activités de lOMPI en matière de formation et de renforcement des capacités. Des efforts seront déployés au cours de lexercice biennal afin de réexaminer et de regrouper progressivement ces activités au sein dune unité opérationnelle unique articulée autour des principes suivants :
un organe dapplication chargé de la prestation directe de la formation professionnelle;
un catalyseur de réseaux et de partenariats pour développer la gamme et limpact des possibilités de formation dans les pays;
un centre dexcellence interne en matière de formation;
un mécanisme déchange dinformation en libre accès sur lensemble des activités, outils et services de lOMPI en matière de formation; et,
une plateforme au sein dun réseau virtuel de partenaires, experts et formateurs pour la formation en matière de propriété intellectuelle orientée vers le développement.
Avec pour principes directeurs la valeur ajoutée et une recherche plus efficace et rationnelle des résultats compte tenu de leur proximité avec les parties prenantes cibles, les bureaux extérieurs existants et ceux quil est proposé de créer se concentreront en particulier sur lappui aux services mondiaux de propriété intellectuelle de lOMPI (objectif stratégique II), la facilitation de lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement (objectif stratégique III), le renforcement de linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelle (objectif stratégique IV) et une communication plus efficace à lintention du grand public et des parties prenantes dans les pays et régions concernés (objectif stratégique VIII).
La consolidation de limage de marque de lOMPI et lamélioration de la qualité et de laccessibilité du contenu produit par lOMPI, notamment par lintermédiaire du site Web, feront partie des priorités essentielles pour lexercice biennal. LOMPI doit améliorer sa compréhension des besoins et des attentes de ses nombreuses parties prenantes et continuer de bâtir sur les fondations posées au cours de lexercice biennal précédent afin de favoriser une culture orientée vers les services reposant sur une meilleure infrastructure technique.
Les efforts visant à offrir aux parties prenantes extérieures et aux clients internes des services efficaces et adaptés à leurs besoins se poursuivront au titre de lobjectif stratégique IX. Suite à la révision détaillée du Statut et règlement du personnel en 2012, de nouveaux ajustements seront apportés à cet instrument selon que de besoin afin détablir un cadre réglementaire clair, moderne et actualisé, conformément aux pratiques recommandées dans les organisations appliquant le régime commun des Nations Unies. La structure et le profil des ressources humaines de lOrganisation présentent un risque que les besoins évoluent à un rythme tel que le personnel ne reste pas pleinement en mesure de répondre aux nouvelles demandes. Les priorités concernant les ressources humaines pour lexercice biennal porteront donc notamment sur la mise en adéquation des compétences, la parité à tous les niveaux, la diversité géographique, les délais de recrutement et des politiques claires alignées sur les besoins opérationnels et les pratiques recommandées dans les organisations appliquant le régime commun des Nations Unies. Linvestissement dans le perfectionnement du personnel sera accru, laccent étant mis sur les besoins cruciaux en matière de formation collective et individuelle pour assurer la réalisation effective des résultats escomptés au niveau de lOrganisation.
Durant le prochain exercice biennal, le Secrétariat sattachera à la mise en uvre intégrale de la politique linguistique, notamment en ce qui concerne la couverture linguistique et la longueur des documents.
Le renforcement de la gestion des performances restera une priorité. Lexercice biennal 20142015 visera à sassurer que les processus de suivi et dévaluation de la mise en uvre sont renforcés afin daccroître la visibilité et la compréhension des tendances en la matière de façon à améliorer lexécution des programmes. La mise en service des principales fonctions du système ERP et lintégration complète des systèmes de lOMPI en matière de ressources financières et humaines et de gestion axée sur les résultats viseront à mettre au point des systèmes cohérents qui se renforcent mutuellement afin dintégrer la planification, le suivi et létablissement de rapports au niveau des programmes et des finances.
Les neuf objectifs stratégiques de lOMPI sont tous hautement tributaires dune infrastructure et de services informatiques fiables et efficaces au service de lexécution des programmes. Limportance croissante saccompagne dattentes et de responsabilités accrues. Dans le monde entier, les clients comptent sur des services de lOMPI dans le domaine des TIC plus réactifs à leurs besoins, de plus en plus fiables, accessibles et sécurisés contre les catastrophes dorigine naturelle et humaine, telles que les cyberattaques. La sécurité informatique revêt donc la plus haute des priorités et continuera dêtre renforcée tout au long du prochain exercice biennal. Laccessibilité sera améliorée grâce à des mesures de récupération, de reprise et de doublement des systèmes.
Le développement reste une priorité au cours de lexercice biennal 20142015, conformément au PSMT et aux attentes des États membres. En témoigne la part stable du développement pour le prochain exercice biennal (tableau synoptique des résultats et tableau 8), avec une augmentation en termes absolus des dépenses de développement de 3,5% par rapport à 20122013.
Lintégration du développement dans tous les objectifs stratégiques et les programmes opérationnels correspondants de lOrganisation, conformément aux recommandations du Plan daction pour le développement, continue dêtre prise en considération dans la présentation synthétique par résultat (tableau synoptique des résultats : voir la répartition du budget consacré au développement par résultat). Lexercice biennal verra donc la poursuite de lintégration des activités de lOMPI relatives a) aux cadres réglementaires nationaux en matière de propriété intellectuelle susceptibles de promouvoir la créativité et linnovation et tenant compte du niveau de développement des différents États membres de lOMPI et b) au renforcement de linfrastructure administrative et technique des institutions de propriété intellectuelle dans les objectifs stratégiques fondamentaux I et IV, respectivement, ainsi que dans les programmes spécialisés correspondants 1, 2, 3, 14 et 15. Cela se traduira par une capacité améliorée de mise en uvre des activités axées sur le développement en faveur des pays en développement, des PMA et des pays en transition en termes defficacité, de rationalité, de coordination et de cohérence avec, au final, un impact renforcé sur le développement compte tenu des progrès accomplis en 20122013. Le modèle de mise en uvre sera renforcé avec, dune part, les programmes spécialisés qui assureront la prestation de lexpertise matérielle et technique nécessaire pour les activités relatives au développement. Dautre part, les bureaux régionaux et les divisions pour certains pays dEurope et dAsie et pour les PMA continueront de centraliser les activités de planification et de programmation au niveau national, en étroite coopération avec tous les pays concernés, et seront chargés de la coordination globale des activités mises en uvre à léchelon national conformément aux plans par pays.
Les recommandations du Plan daction pour le développement continuent de guider les activités de développement de lOMPI. Les liens entre les différents programmes et ces recommandations continuent dêtre pris en considération dans les exposés de programme correspondants. Les projets relevant du Plan daction pour le développement ont été intégrés, en termes de contenu et de ressources, dans les différents programmes, conformément à la procédure budgétaire appliquée aux projets proposés par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au Plan daction pour le développement, approuvée par les assemblées des États membres de lOMPI en 2010. Lapplication dune méthodologie uniforme de gestion et de suivi des projets relevant du Plan daction pour le développement permettra de sassurer que les enseignements nécessaires sont tirés avant le lancement des phases suivantes, sous réserve de lapprobation du CDIP, ou que les activités à mettre en uvre au titre de ces projets sont bien intégrées aux activités ordinaires de lOrganisation.
LOMPI continuera dappuyer la mise en uvre de la Déclaration du Millénaire. Elle intensifiera également sa collaboration stratégique avec le système des Nations Unies et les autres parties prenantes dans le processus du Plan daction pour le développement post2015 afin de veiller à ce que le cadre post2015 tienne dûment compte de la contribution que la science, la technologie et linnovation peuvent apporter au développement durable.
Les résultats escomptés au niveau de lOrganisation ont été perfectionnés et consolidés par rapport à 20122013. La grille dévaluation des résultats pour 20142015 détaille à présent 38 résultats escomptés par programme à niveau constant, conférant un mandat plus clair et une importance accrue aux programmes contribuant à lobtention de ces résultats. Le tableau synoptique des résultats donne également une vue fondée sur les résultats du budget de lexercice biennal 20142015 et de la part des ressources consacrées au développement pour chaque résultat. Une répartition des ressources extrabudgétaires potentiellement disponibles au titre de chaque programme est également indiquée au niveau des programmes et dans lannexe VIII.
De nouvelles améliorations ont été apportées aux paramètres dévaluation, à savoir indicateurs dexécution, niveaux de référence et objectifs visés, conformément aux recommandations issues de lévaluation indépendante effectuée par la Division de laudit et de la supervision internes et aux améliorations demandées par les États membres en ce qui concerne le rapport sur lexécution du programme.
La mise en uvre dune procédure de gestion des risques à léchelle de lOrganisation sest traduite par une amélioration de la planification et de la compréhension des événements susceptibles dentraver lobtention des résultats escomptés. Tous les programmes procèdent désormais à des évaluations des risques dans le cadre de la planification biennale et de lélaboration de leurs programmes de travail annuels. Dans le présent document, les principaux risques et les mesures permettant de les réduire sont détaillés à fin de chaque exposé de programme.
Au cours des deux derniers exercices biennaux, lOrganisation a investi des efforts importants dans le programme de réorientation stratégique (PRS), destiné à faire de lOrganisation une entité réactive, efficace et rationnelle. Un programme aussi ambitieux requiert de fait un changement de culture institutionnelle et la capacité dabsorber ces changements. LOrganisation devra sassurer que les avantages et améliorations découlant de sa mise en uvre sont maintenus et renforcés grâce à un processus damélioration continue et à une forte adhésion du personnel.
Intégration de lobjectif stratégique III - Favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développementObjectif stratégique VIII - Interface de communication dynamique entre lOMPI, ses États membres et lensemble des parties prenantes VIII.1. Communication plus efficace avec le grand public concernant la propriété intellectuelle et le rôle de lOMPI
Budget proposé pour 2014-2015 : 13 150
Part consacrée au développement : 5 090VIII.2. Amélioration de lorientation vers les services et de la réactivité à la demande
Budget proposé pour 2014-2015 : 5 536
Part consacrée au développement : 2 024VIII.3. Engagement réel auprès des États membres
Budget proposé pour 2014-2015 : 6 883
Part consacrée au développement : VIII.4. Échanges ouverts, transparents et dynamiques avec les parties prenantes non gouvernementales
Budget proposé pour 2014-2015 : 1 771
Part consacrée au développement : VIII.5. LOMPI collabore efficacement avec dautres processus et instances de négociation de lONU et dautres organisations intergouvernementales
Budget proposé pour 2014-2015 : 5 956
Part consacrée au développement : 2 778
Budget total proposé pour lOS VIII : 33 296
Part totale du budget de lOS VIII consacrée au développement : 9 892Objectif stratégique I :
Évolution équilibrée du cadre normatif international de la propriété intellectuelleObjectif stratégique II :
Prestation de services mondiaux de propriété intellectuelle de premier ordreObjectif stratégique III :
Favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développementObjectif stratégique IV :
Coordination et développement de linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelleObjectif stratégique V :
Source de références mondiale pour linformation et lanalyse en matière de propriété intellectuelleObjectif stratégique VI :
Coopération internationale pour le respect de la propriété intellectuelleObjectif stratégique VII :
Propriété intellectuelle et enjeux mondiauxI.1. Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationaux
Budget proposé pour 2014-2015 : 15 734
Part consacrée au développement : 8 772
I.2. Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelle
Budget proposé pour 2014-2015 : 7 900
Part consacrée au développement : 7 900
I.3. Protection renforcée des emblèmes dÉtats et des noms et emblèmes dorganisations internationales intergouvernementales
Budget proposé pour 2014-2015 : 439
Part consacrée au développement :
II.1. Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet
Budget proposé pour 2014-2015 : 24 631
Part consacrée au développement : 5 112
II.2. Amélioration du système du PCT
Budget proposé pour 2014-2015 : 3 106
Part consacrée au développement : 206
II.3. Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations du PCT
Budget proposé pour 2014-2015 : 172 856
Part consacrée au développement :
II.4. Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye, notamment par les pays en développement et les PMA
Budget proposé pour 2014-2015 : 5 953
Part consacrée au développement : 354
II.5. Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations de La Haye
Budget proposé pour 2014-2015 : 2 351
Part consacrée au développement :
II.6. Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne, notamment par les pays en développement et les PMA
Budget proposé pour 2014-2015 : 15 878
Part consacrée au développement : 6 377
II.7. Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations des systèmes de Madrid et de Lisbonne
Budget proposé pour 2014-2015 : 40 932
Part consacrée au développement : 958
II.8. De plus en plus de litiges internationaux ou nationaux de propriété intellectuelle sont évités ou réglés par la médiation, larbitrage et dautres modes extrajudiciaires de règlement des litiges de lOMPI
Budget proposé pour 2014-2015 : 3 557
Part consacrée au développement : 291
II.9. Protection efficace de la propriété intellectuelle dans les gTLD et les ccTLD
Budget proposé pour 2014-2015 : 7 889
Part consacrée au développement : 169
III.1. Stratégies et plans nationaux en matière dinnovation et de propriété intellectuelle conformes aux objectifs de développement nationaux
Budget proposé pour 2014-2015 : 13 530
Part consacrée au développement : 13 530
III.2. Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transition
Budget proposé pour 2014-2015 : 36 289
Part consacrée au développement : 35 692
III.3. Intégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI
Budget proposé pour 2014-2015 : 4 199
Part consacrée au développement : 4 199
III.4. Mécanismes et programmes de coopération renforcés, adaptés aux besoins des pays en développement et des PMA
Budget proposé pour 2014-2015 : 5 480
Part consacrée au développement : 5 480
III.5. Meilleure connaissance du Plan daction pour le développement de la part des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et dautres parties prenantes
Budget proposé pour 2014-2015 : 509
Part consacrée au développement : 509
III.6. Renforcement des capacités des PME de mettre la propriété intellectuelle au service de linnovation
Budget proposé pour 2014-2015 : 4 419
Part consacrée au développement : 4 419
IV.1. Système actualisé et mondialement accepté des classifications internationales et des normes de lOMPI pour faciliter laccès des parties prenantes dans le monde à linformation en matière de propriété intellectuelle, ainsi que lutilisation et la diffusion de celle-ci
Budget proposé pour 2014-2015 : 7 317
Part consacrée au développement : 1 181
IV.2. Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativité
Budget proposé pour 2014-2015 : 16 665
Part consacrée au développement : 13 607
IV.3. Élargissement de la portée géographique du contenu et de lutilisation des bases de données mondiales de lOMPI en matière de propriété intellectuelle
Budget proposé pour 2014-2015 : 2 810
Part consacrée au développement : 702
IV.4. Amélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et dautres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité)
Budget proposé pour 2014-2015 : 18 103
Part consacrée au développement : 15 409V.1. Utilisation élargie et améliorée de linformation statistique de lOMPI relative à la propriété intellectuelle
Budget proposé pour 2014-2015 : 2 141
Part consacrée au développement :
V.2. Utilisation élargie et améliorée des analyses économiques de lOMPI aux fins de lélaboration des politiques
Budget proposé pour 2014-2015 : 4 261
Part consacrée au développement : 2 270
VI.1. Progrès du dialogue international de politique générale entre les États membres de lOMPI en ce qui concerne la promotion du respect de la propriété intellectuelle, compte tenu de la recommandation n° 45 du Plan daction pour le développement
Budget proposé pour 2014-2015 : 429
Part consacrée au développement : 305
VI.2. Coopération et coordination systématiques, efficaces et transparentes entre les travaux de lOMPI et ceux dautres organisations internationales dans le domaine de la promotion du respect de la propriété intellectuelle
Budget proposé pour 2014-2015 : 1 124
Part consacrée au développement : 843VII.2. Des plates-formes et instruments fondés sur la propriété intellectuelle sont utilisés pour le transfert de connaissances et ladaptation et la diffusion de la technologie entre les pays développés et les pays en développement, notamment les PMA, pour relever des défis mondiaux
Budget proposé pour 2014-2015 : 4 625
Part consacrée au développement : 3 240
VII.3. Crédibilité croissante de lOMPI en tant quinstance danalyse des questions relatives à la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrence
Budget proposé pour 2014-2015 : 2 032
Part consacrée au développement : 2 032Budget total proposé pour lOS I : 24 073
Part totale du budget de lOS I consacrée au développement : 16 672Budget total proposé pour lOS II : 277 153
Part totale du budget de lOS II consacrée au développement : 13 467Budget total proposé pour lOS III : 64 426
Part totale du budget de lOS III consacrée au développement : 63 829Budget total proposé pour lOS IV : 44 895
Part totale du budget de lOS IV consacrée au développement : 30 899Budget total proposé pour lOS V : 6 402
Part totale du budget de lOS V consacrée au développement : 2 270Budget total proposé pour lOS VI : 1 553
Part totale du budget de lOS VI consacrée au développement : 1 148Budget total proposé pour lOS VII : 6 657
Part totale du budget de lOS VII consacrée au développement : 5 272Objectif stratégique IX : Structure dappui administratif et financier efficace afin de permettre à lOMPI dexécuter ses programmesIX.1. Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes
Budget proposé pour 2014-2015 : 150 004
Part consacrée au développement : IX.2. Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement et doté de ressources humaines bien gérées et compétentes, à même dobtenir des résultats concrets
Budget proposé pour 2014-2015 : 36 809
Part consacrée au développement : IX.3. Un environnement de travail stimulant étayé par un cadre réglementaire efficace et des voies appropriées pour répondre aux préoccupations du personnel
Budget proposé pour 2014-2015 : 2 971
Part consacrée au développement : IX.4. Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens
Budget proposé pour 2014-2015 : 13 992
Part consacrée au développement : IX.8. Renforcement de lobligation redditionnelle, de lapprentissage institutionnel, de loptimisation des ressources financières, de ladministration, du contrôle interne et de la gestion institutionnelle avec le concours dune supervision indépendante efficace
Budget proposé pour 2014-2015 : 6 641
Part consacrée au développement : 937
Budget total proposé pour lOS IX : 210 417
Part totale du budget de lOS IX consacrée au développement : 9371 Le budget proposé par résultat ne tient pas compte des ressources non affectées proposées : 4 327
2 Part consacrée au développement : Les ressources sont indiquées comme dépenses consacrées au développement uniquement lorsque le bénéficiaire est un pays en développement et que des dépenses équivalentes ne sont pas prévues pour les pays développés (conformément à la pratique passée, les pays en transition économique sont inclus aux fins du programme et budget)
3 Les chiffres indiqués pour la part consacrée au développement tiennent compte des ressources affectées aux projets relevant du Plan daction pour le développement
4 La somme des différents éléments du budget ne correspond pas forcément au total, les chiffres ayant été arrondis
Budget total proposé pour 2014-2015 : 673 200
Part totale consacrée au développement : 144 386
II. Synthèse financière
La présente partie donne un aperçu des principales hypothèses et des principaux paramètres utilisés pour déterminer le montant des recettes et des dépenses prévisionnelles, présentés aux États membres aux fins de leur examen pour lexercice biennal 20142015.
Tableau 1. Budget proposé pour 20142015 et principaux paramètres de planification
Depuis 2010, les états financiers de lOMPI sont présentés conformément aux normes IPSAS sur la base dune comptabilité dexercice intégrale. Néanmoins, le budget, ou les autorisations de dépenses par programme, continue dêtre proposé, approuvé et administré sur la base dune comptabilité dexercice modifiée (convention budgétaire), conformément au Règlement financier de lOrganisation et à son règlement dexécution. Par conséquent,
bien que tous les montants relatifs aux dépenses proposées au titre de lexercice biennal 20142015 aient été déterminés sur la base dune convention budgétaire, un grand soin a été pris pour établir lenveloppe budgétaire globale de lOMPI à des fins de planification dune manière et à un niveau prudents qui tiennent dûment compte des ajustements prévus qui devront être apportés selon les normes IPSAS en ce qui concerne les dépenses de fonctionnement. Cette approche a permis dadopter une attitude circonspecte et prudente dans la détermination du montant global des dépenses autorisées proposé dans le cadre du budget ordinaire, qui est limité par le montant des recettes prévisionnelles qui sera généré au cours de lexercice biennal à venir, moins les ajustements IPSAS estimés.
Le budget de lOMPI continue dêtre présenté et adopté par les assemblées sur une base biennale. Bien que toutes les différences en termes détablissement des rapports entre les normes IPSAS et la convention budgétaire soient présentées et rapprochées dans les états financiers de lOMPI, les normes IPSAS en ce qui concerne létablissement de rapports annuels prévoient également que lOrganisation doit présenter son budget sur une base annuelle. À cette fin, les montants relatifs au budget annuel pour les recettes et les dépenses figurent à lannexe IX du présent document.
Aucune création de poste ou augmentation des effectifs nest prévue pour le prochain exercice biennal. Le Secrétariat propose de terminer le processus de régularisation sur la base des postes restants approuvés par les États membres à cette fin.
LOrganisation a recensé un certain nombre dinvestissements et de dépenses déquipement nécessaires en ce qui concerne les locaux, les TIC et la sécurité, quil est proposé de financer à laide des réserves disponibles. Pour garantir une transparence totale et pour fournir une vision densemble des besoins en ressources de lOrganisation au cours de lexercice biennal à venir, les dépenses proposées sont présentées dans un document distinct intitulé Plancadre déquipement (WO/PBC/21/18).
Le budget proposé pour lexercice biennal 20142015 se chiffre à 673,2 millions de francs suisses et tient dûment compte des ajustements IPSAS estimés apportés aux recettes et aux dépenses pour lexercice biennal suivant, ce qui se traduit dans le résultat dexploitation par un léger excédent de lordre de 3 millions de francs suisses.
Les recettes ont également été prévues par union, avec les dépenses attribuées à chacune delles. Il convient de noter que les ajustements IPSAS estimés apportés aux recettes et aux dépenses ont également été pris en considération dans le tableau ciaprès. Des précisions concernant la répartition des recettes et des dépenses par union figurent à lannexe III.
Tableau 2. Synthèse financière par union pour 20142015
(en milliers de francs suisses)
Recettes
Le montant total des recettes pour 20142015 sétablit selon les prévisions à 713,3 millions de francs suisses, ce qui représente une augmentation de 4,5% par rapport à lhypothèse de base concernant les recettes pour lexercice biennal en cours. Comme il ressort du tableau ciaprès, les estimations pour 20142015 indiquent une augmentation des recettes provenant des systèmes denregistrement et des publications, une légère diminution des recettes provenant des activités darbitrage et des recettes autres, et une diminution plus marquée des recettes provenant des intérêts bancaires qui témoigne des taux dintérêt très bas sur les marchés financiers.
Tableau 3. Évolution des recettes de lOrganisation de 20042005 à 20142015
(en millions de francs suisses)
Diagramme 1. Évolution des recettes de 19901991 à 20142015*
*Les montants pour 20122013 et 20142015 sont des prévisions
Recettes provenant des systèmes denregistrement international
Les taxes perçues au titre des services fournis dans le cadre des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye restent la principale source de revenus de lOrganisation. Le niveau des recettes totales, de même que la part des recettes provenant des taxes, ont continué daugmenter de manière constante durant ces 10 dernières années. Les recettes provenant des taxes continuent de représenter plus de 90% des recettes totales de lOrganisation, comme en témoigne le diagramme ciaprès. Compte tenu de la diminution importante des recettes provenant des intérêts bancaires et des recettes diverses au cours de lexercice biennal précédent, les recettes provenant des taxes occupent une place de plus en plus importante, atteignant un peu moins de 94% des recettes totales en 20142015.
Diagramme 2. Part des recettes par source de recettes de 20042005 à 20142015
Les estimations relatives aux recettes provenant des taxes sont fondées sur les modèles prévisionnels élaborés par le Secrétariat et décrits à lannexe IV du présent document. La valeur médiane (ou lhypothèse de base) concernant le volume des enregistrements (demandes internationales, enregistrements, renouvellements) était définie jusquà présent à des fins de planification comme lhypothèse la plus appropriée sur laquelle fonder les estimations relatives aux recettes provenant des activités denregistrement. Ces prévisions et ces estimations sont le résultat dune démarche qui se veut prudente, comme il ressort du diagramme ciaprès, dans lequel les montants effectifs sont pour la plupart supérieurs aux prévisions.
Diagramme 3. Prévisions relatives aux recettes par rapport aux recettes effectives de 19901991 à 20122013
* Le montant indiqué pour 20122013 correspond à une prévision (ligne des montants effectifs)
Pour définir les paramètres de planification pour 20142015 relatifs au nombre denregistrements et aux recettes provenant des taxes, comme pour les exercices biennaux précédents, le Bureau de léconomiste en chef sappuie sur un ensemble élargi de projections économiques et statistiques pour chaque système denregistrement, fondées sur des modèles statistiques prévisionnels, y compris des modèles autorégressifs, économétriques et de transfert. Les différentes données qui en résultent permettent dobtenir une série de fourchettes prévisionnelles concernant le volume de travail, assorties dans chaque cas de probabilités spécifiques. Ces prévisions figurent à lannexe IV.
Un processus de validation sectorielle ou intersectorielle a été mis en uvre avec les secteurs dactivité concernés pour ce qui est des hypothèses et des résultats générés par les modèles. Les chiffres relatifs aux hypothèses de base ont ainsi été confirmés en ce qui concerne les estimations relatives au nombre denregistrements pour les systèmes denregistrement du PCT et de La Haye, alors que pour le système de Madrid les estimations relatives au nombre denregistrements et de renouvellements sont légèrement en deçà de lhypothèse de base prévue par les modèles. Le tableau ciaprès présente les chiffres relatifs au nombre denregistrements par système denregistrement, qui servent de paramètres de planification pour le budget 20142015.
Tableau 4. Estimations concernant la demande de services (volume de travail) dans le cadre des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye*
* Les chiffres indiqués datent de janvier 2013
Recettes provenant dautres sources
Les recettes provenant des contributions des États membres restent pratiquement au même niveau à 35,2 millions de francs suisses pour lexercice biennal 20142015, par rapport à 35,1 millions de francs suisses en 20122013.
Les recettes provenant des services fournis par le Centre darbitrage et de médiation sont estimées à 2,8 millions de francs suisses pour lexercice biennal 20142015. Ce montant est à comparer aux 3,0 millions de francs suisses estimés en 20122013. Cette diminution est due à certaines incertitudes liées à la diminution des budgets alloués par les titulaires de marques à lapplication des droits et aux faits nouveaux intervenus concernant les institutions de règlement des litiges appliquant les principes UDRP ainsi que les options aux principes UDRP pour les nouveaux domaines génériques de premier niveau.
Les recettes provenant de la vente de publications sont estimées à 1,2 million de francs suisses par rapport à 1,1 million de francs suisses en 20122013. LOMPI distribue actuellement plus de 95% de toutes ses publications sur papier gratuitement. Ces recettes proviennent principalement de la vente de CDROM et dabonnements en ligne dans le cadre de PATENTSCOPE, de la vente de certaines publications sur papier et des annonces publicitaires passées dans la Revue de lOMPI.
Les recettes provenant des intérêts bancaires sont estimées à 1,5 million de francs suisses, par rapport au montant estimé à 2,8 millions de francs suisses. Cette diminution est principalement due à des taux dintérêt très bas qui témoignent de la déprime des marchés financiers.
Les recettes diverses sont estimées à 3,8 millions de francs suisses pour lexercice biennal 20142015, par rapport à 4,1 millions de francs suisses en 20122013. Ces recettes comprennent les montants versés par lUPOV à lOMPI pour les services dappui administratif; les revenus de location; les recettes provenant des services dappui fournis en rapport avec des activités extrabudgétaires de lOMPI financées par des fonds fiduciaires; les droits dinscription à certaines conférences et programmes de formation.
Dépenses
Montant global des dépenses
Le montant total des dépenses prévues pour lexercice biennal 20142015 sélève à 673,2 millions de francs suisses, soit une augmentation de 24,8 millions de francs suisses (3,8%) par rapport au budget de 20122013 après virements. Il est proposé daugmenter les dépenses de personnel de 36,3 millions de francs suisses, soit une augmentation de 8,8%, et il est proposé de diminuer les dépenses autres que les dépenses de personnel de 11,5 millions de francs suisses, soit une diminution de 4,8%.
Le graphique cidessous donne une indication du contexte dans lequel peut être placée lévolution du budget de lOMPI pour lexercice biennal 20142015. Depuis 1990, le budget total a connu une augmentation mesurée, parallèlement à la croissance de lOrganisation et à laccroissement de la demande pour ses services.
Diagramme 4. Évolution du budget des dépenses de lOMPI entre les exercices 19901991 et 20142015
La structure des dépenses de lOrganisation au cours de la même période est restée relativement stable et correspond parfaitement à celle dune organisation axée sur les services, dont les principales dépenses sont liées aux dépenses de personnel. Ainsi quil est indiqué dans le diagramme cidessous, ces dépenses sont restées relativement stables ces 20 dernières années à lOMPI, se situant dans une fourchette de 60 à 72%, en fonction du montant global des dépenses au cours dun exercice donné, étant entendu que la pression à la hausse exercée par la réforme des contrats et la nécessité de tenir compte des coûts liés aux futurs engagements de lOrganisation ont une incidence claire sur les dépenses globales de personnel.
LOrganisation a déployé des efforts considérables pour continuer daméliorer et de renforcer sa gestion financière, introduire de mesures de rationalisation des coûts et contenir ainsi la hausse de ses dépenses autres que les dépenses de personnel. Durant lexercice biennal 20122013, la part des dépenses de personnel prévues était de 63,3%; cette part a légèrement augmenté pour atteindre 66,4% pour lexercice biennal 20142015, du fait de la maîtrise continue de la hausse des dépenses autres que les dépenses de personnel. Les mesures de rationalisation des coûts demeureront une composante centrale des efforts déployés par le Secrétariat au cours du prochain exercice biennal.
Diagramme 5. Évolution de la structure des coûts à lOMPI entre les exercices 19901991 et 20142015*
* A : montants effectifs; B : chiffres inscrits au budget
Ainsi qu'il est indiqué au paragraphe 14, le Secrétariat a élaboré un Plan-cadre déquipement (PCE), qui constitue un plan complet et durable pour les projets de dépenses d'équipement qui doit être mis en uvre sur trois exercices biennaux, entre 2014 et 2019. Le PCE donne un aperçu des projets de dépenses d'équipement quelle que soit la source de financement, et distingue clairement les coûts d'investissement ponctuels des incidences financières récurrentes et coûts d'exploitation liés aux projets.
Ainsi que l'indique le tableau ci-dessous, il est proposé d'utiliser les réserves, à hauteur de 11,2 millions de francs suisses au total, pour les projets qui doivent être mis en uvre au début de l'année 2014. Il est proposé dimputer les coûts d'exploitation et coûts récurrents supplémentaires estimés à 3,97 millions de francs suisses au budget ordinaire sur les trois prochains exercices biennaux. En ce qui concerne les projets à mettre en uvre en 2014-2015, qui donnent lieu à des coûts d'exploitation et des coûts récurrents estimés à 170 000 francs suisses, ceux-ci ont été inclus dans le programme et budget proposé pour 2014-2015.
Table 5. Projets relevant du Plan-cadre déquipement quil est proposé de financer au moyen des réserves(en milliers de francs suisses)
Vous trouverez dans le tableau cidessous des données détaillées concernant le budget prévu pour lexercice biennal 20142015, par rapport au budget de lexercice biennal 20122013 après virements, par objet de dépense. La répartition proposée du budget prévu pour lexercice biennal 20142015, par programme, fait lobjet de lannexe II, tandis que la comparaison entre le budget de 20122013 après virements et le budget initialement prévu pour 20122013 fait lobjet de lannexe I.
Tableau 5bis. Budget 20142015 par objet de dépense
(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 2012-2013 approuvé et le budget 2012-2013 après virements sont restructurés en fonction de la structure des coûts proposée pour 2014-2015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, après virements au cours de lexercice 20122013 conformément à larticle 5.5 du règlement dexécution du Règlement financier, ainsi que des ajustements au titre de la clause de flexibilité conformément à larticle 5.6 du règlement dexécution du Règlement financier. Pour plus de précisions concernant le budget 20122013 après virements, veuillez consulter le tableau de lAnnexe I (Budget après virements par programme) dans le présent document et dans le document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Pour plus de précisions concernant la clause de flexibilité, veuillez vous référer à lappendice D du présent document. Les dépenses de personnel pour le budget 20122013 après virements correspondent aux dépenses effectives encourues jusquau 31 mars 2013 et à des montants calculés sur la base des coûts standard pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II. La différence entre le nombre de postes prévu en 20142015 et le budget 20122013 après virements correspond à la régularisation de 96 postes quil est prévu dutiliser en vertu du paragraphe 41.
La dénomination et le groupement des objets de dépense ont été améliorés et révisés afin i) de tenir compte, pour létablissement de rapports sur les coûts de personnel, de la réforme des contrats récemment mise en uvre, et ii) de continuer de renforcer lefficacité et la transparence de létablissement de rapports sur lutilisation des ressources. Pour faciliter la comparaison des ressources entre les exercices biennaux, le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements ont été restructurés compte tenu des objets de dépense proposés pour 20142015. Lappendice B donne un aperçu de la définition des rubriques budgétaires.
Les modifications prévues pour le prochain exercice biennal sont résumées cidessous :
À la suite de la mise en uvre de la réforme des contrats, les objets de dépense correspondant aux ressources en personnel ont été révisés et comprennent désormais les postes et les fonctionnaires temporaires, tandis que les autres ressources ne figurent plus dans cette catégorie. Les nouveaux postes de dépenses sont les suivants :
Postes cette catégorie comprend les ressources prévues pour les fonctionnaires titulaires dun engagement de durée déterminée, dun engagement continu ou dun engagement permanent par rapport aux postes approuvés inscrits au budget ordinaire, dans la catégorie des administrateurs et celle des services généraux.
Fonctionnaires temporaires cette catégorie comprend les ressources prévues pour les personnes dont les contrats de courte durée ont été transformés en engagements temporaires, ainsi que les nouveaux engagements temporaires en vertu du Statut et Règlement du personnel de lOMPI. Les contrats de certains titulaires de contrats de courte durée ont été transformés en bourses de lOMPI dans le cadre de la mise en uvre de la réforme des contrats et ils figurent donc dans la catégorie des autres ressources.
Stagiaires ce poste continue de comprendre le même type de personnes, à savoir des stagiaires, mais il a été déplacé de la catégorie des ressources en personnel à celle des autres ressources, afin de refléter de manière appropriée la nature de la relation entre ces personnes et lOrganisation. Puisquelles ne relèvent pas du Statut et Règlement du personnel de lOMPI, elles sont considérées comme des ressources autres que les ressources en personnel et figurent donc sous la rubrique ºAutres ressourcesº.
Bourses de l OMPI et autres bourses Il n existait auparavant qu une seule catégorie de bourse, relevant du poste des autres ressources, qui tenait compte des dépenses liées aux boursiers. À la suite de la mise en uvre de la réforme des contrats, une plus grande précision a été introduite dans les formulaires de contrat et dans la reddition de comptes, ce qui a abouti à létablissement de deux catégories de bourses :
Bourses de lOMPI lobjectif de ces bourses est doffrir aux boursiers la possibilité de renforcer des connaissances et des compétences professionnelles dont ils feront usage à leur retour dans leur pays;
Autres bourses cette catégorie tient compte des diverses dépenses encourues par lOrganisation en rapport avec les stagiaires (non fonctionnaires) qui participent à des cours et des séminaires.
La catégorie des autres dépenses de personnel a été créée pour illustrer les différents types de coûts communs aux postes et aux postes temporaires. Les autres dépenses de personnel comprennent les dotations budgétaires au titre de lassurance accidents professionnels, des contributions à la caisse de pension fermée et des frais de justice.
Les catégories relevant des services contractuels ont été regroupées sous les rubriques suivantes :
les services contractuels de personnes, qui comprennent les dépenses prévues pour lensemble des contrats de ce type (précédemment connus sous le nom de contrats de louage de services (SSA) et dhonoraires dexperts); et
les autres services contractuels, qui comprennent tous les services contractuels avec des prestataires de services commerciaux et non commerciaux.
Dépenses de personnel
Les dépenses de personnel pour 20142015 devraient augmenter de 36,3 millions de francs suisses, soit une hausse de 8,8% par rapport au budget 20122013 après virements. Cette augmentation nette découle principalement des éléments suivants.
Réévaluation des coûts 12,6 millions de francs suisses daugmentation nette : cette rubrique comprend, pour les postes et postes temporaires : i) les ajustements statutaires de la CFPI, tels que les avancements dans le grade et le changement du montant de la rémunération considérée aux fins de la pension; ii) les modifications des dépenses communes de personnel, y compris lindemnité pour frais détudes, les allocations familiales, lindemnité de congé dans les foyers, entre autres, et iii) lincidence financière globale des reclassements effectués en 20122013.
Réforme des contrats et régularisations environ 4 millions de francs suisses : les dépenses de personnel prévues pour 20142015 tiennent compte de lincidence de la mise en uvre de la réforme des contrats et de la régularisation, en 20122013, de 60 agents temporaires de longue durée.
Assurance maladie 16,3 millions de francs suisses : il est rappelé quau titre de mesure à court terme, un ajustement à la baisse a été opéré dans le cadre du programme et budget pour lexercice 20122013, en ce qui concerne le pourcentage appliqué au coût des postes pour le financement de la provision au titre des prestations après la cessation de service, y compris lassurance maladie (de 6% à 2%). Il est prévu de ramener ce pourcentage à son niveau précédent.
Reclassements 2 millions de francs suisses : dans le cadre du processus de restructuration, un examen de la structure de lOrganisation a été effectué avant lélaboration du programme et budget, afin de mieux déterminer les besoins en ressources humaines de chaque secteur pour lexercice biennal à venir, en fonction des priorités de lOrganisation et de ses besoins opérationnels. Lexamen a abouti à une planification des ressources humaines adaptée à chaque secteur et validée par le Directeur général, selon laquelle une modification des attributions liées à un poste peut justifier une demande de reclassement. Une provision de deux millions de francs suisses a été prévue à cette fin.
Régularisations 1,4 million de francs suisses : ce montant a été affecté à lutilisation des 96 postes restants, sur les 156 postes dont la création a été approuvée en principe par les États membres durant lAssemblée générale de 2010 (document de référence WO/CC/63/5). Ce montant de 1,4 million de francs suisses servira essentiellement à couvrir le différentiel de coûts entre les postes temporaires et les postes de la catégorie des administrateurs. Cela est dû au fait que, compte tenu de la mise en uvre de la réforme des contrats, il nexiste pas de différence notable, au niveau des prestations et des droits, entre les postes temporaires et les postes de la catégorie des services généraux. Il est prévu que lutilisation des 96 postes restants soit autorisée par les États membres pour lexercice 20142015, au titre de la régularisation i) du nombre restant dagents temporaires de longue durée, et ii) pour des fonctions dont il a été déterminé, au terme de lexamen de la structure de lOrganisation, quelles étaient de nature continue, et qui sont actuellement remplies par des fonctionnaires temporaires. Avant la fin de lexercice biennal, le Secrétariat aura procédé, au moyen de mises au concours, à la régularisation des deux catégories indiquées cidessus, ce qui permettra datténuer le risque lié à une résurgence du problème des agents temporaires de longue durée.
Comme lors des exercices biennaux précédents, il convient de noter que les dépenses de personnel quil est proposé dinscrire au budget 20142015 ne tiennent pas compte de certains coûts qui ne peuvent pas encore être évalués avec précision à ce stade mais qui entraîneront vraisemblablement une pression à la hausse sur les dépenses de personnel, auxquelles il pourrait être nécessaire dapporter ultérieurement des ajustements. Il sagit principalement des décisions éventuellement prises par la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) au cours de lexercice 20142015 concernant les ajustements statutaires du barème des traitements ou dautres éléments du régime de prestations et avantages du système des Nations Unies.
Autres dépenses
Les autres ressources devraient diminuer de 11,5 millions de francs suisses, soit une baisse de 4,8%, pour se chiffrer à 226,2 millions de francs suisses en 20142015, par rapport à 237,7 millions de francs suisses dans le budget de 20122013 après virements. Cette différence globale découle principalement des éléments suivants.
Sous réserve de la décision des États membres quant à léventuelle tenue de conférences diplomatiques en 20142015, des provisions ont été prévues pour les conférences diplomatiques
en vue de ladoption dun traité sur le droit des dessins et modèles, à hauteur denviron 0,8 million de francs suisses (programme 2);
dans le domaine des savoirs traditionnels, des expressions culturelles traditionnelles et des ressources génétiques, à hauteur denviron 0,8 million de francs suisses (programme 4); et
en vue de ladoption dune version révisée de lArrangement de Lisbonne, sous réserve de la décision de lAssemblée de lUnion de Lisbonne (programme 6), à hauteur denviron 130 000 francs suisses.
Des ressources dun montant approprié ont été prévues pour la création de nouveaux bureaux extérieurs.
Des ressources supplémentaires ont été prévues pour couvrir la hausse de la soustraitance de la traduction dans le cadre du PCT (programme 5). Globalement, lOrganisation prévoit environ 51 millions de francs suisses pour la traduction des abrégés du PCT, des rapports de recherche internationale et des rapports préliminaires internationaux sur la brevetabilité pour lexercice 20142015, soit une hausse denviron 10 millions de francs suisses par rapport au budget de 20122013 après virements. La majeure partie de cet accroissement du volume des traductions est prévue pour le japonais, le chinois et le coréen.
Davantage de ressources ont été prévues pour le développement et le renforcement de linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelle. Il sagit notamment de ressources affectées à des politiques de développement durable dans les centres de technologie et dappui à linnovation (au total, 0,7 million de francs suisses dans le cadre du programme 14) et aux activités de développement et dappui concernant les platesformes logicielles des organismes de gestion collective du droit dauteur, notamment lappui en faveur des réseaux régionaux et internationaux dorganisations (au total, 2 millions de francs suisses dans le cadre du programme 15).
Il est proposé daugmenter les ressources affectées aux bourses de lOMPI pour atteindre un montant de 5,4 millions de francs suisses, principalement au titre :
des programmes 5, 6 et 31, afin de renforcer les programmes déchange entre le Bureau international et les offices nationaux de propriété intellectuelle. Ces programmes permettraient au personnel des offices nationaux participants dacquérir des renseignements de première main et de développer une expérience professionnelle concernant les procédures internationales dexamen et de sinformer sur les faits nouveaux relatifs au PCT, au système de Madrid et au système de La Haye;
du programme 7, au sein du Centre darbitrage et de médiation de lOMPI, puisquun programme de bourse particulier y a été créé suite à la mise en uvre de la réforme des contrats, afin de tenir compte de larrangement selon lequel lOrganisation offre à de jeunes professionnels une expérience de la gestion des litiges.
Les ressources affectées aux missions de fonctionnaires et voyages de tiers devraient diminuer dans leur ensemble de 20% en 20142015, par rapport au budget de 20122013. Lintroduction de loutil de réservation en ligne prévue au début de lannée 2014 devrait générer des économies au niveau des frais de voyage, à raison de 8 à 10%. Les gains dargent et defficacité attendus dans le domaine des voyages ont déjà été pris en considération dans létablissement du budget 20142015. Ces réductions sont également dues au fait que le budget de 20122013 après virements prévoyait 2,2 millions de francs suisses au titre des missions de fonctionnaires et voyages de tiers effectués dans le cadre de projets relevant du Plan daction pour le développement qui devraient être achevés en 2013.
Les autres ressources consacrées aux publications devraient diminuer et passer de 0,8 million de francs suisses en 20122013 à environ 0,4 million de francs suisses en 20142015. Cela est dû à l accroissement des activités de publication en interne et à la hausse des publications en ligne dans la part totale des publications.
Les dépenses relevant de la catégorie ºLocaux et entretiensº devraient augmenter de 1,7 million de francs suisses, pour atteindre un total de 39,1 millions de francs suisses en 20142015. Les augmentations concernent principalement : i) le programme 25 pour ce qui est de la continuité des opérations, la reprise des opérations après un sinistre et le renforcement de la sécurité informatique; ii) le programme 5 dans le domaine des systèmes dinformation du PCT pour lentretien du matériel informatique; iii) le programme 13 pour la location du matériel informatique en rapport avec la création dune base de données et dun moteur de recherche dans le domaine de la propriété intellectuelle; et iv) le programme 20 pour la création de nouveaux bureaux extérieurs.
Comme lors des exercices biennaux précédents, la contribution au coût de diverses initiatives et activités menées par des entités des Nations Unies a été inscrite au budget, pour un total de 1,7 million de francs suisses. Les dotations budgétaires correspondant à certaines rubriques, par exemple la contribution au CCI, le CCS ou les activités financées conjointement dans le domaine de la sécurité, entre autres, ont été spécifiquement affectées au programme pertinent.
La dotation prévue pour linvestissement dans le perfectionnement du personnel a été augmentée au cours du présent exercice biennal afin quil soit possible datteindre efficacement les résultats escomptés au niveau de lOrganisation. Dans ce contexte, les besoins de formation aux niveaux collectif et individuel, présentés dans le cadre de divers programmes, ont été examinés attentivement et centralisés au niveau du DGRH en vue dune gestion globale.
Ressources allouées aux activités en faveur du développement et du Plan daction pour le développement
Le développement continue dêtre une priorité en 20142015. Le tableau cidessous indique le détail des ressources quil est proposé de consacrer au développement en 20142015, par programme. Ces ressources sont qualifiées de dépenses consacrées au développement uniquement lorsque le bénéficiaire est un pays en développement, et des ressources équivalentes ne sont pas disponibles pour des pays développés. Les montants indiqués ne tiennent pas compte des réductions de taxes accordées aux déposants de pays en développement dans le cadre des systèmes denregistrement international. Si elles étaient prises en considération, le montant global des dépenses consacrées au développement serait plus élevé.
Tableau 6. Dépenses de développement en 20142015 (parts correspondantes des ressources du programme)
(en milliers de francs suisses)
La méthodologie appliquée pour estimer le part du budget 20142015 consacrée au développement est entièrement conforme et adaptée à la méthodologie adoptée en 20122013. Les dépenses estimées de développement en 20142015, par programme, ont donc été établies par application de la définition des ressources consacrées au développement susmentionnée aux activités de programme en étroite concertation avec les chefs de programme.
Pour la mise en uvre des projets relevant du Plan daction pour le développement, un total de 1,6 million de francs suisses a été spécialement prévu, dans le programme et budget 20142015, sous réserve de lapprobation du CDIP.
Tableau 7. Projets relevant du Plan daction pour le développement résumé des ressources nécessaires en 20142015
(en milliers de francs suisses)
Par ailleurs, il est proposé que les projets suivants, relevant du Plan daction pour le développement et mis en uvre au cours du précédent exercice biennal, soient intégrés dans les travaux des programmes correspondants, comme suit, sous réserve de lévaluation des projets :
création de nouvelles académies nationales de propriété intellectuelle, au titre du programme 11 (Académie de lOMPI). Montant total des ressources : 400 000 francs suisses.
bases de données spécialisées accès et appui, au titre du programme 14 (Services daccès à linformation et aux savoirs). Montant total des ressources : 1,7 million de francs suisses.
élaboration dinstruments daccès à linformation en matière de brevets, au titre du programme 14. Montant total des ressources : 100 000 francs suisses
propriété intellectuelle et création de marques de produits, au titre du programme 9 (bureaux régionaux). Montant total des ressources : environ 1 million de francs suisses.
III. Exposé des programmes par objectif stratégique
Objectif stratégique I : Évolution équilibrée du cadre normatif international de la propriété intellectuelleProgramme 1Droit des brevetsProgramme 2Marques, dessins et modèles industriels et indications géographiquesProgramme 3Droit dauteur et droits connexesProgramme 4Savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiquesObjectif stratégique II : Prestation de services mondiaux de propriété intellectuelle de premier ordreProgramme 5Système du PCTProgramme 6Systèmes de Madrid et de LisbonneProgramme 31Système de La HayeProgramme 7Centre darbitrage et de médiation de lOMPIObjectif stratégique III : Favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développementProgramme 8Coordination du Plan daction pour le développementProgramme 9Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays d'Amérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancésProgramme 10Coopération avec certains pays dEurope et d'AsieProgramme 11Académie de lOMPIProgramme 30Petites et moyennes entreprises (PME)Objectif stratégique IV : Coordination et développement de linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelleProgramme 12Classifications internationales et normesProgramme 13Bases de données mondialesProgramme 14Services d'accès à linformation et aux savoirsProgramme 15Solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelleObjectif stratégique V : Source de références mondiale pour linformation et lanalyse en matière de propriété intellectuelleProgramme 16Économie et statistiquesObjectif stratégique VI : Coopération internationale pour le respect de la propriété intellectuelleProgramme 17Promotion du respect de la propriété intellectuelleObjectif stratégique VII : Propriété intellectuelle et enjeux mondiauxProgramme 18Propriété intellectuelle et défis mondiauxObjectif stratégique VIII : Interface de communication dynamique entre lOMPI, ses États membres et lensemble des parties prenantesProgramme 19CommunicationsProgramme 20Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieursObjectif stratégique IX : Structure dappui administratif et financier efficace afin de permettre à lOMPI dexécuter ses programmesProgramme 21Direction généraleProgramme 22Gestion du programme et des ressourcesProgramme 23Gestion et mise en valeur des ressources humainesProgramme 24Services dappui générauxProgramme 25Technologies de linformation et de la communicationProgramme 26Supervision interneProgramme 27Services de conférence et services linguistiquesProgramme 28Sûreté et sécuritéProgramme 29Nouvelle salle de conférence
Objectif stratégique I Évolution équilibrée du cadre normatif internationalde la propriété intellectuelle
Le présent objectif stratégique a pour objet de veiller à ce que le développement du droit international de la propriété intellectuelle suive lévolution rapide observée dans les domaines technologique, géoéconomique, social et culturel, tout en tenant compte de la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développement relatives à létablissement de normes. Une évolution équilibrée est essentielle pour que le cadre normatif international de la propriété intellectuelle continue à jouer son rôle fondamental dencouragement de linnovation et de la créativité, quil tienne compte des besoins et des intérêts de pays aux niveaux de développement différents, y compris au moyen des éléments de flexibilité prévus dans les instruments internationaux relatifs à la propriété intellectuelle, et quil établisse un équilibre entre i) les droits des créateurs et des détenteurs dactifs de propriété intellectuelle et les droits des utilisateurs et du public et ii) lencouragement de linnovation et de la créativité et la diffusion des avantages sociaux des uvres innovantes et créatives.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)I.1 Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationauxAvancement des travaux concernant la mise en uvre des mesures et des programmes convenus par le SCPProgramme 1Pourcentage de participants aux ateliers, séminaires ou conférences sélectifs organisés sur des questions précises relatives aux brevets qui se sont déclarés satisfaitsProgramme 1Conclusion dun accord sur le cadre normatif relatif aux procédures denregistrement et de mise à jour des dessins et modèles industrielsProgramme 2Progrès visant à parvenir à un accord sur les points en cours de lordre du jour du SCTProgramme 2Nombre de ratifications du Traité de Singapour ou dadhésions à ce traitéProgramme 2Progrès accomplis dans la conclusion daccords sur les questions actuellement inscrites à lordre du jour des travaux du SCCRProgramme 3Accord dans les négociations au sein de lIGC en vue de lélaboration dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux portant sur les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiquesProgramme 4I.2 Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre et pourcentage dÉtats membres ayant trouvé utiles les informations fournies concernant les principes et les pratiques juridiques du système des brevets, y compris les éléments de flexibilité existant dans le système et ses enjeuxProgramme 1Pourcentage de participants aux ateliers, séminaires ou conférences sélectifs organisés sur des questions précises relatives aux brevets qui se sont déclarés satisfaitsProgramme 1Nombre et pourcentage dÉtats membres satisfaits de la qualité des conseils juridiques fournis concernant les brevets, les modèles dutilité, les secrets daffaires et les circuits intégrésProgramme 1
Programme 9Sous réserve de lapprobation des États membres, progrès accomplis en ce qui concerne la révision de la législation sur les brevets et les modèles dutilité pour les pays en développement et les PMAProgramme 1Nombre et pourcentage dÉtats membres et dorganisations régionales ayant donné un retour dinformation positif sur les conseils législatifs fournis dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiquesProgramme 2
Programme 9Nombre de pays ayant ratifié le Traité de BeijingProgramme 3
Nombre et pourcentage de pays ayant donné un retour dinformation positif sur les conseils législatifs fournis par lOMPIProgramme 3
Programme 9
Nombre de ratifications des traités Internet de lOMPIProgramme 3
Nombre de pays ayant ratifié le Traité de Marrakech sur les déficients visuelsProgramme 3
Nombre de pays ayant actualisé leur législation ou leur réglementationProgramme 10Nombre de pays ayant adopté ou modifié leurs cadres de référence (ou sapprêtant à le faire) suite à lassistance fournie par lOMPIProgramme 17I.3 Protection renforcée des emblèmes dÉtats et des noms et emblèmes dorganisations internationales intergouvernementalesNombre de demandes de communication traitées selon larticle 6terProgramme 2Nombre de signes publiés dans la base de données relative à larticle 6terProgramme 2
Programme 1 Droit des brevets
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Les principaux défis que ce programme devra relever consistent à veiller à ce que le développement du droit international des brevets suive lévolution rapide observée dans les domaines technologique, économique et social. Le programme 1 traite des questions relatives aux brevets, aux modèles dutilité, aux informations non divulguées/secrets daffaires et aux circuits intégrés. Les défis les plus importants qui se poseront pendant lexercice biennal 20142015 sont les suivants :
la lenteur du développement du système international des brevets par rapport à lévolution rapide des technologies;
la demande constante dune meilleure information sur le rôle, lincidence et la mise en uvre du système international des brevets, y compris les éléments de flexibilité, que ce soit dans les instances multilatérales ou par la fourniture de conseils en matière de législation et de politique aux États membres;
lexistence dautres solutions en matière détablissement de normes, en dehors du contexte multilatéral;
lincidence du système des brevets sur des mécanismes dinnovation de plus en plus complexes et mondialisés, et les différences de perception quant à son rôle, notamment ses avantages pour lensemble de la société;
les tensions inhérentes aux décisions dintérêt général en ce qui concerne la portée et lapplication appropriées du système des brevets;
la nécessité daméliorer la diffusion des technologies dans le système des brevets;
capacités insuffisantes pour létablissement, le dépôt et le traitement des demandes de brevet;
la demande croissante des États membres en ce qui concerne la fourniture dune assistance en matière de législation et de politique;
la cadence accélérée à laquelle les technologies complexes sont développées et la façon dont elles sont commercialisées, en tenant compte du rôle des brevets essentiels dans la mise en uvre de normes techniques; et
la nécessité daborder le droit des brevets dans le contexte dautres catégories étroitement liées de la propriété intellectuelle, comme les secrets daffaires.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Le processus détablissement de normes étant régi par les États membres, ce programme visera en particulier à fournir des informations fiables et à créer un environnement favorable à la participation et au dialogue entre les États membres dans les domaines dintérêt commun. Il visera également à répondre plus rapidement et plus précisément encore aux demandes dassistance en matière de législation et de politique. Les recommandations pertinentes du Plan daction pour le développement seront prises en considération dans le cadre de lensemble des activités de ce programme pendant lexercice biennal. En particulier, la fourniture dinformations sur les brevets et de conseils en matière de législation tient pleinement compte des recommandations nos 15, 17, 20 et 22, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs du Plan daction pour le développement que sont une politique nationale et internationale et une prise de décisions en matière de propriété intellectuelle fondées sur des données probantes et des cadres réglementaires nationaux et internationaux en matière de propriété intellectuelle encourageant la créativité et linnovation et tenant compte des niveaux de développement différents des États membres de lOMPI. Le programme prendra par ailleurs en compte les travaux menés dans le cadre des projets achevés du Plan daction pour le développement dans le domaine de la propriété intellectuelle et du domaine public et dans celui des brevets et du domaine public au titre de la mise en uvre des recommandations nos 16 et 20.
Concrètement, durant le prochain exercice biennal, ce programme comprendra les tâches suivantes :
organiser jusquà quatre réunions du SCP;
organiser, sur demande, des réunions dinformation pour les représentants des États membres, afin de leur fournir des informations sur des questions de politique, de droit et de pratiques en matière de brevets;
continuer de fournir aux États membres, sur demande, des avis juridiques sur les brevets, les modèles dutilité, les secrets daffaires et la topologie de circuits intégrés;
continuer dappuyer les États membres et de leur fournir une assistance en ce qui concerne la Convention de Paris, le Traité de Budapest et le Traité sur le droit des brevets;
continuer de fournir aux États membres une assistance en ce qui concerne les modèles dutilité, les informations non divulguées/secrets daffaires et les circuits intégrés;
renforcer les capacités des inventeurs, ainsi que celles des personnes qui leur fournissent des services, pour létablissement et le dépôt des demandes de brevet et promouvoir lutilisation effective et efficace des brevets en fournissant des informations empiriques et en organisant des formations et des séminaires;
sintéresser à linteraction entre le droit des brevets et les autres catégories du droit de la propriété intellectuelle, notamment les secrets daffaires, dans le cadre de la promotion de linnovation et de la diffusion des technologies;
développer les activités visant à fournir une assistance aux États membres et aux autres parties prenantes en vue datténuer les conflits potentiels entre le système des brevets et le système de normalisation;
continuer dappuyer les travaux du secteur du développement relatifs aux questions pertinentes pour ce programme, y compris les études présentant un intérêt dans le cadre des recommandations du Plan daction pour le développement, ainsi quil a été demandé par le CDIP; et
poursuivre les travaux avec les programmes nos 2 (Marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques), 3 (Droit dauteur et droits connexes), 4 (Savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiques), 5 (Système du PCT), 7 (Centre darbitrage et de médiation de lOMPI), 8 (Coordination du Plan daction pour le développement), 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), 11 (Académie de lOMPI), 12 (Classifications internationales et normes), 13 (Bases de données mondiales), 14 (Services daccès à linformation et aux savoirs), 15 (Solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelle), 16 (Économie et statistiques), 18 (Propriété intellectuelle et défis mondiaux) et 20 (Communications) sur les questions pertinentes pour ce programme.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreAmoindrissement du rôle du SCP en tant que tribune multilatérale.Fourniture de conseils professionnels et impartiaux
Mise à disposition dun environnement ouvert à tous et neutre, favorisant le dialogue entre les États membres
Fourniture des informations actualisées, précises et pertinentes dont les États membres ont besoin
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.1 Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationauxAvancement des travaux concernant la mise en uvre des mesures et des programmes convenus par le SCPÀ déterminerAvancement sur les questions dintérêt général au sein du SCPPourcentage de participants aux ateliers, séminaires ou conférences sélectifs organisés sur des questions précises relatives aux brevets qui se sont déclarés satisfaitsEnquêtes 201290%I.2 Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre et pourcentage dÉtats membres ayant trouvé utiles les informations fournies concernant les principes et les pratiques juridiques du système des brevets, y compris les éléments de flexibilité existant dans le système et ses enjeuxÀ déterminer90%Pourcentage de participants aux ateliers, séminaires ou conférences sélectifs organisés sur des questions précises relatives aux brevets qui se sont déclarés satisfaitsÀ déterminer90%Nombre et pourcentage dÉtats membres satisfaits de la qualité des conseils juridiques fournis concernant les brevets, les modèles dutilité, les secrets daffaires et les circuits intégrésEnquêtes 201290%Sous réserve de lapprobation des États membres, progrès accomplis en ce qui concerne la révision de la législation sur les brevets et les modèles dutilité pour les pays en développement et les PMA À déterminerAvancement des travaux préparatoires pour la mise à jour de la législation sur les brevets et les modèles dutilité
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 1
La baisse observée pour le résultat I.1 cidessous (élaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle) est due aux gains defficacité réalisés au titre des Missions de fonctionnaires et des Voyages de tiers.
Laugmentation enregistrée pour le résultat I.2 (conseils en matière de législation) résulte de laccroissement des dépenses de personnel et des dépenses au titre des services contractuels de personnes.
Aucune ressource na été allouée au résultat VII.2 (adoption généralisée de platesformes pour relever certains défis mondiaux) pour la période 20142015, le projet du Plan daction pour le développement relatif aux brevets et au domaine public ayant été mené à bien.
Programme 1 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 1 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 2 Marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Les marques sont de plus en plus considérées comme une source majeure davantages concurrentiels. Elles jouent un rôle essentiel dans la commercialisation de nouveaux produits (y compris les services), et renseignent les consommateurs sur les produits dans une économie en constante évolution. Un nombre croissant détudes économiques évaluent le rôle des marques en termes dinnovation et leur importance économique globale. De même, le rôle des dessins et modèles dans léconomie mondiale simpose toujours davantage et les preuves de leur fonction en tant que source dinnovation et de croissance économique se multiplient. Dans ce contexte, les décideurs doivent continuer détudier attentivement le cadre juridique pour la protection des marques et des dessins et modèles en vue de favoriser linnovation et les résultats commerciaux et délaborer des solutions éclairées pour répondre aux nouveaux défis qui se posent. Les normes et les notions juridiques traditionnelles dans le domaine de la propriété intellectuelle aux niveaux national, régional et international doivent être passées au crible pour sassurer du maintien de leur pertinence et de leur adéquation à répondre aux besoins dune économie actuelle mondialisée et largement fondée sur les marques. À noter que la notion de marque transcende les catégories juridiques établies pour les droits de propriété intellectuelle que sont les brevets, le droit dauteur, les marques, les dessins et modèles industriels et les indications géographiques. Le programme 2 semploiera à obtenir des résultats, qui permettront à lOMPI de favoriser une évolution équilibrée du cadre normatif international régissant les marques et les dessins et modèles, contribuant à la création dun environnement juridique apte à répondre aux besoins et aux exigences spécifiques des États membres dans le domaine des marques et des dessins et modèles.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Ce programme a pour principal objectif de réaliser des progrès dans lélaboration dun cadre juridique international équilibré pour les marques et les dessins et modèles, favorable à linnovation et à la croissance économique. Sagissant dun futur cadre réglementaire international pour les procédures denregistrement des dessins et modèles industriels, le Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques (SCT) a accompli des progrès considérables dans lélaboration dun projet de traité sur le droit des marques visant à simplifier les procédures denregistrement des dessins et modèles. Sous réserve dune décision de lAssemblée générale de lOMPI, ces travaux devraient aboutir à la tenue dune conférence diplomatique en vue de ladoption dun traité sur le droit des marques pendant lexercice biennal. Par ailleurs, le SCT continuera à assister les États-membres dans leurs travaux sur les thèmes convenus dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques. Le SCT continuera dobserver lévolution du système des noms de domaine (en coopération avec le programme 7) et celle des dénominations communes internationales (DCI) pour les substances pharmaceutiques. Une attention particulière sera accordée au groupe B des recommandations du Plan daction pour le développement (recommandations nos 15 à 17 et 20 à 22), afin de veiller à ce que soient pris en considération les différents niveaux de développement des États membres de lOMPI, les différents intérêts des pays en développement et des PMA, les points de vue de tous les États membres et autres parties prenantes, et les objectifs de développement convenus au sein du système des Nations Unies. LOMPI fournira également une assistance juridique et administrative appropriée aux États membres et à certaines organisations internationales intergouvernementales pour la protection de certains de leurs emblèmes selon larticle 6ter de la Convention de Paris. Le programme assumera par ailleurs la responsabilité de la mise en uvre en étroite consultation avec le programme 9 de projets spécifiques du Plan daction pour le développement dans le domaine
des marques et des dessins et modèles. Le programme tiendra aussi dûment compte des résultats adoptés dans le cadre du projet achevé du Plan daction pour le développement sur la propriété intellectuelle et le domaine public.
La mise en uvre du programme 2 sappuiera sur les sessions du SCT dont lobjectif principal consistera à amorcer et faire progresser les travaux sur les thèmes convenus dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques, y compris en déterminant les éventuelles mesures à prendre à lavenir. Conformément à la recommandation n° 15 du Plan daction pour le développement, les sessions du SCT seront ouvertes à tous les États membres et aux observateurs accrédités. Le SCT présentera les résultats de ses travaux dans les cas appropriés aux assemblées concernées de lOMPI afin quelles prennent les mesures nécessaires.
Le Secrétariat continuera dassurer ladministration efficace des procédures de communication au titre de larticle 6ter de la Convention de Paris et de produire des publications électroniques semestrielles contenant tous les signes qui doivent être communiqués en vertu de larticle 6ter.3). En ce qui concerne lobjectif stratégique III (favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement), le programme 2 fournira des conseils spécifiques par pays aux États membres conformément aux programmes nationaux élaborés et aux priorités définies dans le cadre de leurs stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle. La fourniture de conseils dordre juridique sera coordonnée dans le cadre des programmes 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés) et 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), compte dûment tenu des recommandations nos 1, 6, 12, 13 et 14 du Plan daction pour le développement.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLes accords au niveau multilatéral restent difficiles et la réussite des activités normatives en vertu du programme 2 dépendra, dans une large mesure, de lengagement des États membres à définir des objectifs adoptés dun commun accord.Il sagit dun risque inhérent à toute activité détablissement de normes qui, de par sa nature, devra être pris en compte par le programme. Cependant, certaines activités menées dans le cadre du programme, notamment les sessions du SCT, permettront dinstaurer un dialogue et un échange de vues permanents afin de recenser les domaines de convergence où il y a communauté de vues et les possibilités de sentendre sur les résultats visés.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.1 Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationauxConclusion dun accord sur le cadre normatif relatif aux procédures denregistrement et de mise à jour des dessins et modèles industrielsAbsence de cadres normatifs relatifs aux procédures denregistrement et de mise à jour des dessins et modèles industrielsAdoption dun Traité sur le droit des dessins et modèles par une conférence diplomatiqueProgrès visant à parvenir à un accord sur les points en cours de lordre du jour du SCTProjet de document de référence sur la protection des noms de pays contre lenregistrement et lutilisation en tant que marquesRésultats convenus par le SCTNombre de ratifications du Traité de Singapour ou dadhésions à ce traité29 parties contractantes (fin 2012) Huit nouvelles ratifications/adhésionsI.2 Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre et pourcentage dÉtats membres et dorganisations régionales ayant donné un retour dinformation positif sur les conseils législatifs fournis dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques11 États membres et organisations régionales ont reçu des conseils législatifs dont trois ont donné un retour dinformation positif sur les conseils législatifs reçus en 2012Conseils législatifs fournis à 10 États membres et organisations régionales. 90% des personnes interrogées satisfaits des conseils fournisI.3 Protection renforcée des emblèmes dÉtats et des noms et emblèmes dorganisations internationales intergouvernementalesNombre de demandes de communication traitées selon larticle 6ter70 demandes de communication traitées selon larticle 6ter en 2012140 demandes de communication traitées selon larticle 6terNombre de signes publiés dans la base de données relative à larticle 6ter75 signes publiés dans la base de données relative à larticle 6ter en 2012150 signes publiés dans la base de données relative à larticle 6ter
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 2
Laugmentation des ressources pour le résultat I.1 (élaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle) est leffet net i) dune provision en vue de la tenue dune éventuelle conférence diplomatique pour ladoption dun traité sur le droit des marques, et ii) des réductions résultant des gains defficacité réalisés au titre des Missions de fonctionnaires et des Voyages de tiers.
Lintensité supposée des travaux en vue de la tenue éventuelle dune conférence diplomatique a entraîné une diminution des ressources pour le résultat I.2 (conseils en matière de législation).
Les ressources pour le résultat III.4 (mécanismes de coopération renforcés) ont trait à la proposition de projet du Plan daction pour le développement sur la propriété intellectuelle et la création de dessins ou modèles aux fins du développement des entreprises dans les pays en développement et les PMA, sous réserve de lapprobation par le CDIP, essentiellement au titre des missions de fonctionnaires, des conférences et des services contractuels de personnes.
Programme 2 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 2 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
4) Y compris le projet du Plan daction de lOMPI pour le développement intitulé Propriété intellectuelle et développement socioéconomique.
Programme 3 Droit dauteur et droits connexes
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Le PSMT pour la période 20102015 a présenté les changements critiques que subit lenvironnement mondial et les défis et opportunités qui en découlent pour lOMPI. Lévolution est la plus manifeste dans le domaine du droit dauteur et des droits connexes, où la technologie numérique et, surtout, lInternet, ont modifié de manière irréversible le visage de la culture et des industries de la création.
Les thèmes et enjeux suivants sont fondamentaux et resteront dactualité durant le prochain exercice biennal.
Travaux en matière délaboration de normes et de politiques
Le programme de travail normatif a été défini par les États membres et un certain nombre de questions en suspens doivent encore être résolues. Au terme de chaque négociation dun traité, le Secrétariat doit répondre aux demandes dassistance législative formulées par les États membres en vue de rendre leur législation nationale conforme aux dispositions des traités de lOMPI.
Fourniture dune assistance technique en faveur des pays en développement et des PMA
Lun des objectifs stratégiques de lOMPI vise à favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement. Parvenir à utiliser le système du droit dauteur et des droits connexes pour tirer parti de leur culture est un défi extrêmement ambitieux pour les pays en développement. LOMPI intensifiera ses efforts pour répondre à cette demande croissante.
Poursuite du développement de linfrastructure du droit dauteur et des droits connexes
Pour que les pays en développement puissent réaliser le potentiel économique de leur culture, une utilisation effective du système du droit dauteur et des droits connexes dans lenvironnement numérique est absolument nécessaire. LOMPI doit ainsi relever le défi de répondre aux besoins de formation et dassurer laccès aux systèmes de gestion des données au niveau mondial.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Dans ce contexte, le programme mettra laccent sur les priorités suivantes au cours du prochain exercice biennal.
Travaux en matière délaboration de normes et de politiques
La poursuite du programme de travail normatif sur le droit dauteur et les droits connexes visera à faciliter les négociations de traités, à répondre aux demandes des États membres concernant la mise en uvre des nouveaux traités et à fournir des conseils en matière de législation. Les nouveaux traités à mettre en uvre sont le Traité de Beijing sur les interprétations et exécutions audiovisuelles et le projet de Traité de Marrakech visant à faciliter laccès des aveugles, des déficients visuels et des personnes ayant dautres difficultés de lecture des textes imprimés aux uvres publiées, qui devraient tous deux susciter un grand nombre de demandes de conseils législatifs de la part des États membres dans le cadre des initiatives de ratification et de mise en uvre. Les travaux de facilitation porteront sur le projet de traité sur la radiodiffusion et les normes de droit dauteur relatives aux autres exceptions et limitations qui sont actuellement examinées au sein du SCCR. Sagissant des politiques, une attention particulière sera accordée aux enjeux permanents et aux perspectives de lInternet et des technologies numériques pour le système du droit dauteur.
Fourniture dune assistance technique en faveur des pays en développement et des PMA
Lassistance technique fournie aux pays en développement et aux PMA continuera de viser à encourager ces pays à utiliser le système du droit dauteur et des droits connexes pour tirer parti du potentiel économique de leur culture. Que ce soit au niveau du PSMT, des objectifs stratégiques, du Plan daction pour le développement ou des résultats escomptés de lOrganisation, limportance de lassistance technique pour les pays en développement est unanimement reconnue. Des efforts supplémentaires seront donc fournis pour assurer la pérennité de résultats concrets et mesurables dans les pays en développement et les PMA.
Lassistance technique sera fournie en fonction des besoins de chaque pays, lesquels sont déterminés en collaboration avec les bureaux régionaux. Durant le présent exercice biennal, les conseillers régionaux seront davantage sollicités pour la mise en uvre dactivités nationales et régionales et le personnel de lOMPI consacrera plus de temps à lélaboration dapproches stratégiques adaptées aux besoins particuliers des pays.
Poursuite du développement de linfrastructure du droit dauteur et des droits connexes
Les travaux dans ce domaine chercheront à renforcer la gestion collective et son rôle dans le marché numérique. Les activités visant à encourager les pays en développement à utiliser le système du droit dauteur et des droits connexes pour tirer parti de leur culture nécessiteront une consolidation des cadres juridiques, des bureaux de droit dauteur et surtout des organismes de gestion collective de ces pays.
Lévaluation de la contribution économique au PIB des industries fondées sur le droit dauteur se poursuivra en recourant davantage à la soustraitance. Des modules de formation en ligne sont actuellement élaborés et un ambitieux programme visant à améliorer la transparence, la responsabilité et la gouvernance des organismes de gestion collective en est au stade de la planification, tandis que lamélioration du logiciel WIPOCOS au niveau de la gestion du service dappui administratif des organismes de gestion collective est en cours.
En outre, les travaux initiaux qui sont accomplis concernant la possibilité dune gestion mondiale des données dans le domaine de la musique devront être élargis pour englober lensemble des contenus publiés sur Internet, quil sagisse de musique, de films, de photographies, de livres, etc.
Une structure permanente permettant de diffuser des documents protégés par le droit dauteur dans des formats accessibles dun pays à lautre sera mise au point, conformément à la mise en uvre du Traité de Marrakech. Les travaux consacrés à la mise en uvre dune infrastructure informatique et dun cadre organisationnel pour le projet TIGAR progressent. Ces travaux seront renforcés et restructurés au sein dune fondation comprenant une multitude de parties prenantes, sous réserve de lapprobation des États membres.
Le Secrétariat continuera de sassurer que la mise en uvre de ces activités tienne dûment compte des recommandations nos 1, 6, 12 à 17, 19 et 20 du Plan daction pour le développement.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreTechnologie et innovation : lincapacité du système du droit dauteur à sadapter à la rapide évolution des technologies et des médias menace de compromettre son utilité.Poursuite des activités et initiatives de sensibilisation visant à démontrer limportance du droit dauteur et à confirmer sa valeur et son adéquation dans un paysage technologique en constante évolution.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.1 Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationauxProgrès accomplis dans la conclusion daccords sur les questions actuellement inscrites à lordre du jour des travaux du SCCRAdoption dun traité durant lexercice biennal 20122013 (à ce jour). Tenue de deux conférences diplomatiques au cours de lexercice biennal 20122013Tenue dune conférence diplomatique et adoption dun traité au cours de lexercice biennal 20142015I.2 Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre de pays ayant ratifié le Traité de BeijingAucun30 paysNombre et pourcentage de pays ayant donné un retour dinformation positif sur les conseils législatifs fournis par lOMPIDonnées non disponibles15 paysNombre de ratifications concernant les traités Internet de lOMPI181 (fin 2012)190Nombre de pays ayant ratifié le Traité de Marrakech sur les déficients visuelsAucun20 paysIII.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionNombre de gouvernements et dorganismes de gestion collective ayant signé un accord avec lOMPI en vue détablir une nouvelle norme dassurance qualité en matière de transparence, de responsabilité et de gouvernancen.d.Quatre gouvernements et six organismes de gestion collectivePourcentage de créateurs satisfaits de la formation fournie sur lutilisation des données et des informations relatives au droit dauteur pour une gestion efficace de leurs droitsPas encore commencé60%Pourcentage dévaluations positives de la part des participants quant à lutilité des réunions et ateliers sur le renforcement des capacités en matière de droit dauteurTaux de satisfaction de 70%70% sont daccord ou absolument daccordNombre dÉtats membres prenant des initiatives pour améliorer leur utilisation du système du droit dauteur et des droits connexes en vue de tirer parti du potentiel économique de leurs ouvrages et produits culturels60% des pays ayant demandé une assistance technique60% des pays ayant reçu une assistanceIV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre dintermédiaires de confiance et de titulaires de droits qui ont rejoint le réseau du système TIGAR, y compris de pays en développement et de PMA19 intermédiaires de confiance et 40 titulaires de droits
24 intermédiaires de confiance et 46 titulaires de droits (cumulatif)Nombre duvres protégées par le droit dauteur distribuées auprès des intermédiaires de confiance et rendues accessibles aux déficients visuels pardelà les frontières par le réseau du système TIGAR400
1 000 (cumulatif)Pourcentage de personnes satisfaites de lassistance fournie en matière de renforcement des capacités de linfrastructure du droit dauteurDonnées non disponibles 60%Nombre dinstitutions utilisant GDA1515 Utilisation de la base de données de référence de lOMPI pour la gestion collectiveDonnées non disponibles
100 utilisateursNombre dinstruments juridiques, de lignes directrices, de déclarations de principes autres que des traités convenus ou approuvés par les parties prenantes dans des domaines comme la propriété intellectuelle et le sport ou le droit dauteur dans lenvironnement numériqueUn (examen par lOMPI de la situation contractuelle dans le secteur audiovisuel)
UnIV.4 Amélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et dautres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité)Nombre de gouvernements et dorganismes de gestion collective ayant signé un accord avec lOMPI pour réorganiser WIPOCOSPas encore commencé
Quatre gouvernements et cinq ONGNombre dorganismes de gestion collective dans les pays en développement et les PMA participant à des réseaux régionaux et mondiaux mis en place avec laide de lOMPI0 (zéro)
10Pourcentage de gouvernements ayant présenté un rapport positif sur lefficacité accrue (et la meilleure gouvernance) des bureaux de droit dauteur et dautres institutions du paysTaux de satisfaction
de 80%
80% des pays ayant reçu une assistance techniqueV.2 Utilisation élargie et améliorée des analyses économiques de l'OMPI aux fins de l'élaboration des politiquesUtilisation des études économiques de lOMPI sur le droit dauteur par les gouvernements et les ONG dans le processus de prise de décisionsHuit gouvernements ou ONG utilisent les études de lOMPI12 gouvernements ou ONG utilisent les études de lOMPI (cumulatif)Initiatives nationales visant à élaborer de nouvelles statistiques sur les industries de la création sur la base des travaux de lOMPI dans ce domaine10 initiatives nationales
15 initiatives nationales (cumulatif)
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 3
Les ressources allouées au résultat I.1 (élaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle) pour la période 20142015 sont inférieures à celles du budget pour la période 20122013 après virements du fait quaucune provision na été constituée dans ce programme pour la tenue dune conférence diplomatique durant le prochain exercice biennal. Il en résulte une diminution au titre des Missions de fonctionnaires, des Voyages de tiers et des Conférences.
Les ressources proposées pour le résultat I.2 (conseils en matière de législation) sont plus élevées en prévision dune demande accrue de conseils législatifs liés à la mise en uvre du Traité de Beijing et du projet de Traité de Marrakech.
Laugmentation des ressources pour le résultat III.2 (renforcement des capacités en matière de ressources humaines) est due principalement à la poursuite du projet du Plan daction pour le développement visant à renforcer et développer le secteur audiovisuel au Burkina Faso et dans certains pays africains en 20142015 et à laccent particulier mis sur le renforcement de la gestion collective. Il en résulte une légère augmentation au titre des Bourses.
La diminution des ressources pour le résultat IV.4 (amélioration de linfrastructure technique et du savoir) résulte de lapplication du modèle type pour la mise en uvre de projets et activités dinfrastructure tournés vers lextérieur dans le cadre de lobjectif stratégique IV, les programmes spécialisés prenant la direction commerciale et les programmes en lien avec linfrastructure mondiale étant chargé du développement et de la mise en uvre des composantes informatiques et techniques associées. Cela explique le redéploiement des ressources en personnel et la diminution des autres ressources observée à la rubrique Autres services contractuels.
La réduction des ressources proposées pour les études de droit dauteur au titre du résultat V.2 (utilisation élargie et améliorée des analyses économiques de lOMPI) traduit une légère baisse du nombre de ces études prévues pour le prochain exercice biennal par rapport à la période 20122013. La diminution touche essentiellement le poste des Missions de fonctionnaires.
Programme 3 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 3 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
4) Y compris le projet du Plan daction de lOMPI pour le développement intitulé Renforcement et développement du secteur de laudiovisuel au Burkina Faso et dans certains pays africains.
Ressources au titre des fonds fiduciaires potentiellement disponiblespour les activités de programme en 20142015*(en milliers de francs suisses)**
ProgrammeSolde prévu fin 2013Contributions prévues pour 2014-2015***Montant estimatif disponible pour les activités de programme en 2014-2015****Programme 31 1312 0983 229
* Pour information seulement. Pour plus de précisions, on est prié de se reporter à lannexe VIII.
** Les chiffres ne comprennent pas les ajustements pour taux dintérêt et taux de change. Il est à noter également que ces fonds financent en général des activités qui portent sur une période excédant un exercice biennal ou qui sont à cheval sur deux exercices, à mesure que les recettes sont perçues et les dépenses encourues.
*** Les contributions annuelles sont variables, des fluctuations ayant été constatées dune année à lautre.
**** Ce chiffre purement indicatif découle des modes de financement précédents. Il ne représente pas des engagements de la part des États membres, sauf dans les cas où laccord de fonds fiduciaire comprend un tel engagement.
Programme 4 Savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiques
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Ce programme vise à améliorer lutilisation des principes et des systèmes de propriété intellectuelle, actuels et nouveaux, pour la protection équilibrée des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles contre lappropriation illégale, et pour une réglementation appropriée du lien qui existe entre la propriété intellectuelle et les ressources génétiques, notamment en matière daccès et de partage équitable des bénéfices. Travailler à la réalisation de ces objectifs permettrait aux États membres, aux peuples autochtones et aux communautés locales, ainsi quaux autres parties prenantes dexaminer plus en détail les liens qui existent entre, dune part, leurs politiques en matière de propriété intellectuelle et de savoirs traditionnels, dexpressions culturelles traditionnelles et de ressources génétiques et, dautre part, leurs stratégies nationales de développement et leurs politiques culturelles et en matière dinnovation. Conformément au Plan daction pour le développement, atteindre ces objectifs représenterait pour les pays en développement, les PMA, les peuples autochtones et les communautés locales un avantage économique, technologique et culturel certain.
Les négociations internationales ont lieu au sein du Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folklore (IGC). Dans le cadre de son mandat pour lexercice biennal 20122013, lIGC a été prié de soumettre à lAssemblée générale, à sa session de septembre 2013, le texte dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux sur la protection effective des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, pour que celleci se prononce sur la convocation dune conférence diplomatique. Dans le cas où lAssemblée générale déciderait en septembre 2013 de convoquer une conférence diplomatique, celleci aurait probablement lieu pendant lexercice biennal 20142015 et serait précédée de négociations supplémentaires et autres réunions préparatoires. Par conséquent, durant lexercice biennal 20142015, les négociations internationales vont se poursuivre et des moyens complémentaires dappui et de renforcement des capacités vont être nécessaires, y compris une assistance pour la mise en uvre dans le cadre des systèmes nationaux et régionaux de tout instrument international qui pourrait être adopté.
Les résultats obtenus à léchelle internationale dépendent des décisions des États membres. Des divergences de vues subsistent sur un certain nombre de questions. Un autre défi à relever concerne les questions de participation et de représentation, car les peuples autochtones et les communautés locales, en particulier, se heurtent à des contraintes dans la défense de leurs intérêts en matière de propriété intellectuelle auprès des instances intergouvernementales.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
En tant que processus régi par les États membres, les progrès vers des résultats à léchelle internationale dépendent en grande partie de facteurs externes, notamment les décisions des États membres. Le Secrétariat de lOMPI cherche à jouer un rôle actif de soutien et dintermédiaire, et ce de manière professionnelle, efficace et neutre. Le programme vise donc, en premier lieu, à créer un environnement propice à des négociations ciblées entre les États membres et les autres participants de lIGC, pouvant mener à une compréhension commune et à une convergence de vues en ce qui concerne les objectifs et les questions essentielles, puis à ladoption dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux. Le programme devrait également viser à ce que les États, les peuples autochtones et les communautés locales, ainsi que les autres parties prenantes prennent davantage conscience que le lien entre la propriété intellectuelle et les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiques fait partie intégrante de lélaboration des stratégies de développement nationales et des politiques culturelles et en matière dinnovation et, plus précisément, à ce quils utilisent de manière accrue les principes et les systèmes de propriété
intellectuelle pour assurer la protection efficace des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles et la gestion du lien entre la propriété intellectuelle et laccès aux ressources génétiques et le partage équitable des avantages qui en découlent.
Pour répondre aux objectifs, aux défis et aux questions susmentionnés, et pour atteindre les résultats visés, le programme semploiera à mettre en uvre les trois stratégies complémentaires et liées entre elles ciaprès :
fournir, de manière professionnelle et neutre, un appui technique et administratif pour les négociations au sein de lIGC et toutes les réunions connexes ainsi quune éventuelle conférence diplomatique; fournir un appui administratif en faveur dinitiatives visant à renforcer la participation effective des représentants des peuples autochtones et des communautés locales aux travaux de lOMPI, y compris en ce qui concerne la gestion logistique du Fonds de contributions volontaires de lOMPI pour les communautés autochtones et locales accréditées, et assurer une coordination et une coopération étroites avec dautres organisations et instances intergouvernementales;
développer et appliquer, sur demande, un ensemble rationnel et intégré de ressources, de programmes et dinstruments pertinents et efficaces en matière de renforcement des capacités et dassistance technique juridique, conformément aux stratégies de développement nationales et aux politiques culturelles et en matière dinnovation; et
fournir des conseils, sur demande, en ce qui concerne les aspects de propriété intellectuelle de la mise en place des TIC et dautres infrastructures organisationnelles aux niveaux national, régional et international, telles que des bases de données, des inventaires, des registres et dautres platesformes, ainsi que des institutions, des administrations et des agences, pour compléter et mettre en uvre les cadres juridiques et politiques que les États et les communautés pourraient développer.
La conclusion positive des négociations au sein de lIGC fait lobjet de la recommandation n° 18 du Plan daction pour le développement. Les activités détablissement de normes au sein de lIGC sont réalisées à linitiative des États membres, constituent un processus participatif et reposent sur des consultations ouvertes et équilibrées (recommandations nos 15, 21 et 42), tiennent compte du domaine public (recommandations nos 16 et 20) et des éléments de flexibilité visés dans les accords internationaux de propriété intellectuelle (recommandations nos 12, 14 et 17), et créent les conditions favorables à la réalisation des objectifs de développement des Nations Unies (recommandation n° 22). Ce programme contribue directement et précisément au développement et à la réalisation dautres recommandations du Plan daction pour le développement, notamment en veillant à ce que lassistance technique soit axée sur le développement et sur la demande (recommandations nos 1 et 12), en aidant les groupements régionaux à élaborer et à mettre en uvre des politiques et des cadres régionaux (recommandations nos 10, 11, 13 et 14), en fournissant des conseils en matière de législation et de politique à certains États membres concernant leur législation nationale (recommandations nos 11, 13 et 14), en sensibilisant aux questions de propriété intellectuelle relatives aux savoirs traditionnels, aux expressions culturelles traditionnelles et aux ressources génétiques (recommandation n° 3), et en coopérant sur les questions de propriété intellectuelle avec les institutions des Nations Unies (recommandation n° 40).
Les résultats escomptés du programme 4 seront également obtenus, le cas échéant, grâce à la coopération et la coordination avec dautres programmes de lOMPI, en particulier le programme 1 (droit des brevets), le programme 3 (droit dauteur et droits connexes), le programme 7 (centre darbitrage et de médiation de lOMPI), le programme 8 (coordination du Plan daction pour le développement), le programme 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), le programme 10 (coopération avec certains pays dEurope et dAsie), le programme 14 (services daccès à linformation et aux savoirs) et le programme 18 (propriété intellectuelle et défis mondiaux).
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreIncapacité de lIGC de parvenir à un accord sur un ou plusieurs instruments juridiques internationaux.Le Secrétariat semploie, dans la mesure de ses ressources, à favoriser et créer un environnement propice aux négociations, par exemple en donnant des informations claires et objectives sur les questions examinées par lIGC, en fournissant un service de secrétariat neutre et efficace ainsi quun appui neutre et efficace au président de lIGC.Perte de pertinence de lIGC si les États membres font passer les questions de propriété intellectuelle relatives aux savoirs traditionnels, aux expressions culturelles traditionnelles et aux ressources génétiques au second plan ou estiment que dautres instances sont plus susceptibles de produire les résultats escomptés.Le Secrétariat sensibilise à limportance des questions relatives aux savoirs traditionnels, aux expressions culturelles traditionnelles et aux ressources génétiques pour la politique en matière de propriété intellectuelle. Le Secrétariat suit de très près les négociations se déroulant dans dautres instances, afin de pouvoir fournir des informations neutres sur lIGC aux États membres dans ces autres instances, et agit en coordination avec les autres secrétariats pour éviter les chevauchements dactivités entre eux qui pourraient faire naître la confusion dans lesprit des États membres.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.1 Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne lélaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationauxAccord dans les négociations de lIGC sur lélaboration dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux concernant les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les ressources génétiquesNégociations en cours en vertu du mandat de lIGC pour la période 20122013 et du programme de travail pour 2013Adoption dun ou plusieurs instruments juridiques internationaux par une conférence diplomatiqueIII.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionPourcentage de participants aux activités de lOMPI ayant fait part dun renforcement des capacités en ce qui concerne la compréhension des principes, des systèmes et des instruments de propriété intellectuelle et leur utilisation pour la protection des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, et pour la gestion du lien qui existe entre propriété intellectuelle et ressources génétiquesPas encore disponible
80%
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 4
Laugmentation des ressources pour le résultat I.1 (élaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle) est surtout liée aux dispositions prises en vue de la tenue éventuelle dune conférence diplomatique en 20142015 (augmentation au titre des Voyages de tiers et des Conférences).
Lintensité des travaux et laccent mis sur le processus de lIGC ont entraîné une diminution des ressources au titre du résultat III.2 (renforcement des capacités en matière de ressources humaines).
Programme 4 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 4 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Objectif stratégique IIPrestation de services mondiaux de propriétéintellectuelle de premier ordre
Cet objectif stratégique concerne les services fondamentaux de lOMPI, qui correspondent aussi aux opérations génératrices de recettes pour lOrganisation. Lobjectif visé est de faire des systèmes mondiaux de lOMPI et des services offerts par lOrganisation en matière de règlement extrajudiciaire des litiges des systèmes privilégiés par les utilisateurs, grâce à des prestations intéressantes et dun bon rapport coûtefficacité apportant une valeur ajoutée pour les utilisateurs.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)II.1 Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevetDegré de satisfaction des utilisateurs du PCT à légard des services dinformation et de formation axés sur les utilisateursProgramme 5Satisfaction des offices et des administrations internationales à légard des activités de coopération du PCTProgramme 5Nombre de demandes selon le PCT originaires de pays en transition et de pays développésProgramme 10Pourcentage de dépôts selon le PCTProgramme 20Pourcentage de décideurs, de fonctionnaires gouvernementaux, de spécialistes de la propriété intellectuelle et de participants à des séminaires ciblés ayant une meilleure connaissance du PCT et de thèmes connexesProgramme 20II.2 Amélioration du système du PCT Amélioration du système du PCT, notamment mise en uvre des recommandations des lignes directrices du PCT approuvées par les États membres du PCTProgramme 5Amélioration des services électroniques pour les déposants, les tiers, les offices et les administrationsProgramme 5II.3 Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations du PCTCoût unitaire du traitement dune demandeProgramme 5Qualité globale de lexamen de forme (y compris les délais)Programme 5Qualité des traductionsProgramme 5Délais de traduction des rapportsProgramme 5Qualité du développement de logicielsProgramme 5Niveau de services de systèmes dinformationProgramme 5II.4 Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye, notamment par les pays en développement et les PMANombre de déposants selon le système de La Haye originaires de pays en transition et de pays développésProgramme 10Nombre de pays ayant élaboré leurs politiques en matière dadhésion à lArrangement de La Haye ou ayant entrepris leur mise en uvre Programme 20Pourcentage de décideurs, de fonctionnaires gouvernementaux, de spécialistes de la propriété intellectuelle et de participants à des séminaires ciblés ayant une meilleure connaissance du système de La HayeProgramme 20Nombre de parties contractantes à lArrangement de La Haye dans la région Asie et PacifiqueProgramme 20Parties contractantes à lActe de Genève (1999) Programme 31Nombre doffices nationaux ou régionaux fournissant des informations appropriées sur le système de La HayeProgramme 31Dépôts de demandes selon le système de La Haye et de renouvellementsProgramme 31II.5 Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations de La HayePrédominance de lActe de Genève (1999) dans le système de La HayeProgramme 31Progrès accomplis dans lamélioration du cadre juridique Programme 31Flexibilité des données enregistrées dans le registre internationalProgramme 31Nombre de procédures entièrement automatiséesProgramme 31II.6 Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne, notamment par les pays en développement et les PMAExtension de la portée géographique (Protocole de Madrid)Programme 6Extension de la portée géographique (Arrangement de Lisbonne)Programme 6Adoption de dispositions rationalisant ou modernisant le cadre juridique du système de LisbonneProgramme 6Nombre de demandes internationales (Protocole de Madrid)Programme 6Proportion de bureaux concernés fournissant des informations dactualité sur le système de MadridProgramme 6Pourcentage de participants à des manifestations associées au système de Madrid qui font part de leur satisfaction et dune meilleure compréhension du système à la suite dune manifestationProgramme 6Nombre et proportion denregistrements internationaux en vigueur au titre du système de Lisbonne émanant de pays en développement et de PMAProgramme 6Diminution du nombre dirrégularités (système de Madrid)Programme 6Nombre de déposants au titre des systèmes de Madrid et de Lisbonne originaires de pays en transition et de pays développés.Programme 10Nombre de pays ayant élaboré leurs politiques en matière dadhésion au Protocole de Madrid ou ayant entrepris leur mise en uvreProgramme 20Pourcentage de participants à des ateliers/séminaires ciblés sur des thèmes liés au Protocole de Madrid faisant part de leur satisfactionProgramme 20Nombre de parties contractantes au Protocole de Madrid Programme 20Nombre de nouveaux enregistrements (système de Madrid)Programme 20Nombre de renouvellements (système de Madrid)Programme 20II.7 Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations des systèmes de Madrid et de LisbonneProgrès accomplis dans la rationalisation et la simplification du cadre juridique du système de Madrid Programme 6Nombre denregistrements
Nombre de renouvellements traités
Nombre de modifications, y compris de désignations postérieures (système de Madrid)Programme 6Traduction des demandes dans les délais impartis (système de Madrid)Programme 6Diminution du nombre de corrections (système de Madrid)Programme 6Meilleure satisfaction des clients (système de Madrid)Programme 6Recours accru à la communication électronique (système de Madrid)Programme 6Perfectionnement du registre international électronique du système de LisbonneProgramme 6Perfectionnement des moyens électroniques de communication et de publication au titre des procédures de LisbonneProgramme 6II.8 De plus en plus de litiges internationaux ou nationaux de propriété intellectuelle sont évités ou réglés par la médiation, larbitrage et dautres modes extrajudiciaires de règlement des litiges de lOMPIPrise en considération accrue de lutilisation de services de règlement extrajudiciaire des litiges dans les transactions de propriété intellectuelle, notamment par le recours aux procédures de lOMPIProgramme 7
Programme 20Politiques de règlement extrajudiciaire des litiges à lélaboration et la mise en uvre desquelles le centre a contribuéProgramme 7Nombre dutilisateurs de pays en transition et de pays développés faisant appel aux services du Centre darbitrage et de médiation de lOMPIProgramme 10II.9 Protection efficace de la propriété intellectuelle dans les gTLD et les ccTLDNombre de litiges relatifs à des gTLD administrés selon les principes UDRPProgramme 7Nombre de litiges relatifs aux ccTLD réglés selon les principes UDRPProgramme 7Politiques de règlement des litiges dans le système des noms de domaine à lélaboration et à la mise en uvre desquelles le Centre a contribuéProgramme 7Nombre dadministrateurs de ccTLD dotés de mécanismes de protection de la propriété intellectuelle conçus ou administrés avec laide de lOMPI et conformes aux normes internationales Programme 7
Programme 5 Système du PCT
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Étant donné que le système du PCT représente plus de 75% des recettes de lOMPI, la vaste majorité des dépenses liées aux programmes est nécessairement allouée à son fonctionnement. Le PCT représente également 54% des demandes déposées. Toutefois, le maintien et le renforcement, au cours du prochain exercice biennal, du PCT en tant que voie privilégiée par les utilisateurs du système international des brevets supposeront que le programme 5 relève les défis posés par un marché mondial de plus en plus dynamique dans le domaine des services en matière de brevets, caractérisé par les éléments suivants :
préoccupations quant à la qualité et à aux délais dexécution des rapports internationaux;
diversité croissante de la répartition géographique de la protection par brevet;
diversité linguistique croissante de létat de la technique;
participation limitée de la plupart des pays en développement et des pays les moins avancés au PCT;
demande croissante de formation de la part des utilisateurs actuels et nouveaux du PCT;
importance et diversité de la préférence des clients pour le PCT par rapport à dautres moyens;
disponibilité des nouvelles technologies de linformation et de la communication.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
La participation de toutes les parties prenantes est cruciale pour permettre un fonctionnement optimal du système du PCT. Par conséquent, le programme portera sur la communication et la coopération entre les parties prenantes. Les stratégies de mise en uvre ciaprès seront appliquées :
soutenir les efforts consentis par les administrations internationales pour améliorer la qualité et les délais dexécution de leurs produits, notamment lélaboration de critères qualitatifs, ainsi que les recherches et lexamen en collaboration des demandes selon le PCT;
améliorer et étendre le portail ePCT fondé sur le Web, permettant aux déposants, aux bureaux et aux administrations dinteragir avec le système du PCT;
continuer dexplorer de nouveaux moyens daméliorer le système du PCT, tout en appliquant des mesures précises déjà approuvées par les États membres;
poursuivre la coordination avec les programmes 9, 10, 12, 13 et 14 au sujet de lassistance technique et du renforcement des capacités au sein du PCT pour les pays en développement et les pays les moins avancés;
mettre davantage laccent sur les moyens de persuader les clients réels et potentiels dutiliser davantage le PCT;
renforcer la communication avec toutes les parties prenantes et les clients du PCT, au moyen denquêtes et dactions dinformation, afin de recenser les besoins et de renforcer lefficacité des services du PCT;
dispenser des formations à davantage dutilisateurs du PCT, à laide de moyens techniques tels que des séminaires en ligne et des vidéoconférences;
réorganiser lélaboration et la diffusion des informations relatives au PCT;
poursuivre les ajustements concernant la composition du personnel et lallocation globale des ressources afin de saligner sur les changements de la répartition géographique de la demande de services du PCT;
continuer dexaminer et de mettre en uvre des mesures de contrôle et de maîtrise des coûts dans le cadre des opérations du PCT.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreDiminution des dépôts selon le PCT, en termes absolus ou par rapport aux demandes de dépôts en vertu de la Convention de Paris Continuer de démontrer à tous les utilisateurs que le PCT est le moyen le plus valable et le plus efficace de protéger linnovation sur les marchés internationaux.Interruption prolongée des opérations du PCT.
Si le Bureau international nest pas en mesure, ne seraitce que brièvement, de traiter des documents, les retards saccumulent très rapidement. Une interruption dactivité de quelques jours peut se traduire par de nombreuses semaines de retard.Mise en uvre et essais réguliers du plan de gestion de la continuité des opérations.
Lobjectif du plan de gestion de la continuité des opérations est de faire en sorte que le Bureau international puisse continuer de travailler suffisamment pendant des périodes dinterruption, de manière à éviter une dégradation inacceptable de la qualité du service fourni aux déposants et aux bureaux du PCT.Divulgation malveillante ou involontaire dinformations confidentiellesPoursuite du programme de sensibilisation du personnel concerné : continuer dappliquer des mesures de contrôle moderne dans lenvironnement matériel et électronique; continuer daméliorer la surveillance stratégique; continuer de surveiller de près la qualité des traductions confiées à des soustraitants.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésII.1 Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevetDegré de satisfaction des utilisateurs du PCT à légard des services dinformation et de formation axés sur les utilisateursDegré, enregistré en 2009, de satisfaction des utilisateurs du PCT à légard des services dinformation et de formation axés sur les utilisateursMaintenir ou rehausser le degré de satisfaction des utilisateurs du PCT enregistré en 2009Satisfaction des offices et des administrations internationales à légard des activités de coopération du PCT59 répondants se sont déclarés satisfaits des activités menées en 2011 (95% des 62 personnes impliquées dans ces activités/86% sur 69 répondants). Maintenir le degré de satisfaction des bureaux et administrations internationales enregistré en 2011.II.2 Amélioration du système du PCT Amélioration du système du PCT, notamment mise en uvre des recommandations des lignes directrices du PCT approuvées par les États membres du PCTDécisions prises par les organes compétents du PCT jusquà la fin de 2013.Décisions prises par les organes compétents du PCT jusquà la fin de 2015.Amélioration des services électroniques pour les déposants, les tiers, les offices et les administrationsNombre de transactions réalisées à laide de services ePCT à la fin de 2013 pour : les déposants; des tiers; les bureaux et les administrationsAugmentation du nombre de transactions réalisées à laide de services ePCT pour : les déposants; des tiers; les bureaux et les administrationsII.3 Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations du PCTCoût unitaire du traitement dune demandeCoût unitaire en 2013Diminution du coût unitaireQualité globale de lexamen de forme (y compris les délais)Moyenne des trois dernières annéesMeilleure qualitéQualité des traductionsMoyenne des trois dernières annéesMeilleure qualitéDélais de traduction des rapportsRespect des délais en 2013AméliorationQualité du développement de logicielsQualité du développement de logiciels pour la dernière version dePCT et de leDossier en 2013Élévation du niveau de qualitéNiveau de services de systèmes dinformationNiveau de 2013 Élévation du niveau de services de systèmes dinformation
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 5
Laugmentation proposée en faveur du résultat II.3 (Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations du PCT) sexplique par : i) une augmentation de 10,4 millions de francs suisses au profit du poste Autres services contractuels, en raison de laugmentation prévue du volume de traductions soustraitées dabrégés PCT, de rapports de recherche internationale et de rapports préliminaires internationaux sur la brevetabilité au cours du prochain exercice biennal, et ii) par une augmentation des dépenses de personnel de 0,4 million de francs suisses dans le cadre des bourses de lOMPI, compte tenu des ressources requises par un nouveau programme de bourses déchanges entre le Bureau international et les offices nationaux de la propriété intellectuelle, qui portera sur les systèmes mondiaux denregistrement. Ce programme permettra au personnel des offices nationaux dacquérir une connaissance approfondie du travail du Bureau international, ainsi quune connaissance personnelle et une expérience professionnelle des formalités et procédures dexamen et de lévolution dans ce domaine. Laugmentation de 0,3 million de francs suisses du poste Locaux et entretien se rapporte aux Services dinformation sur le PCT et est destinée à lentretien de léquipement informatique.
Programme 5 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 5 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 6 Systèmes de Madrid et de Lisbonne
A. SYSTÈME DE MADRID
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Depuis 2011, et malgré lincertitude qui pèse sur léconomie mondiale, le système de Madrid a poursuivi sa croissance, à en juger par le nombre de demandes internationales déposées et le nombre de parties contractantes dans lesquelles le Protocole de Madrid est entré en vigueur. Cette croissance devrait se poursuivre tout au long du prochain exercice biennal.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Au cours de lexercice biennal 20142015, une attention particulière continuera dêtre portée à lélargissement du champ dapplication géographique du système de Madrid parmi les pays développés, les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA), à la promotion dune utilisation accrue du système dans les parties contractantes, existantes et nouvelles. En outre, il sera tiré parti de ladhésion de tous les membres de lUnion de Madrid au Protocole de Madrid. Cela permettra au système de Madrid de réaliser tout son potentiel en devenant le moyen privilégié par des entreprises de toutes tailles de protéger leurs marques sur les marchés dexportation.
Le système de Madrid sera en outre amélioré par la simplification et le renforcement de lefficacité et de la rentabilité dans ladministration de la procédure denregistrement international. Cela implique en particulier une recherche permanente de moyens de simplifier les activités du Bureau international, dans les limites imposées par le cadre juridique international, par exemple la rationalisation des procédures opérationnelles, le développement des moyens de communication électronique entre le Bureau international, les offices et les utilisateurs, et le recours à des outils informatiques modernes, au profit des titulaires de droits et des offices.
Afin doffrir un meilleur service à la clientèle et un accès plus rapide et plus facile aux informations de base, le Bureau international continuera de promouvoir la communication électronique avec dune part, les bureaux et dautre part, les utilisateurs. Les services en ligne existants, en particulier, seront améliorés, notamment le Gestionnaire de produits et services de Madrid (Gestionnaire P & S), outil en ligne multilingue qui permet détablir une liste acceptable de produits et services soumise lors du dépôt dune demande.
Le Groupe de travail sur le développement juridique du système de Madrid continuera de se réunir chaque semestre ou avec une autre périodicité, si nécessaire, et de rechercher des possibilités damélioration du cadre juridique international. Sur recommandation du Groupe de travail, les propositions de modifications du règlement dexécution commun seront présentées pour adoption par lAssemblée de lUnion de Madrid au cours de lexercice biennal 20142015.
Sagissant de linformation et de la promotion, un effort particulier sera consenti pour déterminer les raisons possibles de la sousutilisation du système dans certains pays. Lélucidation de ces facteurs permettrait éventuellement dintensifier lutilisation du système de Madrid.
Dans la mesure où il existe des synergies, les activités de promotion continueront de sadresser aux administrations compétentes des parties contractantes, aux organisations intergouvernementales, aux organisations non gouvernementales et aux milieux intéressés, y compris les propriétaires et les spécialistes des marques. Par ailleurs, une attention particulière sera portée au développement dactivités de formation et de renforcement des capacités, en concertation avec dautres secteurs essentiels de lOrganisation.
En outre, conformément à la recommandation n° 1 du Plan daction pour le développement, des programmes de sensibilisation seront élaborés afin de mettre plus efficacement en lumière lincidence réelle quune adhésion au Protocole peut avoir dans un contexte national précis.
B. SYSTÈME DE LISBONNE
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Sagissant du système de Lisbonne, au cours de lexercice biennal, la priorité sera donnée à la conclusion éventuelle de lexamen du système de Lisbonne. Le Groupe de travail sur le développement du système de Lisbonne est en train de préparer une révision de lArrangement de Lisbonne de 1958, afin de rendre le système plus attrayant et dinciter les gouvernements à y adhérer et les titulaires de droits à lutiliser, tout en préservant les principes et objectifs de lArrangement de Lisbonne. Le Groupe de travail sest fixé pour principaux objectifs de faire valoir que le système de Lisbonne sapplique également aux indications géographiques, de donner aux organisations intergouvernementales la possibilité dy adhérer, et daffiner son cadre juridique.
Depuis 1997, le nombre dÉtats membres du système de Lisbonne est passé de 17 à 28.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Compte tenu des progrès accomplis en vue de la révision de lArrangement de Lisbonne, qui permettrait de moderniser le système de Lisbonne et daugmenter sensiblement le nombre de membres, y compris celui des organisations intergouvernementales, le Groupe de travail est convenu quune recommandation serait transmise à lAssemblée de lUnion de Lisbonne afin quelle approuve la convocation, en 2015, dune conférence diplomatique pour ladoption dun Arrangement de Lisbonne révisé dont la date et le lieu exacts seraient arrêtés par le comité préparatoire.
Les activités dinformation et de promotion du Bureau international concernant la protection des indications géographiques et des appellations dorigine comprendront une composante importante, à savoir les questions relatives à lenregistrement international des indications géographiques dorigine et des appellations dorigine, y compris la révision prévue du système de Lisbonne.
Dans ce même contexte, le Bureau international fournira une assistance technique aux pays en développement et aux PMA intéressés. En outre, leffort consenti pour rendre plus efficace lutilisation des outils électroniques dans le cadre des procédures du système de Lisbonne sera poursuivi.
Après lautomatisation du registre international et la mise en place de moyens électroniques de communication en vertu des procédures de Lisbonne entre le Bureau international et les administrations compétentes de toutes les États, qui devraient être achevées toutes deux avant la fin de 2013, le Bureau international semploiera à perfectionner les procédures de notification et denregistrement au cours de lexercice biennal, le cas échéant.
Depuis 1967, le nombre moyen de demandes internationales et toutes autres demandes dinscription au registre international en vertu du système de Lisbonne est denviron 25 transactions par an, avec toutefois de larges variations entre les années (par exemple, sept transactions ont été reçues en 2009 contre 596 en 2007).
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLutilisation du système de Madrid a diminué en 2009 et a augmenté depuis. Une rechute est toutefois possible, qui entraînerait une sousutilisation du système de Madrid et une diminution des recettes pour lOMPI. Dautres facteurs pourraient en outre contribuer à la sousutilisation du système de Madrid, tels que linstabilité politique ou sociale, ou labsence dinfrastructure juridique appropriée. Les risques peuvent être atténués par des activités intensives de promotion, afin de maximiser les possibilités dutilisation du système par les pays et de réduire ainsi la sousutilisation afin de profiter de lefficacité accrue et du meilleur rapport coûtefficacité du système. Toutefois, dans le cas où une modification de la politique ou du droit des marques à léchelon national, régional, voire international, savérerait nécessaire, la recherche dune solution pourrait prendre un temps considérable, à supposer quune solution puisse être trouvée. Un certain nombre dobstacles pourraient entraver la transformation du système de Lisbonne en un système de large portée internationale. Des doutes pourraient en particulier subsister dans lesprit des parties prenantes quant aux avantages du système.Lexamen tient compte de la manière dont les appellations dorigine et les indications géographiques sont protégées dans les différents pays, sans perdre de vue les principes et objectifs du système de Lisbonne.
Les activités dinformation et de promotion poursuivent le même but, tout en soulignant les avantages du système de Lisbonne et les éléments de flexibilité disponibles, à préciser dans la version révisée de lArrangement de Lisbonne.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésII.6 Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne, notamment par les pays en développement et les PMAExtension de la portée géographique (Madrid)Nombre de parties contractantes à la fin de 2013Un total de 100 parties contractantes avant la fin de 2015Extension de la portée géographique (Arrangement de Lisbonne)28 (avril 2013)32Adoption de dispositions rationalisant ou modernisant le cadre juridique du système de LisbonneArrangement de Lisbonne, règlement dexécution et Instructions administratives en vigueur à la fin de 2013Révision de lArrangement de Lisbonne et modifications apportées au règlement dexécution et aux Instructions administrativesNombre de demandes internationales (Protocole de Madrid)Nombre de demandes internationales à la fin de 2013Augmentation de 8,1% dici à la fin de 2015Proportion de bureaux concernés fournissant des informations dactualité sur le système de MadridProportion de bureaux fournissant ces informations Augmentation de cette proportionPourcentage de participants à des manifestations associées au système de Lisbonne qui font part de leur satisfaction et dune meilleure compréhension du système à la suite dune manifestationNombre de manifestations et pourcentage de participants satisfaits en 2013Au moins huit manifestations avec 85% de participants satisfaitsNombre et proportion denregistrements internationaux en vigueur au titre du système de Lisbonne émanant de pays en développement et de PMA67 (sur 809) (avril 2013)80 (sur 825)Diminution du nombre dirrégularités (système de Madrid)34% dirrégularités (en 2012).Diminution du nombre dirrégularités de 10%II.7 Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations des systèmes de Madrid et de LisbonneProgrès accomplis dans la rationalisation et la simplification du cadre juridique du système de MadridRèglement dexécution commun et Instructions administratives en vigueur à la fin de 2013Modifications apportées au règlement dexécution commun du système de Madrid et aux Instructions administrativesNombre denregistrements
Nombre de renouvellements traités
Nombre de modifications, y compris de désignations postérieures (système de Madrid)Enregistrements, renouvellements (voir Annexe VII)
97 500 modifications ont été inscrites dans le registre (2012)2014 : augmentation de 6,3% des enregistrements et renouvellements
Total des enregistrements : 92 500.
Total des renouvellements : 49 000
Total des modifications 200 000, dont 35 000 désignations postérieuresTraduction des demandes dans les délais impartis (système de Madrid)Données non disponiblesQuatre semainesDiminution du nombre de corrections (système de Madrid)Nombre de corrections en 2012 (5000 demandes)Diminution du nombre de corrections de 10%Meilleure satisfaction des clients (système de Madrid)Enquête 2012 sur lorientation vers les services à la clientèle. Indice dorientation vers les services : 79Taux de satisfaction plus élevé daprès la prochaine enquête, axée sur la réactivité et le respect des délaisRecours accru à la communication électronique (système de Madrid)60% des documents reçus par voie électronique;
85 000 marques notifiées par courrier électronique; 200 clients utilisent le Madrid Portfolio Manager; 17 offices envoient des demandes au format XML. 70% des documents reçus par voie électronique; 110 000 marques notifiées par courrier électronique; 1000 clients utilisent le Madrid Portfolio Manager; 23 offices envoient des demandes au format XMLPerfectionnement du registre international électronique du système de LisbonneLe registre international électronique (qui doit être) établi en 2013Système électronique reliant le registre international et la base de données Lisbon Express sur le site Web de lOMPIPerfectionnement des moyens électroniques de communication et de publication au titre des procédures de LisbonneMoyens électroniques de communication en place à la fin de 2013Système de dépôt électronique et intégration du Bulletin de Lisbonne dans la base de données Lisbon Express
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 6
Laugmentation des ressources allouées en vue du Résultat II.6 (Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne, notamment par les pays en développement et les PMA) sexplique par : i) le redéploiement proposé des ressources nécessaires à lappui de lexpansion du système de Madrid; ii) la provision effectuée en vue de lorganisation dune conférence diplomatique pour ladoption de lArrangement de Lisbonne révisé, sous réserve de la décision prise par lAssemblée de Lisbonne (figure au poste Conférences), et iii) une augmentation de 1,2 million au profit dun nouveau programme de bourses déchanges entre le Bureau international et les offices nationaux de la propriété intellectuelle, portant sur les systèmes mondiaux denregistrement.
Le programme de bourses permettra aux agents des offices nationaux participants dacquérir une connaissance approfondie du travail du Bureau international, ainsi quune connaissance personnelle et une expérience professionnelle des formalités et procédures déchange et de lévolution dans ce domaine.
La réduction des ressources allouées en vue du Résultat II.7 (Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations des systèmes de Madrid et de Lisbonne) sexplique essentiellement par la réduction des coûts globaux et du coût unitaire de traduction, résultant de changements apportés à la stratégie de soustraitance, qui remplacera les modalités de services contractuels de personnes par des services contractuels commerciaux. La modification correspondante des catégories de coûts ressort du tableau ciaprès.
Programme 6 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 6 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 31 Système de La Haye
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Les efforts consentis pour élargir la portée géographique du système de La Haye en encourageant ladhésion à lActe de lArrangement de La Haye (Acte de Genève de 1999) ont commencé de porter leurs fruits au cours de lexercice biennal 20122013. Les pays représentant certaines des principales régions commerciales du monde devraient y adhérer prochainement. Étant donné que certains des nouveaux membres du système de La Haye comptent parmi les principales sources de dépôts de dessins et modèles industriels à léchelon mondial et devraient entraîner de nouvelles adhésions, on sattend à ce que les dépôts de demandes internationales augmentent considérablement au cours de lexercice biennal 20142015. De plus, certains de ces nouveaux membres sont ceux pour lesquels un certain nombre déléments de lActe de Genève ont été élaborés, en particulier en vue de lexamen approfondi de nouveauté effectué par leurs offices. Ces éléments comptent parmi les complexes et doivent encore être mis à lépreuve.
Compte tenu de ce qui précède, les défis à relever au cours de lexercice biennal 20142015 consisteront à faire face à la croissance escomptée, à mettre en uvre les éléments de lActe de Genève qui nont pas encore été mis en pratique, et à faire en sorte que le système reste tout de même attrayant pour les utilisateurs.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
LOMPI a pour but de faire du système de La Haye un système de premier choix en ce qui concerne les enregistrements de dessins et modèles industriels. À cet effet, lOMPI sefforcera de faire mieux connaître le système de La Haye et de promouvoir une utilisation plus fréquente et améliorée de ce système, tout en assurant une meilleure administration de ce dernier face à une complexité et une charge de travail croissantes.
Des mesures coordonnées seront prises en ce qui concerne les trois aspects suivants : visibilité, portée géographique et développement du système.
i) Visibilité : la promotion se poursuivra parmi les États membres actuels dont le potentiel inexploité est considérable. Des actions de promotion seront également menées dans des pays qui sapprêtent à adhérer, de manière à les encourager à utiliser le système dès leur adhésion.
ii) Portée géographique : la promotion et lassistance en vue de favoriser lexpansion du système de La Haye par de nouvelles adhésions à lActe de Genève se poursuivra en coopération avec les programmes concernés, en accordant la priorité aux pays dont ladhésion devrait rendre le système plus attrayant pour les utilisateurs et entraîner de nouvelles adhésions.
iii) Développement du système : au fur et à mesure du développement du système, les services dappui informatique devront être perfectionnés, afin datteindre des degrés de productivité plus élevés, moyennant des gains defficacité. Plus précisément, il faudra mettre à disposition davantage doutils de commerce électronique. Il faudra également développer le cadre juridique afin de sassurer quil reste en phase avec les besoins des nouvelles parties contractantes et des utilisateurs. Enfin, il semble essentiel daxer le système sur lActe de Genève en vue dune simplification, en commençant par des efforts soutenus pour abroger lActe de Londres (1934) désormais obsolète.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreBaisse du niveau de satisfaction des clients, par suite de difficultés à faire face à laugmentation des dépôts et des demandes dinformation, ainsi que de la complexité croissante du système, sous leffet de la mise en uvre déléments à lappui de lexamen de la nouveauté dans certains offices désignés.Accroissement de lefficacité et de lefficience de ladministration du système, sous tous ses aspects; promotion des meilleures pratiques et de la convergence parmi les offices concernés; mise au point de solutions informatiques pour aider les utilisateurs et les examinateurs des offices et du Bureau international.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésII.4 Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye, notamment par les pays en développement et les PMANombre de parties contractantes à lActe de Genève (1999) 45 parties contractantes58 parties contractantesProportion doffices concernés fournissant des informations sur le système de La Haye Proportion doffices fournissant ces informations Augmentation de cette proportionNombre de demandes déposées et de renouvellements au titre du système de La HayeDemandes : 2604 dessins ou modèles contenus : 12 506 Renouvellements : 3120 (2012)2014 :
Demandes : augmentation de 33,9%; Dessins ou modèles contenus : augmentation de 33%; Renouvellements : diminution de 2,9%
2015 :
Demandes : augmentation de 23,4%; Dessins ou modèles contenus : augmentation de 23,5%; Renouvellements : augmentation de 5,5%II.5 Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations de La HayePrédominance de lActe de Genève (1999) dans le système de La Haye15 parties à lArrangement de La Haye ne sont toujours pas liées par lActe de Genève (1999); cinq consentements à lextinction de lActe de 1934 en attente (fin 2012)Aucun pays lié par le seul Acte de La Haye (1960) en dehors de lUE ou de lOAPI; tous les autres consentements à lextinction de lActe de 1934 reçus.Progrès accomplis dans lamélioration du cadre juridique Cadre juridique actuelModifications du règlement de La Haye et des Instructions administratives, et nouveaux éléments introduits à la suite de ladhésion de certaines nouvelles parties contractantesFlexibilité des données enregistrées dans le registre international Impossibilité denregistrer des informations sur la conception granulaireCapacité denregistrer des informations sur la conception granulaireNombre de procédures entièrement automatisées24
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 31
Laugmentation des ressources allouées en vue du résultat II.4 (Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye, notamment par les pays en développement et les PMA) sexplique essentiellement par les augmentations statutaires des dépenses de personnel.
La faible diminution des ressources allouées en vue du résultat II.5 (Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations de La Haye) sexplique par une réduction des postes Missions de fonctionnaires et Voyages de tiers, due à des économies de coûts et quelques réductions prévues au poste Communication, grâce à des économies de frais denvoi postal.
Le programme 31 participera au nouveau programme de bourses à lintention du personnel des offices nationaux de la propriété intellectuelle. Un montant de 83 000 francs suisses a été proposé à cet effet en 20142015.
Programme 31 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 31 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 7 Centre darbitrage et de médiation de lOMPI
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Dans une économie dont le moteur est la propriété intellectuelle, les parties prenantes doivent intégrer la gestion des conflits dans les processus opérationnels (la mise au point de nouvelles technologies par exemple), les pratiques en matière de passation de contrats et des politiques plus larges dapplication des droits. La connaissance des risques et avantages liés au règlement des litiges contribue à limiter les perturbations que ces litiges peuvent entraîner dans lexploitation des droits de propriété intellectuelle.
Les tribunaux et les offices de propriété intellectuelle offrent généralement des solutions territoriales formelles, résultant de procédures dapplication générale fondées sur ces droits. Toutefois, alors que lévolution des conditions de la création et dutilisation de la propriété intellectuelle impose de simplifier le cadre dobtention des titres de propriété intellectuelle, des motivations similaires poussent les titulaires de droits et les utilisateurs à envisager de nouveaux moyens de règlement transfrontière de leurs litiges. Le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI, en tant que centre international dinformation, appuie ces efforts en sefforçant dinformer les parties et, en tant que prestataire de services, propose des outils de gestion des litiges sur la base de clauses et des règles élaborées avec le concours de lOMPI. Les bénéficiaires potentiels de cette activité sont les entreprises du secteur privé ainsi que des administrations publiques.
Grâce à son expérience, le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI est bien placé pour participer et contribuer à lélaboration et à la création de cadres de règlement extrajudiciaire des litiges (ADR) concernant la propriété intellectuelle. Par ailleurs, pour des raisons commerciales et politiques, de nombreux prestataires de services en matière de règlement extrajudiciaire des litiges se font concurrence pour lapplication pratique de ces mécanismes. Dans ce marché, la reconnaissance dépend de la capacité de développer, promouvoir et fournir des services adéquats.
Les Principes directeurs concernant le règlement uniforme des litiges relatifs aux noms de domaine (principes UDRP), établis à linitiative de lOMPI, sont un exemple du potentiel que présente le règlement extrajudiciaire des litiges de propriété intellectuelle. Dans le cadre de ce mécanisme mondial en ligne, qui se substitue efficacement aux procédures judiciaires pour traiter les atteintes aux marques dans le système des noms de domaine (DNS), le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI a administré plus de 25 000 litiges courant 2012. Le système des noms de domaine semble appelé à connaître une évolution considérable, sous la forme dune forte augmentation du nombre des domaines génériques de premier niveau (TLD génériques) et de lintroduction de TLD génériques internationalisés (utilisant des caractères non latins).
Le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI doit continuer à jouer un rôle dynamique en proposant des solutions à lInternet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) en vue de limiter tout effet négatif des changements en question sur la propriété intellectuelle. Dans le même ordre didée, des changements substantiels de la demande dapplication des principes UDRP pourraient avoir une incidence sur ce service de lOMPI.
Le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI aide les autorités nationales compétentes en matière de noms de domaine de premier niveau qui sont des codes de pays (ccTLD) à établir des pratiques recommandées à lintention des services denregistrement et à mettre en place des mécanismes de règlement des litiges à propos des noms de domaine. Sagissant plus généralement des cadres de règlement extrajudiciaire des litiges (ADR), les offices nationaux de propriété intellectuelle invitent le Centre à contribuer à lélaboration de mécanismes facultatifs, en complément des procédures administratives existantes. Le Centre organise en outre des programmes de formation, y compris des programmes en ligne, à lintention des responsables et praticiens de la propriété intellectuelle et détudiants. Ces activités de formation et de renforcement des capacités menées conformément aux recommandations nos 1 et 6 du Plan daction pour le développement contribueront à la mise en uvre de la recommandation n° 10 du Plan daction pour le développement en faisant en sorte que les pays en développement et les pays les moins avancés aient renforcé leurs capacités institutionnelles de régler les litiges de propriété intellectuelle efficacement, équitablement et à moindres frais.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Dans ce contexte, le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI mettra en uvre les stratégies suivantes :
Faire mieux connaître les mécanismes de règlement extrajudiciaire des litiges de propriété intellectuelle. Ce programme sera mis en uvre en coopération avec dautres programmes, notamment avec le programme 1 (Droit des brevets), le programme 3 (Droit dauteur et droits connexes), le programme 4 (Savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiques), le programme 5 (Système du PCT), le programme 6 (Systèmes de Madrid et de Lisbonne), le programme 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), le programme 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), le programme 11 (Académie de lOMPI), le programme 19 (Communications), le programme 20 (Bureaux extérieurs, partenariats et relations extérieures), et le programme 27 (Services de conférence et services linguistiques).
Accroître lattrait présenté par les services de règlement des litiges offerts par le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI en adaptant ses procédures et son infrastructure de règlement des litiges à lévolution des besoins des utilisateurs, y compris en recourant à des solutions informatiques.
Travailler en concertation avec les titulaires de droits, les utilisateurs, les offices et dautres institutions en vue délaborer des procédures adaptées aux caractéristiques particulières des litiges récurrents dans leur domaine dactivité. Ce programme sera mis en uvre en coopération avec dautres programmes, notamment avec le programme 1 (Droit des brevets), le programme 2 (Marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques), le programme 3 (Droit dauteur et droits connexes), le programme 4 (Savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiques), le programme 6 (Systèmes de Madrid et de Lisbonne), le programme 17 (Promouvoir le respect de la propriété intellectuelle), le programme 18 (Propriété intellectuelle et défis mondiaux) et le programme 31 (Système de La Haye).
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLévolution des ressources par rapport à dautres prestataires de services de règlement extrajudiciaire des litiges a une incidence sur la reconnaissance des services darbitrage et de médiation de lOMPI par le marché.LOMPI continuera de promouvoir le rôle du Centre darbitrage et de médiation en tant que spécialiste du règlement extrajudiciaire des litiges en matière de propriété intellectuelle, en intensifiant sa collaboration, par exemple par des partenariats plus réguliers avec des associations de propriété intellectuelle et connexes, en mettant au maximum à profit la présence du Centre à Singapour pour accroître lactivité régionale, et par le renforcement de sa collaboration avec dautres départements de lOMPI. En outre, ce risque peut être atténué grâce à la participation dintermédiaires neutres de lOMPI à des manifestations et à lexploitation des études réalisées sur les nouvelles pratiques et attentes des utilisateurs.La fragmentation du système des noms de domaine et la concurrence en son sein, ainsi que les processus délaboration de politiques de lICANN, exercent des pressions sur les normes centralisées (y compris les principes UDRP) et sur la primauté du Centre; lexpansion du système des noms de domaine et le recours accru au règlement extrajudiciaire des litiges relatifs au DNS compromettent le rôle du Centre dans ladministration des litiges et lélaboration de politiques.Donner la priorité à lallocation de ressources en faveur de ladministration des litiges et de lélaboration de politiques, afin de trouver un équilibre entre rester sur le marché et ajouter une valeur spécifique à lOMPI.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésII.8 De plus en plus de litiges internationaux ou nationaux de propriété intellectuelle sont évités ou réglés par la médiation, larbitrage et dautres modes extrajudiciaires de règlement des litiges de lOMPIPrise en considération accrue de lutilisation de services de règlement extrajudiciaire des litiges dans les transactions de propriété intellectuelle, notamment par le recours aux procédures de lOMPI284 litiges et 79 bons offices (cumul à la fin de 2012);
4 000 demandes (2010/11);
Consultations sur Internet : 30 millions (cumul à la fin de 2012);
276 participants à des manifestations standard du Centre (2010/11);
3 000 participants à des manifestations extérieures du Centre (2010/11)40 litiges et bons offices supplémentaires; 4000 demandes supplémentaires; 3,5 millions de consultations supplémentaires; 250 participants à des manifestations standard du Centre; 6000 participants à des manifestations extérieures du CentrePolitiques de règlement extrajudiciaire des litiges à lélaboration et la mise en uvre desquelles le Centre a contribuéSix programmes adoptés (AGICOA, EGEDA, Film and Media, ICOM, IPOS, ITPGRFA) (cumul à la fin de 2012)De un à trois programmes supplémentairesII.9 Protection efficace de la propriété intellectuelle dans les gTLD et les ccTLDNombre de litiges relatifs à des gTLD administrés selon les principes UDRP22 644 litiges relatifs à des gTLD administrés par le Centre (cumul à la fin de 2012)3 000 litiges supplémentairesNombre de litiges relatifs aux ccTLD réglés selon les principes UDRP2 470 litiges portant uniquement sur des ccTLD administrés par le Centre (cumul à la fin de 2012)350 litiges supplémentairesPolitiques de règlement des litiges dans le système des noms de domaine à lélaboration et à la mise en uvre desquels le centre a contribuéPrincipes UDRP, procédure de résolution des litiges préalable à lattribution (cumul à la fin de 2012)Mise en uvre, au sein du système des noms de domaine, des recommandations de lOMPI en matière de principes et de procéduresNombre dadministrateurs de ccTLD dotés de mécanismes de protection de la propriété intellectuelle conçus ou administrés avec laide de lOMPI et conformes aux normes internationales67 administrateurs de ccTLD (cumul à la fin de 2012)Quatre nouveaux administrateurs
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 7
Laugmentation des ressources allouées en vue du résultat II.9 (Protection efficace de la propriété intellectuelle dans les gTLD et les ccTLD) sexplique par des dépenses de personnel plus élevées et par une augmentation du coût du programme de bourses de lOMPI sous le poste Centre darbitrage et de médiation. Ce dernier a été créé dans le cadre de la réforme des contrats, visant à reconnaître la possibilité que lOrganisation offre à de jeunes professionnels dacquérir une expérience en matière de gestion des litiges, afin de renforcer leurs connaissances et compétences professionnelles dans les domaines placés sous la responsabilité du Centre darbitrage et de médiation.
Programme 7 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 7 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Objectif stratégique IIIFavoriser lutilisation de la propriété intellectuelleau service du développement
Lobjectif consistant à favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement social, culturel et économique est lélément moteur des multiples activités dassistance technique et de renforcement des capacités de lOMPI, qui sont conduites au moyen de programmes dans chaque secteur de lOrganisation. Commun à toutes ces activités, laxe privilégié à moyen terme de cet objectif stratégique intersectoriel est daider les pays en développement, les pays les moins avancés (PMA) et les pays à économie en transition à utiliser dune manière efficace le système de propriété intellectuelle, compte tenu de leur situation particulière.
Le Plan daction pour le développement joue un rôle essentiel dès lors quil sagit de faire en sorte que les activités de lOMPI, dans tous les domaines, contribuent à atteindre cet objectif stratégique.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)III.1 Stratégies et plans nationaux en matière dinnovation et de propriété intellectuelle conformes aux objectifs de développement national Nombre de pays qui sont en train de formuler/adopter des stratégies et/ou des plans de développement nationaux en matière de propriété intellectuelleProgramme 9Nombre de pays qui ont adopté des stratégies et/ou des plans de développement nationaux en matière de propriété intellectuelle et sont en train de les mettre en uvre Programme 9Nombre duniversités ayant élaboré des politiques en matière de propriété intellectuelleProgramme 10Nombre de pays ayant élaboré des stratégies ou des plans nationaux en matière de propriété intellectuelleProgramme 10III.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionNombre de gouvernements et dorganismes de gestion collective du droit dauteur ayant signé un accord avec lOMPI pour élaborer une nouvelle norme de transparence, de responsabilité et dassurance de la qualité de la gouvernanceProgramme 3Pourcentage de créateurs satisfaits de la formation dispensée en matière dutilisation des données et informations relatives au droit dauteur en vue de la gestion efficace de leur droit dauteurProgramme 3Pourcentage dévaluations positives faites par les participants quant à lutilité des réunions et ateliers de renforcement des capacités relatives au droit dauteur Programme 3Nombre dÉtats membres qui prennent des initiatives pour améliorer leur utilisation du système du droit dauteur afin dexploiter les possibilités économiques de leurs uvres et produits culturelsProgramme 3Pourcentage de participants à des activités de lOMPI qui font part dun renforcement de leurs capacités en ce qui concerne la compréhension des principes, systèmes et instruments de propriété intellectuelle en vue de la protection des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles, et de la gestion du lien entre propriété intellectuelle et ressources génétiquesProgramme 4Pourcentage de participants à des manifestations de lOMPI qui font part de leur satisfaction à légard du contenu et de lorganisation de ces manifestations Programme 9Pourcentage de participants à des ateliers de lOMPI qui mettent en pratique, dans le cadre de leur travail ou de leur entreprise, les compétences acquises.Programme 9Pourcentage dexperts nationaux/régionaux en propriété intellectuelle faisant office danimateurs de manifestations de lOMPIProgramme 9Nombre de pays en transition ayant mis en place des programmes de formation annuels en matière de propriété intellectuelle et/ou des cours à lintention de professionnels de la PI et/ou de PME Programme 10Pourcentage de professionnels formés en matière de propriété intellectuelle et de fonctionnaires des offices de propriété intellectuelle qui utilisent des compétences améliorées dans le cadre de leurs activités professionnelles Programme 10Portefeuille révisé de cours de formation en matière de propriété intellectuelle à lintention de pays en développement, de PMA et de pays à économie en transition/pertinence du contenu des cours de formation au regard des besoins de renforcement de capacités des pays en développement, des PMA et des pays à économie en transitionProgramme 11Accès amélioré et multilingue à lapprentissage en ligne relatif à divers aspects de la propriété intellectuelle à lintention des pays en développement, des PMA et des pays à économie en transition/pertinence du contenu du portefeuille de cours dapprentissage en ligne au regard des besoins de renforcement de capacités des pays en développement, des PMA et des pays à économie en transitionProgramme 11Accès amélioré à lenseignement supérieur en matière de propriété intellectuelle dans les pays en développement, les PMA et les pays à économie en transition/nombre duniversités de pays en développement, de PMA et de pays à économie en transition qui proposent de nouveaux programmes denseignement en matière de propriété intellectuelleProgramme 11Mise en place progressive dun réseau dexperts en propriété intellectuelle dans les pays en développement, les PMA et les pays à économie en transitionProgramme 11Nombre de projets de création de nouvelles académies amorcés après la conclusion de la phase piloteProgramme 11Pourcentage de participants formés qui font état de leur satisfaction à légard de lutilité de la formation reçue et de sa pertinence pour leur vie professionnelleProgramme 17Pourcentage du public ciblé qui a acquis des connaissances de base concernant un système équilibrés de la propriété intellectuelle grâce à des activités de lOMPIProgramme 17Nombre de pays participant au Programme dattribution de prix de lOMPI Programme 17Nombre de dispositions prises pour lhébergement de scientifiques de pays en développement Programme 18Pourcentage de décideurs, de fonctionnaires gouvernementaux, de spécialistes de la propriété intellectuelle et de participants à des ateliers ciblés ayant une connaissance accrue des organismes de gestion collective du droit dauteur, et de la manière dutiliser efficacement la propriété intellectuelle au service du développementProgramme 20III.3 Intégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPINombre de recommandations du Plan daction pour le développement qui ont été mises en uvre par le CDIP dans des projets, des activités et des étudesProgramme 8Mise en uvre du mécanisme de coordination tel quapprouvé par les États membresProgramme 8Nombre de programmes dans lesquels des recommandations du Plan daction pour le développement sont intégrées dans les travaux ordinaires de lOMPIProgramme 8Nombre de projets du Plan daction pour le développement qui ont été intégrés dans les travaux ordinaires de lOMPI (établissement de normes, assistance technique et prestation de services)Programme 8Système efficace en place pour la planification, le suivi et lévaluation de la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développementProgramme 8III.4 Mécanismes et programmes de coopération renforcés, adaptés aux besoins des pays en développement et des PMANombre de mécanismes et programmes de coopération, et de partenariats nouveaux ou renforcés ayant bénéficié dune aide en vue de la promotion ou du renforcement de la coopération régionale ou infrarégionale en matière de propriété intellectuelleProgramme 9Nombre de partenariats établis où la partie dispensant lassistance est originaire dun pays développé Programme 10III.5 Meilleure connaissance du Plan daction pour le développement de la part des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et des autres parties prenantesNombre de pays demandant une assistance technique dans le cadre des projets du Plan daction pour le développement et manifestant leur intérêt pour des activités en rapport avec le Plan daction pour le développementProgramme 8Pourcentage des participants à des réunions de lOMPI (États membres, organisations intergouvernementales, société civile et autres parties prenantes) satisfaits des informations reçues sur les recommandations du Plan daction pour le développementProgramme 8III.6 Renforcement des capacités des PME de mettre la propriété intellectuelle au service de linnovationPourcentage des participants à des programmes de formation visant les institutions dappui aux PME qui se sont dits satisfaits du contenu et de lorganisation de ces événementsProgramme 9
Programme 10Pourcentage dinstitutions dappui aux PME ayant obtenu une formation qui fournissent des informations sur la propriété intellectuelle et des services dappui, dorientation et de consultation sur la gestion des actifs de propriété intellectuelleProgramme 9
Programme 10Nombre de pays ayant établi des programmes de formation en matière de propriété intellectuelle à lintention des PMEProgramme 9
Programme 10Nombre dabonnements au bulletin des PMEProgramme 30Nombre de téléchargements de supports et directives concernant les PMEProgramme 30Nombre détudes de cas relatives aux PME consultées au moyen de la de la base de données IP Advantage ou dune autre base de données pertinenteProgramme 30
Programme 8 Coordination du Plan daction pour le développement
CONTEXTE DE PLANIFICATION
La prise en considération effective du Plan daction pour le développement, la réalisation de ses objectifs et lapplication de ses principes dans lensemble de lOrganisation demeurent les principales priorités du prochain exercice biennal. LOrganisation a achevé les cinq premières années dexécution du Plan daction pour le développement et mis en uvre un vaste système dévaluation des projets relatifs à ce Plan daction. De plus, le travail de lOrganisation lié au développement continue dévoluer, grâce à un engagement actif et au dialogue avec les États membres.
Au cours de lexercice biennal précédent, des progrès considérables ont été accomplis : intégration des recommandations et principes du Plan daction pour le développement dans le Programme et le Budget et les rapports sur lexécution du programme; consolidation de la méthode fondée sur les projets relatifs au Plan daction pour le développement, suffisamment mûre pour passer à la phase dévaluation; projets relatifs au Plan daction pour le développement émanant de propositions faites par des pays en développement et des pays moins avancés (PMA); mise en uvre des mécanismes de coordination et des modalités de suivi, dévaluation et détablissement de rapports (mécanisme de coordination), tels quapprouvés par les États membres, et suiviévaluation systématique de tous les projets relatifs au Plan daction pour le développement.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Au cours de lexercice biennal 20142015, le Programme sadaptera à lévolution du rôle joué par le Plan daction pour le développement, ainsi quaux besoins et demandes correspondantes des États membres. Les responsables du Programme continueront de faire en sorte que les principes et recommandations du Plan daction soient pris en compte, de manière appropriée et réactive, dans lensemble du travail de lOrganisation lié au développement. Ils sefforceront de trouver les moyens les plus efficaces dexécuter les décisions prises par lAssemblée générale de lOMPI et le CDIP, grâce à une coordination active dans tous les secteurs de lOMPI, et en étroite collaboration avec les États membres, dautres organisations intergouvernementales internationales, des organisations non gouvernementales et la société civile.
Le Programme continuera dappuyer le travail du CDIP, afin, notamment, dancrer toutes les activités de lOrganisation dans le Plan daction pour le développement; délaborer des stratégies en vue de la mise en uvre des recommandations formulées dans le Plan daction; de coordonner la gestion et la mise en uvre efficace, le suivi et lévaluation et létablissement de rapports sur les projets relatifs au Plan daction et les activités intégrées conduites à cet effet; de faciliter un examen extérieur de la mise en uvre du Plan daction conformément au mécanisme de coordination, et dappuyer la diffusion dinformations et la sensibilisation aux questions en rapport avec le Plan daction pour le développement.
Le Programme continuera aussi de faciliter les activités liées à la propriété intellectuelle et au développement, ainsi que lon réclamé le CDIP et lAssemblée générale. La coopération des États membres et les orientations quils donnent conservent toute leur importance; ils sont garants de la prise en compte effective des principes liés au développement dans le travail de lOrganisation et de la réalisation des objectifs du Programme pour lexercice biennal.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreTous les projets achevés relatifs au Plan daction pour le développement ont fait lobjet dune évaluation indépendante; labsence de suivi systématique et de mise en uvre des recommandations pourrait se traduire par des occasions manquées et une prise en compte insuffisante des enseignements tirés. Un suivi amélioré et plus rigoureux de la mise en uvre des recommandations, assuré par la Division de la coordination du Plan daction pour le développement
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIII.3 Intégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPINombre de recommandations du Plan daction pour le développement qui ont été mises en uvre par le CDIP dans des projets, des activités et des études42 recommandations examinées par le Comité en décembre 201145 recommandations examinées par le CDIPMise en uvre du mécanisme de coordination tel quapprouvé par les États membresMécanismes de coordination et modalités de suivi, dévaluation et détablissement de rapports approuvés par le Comité en avril 2010Mécanismes de coordination mis en uvre conformément à la décision prise par les États membres Nombre de programmes dans lesquels des recommandations du Plan daction pour le développement sont intégrées dans les travaux ordinaires de lOMPIÀ déterminer20Nombre de projets du Plan daction pour le développement qui ont été intégrés dans les travaux ordinaires de lOMPI (établissement de normes, assistance technique et prestation de services)À déterminer12Système efficace en place pour la planification, le suivi et lévaluation de la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développementÀ déterminerTous les programmes sont dotés dun système efficace de planification, suivi et évaluation de la mise en uvre des recommandations du Plan daction pour le développementIII.5 Meilleure connaissance du Plan daction pour le développement de la part des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et des autres parties prenantesNombre de pays demandant une assistance technique dans le cadre des projets du Plan daction pour le développement et manifestant leur intérêt pour des activités en rapport avec le Plan daction pour le développementProjets et activités relevant du Plan daction pour le développement dans 43 pays (avril 2013)Projets et activités relevant du Plan daction pour le développement dans 50 paysPourcentage des participants à des réunions de lOMPI (États membres, organisations intergouvernementales, société civile et autres parties prenantes) satisfaits des informations reçues sur les recommandations du Plan daction pour le développementn.d.80%
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 8
Laugmentation des ressources allouées en vue du résultat III.3 (Intégration des recommandations du Plan daction pour le développement dans les travaux de lOMPI) est essentiellement leffet net i) des augmentations statutaires des dépenses de personnel; et ii) dune diminution du poste Services contractuels, le nombre dévaluations de projets relatifs au Plan daction pour le développement prévu en 20142015 étant inférieur à celui de 20122013. La diminution des ressources allouées en vue du résultat III.5 (Meilleure connaissance du Plan daction pour le développement de la part des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et des autres parties prenantes) est principalement due à une diminution du poste Conférences (Conférence internationale sur la propriété intellectuelle et le développement, prévue en 2012-2013, et non en 2014-2015).
Programme 8 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 8 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 9 Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Ce programme se fonde sur lObjectif stratégique III, intitulé Faciliter lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement, qui suppose linstauration de conditions propices, y compris un contexte politique, législatif, institutionnel, économique favorable et les ressources humaines nécessaires, permettant aux pays en développement et aux pays les moins avancés (PMA) dutiliser la propriété intellectuelle à des fins de développement, dexploiter les avantages du système de propriété intellectuelle et de participer davantage à léconomie mondiale de linnovation.
Les principaux obstacles à lever sont les suivants : a) la diversité des systèmes juridiques, économiques et politiques et des situations dans les pays en développement et les PMA dans les régions Afrique, Pays arabes, Asie et Pacifique, Amérique latine et Caraïbes; b) laugmentation constante des besoins et de la demande de services daide au développement et dautres services de lOMPI; c) léventail et la diversité des parties prenantes, nécessitant des qualifications, des compétences et des connaissances variables, et qui vont des décideurs, des agents des offices de propriété intellectuelle, des administrateurs et des examinateurs, aux universitaires, aux scientifiques et aux chercheurs, aux responsables du transfert de technologie, aux chefs et dirigeants dentreprises, aux inventeurs et innovateurs et aux spécialistes de la propriété intellectuelle; la difficulté de traduire la notion de propriété intellectuelle au service du développement en résultats concrets et en avantages tangibles profitant à des secteurs précis et à la société en général, et e) le défi constant qui consiste à assurer la pertinence, limpact et la pérennité des résultats, en particulier à léchelon des pays.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Les recommandations du Plan daction pour le développement relatives à lassistance technique et au renforcement des capacités, en particulier les recommandations nos 1, 6, 12, 13 et 14, continueront de guider les activités conduites au titre de ce programme. Leur mise en uvre se fera essentiellement au moyen de stratégies de propriété intellectuelle nationales, propres à chaque pays, tenant compte des plans de développement nationaux. Les stratégies nationales de propriété intellectuelle pourront mettre en évidence les besoins et les lacunes existant dans les domaines des cadres politiques et législatifs, des infrastructures institutionnelles et techniques et du renforcement des capacités des ressources humaines, tout en exploitant le potentiel de la propriété intellectuelle dans des domaines prioritaires, définis dans les plans de développement nationaux. Conformément à lun de ses résultats escomptés, le programme renforcera ses activités visant à aider les pays à concevoir, formuler et mettre en uvre des stratégies nationales de propriété intellectuelle. Cette stratégie de mise en uvre se fondera sur la méthodologie de formulation de stratégies nationales de propriété intellectuelle, établie au cours de lexercice biennal précédent dans le cadre dun projet relatif au Plan daction pour le développement, et qui recouvre des outils dévaluation des besoins, des instruments de référence et des lignes directrices en vue dun processus itératif de consultations de multiples parties prenantes et de validation du document stratégique. Les bureaux régionaux piloteront la formulation de la stratégie de propriété intellectuelle par les pays dans leur région respective, en coordination avec la Division des pays les moins avancés et la Division des projets spéciaux, avec des contributions des secteurs concernés, en particulier au cours de la phase dexécution.
Parallèlement à lélaboration, ladoption et la mise en uvre des stratégies nationales de propriété intellectuelle, les plans nationaux serviront doutils de planification, afin dassurer progressivement la cohérence et la transparence et daméliorer la coordination des services liés au développement fournis par lensemble de lOrganisation. Un plan national donnera une vue densemble de la portée et de létendue de lengagement de lOMPI dans un pays et sera illustré par une matrice de résultats clairs à obtenir, des programmes et activités à conduire dans un pays sur une
période de deux ans, au terme de concertations entre le pays et lOMPI. Les bureaux régionaux prendront linitiative délaborer les plans nationaux en étroite concertation et en coordination avec dautres secteurs.
Des programmes de renforcement des capacités seront élaborés pour répondre aux besoins de groupes ciblés précis, y compris des PME, afin de développer les qualifications et compétences par des programmes pratiques de courte durée dispensés aux échelons national, sousrégional et régional. Les activités de renforcement des capacités à lintention des PME seront planifiées et mises en uvre conformément aux stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle et mettront laccent sur le principe de formation des formateurs pour avoir une portée maximale. La conception des cours de formation sera étroitement coordonnée dans le cadre des programmes 10, 11 et 30.
Des outils et des indicateurs appropriés continueront dêtre mis au point pour évaluer lapplication et lutilité des compétences et des savoirs que ces programmes visent à renforcer.
Des programmes adaptés seront conçus et mis en uvre pour répondre précisément aux besoins des PMA; laccent sera mis en particulier sur les principaux domaines daction prioritaires figurant parmi les engagements adoptés lors de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (LDCIV). Dans ce large cadre de coopération, lOMPI et les PMA semploieront, en concertation, à créer et renforcer les systèmes et institutions des PMA chargés du transfert de technologie, et contribueront à la mise en pratique des recommandations pertinentes formulées dans le Programme daction dIstanbul.
Pour traduire la notion de propriété intellectuelle en résultats et avantages concrets et tangibles, plusieurs projets innovants et intersectoriels fondés sur la propriété intellectuelle seront conduits, y compris des projets sur la propriété intellectuelle et la commercialisation des produits en faveur de lavancement des entreprises et des communautés locales, dans les secteurs de lagroalimentaire, de lartisanat et du design, ainsi que des projets relatifs au transfert de technologies appropriées. Pour mener à bien ces projets, des accords de coopération et des partenariats avec dautres organismes intergouvernementaux et des institutions non gouvernementales intervenant dans les régions seront encouragés, afin de mutualiser les ressources et lexpertise et davoir ainsi davantage dimpact. Des initiatives seront prises, notamment, pour étudier la contribution éventuelle de lOMPI à des planscadres des Nations Unies pour laide au développement à léchelon national, ainsi quà des accords de coopération avec les communautés économiques régionales.
Les bases de données mises au point dans le cadre de deux projets relatifs au Plan daction pour le développement au cours de lexercice biennal 2010/11, qui répertorient toutes les activités dassistance technique conduites par lOMPI, continueront dêtre tenues à jour et perfectionnées, notamment la base de données qui permet détablir le parallèle entre les financements proposés par des pays donateurs et les besoins daide au développement des pays bénéficiaires.
Tout en étant traités directement par le secteur spécialisé concerné, dautres éléments de lenvironnement propice à la mise en place de cadres politiques et législatifs et dinfrastructures et à laccès à linformation seront coordonnés par les Bureaux dans le contexte du cadre stratégique national de propriété intellectuelle ou du plan national de propriété intellectuelle. Ce processus de coordination sappuiera normalement sur des consultations internes et un dialogue réguliers.
Dune manière générale, ces stratégies sont destinées à améliorer la qualité et lefficacité des services axés sur le développement fournis par lOrganisation, tout en mettant laccent sur les résultats et en assurant la pérennité et la continuité des actions.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLe risque dinstabilité politique dans les États membres présentant des risques élevés liés à la sécurité et une dégradation de celleci peut entraîner lannulation dactivités ou des retards dans la prestation de services dassistance technique, ce qui empêcherait le Programme 9 datteindre les résultats escomptés.i) Évaluation des risques effectuées selon les besoins et plans nationaux/activités annuelles formulés compte tenu de cette évaluation.
ii) Surveillance constante, en collaboration avec loffice de propriété intellectuelle et les parties prenantes, afin délaborer des plans de rechange.Des changements politiques, débouchant sur des changements dans la politique de propriété intellectuelle dans le pays, les pouvoirs publics ou la direction générale des offices de propriété intellectuelle, peuvent entraîner la révision des plans de travail des pays concernés, réduire ou retarder la prestation de services, et compromettre ainsi la réalisation des résultats escomptés.i) Conserver une marge de manuvre afin de pouvoir faire des ajustements occasionnels dans les plans de travail pour certains pays.
ii) Encourager et faciliter la formation de consensus sur des stratégies et plans de travail nationaux en matière de propriété intellectuelle
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.2 Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre et pourcentage dÉtats membres satisfaits de la qualité des conseils législatifs concernant les brevets, les modèles dutilité, les secrets daffaires et les circuits intégrés Enquêtes 201290%Nombre et pourcentage dÉtats membres/organisations régionales ayant donné un retour dinformation positif sur lutilité des conseils fournis en matière de législation dans le domaine des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiques Trois États membres/organisations régionales ayant donné un retour dinformation positif sur les conseils reçus en 2012 en matière de législationRetour dinformation positif reçu de 10 États membres/organisations régionales (ventilation régionale)Nombre et pourcentage de pays ayant donné un retour dinformation positif sur les conseils de lOMPI en matière de législation Aucun retour dinformation positif à ce jour15 pays (ventilation régionale)III.1 Conformité des stratégies et plans nationaux en matière dinnovation et de propriété intellectuelle par rapport aux objectifs de développement nationalNombre de pays ayant entrepris de formuler ou adopter des stratégies et/ou des plans de développement nationaux en matière de propriété intellectuelleAfrique (12 pays en tout)
Asie et Pacifique (8)
Pays arabes (4)
Amérique latine et Caraïbes (9)
5 PMA inclus dans la ventilation régionale cidessus Afrique (18 pays en tout)
Asie et Pacifique (13 pays en tout)
Pays arabes (7 pays en tout)
Amérique latine et Caraïbes (13 pays en tout)
10 PMA inclus dans la ventilation régionale cidessusNombre de pays qui ont adopté des stratégies et/ou des plans de développement nationaux en matière de propriété intellectuelle et sont en train de les mettre en uvre Afrique (4)
Pays arabes (3)
Asie et Pacifique (3)
Amérique latine et Caraïbes (4)
5 PMA inclus dans la ventilation régionale cidessusAfrique (6 pays en tout)
Pays arabes (6 pays en tout
Asie et Pacifique (7 pays en tout)
Amérique latine et Caraïbes (12)
11 PMA inclus dans la ventilation régionale cidessusIII.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences concernant lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionPourcentage de participants à des manifestations de lOMPI qui font part de leur satisfaction à légard du contenu et de lorganisation de ces manifestationsAucune donnée disponibleAfrique (70%)
Pays arabes (80%)
Asie et Pacifique (65%)
Amérique latine et Caraïbes (80%)
PMA (80%)Pourcentage de participants à des ateliers de lOMPI qui mettent en pratique, dans leur travail ou leur entreprise, les compétences acquises Aucune information disponible
Asie et Pacifique (65%)
Aucune information disponible
Aucune information disponible
Aucune information disponibleAfrique (70%)
Asie et Pacifique (65%)
Pays arabes (70%)
Amérique latine et Caraïbes (30%)
PMA (80%)Pourcentage dexperts nationaux/régionaux en propriété intellectuelle faisant office danimateurs de manifestations de lOMPI Afrique (65%)
Pays arabes (70%)
Asie et pacifiqueDonnées non disponibles)
Amérique latine et Caraïbes (70%)
PMA (70%)Afrique (75%)
Pays arabes (80%)
Asie et Pacifique (55%)
Amérique latine et Caraïbes (80%)
PMA (80%)III.4 Mécanismes et programmes de coopération renforcés, adaptés aux besoins des pays en développement et des PMANombre de mécanismes et programmes de coopération, et de partenariats nouveaux ou renforcés ayant bénéficié dune aide en vue de la promotion ou du renforcement de la coopération régionale ou infrarégionale en matière de propriété intellectuelleAfrique (3)
Pays arabes (2)
Asie et Pacifique (4)
Amérique latine et Caraïbes (3)
Deux PMA inclus dans la ventilation régionale cidessus
Projets technologiques appropriés dans trois PMA Afrique (2)
Pays arabes (1)
Asie et Pacifique (4)
Amérique latine et Caraïbes (7)
Quatre PMA inclus dans la ventilation régionale cidessus
Autres projets technologiques appropriés dans quatre PMA au moins III.6 Renforcement des capacités des PME de mettre la propriété intellectuelle au service de linnovationPourcentage des participants à des programmes de formation visant les institutions dappui aux PME qui se sont dits satisfaits du contenu et de lorganisation de ces événementsÀ déterminerÀ déterminerPourcentage dinstitutions dappui aux PME ayant obtenu une formation qui fournissent des informations sur la propriété intellectuelle et des services dappui, dorientation et de consultation sur la gestion des actifs de propriété intellectuelleÀ déterminerÀ déterminerNombre de pays ayant établi des programmes de formation en matière de propriété intellectuelle à lintention des PMEÀ déterminerÀ déterminerIV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre de réseaux nationaux de centres de technologie et dappui à linnovation 14 réseaux nationaux de centres de technologie et dappui à linnovation :
Afrique (6)
Pays arabes (2)
Asie et Pacifique (2)
Amérique latine et Caraïbes (4)
6 PMA inclus dans la ventilation régionale cidessus23 réseaux nationaux de centres de technologie et dappui à linnovation (en tout) :
Afrique (dont 10 dans 8 PMA)
Pays arabes (3)
Asie et Pacifique (dont 4 dans 2 PMA)
Amérique latine et Caraïbes (6)Nombre moyen dutilisateurs ayant bénéficié des services des centres de technologie et dappui à linnovation par trimestre et par pays200 (min.) 630 (max.)300 (min.) 750 (max.)Nombre de pays utilisant la Base de données de lassistance technique en matière de propriété intellectuelle (IPTAD), la liste des consultants en propriété intellectuelle (IP_ROC) 60 (au 1er mars 2013)70Nombre de bureaux de transfert de technologie établis ou renforcés au sein duniversités ou dinstituts de R-DÀ déterminer5 bureaux de transfert de technologie dans les pays arabes (cumul)IV.4 Amélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et dautres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité)Niveau de service moyen des offices de propriété intellectuelle bénéficiant dune assistance (de 1 à 5)à déterminerà déterminer
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 9
La diminution des ressources allouées aux résultats I.2 (Conseils législatifs) et IV.2 (Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle) sexplique par la poursuite de lapplication du modèle de mise en uvre des activités axées sur le développement, modèle selon lequel les programmes spécialisés assument la responsabilité technique de la conduite dactivités liées aux conseils législatifs, à linfrastructure des bureaux de propriété intellectuelle et à lamélioration de laccès aux informations et savoirs concernant la propriété intellectuelle. Cela se traduit par des baisses des montants inscrits aux postes services contractuels de personnes, missions de fonctionnaires et voyages de tiers (diminution également imputable aux économies réalisées sur les voyages).
Laugmentation des ressources allouées au résultat III.1 (Stratégies nationales de propriété intellectuelle) et laugmentation des ressources totales cumulées pour les résultats III.2 (Renforcement des capacités en matière de ressources humaines) et III.4 (Mécanismes et programmes de coopération) sexpliquent en outre par lapplication du modèle de mise en uvre, la responsabilité des bureaux régionaux en matière de stratégies et plans nationaux de propriété intellectuelle et de renforcement des capacités ayant été renforcée. Cela sest traduit par un redéploiement interne des ressources, visant à faire en sorte que les spécificités régionales des PME soient traitées conformément aux stratégies et plans nationaux de propriété intellectuelle et que lexpertise renforcée en matière de transfert de technologie soit mise à profit pour traiter les spécificités des PMA.
Lévolution des ressources entre les résultats III.2, III.4 et III.6 reflète : i) lélargissement du résultat III.4 , qui englobe désormais le mécanisme et les programmes de coopération dans les pays en développement et les PMA par rapport à lexercice biennal 20122013, alors que le résultat était axé sur ces mécanismes dans les seuls PMA et ii) : la création de centres de coordination des PME dans les bureaux régionaux pour la mise en uvre des activités de renforcement des capacités liées aux PME qui contribuent au résultat III.6. Une grande partie des activités menées au titre des résultats III. 4 et III.6 visent au renforcement des capacités.
La diminution des ressources allouées au résultat III.3 (Intégration des recommandations du Plan daction pour le développement) est essentiellement due au changement de source de financement du projet de coopération SudSud en matière de propriété intellectuelle et de développement entre les pays en développement et les PMA (désormais financé par les réserves).
Laugmentation des ressources allouées au résultat IV.4 (Amélioration de linfrastructure technique et du savoir) est essentiellement due à des projets pilotes sur le transfert de technologie et des réunions régionales sur les outils TIC et léchange de données dans la région des pays arabes.
Programme 9 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 9 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Ressources au titre des fonds fiduciaires potentiellement disponiblespour les activités de programme en 20142015*(en milliers de francs suisses)**
ProgrammeSolde prévu fin 2013Contributions prévues pour 2014-2015***Montant estimatif disponible pour les activités de programme en 2014-2015****Programme 9
Afrique
Asie et Pacifique
Amérique Latine
Total
1 632
3 523
94
5 249
3 500
7 507
703
11 710
5 132
11 030
797
16 959
* Pour information seulement. Il convient de noter que certains accords de fonds fiduciaire financent des activités non limitées à la région au programme. Pour plus de précisions, on est prié de se reporter à lannexe VIII.
** Les chiffres ne comprennent pas les ajustements pour taux dintérêt et taux de change. Il est à noter également que ces fonds financent en général des activités qui portent sur une période excédant un exercice biennal ou qui sont à cheval sur deux exercices, à mesure que les recettes sont perçues et les dépenses encourues.
*** Les contributions annuelles sont variables, des fluctuations ayant été constatées dune année à lautre.
**** Ce chiffre purement indicatif découle des modes de financement précédents. Il ne représente pas des engagements de la part des États membres, sauf dans les cas où laccord de fonds fiduciaire comprend un tel engagement.
Programme 10 Coopération avec certains pays dEurope et dAsie
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Le programme devra relever des défis de deux ordres : en premier lieu, fournir une aide aux pays dEurope centrale et les États baltes, aux pays dAsie centrale, dEurope orientale et du Caucase ainsi quà certains pays méditerranéens, afin quils participent mieux au système international de propriété intellectuelle et profitent mieux des avantages sociaux et économiques découlant de linnovation et de la créativité, et en second lieu, coordonner les activités de promotion et la prestation de services et programmes de lOMPI aux pays développés.
Lassistance fournie par le programme devra être adaptée aux besoins particuliers des pays concernés, qui ont des niveaux de développement économique différents et des besoins variés en matière de propriété intellectuelle. Il faudra en outre appuyer les efforts déployés par les gouvernements au profit de certains pays, afin de mettre en place un environnement juridique et institutionnel national sûr et équilibré, tandis que, dans dautres pays, laccent sera mis sur une assistance spécialisée visant à mettre en place un système propice à linnovation. Dautres pays de la région préparent leur adhésion à lUE et à lOrganisation européenne des brevets (OEB) et doivent adapter leurs systèmes de propriété intellectuelle en conséquence.
Dans le contexte de léconomie mondiale, il paraît indispensable de promouvoir linteraction entre, dune part, les parties prenantes et les institutions de pays développés et, dautre part, lOMPI, afin de rehausser limage et la réputation de lOMPI dans les pays concernés. Une approche institutionnelle bien coordonnée des pays développés profitera tant à lOMPI quà ses États membres.
Après la crise économique et financière, de nombreux pays ont vu dans linnovation et la propriété intellectuelle la clé de voûte de leur relance. Cela a favorisé la connaissance et la compréhension dune approche plus systématique et à plus long terme de la propriété intellectuelle et de linnovation. Cest pourquoi la demande délaboration de stratégies et plans nationaux de propriété intellectuelle continuera de croître au cours du prochain exercice biennal.
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont lun des piliers dun système national de linnovation. Le développement économique est tributaire des PME. Nombre de PME de la région commencent à proposer des produits et fournir des services dans des secteurs qui font largement appel à la propriété intellectuelle. Il conviendra par conséquent dapprofondir leurs connaissances en matière de propriété intellectuelle, notamment savoir comment intégrer la propriété intellectuelle dans leurs politiques de linnovation, comment mieux utiliser le système de linnovation et comment tirer parti des services de lOMPI.
Bien que la région sachemine progressivement vers une économie fondée sur le savoir, des progrès peuvent encore être accomplis pour faciliter le transfert de linnovation et de la créativité des universités aux entreprises. Hormis la création de bureaux de transfert de technologie et de centres dinformation sur la propriété intellectuelle, lun des principaux aspects à examiner avec attention est lélaboration de politiques de la propriété intellectuelle dans les universités et les établissements de recherche.
Nombre de pays de la région ont adhéré aux systèmes de lOMPI, en particulier le PCT et le système de Madrid; certains envisagent dadhérer au système de La Haye. Le potentiel de ces systèmes na pas encore été exploité au maximum dans la région. Cest pourquoi il faudra les promouvoir davantage et continuer dorganiser des formations ciblées à leur utilisation.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Le travail du programme en faveur des pays en transition continuera dêtre guidé par les recommandations du Plan daction pour le développement relatives à lassistance technique et au renforcement des capacités, en particulier les recommandations nos 1, 6, 12, 13 et 14. Le programme continuera de prêter assistance aux pays de la région, en mettant laccent sur : des cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelle; des politiques, stratégies et plans de développement nationaux clairement définis et cohérents en matière dinnovation et de propriété intellectuelle, conformes aux objectifs et aux priorités de développement à léchelle nationale; lamélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et dautres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité); et le renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays à léconomie en transition.
Les activités de renforcement des capacités à lintention des institutions dappui aux PME et dautres intermédiaires seront planifiées et mises en uvre conformément aux stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle et mettront laccent sur le principe de formation des formateurs pour avoir une portée maximale. La conception des cours de formation sera étroitement coordonnée dans le cadre des programmes 9, 11 et 30.
Sagissant des pays développés, il faudra appliquer une approche mieux coordonnée des actions de promotion et de la prestation de différents services et activités de lOMPI, y compris les systèmes mondiaux de propriété intellectuelle, le programme normatif, les études importantes, les bases de données mondiales relatives à la propriété intellectuelle, ainsi que les platesformes et outils de léconomie du savoir en ligne. Par ailleurs, il importe de recueillir et traiter les informations disponibles concernant lévolution de la propriété intellectuelle et les obstacles rencontrés dans les pays concernés, ce qui permettra daméliorer linteraction avec les pouvoirs publics et les parties prenantes pour ce qui est des différents services et activités de lOMPI.
Grâce au soutien de tous les programmes de lOMPI concernés et à la coordination de leurs contributions, le Programme atteindra les résultats escomptés en menant un large éventail dactivités de renforcement des capacités, en procédant à des analyses pertinentes et en conduisant des études justificatives. Lévaluation des activités permettra au Programme daméliorer encore son travail et de ladapter aux besoins particuliers de la région.
Pour répondre aux divers besoins et attentes de ces pays en matière de propriété intellectuelle, il faudra adopter une approche différenciée par pays, qui présidera à lélaboration de stratégies nationales ciblées en matière de propriété intellectuelle et dinnovation.
En outre, le Programme prendra en considération certains traits et caractéristiques communs des systèmes économiques et de propriété intellectuelle des pays de la région et facilitera léchange de données dexpérience, des enseignements tirés et de pratiques recommandées.
Le nombre détablissements denseignement supérieur qui appliquent une politique de propriété intellectuelle demeure relativement faible dans certains des pays ciblés par le Programme. Cest pourquoi celuici continuera, sur demande, de soutenir les efforts déployés en ce sens à léchelon national pour promouvoir lapplication de ce genre de politique.
Certains pays dEurope et dAsie entretiennent détroites relations avec lUnion européenne ou en sont déjà membres. Le cas échéant, il sera tenu compte, dans le cadre de la coopération avec ces pays, de leur qualité de membres de lUnion européenne ainsi que des besoins particuliers des pays adhérents, des pays candidats et des pays bénéficiant de la nouvelle politique européenne de voisinage et de la politique de partenariat oriental. Des synergies seront créées avec les programmes de propriété intellectuelle éventuellement mis en uvre dans ces pays dans le cadre de lUnion européenne ou de lOrganisation européenne des brevets (OEB). Par ailleurs, des activités de coopération seront envisagées dans les États membres de la Communauté des États indépendants (CEI), en particulier avec le Conseil interétatique pour la protection de la propriété industrielle (CIPPI) et lAssemblée interparlementaire des États membres de la CEI, en vue de créer des synergies à cet effet. La coopération avec lOrganisation eurasienne des brevets continuera de bénéficier dune attention particulière et sera renforcée pour établir des liens avec le système du PCT et promouvoir des mesures visant à favoriser lutilisation des systèmes et des actifs de propriété intellectuelle au service du développement durable dans la région. En coopération avec la Communauté économique eurasienne (EURASEC), le Programme conduira également des activités ciblées dans la région.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreDes changements économiques et politiques pourraient compromettre ou ralentir la mise en uvre des stratégies nationales en matière de propriété intellectuelle.Entretenir des relations avec toutes les parties prenantes dans les pays et procéder à une planification prévoyante à tous les niveaux. Prévoir une marge de manuvre dans les plans de coopération.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.2 Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre de pays dont la législation et/ou la réglementation a été actualisée18 avant la fin de 2013Quatre pays supplémentairesII.1 Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet Nombre de demandes selon le PCT originaires de pays à économie en transition et de pays développésà détermineraugmentation de 2% II.4 Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye, notamment par les pays en développement et les PMANombre de déposants du système de La Haye originaires de pays à économie en transition et de pays développésà détermineraugmentation de 2% II.6 Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne, notamment par les pays en développement et les PMANombre de déposants des systèmes de Madrid et de Lisbonne originaires de pays à économie en transition et de pays développésà détermineraugmentation de 2% II.8 De plus en plus de litiges internationaux ou nationaux de propriété intellectuelle sont évités ou réglés par la médiation, larbitrage et dautres modes extrajudiciaires de règlement des litiges de lOMPINombre dutilisateurs, dans des pays à économie en transition et des pays développés, qui ont recours aux services du Centre darbitrage et de médiation à déterminerAugmentation de 2% III.1 Stratégies et plans nationaux en matière dinnovation et de propriété intellectuelle conformes aux objectifs de développement nationalNombre duniversités ayant élaboré des politiques en matière de propriété intellectuelleà déterminer30 universités supplémentairesNombre de pays ayant mis en place des stratégies ou plans nationaux en matière de propriété intellectuelle14 (total à la fin de 2013)Six pays supplémentairesIII.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences concernant lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionNombre de pays à économie en transition ayant mis en place des programmes et/ou cours de formation annuels en matière de propriété intellectuelle à lintention de spécialistes de la propriété intellectuelleà déterminer10Pourcentage de spécialistes de la propriété intellectuelle formés et de fonctionnaires des offices de propriété intellectuelle qui mettent en pratique, dans leur travail, leurs compétences améliorées40%50%III.4 Mécanismes et programmes de coopération renforcés, adaptés aux besoins des pays en développement et des PMANombre de partenariats établis où la partie dispensant lassistance est originaire dun pays développéÀ déterminer4 protocoles daccord supplémentaires; 10 concordances supplémentaires dans la base de données pour la mise en parallèle III.6 Renforcement des capacités des PME de mettre la propriété intellectuelle au service de linnovationPourcentage des participants à des programmes de formation visant les institutions dappui aux PME qui se sont dits satisfaits du contenu et de lorganisation de ces événementsÀ déterminerÀ déterminerPourcentage dinstitutions dappui aux PME ayant obtenu une formation qui fournissent des informations sur la propriété intellectuelle et des services dappui, dorientation et de consultation sur la gestion des actifs de propriété intellectuelleÀ déterminerÀ déterminerNombre de pays ayant établi des programmes de formation en matière de propriété intellectuelle à lintention des PMEÀ déterminerÀ déterminerIV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre de bureaux de transfert de technologie établis ou renforcés au sein duniversités ou dinstituts de R-DÀ déterminerSix bureaux de transfert de technologie et/ou centres dinformation sur la propriété intellectuelle supplémentairesNombre de réseaux nationaux de centres de technologie et dappui à linnovation1 réseau national de centres de technologie et dappui à linnovation (cumul à la fin du premier trimestre 2013) : certains pays dEurope et dAsie (1)2 réseaux nationaix de centres de technologie et dappui à linnovation (cumul) : certains pays dEurope et dAsie (2)Nombre moyen dutilisateurs ayant bénéficié des services des centres de technologie et dappui à linnovation par trimestre et par pays200 (min.) 630 (max.)300 (min.) 750 (max.)IV.4 Amélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et dautres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité)Niveau de service moyen des offices de propriété intellectuelle bénéficiant dune assistance (de 1 à 5)À déterminerÀ déterminer
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 10
Les variations enregistrées dans les ressources allouées en vue des résultats de ce programme sexpliquent essentiellement par : i) la poursuite de la mise en uvre du modèle de conduite dactivités axées sur le développement [résultats I.2 (conseils législatifs) et III.1 (stratégies nationales de propriété intellectuelle)], et ii) le redéploiement interne des ressources, visant à aligner le traitement des spécificités régionales des PME sur les stratégies et plans nationaux en matière de propriété intellectuelle et à tenir compte des activités menées en faveur des pays développés.
Programme 10 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 10 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 11 LAcadémie de lOMPI
CONTEXTE DE PLANIFICATION
À lépoque de sa création, en 1998, lAcadémie de lOMPI était le principal prestataire de services de formation et denseignement en faveur du développement. À lheure actuelle, plusieurs programmes de lOMPI comportent un volet consacré à la formation, et les ressources de lAcadémie ne représentent quune fraction des ressources totales que lOrganisation consacre au renforcement des capacités.
Un audit indépendant de lAcadémie de lOMPI, réalisé en 2012 à lintention de la Direction, a conclu quil existait manifestement un créneau pour des activités de formation axée sur le développement menées par lOMPI, et que lOrganisation détenait un avantage comparatif par rapport à dautres prestataires de formation dans le domaine de la propriété intellectuelle. Pour mieux intégrer la planification des activités de formation et de renforcement des capacités menées par lOMPI et exploiter au maximum les ressources disponibles, laudit préconisait de regrouper, à moyen terme, lensemble de ces activités au sein dune seule unité opérationnelle. LAcadémie mondiale de lOMPI deviendrait le vecteur central de lOrganisation en matière de formation et de renforcement des capacités et assumerait les cinq grands rôles suivants : organe dexécution chargé de dispenser directement une formation professionnelle; catalyseur de réseaux et de partenariats, permettant délargir léventail de loffre de formation dans les pays et de renforcer leur impact; centre interne dexcellence pour la formation; centre dinformation en ligne, en libre accès, sur les activités, les services et outils de formation de lOMPI; et centre dun réseau virtuel de partenaires, dexperts et denseignants en matière de formation à la propriété intellectuelle axée sur le développement.
Tout en reconnaissant les efforts déployés actuellement par lAcadémie et le succès de son programme denseignement à distance, laudit reproche à lAcadémie labsence de politiques explicites de partenariat et de mécanisme transparent dexamen du contenu, dactualisation et dorientation vers le développement, son éventail actuel de compétences et linsuffisance de ses synergies avec dautres domaines de lOrganisation. Enfin, laudit a esquissé un plan quinquennal pour la transition du dispositif actuel à la création dune Académie de lOMPI pleinement opérationnel, et il a formulé des recommandations détaillées relatives au mandat, aux politiques, au champ dactivité et aux modes de fonctionnement du Centre.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Compte tenu de ce qui précède, la principale difficulté que le programme aura à résoudre au cours du prochain exercice biennal consistera à commencer de mettre en uvre cette vision tout en continuant de fournir aux États membres des services de formation et denseignement de grande qualité, conformément aux recommandations nos 1, 3, 6 et 12 du Plan daction pour le développement.
Au cours du prochain exercice biennal, lOMPI mettra en place les conditions propices à la conversion de lAcadémie en unité centrale de la formation et du renforcement des capacités en faveur des pays en développement, des PMA et des pays en transition. Elle élaborera à cet effet des orientations de politique générale sur les fonctions et attributions respectives du Centre, des bureaux régionaux, de la Division des PMA, le programme 10 (coopération avec certains pays dEurope et dAsie), les bureaux extérieurs et les secteurs spécialisés qui comportent une composante consacrée à la formation. Un mécanisme sera également conçu pour mieux adapter la formation aux évaluations des besoins nationaux et aux plans nationaux, élaborer des plans de travail annuels intégrés, définir des processus explicites permettant de tirer des enseignements des évaluations nationales effectuées par la Division de laudit et de la supervision internes et mettre à profit les réunions régionales et sousrégionales sur la propriété intellectuelle et les groupes régionaux pour recueillir des observations sur les besoins régionaux en matière de formation.
Dans un second temps, lOMPI procédera à une révision du portefeuille de formation professionnelle actuellement proposé par lAcadémie à léchelle mondiale, afin de lharmoniser à une déclaration de politique générale sur son créneau stratégique, les bénéficiaires ciblés et les thèmes prioritaires. Il est proposé de donner la priorité aux fonctionnaires de lÉtat et aux employés du secteur public des États membres (y compris les décideurs politiques et les administrateurs de tout organisme public ou ministère où se posent des questions de propriété intellectuelle, ainsi quaux magistrats et aux diplomates), aux organisations ayant engagé un processus de consultations nationales sur lélaboration de politiques en matière de propriété intellectuelle et à des associations de parties prenantes ayant des capacités avérées de dispenser une formation à leurs bénéficiaires. Sagissant des thèmes abordés, il est suggéré de développer le portefeuille révisé autour de quatre axes : la politique et le droit international et national en matière de propriété intellectuelle, lutilisation de la propriété intellectuelle à des fins de développement, la créativité et linnovation.
Les activités de formation continueront dêtre conduites en associant des cours de base réguliers à des modules de formation pratique, le cas échéant, une série de modules de brève durée à la carte, un nombre limité de visites annuelles détude, définies par avance (dans le cadre du programme denseignement à distance), des bourses de deuxième cycle denseignement universitaire, la mise à disposition doutils et de réseaux pour le renforcement des capacités à léchelon local, et un nombre limité de cours dété, selon un système de roulement.
Bien que lOMPI ne puisse entrer en concurrence avec des facultés de droit, on estime quelle a un rôle important à jouer dans la mesure où elle facilite laccès à lenseignement supérieur en matière de propriété intellectuelle. À court terme, lOMPI devrait continuer dapporter son soutien à lenseignement de deuxième cycle sur la propriété intellectuelle, au travers de programmes de maîtrise communs. À terme, lOMPI devrait être non plus un pourvoyeur commun de diplômes, mais un courtier, un catalyseur et un conseiller. Dici à la fin de la période de transition de cinq ans, lOMPI ne devrait plus délivrer des maîtrises en droit ou dautres qualifications universitaires, et les programmes universitaires quelle a contribué à créer devraient être dispensés sans lappui opérationnel direct de lOMPI.
Au cours du prochain exercice biennal, le Centre commencera à développer son rôle de catalyseur en mettant en place un réseau virtuel de grandes universités dispensant une formation en propriété intellectuelle et questions connexes (technologie, innovation, industries culturelles, stratégie industrielle, développement), en négociant les droits dinscription des participants de pays en développement poursuivant des études de maîtrise de droit dans des pays développés; en octroyant des bourses pour les meilleurs étudiants de pays en développement participant à leurs programmes, en fournissant des services de conseil sur la création de nouveaux programmes de maîtrise et en prodiguant des conseils sur lintégration de la formation en propriété intellectuelle dans les cours de droit de premier et deuxième cycles universitaires et dautres cours pertinents, y compris sur lutilisation dapprentissage à distance de lOMPI en vue de la validation dunités de valeur.
À la fin de 2012, plus de 275 000 personnes de 183 pays sétaient inscrites à la plateforme denseignement à distance de lOMPI pour utiliser un portefeuille cumulé dune quinzaine de modules dans 11 langues. Pour consolider les résultats obtenus dans ce domaine au cours du prochain exercice biennal, lOMPI améliorera encore la diversité multilingue des cours denseignement à distance, harmonisera le portefeuille denseignement à distance avec sa déclaration de politique générale sur les thèmes prioritaires et les bénéficiaires, et mettra en place un dispositif dexpertise régulière de la qualité et de lorientation vers le développement du contenu et des instructeurs, avec la contribution dexperts extérieurs. Le programme denseignement à distance continuera en outre de sassocier avec des bureaux nationaux de propriété intellectuelle pour dispenser des cours denseignement à distance dans les langues et les systèmes nationaux (programmes dadaptation) ainsi quavec des universités, des établissements de recherche et développement et des centres dappui à la technologie et à linnovation.
Enfin, le Centre cultivera ses liens avec le Réseau mondial dacadémies de la propriété intellectuelle (GNIPA) et examinera les possibilités dintégrer le réseau dans un plus vaste réseau virtuel déducateurs, formateurs et anciens élèves en propriété intellectuelle.
Le programme continuera daider les États membres à mettre sur pied de nouvelles académies nationales, en sappuyant sur lexpérience acquise et les enseignements tirés des deux phases du Projet pilote de création de nouvelles académies nationales de la propriété intellectuelle, mis en uvre au cours des exercices biennaux 2010/11 et 20122013.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreSous leffet de lévolution rapide de la technologie et du contexte de la propriété intellectuelle, les attentes et préférences des utilisateurs, elles aussi, évoluent rapidement. Les interfaces, les graphiques et la plateforme informatique des cours dapprentissage à distance peuvent devenir périmés, et les informations en matière de propriété intellectuelle contenues dans les différents programmes de formation de lAcadémie pourraient être mal adaptées face aux nouveaux défis et à lévolution mondiale.Les commentaires des étudiants et formateurs des cours dapprentissage à distance continueront dêtre sollicités, et, compte tenu des conseils avisés dexperts en propriété intellectuelle, des mises à jour des platesformes utilisées et/ou des informations en matière de propriété intellectuelle seront effectuées.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIII.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionPortefeuille révisé de cours de formation en matière de propriété intellectuelle à lintention de pays en développement, de PMA et de pays à économie en transition/pertinence du contenu des cours de formation au regard des besoins de renforcement de capacités des pays en développement, des PMA et des pays à économie en transitionPortefeuille non révisé à léchelle mondiale depuis la création de lAcadémiePortefeuille révisé disponible avant la fin de lexercice biennalAccès amélioré et multilingue à lapprentissage en ligne relatif à divers aspects de la propriété intellectuelle à lintention des pays en développement, des PMA et des pays à économie en transition/pertinence du contenu du portefeuille de cours dapprentissage en ligne au regard des besoins de renforcement de capacités des pays en développement, des PMA et des pays à économie en transitionTous les cours ne sont pas disponibles dans toutes les langues; seul le personnel de lAcadémie est en train de réviser le contenu des cours et de façon ponctuelleTous les cours disponibles dans toutes les langues officielles des Nations UniesAccès amélioré à lenseignement supérieur en matière de propriété intellectuelle dans les pays en développement, les PMA et les pays à économie en transition/nombre duniversités de pays en développement, de PMA et de pays à économie en transition qui proposent de nouveaux programmes denseignement en matière de propriété intellectuelleUn enseignement sur la propriété intellectuelle est actuellement proposé au niveau universitaire, dans un nombre limité de pays en développement, de PMA et de pays à économie en transition; lOMPI propose un programme au niveau mastère dispensé conjointement avec sept universités, dont deux en Afrique et une en Amérique latine.Cinq universités dans des pays en développement, des PMA et des pays à économie en transition proposeront de nouveaux programmes sur la propriété intellectuelle avant la fin de lexercice biennal.Mise en place progressive dun réseau dexperts en propriété intellectuelle dans les pays en développement, les PMA et les pays à économie en transitionNombre duniversitaires originaires de pays en développement, de PMA et de pays à économie en transition membres de lATRIP (Association internationale pour la promotion de lenseignement et de la recherche en propriété intellectuelle)Augmentation de 15% par rapport au chiffre de référenceNombre de projets de création de nouvelles académies amorcés après la conclusion de la phase pilote04
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 11
La très légère augmentation des ressources allouées au résultat III.2 (Renforcement des capacités en matière de ressources humaines) est due à des augmentations statutaires des dépenses de personnel.
Programme 11 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 11 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Ressources au titre des fonds fiduciaires potentiellement disponiblespour les activités de programme en 20142015*(en milliers de francs suisses)**
ProgrammeSolde prévu fin 2013Contributions prévues pour 2014-2015***Montant estimatif disponible pour les activités de programme en 2014-2015****Programme 11150400550
* Pour information seulement. Il convient de noter que certains accords de fonds fiduciaire financent des activités non limitées à la région au programme. Pour plus de précisions, on est prié de se reporter à lannexe VIII.
** Les chiffres ne comprennent pas les ajustements pour taux dintérêt et taux de change. Il est à noter également que ces fonds financent en général des activités qui portent sur une période excédant un exercice biennal ou qui sont à cheval sur deux exercices, à mesure que les recettes sont perçues et les dépenses encourues.
*** Les contributions annuelles sont variables, des fluctuations ayant été constatées dune année à lautre.
**** Ce chiffre purement indicatif découle des modes de financement précédents. Il ne représente pas des engagements de la part des États membres, sauf dans les cas où laccord de fonds fiduciaire comprend un tel engagement.
Programme 30 Petites et moyennes entreprises (PME)
CONTEXTE DE PLANIFICATION
La croissance de la mondialisation et dune économie fondée sur le savoir nécessitent des innovations et une gestion efficace de la propriété intellectuelle dans toutes les entreprises, quelle que soit leur taille et leur emplacement géographique, afin de renforcer la compétitivité. Aujourd'hui, les grandes entreprises considèrent de plus en plus la propriété intellectuelle comme un actif à visée stratégique, tandis que les petites et moyennes entreprises (PME) ne gèrent pas ni nexploitent ce type d'actifs. Il s'agit non seulement d'administrer les actifs de propriété intellectuelle, mais aussi d'intégrer la propriété intellectuelle dans les stratégies de linnovation et les modèles commerciaux.
La contribution des PME au développement économique et social est considérable puisque les PME offrent presque 70% de tous les emplois et représentent plus de 90% des entreprises dans la plupart des pays, générant à l'échelle mondiale entre 40% et 50% du PIB. Toutefois, malgré l'importance économique des PME, seule une petite partie des demandes de brevet déposées dans le monde proviennent de ces entreprises.
Il existe de nombreuses raisons à la faible utilisation du système de la propriété intellectuelle par les PME : une méconnaissance de l'importance de la recherche-développement et de linnovation qui en résulte; des capacités insuffisantes pour gérer les actifs de propriété intellectuelle de manière stratégique; une méconnaissance du système de la propriété intellectuelle ou la perception que ce système est complexe et quil est associé à des coûts élevés. Par ailleurs, dans de nombreux pays, labsence dinformations sur la propriété intellectuelle qui soient faciles à obtenir et d'institutions dappui aux PME qui soient efficaces remettent en question la possibilité d'atteindre le nombre croissant de PME qui y sont situés.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Le programme servira de point central de référence au sein de l'OMPI pour les questions de propriété intellectuelle relatives aux PME, et s'inspirera des recommandations n° 1 et 11 du Plan daction pour le développement. Dans ce contexte, un solide ensemble de contenus relatifs aux PME sera conçu pour guider les activités de formation et de renforcement des capacités visant principalement les institutions dappui aux PME et autres intermédiaires ; ces activités sont menées par les bureaux régionaux (programme 9), certains pays dEurope et dAsie (programme 10) et les programmes de formation à distance de lAcadémie de lOMPI (programme 11). Ces activités comprendront l'élaboration de supports conçus pour répondre aux besoins particuliers des PME et le recensement des bonnes pratiques (entre autres à inclure dans la base de données IpAdvantage) liées à l'utilisation du système de la propriété intellectuelle par les PME, lobjectif étant de faire état de son incidence positive sur l'économie, l'emploi et la compétitivité. Des possibilités de collaboration avec d'autres organisations internationales dotées de programmes spécifiques dappui aux PME seront également examinées, afin de renforcer la conception de contenus appropriés.
En outre, et de manière à maximiser la portée de ces activités en faveur des PME, le programme continuera dactualiser la page du site Web de lOMPI consacrée aux PME et diffusera régulièrement le bulletin des PME.
Le suivi et l'évaluation des travaux menés par l'OMPI dans le domaine des PME retiendra particulièrement l'attention pendant l'exercice 2014-2015, conformément au cadre de gestion axée sur les résultats. Des outils efficaces seront mis au point pour collecter des données relatives à lexécution, dans le cadre des indicateurs d'exécution, au sein de tous les programmes concernés (programmes n°9, 10 et 30), en étroite coopération avec ces programmes. Il s'agira de concevoir des enquêtes de satisfaction sur le renforcement des capacités à l'intention des institutions dappui aux PME et de contrôler les services et l'information en matière de propriété intellectuelle fournis aux PME par ces institutions.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreA long terme, les besoins d'appui aux PME des pays en développement et des pays émergents pourraient changer, à mesure que les systèmes nationaux de propriété intellectuelle évoluent. Le non-ajustement des contenus élaborés à ces changements se traduira par une réduction des avantages que tirent les bénéficiaires de la mise en uvre d'activités de renforcement des capacités. Collaboration étroite avec les programmes 9 et 10 en particulier, qui connaissent les spécificités de leurs régions, afin que les contenus élaborés continuent de répondre aux besoins spécifiques des régions.Les PME de certains pays pourraient continuer de méconnaître les avantages d'une utilisation du système de la propriété intellectuelle, ce qui pourrait se traduire par des occasions manquées d'améliorer leur compétitivité et d'augmenter leurs recettes. Flux de travail en parallèle, premièrement pour sensibiliser les PME aux avantages d'une utilisation du système de la propriété intellectuelle pour améliorer leurs résultats économiques grâce à un renforcement de leur compétitivité, et deuxièmement pour encourager les gouvernements nationaux à créer ou améliorer leurs structures d'appui.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésRenforcement des capacités des PME et des institutions dappui aux PME de mettre la propriété intellectuelle au service de linnovation et de la commercialisation et meilleure compréhension dans ce domaineNombre dabonnements au bulletin des PME
À déterminerÀ déterminerNombre de téléchargements de supports et directives concernant les PMEÀ déterminerÀ déterminerNombre détudes de cas relatives aux PME consultées au moyen de la de la base de données IP Advantage ou dune autre base de données pertinente
À déterminerÀ déterminer
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 30
La diminution des ressources allouées à ce programme est due à : i) la décentralisation des activités de renforcement des capacités visant les PME vers les bureaux régionaux et le programme 10 (Résultat III.6 : Renforcement des capacités des PME et résultat II.2 : Renforcement des capacités en matière de ressources humaines); ii) la poursuite de la mise en uvre du projet pilote concernant les bureaux de transfert de technologie dans le cadre des bureaux régionaux et du programme 10 (résultat IV.2 : Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle) ; et III) la poursuite des travaux sur les politiques de linnovation dans le cadre du programme 16 (résultat III.1 : Stratégies nationales en matière dinnovation et de propriété intellectuelle).
Programme 30 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 30 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Objectif stratégique IV Coordination et développement de linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelle
Les technologies de linformation et de la communication (TIC) ont permis dutiliser plus efficacement le système international de la propriété intellectuelle, daccroître laccès à ses services et délargir la participation au système des pays les moins avancés, en développement ou en transition. Cet objectif stratégique vise à renforcer linfrastructure des États membres, en particulier des pays les moins avancés, en développement ou en transition, à intensifier la coopération internationale en matière dinfrastructure et déchange de données à travers tout le système, ainsi quà élaborer des bases de données mondiales sur la propriété intellectuelle et des platesformes volontaires pour accroître la coopération technique.
La coordination et le développement de linfrastructure mondiale en matière de propriété intellectuelle contribuent également à la réalisation des objectifs stratégiques III (Favoriser lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement), II (Fourniture de services mondiaux de propriété intellectuelle de premier ordre) et V (Source de références mondiale pour linformation et lanalyse en matière de propriété intellectuelle). Sy rattache également la mise en uvre dun certain nombre de recommandations du Plan daction pour le développement.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)IV.1 Système actualisé et mondialement accepté des classifications internationales et des normes de lOMPI pour faciliter laccès des parties prenantes dans le monde à linformation en matière de propriété intellectuelle, ainsi que lutilisation et la diffusion de celle-ciNombre de modifications et de dossiers dinformation introduits dans la classification de NiceProgramme 12Nombre de nouvelles subdivisions introduites sur un an dans la CIBProgramme 12Nombre de normes modifiées et nouvelles adoptéesProgramme 12Nombre dutilisateurs consultant les publications sur lInternet des classifications internationales et des normes, notamment dans les pays en développementProgramme 12IV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre dintermédiaires de confiance et de titulaires de droits qui se sont inscrits au réseau du système TIGAR, y compris dans les pays en développement et les PMAProgramme 3Nombre duvres protégées par le droit dauteur réparties entre les intermédiaires de confiance et rendues accessibles aux déficients visuels pardelà les frontières grâce au réseau du système TIGARProgramme 3Pourcentage dindividus satisfaits du soutien au renforcement des capacités en ce qui concerne linfrastructure relative au droit dauteurProgramme 3Nombre dinstitutions utilisant le système GDAProgramme 3Utilisation de la base de données de référence de lOMPI en matière de gestion collectiveProgramme 3Nombre dinstruments juridiques, de lignes directrices, de déclarations de principes autres que des traités signés ou approuvés par les parties prenantes concernées dans des domaines comme la propriété intellectuelle et les sports et le droit dauteur dans lenvironnement numériqueProgramme 3Nombre moyen dutilisateurs bénéficiant de services de centres dappui à la technologie et à linnovation par trimestre et par paysProgramme 9
Programme 10
Programme 14Nombre de réseaux nationaux de
CATI durablesProgramme 9
Programme 10
Programme 14Nombre de pays utilisant la Base de données sur lassistance technique dans le domaine de la propriété intellectuelle (IPTAD); Liste des consultants en propriété intellectuelle (IP_ROC)Programme 9Nombre de bureaux de transfert de technologie et/ou de centres dinformation sur la propriété intellectuelle établisProgramme 9
Programme 10Nombre dutilisateurs différents par trimestre tous systèmes confondus (PATENTSCOPE/Base de données mondiale sur les marques)Programme 13Nombre de langues dans lesquelles il est possible de faire des recherches multilinguesProgramme 13Nombre de combinaisons linguistiques disponibles pour la traduction automatique de titres et dabrégésProgramme 13Nombre dutilisateurs actifs inscrits aux programmes ARDI et ASPIProgramme 14Pourcentage dutilisateurs satisfaits de la fourniture de services dinformation à valeur ajoutée sur les brevets (WPIS, coopération internationale en matière dexamen, familles de brevets ou service dinterrogation sur la situation juridique des brevets)Programme 14Pourcentage dutilisateurs satisfaits du service de rapports sur la cartographie des brevetsProgramme 14Nombre de pays ayant vérifié des données et inscrit des médicaments essentiels nationaux dans WIPO EssentialProgramme 18Nombre dutilisateurs des bases de données mondiales de lOMPI : PATENTSCOPE et Base de données mondiale sur les marquesProgramme 20Augmentation du nombre dutilisateurs de WIPO Lex Programme 21IV.3 Élargissement de la portée géographique du contenu et de lutilisation des bases de données mondiales de lOMPI en matière de propriété intellectuelleNombre dentrées figurant dans PATENTSCOPEProgramme 13Nombre dentrées figurant dans les bases de données mondiales sur les marquesProgramme 13Nombre de collections nationales dans PATENTSCOPEProgramme 13Nombre de collections nationales dans la Base de données mondiale sur les marquesProgramme 13IV.4 Amélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et dautres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité)Nombre de gouvernements et dorganismes de gestion collective concluant un accord avec lOMPI pour remanier le WIPOCOSProgramme 3Pourcentage de gouvernements qui font état de résultats positifs quant à lamélioration de lefficacité (et de la gouvernance) des bureaux de droit dauteur et dautres institutions de droit dauteur dans le paysProgramme 3Nombre dorganismes de gestion collective dans les pays en développement et les PMA participant à des réseaux régionaux et mondiaux avec le concours de lOMPIProgramme 3
Programme 15Nombre doffices utilisant les platesformes dinfrastructure de lOMPIProgramme 15Niveau de service moyen des offices de propriété intellectuelle bénéficiant dune assistance (de 1 à 5)Programme 9
Programme 10
Programme 15Programme 12 Classifications internationales et normes
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Linfrastructure mondiale des systèmes de propriété intellectuelle a de plus en plus besoin de pouvoir sappuyer sur des platesformes interconnectées et susceptibles dinterfonctionnement. Les classifications internationales et les normes constituent des outils et des instruments dune importance cruciale pour établir une passerelle entre plusieurs offices de propriété intellectuelle travaillant dans des systèmes et des langues différents et pour permettre aux données de circuler sur une plateforme et des bases de données communes. Compte tenu de lévolution constante des techniques, des solutions opérationnelles et des arrangements de collaboration entre offices de propriété intellectuelle, il convient également que les classifications internationales et les normes soient actualisées et affinées dune manière dynamique.
Dans ce contexte, lOMPI sattache à fournir aux États membres le système le plus à jour et le plus universellement accepté de classifications internationales et de normes de lOMPI afin de permettre aux diverses parties prenantes dans le monde entier daccéder plus facilement aux informations relatives à la propriété intellectuelle, de les utiliser et de les diffuser. À cet égard, les activités de ce programme ont un lien direct avec les recommandations nos 30 et 31 du Plan daction pour le développement.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Les stratégies fixées dans le cadre de lexercice biennal 20142015 viseront essentiellement à continuer daméliorer et délaborer les classifications internationales et les normes grâce à un large recours par les comités concernés à des forums électroniques et à des réunions physiques. En outre, une formation répondant à la demande sera fournie en vue de lutilisation des classifications et des normes, notamment dans les pays en développement et les PMA.
CIB (classification internationale des brevets)
Lamélioration de la classification internationale des brevets se poursuivra dans le cadre de la Feuille de route pour la révision de la CIB adoptée par le Comité dexperts de la CIB en 2013. Cette feuille de route a pour objet de développer la CIB dans les domaines techniques auxquels se rapportent un très grand nombre de demandes de brevet déposées par les pays émergents à un rythme de plus en plus important. Sous les auspices du Comité dexperts, lOMPI facilitera et suivra de près la mise en uvre du plan et assurera la formation de fonctionnaires doffices de propriété intellectuelle pour permettre une plus large participation au processus de mise en uvre. En outre, des changements indispensables seront apportés au système des TIC pour accroître lefficacité de la mise en uvre de la feuille de route au cours dune période de transition qui devrait prendre fin en 2016.
La classification de Nice (liste de produits et de services en vue de lenregistrement des marques)
Sappuyant sur les résultats positifs de la première opération de modernisation de la classification de Nice obtenus en 2013, qui prévoit plusieurs éléments dont une procédure de révision accélérée, la publication annuelle de la classification mise à jour et une nouvelle plateforme technologique pour la publication qui incorpore une taxonomie et des définitions de produits et de services, lOMPI entamera la deuxième phase du processus de modernisation en 20142015. La poursuite de lamélioration de la plateforme fera lobjet dune attention particulière, avec lintégration dautres versions linguistiques, notamment la version espagnole qui sera établie en coopération avec les offices intéressés, la création dun lien vers la Base de données mondiale sur les marques et lintégration dun plus grand nombre de dossiers dinformation ainsi que lautomatisation de procédures; une nouvelle méthode de saisie des données sera ainsi mise en place pour intégrer les propositions de révision dans la classification.
La classification de Vienne (éléments figuratifs des marques) et la classification de Locarno (dessins et modèles industriels)
De nouvelles platesformes de publication seront introduites pour les classifications de Vienne et de Locarno, sur le modèle de la classification de Nice. Lintégration dun système dindexation des aspects visuels dans la classification de Locarno a été repoussée faute de consensus et de soutien de la part des offices. Suite à un regain dintérêt manifesté par plusieurs États membres, lOMPI appuiera les nouveaux efforts qui seront déployés pour concevoir un système dindexation de ce type pendant le prochain exercice biennal.
Normes de lOMPI
La poursuite de lélaboration de nouvelles normes de lOMPI, ou la révision des normes existantes, devrait servir de fondement à la transmission, léchange, la diffusion et le partage des informations et de la documentation sur la propriété intellectuelle. La révision des normes existantes comprendra notamment la mise à jour des normes XML (pour assurer un format de données numériques mieux structuré), tandis que lélaboration de nouvelles normes portera sur la présentation des listages des séquences de nucléotide et dacides aminés et sur léchange dinformations sur la situation juridique des brevets et de données concernant de nouveaux types de marques. Cette opération exigera une étroite collaboration avec les programmes 5 (Système du PCT) et 6 (Systèmes de Madrid et de Lisbonne). Lutilisation de WIPOSTAD, la base de données et plateforme de publication récemment mise au point, contribuera au renforcement des efforts déployés en matière délaboration et de révision des normes, des recommandations et des lignes directrices de lOMPI, ainsi quen matière de confrontation des pratiques actuelles des offices de propriété intellectuelle en ce qui concerne linformation relative à la propriété intellectuelle.
Systèmes informatiques pour les classifications internationales et les normes
Les systèmes informatiques utilisés pour la gestion des classifications internationales et des normes seront améliorés et regroupés. Il convient de moderniser le système de gestion de la CIB et de poursuivre son développement pour pouvoir élargir la participation des offices au processus de révision, ce qui permettra de multiplier le nombre des groupes de la CIB, comme prévu dans la Feuille de route pour la révision de la CIB. Une nouvelle base de données sera élaborée pour la classification de Nice afin de permettre au Bureau international de contrôler lintégralité de la révision et de la publication de cette classification. La synergie avec linfrastructure de révision et de publication de la CIB sera optimisée afin de favoriser un développement à la fois économique et rapide. Les forums électroniques seront encore améliorés afin de faciliter la prise de décisions sur des questions courantes et lintroduction dans les bases des données mondiales fournies par les offices, ce qui évitera de nouvelles saisies. Parallèlement, le système WIPOSTAD sera lui aussi amélioré pour faciliter lintégration des données; ainsi, il ny aura plus quune seule plateforme de publication pour les normes et les études.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreDisparités entre groupes de pays qui freineront lélaboration sur le plan technique de normes et de classifications. Débattre des problèmes et les résoudre en dehors des comités techniques; renforcer les discussions techniques à lintérieur des comités; suivre la mise en uvre de plans à long terme.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIV.1 Système actualisé et mondialement accepté des classifications internationales et des normes de lOMPI pour faciliter laccès des parties prenantes dans le monde à linformation en matière de propriété intellectuelle, ainsi que lutilisation et la diffusion de celle-ciNombre de modifications et de dossiers dinformation introduits dans la classification de NiceNombre de modifications et de dossiers dinformation introduits en 2013.
Hausse par rapport au niveau de référenceNombre de nouvelles subdivisions introduites sur un an dans la CIB500 nouveaux groupes (moyenne sur la période 20092013)800 nouveaux groupes par anNombre de normes modifiées et nouvelles adoptéesMoyenne 20122013 à déterminer
Hausse par rapport au niveau de référenceNombre dutilisateurs consultant les publications sur lInternet des classifications internationales et des normes, notamment dans les pays en développementÀ déterminer fin 2013
Hausse de 5% par rapport au niveau de référence
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 12
La très légère augmentation de ressources pour le résultat IV.1 (Classifications internationales et normes de lOMPI) sexplique par des augmentations statutaires des dépenses de personnel. Les dépenses autres que les dépenses de personnel sinscriront en légère baisse suite à des économies escomptées en frais de voyage et à une diminution des dépenses en services contractuels.
Programme 12 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 12 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 13 Bases de données mondiales
CONTEXTE DE PLANIFICATION
LOMPI contribue à la création dune infrastructure mondiale de propriété intellectuelle en fournissant un contenu cognitif en matière de propriété intellectuelle sous forme de produits publics disponibles à partir de bases de données mondiales. Les bases de données mondiales de lOMPI, à limage de PATENTSCOPE et de la Base de données mondiale sur les marques, comprennent des données provenant des collections du PCT, de lUnion de Madrid, de lUnion de Lisbonne et demblèmes protégés en vertu de larticle 6ter de la Convention de Paris. Ces bases de données comportent également des données relatives aux demandes/enregistrements nationaux et régionaux fournies par les offices de propriété intellectuelle qui ont convenu de coopérer pour élargir la portée des bases de données. Deux grandes difficultés sont rencontrées, à savoir le traitement des sources de données originales en vue de leur téléchargement car elles existent souvent dans des formats différents et sont de qualité variable, et lélaboration doutils de recherche intelligents pour des recherches multilingues et des recherches dimages. Le programme fournit un appui pour la mise en uvre des recommandations nos 24 et 31 du Plan daction pour le développement avec des possibilités de transfert de connaissances et de réduction de la fracture numérique en offrant un plus large accès multilingue à la documentation et en élargissant létendue et la portée des documents consultables. Les bases de données aident à réduire les inégalités en matière daccès aux savoirs en favorisant lutilisation des informations sur la propriété intellectuelle, y compris dans les pays en développement et les PMA, et en fournissant des données destinées à promouvoir linnovation. Le programme assure également la publication des demandes internationales selon le PCT. Les bases de données mondiales de lOMPI servent de fondement et dappui à la mise en uvre des programmes 14 (Services daccès à linformation et au savoir) et 15 (Solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelle).
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
En application des recommandations du Plan daction pour le développement qui préconisent de faciliter laccès aux technologies de linformation, lOMPI continuera de renforcer les bases de données mondiales en ce qui concerne la couverture géographique des collections de données nationales; elle semploiera également à améliorer la qualité des données en collaboration avec les offices de propriété intellectuelle intéressés qui conviendront de formats de données normalisés et de politiques coordonnées en matière déchange et dutilisation des données. Les outils de recherche de lOMPI seront encore perfectionnés pour aider les innovateurs et les autres utilisateurs à trouver plus facilement et à analyser les données relatives à la propriété intellectuelle. Loutil permettant de faire des recherches multilingues sur les brevets (le CLIR) sera notamment développé et le logiciel de traduction automatique TAPTA pour lanalyse des résultats sera enrichi de façon à proposer un plus grand nombre de combinaisons linguistiques et daméliorer la qualité de la traduction. La mise au point dun système de recherche dimages par le contenu pour des marques daspect similaire est également à létude. Une base de données mondiale pour les dessins et modèles sera également conçue au cours de lexercice biennal en complément de tous les grands types de données de propriété industrielle.
PATENTSCOPE : PATENTSCOPE nest pas seulement la base de données mondiale sur les brevets couvrant les collections de brevets nationales ou régionales : cest également le mécanisme juridique servant à sacquitter de lobligation prévue par le traité, à savoir la publication internationale des demandes déposées selon le PCT. Les collections nationales de brevets pourront être consultées en texte intégral grâce aux mécanismes de conversion du logiciel de reconnaissance optique des caractères (ROC) de lOMPI. Le système sera encore développé de manière à couvrir quelque 40 millions de documents de brevet dici à la fin de lexercice biennal. Les principales difficultés rencontrées sont le traitement de limportant volume de données et lamélioration de la qualité des données reçues, la nécessité de veiller à ce que les données diffusées soient à jour et complètes, de surmonter les obstacles linguistiques et dobtenir le maximum de collections nationales.
BASE DE DONNÉES MONDIALE SUR LES MARQUES DE LOMPI : la base de données couvrant les enregistrements internationaux selon les systèmes de Madrid et de Lisbonne, les collections nationales et régionales de données sur les marques et les emblèmes protégés en vertu de larticle 6ter de la Convention de Paris sera encore développée au cours de lexercice biennal pour couvrir une vingtaine de collections nationales de données. Les principales difficultés rencontrées sont le téléchargement dun plus grand nombre de données dans des formats différents et la mise en place dun système efficace de recherche de la similarité des images pour les marques.
BASE DE DONNÉES MONDIALE SUR LES DESSINS ET MODÈLES DE LOMPI : lOMPI créera un prototype de Base de données mondiale sur les dessins et modèles à laide de platesformes semblables aux deux bases de données mondiales cidessus mentionnées. Cette base de données portera sur les données relatives aux enregistrements internationaux selon lArrangement de La Haye et certaines collections de données nationales sur les enregistrements de dessins et modèles industriels. Les principales difficultés rencontrées sont le téléchargement de données dimages dans des formats différents et la mise en place dun système efficace de recherche de la similarité des images pour les marques.
CRÉATION DE NOUVEAUX SERVICES : les fonctions de recherche dans toutes les bases de données seront améliorées grâce à des outils multilingues tels que le Cross Lingual Information Retrieval (CLIR); des outils de traduction automatique tels que le Translation Assistant for Patent Titles and Abstracts (TAPTA) seront également mis au point au cours de lexercice biennal afin de proposer un plus grand nombre de combinaisons linguistiques et daméliorer la qualité de la traduction. Dautres fonctions telles que lextraction de citations, la recherche dimages par similarité ou le regroupement des familles de brevets seront également étudiées.
Létroite coordination avec le programme 15 (Solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelle) se poursuivra pendant lexercice biennal en ce qui concerne les projets de numérisation capables daccroître le nombre de données figurant dans les bases de données mondiales. La rationalisation du nettoyage et du téléchargement des données se poursuivra elle aussi grâce à des approches systémiques fondées sur des normes en coopération avec le programme 12 ((Classifications internationales et normes). Enfin, la coordination avec le programme 14 (Services daccès à linformation et aux savoirs) contribuera à accroître les connaissances et à favoriser lutilisation des bases de données mondiales.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvrePerte daccès temporaire ou définitive aux bases de données mondiales suite à une perturbation du service dInternet localisé ou à une panne technique au siège de Genève.
Étudier différents lieux possibles dhébergement où seraient conservées des copies des données en vue dune récupération après sinistre et dune répartition sur le plan géographique. Réfléchir à déventuels sites miroirs pour maintenir laccès aux données en cas dinterruption dun service localisé.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre dutilisateurs différents par trimestre tous systèmes confondus (PATENTSCOPE/Base de données mondiale sur les marques)PATENTSCOPE 566 782 Base de données mondiale sur les marques 13 339 visiteurs uniques (quatrième trimestre 2012)
PATENTSCOPE 650 000
Base de données mondiale sur les marques 20 000 visiteurs uniques par trimestreNombre de langues dans lesquelles il est possible de faire des recherches multilingues12 (février 2013)
13Nombre de combinaisons linguistiques disponibles pour la traduction automatique de titres et dabrégés2 (février 2013)
5IV.3 Élargissement de la portée géographique du contenu et de lutilisation des bases de données mondiales de lOMPI en matière de propriété intellectuelleNombre dentrées figurant dans PATENTSCOPE18 733 406 (février 2013)
40 000 000Nombre dentrées figurant dans les bases de données mondiales sur les marques10 928 326 (février 2013)
20 000 000Nombre de collections nationales dans PATENTSCOPE27 (février 2013)
35Nombre de collections nationales dans la Base de données mondiale sur les marques9 (février 2013)
18
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 13
Laugmentation du montant total des ressources pour les résultats IV.2 (Accès amélioré à linformation et aux savoirs en matière de propriété intellectuelle, et meilleure utilisation de cette information et de ces savoirs) et IV.3 (Élargissement de la portée géographique du contenu et de lutilisation des bases de données mondiales de lOMPI en matière de propriété intellectuelle) est essentiellement due à un redéploiement des ressources en interne en appui au développement de la Base de données mondiale sur les marques ainsi quà une augmentation des ressources sous le poste Locaux et entretien liée au développement du moteur de recherche de la base de données PATENTSCOPE.
Programme 13 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 13 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 14 Services daccès à linformation et aux savoirs
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Conscient de limportance cruciale de laccès aux informations relatives aux techniques pour le développement et des besoins des pays en développement et des pays les moins avancés en ce qui concerne le renforcement de la capacité nationale de protection des innovations au moyen dinstitutions de propriété intellectuelle efficaces, le programme vise à : i) faciliter laccès aux outils de recherche et bases de données relatifs aux brevets et autres; ii) accroître les compétences au niveau local en matière de recherche et dexploitation efficaces des informations techniques, en vue notamment de réduire les inégalités sagissant de laccès au savoir et daider les pays en développement et les pays les moins avancés à participer plus pleinement à léconomie mondiale du savoir; iii) offrir des services permettant daccéder à des informations de base ou à valeur ajoutée sur les brevets qui sont difficiles à obtenir ou qui nécessitent des compétences particulières en termes de recherche, danalyse et dévaluation et iv) faciliter laccès aux résultats dexamens effectués dans dautres institutions de propriété intellectuelle.
Le développement des programmes Accès à la recherche pour le développement et linnovation (ARDI) et Accès au programme dinformation spécialisée en matière de brevets (ASPI) a fortement contribué à améliorer laccès aux services relatifs aux bases de données consacrées aux brevets et à la littérature nonbrevet dans les pays en développement et dans les pays les moins avancés. Ces programmes permettent aux offices et institutions chargés des brevets au niveau national davoir accès à des ouvrages techniques et scientifiques de premier plan et à des outils danalyse et de recherche perfectionnés en matière de brevets, et ce gratuitement ou pour un coût très faible.
La création de Centres dappui à la technologie et à linnovation (CATI) a par ailleurs servi de pierre angulaire à la mise à disposition des inventeurs individuels, des petites et moyennes entreprises et dautres parties prenantes de services dinformations techniques au niveau local. Un programme de formation structuré à lintention du personnel des CATI et la mise à disposition de ressources supplémentaires (à limage des cours denseignement à distance de lAcadémie de lOMPI) ainsi que de documents de sensibilisation ont permis aux CATI dassurer de manière concrète la prestation de services essentiels.
Les progrès sensibles réalisés à ce jour sont le reflet dune forte demande de la part des États membres; ils seront consolidés et recentrés au cours du prochain exercice biennal afin dasseoir et de garantir la pérennité des services dappui à linnovation essentiels et complémentaires fournis par les Centres dappui à la technologie et à linnovation.
Les activités du programme sont liées au recommandations du Plan daction pour le développement préconisant un accès amélioré aux informations techniques et une utilisation accrue de ces dernières ainsi quun renforcement des institutions de propriété intellectuelle, à savoir les recommandations nos 1, 8, 10, 11, 19, 30 et 31, et seront mises en uvre en coordination avec les programmes 1 (Droit des brevets), 5 (Système du PCT), 8 (Coordination du Plan daction pour le développement), 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), 11 (Académie de lOMPI), 13 (Bases de données mondiales), 18 (Propriété intellectuelle et défis mondiaux) et 20 (Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs). En outre, le programme sera mené en étroite coordination avec les États membres, les organisations intergouvernementales et les ONG en vue délaborer des platesformes et une infrastructure de propriété intellectuelle compatibles.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Assurer la pérennité du réseau de Centres dappui à la technologie et à linnovation
Pour renforcer les programmes ARDI et ASPI, la coopération sera intensifiée avec les partenaires existants, en particulier les éditeurs participants et les fournisseurs de bases de données, et avec les institutions spécialisées des Nations Unies exécutant des programmes apparentés, notamment en ce qui concerne la planification et de la mise en uvre dactivités conjointes de formation et de sensibilisation.
Pour tirer parti de lexpérience et des enseignements tirés de la première phase du programme relatif aux CATI, on accordera une plus grande priorité à la pérennisation de ce réseau de centres. Il sagira notamment daméliorer la planification des projets, en particulier au niveau national, de veiller à ce que les pays aient la maîtrise des CATI, de faire davantage appel aux programmes de formation de formateurs pour bénéficier de leffet multiplicateur au niveau local et de continuer de soutenir les centres existants afin de consolider les fondations du réseau national de CATI.
On accordera également une plus grande attention à dispenser efficacement de nouveaux services denseignement et de réseautage en ligne afin de proposer un soutien régulier et accessible aux réseaux nationaux de CATI sur le long terme. Les cours denseignement à distance de lAcadémie de lOMPI continueront dêtre utilisés en complément des formations sur place et les membres des centres bénéficieront de fonctions et dun accès améliorés. Le développement et la promotion des nouvelles ressources récemment mises en ligne à limage de la plateforme eTISC pour léchange dinformations et de pratiques recommandées, des cours denseignement en ligne dans le domaine des services dinformations techniques ou du didacticiel interactif sur lutilisation et lexploitation de linformation en matière de brevets au moyen dexemples théoriques et pratiques se poursuivront afin dencourager et de solliciter des commentaires et des réactions de la part des CATI et de leurs réseaux respectifs au niveau national comme international.
Pour mieux faire connaître les programmes ARDI et ASPI auprès de bénéficiaires potentiels, une campagne active de promotion, à destination essentiellement des pays les moins avancés, sera lancée au cours de lexercice biennal; dans ce cadre, les institutions remplissant les conditions requises pourront bénéficier dun libre accès à des outils et services prévus au titre des programmes.
Services dinformation à valeur ajoutée en matière de brevets
La prestation de services à valeur ajoutée en matière de brevets comprendra les éléments suivants :
la fourniture par les experts des offices de propriété intellectuelle donateurs de rapports de recherche sur létat de la technique à lintention des pays en développement. Ce service de recherche viendra compléter les services proposés dans le cadre des CATI, par exemple lorsque ces derniers ne sont pas opérationnels ou lorsque des compétences particulières sont nécessaires en matière de recherche;
la fourniture de rapports sur la cartographie des brevets donnant un aperçu des caractéristiques et tendances en matière dinnovation dans des domaines plus vastes de la technologie en permettant danalyser et de situer dans son contexte lactivité en matière de brevets. Ces rapports seront établis en collaboration avec des institutions publiques de pays en développement, des organisations intergouvernementales et des ONG, et répondront à une certaine demande définie par ces partenaires;
un service dinterrogation sur les familles de brevets et la situation juridique des brevets à lintention des États membres et des organisations intergouvernementales avec un accent particulier sur les brevets liés à la santé; la mise en place de nouveaux services de ce type est envisagée dans le cadre des recommandations de létude de faisabilité de lOMPI sur la mise à disposition de bases de données nationales relatives à la situation juridique des brevets qui a été réalisée au titre du projet thématique du Plan daction pour le développement intitulé La propriété intellectuelle et le domaine public. Ces services nécessiteront la collaboration des États membres afin deffectuer des recherches de données dans les registres nationaux des brevets à titre gracieux;
létablissement de rapports de recherche et dexamen sur les demandes de brevet en instance dans les offices de propriété intellectuelle de pays en développement pour lesquelles loffice en question ne dispose pas des ressources ou des compétences suffisantes pour établir un rapport dexamen quant au fond et pour lesquelles aucun rapport de ce type nest disponible quant aux membres de la famille de brevets concernée. Ce service viendra donc en complément du système du PCT. Les rapports seront établis à titre bénévole par les examinateurs de certains offices de propriété intellectuelle donateurs;
des services de consultation et de coordination et la participation à des programmes de renforcement des capacités à lintention doffices de propriété intellectuelle en ce qui concerne la recherche et lexploitation des résultats dexamens quant au fond existants pour les membres de la famille de brevets concernée afin daider plus particulièrement de petits offices aux ressources limitées à mettre en place et à conserver des procédures dexamen efficaces.
Coordination entre les différentes parties prenantes en ce qui concerne linfrastructure de propriété intellectuelle
Lassistance technique prévue pour des projets spéciaux sera fournie pour LATIPAT, ARABPAT, PATENTSCOPE et les ateliers destinés aux utilisateurs de la Base de données mondiale sur les marques. Au cours du prochain exercice biennal, lOMPI organisera un Séminaire international des administrations chargées de la propriété intellectuelle qui se tiendra juste avant les Assemblées générales de lOMPI afin déchanger des points de vue et des données dexpérience sur un certain nombre de questions pratiques concernant linfrastructure mondiale, les outils, les bases de données et les platesformes communes.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreIncapacité à assurer et à préserver le fonctionnement autonome des réseaux de Centres dappui à la technologie et à linnovation, ce qui pourrait entraîner la fermeture de certains de ces réseaux et, partant, supprimer laccès à des services dinformations techniques pour les inventeurs individuels, les petites et moyennes entreprises et dautres parties prenantes concernées.Plus grande participation des pays hôtes aux activités de planification et de mise en uvre du projet de Centres dappui à la technologie et à linnovation.
Très faible utilisation des rapports sur la cartographie des brevets publiés de la part du public visé (les inventeurs individuels, les chercheurs, le milieu industriel et universitaire, les responsables chargées de lélaboration des politiques et les décideurs en recherchedéveloppement). Choix judicieux, dès le départ, des thèmes les plus adaptés sagissant des rapports sur la cartographie des brevets, assorti dune diffusion à plus grande échelle et dune meilleure coordination avec les parties prenantes visées.
La prestation de services dinformation sur les brevets pourrait pâtir dune inadéquation entre loffre et la demande, notamment en ce qui concerne la quantité et la qualité des services fournis et escomptés et le caractère opportun de ces services compte tenu des contraintes en termes de ressources disponibles et de la participation bénévole et à titre gracieux des offices donateurs. LOMPI semploiera à atténuer les risques en surveillant la rapidité et la qualité des services fournis par les donateurs, en collaborant en ce qui concerne les rapports sur la cartographie des brevets avec des institutions partenaires externes ayant fait part de leur intérêt particulier et de leurs besoins, en demandant et en analysant les réactions des utilisateurs des services en question, en établissant un ordre de priorité en cas des demandes trop nombreuses et en faisant la promotion de ces services en cas de demande trop faible.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre de réseaux nationaux de CATI durables15 réseaux nationaux de CATI : (données cumulées à la fin du 1er trimestre 2013) : Pays africains (6); Pays arabes (2); Asie et Pacifique (2); Pays dAmérique latine et des Caraïbes (4); Certains pays dEurope et dAsie (1)
25 réseaux nationaux de CATI (données cumulées) : Pays africains (10, dont 8 PMA); Pays arabes (3); Asie et Pacifique (4, dont 2 PMA); Pays dAmérique latine et des Caraïbes (6); Certains pays dEurope et dAsie (2)Nombre moyen dutilisateurs bénéficiant de services de Centres dappui à la technologie et à linnovation par trimestre et par pays200 (min.) 630 (max.)
300 (min.) 750 (max.)
Nombre dutilisateurs actifs inscrits aux programmes ARDI et ASPIARDI 50
ASPI 20
ARDI 300
ASPI 30Pourcentage dutilisateurs satisfaits de la fourniture de services dinformation à valeur ajoutée sur les brevets (WPIS, coopération internationale en matière dexamen, familles de brevets ou service dinterrogation sur la situation juridique des brevets)Non disponible
75%Pourcentage dutilisateurs satisfaits du service de rapports sur la cartographie des brevetsNon disponible
75%
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 14
Les ressources pour le résultat IV.2 (Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle) au titre de ce programme traduisent essentiellement lintégration des projets relevant du Plan daction pour le développement intitulés i) Fournir les moyens daccéder à linformation en matière de brevets et ii) Accès à des bases de données spécialisées et appui.
Programme 14 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 14 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 15 Solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelle
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Ce programme constitue le fondement de linfrastructure mondiale, larchitecture technique du système de propriété intellectuelle venant compléter son architecture juridique et opérationnelle. Grâce au développement des technologies de linformation et de la communication (TIC) et à la quasigénéralisation de laccès à lInternet haut débit dans le monde, les offices de propriété intellectuelle ont désormais la possibilité doffrir des niveaux services comparables, notamment un système dadministration interne efficace, un traitement dématérialisé des demandes et des services en ligne à destination des déposants et du grand public. Les platesformes logicielles, qui offrent des solutions opérationnelles pour ladministration des offices de propriété intellectuelle, la création de bases de données, léchange dinformations et la prestation de services en ligne, constituent un élément essentiel de cette infrastructure.
Ce programme joue un rôle actif dans le renforcement des procédures de travail des offices de propriété intellectuelle en mettant à leur disposition des outils et des services leur permettant de participer de manière efficace et rationnelle au système mondial de propriété intellectuelle et de répondre aux besoins des offices en ce qui concerne la nécessité de collaborer dans un environnement de plus en plus mondialisé.
À lheure actuelle, près de 62 offices utilisent au moins une des platesformes logicielles fournies par lOMPI, laquelle apporte lappui nécessaire, notamment le logiciel dautomatisation des offices de propriété intellectuelle (IPAS), le système de numérisation et de gestion du travail (WIPO Scan), le système de gestion électronique des documents (WIPO EDMS) et le système automatisé de gestion de la propriété industrielle destiné aux pays arabes (AIPMS). Le nombre doffices de propriété intellectuelle sollicitant une assistance en ce qui concerne leur système opérationnel ne cesse de croître et les domaines dassistance sont de plus en plus variés, allant de la gestion électronique des documents à la publication en ligne en passant par le dépôt en ligne.
Lutilisation des solutions opérationnelles de lOMPI par les offices de propriété intellectuelle est illustrée dans le tableau et le graphique cidessous, avec une ventilation selon les régions et les PMA.
Conçu à lorigine en 2009, le service daccès numérique de lOMPI (WIPO DAS) est désormais utilisé par 11 offices participants (voir HYPERLINK "http://www.wipo.int/das" www.wipo.int/das). Au cours de lexercice biennal 20122013, le système a été amélioré de façon à pouvoir mettre en uvre une nouvelle pratique simplifiée pour léchange de documents de priorité entre offices participants et à favoriser léchange électronique sécurisé de documents sur les marques et les dessins et modèles industriels.
Le système daccès centralisé aux résultats des recherches et des examens de lOMPI (WIPO CASE) a été créé en 2011 et est désormais utilisé par quatre offices participants. Ce système permet aux offices de partager des résultats de recherches et dexamens relatifs à des demandes de brevet afin de faciliter les programmes de partage du travail entre offices.
À lavenir, lenjeu de ce programme consistera à aider activement les offices de propriété intellectuelle à mettre en place leurs services fondés sur le savoir. Le renforcement des capacités sera intensifié en sappuyant sur les systèmes dinfrastructure technique, à limage du système WIPO CASE déjà en place, afin daider les offices de propriété intellectuelle à échanger des connaissances et des données dexpérience et à améliorer leur niveau de service.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Pour lexercice biennal 20142015, les principales stratégies de mise en uvre semploieront à répondre aux recommandations du Plan daction pour le développement sur lassistance technique et le renforcement des capacités ainsi que sur laccès aux savoirs et porteront essentiellement sur les éléments suivants :
Révision du modèle dassistance technique pour sorienter vers un modèle de fournisseur de services;
Il conviendra de remanier le modèle dexploitation du programme pour se concentrer sur le développement de logiciels mis en place au sein des offices et sur les services dappui à leur utilisation. En fournissant des progiciels standard pour soutenir les procédures de travail des offices de propriété intellectuelle, le programme contribue sensiblement à réduire les coûts de mise en uvre de systèmes de ce type. Parallèlement, lutilisation de ces progiciels par les offices requiert un support permanent et la prestation de services du niveau escompté. Il conviendra de poursuivre le renforcement des procédures officielles dassistance technique et des niveaux de service en mettant en place un coordonnateur régional ou un service dassistance aux utilisateurs (Helpdesk) dans chaque région.
Les services dassistance pendant et après linstallation devront également davantage mettre laccent sur lappropriation par les offices de façon à libérer des ressources affectées pour se concentrer sur le transfert de connaissances et une assistance technique constante et efficace. Dans la mesure du possible, le transfert de connaissances sera favorisé au moyen de séances de formation au niveau régional.
Renforcement de la structure dappui dans les bureaux extérieurs de lOMPI;
Les services dinstallation et dappui sont actuellement assurés par des membres du personnel en poste à Genève et par des experts régionaux. Pendant lexercice biennal 20142015, les bureaux extérieurs de lOMPI seront progressivement transformés en centres névralgiques pour les activités dappui dans leurs régions respectives.
Intégration des offices de propriété intellectuelle dans les réseaux mondiaux et les bases de données mondiales;
Le projet WIPO CASE a permis la mise en place dun système efficace pour léchange de résultats de recherches et dexamens relatifs à des brevets afin de contribuer au partage du travail entre offices. Dautres systèmes apparentés, à limage du projet de portail unique baptisé One Portal Dossier (OPD) conçu par cinq offices des brevets, visent à atteindre des objectifs analogues. Dautres initiatives ont également vu le jour, à linstar du système de dossier mondial Global Dossier qui vise à fusionner les systèmes de plusieurs offices de propriété intellectuelle pour favoriser un meilleur partage des informations et offrir des services intégrés pour les déposants de brevets partout dans le monde.
Un projet pilote visant à examiner sil est envisageable, dun point de vue technique, de relier les systèmes WIPO CASE et les systèmes des offices de propriété intellectuelle intéressés va être mené, pour répondre aux demandes dun plus grand nombre doffices, notamment des offices de petite taille ou de taille moyenne, au sein dun plus grand nombre de régions, qui souhaitent bénéficier dune plate-forme multilatérale et interopérable en ligne pour accéder aux documents et dossiers de recherche et dexamen et les échanger. Cette opération se fera en collaboration avec les offices à la tête des projets OPD et Global Dossier et avec tous les autres offices de propriété intellectuelle intéressés par le projet pilote. Des outils et services complémentaires seront élaborés et mis à la disposition des offices de petite taille ou de taille moyenne pour leur permettre de participer de manière efficace au réseau du dossier mondial.
Création de platesformes régionales et internationales pour appuyer les organismes de gestion collective.
En 20142015, une nouvelle stratégie consistera à appliquer les compétences et les connaissances accumulées dans le cadre du programme à la gestion des organismes de gestion collective. De fait, ces organismes, notamment dans les PMA et les pays à faible revenu, ont besoin dassistance pour gérer la collecte et la répartition des redevances en faveur des compositeurs, musiciens, artistes interprètes et autres titulaires de droits au niveau local afin que ces derniers obtiennent une rétribution équitable en échange de lutilisation de leurs uvres. À cet effet, une nouvelle plateforme logicielle sera développée, mise en place et intégrée aux réseaux régionaux et mondiaux. Aux fins de la mise en uvre de ce projet, le programme travaillera en étroite collaboration avec le programme 3 (Droit dauteur et droits connexes) en tant que responsable de lactivité.
En outre, la coopération se poursuivra avec le programme 5 (Système du PCT), le programme 6 (Systèmes de Madrid et de Lisbonne), le programme 8 (Coordination du Plan daction pour le développement), le programme 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), le programme 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), le programme 14 (Services daccès à linformation et aux savoirs), le programme 25 (Technologies de linformation et de la communication) et le programme 31 (Système de La Haye). À lextérieur, le programme collaborera avec des organisations régionales et nationales compétentes en matière de propriété intellectuelle afin de coordonner et de partager des informations, dorganiser conjointement des activités et, le cas échéant, de conclure des accords de financement. La possibilité de collaborer avec dautres organisations pertinentes et partenaires potentiels continuera dêtre étudiée.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLa demande des offices de propriété intellectuelle en ce qui concerne la mise en place de progiciels de lOMPI pourrait ne pas correspondre au plan de travail. On incite à lancer des projets dans des offices de propriété intellectuelle où les conditions préalables (notamment les ressources au niveau local) pourraient faire défaut, ce qui pourrait entraîner un déploiement excessif de ressources en personnel et autres.Évaluation des projets avant leur lancement. Plans de projets approuvés et précisant avec clarté les rôles, les responsabilités et les ressources engagées par chacune des parties.Les progiciels de lOMPI (mis à la disposition des offices de propriété intellectuelle) sont développés par des entreprises extérieures, qui assurent également lappui après installation, ce qui peut entraîner une perte de savoir à court terme.Dans toute la mesure du possible, les savoirs essentiels devront être conservés par le personnel au sein de lOrganisation. Tout contrat avec une entreprise extérieure devra prévoir une clause relative au transfert de savoirs en cas de rupture de contrat.Les offices recourent aux systèmes logiciels de lOMPI pour mener à bien leurs principales activités. Une défaillance de lun de ces systèmes peut avoir de graves conséquences sur les opérations courantes, raison pour laquelle on attend de lOMPI quelle offre un soutien adapté et constant.Affecter suffisamment de moyens au support logiciel.Veiller à ce que le personnel local des offices de propriété intellectuelle soit en mesure dapporter une aide de premier niveau. Établir des procédures formelles pour le soutien logiciel et la maintenance.TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIV.4 Amélioration de linfrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et dautres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité)Nombre doffices utilisant les platesformes dinfrastructure de lOMPIAmérique du Nord 2
Europe de lOuest 7
Asie/Pacifique 625 (ventilation régionale)Niveau de service moyen des offices de propriété intellectuelle bénéficiant dune assistance (de 1 à 5)À déterminerÀ déterminerNombre dorganismes de gestion collective dans les pays en développement et les PMA participant à des réseaux régionaux et mondiaux avec le concours de lOMPI0 (zéro)10
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 15
Laugmentation des ressources pour le résultat IV.4 (Amélioration de linfrastructure technique et du savoir) traduit les éléments suivants : i) un projet de redéploiement interne des ressources conformément au modèle type relatif à la mise en uvre de projets dinfrastructure tournés vers lextérieur et dactivités contribuant à la réalisation de lobjectif stratégique IV en vertu duquel les programmes spécialisés prennent les rênes des opérations tandis que les programmes liés à linfrastructure mondiale se chargent du développement et de la mise en uvre des volets techniques et informatiques; et ii) une augmentation de deux millions de francs suisses (Autres services contractuels ) liée à la mise au point de platesformes logicielles et aux activités de soutien y afférentes à lintention des organismes de gestion collective du droit dauteur.
Programme 15 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 15 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Objectif stratégique V Source de références mondiale pour linformation et lanalyse en matière de propriété intellectuelle
LOMPI est productrice et dépositaire de remarquables collections dinformations techniques divulguées, de données relatives aux marques et dinformations techniques et juridiques dans le domaine de la propriété intellectuelle. Ces collections donnent un aperçu de lévolution de secteurs essentiels de léconomie et du système de la propriété intellectuelle. Elles présentent un intérêt considérable pour les responsables de lélaboration des politiques, les entreprises, les milieux daffaires et les autres utilisateurs du système de la propriété intellectuelle, ainsi que pour le public intéressé. Cet intérêt est également reconnu dans le cadre du Plan daction pour le développement, où lOrganisation est vivement invitée à fournir des analyses et des études économiques empiriques.
Toutefois, ces collections de référence de lOMPI nont de valeur que si elles sont exactes, actualisées et axées sur les besoins des parties prenantes, tout en étant librement et universellement accessibles. LOrganisation est la mieux placée pour rassembler les collections dinformations en matière de propriété intellectuelle les plus complètes et les plus précieuses au monde et mettre en place un portail vers ces collections. Dans le cadre de cet objectif stratégique, elle sefforcera de concrétiser le potentiel quoffre cette position privilégiée.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)V.1 Utilisation élargie et améliorée de l'information statistique de l'OMPI relative à la propriété intellectuelleNombre de téléchargements des quatre principaux rapports statistiques (Indicateurs mondiaux relatifs à la propriété intellectuelle et revues annuelle du PCT, de La Haye et de Madrid)Programme 16Nombre de visiteurs utilisant le Centre de données statistiques de propriété intellectuelleProgramme 16V.2 Utilisation élargie et améliorée des analyses économiques de l'OMPI aux fins de l'élaboration des politiquesUtilisation des études économiques de lOMPI sur le droit dauteur par des gouvernements et des ONG pour la prise de décisionsProgramme 3Initiatives nationales visant à créer de nouvelles statistiques sur les industries de la création fondées sur les travaux de lOMPI dans ce domaineProgramme 3Nombre de téléchargements des principales publications dans le domaine économiqueProgramme 16Nombre de téléchargements détudesProgramme 16Nombre de téléchargements de séminairesProgramme 16
Programme 16 Économie et statistiques
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Alors que léconomie mondiale se remet encore péniblement de la crise financière quelle vient de traverser, linnovation continue de jouer un rôle essentiel dans le maintien de la croissance économique à long terme et le renforcement du développement humain. En constante évolution, le paysage de linnovation offre de nouvelles possibilités de mettre à profit les connaissances dans lintérêt des sociétés. Les pays nont dailleurs jamais autant investi dans léconomie du savoir, et de nouvelles sources dinnovation font leur apparition, notamment en Asie. Néanmoins, malgré une croissance économique rapide dans certains pays en développement, une partie significative de la population mondiale continue de vivre dans la pauvreté et nest pas en mesure de mettre ses savoirs au service de la prospérité économique.
Dans ce contexte, le système mondial de la propriété intellectuelle fait face à des défis de taille. Les responsables de lélaboration des politiques doivent répondre à une demande croissante de titres de propriété intellectuelle, faire face à de nouvelles techniques et de nouveaux modèles daffaires et favoriser la création dun cadre international qui permette une protection de la propriété intellectuelle équilibrée. De même, les responsables de lélaboration des politiques dans les pays en développement se heurtent à la difficulté qui consiste à adapter les politiques de propriété intellectuelle aux besoins de leurs économies, en tenant compte de différences en matière de dotation en ressources et de structures industrielles.
Conscient de ces défis, le programme 16 se donne deux objectifs : premièrement, fournir des données statistiques précises, complètes et opportunes sur les résultats du système de la propriété intellectuelle dans le monde entier; deuxièmement, fournir des analyses empiriques de qualité sur les défis économiques que doit relever le système international de la propriété intellectuelle et dresser une évaluation des incidences économiques des choix de politique publique en matière de propriété intellectuelle dans les pays en développement. En matière de statistiques, lexercice biennal 20142015 aura pour grandes priorités délargir léventail des informations statistiques mises à la disposition des utilisateurs et de perfectionner les outils permettant à différents types dutilisateurs daccéder à ces informations. En ce qui concerne léconomie, ces priorités consisteront à accroître loffre danalyses économiques au niveau mondial et à poursuivre létude économique dans les pays en développement.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Sagissant des statistiques sur la propriété intellectuelle, lOMPI semploie, en collaboration avec les offices nationaux et régionaux, à collecter des données sur les activités de propriété intellectuelle dans le monde dans le cadre de son enquête statistique annuelle. Les statistiques sur les traités en matière de dépôt administrés par lOMPI sont établies en interne. La publication phare de lOMPI en matière de statistiques les Indicateurs mondiaux relatifs à la propriété intellectuelle continuera de présenter un résumé des principales tendances statistiques dans le domaine des brevets, des modèles dutilité, des marques et des dessins et modèles industriels. De même, dautres ouvrages statistiques rendront compte des résultats des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye. Enfin, le tout nouveau Centre de données statistiques de propriété intellectuelle continuera de mettre toutes les données statistiques disponibles à la disposition des utilisateurs du monde entier. En tenant compte des priorités définies cidessus, des efforts particuliers seront déployés afin daugmenter le volume de données, de renforcer laccessibilité des produits statistiques et de rendre leur consultation plus conviviale tout en prenant en considération les besoins des différentes communautés dutilisateurs.
En ce qui concerne lanalyse économique, lOMPI continuera de coéditer lIndice mondial de linnovation, qui semploie à mesurer linnovation et à fournir aux responsables de lélaboration des politiques un outil de référence pour évaluer les résultats en matière dinnovation. De même, la série des Rapports mondiaux sur la propriété intellectuelle de lOMPI, qui sattache à étudier de nouveaux thèmes et à enrichir lanalyse relative à des questions mondiales de propriété intellectuelle, sera maintenue. Parallèlement, le programme sera prêt à répondre à toutes les demandes danalyse économique émanant des comités de lOMPI. Enfin, les travaux détude dans les pays en développement se poursuivront au titre de la phase II du projet du CDIP sur la propriété intellectuelle et le développement socioéconomique. Ces études continueront de répondre aux recommandations pertinentes du Plan daction pour le développement en particulier les recommandations nos 35 et 37 et dapporter une contribution empirique à la réflexion sur les incidences économiques de différents choix de politique publique en matière de propriété intellectuelle. Elles sappuieront sur les capacités de recherche créées au cours de lexercice biennal 20122013 mais semploieront à enrichir léventail des sujets traités et à élargir le nombre de pays/régions couverts, en réponse aux besoins des États membres.
Pour favoriser une analyse économique de qualité et maximiser les synergies, lOMPI fera appel à son vaste réseau international déconomistes universitaires et continuera dassurer la coordination du réseau mondial déconomistes rattachés aux offices de propriété intellectuelle.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLes États membres ne sont pas en mesure de répondre ou tardent à répondre à lenquête statistique de lOMPI.Les questionnaires statistiques seront envoyés en début dannée (en février); une liste des personnes à contacter au sein des offices de la propriété intellectuelle pour les questions relatives aux statistiques sera tenue à jour pour assurer le suivi des communications; des ressources seront affectées au suivi des communications.Les publications de lOMPI contiennent des données statistiques incomplètes ou présentent des lacunes en termes danalyse.Des mécanismes de contrôle sont instaurés pour repérer les incohérences dans les données au moment de la collecte des statistiques sur les activités de propriété intellectuelle; toutes les publications statistiques sont examinées avec attention par des experts en statistiques et au sein des secteurs de lOMPI concernés; toutes les publications analytiques sont soumises à un comité de lecture en externe.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésV.1 Utilisation élargie et améliorée de l'information statistique de l'OMPI relative à la propriété intellectuelleNombre de téléchargements des quatre principaux rapports statistiques (Indicateurs mondiaux relatifs à la propriété intellectuelle et revues annuelle du PCT, de La Haye et de Madrid)À déterminer fin 2013
Hausse de 10% du nombre de téléchargements et dutilisateurs par rapport à 20122013 Nombre de visiteurs utilisant le Centre de données statistiques de propriété intellectuelleÀ déterminer fin 2013
Hausse de 10% du nombre dutilisateurs par rapport à 20122013V.2 Utilisation élargie et améliorée des analyses économiques de l'OMPI aux fins de l'élaboration des politiquesNombre de téléchargements des principales publications dans le domaine économiqueÀ déterminer fin 2013
Hausse de 20% par rapport à 20122013Nombre de téléchargements détudesÀ déterminer fin 2013
Huit nouveaux documents de travailNombre de téléchargements de séminairesÀ déterminer fin 2013
Maintien des résultats obtenus au cours de lexercice biannuel précédent
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 16
Les ressources affectées au résultat V.1 (Utilisation élargie et améliorée de l'information statistique de l'OMPI relative à la propriété intellectuelle) traduisent une augmentation des ressources en personnel chargé de fournir des informations statistiques sur les résultats du système de la propriété intellectuelle dans le monde entier, tandis que la faible augmentation nette des ressources liées au résultat V.2 (Utilisation élargie et améliorée des analyses économiques de l'OMPI aux fins de l'élaboration des politiques) fait apparaître une diminution des ressources suite à lachèvement de deux projets liés au Plan daction pour le développement (La propriété intellectuelle et le développement socioéconomique et La propriété intellectuelle et léconomie informelle), compensée par laugmentation des ressources en faveur de la proposition de phase II du projet du Plan daction pour le développement sur La propriété intellectuelle et le développement socioéconomique.
Aucun budget nest prévu pour le résultat III.3 (Intégration des recommandations du Plan daction pour le développement) au cours de lexercice biennal 20142015 en raison de lachèvement du projet du Plan daction pour le développement sur La propriété intellectuelle et la fuite des cerveaux; de même, aucun financement nest affecté au résultat VII.2 (Adoption généralisée de platesformes permettant de renforcer la coopération entre les pays développés pour relever certains défis mondiaux) suite à lachèvement du projet du Plan daction pour le développement sur les Projets de partenariat ouvert.
Programme 16 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 16 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
4) Y compris le projet du Plan daction de lOMPI pour le développement intitulé Propriété intellectuelle et développement socioéconomique.
Objectif stratégique VI Coopération internationale et promotion du respect de la propriété intellectuelle
La promotion du respect de la propriété intellectuelle passe par ladoption dune stratégie plus large que celle mise en uvre pour la seule application des droits de propriété intellectuelle. Elle exige une démarche axée sur la coopération internationale permettant à lOMPI dobtenir des résultats tangibles. Il sagit dun vaste objectif transversal, auquel contribuent de nombreux domaines dactivité de lOMPI. Le Comité consultatif de lOMPI sur lapplication des droits (ACE) sert aux États membres de mécanisme de coordination des efforts déployés en vue datteindre cet objectif. Les activités au titre de cet objectif stratégique sinscrivent dans le cadre de la recommandation n° 45 du Plan daction pour le développement.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)VI.1 Progrès du dialogue international de politique générale entre les États membres de lOMPI en ce qui concerne la promotion du respect de la propriété intellectuelle, compte tenu de la recommandation n° 45 du Plan daction pour le développementAccord permanent des États membres sur les activités de fond du Comité consultatif de lOMPI sur lapplication des droits (ACE), en prenant en considération les préoccupations relatives au développementProgramme 17VI.2 Coopération et coordination systématiques, efficaces et transparentes entre les travaux de lOMPI et ceux dautres organisations internationales dans le domaine de la promotion du respect de la propriété intellectuelleNombre dactivités communes relatives à la promotion du respect de la propriété intellectuelleProgramme 17
Programme 17 Promouvoir le respect de la propriété intellectuelle
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Dans le cadre de lobjectif stratégique VI et de la recommandation n° 45 du Plan daction pour le développement, ce programme vise à encourager la coopération internationale entre les États membres et dautres parties prenantes afin de promouvoir le respect de la propriété intellectuelle et de renforcer lapplication des droits de propriété intellectuelle dans un souci de développement socioéconomique et de protection du consommateur.
Différentes variables économiques comme la pauvreté, lindisponibilité de produits originaux, le caractère de plus en plus élaboré des produits de contrefaçon, la facilité daccès des offres dans le monde virtuel, lattitude ambivalente du consommateur visàvis des droits de propriété intellectuelle et lexistence dactivités criminelles constituent une partie des éléments qui alimentent le commerce mondial des produits de contrefaçon et qui ont souvent une incidence sur les débats de politique générale qui se déroulent au sein du Comité consultatif de lOMPI sur lapplication des droits (ACE). Il ressort de ces débats quil importe de mener des recherches sur les pratiques et sur lapplication possible de modes extrajudiciaires de règlement de litiges relatifs à la propriété intellectuelle, et quil convient de poursuivre lexamen dactions préventives, de mesures ou dexpériences réussies en complément des mesures dapplication actuelles dans lobjectif de réduire la part du marché occupée par les produits contrefaits ou piratés.
Face à ces défis et aux initiatives multilatérales, plurilatérales et bilatérales déployées à lextérieur de lOMPI, il importe de définir précisément le rôle de ce programme, de sorte que lOMPI conserve toute sa pertinence à la tête des délibérations visant à trouver un juste équilibre au sein du système de propriété intellectuelle. Parallèlement, les États membres continuent de demander de laide pour renforcer leur capacité nationale à faire appliquer les droits de propriété intellectuelle, promouvoir une culture de la propriété intellectuelle et consolider les cadres juridiques et institutionnels pour garantir des systèmes équilibrés et efficaces. Toutes ces considérations poussent lOMPI à accroître ses activités en matière déducation et de sensibilisation à la propriété intellectuelle à destination du grand public, et plus particulièrement des jeunes, en prévoyant des mesures de prévention non punitives qui encouragent le consommateur à participer à la mise en place dun environnement propice au respect des droits de propriété intellectuelle. Face à la multiplication des demandes émanant des États membres, le programme a ainsi été renforcé dans le but de mettre laccent sur léducation et la sensibilisation et dencourager au respect de la propriété intellectuelle au moyen dactivités ciblées, et notamment du programme dattribution de prix de lOMPI.
La collaboration et la coopération avec les organisations et parties prenantes compétentes en matière de promotion du respect de la propriété intellectuelle occupent une place de plus en plus importante, lobjectif étant de parvenir à une cohésion des politiques et de créer des synergies dans le cadre des efforts déployés au moyen de ressources limitées. LOMPI continuera de nouer détroites relations avec ces partenaires, de manière transparente et systématique, en jouant un rôle de chef de file dans létablissement dune coopération stratégique sur les questions de propriété intellectuelle et en semployant à renforcer lintégration de lobjectif stratégique VI dans les projets communs.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Ce programme répond à la recommandation n° 45 du Plan daction pour le développement et contribue directement à sa mise en uvre. Dans le cadre du Comité consultatif de lOMPI sur lapplication des droits (ACE), une instance appréciée pour léchange de données dexpérience nationales, il continuera de faciliter et de soutenir le dialogue entre États membres en vue dassurer une protection et une application efficaces des droits de propriété intellectuelle qui contribue à lintérêt général, en particulier dans lenvironnement numérique, en tenant compte de différentes variables dans le domaine social, économique et technique. Lobjectif escompté est de parvenir à un accord entre États membres sur des programmes de travail thématiques qui contribueront à lélaboration et à la mise en uvre de stratégies nationales pour lutter contre les atteintes aux droits de propriété intellectuelle dans toute leur complexité au moyen de mesures préventives comme curatives. Avec en toile de fond les nombreuses difficultés liées à la situation politique et économique actuelle, des solutions innovantes, dont de nouveaux modèles, continueront dêtre étudiés, en étroite coopération avec les programmes 2 (Marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques), 3 (Droit dauteur et droits connexes) et 7 (Centre darbitrage et de médiation de lOMPI).
Inspirées des discussions du Comité consultatif de lOMPI sur lapplication des droits (ACE) qui visent à trouver un équilibre entre droits privés et intérêt public, les activités dassistance du programme 17 dictées par la demande continueront dêtre structurées et modulées selon des besoins des États tels que définis dans le contexte de leurs stratégies nationales de propriété intellectuelle. Dans un esprit de coopération internationale en faveur de la promotion du respect de la propriété intellectuelle, le programme 17 semploiera à renforcer les partenariats existants et à trouver de nouveaux partenaires, y compris dautres organisations internationales, des organismes du secteur privé, de la société civile ou de défense des droits du consommateur, et ce dans le contexte plus large de lintérêt général, afin déviter les doublons et dobtenir des résultats optimaux grâce à une mise en commun des ressources.
Dans le cadre de lappui fourni aux États membres en matière de promotion du respect de la propriété intellectuelle, le programme 17 veillera à ce que lassistance technique soit transparente et axée sur le développement, en tenant compte des priorités et des besoins particuliers des pays ayant formulé une demande dassistance (recommandations nos 1, 6, 12 et 13 du Plan daction pour le développement). À la demande de tout État membre, lOMPI appuiera la mise en uvre au niveau national daccords internationaux relatifs à la propriété intellectuelle, en prenant pleinement en considération les différentes possibilités et facilités prévues en la matière (recommandations nos 14 et 17 du Plan daction pour le développement). LOrganisation continuera également de promouvoir une culture de la propriété intellectuelle axée sur le développement, en aidant à lélaboration de stratégies nationales de sensibilisation à la propriété intellectuelle qui prévoient une introduction aux questions liées à la propriété intellectuelle à lintention de classes dâges plus jeunes et lorganisation de campagnes de sensibilisation du public efficaces (recommandation n° 3 du Plan daction pour le développement). Ces activités seront menées en étroite coopération avec les programmes 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), 11 (Académie de lOMPI) et 19 (Communications), et en coordination avec des organisations partenaires, notamment du secteur privé. Une étroite coopération est envisagée avec les pays en développement et les PMA ayant soumis une demande dassistance à lOMPI; elle comprendra des partenariats avec les autorités nationales et les parties prenantes concernées dans lobjectif de renforcer les capacités des responsables de lapplication des lois, de favoriser la créativité et linnovation et de faire de la propriété intellectuelle un élément du langage courant par le biais de concours, du programme dattribution de prix de lOMPI et des célébrations à loccasion de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreAbsence daccord entre les États membres, et de soutien politique de leur part, sagissant des activités de lOMPI en matière de promotion du respect de la propriété intellectuelle. Le rôle de lOMPI dans ce domaine pourrait alors être remis en question.Ce programme prévoit des consultations régulières avec les États membres pour faciliter une convergence de vues quant à la pertinence du Comité consultatif de lOMPI sur lapplication des droits (ACE), à sa fonction en matière délaboration de politiques et aux activités de renforcement des capacités y afférentes. Toutes les activités répondent à des normes rigoureuses, gage de qualité, de transparence, de neutralité et dune approche équilibrée.
TABLEAU DE RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésI.2 Cadres législatif, réglementaire et politique adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelleNombre de pays ayant adopté ou modifié les cadres concernés (ou qui sont en train de le faire) après avoir reçu une assistance de la part de lOMPIÀ déterminer6III.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences concernant lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transition% de participants ayant reçu une formation qui se disent satisfaits en ce qui concerne lutilité et la pertinence de la formation dispensée dans leur vie professionnelle75%75%% du public visé ayant témoigné de connaissances de base concernant un système équilibré de propriété intellectuelle après avoir suivi des activités proposées par lOMPINon disponible75%Nombre de pays participant au programme dattribution de prix de lOMPI40 par an40 par anVI.1 Progrès du dialogue international de politique générale entre les États membres de lOMPI en ce qui concerne la promotion du respect de la propriété intellectuelle, compte tenu de la recommandation n° 45 du Plan daction pour le développementAccord permanent des États membres sur les activités de fond du Comité consultatif de lOMPI sur lapplication des droits (ACE), en prenant en considération les préoccupations relatives au développementAccord sur le programme de travail de la huitième session de lACEAccord sur le programme de travail de la session suivante de lACEVI.2 Coopération et coordination systématiques, efficaces et transparentes entre les travaux de lOMPI et ceux dautres organisations internationales dans le domaine de la promotion du respect de la propriété intellectuelleNombre dactivités communes relatives à la promotion du respect de la propriété intellectuelle3030
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 17
Les ressources hors dépenses de personnel consacrées à la réalisation des résultats escomptés au titre du programme sont maintenues pratiquement au même niveau que celui du budget 2012013 après transferts, des mesures doptimisation des coûts ayant permis de réaliser des économies, notamment en ce qui concerne les frais de voyage. Des fonds supplémentaires ont été affectés aux ressources humaines dans le cadre des résultats III.2 (Renforcement des capacités en matière de ressources humaines) et VI.2 (Coopération dans le domaine de la promotion du respect de la propriété intellectuelle) afin de i) continuer à renforcer et à encourager les activités de sensibilisation et déducation et de promouvoir le respect de la propriété intellectuelle au moyen dactivités ciblées, par exemple grâce au programme dattribution de prix de lOMPI, et de ii) tenir compte de limportance de la collaboration et de la coopération avec les organisations et parties prenantes compétentes en matière de promotion du respect de la propriété intellectuelle.
Programme 17 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 17 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Objectif stratégique VII Propriété intellectuelle et enjeux mondiaux
Cet objectif stratégique traduit le potentiel qua lOMPI de devenir la première instance intergouvernementale qualifiée pour traiter des questions situées au carrefour de la propriété intellectuelle, de linnovation et des enjeux relatifs aux politiques publiques à léchelle mondiale. Cela implique un engagement à la fois profond et prospectif avec les autres organisations des Nations Unies et des organisations intergouvernementales et non gouvernementales, afin duvrer à la recherche de solutions communes à apporter aux défis majeurs auxquels lhumanité est confrontée, notamment le changement climatique, la sécurité alimentaire, la santé publique, la protection de la biodiversité et la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement. Les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA) étant le plus immédiatement touchés par bon nombre de ces problèmes de dimension mondiale, les programmes qui relèvent de cet objectif stratégique joueront un rôle important dans la réalisation de plusieurs objectifs de développement et recommandations du Plan daction pour le développement.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)VII.2 Les instruments et plate-formes axés sur la propriété intellectuelle sont utilisés pour le transfert de connaissances ainsi que ladaptation et la diffusion des technologies et à des fins de diffusion entre les pays développés et les pays en développement, notamment les pays les moins avancés, pour répondre aux défis mondiauxAugmentation du nombre de participants à WIPO Re:Search, y compris dans les pays en développement et les PMAProgramme 18Augmentation du nombre de contributions en faveur de la base de données WIPO Re:SearchProgramme 18Augmentation du nombre daccords au titre de WIPO Re:Search qui mènent à des activités nouvelles ou accélérées de recherche-développement dans le domaine des maladies tropicales négligées, du paludisme et de la tuberculoseProgramme 18Nombre de membres de WIPO GREENProgramme 18Nombre de liens établis entre WIPO GREEN et dautres mécanismes pertinents tels que les centres et réseaux des technologies climatiques (CCNUCC) et les centres dinnovation en matière climatique (infoDev)Programme 18Nombre daccords favorisés par WIPO GREEN qui facilitent le transfert de connaissances, et ladaptation, le transfert ou la diffusion des technologiesProgramme 18Nombre de visites sur le site Web consacré aux enjeux mondiauxProgramme 18VII.3 Crédibilité croissante de l'OMPI en tant qu'instance d'analyse des questions relatives à la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrenceNombre de pays demandant à lOMPI une contribution dans le domaine de la propriété intellectuelle en rapport avec des questions relatives aux PCProgramme 18Nombre et éventail de parties prenantes (offices de propriété intellectuelle, services chargés de lapplication du droit de la concurrence, organisations intergouvernementales et ONG compétentes) ayant engagé un dialogue avec lOMPIProgramme 18Participation de parties prenantes aux différentes platesformes de lOMPI, à limage de WIPO GREEN ou de WIPO Re:SearchProgramme 20
Programme 18 Propriété intellectuelle et défis mondiaux
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Ce programme traite du lien étroit entre linnovation et la propriété intellectuelle et des questions interdépendantes qui se posent à léchelle mondiale, notamment en termes de santé publique, de changement climatique et de sécurité alimentaire. Laccent mis sur cette interface découle largement des orientations données par les États membres, comme il ressort, entre autres, du Plan daction pour le développement. Le fait que les pays en développement se heurtent à des défis particulièrement importants dans ces domaines et quil existe des solutions viables fondées sur linnovation explique pourquoi ces trois thèmes été choisis.
En sa qualité dinstitution des Nations Unies spécialisée dans les questions de propriété intellectuelle, lOMPI sattache à faciliter le débat international sur le rapport entre innovation et propriété intellectuelle et les politiques à mener en la matière, consciente que la propriété intellectuelle nest pas une fin en soi mais un instrument permettant datteindre des objectifs de développement social et économique. Cest la raison pour laquelle lOrganisation coopère avec divers partenaires internationaux, tant à lintérieur quà lextérieur du système des Nations Unies. Libérer le potentiel de linnovation de sorte que tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, en bénéficient peut constituer une amorce de solution aux problèmes mondiaux. De nouvelles formes de collaboration reposant sur un large éventail de parties prenantes servent ainsi de plus en plus souvent de canal pour le renforcement des capacités, le transfert de technologie et la diffusion doutils pratiques.
Au cours de lexercice biennal, la mise en uvre du programme continuera de sinscrire dans le cadre dun dialogue de politique générale sur la propriété intellectuelle et les enjeux mondiaux, dans lobjectif dasseoir le rôle de lOMPI en tant que source fiable dinformations et danalyses objectives et en tant que lieu de débat international. Une importance accrue sera néanmoins accordée à lélaboration et à la mise en uvre réussie de projets concrets et axés sur les résultats mettant linnovation et la propriété intellectuelle au service du développement. Ces projets nécessiteront la participation active et directe ainsi que le soutien dorganismes de tous les secteurs, y compris les gouvernements, les entreprises, la société civile et les organisations multilatérales. Les activités seront menées au regard des objectifs énoncés dans le Plan daction pour le développement et les Objectifs du Millénaire pour le développement.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
La contribution effective et constructive au débat mondial sur la politique à mener et à la recherche de solutions axées sur linnovation se poursuivra dans le cadre dune stratégie de mise en uvre comportant trois volets :
Élaborer et assurer le maintien en vigueur de mécanismes et dinstruments fondés sur la propriété intellectuelle en vue de répondre aux défis mondiaux
Le principal élément stratégique de ce programme reposera sur la conception, la mise en uvre et la pérennisation de platesformes faisant appel à plusieurs parties prenantes et permettant de faciliter la création de réseaux de collaboration efficaces et de favoriser le transfert de technologie en rapport avec la santé et le changement climatique. Les initiatives seront fondées sur des partenariats et des collaborations utilisant des structures dinnovation ouverte, linnovation en réseau et dautres types de partenariats en vue daccélérer leur incidence. Le renforcement de la coopération SudSud et des partenariats favorisant la connectivité des innovateurs des pays en développement fera également lobjet dune attention particulière.
En collaboration avec des partenaires extérieurs, des outils de partage des connaissances techniques visant à favoriser la diffusion et le transfert de technologies dans le domaine de la santé et de lécologie seront étudiés, conformément aux objectifs du Plan daction pour le développement, en particulier les recommandations nos 19 (Accès aux savoirs et à la technologie), 25 (Transfert de technologie), 30, 40 et 42 (Coopération avec les autres organisations intergouvernementales et ONG).
La mise en uvre de ce volet de la stratégie pourra également compter sur le soutien et la coopération de plusieurs autres programmes, notamment le programme 1 (Droit des brevets), le programme 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), le programme 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie), le programme 13 (Bases de données mondiales), le programme 14 (Services daccès à linformation et aux savoirs), le programme 19 (Communications) et le programme 20 (Relations extérieures).
Fournir un appui aux États membres, aux organisations intergouvernementales, à la société civile et aux autres parties prenantes et les aider à déterminer les options applicables
Les activités susmentionnées déboucheront sur une assistance ciblée en réponse aux demandes formulées par des États membres, des organisations intergouvernementales, des membres de la société civile et dautres parties prenantes. À cette fin, des outils dinformation sur des questions essentielles dans le domaine de la propriété intellectuelle, de la santé, de lenvironnement et de la sécurité alimentaire seront élaborés afin détablir des analyses neutres et objectives à lintention des États membres et des autres parties prenantes intéressées. En outre, en réponse aux demandes émanant des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et des autres parties prenantes, le programme apportera des contributions, selon que de besoin, au sein des instances traitant des questions liées à linnovation et à la propriété intellectuelle eu égard à la santé et au changement climatique. Assurer la participation constructive de lOMPI aux débats pertinents relatifs aux questions dintérêt général permet dapporter un appui aux autres acteurs et de contribuer à faire de lOrganisation linstance qualifiée et la référence en matière de propriété intellectuelle sagissant des questions dintérêt général au niveau mondial.
Lun des éléments clés de ces activités consistera à étudier les synergies possibles avec dautres domaines dactivité de lOMPI. À titre dexemple, au fur et à mesure de leur mise au point, les platesformes techniques pourront servir de points dentrée aux organismes des pays en développement et leur permettre daccéder à toute une palette de services et de programmes de formation proposés par lOMPI pour faciliter laccès aux informations techniques relatives à la propriété intellectuelle (p. ex. les bases de données sur les brevets).
Ces activités seront mises en uvre en étroite collaboration avec le programme 20 (Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs) afin dassurer une participation systématique à léventail complet de questions de propriété intellectuelle actuellement examinées dans le cadre dinstances internationales et nationales et, plus particulièrement, une coopération renforcée avec les autres institutions du système des Nations Unies, conformément à la recommandation n° 40 du Plan daction pour le développement. La coopération avec les programmes 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés) et 10 (Coopération avec certains pays dEurope et dAsie) veillera à ce que les activités soient adaptées aux besoins des pays en développement, des PMA et des pays en transition.
Assurer une information objective et équilibrée sur le rapport entre enjeux mondiaux, innovation et transfert de technologie
Au titre de ce volet stratégique, des études sur la politique générale à mener pourront être réalisées sur des thèmes tels que le rôle de la propriété intellectuelle et de la gestion de la propriété intellectuelle dans le cadre du transfert de technologie pour relever les défis mondiaux. Des analyses approfondies, sous forme de rapports et de notes dinformation, devraient également favoriser une meilleure compréhension de la politique et des moteurs stratégiques de linnovation, démontrer de manière proactive lutilité des instruments de propriété intellectuelle et aider les États membres à mieux comprendre le transfert de technologie.
Pour que lOMPI puisse concrétiser pleinement le potentiel de la prise en considération de linterface entre propriété intellectuelle et questions dintérêt général à léchelle mondiale, elle doit emporter la conviction de ses partenaires potentiels en apportant des contributions significatives qui, non seulement font progresser le débat en favorisant une meilleure compréhension des questions, mais suscitent aussi la confiance quant à leur caractère impartial. En outre, pour apporter une valeur ajoutée dans ce domaine aux États membres, lOMPI travaillera en étroite collaboration avec dautres organisations intergouvernementales, selon que de besoin. Enfin, la coopération trilatérale fructueuse entre le programme, lOrganisation mondiale de la santé et lOrganisation mondiale du commerce sera maintenue.
Ce volet de la stratégie sera mis en uvre en étroite collaboration avec, entre autres, le programme 1 (Droit des brevets), le programme 14 (Services daccès à linformation et aux savoirs), le programme 19 (Communications) et le programme 20 (Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs).
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLabsence de ralliement de la part des partenaires participant aux platesformes ou sa diminution, le départ de certains membres ou un nombre insuffisant de téléchargements par des membres aurait une incidence directe sur le fonctionnement des platesformes et le rôle quelles sont censées jouer, ainsi que sur la crédibilité des projets, ce qui leur ferait perdre toute utilité comparé à dautres projets similaires de platesformes extérieures à lOMPI.Examen constant de la stratégie, de lenvironnement et de la planification afin de déceler de manière précoce les tendances et de prendre les mesures appropriées dans les plus brefs délais.Laccessibilité des bases de données de lOMPI sur le plan technique ainsi que le bon fonctionnement et la fiabilité de linfrastructure des bases de données à long terme. Des difficultés daccès récurrentes pourraient avoir un effet négatif sur la réputation et la crédibilité de lOMPI.Veiller à offrir les services recherchés, assurer efficacement leur promotion et rester en contact étroit avec les principales parties prenantes.
PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET POLITIQUE EN MATIÈRE DE CONCURRENCE
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Les autres domaines dactivité qui entrent dans le cadre du programme 18 concernent linterface entre la propriété intellectuelle dune part, et la politique en matière de concurrence ainsi que la législation antitrust/sur la concurrence déloyale de lautre. De fait, le droit de la concurrence est de plus en plus perçu comme un élément fondamental dun système de propriété intellectuelle équilibré.
Les activités de lOMPI dans le domaine de la propriété intellectuelle et de la politique en matière de concurrence sont guidées par les recommandations nos 7, 23 et 32 du Plan daction pour le développement. Un certain nombre dactivités entreprises ces dernières années seront poursuivies et approfondies. LOMPI sattachera notamment à poursuivre la sensibilisation et à favoriser léchange dinformations à lintention des pays ayant moins dexpérience dans le domaine de la propriété intellectuelle et de la concurrence, en diffusant les résultats détudes établies à ce jour et au cours du prochain exercice biennal.
Dans le cadre de lobjectif stratégique VII, lOMPI vise à asseoir sa position dinstance qualifiée où échanger des données dexpérience et débattre des questions relatives à la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrence. En outre, comme elles sinscrivent expressément dans le cadre des recommandations nos 7, 23 et 32 du Plan daction pour le développement, ces activités sont également liées à lobjectif stratégique III. Garantir la liberté des marchés constitue un puissant catalyseur de développement, la propriété intellectuelle étant une composante essentielle de cet objectif.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Un certain nombre dactivités, à savoir celles concernant léchange de données dexpérience et laide apportée aux États membres dans la prise en considération de larticulation entre propriété intellectuelle et politique en matière de concurrence (au moyen détudes et denquêtes) seront poursuivies au cours de lexercice 20142015. Elles ont pour principal objectif de recueillir et de diffuser des informations sur des daffaires relatives à la propriété intellectuelle et à la concurrence et de sensibiliser à larticulation entre propriété intellectuelle et politique en matière de concurrence au sein des États membres, en accordant une attention particulière aux pays en développement et aux pays émergents, conformément aux recommandations nos 7, 23 et 32 du Plan daction pour le développement. Laccent sera également mis sur linterface entre propriété intellectuelle et concurrence dans le domaine du transfert de technologie dans des secteurs et des pays particuliers.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreUn niveau de participation des organismes nationaux aux activités de lOMPI dans le domaine de la propriété intellectuelle et de la politique en matière de concurrence moins important que prévu.Renforcer les actions dinformation systématiques auprès des États membres; présenter des exemples réussis de coopération entre autorités en charge de la propriété intellectuelle ainsi quentre organisations intergouvernementales et ONG concernées.
TABLEAU DE RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIII.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences concernant lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transitionNombre daccords daccueil de scientifiques provenant de pays en développement54IV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre de pays ayant vérifié des données et inscrit des médicaments essentiels nationaux dans WIPO Essential0 (zéro)1 pays par région (Afrique, Asie, pays dAmérique latine et des Caraïbes) VII.2 Les instruments et plate-formes axés sur la propriété intellectuelle sont utilisés pour le transfert de connaissances ainsi que ladaptation et la diffusion des technologies et à des fins de diffusion entre les pays développés et les pays en développement, notamment les pays les moins avancés, pour répondre aux défis mondiauxAugmentation du nombre de participants à WIPO Re:Search, y compris dans les pays en développement et les PMA 67 membres dont 16 dans des pays en développement15 (dont au moins 5 dans des pays en développement/PMA)Augmentation du nombre de contributions en faveur de la base de données WIPO Re:Search20050%Augmentation du nombre daccords au titre de WIPO Re:Search qui mènent à des activités nouvelles ou accélérées de recherche-développement dans le domaine des maladies tropicales négligées, du paludisme et de la tuberculose1620Nombre de membres de WIPO GREEN 1 partenaire; 48 téléchargements10 nouveaux partenaires; 400 téléchargementsNombre de liens établis entre WIPO GREEN et dautres mécanismes pertinents tels que les centres et réseaux des technologies climatiques (CCNUCC) et les Centres dinnovation en matière climatique (infoDev)0 (zéro)3Nombre daccords favorisés par WIPO GREEN qui facilitent le transfert de connaissances, et ladaptation, le transfert ou la diffusion des technologies0 (zéro)250Nombre de visites sur le site Web consacré aux enjeux mondiauxNon disponibleAugmentation de 50%VII.3 Crédibilité croissante de l'OMPI en tant qu'instance d'analyse des questions relatives à la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrence Nombre de pays demandant à lOMPI une contribution dans le domaine de la propriété intellectuelle en rapport avec des questions relatives aux PC12 15Nombre et éventail de parties prenantes (offices de propriété intellectuelle, services chargés de lapplication du droit de la concurrence, organisations intergouvernementales et ONG compétentes) ayant engagé un dialogue avec lOMPI25 autorités nationales chargées du droit de la concurrence et 3 organisations intergouvernementales participent aux activités de lOMPIAugmentation du nombre de parties prenantes participant aux activités de lOMPI : 35 autorités nationales et cinq ONG/organisations intergouvernementales
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 18
Les ressources globales imputées au programme restent stables. La diminution des ressources affectées au résultat VII.2 (Adoption généralisée de platesformes permettant de renforcer la coopération pour relever certains défis mondiaux) est largement compensée par laugmentation des ressources affectées au résultat III.2 (Renforcement des capacités) et au résultat IV.2 (Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle), qui ont tous deux été ajoutés au programme pour mieux refléter la nature des activités menées. Laugmentation des ressources en faveur du résultat VII.3 (Crédibilité croissante de lOMPI en tant quinstance danalyse des questions relatives à la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrence) rend compte dune augmentation temps disponible pour ce résultat. Du fait des économies réalisées en frais de voyage et sous dautres postes liés à lorganisation et à la gestion de manifestations, laugmentation globale a été limitée à 206 000 francs suisses.
Programme 18 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 18 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Objectif stratégique VIIIInterface de communication dynamique entre lOMPI, ses États membres et lensemble des parties prenantes
Cet objectif stratégique témoigne de la place hautement prioritaire que le Secrétariat de lOMPI accorde à une communication efficace en tant que critère essentiel de succès pour chaque aspect de ses travaux et à la prestation de services en tant que valeur institutionnelle fondamentale. LOMPI offre divers services à un large éventail de parties prenantes et, en premier lieu, en sa qualité dinstitution spécialisée des Nations Unies, à ses États membres. Ces services comprennent un appui aux comités chargés des activités normatives, des services de renforcement des capacités aux pays en développement, des services dinformation, des services techniques ainsi que des services généraux liés à lenregistrement et au dépôt de titres de propriété intellectuelle et au règlement extrajudiciaire des litiges en matière de propriété intellectuelle.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)VIII.1 Communication plus efficace avec le grand public concernant la propriété intellectuelle et le rôle de lOMPIIntérêt du public pour les principales manifestations et réalisations de lOMPIProgramme 19Pourcentage de parties prenantes accueillant favorablement la mission, les activités et limage de marque de lOMPIProgramme 19Programme 20Pourcentage daugmentation des consultations des contenus presse, vidéo et photo de lOMPIProgramme 19Pourcentage daugmentation de la participation à la Journée mondiale de la propriété intellectuelle au moyen de la page Facebook (portée totale de la campagne)Programme 19Pourcentage daugmentation des consultations des publications en ligneProgramme 19Pourcentage dutilisateurs satisfaits du site Web de lOMPIProgramme 19Renforcement de linfluence et de lengagement de lOMPI dans les médias sociauxProgramme 19Augmentation de la fréquentation du site Web des bureaux extérieurs de lOMPIProgramme 20VIII.2 Amélioration de lorientation vers les services et de la réactivité à la demandePourcentage dutilisateurs satisfaits des services de bibliothèqueProgramme 19Taux de satisfaction des clients et des parties prenantesProgramme 19
Programme 20Objectifs en matière de normes de service définis sur le site Web de lOMPIProgramme 19Durée de traitement des demandes de renseignementsProgramme 20VIII.3 Engagement réel auprès des États membresPourcentage de réunions de comité pour lesquelles des réunions dinformation préalables sont tenues pour les États membresProgramme 21Pourcentage de lettres adressées par les États membres au Directeur général qui obtiennent une réponse dans un délai de deux semainesProgramme 21Pourcentage dactes dadhésion et autres actes accomplis à légard de traités faisant lobjet dun traitement dans les délais requisProgramme 21Niveaux de satisfaction des États membres quant à la préparation et au fonctionnement des assembléesProgramme 21Respect des délais pour la publication des documents des assembléesProgramme 21VIII.4 Échanges ouverts, transparents et dynamiques avec les parties prenantes non gouvernementalesRenforcement de lengagement réel des parties prenantes non gouvernementales lors des manifestations de lOMPI et viceversaProgramme 20VIII.5 LOMPI collabore efficacement avec dautres processus et instances de négociation de lONU et dautres organisations intergouvernementalesUtilisation des contributions de lOMPI dans les rapports, les résolutions et les documents des processus ciblés Programme 20Pourcentage de réponses aux demandes externes de contributions émanant des Nations Unies, des organisations intergouvernementales, etc., soumises à tempsProgramme 20Nombre de programmes de propriété intellectuelle mis en uvre conjointement avec dautres organismes des Nations Unies et dautres organisations intergouvernementalesProgramme 20Nouvelles initiatives communes avec dautres organismes des Nations UniesProgramme 21Pourcentage de demandes davis juridique qui reçoivent des réponses rapides, indépendantes et fiables du Bureau du conseiller juridiqueProgramme 21Recommandations du Comité de haut niveau sur la gestion et des réseaux subsidiairesProgramme 24Pourcentage des biens et services dorigine locale par rapport au total des biens et services acquis pour les activités de développementProgramme 24Pourcentage de dépenses soumises à effet de levier de lONU (appels doffre communs ou portage)Programme 24
Programme 19 Communications
CONTEXTE DE PLANIFICATION
La valeur du savoir dans léconomie mondiale a mis la propriété intellectuelle en exergue, en centrant davantage lattention sur le fonctionnement du système de la propriété intellectuelle et le rôle quil joue à légard de linnovation, de la culture, du développement et de laccès au savoir. Un intérêt stratégique élevé, un débat public dans lequel les avis sont souvent polarisés ainsi que la forte demande dinformations fiables et objectives sur la propriété intellectuelle, forment la toile de fond des travaux de lOMPI dans le domaine des communications. Récemment, le monde des communications a été marqué à plusieurs reprises par une mobilisation massive du public au moyen de campagnes menées dans les médias sociaux, témoignant de la lutte dinfluence entre des groupes dintérêt concurrents.
Dans ce contexte, la connaissance du rôle, des activités et de limage de lOMPI saméliore, mais demeure relativement faible. Afin de renforcer la compréhension, lengagement et la confiance nécessaires pour exécuter son mandat, lOMPI doit faire connaître sa mission, ses valeurs, son rôle et les services quelle propose de façon plus efficace. LOrganisation doit faire mieux comprendre et reconnaître sa place denceinte mondiale ouverte à tous et de premier prestataire international de services, dexpertises, dinformations et dassistance, dans le domaine de la propriété intellectuelle. Elle doit articuler de manière plus efficace ses activités destinées à mettre la propriété intellectuelle au service de linnovation et de la créativité. Pour ce faire, le programme 19 doit continuer daméliorer la clarté et la cohérence des principaux messages quil véhicule, la valeur du contenu quil produit pour un public divers et lefficacité de sa diffusion.
La réactivité requise pour suivre le rythme de la croissance exponentielle des nouveaux médias constitue un défi majeur. Pour assurer une réponse efficace dans lenvironnement actuel des médias, décentralisé et en perpétuel mouvement, et tirer parti des opportunités qui y sont offertes, le Secrétariat doit continuer de développer ses ressources et sa base de compétences en matière de communication, notamment les compétences multilingues en matière de création de contenus souples, de gestion des médias en ligne et des médias sociaux et des documents à lintention des médias.
Le programme 19 sinscrit par ailleurs dans le contexte dune demande croissante pour élaborer et mettre en uvre des stratégies pour améliorer la commercialisation à léchelle mondiale des principaux services et produits auprès des utilisateurs potentiels. Cela nécessitera une expertise supplémentaire dans les domaines de la commercialisation et de la promotion pour compléter les compétences et les ressources existantes.
Le programme 19 contribue aux objectifs du Plan daction pour le développement en fournissant une assistance technique pour promouvoir notamment une culture de la propriété intellectuelle axée sur le développement, en mettant laccent sur linitiation à la propriété intellectuelle dans les programmes denseignement de différents niveaux et la sensibilisation accrue de lopinion publique à la propriété intellectuelle (recommandation n° 3 du Plan daction pour le développement). Pour ce faire, il faut répondre à la forte demande des pays en développement et des pays les moins avancés en ce qui concerne les informations publiées.
La communication est un élément essentiel de la prestation de services internes et externes. LOMPI doit mieux connaître les besoins et les attentes des très nombreuses parties prenantes et continuer de bâtir sur les fondations posées au cours de lexercice biennal précédent afin de favoriser une culture orientée vers les services reposant sur une meilleure infrastructure technique.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Les travaux du programme 19 en 20142015 devraient permettre de renforcer lefficacité de la communication sur la propriété intellectuelle et sur le rôle de lOMPI. Le succès de lapport du programme se mesurera par laccroissement de lutilisation des contenus dinformation publics de lOMPI, notamment des publications, des vidéos, des images, des documents de presse et des ressources en ligne, et par lengagement des parties prenantes dans nos médias sociaux et leur participation à la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. Une communication efficace permettra également à lOrganisation daccroître sa visibilité dans les médias internationaux et de créer une image de marque appréciée par les parties prenantes. Une réactivité accrue du Secrétariat de lOMPI sagissant de répondre aux demandes de renseignements externes entraînera une hausse du taux de satisfaction des parties prenantes.
Parallèlement à la direction prise dans le cadre du Plan stratégique à moyen terme (Objectif stratégique VIII), les stratégies appliquées dans le cadre du programme 19 pour atteindre ces résultats seront les suivantes :
i) Coordination interne. Une approche stratégique de la communication continuera dêtre favorisée au sein de lOrganisation au moyen dune coordination intersectorielle plus systématique. Le programme 19 permettra de conduire des activités visant à pratiquer une communication uniforme et dappuyer les efforts menés pour encourager une communication plus horizontale et le partage dinformations au sein de lOrganisation. Ce type dactions est nécessaire pour assurer ladhésion du personnel à des projets destinés à instaurer un changement de culture.
ii) Priorité et différentiation. Un nombre limité de manifestations, de produits et de réalisations majeurs de lOMPI seront identifiés chaque année comme priorités principales en termes de communication et de commercialisation, afin de mobiliser et dintégrer les ressources disponibles et de produire un impact plus fort auprès des publics cible.
iii) Contenu de qualité. Les contenus à forte valeur ajoutée, comme les analyses statistiques et économiques de qualité de lOMPI, seront traités en priorité et mis en avant de manière forte, afin de renforcer leur impact, notamment en ayant davantage recours à une infographie de qualité pour communiquer des données complexes de manière visuelle. Le Comité des publications, au moyen de la nouvelle procédure relative aux publications, privilégiera la qualité à la quantité et sattachera à répondre aux besoins identifiés. Les données chiffrées seront complétées par des études de cas et des exemples de réussites consultables notamment dans le magazine de lOMPI et la base de données IP Advantage. Des photographies originales et des représentations graphiques seront plus souvent utilisées pour renforcer limpact visuel et linstantanéité des communications de lOMPI. Lintérêt pour les contenus vidéo sera également exploité à travers la production dentretiens, de contenus dactualité, de documentaires et dautres vidéos décrivant les travaux et les produits de lOMPI. Les documents et outils dinformation destinés au public mis à la disposition des États Membres dans le cadre des actions de sensibilisation continueront dêtre fournis en coordination avec le programme 17 (promotion du respect de la propriété intellectuelle), quil sagisse de la base de données des campagnes de sensibilisation ou du programme de bibliothèques dépositaires de lOMPI.
iv) Amélioration de la distribution et de laccès. Les contenus seront distribués par de multiples et différentes voies de communication afin de toucher un public plus large mais aussi plus spécifique. Le potentiel offert par les médias sociaux qui permettent à lOMPI de dialoguer directement avec les parties prenantes sera renforcé au moyen de Twitter, Facebook, Flickr, YouTube, Scribd et des autres platesformes appropriées. Le développement de la version en ligne interactive du magazine de lOMPI se poursuivra. Lapplication de stratégies visant à améliorer la satisfaction des utilisateurs et la présentation de contenus en ligne se poursuivra, à la suite de la restructuration et de la refonte générales du site Web de lOMPI en 20122013. Ladoption dune politique de libre accès, en vertu de laquelle toutes les publications de lOMPI sont consultables gratuitement en ligne, sera appuyée par la poursuite du développement dune plateforme électronique conviviale, exhaustive et permettant deffectuer des recherches plein texte destinée aux publications et aux études (collection électronique de lOMPI).
v) Visibilité accrue. Outre la campagne annuelle sur la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, une ou deux manifestations à forte visibilité serviront de moyen de communication auprès du grand public sur le rôle de lOMPI et ses travaux dans le domaine de la propriété intellectuelle en faveur de linnovation. Les liens permanents avec la presse, les blogs et les médias en ligne influents seront essentiels pour aider à positionner lOMPI dans les médias comme la référence mondiale en matière de propriété intellectuelle. Des efforts plus importants seront accomplis pour diffuser les contenus vidéo de lOMPI par les réseaux de télévision internationaux et nationaux. À léchelle locale, lOrganisation invitera également la communauté à participer à la journée portes ouvertes ainsi quà dautres manifestations institutionnelles.
vi) Renforcement de limage de marque. Sur la base du travail accompli en 20122013, la mission, les valeurs, le rôle et les activités de lOMPI seront présentés de manière plus cohérente et efficace dans lensemble des communications internes et externes, et une identité visuelle uniforme sera diffusée afin détablir une reconnaissance positive de lOrganisation. Le personnel participera de façon active aux activités destinées à renforcer la compréhension interne commune des valeurs de marque de lOMPI.
vii) Culture axée sur le service. Le programme 19 permettra de poursuivre la conduite du projet visant à renforcer le style propre à lOrganisation des services offerts aux parties prenantes. Lorientation du personnel sur les services sera encore renforcée par des activités de formation et de sensibilisation davantage centrées sur les attentes extérieures. La mise en uvre des nouvelles procédures opérationnelles et normes de qualité applicables aux temps de réponse et aux services individuels fera lobjet dun suivi. La charte de services à la clientèle sera instaurée et un cadre de gouvernance sera mis en place. Des outils seront fournis afin de rationaliser le traitement des demandes de renseignements (base de données centrale de contacts, systèmes de tickets, mesure du volume de demandes de renseignements, etc.). La satisfaction des parties prenantes fera lobjet dun suivi systématique par le biais denquêtes.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLa prolifération de nouvelles demandes empêche le programme datteindre le ciblage et limpact nécessaires pour produire des communications efficaces.Un nombre limité de manifestations, produits et réalisations de lOMPI seront identifiés chaque année comme priorités principales en termes de promotion et de commercialisation.LOMPI nest pas en mesure de suivre les nouvelles tendances et lévolution des technologies, et perd ainsi en visibilité et en influence dans le monde des communications numériques.Le personnel chargé de lapplication du programme est encouragé en permanence à acquérir de nouvelles compétences et à mettre à jour ses connaissances par la formation et lautoformation. Des structures souples permettent le partage des nouvelles connaissances et compétences. Il est fait appel à des ressources et à des partenariats extérieurs pour renforcer les capacités internes.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésVIII.1 Communication plus efficace avec le grand public concernant la propriété intellectuelle et le rôle de lOMPIIntérêt du public pour les principales manifestations et réalisations de lOMPI. (exemple de manifestation) 12 111 consultations du communiqué de presse sur lIndice mondial de linnovation en lespace dun mois.Augmentation de 10% des consultations des pages Web concernéesPourcentage de parties prenantes accueillant favorablement la mission, les activités et limage de marque de lOMPI.65% des destinataires de lenquête percevaient lOMPI comme le chef de file dans le monde de la protection et de la promotion de la propriété intellectuelle (Enquête de lOMPI sur les perceptions des parties prenantes, janvier 2012)75%Pourcentage daugmentation des consultations des contenus presse, vidéo et photo de lOMPIi) En 2012, le nombre moyen de consultations uniques par communiqué de presse était de 3575 (92 958 consultations pour 26 articles publiés en 2012)
ii) En 2012, le nombre moyen de visionnages par vidéo était de 3280 (478 888 consultations pour un total de 146 vidéos)
iii) 155 000 consultations de photos au total sur Flickr fin 2012i) augmentation de 10% en moyenne du nombre de consultations par communiqué de presse
ii) augmentation de 10% en moyenne des visionnages par vidéo sur la chaîne YouTube de lOMPI
iii) Objectif : 300 000 consultations supplémentaires de photos sur Flickr
Pourcentage daugmentation de la participation à la Journée mondiale de la propriété intellectuelle au moyen de la page Facebook (portée totale de la campagne)379 600 personnes ont consulté du contenu ayant trait à la Journée mondiale de la propriété intellectuelle grâce à notre campagne sur Facebook en 2012Augmentation de 30% du nombre de personnes ayant consulté un contenu relatif à la Journée mondiale sur notre page Facebook (portée totale)Pourcentage daugmentation des consultations des publications en lignei) à déterminer (statistiques comparables non disponibles pour 2012)
ii) 409 265 consultations uniques du site Web du magazine de lOMPI en 2012i) augmentation de 10% des consultations des publications en ligne
ii) augmentation de 10% des consultations du site Web du Magazine de lOMPIPourcentage dutilisateurs satisfaits du site Web de lOMPIÀ déterminer
e" 60% des utilisateurs sont satisfaitsRenforcement de l influence et de l engagement de l OMPI dans les médias sociauxi) Le Klout score était de 62 au 1er janvier 2013
ii) 3112 de retweets au total en 2012i) Klout score égal à 73
ii) augmentation de 30% du nombre total annuel de retweets VIII.2 Amélioration de l orientation vers les services et de la réactivité à la demandePourcentage d utilisateurs satisfaits des services de bibliothèqueÀ déterminere" 70% de visiteurs et de clients en ligne satisfaitsTaux de satisfaction des clients et des parties prenantesRésultats de l enquête de 2012 : 86% des clients de Madrid et de La Haye satisfaits ou très satisfaitse" 86% de satisfaits ou très satisfaitsObjectifs en matière de normes de services définis sur le site Web de lOMPIà définir dans des domaines spécifiques à définir dans des domaines spécifiques
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 19
La réduction des ressources allouées au résultat VIII.1 (Communication efficace avec le public concernant la propriété intellectuelle et le rôle de lOMPI) implique le renforcement de lefficacité de la fourniture des services concernés, comme cest le cas en ce qui concerne la réduction opérée dans la plupart des catégories de dépenses, hormis celles liées au personnel. Cette réduction compense laugmentation des ressources humaines consacrées à ce résultat, en raison de la mise en uvre de la stratégie visant à renforcer les capacités en termes de TIC dans des domaines commerciaux spécifiques.
Laugmentation des ressources consacrées au résultat VIII.2 (Amélioration de lorientation vers les services et de la réactivité à la demande) témoigne du renforcement de lorientation client et de lamélioration des services, tout comme la proposition de renforcer les services contractuels de personnes et daugmenter les dépenses de personnel.
Programme 19 : Ressources par résultat
(en milliers de francs suisses)
Note : le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 19 : Ressources par objet de dépense
(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 20 Relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs
CONTEXTE DE PLANIFICATION
À une époque où les enjeux sont de plus en plus interconnectés et mondiaux, le monde est témoin de la montée en puissance de multiples acteurs sur la scène internationale en matière de processus décisionnels. Dans ce contexte, lOMPI cherche à exploiter les capacités et lexpertise dun large éventail de parties prenantes, dont les agences des Nations Unies, les organisations intergouvernementales et les parties prenantes non gouvernementales, qui comprennent des organisations non gouvernementales (ONG), des entreprises privées et la société civile dans son ensemble, pour faire progresser sa mission de promotion de linnovation et de la créativité grâce à un système de propriété intellectuelle international à la fois efficace et équilibré, aux fins de développement économique, social et culturel de tous les pays. Le Programme 20 vise à créer des partenariats et à renforcer lengagement et la réactivité visàvis de ces acteurs pour contribuer à favoriser les synergies, la collaboration et la coopération nécessaires pour mieux répondre aux problématiques à michemin entre les enjeux en matière de propriété intellectuelle et les enjeux mondiaux.
Pour lexercice biennal 20142015, la communauté internationale se penchera sur une série denjeux mondiaux importants aux yeux de lOMPI, notamment : les efforts de lONU visant à accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD); les travaux visant à élaborer le Cadre de développement daprès 2015 et à mettre en uvre les résultats de la Conférence Rio+20; les négociations visant à trouver une nouvelle solution juridique en ce qui concerne la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), dont la signature est prévue à Paris en 2015; la mise en uvre du mécanisme technologique de la CCNUCC; et lexamen du Sommet mondial sur la société de linformation (SMSI). Chacun de ces processus et enjeux a une dimension qui se rapporte au rôle du système de propriété intellectuelle. LOMPI peut apporter une contribution importante, en communiquant des informations justes et factuelles, chose quelle est de plus en plus appelée à faire. À cet égard, le développement de partenariats avec des organismes des Nations Unies, des organisations intergouvernementales et dautres parties prenantes est dune importance capitale; en effet, cette démarche renforce limpact de la contribution de lOMPI et permet de souligner limportance de la propriété intellectuelle comme outil de développement. En 20142015, lOMPI devra renforcer les accords et la collaboration quelle entretient déjà avec les Nations Unies ainsi que dautres organisations intergouvernementales, et créer de nouveaux partenariats en vue de lélargissement de lengagement multipartite. À cet égard, il sera nécessaire de travailler de concert avec les partenaires du développement pour aider les États membres de lOMPI à accéder aux ressources et à lexpertise en matière de propriété intellectuelle en faveur de projets de développement.
LOMPI bénéficie également de laccréditation dun large éventail dorganisations non gouvernementales internationales et nationales et de leur participation à ses travaux, représentatifs dintérêts et dopinions multiples. Les parties prenantes non gouvernementales peuvent contribuer à lélaboration dun système international de propriété intellectuelle efficace en apportant non seulement leur expertise technique mais aussi leur vision et celle de leurs partenaires respectifs. Dans ce contexte, les représentants du secteur privé directement engagés dans la création et lutilisation des uvres innovantes et créatives peuvent aussi apporter une contribution unique et précieuse aux travaux de lOMPI grâce à leur expérience directe de lutilisation de la propriété intellectuelle aux fins de développement économique, social et culturel. Lassurance dun engagement plus stratégique et efficace auprès de tous ces acteurs non gouvernementaux sera lune des pierres angulaires dun dialogue politique réellement à même de contribuer à lutilisation de la propriété intellectuelle comme outil de développement par le biais dune coopération multipartite et internationale.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
En sa qualité de principal forum mondial en matière de propriété intellectuelle et de source crédible de soutien, dassistance et de référence en matière dinformation sur linnovation, la créativité et la propriété intellectuelle dans les processus délaboration des politiques publiques concernées lOMPI doit apporter une contribution opportune, pertinente, factuelle et juste aux débats qui ont lieu à lextérieur de lOMPI, sur des sujets à michemin des questions qui relèvent de la propriété intellectuelle et de celles qui représentent des enjeux mondiaux. Ces débats ont lieu dans le cadre dun large éventail de forums impliquant une multitude dacteurs de lONU, des organisations intergouvernementales ainsi que des parties prenantes non gouvernementales. LOMPI doit communiquer des informations compatibles avec son mandat, cestàdire justes et factuelles. LOMPI doit également être un espace ouvert et transparent, permettant dentendre la voix de toutes les parties prenantes, dy répondre et de lintégrer, que ce soit par la mise en uvre de partenariats permettant datteindre des objectifs concrets ou par le développement de forums permettant un dialogue efficace sur lutilisation de la propriété intellectuelle pour linnovation et le développement, conformément aux recommandations nos 30, 40 et 42.
À cet effet, les stratégies de lexercice biennal 20142015 seront axées à la fois sur le renforcement des partenariats existants en vue de résultats pérennes et sur la mise en place de démarches de dialogue novatrices avec un vaste éventail de parties prenantes de lOMPI et de nouveaux partenaires potentiels. Partant, les approches stratégiques de lexercice biennal seront les suivantes :
apporter aide et contributions aux processus des Nations Unies tels que : sefforcer daccélérer la réalisation des OMD (recommandation n° 22); mettre en place une coopération interinstitutionnelle sur le cadre de développement daprès 2015; mettre en uvre les résultats de Rio+20; entamer les négociations sur une nouvelle solution juridique à la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques; mettre en uvre le mécanisme technologique de la CCNUCC, examen du SMSI en 2015;
suivre les négociations, les processus et les discussions qui ont lieu dans les forums de lONU et dautres forums intergouvernementaux de la plus haute importance pour lOMPI et établir des rapports sur ces négociations, processus et discussions; cerner en quoi lOMPI peut apporter une contribution notoire et améliorer la compréhension du système de propriété intellectuelle lors de ces discussions;
renforcer les relations avec lONU et dautres partenaires essentiels tels que lOrganisation mondiale du commerce (OMC), lOrganisation mondiale de la Santé (OMS), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), le Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE), la Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), lOrganisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), lOrganisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture (FAO), lUnion internationale des télécommunications (UIT), lOrganisation des Nations Unies pour léducation, la science et la culture (UNESCO) et le Département des affaires économiques et sociales (DAES) de lONU, et mettre en uvre les projets et les activités communs convenus avec ces organisations ainsi que dautres organisations intergouvernementales telles que lOrganisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) (recommandations nos 30 et 40);
apporter sans tarder des réponses de qualité aux demandes des organisations des Nations Unies ainsi que dautres organisations intergouvernementales et des ONG;
mettre au point des accords institutionnels et des partenariats concrets axés sur des activités communes avec des ONG et la création de mécanismes qui améliorent la façon dont lOMPI sengage et interagit avec les positions et les opinions des parties prenantes non gouvernementales;
développer des forums visant à instaurer avec un large éventail de parties prenantes un dialogue fructueux sur la propriété intellectuelle en tant quoutil pour linnovation, la croissance économique et le développement. On pourrait également envisager une discussion impliquant la participation la plus large possible des créateurs de propriété intellectuelle et des utilisateurs des pays les moins développés, des pays en développement et des pays développés pour expliquer comment ils créent, protègent et utilisent la propriété intellectuelle à cet égard;
sensibiliser les bailleurs de fonds et soutenir les pays membres de lOMPI et les autres programmes de lOMPI pour renforcer la mobilisation de ressources;
Développer la propriété intellectuelle en faveur de projets de développement à présenter à des partenaires potentiels afin de mobiliser des ressources extrabudgétaires en faveur des pays en développement et des pays les moins avancés, en collaboration étroite avec le programme 9, en vue de lexploitation de la Base de données de mise en parallèle des besoins de développement liés à la propriété intellectuelle de lOMPI (recommandations nos 2 et 9).
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLinteraction efficace de lOMPI avec les processus de lONU, dautres organisations intergouvernementales et des ONG et sa pertinence par rapport à ces processus dépendent de lacceptation du fait que lOMPI est une source crédible et fiable de soutien, dassistance et dinformation.Veiller à ce que les contributions de lOMPI soient factuelles, empiriques, justes, quelles reflètent les opinions de toutes les parties prenantes et quelles soient appropriées et bien ciblées. Développement de partenariats visant à accroître limpact des contributions de lOMPILes objectifs de mobilisation de ressources ne sont pas atteints, ce qui entraîne une incapacité à initier une politique de propriété intellectuelle spécifique en faveur des projets de développement.Garantir des projets de grande qualité pour la mobilisation de ressources, qui soient bien ciblés en fonction du financement des bailleurs de fonds. Renforcer la capacité de lOrganisation à mobiliser et à gérer des ressources extrabudgétaires. Mieux appréhender les priorités des bailleurs de fonds et développer les contacts avec lesdits bailleurs.
BUREAUX EXTÉRIEURS
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Les bureaux extérieurs jouent un rôle de plus en plus décisif, à savoir fournir efficacement les produits et services de lOMPI, y compris les services à lappui du développement, aux États membres et aux autres parties prenantes. Ils constituent une plateforme dédiée à lévolution de lOMPI en tant quorganisation véritablement mondiale qui offre des services cohérents de manière plus efficace et réactive grâce à une coopération plus étroite avec les parties prenantes et les bénéficiaires. Ainsi, le bureau de lOMPI à New York, par exemple, créé il y a plus de trente ans, joue un rôle central, qui consiste à sassurer que lOMPI est le point de référence au sein du système des Nations Unies en ce qui concerne les questions de propriété intellectuelle. Les trois autres bureaux extérieurs de lOMPI actuellement opérationnels sont le bureau de lOMPI à Singapour (créé en 2005), le Bureau de lOMPI au Japon (créé en 2006) et le Bureau de lOMPI au Brésil (créé en 2010).
En septembre 2010, lAssemblée générale de lOMPI a décidé quun processus de consultations informelles entre États membres devait être lancé en vue de lélaboration dune politique sur la création de bureaux extérieurs (documents A/48/12 Rev. et A/48/26, paragraphe 262).
Les consultations informelles tenues avec les États membres en 2011 et 2012 ont permis de dégager les principes suivants : 1) Les bureaux extérieurs doivent apporter une valeur ajoutée et entreprendre des activités qui puissent être exécutées de façon plus efficiente ou plus efficace quau siège; 2) Les bureaux extérieurs pourraient avoir différentes combinaisons de fonctions selon les priorités et les particularités régionales; 3) un nouveau bureau extérieur ne doit être établi que si cela est financièrement viable pour lOrganisation; 4) La création de fonctions au sein des bureaux extérieurs et lallocation des ressources correspondantes doivent se faire de façon progressive et avec prudence.
Conformément à lune des valeurs fondamentales de lOMPI, à savoir lorientation sur les services, lune des missions importantes de chaque bureau consiste à jouer un rôle dans le service 24 heures sur 24 que propose lOMPI pour assurer la disponibilité de lOMPI en dehors des heures douverture de Genève.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Chaque bureau extérieur de lOMPI contribuera, dans son pays hôte et dans la région environnante, à la mise en uvre de tous les objectifs stratégiques, en se coordonnant avec le siège de lOMPI.
Compte tenu du principe directeur de valeur ajoutée et du fait quils permettent datteindre les résultats de manière plus efficace et efficiente compte tenu de lavantage que constitue leur proximité géographique avec les acteurs cibles, les bureaux se concentreront notamment sur les services à lappui des services mondiaux de propriété intellectuelle de lOMPI (objectif stratégique II), ce qui permettra de faciliter le recours à la propriété intellectuelle en faveur du développement (objectif stratégique III), daméliorer linfrastructure de la propriété intellectuelle à léchelle mondiale (objectif stratégique IV) et de communiquer plus efficacement en direction dun large public et des parties prenantes dans leur pays hôte et dans la région environnante (objectif stratégique VIII).
De plus, les stratégies spécifiques ciaprès seront mises en uvre pour les bureaux extérieurs existants :
Le Bureau de coordination de lOMPI à New York
Ce bureau coordonne, en particulier, la participation de lOMPI aux programmes de lONU.
Le Bureau de lOMPI au Brésil (Rio de Janeiro)
Le Bureau de lOMPI au Brésil coordonne la mise en uvre des activités contribuant en particulier au renforcement de lutilisation du système de propriété intellectuelle et des services de lOMPI, notamment au Brésil et dans dautres pays en développement ayant des programmes de coopération avec le Brésil.
Le Bureau de lOMPI au Brésil gère laccord relatif à des fonds fiduciaires conclu entre le gouvernement brésilien et lOMPI, qui vise notamment à promouvoir une culture de la propriété intellectuelle au sein des institutions et des utilisateurs nationaux et internationaux grâce à une coopération SudSud entre les pays en développement à lintérieur et à lextérieur de la région Amérique latine, en faisant appel aux compétences brésiliennes en matière de propriété intellectuelle.
Le Bureau de lOMPI à Singapour
Le Bureau de lOMPI à Singapour sera un centre de prestation de services pour la région; il facilitera notamment le recours à la propriété intellectuelle aux fins de développement et coordonnera les services mondiaux de propriété intellectuelle de lOMPI ainsi que le Centre darbitrage et de médiation de lOMPI.
La sousrégion de lAssociation des nations de lAsie du SudEst (ANASE) devra faire lobjet dune attention particulière passant par une assistance à la mise en uvre du Plan daction de lANASE sur la propriété intellectuelle (20112015) et de ses différentes initiatives, notamment de certains des domaines de coopération avec lOMPI demandés par le Groupe de travail de lANASE sur la coopération en matière de propriété intellectuelle (AWGIPC).
Le Bureau de lOMPI à Singapour fera également la promotion des produits phares de lOMPI ainsi que des services dinformation et de références de lOMPI sur la propriété intellectuelle tels que les bases de données mondiales, lIndice mondial de linnovation et les Indicateurs mondiaux de propriété intellectuelle à lattention des parties prenantes et des utilisateurs potentiels dans la région.
Le Bureau de lOMPI au Japon (Tokyo)
Le Bureau de lOMPI au Japon renforcera son rôle de centre de prestations de services adaptés et efficaces aux utilisateurs existants et futurs des services mondiaux de propriété intellectuelle et des services dinformation et de références sur la propriété intellectuelle (bases de données mondiales, Indice mondial de linnovation et Indicateurs mondiaux de propriété intellectuelle). Il renforcera sa collaboration avec le gouvernement japonais, y compris lOffice des brevets du Japon, afin daméliorer la prestation de services mondiaux de propriété intellectuelle au Japon, en exploitant au mieux les réseaux numériques. Le Bureau de lOMPI au Japon renforcera également les partenariats avec lindustrie au Japon afin de soutenir les platesformes mondiales telles que WIPO Green.
Le Bureau de lOMPI au Japon maintiendra sa coopération étroite avec le Japon dans le cadre de laccord relatif à des fonds fiduciaires conclu avec le Japon en vue de la mise en uvre des activités visant au renforcement des capacités et de linfrastructure technique et à lamélioration de lutilisation de la propriété intellectuelle dans les pays voisins, y compris par le biais de projets spécifiques tels que le développement de la base de données IP Advantage.
Les nouveaux bureaux extérieurs
Au cours du prochain exercice biennal, de nouveaux bureaux extérieurs devraient être créés dans les régions suivantes : Chine, Fédération de Russie, ÉtatsUnis dAmérique et deux en Afrique. Il est admis que la mise en place de bureaux extérieurs est un processus qui sétendra audelà de lexercice biennal 20142015. Les bureaux existants et les nouveaux bureaux doivent être surveillés, et les résultats quils permettent dobtenir doivent être évalués. Les demandes de création de nouveaux bureaux demeurent insatisfaites. À terme, les bureaux extérieurs doivent être pérennes et constituer idéalement un réseau mondial limité de bureaux stratégiquement placés.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLes problèmes de sécurité et/ou de catastrophe naturelle mettent en péril la capacité des bureaux extérieurs à atteindre les résultats escomptés.Coopération étroite avec le gouvernement hôte et extension du plan de continuité des activités de lOMPI, qui prévoit dinclure les bureaux extérieurs.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésII.1 Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet % de demandes PCT519 en 2011 (Bureau de lOMPI au Brésil)
à déterminer (Bureau de lOMPI au Japon)
à déterminer (Bureau de lOMPI à Singapour)Augmentation de 15% (Bureau de lOMPI au Brésil)
Augmentation de 1% (Bureau de lOMPI au Japon)
Augmentation de 5% (Bureau de lOMPI à Singapour)% de décideurs politiques, dagents de lÉtat ainsi que de professionnels de la propriété intellectuelle et de participants à des ateliers ciblés ayant une meilleure compréhension du PCT et des sujets connexesDonnées non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Japon)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI à Singapour)75% (Bureau de lOMPI au Brésil)
75% (Bureau de lOMPI au Japon)
75% (Bureau de lOMPI à Singapour) II.4 Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye, notamment par les pays en développement et les PMANombre de pays ayant formulé des politiques indiquant leur adhésion à lArrangement de La Haye et/ou qui sont engagés dans ce type de politiquesDonnées non disponibles (Bureau de lOMPI à Singapour)
7 États membres de lANASE (Bureau de lOMPI à Singapour)% de décideurs politiques, dagents de lÉtat ainsi que de professionnels de la propriété intellectuelle et de participants à des ateliers ciblés ayant une meilleure compréhension du système de La Haye.Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Japon)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI à Singapour)75% (Bureau de lOMPI au Brésil)
75% (Bureau de lOMPI au Japon)
75% (Bureau de lOMPI à Singapour)Nombre de parties contractantes à La Haye dans la région AsiePacifique1 dans la région de lANASE (Bureau de lOMPI à Singapour)
Le Japon ne figure pas parmi les parties contractantes (Bureau de lOMPI au Japon).7 dans la région de lANASE (Bureau de lOMPI à Singapour)
Adhésion du Japon (Bureau de lOMPI au Japon)II.6 Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne, notamment par les pays en développement et les PMANombre de pays ayant formulé des politiques indiqué leur adhésion au protocole de Madrid et/ou qui sont engagés dans ce type de politiquesDonnées non disponibles (Bureau de lOMPI à Singapour)
6 États membres de lANASE (Bureau de lOMPI à Singapour)% de participants satisfaits des ateliers/séminaires ciblés organisés sur des sujets connexes au système de Madrid65% (Bureau de lOMPI au Brésil)
65% (Bureau de lOMPI à Singapour)> 75% (Bureau de lOMPI au Brésil)
> 75% (Bureau de lOMPI à Singapour)Nombre de parties contractantes au Protocole de Madrid3 (Bureau de lOMPI à Singapour)10 (Bureau de lOMPI à Singapour)
Nombre de nouveaux enregistrements (système de Madrid)Statistiques pour lANASE en vertu du système de Madrid (Bureau de lOMPI à Singapour) 20122013
Statistiques pour lANASE en vertu du système de Madrid, Japon (Bureau de lOMPI au Japon) 20122013 Augmentation de 5% des dépôts de demande (Bureau de lOMPI à Singapour)
Augmentation des dépôts de demande (Bureau de lOMPI au Japon) Nombre de renouvellements (système de Madrid)Statistiques pour lANASE en vertu du système de Madrid (Bureau de lOMPI à Singapour)
Statistiques pour lANASE en vertu du système de Madrid, Japon (Bureau de lOMPI au Japon)à déterminer (Bureau de lOMPI à Singapour)
à déterminer (Bureau de lOMPI au Japon) II.8 De plus en plus de litiges internationaux ou nationaux de propriété intellectuelle sont évités ou réglés par la médiation, larbitrage et dautres modes extrajudiciaires de règlement des litiges de lOMPISouci accru de recourir à dautres modes extrajudiciaires de règlement des litiges, y compris aux procédures de lOMPI, dans le cadre des transactions de propriété intellectuelleDonnées non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
30 litiges portés devant lINPI par des utilisateurs brésiliens et 4 litiges portés devant le Bureau de lOMPI au Brésil par des nonrésidents seront traités par WIPO MAC (Bureau de lOMPI au Brésil).III.2 Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne lutilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transition% de décideurs politiques, dagents de lÉtat ainsi que de professionnels de la propriété intellectuelle et de participants à des ateliers ciblés ayant une meilleure compréhension des organisations de gestion collective et de la façon de mettre la propriété intellectuelle au service du développement.Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Japon)
60% (Bureau de lOMPI à Singapour)
75% (Bureau de lOMPI au Brésil)
75% (Bureau de lOMPI au Japon)
> 70% (Bureau de lOMPI à Singapour)IV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativitéNombre dutilisateurs des bases de données mondiales de lOMPI : PATENTSCOPE et GLOBAL BRAND DATABASEStatistiques fin 2013 (Bureau de lOMPI au Brésil)
Statistiques fin 2013 (Bureau de lOMPI au Japon)
à déterminer (Bureau de lOMPI à Singapour)5% (Bureau de lOMPI au Brésil)
Augmentation de 5% (Bureau de lOMPI au Japon)
Augmentation de 5% chez les utilisateurs de lANASE (Bureau de lOMPI à Singapour)VII.2 Les instruments et plate-formes axés sur la propriété intellectuelle sont utilisés pour le transfert de connaissances ainsi que ladaptation et la diffusion des technologies et à des fins de diffusion entre les pays développés et les pays en développement, notamment les pays les moins avancés, pour répondre aux défis mondiauxParticipation des parties prenantes à une plateforme de lOMPI (WIPO GREEN, WIPO Re:Search, par exemple)Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Japon)
à déterminer (Bureau de lOMPI à Singapour)30 technologies développées par des institutions et des entreprises brésiliennes dans WIPO GREEN (Bureau de lOMPI au Brésil)
Nouveaux cas ajoutés à WIPO GREEN ou nouvelle participation à WIPO Re:Search (Bureau de lOMPI au Japon)
Augmentation de 5% chez les utilisateurs de lANASE (Bureau de lOMPI à Singapour)VIII.1 Communication plus efficace avec le grand public concernant la propriété intellectuelle et le rôle de lOMPIAugmentation du trafic sur le site Internet des Bureaux extérieurs de lOMPI à déterminer (Bureau de lOMPI au Brésil)
à déterminer (Bureau de lOMPI au Japon)
à déterminer (Bureau de lOMPI à Singapour)Augmentation de 5% du trafic au Brésil (Bureau de lOMPI au Brésil)
5% (Bureau de lOMPI au Japon)
Augmentation de 5% du trafic dans la région de lANASE (Bureau de lOMPI à Singapour)% de parties prenantes conscientes de la mission, des activités et de limage de marque de lOMPIDonnées non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Japon)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI à Singapour)75% (Bureau de lOMPI au Brésil)
75% (Bureau de lOMPI au Japon)
> 70% de participants aux grandes manifestations de lOMPI (Bureau de lOMPI à Singapour)VIII.2 Amélioration de lorientation vers les services et de la réactivité à la demandeTaux de satisfaction clients/parties prenantesDonnées non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Japon)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI à Singapour)à déterminer (Bureau de lOMPI au Brésil)
à déterminer (Bureau de lOMPI au Japon)
> 90% des appelants sont satisfaits des prestations de services du Bureau de lOMPI à Singapour (Bureau de lOMPI à Singapour)Délai de traitement des demandes dinformationDonnées non disponibles (Bureau de lOMPI au Brésil)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI au Japon)
Données non disponibles (Bureau de lOMPI à Singapour)à déterminer (Bureau de lOMPI au Brésil)
à déterminer (Bureau de lOMPI au Japon)
Réponse préparée dans un délai de 3 jours ouvrables dans 95% des cas (Bureau de lOMPI à Singapour) VIII.4 Échanges ouverts, transparents et dynamiques avec les parties prenantes non gouvernementalesEngagement important et efficace des parties prenantes non gouvernementales lors des manifestations de lOMPI et viceversaà déterminer Augmentation de 10% de lengagement des différentes parties prenantesVIII.5 LOMPI collabore efficacement avec dautres processus et instances de négociation de lONU et dautres organisations intergouvernementalesUtilisation des contributions de lOMPI dans les rapports, les résolutions et les documents des processus ciblés20 sur 24 (fin 2011)
100% dutilisation% de réponses aux demandes externes de contributions émanant des Nations Unies, des organisations intergouvernementales, etc., soumises à tempsà déterminer (données 2012)
100%Nombre de programmes de propriété intellectuelle mis en uvre conjointement avec dautres organismes des Nations Unies et dautres organisations intergouvernementales0 (zéro) (Bureau de lOMPI à Singapour)
2 (Bureau de lOMPI à Singapour)
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 20
Laugmentation globale des ressources allouées aux résultats escomptés au titre du programme 20 est due à lallocation supplémentaire de ressources en personnel et dautres ressources aux nouveaux bureaux extérieurs de lOMPI. Les augmentations de ressources autres que les ressources en personnel concernent principalement les catégories Locaux et entretien, Communication, Mobilier et matériel et Fournitures.
Les ressources allouées aux différents résultats illustrent lattention particulière que les bureaux extérieurs portent aux services à lappui des services mondiaux de propriété intellectuelle de lOMPI (résultat II.1 (Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet ), résultat II.4 (Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye), résultat II.6 (Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne) et résultat II.8 (De plus en plus de litiges internationaux ou nationaux de propriété intellectuelle sont évités ou réglés par la médiation, larbitrage et dautres modes extrajudiciaires de règlement des litiges de lOMPI)), ce qui facilite lutilisation de la propriété intellectuelle au service du développement (résultat III.2 (Renforcement des capacités en matière de ressources humaines)), améliore linfrastructure mondiale de propriété intellectuelle (résultat IV.2 (Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle) et permet de communiquer plus efficacement avec le grand public et les parties prenantes et daméliorer la réactivité face aux demandes émanant du pays hôte et des régions avoisinantes (résultat VIII.1 (Communication plus efficace avec le grand public concernant la propriété intellectuelle et le rôle de lOMPI) et résultat VIII.2 (Amélioration de lorientation vers les services et de la réactivité à la demande)).
Programme 20 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 20 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Ressources au titre des fonds fiduciaires potentiellement disponiblespour les activités de programme en 20142015*(en milliers de francs suisses)**
ProgrammeSolde prévu fin 2013Contributions prévues pour 2014-2015***Montant estimatif disponible pour les activités de programme en 2014-2015****Programme 203801 3501 730
* Pour information seulement. Pour plus de précisions, on est prié de se reporter à lannexe VIII.
** Les chiffres ne comprennent pas les ajustements pour taux dintérêt et taux de change.
Il est à noter également que ces fonds financent en général des activités qui portent sur une période excédant un exercice biennal ou qui sont à cheval sur deux exercices, à mesure que les recettes sont perçues et les dépenses encourues.
*** Les contributions annuelles sont variables, des fluctuations ayant été constatées dune année à lautre.
**** Ce chiffre purement indicatif découle des modes de financement précédents. Il ne représente pas des engagements de la part des États membres, sauf dans les cas où laccord de fonds fiduciaire comprend un tel engagement.
Objectif stratégique IX Une structure dappui administratif et financier efficace
Lobjectif stratégique IX est le deuxième objectif de base. Il traduit les besoins de lOrganisation dans son ensemble et y répond par une infrastructure dappui administratif, financier et de gestion favorisant lexécution des programmes et axée sur lefficacité et la transparence. Cet objectif stratégique couvre également la vaste réforme institutionnelle (le Programme de réorientation stratégique) qui permettra à lOMPI de fournir un meilleur appui, plus efficace et plus économique tout en étant plus performante.
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionProgramme(s)concerné(s)IX.1 Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes Fourniture des rapports et analyses financiers et de gestion demandés par la direction, les gestionnaires de programme et les États membres conformément aux échéances convenuesProgramme 22Résolution des demandes internes/externes reçues dans les délais impartisProgramme 22% du personnel satisfait des services des ressources humainesProgramme 23Services des ressources humaines répondant dans les délais, de manière précise et efficaceProgramme 23Achèvement de la construction dune nouvelle salle de conférence conformément aux critères de qualité, au budget et aux délais approuvésProgramme 29Utilisation de la salle de conférence comme lieu privilégié de réunions et de manifestations par les États membresProgramme 29Économies sur les achats de biens et de services effectués par lOMPI (par suite dinvitations à soumissionner ou de négociations directes)Programme 24% de clients internes satisfaits des services dachatProgramme 24Temps de traitement des autorisations de voyage électroniques, des demandes électroniques de manifestation et des visas Programme 24coût moyen du billet (billets TMC et PNUD)Programme 24Tous les types despace sur le campus de lOMPI (lieux de travail, stockage et archivage) sont gérés efficacement.Programme 24Les bâtiments situés sur le campus de lOMPI ont été rénovés / modernisés /
transformés pour rester adaptés à lusage prévu.Programme 24Tous les types dinstallations techniques principales sont conformes aux normes techniques en vigueur. Programme 24Les TIC sont hébergées et gérées de manière rentable, conformément aux demandes liées à lactivité.
Programme 25Nombre dindicateurs de niveau de service des systèmes et des services hébergés qui sont conformes au cadre dindicateurs défini pour les TICProgramme 25Continuité de service dans le domaine des TIC pour les systèmes vitauxProgramme 25% dutilisateurs finaux et de secteurs dactivité qui sont satisfaits des services dans le domaine des TIC.Programme 25Les technologies de la communication globales et intégrées sont facilement accessibles aux membres du personnel.Programme 25% de participants internes et externes satisfaits des services de conférence de lOMPI.Programme 27Mise en uvre efficace de la politique linguistique de lOMPIProgramme 27Coût par mot traduitProgramme 27Qualité de la traductionProgramme 27Réduction des coûts dimpression (par page)Programme 27Publication en temps voulu des documents pour les comités et groupes de travailProgramme 27IX.2 Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement et doté de ressources humaines bien gérées et compétentes, à même dobtenir des résultats concrets. % de demandes dassistance et de services juridiques qui reçoivent une réponse rapide, fiable et indépendante du Bureau du Conseiller juridiqueProgramme 21Les commissaires aux comptes externes ont produit un rapport financier satisfaisant, qui confirme que les opérations financières sont conformes aux dispositions des conventions et des traités de lOMPI applicables, au Règlement financier de lOMPI et aux Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS).Programme 22Retour sur investissements conforme aux critères définis par le Comité consultatif pour linvestissementProgramme 22Paiements (y compris taxes perçues au titre des services fournis dans le cadre des systèmes de Madrid et de La Haye) effectués à tempsProgramme 22% du personnel formé se déclarant satisfait de la formation (cours dinitiation, formation sur lERP, formation sur la gestion axée sur les résultats)Programme 22% de répondants (OMPI) qui estiment que lOMPI doit rendre des comptes sur ses résultatsProgramme 22% de programmes de lOMPI utilisant les données relatives à lexécution du programme pour gérer cette exécution Programme 22délais de recrutementProgramme 23% de pôles de lOrganisation dont les plans deffectifs existants sont liés aux plans de travail annuels.Programme 23% de nouveaux embauchés qui répondent aux besoins de lOrganisationProgramme 23% du personnel dont le travail est évalué en fonction de leurs objectifs et de leurs compétences individuelsProgramme 23% de besoins essentiels de formation individuelle et collective qui ont été satisfaits Programme 23Nombre moyen de jours de congé maladie par fonctionnaire (absentéisme)Programme 23% de femmes dans des postes dadministrateur et les catégories supérieuresProgramme 23Diversité géographique % dÉtats membres représentésProgramme 23IX.3 Un environnement de travail stimulant étayé par un cadre réglementaire efficace et des voies appropriées pour répondre aux préoccupations du personnel% du personnel de lOMPI ayant connaissance des services quils peuvent obtenir du Bureau du médiateur et de lexistence dun mécanisme informel de résolution des conflitsProgramme 21% de répondants ayant connaissance des principes et des politiques de lOMPI dans le domaine éthiqueProgramme 21Règlement financier et ses règlements dexécution et ordres de service correspondants à jourProgramme 22IX.4 Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens Amélioration de laccès physique au campus de lOMPIProgramme 24Réduction de limpact environnemental des bâtiments de lOMPI Programme 24Les locaux de lOMPI sont conformes aux recommandations de laudit de 2009 mené par lInstitut de Sûreté et de sécurité (Neuchâtel) et aux Normes minimales de sécurité opérationnelle recommandées par le siège des Nations Unies.Programme 24Renforcement de la sécurité de linformation aux fins de protection contre le nombre croissant de cyberattaques Programme 25Statut de la norme ISO 27001 relative aux processus de certification et de gestion de la sécurité des systèmes dinformationProgramme 25Efficacité des contrôles de sécurité de linformation (AUDITS internes et externes)Programme 25% du personnel de lOMPI, des délégués et des visiteurs signalant une blessure ou un incident liés au travailProgramme 28% de demandes dassistance en matière de sûreté et de sécurité reçues dans les délais pour des conférences ou des manifestations organisées à Genève ou hors de GenèveProgramme 28Contrôle des mesures daccessibilité physique garantissant que la nouvelle salle de conférence et les installations connexes sont conformes aux normes en vigueur lors de la constructionProgramme 29Contrôle des mesures respectueuses de lenvironnement et des mesures de réduction de la consommation dénergie mises en uvre lors de la constructionProgramme 29Respect des normes minimales de sécurité opérationnelle recommandées par le siège des Nations Unies pour la nouvelle salle de conférenceProgramme 29IX.8 Renforcement de lobligation redditionnelle, de lapprentissage institutionnel, de loptimisation des ressources financières, de ladministration, du contrôle interne et de la gestion institutionnelle avec le concours dune supervision indépendante efficaceNon-ingérence et indépendance perçue par les principales parties prenantesProgramme 26EFFICACITÉ : % des travaux de la Division de laudit et de la supervision internes qui couvrent des domaines à haut risque / de la plus haute importance Programme 26EFFICIENCE : a) achèvement des rapports de supervision dans les délais impartis et conformément aux normes de qualité; b) nombre daudits et dévaluations terminés conformément au plan de supervision; c) nombre de plaintes/rapports pour mauvaise conduite possible traitésProgramme 26PERTINENCE, VALEUR AJOUTÉE ET ADMINISTRATION Économies ou améliorations tangibles en ce qui concerne les processus et systèmes opérationnelsProgramme 26APPRENTISSAGE INSTITUTIONNEL Assimilation des enseignements et des recommandations tirés des processus de supervision.Programme 26
Programme 21 Direction générale
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Le Programme Direction générale de lOMPI donne lorientation stratégique permettant à lOrganisation de tendre vers la réalisation de ses objectifs stratégiques. Le Programme a également pour vocation dimpulser le changement requis pour permettre à lOMPI de sacquitter efficacement de son mandat, dans un environnement extérieur en perpétuelle évolution.
Le Programme de réorientation stratégique (PRS) arrivera à échéance en 2013. Lors du prochain exercice biennal, le Programme devra prendre lengagement auprès des différents pôles de lOrganisation de tout mettre en uvre pour que les avantages et les améliorations tirés de la mise en uvre du PRS soient mis à profit de façon pérenne par une amélioration continue et un haut degré dengagement de la part des membres du personnel. Les valeurs fondamentales de lOrganisation continueront à guider les membres de la direction générale et du personnel dans leur travail. La mise en uvre du portefeuille de projets ERP, qui constitue lune des initiatives phares du PRS, restera une priorité de lexercice biennal.
Lenvironnement extérieur dans lequel opère lOMPI reste exigeant et ne facilite pas latteinte des objectifs institutionnels. Léconomie mondiale demeure fragile. Dans le même temps, la forte concurrence économique souligne limportance de la propriété intellectuelle et de linnovation pour la réussite économique et le développement national. Plusieurs questions inscrites à lordre du jour normatif de lOMPI devraient arriver à échéance au cours du prochain exercice biennal, ce qui souligne laccent permanent mis sur la propriété intellectuelle et sur la forte demande de soutien et dassistance de lOMPI de la part des États membres. Il faut prévoir une réponse juste et efficace à ces demandes tout en sassurant que les services générateurs de revenus de lOrganisation disposent des ressources nécessaires, quils sont réformés et demeurent compétitifs.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Pour que laccent soit mis en permanence sur la propriété intellectuelle et que les intérêts de chacun soient respectés dans le contexte actuel, le programme devra continuer à sefforcer de renforcer, sur une base de confiance et de transparence, la communication avec les États membres et les parties prenantes, afin de faciliter lobtention dun consensus sur la progression des objectifs stratégiques.
Le programme défendra et soutiendra la mise en uvre des stratégies et des initiatives qui visent à mettre en place une administration intégrée tournée vers les résultats, à rendre plus transparente la gestion, à améliorer les performances en application du cadre de gestion orienté vers les résultats de lOMPI, du Plan stratégique à moyen terme et en prenant systématiquement en compte le Plan daction pour le développement. Les tâches prévues dans le programme viseront à mettre en place un environnement de travail productif qui tienne compte des valeurs de lOrganisation et sappuie sur un ensemble de règles justes et équitables, des politiques relatives au lieu de travail respectueuses et des voies de communication efficaces pour répondre aux préoccupations du personnel.
Les stratégies suivantes seront menées en 20142015 :
Renforcement de la communication avec les États membres : Une communication, une consultation et un dialogue de qualité sur une base régulière avec les États membres renforceront léchange dinformations à tous les niveaux et la transparence pour ce qui est des activités du programme.
Amélioration de la cohésion et de lefficacité interne : Des efforts continueront dans ce sens dans le cadre de mécanismes de coordination au niveau de lÉquipe de haute direction, de mécanismes de rapport de gestion et grâce au suivi des initiatives du PRS mises en uvre.
Fourniture de services juridiques rapides, indépendants et fiables, en harmonie avec les obligations réglementaires et le droit applicable afin de faciliter la bonne conduite des affaires par le Secrétariat et les organes statutaires de lOrganisation. Poursuite de lélaboration et de la maintenance de la base de données WIPO LEX, qui rassemble les lois et les traités touchant la propriété intellectuelle, après avoir déterminé en connaissance de cause quel est le besoin et quelle sera lutilisation.
Renforcement de la contribution de lOMPI au Conseil des chefs de secrétariat (CCS) : lOMPI continuera davoir une participation active au sein du système des Nations Unies, y compris au CCS et à son haut comité de gestion et son haut comité sur les programmes. Grâce à sa participation active et à son rôle de chef de file au sein de ces organismes, lOMPI continuera de renforcer les initiatives des Nations Unies visant à promouvoir linnovation et la créativité et à mettre en évidence ses bonnes pratiques de gestion.
Mise en place dun système complet de déontologie et dintégrité : Dans le cadre de lengagement pris par lOrganisation de mettre en place un système complet de déontologie et dintégrité à lOMPI, le Bureau de déontologie consolidera les fondements érigés lors de lexercice précédent (y compris le code de déontologie, la politique de lutte contre les représailles et la formation du personnel) pour intégrer le système à lOMPI grâce à létablissement de normes, la transmission davis clairs et convaincants aux membres de la direction et du personnel de tous niveaux et des actions des sensibilisation et de promotion.
Assurer un meilleur fonctionnement des assemblées de lOMPI : Une coordination et une planification internes rationalisées contribueront à une préparation poussée des assemblées dans le respect des délais et faciliteront ainsi le travail des États membres au sein de lorgane directeur le plus important de lOMPI.
Améliorer le traitement des plaintes et des conflits : Lorganisation continuera de promouvoir le recours à des mécanismes informels, chaque fois que possible, pour résoudre les conflits. Pour ce faire, lorganisation continuera de développer et de renforcer ses politiques, mécanismes et procédures, mettant ainsi à la disposition du personnel une série de points daccès à la résolution formelle et informelle des conflits en milieu de travail.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreAprès sêtre beaucoup investie, lOMPI a rapidement progressé et obtenu des résultats grâce au Programme de réorientation stratégique (PRS), qui a pris fin début 2013. Si la haute direction, le personnel et les États membres ne concentrent pas durablement leurs efforts sur lamélioration, lOrganisation risque dassister à une baisse des résultats atteints dans le cadre du PRS. Les initiatives qui comprennent de nouveaux processus (la gestion de la continuité des opérations et la gestion des risques, par exemple) sont particulièrement menacées.La structure de gouvernance du PRS prévoyait demblée la surveillance de lÉquipe de haute direction et des rapports réguliers de lOCIS, des initiatives qui ont contribué à ancrer la responsabilité pour lintégration du PRS.
Tandis que lOrganisation amorce la période postPRS, le fait que la haute direction reste vigilante permettra de préserver et de renforcer les valeurs fondamentales et les résultats de chaque initiative dans lintérêt de lOMPI et de ses parties prenantes.Lengagement effectif de lOMPI auprès des États membres est capital pour lobtention de résultats dans les délais impartis. Le ralentissement des processus intergouvernementaux de lOMPI, y compris dans le cadre des discussions normatives, et une augmentation des coûts ou un allongement des calendriers dexécution des programmes approuvés sont à craindre. Cette situation nuirait à la crédibilité de lOMPI en tant quorgane normatif en matière de propriété intellectuelle.Maintien dune coordination étroite, fiable et transparente entre le Secrétariat et les États membres.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIV.2 Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir linnovation et la créativité Augmentation du nombre dutilisateurs de WIPO LEX 1 123 93020%VIII.3 Engagement réel auprès des États membres% de réunions de comité pour lesquelles des réunions dinformation préalables sont tenues pour les États membres80%90%% des courriers adressés au Directeur général par les États membres qui reçoivent une réponse dans un délai de deux semaines80%
80%% dactions dadhésion et dautres actions portant sur le traité de lOMPI entreprises par les États membres et traitées dans les délais95% traitées dans les trois jours (fin 2012)90% traitées dans les trois joursNiveaux de satisfaction des États membres quant à la préparation et au fonctionnement des assemblées88% satisfaits des dispositions prises85% satisfaits des dispositions prisesRespect des délais pour la publication des documents des assemblées100% des documents publiés deux mois avant les assemblées100% des documents publiés deux mois avant les assembléesVIII.5 LOMPI collabore efficacement avec dautres processus et instances de négociation de lONU et dautres organisations intergouvernementalesNouvelles initiatives conjointes avec dautres institutions des Nations UniesDeuxDeux% de demandes davis et de services juridiques qui reçoivent une réponse rapide, fiable et indépendante du Bureau du Conseiller juridique100%95%IX.2 Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement et doté de ressources humaines bien gérées et compétentes, à même dobtenir des résultats concrets. % de demandes davis et de services juridiques qui reçoivent une réponse rapide, indépendante et fiable du Bureau du Conseiller juridique 100%90%IX.3 Un environnement de travail stimulant étayé par un cadre réglementaire efficace et des voies appropriées pour répondre aux préoccupations du personnel% du personnel de lOMPI ayant connaissance des services quils peuvent obtenir du Bureau du médiateur et de lexistence dun mécanisme informel de résolution des conflitsEnquête auprès du personnel (2011) : 44% des membres du personnel ont une bonne connaissance de la fonction de médiateur, 49% en ont une assez bonne connaissance.Augmentation de la sensibilisation du personnel, qui atteint 60%Pourcentage des répondants ayant connaissance des principes et des politiques éthiques de lOMPI70%75%
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 21
Les ressources allouées aux résultats IV.2 (Amélioration de laccessibilité et de lutilisation de linformation en matière de propriété intellectuelle) sont liées à la poursuite du développement et de la maintenance de la base de données WIPO LEX; lors de lexercice 20142015, elles seront maintenues à peu près au même niveau que pour le budget 20122013 après virements.
Laugmentation des ressources allouées au résultat VIII.3 (Engagement réel auprès des États membres) et au résultat VIII.5 (Collaboration efficace avec lONU et dautres organisations intergouvernementales) traduit principalement laccent mis sur ces résultats par laugmentation de lallocation de ressources en personnel.
La diminution des ressources allouées au résultat IX.2 (Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement) résulte principalement de lachèvement prévu du Programme de réorientation stratégique lors de lexercice biennal en cours, et se traduit par la réduction des autres services contractuels à hauteur de 1,2 million de francs suisses.
Programme 21 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 21 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Ressources au titre des fonds fiduciaires potentiellement disponiblespour les activités de programme en 20142015*(en milliers de francs suisses)**
ProgrammeSolde prévu fin 2013Contributions prévues pour 2014-2015***Montant estimatif disponible pour les activités de programme en 2014-2015****Programme 211 1411 141
* Pour information seulement. Pour plus de précisions, on est prié de se reporter à lannexe VIII.
** Les chiffres ne comprennent pas les ajustements pour taux dintérêt et taux de change.
Il est à noter également que ces fonds financent en général des activités qui portent sur une période excédant un exercice biennal ou qui sont à cheval sur deux exercices, à mesure que les recettes sont perçues et les dépenses encourues.
*** Les contributions annuelles sont variables, des fluctuations ayant été constatées dune année à lautre.
**** Ce chiffre purement indicatif découle des modes de financement précédents. Il ne représente pas des engagements de la part des États membres, sauf dans les cas où laccord de fonds fiduciaire comprend un tel engagement.
Programme 22 Gestion du programme et des ressources
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Loptimisme tempéré de léconomie mondiale, la timide hausse de la croissance des revenus, laugmentation des frais de personnel et la demande croissante de services de lOMPI restent le contexte dans lequel sinscrit ce programme pour lexercice biennal 20142015. Lexercice en cours a permis de constater limpact positif de la mise en uvre du programme de réorientation stratégique (PRS) visant à renforcer : a) lapproche orientée vers les résultats de la gestion des activités de lOrganisation; b) la gestion des ressources financières; et c) les contrôles internes.
Le renforcement de la gestion axée sur les résultats (GAR) a amélioré les programmes de travail annuels au cours de lexercice 20122013. La démarche de planification axée sur les résultats adoptée pour le programme et budget 20142015 ainsi que la gestion des risques au niveau de lOrganisation ont abouti à un plan biennal très axé sur les résultats et sur lamélioration des résultats et de lexécution du programme par le biais dun tableau des résultats amélioré et consolidé et dindicateurs de performance qui démontrent sans équivoque la contribution des programmes aux résultats de lOrganisation. En conséquence des progrès réalisés en matière de gestion axée sur les résultats au sein de lOrganisation, ce programme est désormais plus à même dadopter une démarche plus globale en ce qui concerne la gestion des performances obtenues par lOrganisation, une démarche qui englobe les principes applicables aux activités, les principes opérationnels et les principes de gestion financière.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Lexercice biennal 20142015 sera axé sur le renforcement des processus de suivi et dévaluation de lexécution afin de mieux cerner son stade dévolution. Cela permettra au Programme de sengager auprès des chefs de programme afin daméliorer les résultats du Programme. Le déploiement des principales fonctionnalités du système ERP et la pleine intégration des ressources humaines et financières de lOMPI et de ses systèmes de gestion axée sur les résultats permettront de mettre en place des systèmes cohérents et solidaires, afin dintégrer la planification, le suivi et létablissement de rapports au niveau des programmes et des finances.
Dautres priorités devraient être définies : amélioration des mécanismes de prévision et de gestion des recettes de lOMPI, amélioration des mécanismes de suivi des dépenses afin de consolider les progrès accomplis au cours de lexercice biennal 20122013. Cela devrait renforcer linstitutionnalisation dune attitude responsable en matière de dépenses et les contrôles dans les domaines où des faiblesses ont été détectées. La mise en uvre du système ERP et de meilleures capacités de reporting permettent de recourir à lanalyse et à la collecte de données décisionnelles (BI) pour aider à la prise de décisions en ce qui concerne la gestion du programme et des ressources. Lamélioration du reporting permettra également au programme dévaluer et de renforcer les contrôles si nécessaire.
Au cours du prochain exercice biennal, le programme aidera activement les chefs de programmes à analyser leurs activités et leurs modèles dexécution et à cerner quelles sont les perspectives damélioration continue des performances et de la rentabilité.
On poursuivra les efforts visant à améliorer la gestion et les contrôles financiers en sappuyant sur les résultats des initiatives de renforcement de la gestion des ressources financières, de renforcement du système de contrôle interne et de gestion des risques mises en place dans le cadre du programme de réorientation stratégique en 20122013. À cet égard, le dialogue continu avec les organes daudit et de supervision et un suivi systématique des recommandations en suspens resteront des stratégies essentielles.
La prudence restera de mise au cours de lexercice 20142015 en ce qui concerne la démarche de gestion financière. Il reste donc fondamental pour lOMPI de suivre de près les recettes et les dépenses par lintermédiaire du groupe de gestion de la crise créé en son sein et du mécanisme dinformation des États membres relevant de lobservatoire financier.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreSi la crise économique et financière mondiale perdure, les niveaux de recettes pourraient être bien plus bas que prévu. Une incapacité concomitante à faire preuve de réactivité pour ramener les dépenses à un niveau approprié pourrait engendrer un déficit et avoir un impact négatif sur lexécution du programme.LOrganisation maintient le montant des réserves au niveau approprié (18% environ du budget biennal) pour être en mesure de pallier une éventuelle diminution des recettes.
Le Secrétariat surveille étroitement les dépenses grâce à un processus de suivi renforcé des recettes et des dépenses et par lintermédiaire du Groupe de gestion de la crise.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIX.1 Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes Mise à disposition des rapports et analyses de nature financière et de gestion demandés par la haute direction, les chefs de programmes et les États membres conformément aux échéances convenuesClôture mensuelle à effectuer dans les 10 jours ouvrables à compter de la fin du mois (hormis le mois de janvier, où la clôture mensuelle est déterminée en fonction de la progression de la clôture annuelle)Identiques aux niveaux de référenceRapports statiques en ligne disponibles dès le lendemain; Rapports trimestriels de lObservatoire dans les 2 semaines de clôture; Rapports standards mensuels dans la semaine de clôture
Rapports interactifs en ligne paramétrables disponibles suite aux travaux ERP/BI au cours de lexercice biennal 20142015; Rapports trimestriels de lObservatoire dans les deux semaines de clôture; Rapports standards mensuels dans la semaine de clôture Résolution des requêtes internes/externes reçues dans les délais impartis75% des tickets doivent être clôturés (résolus) dans les trois jours suivant leur réceptionIdentiques aux niveaux de référenceSoumettre des avis et/ou répondre à des fichiers et requêtes budgétaires dans les 72 heuresSoumettre des avis et/ou répondre à des fichiers et requêtes budgétaires dans les 48 heuresIX.2 Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement et doté de ressources humaines bien gérées et compétentes, à même dobtenir des résultats concrets. Les commissaires aux comptes externes ont produit un rapport financier satisfaisant, qui confirme que les opérations financières sont conformes aux dispositions des conventions et des traités de lOMPI, au Règlement financier de lOMPI et aux Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS). Réception dun rapport daudit favorable pour 20122013 et réponses apportées à toutes les recommandations de laudit
Rapport daudit favorable pour les deux années de lexerciceRetour sur investissements conforme aux critères établis par le Comité consultatif pour linvestissement (CCI)Retour sur investissements conforme aux critères établis par le CCI pour 20122013Retour sur investissements conforme aux critères établis par le CCI pour 20142015Paiements (y compris taxes perçues au titre des services fournis dans le cadre des systèmes de Madrid et de La Haye) effectués à temps90% des paiements effectués avant lexpiration du délai de sept jours ou à la date de réception de la facture (en cas de réception tardive) en cas dabsence dautres problèmes de flux de travail (non expédition du bon de commande, etc.)90% des paiements à effectuer dans les deuxtrois jours à compter de la date de réception de la facture% du personnel formé se déclarant satisfait de la formation (cours dinitiation, formation sur lERP, formation sur la gestion axée sur les résultats) à déterminer
85%% de personnes (OMPI) ayant répondu qui estiment que lOMPI doit rendre des comptes sur ses résultats75%
80%% de programmes de lOMPI utilisant les données relatives à lexécution du programme pour gérer cette exécution50
70IX.3 Un environnement de travail stimulant étayé par un cadre réglementaire efficace et des voies appropriées pour répondre aux préoccupations du personnelRèglement financier et ses règlements dexécution et ordres de service correspondants à jourOrdres de service émis en 2012 et 2013. Règlement financier et ses règlements dexécution modifiés en 2012 si nécessaireExamen et révision du cadre réglementaire le cas échéant
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 22
Les ressources allouées au résultat IX.1 (Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle) traduisent principalement lallocation de ressources en personnel et dautres ressources au Programme, au titre des catégories Autres services contractuels et Fournitures. Cela est conforme à la stratégie de renforcement des capacités organisationnelles pour mettre en place le portefeuille de projets ERP.
Les ressources allouées au résultat IX.2 (Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement) montrent une réduction des coûts due à i) lachèvement prévu du projet relevant du Plan daction pour le développement intitulé Amélioration du Cadre de gestion axée sur les résultats (GAR) de lOMPI aux fins de suivi et dévaluation des activités de développement en 2013; ii) la diminution du coût des services contractuels de personnes en raison de lintégration de la gestion axée sur les résultats. Cette réduction nette illustre également la réaffectation des coûts aux trois nouveaux résultats escomptés du Programme, et tient compte dune augmentation significative des frais administratifs et bancaires, à hauteur de 240 000 francs suisses, une situation due à une nouvelle pratique qui impose à lOrganisation de payer pour des services auparavant gratuits.
Les ressources allouées au résultat IX.3 (Activation de lenvironnement de travail et un cadre réglementaire efficace) illustrent principalement le montant des ressources en personnel allouées à lexamen et à lentretien du cadre financier réglementaire de lOrganisation, avec une petite part dautres ressources allouées à la contribution de lOMPI aux activités de lONU financées conjointement.
Les ressources allouées au résultat IX.8 (Renforcement de lobligation redditionnelle, du contrôle interne et de la gestion institutionnelle) représentent lallocation budgétaire de 391 000 francs suisses proposée à lOrgane consultatif indépendant de surveillance de lOMPI (OCIS) pour lexercice biennal et le montant estimatif de laudit externe (les honoraires du commissaire aux comptes et le montant des ressources en personnel allouées). La réduction du budget alloué à la rubrique Voyages de tiers illustre les économies réalisées sur les frais de déplacements, qui ont contribué à une réduction du montant des ressources allouées à lOCIS pour le prochain exercice biennal.
Programme 22 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 22 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 23 Gestion et mise en valeur des ressources humaines
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Afin datteindre ses objectifs fondamentaux, lOMPI doit disposer dun Secrétariat efficace, avec un personnel bien géré et convenablement formé pour fournir des résultats pérennes. Dans ce contexte, de nombreuses difficultés devront être surmontées, notamment afin de réduire lécart entre les compétences actuelles du personnel et celles requises pour les besoins à venir de lOrganisation. La stratégie des ressources humaines en cours délaboration vise à surmonter ces difficultés (harmonisation des compétences; parité à tous les niveaux; diversité géographique; délais de recrutement; procédures transparentes, en adéquation avec les besoins et conformes aux meilleures pratiques suivies par le régime commun des Nations Unies; et surtout adaptation des services de ressources humaines à la clientèle). Un autre domaine dintervention important sera la communication, y compris la consultation efficace et en temps opportun des membres du personnel, des représentants du personnel, du personnel dencadrement de lOMPI et des États membres.
Lintégration de linitiative Conception organisationnelle lancée dans le cadre du PRS, conformément au cadre et aux approches de gestion orientée vers les performances de lOMPI, permettra de renforcer lobligation redditionnelle en ce qui concerne le capital humain de lOrganisation, de contribuer à lobtention de meilleurs résultats grâce à une planification plus précise des besoins en ressources humaines pour faciliter les synergies transversales et réduire les doublons.
La mise en uvre du flux de ressources humaines ERP sera une priorité en 20142015, afin daller dans le sens de processus et de services de ressources humaines efficaces et efficients et daméliorer les capacités de reporting en matière de ressources humaines à la fois en interne, en direction de lencadrement, et à lextérieur, en direction des organes directeurs et des parties prenantes.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Lune des priorités du prochain exercice consistera à élaborer des plans deffectifs pour tous les pôles de lOrganisation, et à suivre leur mise en uvre en collaborant plus étroitement avec le personnel dencadrement.
À mesure que lOrganisation gagnera en efficacité en ce qui concerne lidentification et la planification des structures organisationnelles et des ressources humaines qui lui permettront de répondre à ses besoins, la capacité de hiérarchisation des priorités en matière de services de recrutement afin de mieux définir les objectifs de perfectionnement du personnel devrait avoir un impact non négligeable. Le recrutement sera donc désormais plus axé sur la réduction des écarts de compétences au sein de lOrganisation.
Le projet ERP comprendra le déploiement et lintégration dun nouveau système intégré de recrutement et dune fonctionnalité de libreservice à lintention des membres du personnel et du personnel dencadrement, ce qui aura pour effet daccroître lefficience et les niveaux de service.
Les opérations de ressources humaines seront également simplifiées grâce au système ERP. Les modules Paie et Ressources humaines seront déployés en octobre 2013. Le personnel continuera dêtre formé au nouveau système et aux nouveaux outils au cours du prochain exercice biennal au fur et à mesure du déploiement de nouvelles fonctions et capacités dans le cadre des phases successives du projet ERP. Cela devrait se traduire par des services orientés vers la clientèle plus efficients, plus efficaces et de meilleure qualité.
Suite à un examen interne mené en 2013, la prestation de services médicaux sera réorientée afin dêtre plus axée sur la santé au travail, et un comité de pairs traitant des questions de santé et de sécurité du personnel sera créé en collaboration avec les parties prenantes. La question de labsentéisme sera également prioritaire lors du prochain exercice biennal.
Les polices dassurance du personnel (assurancemaladie, assuranceaccident et assurancevie) sont susceptibles dêtre renouvelées en 2014. Un appel doffres sera lancé aux fins de sélection dun ou de plusieurs prestataire(s) de services; les nouvelles polices ou les renouvellements de polices prendront effet en janvier 2015.
Le perfectionnement du personnel sera axé sur les principaux besoins de formation individuelle et collective, le but étant de sassurer que les objectifs individuels et les résultats escomptés à léchelle de lOrganisation puissent être atteints. Laccent sera mis sur la formation de lencadrement afin de renforcer la capacité dencadrement de lOrganisation. Les modules de formation porteront sur les techniques élémentaires dencadrement (Encadrement des personnes, Gestion de projets, etc.) et sur la communication, y compris la gestion des conflits et la gestion du temps.
Le Système électronique de gestion des performances et de perfectionnement du personnel (PMSDS) a été perfectionné en 2013. Au cours du prochain exercice biennal, il sagira en priorité de procéder à une intégration plus poussée du PMSDS dans les processus et systèmes de ressources humaines de lOMPI. Dautres consignes seront également transmises aux membres du personnel et au personnel dencadrement, lobjectif étant de veiller à ce que les performances de chaque membre du personnel soient gérées de manière rigoureuse au sein de lOrganisation.
À lissue de la première révision complète du Statut et Règlement du personnel menée en plus de 20 ans en 2012, dautres ajustements continueront dêtre apportés au Statut et Règlement du personnel, si nécessaire, pour garantir un cadre réglementaire transparent, moderne et actualisé, conforme aux meilleures pratiques suivies par le régime commun des Nations Unies.
Suite à lapprobation prévue en octobre 2013 par le Comité de coordination des révisions du Statut et Règlement du personnel en ce qui concerne le système de justice interne, un nouveau cadre sera conçu et mis en place, des aménagements structurels seront entrepris et des systèmes électroniques seront développés à lappui de la mise en uvre. Les révisions proposées portent essentiellement sur la simplification des procédures de justice interne et sur le renforcement des mécanismes informels de résolution des conflits (médiation, par exemple).
Le cadre contractuel révisé a été mis en place pour les membres du personnel au cours de lexercice 20122013. Lors du prochain exercice biennal, il sagira dabord délaborer et de mettre en uvre des politiques de contrats externes en tenant compte expressément de la recommandation n° 6 du Plan daction pour le développement.
La révision du cadre réglementaire sous forme dordres de service menée en 2012 a donné lieu à des informations et à des consignes en matière de ressources humaines plus accessibles et plus homogènes en direction des membres du personnel et du personnel dencadrement. Cette initiative sera maintenue au cours du prochain exercice biennal afin daméliorer lhomogénéité et laccessibilité de tous les types dinformations relatives aux ressources humaines.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLévolution rapide des activités extérieures nécessitant de nouveaux processus, de nouvelles compétences et de nouvelles solutions informatiques peut entraîner une inadéquation de la mainduvre dans les secteurs clés de lOMPI. Cette situation pourrait engendrer des coûts élevés liés au recrutement à court terme de personnel supplémentaire, des processus inefficaces, des retards dans les secteurs vitaux et nuire à la réputation de lOMPI.Développement progressif dune mainduvre plus réactive et plus adaptable, avec une structure qui soit à même de réagir en fonction des fluctuations de la demande; Analyse détaillée et évaluation des besoins de compétences et deffectifs, suivies par des plans dexécution prévoyant la réaffectation de membres du personnel, la formation adéquate du personnel, le recrutement des compétences essentielles et lexternalisation.Les nouvelles fonctionnalités issues de la mise en uvre de lERP pourraient conduire à une perturbation des services à mesure que le personnel fait lapprentissage de nouvelles procédures. Il se pourrait que la mise en uvre nintègre pas suffisamment lanalyse et la restructuration des procédures de travail, et quil sagisse surtout dun projet de remplacement de lapplication système.Formation approfondie du personnel des ressources humaines et des utilisateurs finaux, plans de communication réguliers, surveillance étroite des progrès réalisés par léquipe chargée du projet ERP, et alerte rapide sur les problèmes à gérer. Amélioration continue des procédures de travail dans le cadre de la configuration et du développement de la solution technique.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIX.1 Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes % des membres du personnel satisfaits des services en matière de ressources humainesTrès satisfaits : 31,2% Satisfaits : 48,8% Mécontents : 17,1%Très mécontents : 2,9%Très satisfaits ou satisfaits : 85%Services en matière de ressources humaines opérant dans les délais impartis, avec précision et efficacitéSept jours ouvrablesCinq jours ouvrablesIX.2 Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement et doté de ressources humaines bien gérées et compétentes, à même dobtenir des résultats concrets. Délais de recrutement21 semaines19 semaines% de pôles de lOrganisation dont les plans deffectifs existants sont liés aux plans de travail annuels.à déterminer70%% de nouveaux embauchés qui répondent aux besoins de lOrganisation à déterminer80% des performances satisfaisantes à lissue de la période dessai% du personnel dont le travail est évalué en fonction des objectifs et des compétences individuels 81% (2012)90%% de besoins essentiels de formation individuelle et collective qui ont été satisfaitsAucune évaluation disponible (sera disponible fin 2013)Besoins essentiels de formation individuelle satisfaits : 80% Besoins essentiels de formation collective satisfaits : 80% grâce à un programme de formationNombre moyen de jours de congés maladies par fonctionnaire (absentéisme)9,07 (décembre 2012)??% de femmes dans des postes dadministrateur et les catégories supérieuresP-4 44,4%
P-5 30,3%
D-1 24,4%
D-2 23,1%
(décembre 2012)??Diversité géographique % dÉtats membres représentés58,4%??RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 23
Laugmentation de 2,2 millions de francs suisses est en partie due à i) lallocation supplémentaire de ressources en personnel pour pallier laugmentation des coûts liée à laccord de lOMPI avec lONUG pour la fourniture de services médicaux; ii) la promotion de la parité et de la diversité géographique au sein de lOrganisation; iii) la réaffectation des ressources en personnel dédiées à la mise en uvre des activités liées à lERP, du résultat IX.2 (Ressources humaines bien gérées et compétentes, à même dobtenir des résultats concrets) en 20122013 au résultat IX.1 (Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle) en 20142015.
Les ressources allouées au résultat IX.2 (Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement) baissent de 0,5 million de francs suisses. Cette baisse est due à la fois à i) une diminution des résultats par rapport au budget après transferts, en raison de la réaffectation des ressources en personnel, tel que mentionné cidessus, ii) une augmentation de 0,5 million de francs suisses des ressources allouées aux activités de formation, illustrée par laugmentation au titre de la rubrique Autres services contractuels.
Programme 23 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 23 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 24 Services dappui généraux
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Les biens et services achetés ainsi que les voyages constituent encore lun des coûts autres que de personnel les plus importants et représentent donc un domaine ou des gains potentiels importants peuvent être réalisés au plan de la rentabilité des coûts pour lensemble de lOrganisation. Les services dachat et de voyage sefforceront donc de faire des économies grâce à une recherche stratégique de fournisseurs et à un renforcement de lefficacité de ses activités tout en apportant de manière continue aux utilisateurs de toute lOrganisation un appui de haute qualité orienté vers les clients.
La principale difficulté en ce qui concerne la gestion des locaux est, tout dabord, la garantie dune exploitation optimale des lieux de travail et autres espaces des locaux existants afin de répondre au besoin despaces de bureaux supplémentaires sans avoir recours à la location ni prévoir de locaux supplémentaires et, ensuite, lanalyse systématique de lusage des locaux existants (pas seulement les espaces de bureaux), lobjectif étant de transformer certains dentre eux en espaces mieux adaptés aux besoins de lOrganisation.
Les travaux entrepris en 20122013 pour assurer la conformité de toutes les installations techniques aux normes en vigueur se poursuivront au cours du prochain exercice biennal. Il sagira de procéder à la vérification et à la mise à niveau/au remplacement éventuels des installations vitales.
Plusieurs bâtiments de lOMPI doivent être rénovés, transformés et/ou modernisés. Les travaux à entreprendre sont de taille. Les principaux travaux permettront également une réduction de la consommation énergétique et de lempreinte carbone des locaux tandis que les autres auront lavantage supplémentaire daméliorer laccessibilité physique des locaux. Ils se feront donc progressivement, et dans certains cas en fonction des priorités établies, tel que défini dans le plancadre déquipement de lOMPI.
Initiées en 2009 au titre dune démarche par projet qui a ensuite été intégrée dans le PRS, la responsabilité environnementale et la responsabilité sociale (accessibilité physique des locaux) continueront de figurer parmi les valeurs fondamentales de lOMPI à intégrer, en particulier dans ce programme.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Afin de continuer à optimiser le coût des biens et services achetés par lOMPI, il sagira en priorité, lors du prochain exercice biennal, de développer les appels doffres et denvisager de nouvelles stratégies de réduction des coûts, notamment en tirant le meilleur parti possible des dépenses réalisées au sein de lOrganisation et en collaborant plus étroitement avec dautres organisations du système des Nations Unies. Dans le droit fil des travaux entrepris au cours de lexercice 20122013, on continuera dexaminer la possibilité de mettre en place des outils pratiques tels quune base de données des contrats de fournisseurs, et lon uvrera dans le sens dune meilleure planification des achats. En parallèle, des mesures visant à améliorer lefficacité des processus afférents aux achats et aux déplacements seront mise en place. Il sagira notamment de rationaliser les processus afférents aux déplacements en raccourcissant les délais de réservation, afin que lOMPI puisse bénéficier de tarifs préférentiels, et de réduire les dépenses de lagence de voyages de lOMPI. On peut tabler sur de nouvelles économies sur les billets davion et les frais de transaction de lagence de voyage suite à lintroduction dun outil de réservation de billets davion en ligne. En outre, le processus dapprovisionnement sera également adapté afin de réduire les coûts en éliminant ladministration inutile des achats de faible valeur.
Sagissant de la gestion des locaux, la répartition optimale des espaces de travail en vue daccueillir tout le personnel de lOMPI et lexamen de lutilisation optimale, de la conversion ou de la mise à niveau de certains espaces autres que les espaces de travail seront plus faciles et plus simples grâce à la création et à ladministration dun système formel de gestion des espaces. Pour assurer une amélioration permanente et uniforme des installations techniques situées dans les locaux de lOMPI, un plan général de rénovation et damélioration des installations techniques sur lensemble du campus de lOMPI sera mis au point à partir dune série de normes techniques. Ce processus traitera en priorité les installations essentielles. Les options de rénovation et/ou damélioration des installations techniques seront choisies notamment en fonction de leur capacité à réduire limpact environnemental et à améliorer laccessibilité physique des locaux par les personnes handicapées. Par exemple, ladoption dune série de mesures respectueuses de lenvironnement devrait permettre une réduction de la consommation délectricité de 4% et une réduction de la consommation deau de 10% dici à la fin de lexercice biennal. Dimportants travaux de rénovation, de transformation et/ou de modernisation des locaux seront menés et gérés conformément aux priorités figurant dans le plancadre déquipement. Lors de lexercice biennal, ces priorités comprendront : des réparations importantes du bâtiment PCT et du bâtiment AB. Sagissant de la mise en place de mesures damélioration de laccessibilité physique des bâtiments de lOMPI sélectionnés, des progrès seront réalisés au cours de lexercice conformément au plan quinquennal établi en 2013 suite à laudit sur laccessibilité physique de 2012, sachant que certaines de ces mesures seront intégrées dans le plancadre déquipement.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLa défaillance de certains fournisseurs essentiels perturbe la prestation de services en direction de nos clients externes.Les programmes du PTD et de lOMPI devraient permettre de concevoir un plan durgence garantissant un fonctionnement continu pour les contrats considérés comme à haut risque et vitaux.Une manifestation ou un incident extérieurs empêchent un ou plusieurs bâtiment(s) dêtre occupé(s) sur une durée prolongée, ce qui peut perturber les services externes et entraîner un gaspillage des ressources et donc avoir des conséquences négatives sur les résultats du Programme.Développer un plan de rénovation et dentretien majeur de tous les locaux et continuer de procéder à lentretien régulier voire renforcer lentretien régulier de toutes les installations techniques essentielles. Examiner et actualiser régulièrement le plan de continuité des opérations et le déclencher si nécessaire. Identifier les options en matière de bureaux de soutien
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésVIII.5 LOMPI collabore efficacement avec dautres processus et instances de négociation de lONU et dautres organisations intergouvernementalesComité de haut niveau sur la gestion et recommandations des filiales de réseaux clôturéesPourcentage de recommandations clôturées au 1er janvier 2013Pourcentage de recommandations clôturées au 31 décembre 2013% de biens et services provenant de sources locales par rapport au montant total acquis aux fins dactivités de développementRésultats 2013 2013 + 5%% de dépenses soumises à effet de levier de lONU (appel doffres commun ou portage)Résultats 2013à déterminerIX.1 Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes Économies sur les achats de biens et de services effectués par lOMPI (par suite dinvitations à soumissionner ou de négociations directes)Résultats 20132013 + 5%% de clients internes satisfaits des services dachatRésultats 20122012 + 5%Temps de traitement des autorisations de voyage électroniques, des demandes électroniques de manifestation et des visasTemps de traitement des demandes de voyage :
Autorisations de voyage électroniques = 1 jour
Demandes électroniques de manifestation = 2 heures
Visas de tiers = 2 jours
(année de référence : 2013)Autorisations de voyage électroniques = ½ journée
Demandes électroniques de manifestation = 1 heure
Visas = 2 joursCoût moyen du billet (billets TMC et PNUD)coût (année de référence : 2013)Réduction du coût moyen du billetTous les types despaces sur le campus de lOMPI (lieux de travail, de stockage et darchivage) sont gérés efficacement. Maintenir le nombre despaces de travail à lintérieur des bâtiments afin de permettre lexpansion des services et les changements en ce qui concerne les activités de lOMPI (nombre de salariés fin 2013); maximum de 80 espaces de travail loués (fin 2013); six zones de stockage/darchivage hors site (fin 2013)Maximum de 80 espaces de travail loués (sur un total de 1582 espaces de travail); six zones de stockage/darchivageLes bâtiments situés sur le campus de lOMPI ont été rénovés / modernisés /
transformés pour rester adaptés à lusage prévu.Plan sur six ans pour la première phase de mise en uvre des importants projets de rénovation, de transformation et/ou de modernisation des locaux situés sur le campus de lOMPIMise en uvre des importants projets de rénovation, de transformation et/ou de modernisation conformément au plan sur six ansToutes les installations techniques critiques sont conformes aux normes techniques en vigueur. Conformité des installations techniques aux normes en vigueur et à la définition des installations critiquesVérification et/ou amélioration/remplacement (si nécessaire) des installations techniques critiques si nécessaireIX.4 Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens Amélioration de laccès physique au campus de lOMPIPlan quinquennal de mise en uvre des recommandations de laudit de 2012 sur laccessibilité physique (plan établi fin 2013)Mise en uvre des recommandations de laudit selon le plan quinquennal Réduction de limpact environnemental des bâtiments de lOMPI Consommation annuelle délectricité et deau (fin 2013)Réduction de 4% de la consommation délectricité et réduction de 10% de la consommation deau dici à fin 2015Les locaux de lOMPI sont conformes aux recommandations de laudit de 2009 effectué par lInstitut de Sûreté et de sécurité (Neuchâtel) et aux Normes minimales de sécurité opérationnelle recommandées par le siège des Nations Unies.Plan sur six ans pour la mise en uvre des recommandations de laudit effectué en 2009 par lInstitut de Sûreté et de sécurité (Neuchâtel)Mise en uvre des recommandations de laudit conformément au plan sur six ans et aux Normes minimales de sécurité opérationnelle dici à fin 2015
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 24
Les ressources allouées au résultat VIII.5 (Collaboration efficace avec lONU et dautres organisations intergouvernementales) montrent que laccent est mis davantage sur la collaboration avec dautres organisations du système des Nations Unies et sur le soutien au Plan daction pour le développement de lOMPI dans différents pays du monde, par lacquisition des biens et services nécessaires, si possible par le biais de sources dapprovisionnement locales ou régionales. Cette augmentation résulte principalement de laugmentation des ressources en personnel allouées en vue de latteinte de ce résultat.
Les ressources allouées au résultat IX.1 (Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle) ont augmenté notamment en raison du transfert des provisions destinées au paiement des intérêts sur lemprunt contracté pour le financement de la construction du nouveau bâtiment. Ces coûts étaient précédemment budgétés au titre du programme 29, et se traduisent par une augmentation des ressources allouées à la rubrique Locaux et entretien.
Une augmentation des ressources allouées au résultat IX.4 (Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens) est proposée aux fins de mise en uvre des mesures damélioration de laccessibilité physique des bâtiments de lOMPI sélectionnés suite à laudit de 2012 sur la laccessibilité physique. Cette augmentation résulte notamment de laugmentation des ressources en personnel allouées en vue de latteinte de ce résultat.
Programme 24 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 24 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 25 Technologies de linformation et de la communication
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Les technologies de linformation et de la communication (TIC) continuent de jouer deux rôles essentiels à lOMPI. À lextérieur, elles sont devenues le principal canal pour la fourniture des services de lOMPI à ses clients partout dans le monde. Il sagit notamment des services denregistrement, des services dinfrastructures mondiales en matière de propriété intellectuelle, de laccès à linformation et à lanalyse en matière de propriété intellectuelle, de laccès aux platesformes consacrées à la propriété intellectuelle face aux enjeux mondiaux, de la communication en direction des États membres et des parties prenantes grâce à la diffusion sur le Web des réunions de lOMPI, etc. En interne, les TIC permettent à lOMPI de mener ses tâches quotidiennes grâce à la fourniture de services tels que les télécommunications, le courrier électronique et le traitement dun large éventail de tâches administratives. Ainsi, les neuf objectifs stratégiques de lOMPI sont fortement tributaires de la fiabilité et de lefficacité des infrastructures et des services dans le domaine des TIC pour latteinte des résultats du Programme.
Cette importance croissante va de pair avec des attentes et des responsabilités croissantes. Les clients mondiaux sattendent à ce que les services dans le domaine des TIC fournis par lOMPI répondent mieux à leurs besoins, soient de plus en plus fiables et sécurisés contre les catastrophes naturelles et dorigine humaine, y compris les cyberattaques.
Pour répondre à ces attentes, des efforts supplémentaires simposent pour renforcer la sécurité de linformation, réduire les risques, améliorer les capacités de lOrganisation en matière de continuité des opérations et de reprise des opérations après un sinistre. Le nombre croissant de produits et de services en ligne proposés par lOMPI continuera dexiger plus de réactivité, de performances et de disponibilité.
Lamélioration de la continuité des opérations, de la reprise des opérations après un sinistre et de la réactivité en ligne exigent de revoir larchitecture de certains systèmes opérationnels essentiels, ainsi que linfrastructure en arrièreplan des TIC. Des mesures supplémentaires sont également nécessaires pour améliorer les capacités de lOrganisation en réponse à un risque croissant de cyberattaques.
Au fur et à mesure de la mise en place des solutions proposées dans le cadre du projet de progiciel de gestion intégrée (ERP), ce système va occuper une place de plus en plus prépondérante dans les tâches quotidiennes de lOrganisation. Étant donné que les utilisateurs finaux disposent de plusieurs applications pour accomplir leurs tâches quotidiennes, les méthodes daccès faciles, homogènes et sécurisées deviendront essentielles.
Le développement dun écosystème de technologies réactif et durable à lOMPI exige le recours permanent à des prestataires de services et une externalisation massive. Le programme 25 est confronté à une difficulté majeure, qui consiste à conjuguer maîtrise des coûts et réactivité face à des demandes en augmentation rapide. Lexternalisation, à brève échéance, ne permet pas de réduire les coûts de manière significative. Des efforts supplémentaires seront nécessaires pour répondre aux besoins dinvestissement de lOrganisation dans le domaine des TIC et pour identifier des moyens novateurs de faire appel aux services de fournisseurs extérieurs rentables et de tirer parti de leurs compétences.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Lorganisation interne du département Technologies de linformation et de la communication répond aux nouvelles exigences. Un pôle Architecture et gestion du programme sera mis en place; il sera chargé de coordonner les efforts de redéfinition de larchitecture et de veiller à ce que toutes les décisions afférentes à la solution, à la technologie et au produit soient prises en conformité avec larchitecture cible et ses normes associées et quelles répondent aux besoins de lOrganisation. Des ressources supplémentaires sont consacrées à lélargissement du champ de la sécurité des informations et au renforcement de sa capacité à fournir une sûreté raisonnable et un contrôle interne. Les activités du service Système dinformation sont axées sur la coopération avec les partenaires stratégiques. Le développement des partenariats devrait accroître la rentabilité et la réactivité géographique. Lampleur de la soustraitance nécessite un renforcement de la sécurité des informations. Les contrôles seront renforcés et de nouveaux outils seront mise en place. LOrganisation cherchera de manière sélective une certification industrielle normalisée telle que la certification ISO pour obtenir une validation indépendante de ses cadres, procédures et outils.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLe PCT et les systèmes dinformation sy rapportant atteignent un niveau inacceptable dinterruptions, ce qui rend impossible lacceptation des demandes PCT et a des répercussions sur le traitement et la publication de ces demandes. Cela pourrait nuire à la réputation de lOMPI.Mettre en place des infrastructures redondantes à des endroits différents, et poursuivre le développement et le perfectionnement du plan de continuité des opérationsLes cyberattaques qui visent les systèmes dinformation de lOMPI compromettent la sécurité des systèmes dinformation et induisent le risque de divulgation intentionnelle ou accidentelle dinformations confidentielles. Cela pourrait nuire gravement à la réputation et aux opérations de lOMPI.Séparation des applications et des contenus Web de lOMPI en fonction des exigences en matière de confidentialité et des usages prévus, qui sont différents; mettre en place une infrastructure informatique et des mesures de sécurité informatique séparées en conséquence. Haut niveau dactivité de la sécurité informatique
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIX.1 Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes Les TIC sont hébergées et gérées de manière rentable, conformément aux demandes liées à lactivité.
Coûts unitaires des serveurs physiques, virtuels, dédiés au stockage et à la sauvegardeLes coûts unitaires dhébergement des infrastructures sont inférieurs ou égaux au niveau de référence.
Nombre dindicateurs de niveau de service des systèmes et des services hébergés qui sont conformes au cadre dindicateurs défini pour les TICStandard dindicateurs en place pour les TIC
% dindicateurs de niveau de service qui sont conformes au cadre dindicateurs défini pour les TICContinuité de service dans le domaine des TIC pour les systèmes vitaux Les données sont sauvegardées hors ligne, la restauration des données peut prendre plusieurs jours.Les systèmes critiques peuvent être restaurés rapidement et sans perte de données en cas de graves perturbations localisées.% dutilisateurs finaux et de secteurs dactivité qui sont satisfaits des services dans le domaine des TIC.Satisfaction du personnel dencadrement au début de lexercice biennalMaintien ou amélioration par rapport au niveau de référence Les technologies de la communication globales et intégrées sont aisément accessibles aux membres du personnel.Disponible sur les ordinateurs de bureau (et les ordinateurs portables)Disponible sur dautres appareils mobilesIX.4 Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens Renforcement de la sécurité de linformation aux fins de protection contre le nombre croissant de cyberattaques Absence de faille critique dans les systèmes dinformation de lOMPI Absence de faille critique dans les systèmes dinformation de lOMPIStatut de la norme ISO 27001 relative aux processus de certification et de gestion de la sécurité des systèmes dinformation Nombre dactivités datténuation des risques en cours au début de lexercice biennal; section PCT certifiée ISO 27001Niveau de référence résolu à 90% au cours de lexercice biennal; 60% des nouveaux risques atténués dans les trois mois qui suivent leur identification; pôles de lOrganisation certifiés, selon les besoins; Certification PCT maintenueEfficacité des contrôles de sécurité de linformation (audits internes et externes)Cinq incidents maximum par anDeux incidents maximum par an
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 25
Le niveau global des ressources allouées au résultat IX.1 (Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle) restera stable par rapport au budget 20122013 après transferts. Cette situation résulte à la fois i) dune augmentation des dépenses hors personnel, telles que celles afférentes aux catégories Autres services contractuels et Locaux et entretien, en raison dun montant plus élevé de ressources allouées aux initiatives essentielles, dont lamélioration de la continuité des opérations, la reprise des opérations après sinistre et la réactivité en ligne, et ii) dune diminution des ressources en personnel allouées à ce résultat.
La diminution des ressources allouées au résultat IX.2 (Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement) illustre la réaffectation des ressources en personnel aux activités correspondantes lors de lexercice 20142015.
Il est proposé dallouer des ressources supplémentaires à la sécurité de linformation et au renforcement de la capacité de lOrganisation à fournir une assurance raisonnable et des contrôles internes et à lutter contre les cyberattaques. Les ressources dédiées à ces activités sont allouées en partie au titre du résultat IX.1 (Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle) (tels que le coût des licences et de la maintenance)) et en partie au titre du résultat IX.4 (Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens).
Programme 25 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 25 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 26 Supervision interne
CONTEXTE DE PLANIFICATION
La Division de laudit et de la supervision internes joue le rôle dexaminateur indépendant et objectif des opérations et des activités de lOMPI. Elle examine les opérations et les activités sélectionnées en fonction du risque quelles représentent et de leur pertinence aux yeux de lencadrement et des partenaires de lOMPI en vue de promouvoir léconomie, lefficience, lefficacité et limpact des travaux du Secrétariat. La Division de laudit et de la supervision internes vérifie également les allégations de fraude, de gaspillage et de mauvaise gestion, et cherche à avoir un effet dissuasif. Elle relève administrativement du Directeur général et garantit de manière objective et raisonnable aux États membres lefficacité, lefficience, léconomie et la pertinence des opérations, des activités et des systèmes opérationnels de lOMPI. La Division de laudit et de la supervision internes évalue également la préservation des actifs et détermine si les fonds confiés à lOrganisation sont pleinement pris en compte; elle vérifie également que les pratiques de gestion et les contrôles internes sont adéquates et fonctionnent bien. Les activités de la Division de laudit et de la supervision internes ont été conçues pour ajouter de la valeur à lOrganisation conformément à la Charte de la supervision interne de lOMPI.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
La Division de laudit et de la supervision internes procédera à une évaluation objective des processus de gestion et garantira lexistence dune bonne administration des ressources à la fois financières et matérielles de lOrganisation. Elle évaluera la pertinence et lefficacité des contrôles internes, de la gestion des risques et des processus de gouvernance et fournira une assurance raisonnable quant à savoir si les activités de lOMPI sont conformes à ses règlements en vigueur. Lapprentissage institutionnel et la responsabilisation par le biais de processus de supervision transparents et participatifs seront encouragés.
La fonction daudit interne demeurera axée principalement sur les secteurs à haut risque et sur la formulation de recommandations et davis aux fins damélioration des contrôles internes, de la sécurité de linformation et de la gestion des risques. Les lacunes en matière de contrôles internes seront identifiées et communiquées au personnel dencadrement afin que ce dernier prenne sans tarder les mesures qui simposent.
La production en temps utile de rapports dévaluation de qualité se poursuivra, sur la base de lexpérience acquise lors des exercices précédents. Des évaluations indépendantes (concernant les programmes, la thématique ou encore les objectifs stratégiques) seront menées conformément aux priorités établies en concertation avec les principales parties prenantes. Des évaluations indépendantes viendront compléter et alimenter les mécanismes dévaluation de la performance institutionnelle (rapports sur lexécution du programme, par exemple). Le Plan daction pour le développement restera un objectif important des travaux dévaluation.
La Division de laudit et de la supervision internes continuera dappuyer la direction dans lélaboration et la mise en place dun cadre efficace et efficient pour lintégrité et léthique dans lequel sinscrivent les droits, les devoirs, les responsabilités et les rôles des membres du personnel de lOMPI. Pour ce faire, elle fournira en temps voulu et de manière professionnelle des rapports denquête établis conformément aux normes et aux bonnes pratiques généralement admises en matière denquête dans les organisations du système des Nations Unies. La Division de laudit et de la supervision internes continuera de tenir à disposition une ligne téléphonique spéciale visant à signaler les actes répréhensibles et les actes de mauvaise conduite à lOMPI. Un cadre sera également élaboré pour lanalyse des risques, afin de limiter les conséquences des cas dactes répréhensibles, de mauvaise conduite et de fraude.
La coopération et la coordination avec le vérificateur externe des comptes, le médiateur et le Bureau de la déontologie resteront essentielles. En outre, des instruments de supervision appropriés, tels que des manuels, des politiques et des principes directeurs, continueront dêtre élaborés à partir des avis de professionnels et des pratiques mondialement reconnues recommandées par lONU et dautres organisations internationales.
La coopération avec les milieux de la supervision interne des Nations Unies et les associations internationales et professionnelles se poursuivra au cours de lexercice biennal 20142015, lobjectif étant de veiller à ce que la supervision interne à lOMPI suive lévolution des tendances et tire avantage des pratiques recommandées par lONU et dautres organisations internationales.
Les progrès accomplis dans la mise en uvre des recommandations relatives à la supervision feront lobjet dun suivi régulier et seront présentés au Directeur général, à lOrgane consultatif indépendant de surveillance de lOMPI (OCIS) et aux assemblées de lOMPI. Plusieurs applications logicielles qui seront pleinement exploitées dici à 2013 amélioreront lefficacité du processus de supervision au cours du prochain exercice biennal.
Pour partager les enseignements et analyses tirés des activités de surveillance avec les principales parties prenantes au sein et en dehors de lOMPI, les principaux résultats des travaux de surveillance seront communiqués régulièrement par le biais de présentations lors de séances dinformation et de formation.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLactivité de supervision interne nest pas indépendante, et les membres de la Division de laudit et de la supervision internes neffectuent pas les tâches qui leur incombent en toute objectivité. Limpartialité et la crédibilité des travaux entrepris seraient en cause. La confiance en la fonction de supervision aurait décliné.La Division de laudit et de la supervision internes et ses membres sengagent à respecter la Charte de la supervision interne; faire rapport régulièrement à lOCIS; et fournir des rapports annuels à lAssemblée générale de lOMPI sur son indépendance.Les travaux de la Division de laudit et de la supervision internes ne sont pas pertinents et naident pas lOrganisation à atteindre ses objectifs. Le plan de supervision ne vise pas les domaines qui présentent un intérêt pour que lOrganisation atteigne ses objectifs. Les enquêtes naboutissent pas à temps.Planification professionnelle de laudit, de lévaluation et des enquêtes; contribution au plan de supervision du Directeur général, de la Direction Générale et des États membres; et coordination avec les autres secteurs.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIX.8 Renforcement de lobligation redditionnelle, de lapprentissage institutionnel, de loptimisation des ressources financières, de ladministration, du contrôle interne et de la gestion institutionnelle avec le concours dune supervision indépendante efficaceAucune interférence et indépendance perçue par les principales parties prenantesAucune interférence avec les travaux de la Division de laudit et de la supervision internesIndépendance totale et indépendance perçue par les principales parties prenantes (clients / OCIS / États membres)EFFICACITÉ : % des travaux de la Division de laudit et de la supervision internes qui couvrent des domaines à haut risque / de la plus haute importance Tous les travaux (100%) couvrent des secteurs à haut risque / de la plus haute importanceTous les travaux (100%) couvrent des secteurs à haut risque / de la plus haute importance EFFICIENCE : a) Rapports de supervision de qualité, terminés dans les délais impartis, b) Nombre daudits et dévaluations terminés daprès le programme de supervision; c) Nombre de plaintes / rapports pour mauvaise conduite possible traitésa) Enquêtes, audits/évaluations réalisés en moyenne en 10 mois et en cinq mois en 2012;
b) trois audits et cinq évaluations réalisés en 2012;
c) 15 enquêtes clôturées en 2011 et 23 en 2012;
d) Tous les travaux de supervision ont été menés conformément aux normes.a) Enquêtes réalisées en six mois en moyenne, audits et évaluations en cinq mois;
b) 12 audits et six évaluations réalisés;
c) Au moins 15 enquêtes clôturées;
d) Respect des normes.PERTINENCE, VALEUR AJOUTÉE & ADMINISTRATIONÉconomies tangibles ou améliorations concrètes apportées aux processus et systèmes opérationnels Données non disponibles
À déterminerAPPRENTISSAGE INSTITUTIONNELASSIMILATION des enseignements et recommandations des processus de supervision.90% des recommandations acceptées mises en uvre dans les deux ans
90% des recommandations acceptées mises en uvre dans les deux ans
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 26
Programme 26 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 26 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 27 Services de conférence et services linguistiques
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Le programme 27 facilite les activités de lOrganisation en fournissant des services efficaces et efficients de conférence, de traduction, dinterprétation, de gestion informatisée du courrier et darchivage, dimpression et dexpédition du courrier. Il traite également de la formulation, de ladoption et de la mise en uvre des questions qui concernent ces services et gère les projets dans le domaine des technologies de linformation visant à rationaliser et à améliorer leur fonctionnement.
Les États membres ont adopté la politique linguistique de lOMPI en 2011, afin de promouvoir le multilinguisme dans les activités de lOrganisation. En conséquence, la communication dans les six langues officielles a été étendue à toute la documentation destinée aux comités et aux principaux organes de lOMPI. Une difficulté découle de la politique linguistique, à savoir la gestion de la charge de travail accrue et la garantie dune documentation de qualité acceptable, dans la limite des ressources disponibles. Suite à lintroduction de la nouvelle politique linguistique, le volume des traductions a augmenté de 53% entre 2011 et 2012, le service de traduction traduisant 1,52 million de mots par mois en 2012 contre 0,99 million de mots par mois en 2011.
La politique de gestion informatisée du courrier et darchivage a été adoptée en interne pour développer et promouvoir une culture darchivage numérique, qui permet de sadapter en fonction des évolutions de lenvironnement. Cette politique vise également à assurer la protection des documents verbaux qui sont nécessaires pour la reprise ou la poursuite dactivités de lOMPI en cas durgence ou de catastrophe.
Les services de conférence et dinterprétation fournissent des services efficaces et de qualité aux États membres et aux autres parties prenantes pour les réunions à Genève ainsi que pour les conférences diplomatiques qui se tiennent en dehors de Genève. Les principales difficultés auxquelles sont confrontés ces services sont le nombre croissant de réunions organisées à lOMPI et lallongement de la durée de ces réunions ainsi que létablissement de la nouvelle salle de conférence, qui devrait être inaugurée en 2014.
Le programme 27 gère les opérations dimpression afin de garantir leur efficacité et de permettre aux États membres et aux autres parties prenantes de disposer à temps des documents et publications nécessaires pour faciliter le travail des comités et autres organes, et afin de diffuser les informations sur la propriété intellectuelle. Les services de courrier fournissent des services efficaces et rentables à tous les pôles de lOrganisation.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Pour pallier la surcharge de travail, le service linguistique devra recourir davantage à la soustraitance, et des mesures devront être prises pour maîtriser le volume de travail. Il sagira de conjuguer la nécessité de répondre aux besoins escomptés des États membres et celle doptimiser lutilisation des ressources disponibles. On semploiera à faire appliquer rigoureusement les mesures de rationalisation et de contrôle de la mise en uvre de la politique linguistique interne en ce qui concerne la longueur des documents et des rapports des comités. Une équipe dexperts traducteurs et réviseurs sera maintenue en interne, mais le surcroît de charge de travail continuera dêtre soustraité à des traducteurs indépendants et à des agences de traduction. Le pourcentage de soustraitance ayant atteint 56% en 2012, la démarche globale consistera à appliquer les principes de gestion de la qualité, avec la garantie de normes de qualité élevées grâce à lapplication du concept de qualité à la source. En outre, on sefforcera de développer la traduction assistée par ordinateur et les outils terminologiques, utilisés par le service linguistique, en vue daméliorer la qualité et la productivité des traductions. La politique de gestion informatisée du courrier et darchivage sera mise en uvre grâce au développement de procédures denregistrement et darchivage électroniques pour tous les secteurs de lOMPI.
Les services de conférence sefforceront davoir recours davantage aux technologies de linformation pour améliorer les outils denregistrement et de diffusion de documents en ligne à lintention des délégués et autres participants aux réunions de lOMPI. Les technologies de linformation employées dans la salle de conférence, telles que lenregistrement électronique et la diffusion en ligne des délibérations, seront développées, notamment après lachèvement de la nouvelle salle de conférence. Les activités dimpression seront rationalisées aux fins de réorganisation des opérations et doptimisation des ressources. Les services dexpédition du courrier continueront de renégocier les contrats avec les principaux transporteurs, afin dobtenir des tarifs compétitifs et de faire des économies.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreMise en uvre insuffisante de la politique linguistique
En raison de laugmentation des demandes de traduction et du nonrespect des limites prescrites, la charge de travail de traduction augmente considérablement, ce qui engendre des déséquilibres budgétaires.Contrôle du nombre et du volume de documents; Application stricte des mesures de rationalisation et de contrôle; Encouragement des secteurs concernés à éviter les répétitions dans les documents
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIX.1 Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes % de participants internes et externes satisfaits des services de conférence de lOMPI.Taux à la fin de 2013Augmentation de 10% en 2015Mise en uvre efficace de la politique linguistique de lOMPIOffre linguistique limitée à certains comités / organes principaux; Documents de longueur variableTraductions de qualité à mettre à la disposition de tous les comités / organes principaux;
Longueur des documents destinés aux comités / organes principaux ramenée à 3300 motsCoût par mot traduità déterminerà déterminerQualité de la traduction% de documents qui respectent les critères de qualité% de documents qui respectent les critères de qualitéRéduction des coûts dimpression (par page)à déterminerà déterminerPublication en temps voulu des documents pour les comités et groupes de travail% de documents publiés deux mois avant les réunions concernées (à déterminer)65% des documents publiés deux mois avant les réunions concernées
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 27
Laugmentation proposée au titre des ressources globales allouées au résultat IX.1 (Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle) dans le cadre du programme 27 sexplique par laugmentation des dépenses de personnel. Comme indiqué cidessus, on sefforcera de faire appliquer rigoureusement les mesures de rationalisation et de contrôle dans les services linguistiques et daméliorer la qualité de lexternalisation. Suite à la mise en place de la réforme contractuelle, les services proposés par les professionnels embauchés par le biais de lAssociation internationale des traducteurs de conférence (AITC) figurent dans la rubrique Conférences. Les ressources allouées dans le cadre de cette catégorie de coûts ont augmenté de 435 000 francs suisses, tandis que les ressources allouées aux services contractuels de personnes (précédemment dénommés contrats de louage de services) ont été réduites de 319 000 francs suisses. Laugmentation nette globale des services de traduction a donc été limitée à 116 000 francs suisses.
Lexamen constant et la renégociation permanente des contrats avec les principaux transporteurs en vue de lobtention de tarifs compétitifs devraient permettre de réduire le coût des services dexpédition de courrier. Cela apparaît dans la diminution nette de 459 000 francs suisses, qui résulte de la réduction de 1,4 million de francs suisses au titre de la rubrique Autres services contractuels et de laugmentation de 900 000 francs suisses, qui a été correctement imputée dans les coûts afférents à la rubrique Communication.
Programme 27 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 27 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 28 Sûreté et Sécurité
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Laugmentation du niveau de menace réelle ou perçue pour les organisations du système des Nations Unies au niveau mondial constitue un enjeu permanent pour ce programme. Lobjectif du programme est de garantir la sûreté et la sécurité de lensemble des parties prenantes/clients (personnel, visiteurs et délégués) dans les bâtiments de lOMPI et lors dévénements organisés à lextérieur, ainsi que la protection globale des actifs de lOrganisation dune manière qui soit proportionnée à la menace pesant sur lOMPI et en utilisant ses ressources dune façon rationnelle et efficace.
Sappuyant sur les progrès faits au cours de lexercice biennal 20122013, tels que le nouveau Centre de contrôle, le programme poursuivra la mise en uvre du projet de mise à niveau de la sûreté et de la sécurité des bâtiments existants. Ces améliorations seront en outre progressivement intégrées aux projets de nouvelles constructions.
Un système et une stratégie globaux de sûreté et de sécurité pour lOrganisation, qui soient indépendants de ceux de lONU mais conformes aux normes et aux principes directeurs du Système de gestion de la sécurité des organismes des Nations Unies resteront à la base des services de sûreté et de sécurité à lOMPI.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
En vue de latteinte des résultats escomptés, les risques et menaces de nature directe ou indirecte continueront de faire lobjet dune démarche de gestion des risques en matière de sécurité sur la base de procédures de suivi permanent, le but étant de réduire les risques à lencontre du personnel ou des actifs de lOrganisation. Il sagira notamment dassurer la mise en uvre et/ou le suivi de procédures et de politiques ainsi que de dispenser des formations visant à sensibiliser les parties prenantes / les clients aux questions de sûreté et de sécurité. En outre, les systèmes, léquipement et les services dans les bâtiments de lOMPI, quils soient nouveaux ou améliorés, contribueront grandement à renforcer la sûreté et la sécurité à long terme.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreLa vétusté/lobsolescence des systèmes et équipements de sécurité physique en place dans les locaux existants pourraient provoquer des incidents mettant en jeu la sûreté et la sécurité en cas de nonremplacement.Le projet de mise à niveau des locaux existants (20122013) permettra de supprimer progressivement les systèmes et équipements actuels. Les mises à niveau devraient débuter en 20142015.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIX.4 Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens % du personnel de lOMPI, des délégués et des visiteurs signalant une blessure ou un incident liés au travail2% ou moins du nombre total de parties prenantes/clients signalant une blessure ou un incident liés au travail2% ou moins% de demandes dassistance en matière de sûreté et de sécurité reçues dans les délais pour des conférences ou des manifestations organisées à Genève ou hors de Genève65% ou plus de demandes dassistance en matière de sûreté et de sécurité émanant de parties prenantes/clients reçues dans les délais pour des conférences ou des manifestations organisées à Genève ou hors de Genève80% ou plus
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 28
Les ressources allouées au résultat IX.4 (Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens) restent quasiment identiques au titre de la proposition budgétaire pour 20142015. Conformément aux mesures de maîtrise des coûts, des efforts raisonnés ont été consentis pour maîtriser la hausse des coûts des contrats de sécurité, ce qui a abouti à une meilleure rentabilité de la prestation de services de sûreté et de sécurité pour lOrganisation.
Programme 28 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 28 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
Programme 29 Nouvelle salle de conférence
CONTEXTE DE PLANIFICATION
Lexercice 20142015 sera axé sur lachèvement de la nouvelle salle de conférence, le centre daccès et les rénovations importantes de plusieurs étages inférieurs du bâtiment AB, conformément aux exigences de qualité et dans les limites budgétaires, dans le cadre du calendrier révisé suite à la reprise du projet par lOMPI après la résiliation à lamiable du contrat conclu avec lentreprise générale précédemment choisie.
Outre les réunions et manifestations organisées par lOMPI, la nouvelle salle de conférence devrait pouvoir accueillir dautres événements organisés par les États membres, les organisations intergouvernementales et dautres entités à partir de 2015.
STRATÉGIES DE MISE EN UVRE
Le projet continuera à être mis en uvre via la gestion de projets et la structure de gouvernance dores et déjà établies (Comité Bâtiments, équipe interne de suivi du projet, pilote) ainsi que la nouvelle structure de gestion relevant du Comité Bâtiments, qui a été créé suite à la résiliation du contrat conclu avec lentreprise générale précédemment choisie (comité de gestion et de coordination des bâtiments et direction des travaux, laquelle comprend larchitecte et les agents mandatés par lOMPI). La structure de gouvernance susmentionnée permettra un suivi permanent des risques relatifs à la qualité des bâtiments, au budget et à léchéancier du projet révisé.
Le programme 29 mettra laccent sur la coordination avec les services compétents de lOMPI afin doptimiser lutilisation des nouvelles installations de conférence destinées aux réunions et aux manifestations, y compris à celles organisées par dautres entités des Nations Unies.
PRINCIPAUX RISQUES ET STRATÉGIES DATTÉNUATION
Risque(s) susceptible(s) dempêcher le programme datteindre ses résultatsPlans datténuation en place ou en cours de mise en uvreDéfaut majeur darchitecture ou de construction découvert au cours de la période de construction restante ou après, entravant ou retardant lutilisation de la nouvelle salle de conférence Sélection dun architecte et dentrepreneurs hautement qualifiés. Le consortium du bois, avec ses propres ingénieurs du bois, est composé dentreprises locales hautement qualifiées et expérimentées. Le maître duvre suit chaque étape de la réalisation du projet.
TABLEAU DES RÉSULTATS
Résultats escomptésIndicateurs dexécutionNiveauxde référenceObjectifs visésIX.1 Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à lintention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes Achèvement de la construction dune nouvelle salle de conférence conformément aux critères de qualité, au budget et aux délais approuvésFaire en sorte que la salle soit livrée dans la limite du budget alloué et conformément à la date dachèvement révisée (en raison de la résiliation du contrat conclu avec lentreprise générale) pour les assemblées des États membres de 2014Assemblées des États membres de 2014 qui se tiendront dans la nouvelle salle de conférenceUtilisation de la salle de conférence comme lieu privilégié pour les réunions et les manifestations organisées par les États membresÀ partir de 2015, demandes dutilisation des installations par les États membres (pour des réunions et des manifestations autres que celles organisées par lOMPI)Au moins deux demandes par an émanant des États membres ou dautres organisations internationales ou entités en vue de lorganisation de réunions et/ou de manifestations (autres que celles organisées par lOMPI)IX.4 Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens Contrôle des mesures daccessibilité physique garantissant que la nouvelle salle de conférence et les installations connexes sont conformes aux normes en vigueur lors de la constructionMise en uvre prévue début 2014, au moment de la livraison de la nouvelle salle de conférence et sur la base de lévaluation technique et architecturale réalisée en 2013Mise en uvre prévue début 2014, au moment de la livraison de la nouvelle salle de conférence et sur la base de lévaluation technique et architecturale réalisée en 2013Suivi des mesures respectueuses de lenvironnement et des mesures de réduction de la consommation dénergie mises en uvre lors de la constructionMise en uvre prévue début 2014, au moment de la livraison de la nouvelle salle de conférence Mise en uvre prévue début 2014, au moment de la livraison de la nouvelle salle de conférenceRespect des normes minimales de sécurité opérationnelle recommandées par le siège des Nations Unies pour la nouvelle salle de conférenceDonnées non disponiblesRespect des normes minimales de sécurité opérationnelle recommandées par le siège des Nations Unies fin 2015
RESSOURCES ALLOUÉES AU PROGRAMME 29
La réduction au titre du résultat IX.1 (Services dappui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle) est liée au transfert du paiement des intérêts sur le prêt contracté pour le financement de la construction des nouveaux bâtiments au Programme 24, tel quillustré dans la rubrique Locaux et entretien.
Des ressources en personnel légèrement supérieures au titre du résultat IX.4 (Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de linformation et des biens) ont été allouées en vue de continuer à garantir la conformité en matière daccessibilité physique, une consommation dénergie respectueuse de lenvironnement ainsi que le respect des exigences de sûreté et de sécurité en ce qui concerne le bâtiment dédié à la nouvelle salle de conférence.
Programme 29 : Ressources par résultat(en milliers de francs suisses)
Note : Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements, par résultat escompté, ont été restructurés de manière à tenir compte du cadre de résultats proposé pour 20142015.
Programme 29 : Ressources par objet de dépense(en milliers de francs suisses)
Notes :
1) Le budget 20122013 approuvé et le budget 20122013 après virements sont restructurés en fonction des catégories de coûts proposées pour 20142015.
2) Le budget après virements tient compte du budget ajusté des programmes, suite aux virements opérés en 20122013 conformément à larticle 5.5 du Règlement financier. On trouvera plus dinformations sur le budget 20122013 après virements dans le tableau de lannexe I (Budget après virements, par programme) du présent document et du document WO/PBC/20/2 (Rapport sur lexécution du programme en 2012). Les dépenses de personnel figurant dans le budget 20122013 après virements représentent les dépenses effectives engagées jusquau 31 mars 2013 et les montants inscrits au budget, sur la base de dépenses standard, pour les neuf mois restants de 2013.
3) On trouvera plus dinformations sur les postes afférents à ce programme dans le tableau de lannexe II.
IV. Annexes
Annexe I Budget 20122013 après virements par programme
Annexe II Ressources proposées pour 20142015 par programme
Annexe III Répartition des recettes et des dépenses budgétaires prévues par Union
Annexe IV Évolution à moyen terme de la demande de services au titre des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye
Annexe V Indicateurs relatifs aux opérations du PCT
Annexe VI Indicateurs relatifs aux opérations des systèmes de Madrid et de Lisbonne
Annexe VII Indicateurs relatifs aux opérations du système de La Haye
Annexe VIII Ressources au titre des fonds fiduciaires potentiellement disponibles pour les activités de programme
Annexe IX Incidences de ladoption des normes IPSAS sur les pratiques budgétaires
Annexe X Budget pour 20142015 par résultat escompté et par programme
Annexe XI Budget pour 20142015 par résultat escompté
Annexe XII Organigramme de lOMPI
Annexe I Budget 20122013 après virements par programme
Tableau 8. Budget 20122013 après virements par programme(en milliers de francs suisses)
* Le budget après virements reflète le budget corrigé des programmes, après les virements effectués en 20122013 conformément à larticle 5.5 du règlement financier ainsi quaprès les ajustements de flexibilité effectués conformément à larticle 5.6 de ce règlement. Au titre de ces ajustements, cinq postes ont été créés pour le programme 5 (Système du PCT) compte tenu du nombre plus élevé que prévu dans le budget des enregistrements pour 20122013, ce qui a eu pour résultat une affectation additionnelle de dépenses de personnel à hauteur de 982 000 francs suisses. Pour les détails sur les formules de flexibilité, prière de se reporter à lappendice D du présent document.
Annexe II Ressources proposées pour 20142015 par programme
Tableau 9. Budget 20142015 par programme(en milliers de francs suisses)
* Le budget 20122013 après virements comprend les ajustements de flexibilité approuvés par le Directeur général conformément à larticle 5.6 du règlement financier, en vertu desquels cinq postes ont été créés pour le programme 5 (Système du PCT) compte tenu du nombre plus élevé que prévu dans le budget des enregistrements pour 20122013, ce qui a eu pour résultat une affectation additionnelle de dépenses de personnel à hauteur de 982 000 francs suisses. Pour les détails sur les formules de flexibilité, prière de se reporter à lappendice D du présent document.
Tableau 10. Budget 20142015 Postes par programme
* Le budget 20122013 après virements comprend les ajustements de flexibilité approuvés par le Directeur général conformément à larticle 5.6 du règlement financier, en vertu desquels cinq postes ont été créés pour le programme 5 (Système du PCT) compte tenu du nombre plus élevé que prévu dans le budget des enregistrements pour 20122013, ce qui a eu pour résultat une affectation additionnelle de dépenses de personnel à hauteur de 982 000 francs suisses. Pour les détails sur les formules de flexibilité, prière de se reporter à lappendice D du présent document.
** La différence entre le nombre proposé de postes en 20142015 par rapport au budget 20122013 après virements est de 96 postes de titularisation à des fins dutilisation en vertu du paragraphe 40.
ANNEXE III RÉPARTITION DES RECETTES ET DES DÉPENSES BUDGÉTAIRES PRÉVUES PAR UNION
INTRODUCTION
Conformément au règlement financier de lOMPI et à son règlement dexécution (règle 102.2) le programme et budget proposé doit présenter le budget pour lexercice biennal pour lOrganisation et séparément pour chaque Union.
RÉPARTITION DES DÉPENSES BUDGÉTAIRES PAR UNION
Il est rappelé que la méthodologie approuvée en ce qui concerne la répartition des dépenses par Union repose sur lidentification des dépenses directes et des dépenses indirectes des Unions. Les programmes sont classés en fonction des activités directes et des activités indirectes de chaque Union, comme indiqué ciaprès.
DÉPENSES DIRECTES DE LUNION : il sagit des dépenses supportées au titre des activités propres à chaque Union et de la part imputable des dépenses administratives et autres dépenses budgétaires connexes.
3.1 Activités propres à chaque Union : Les activités de programme et dépenses budgétaires ciaprès sont prises en considération sous cette rubrique. Lorsque les dépenses au titre dun programme sont attribuées uniquement en partie à une Union, la base de lattribution est la part respective de lUnion dans ces dépenses selon lévaluation faite par le chef de programme. Lorsquun programme est attribué à une seule Union, le coût total de ce programme est attribué à lUnion en question.
3.1.1 Unions financées par des contributions : programmes 1 (droit des brevets) (en partie), 2 (marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques) (en partie), 3 (droit dauteur et droits connexes) (en partie), 4 (savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiques), 7 (centre darbitrage et de médiation de lOMPI) (en partie), 12 (classifications internationales et normes) (en partie) et 14 (services daccès à linformation et aux savoirs) (en partie).
3.1.2 Union du PCT : programmes 1 (droit des brevets) (en partie), 5 (système du PCT), 7 (centre darbitrage et de médiation de lOMPI) (en partie), 12 (classifications internationales et normes) (en partie), 13 (bases de données mondiales) (en partie) et 14 (services daccès à linformation et aux savoirs) (en partie).
3.1.3 Union de Madrid : programmes 2 (marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques) (en partie), 6 (systèmes de Madrid et de Lisbonne) (en partie), 7 (centre darbitrage et de médiation de lOMPI) (en partie), 12 (classifications internationales et normes) (en partie), 13 (bases de données mondiales) (en partie), 14 (services daccès à linformation et aux savoirs) (en partie) et 25 (technologies de linformation et de la communication).
3.1.4 Union de La Haye : programmes 2 (marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques) (en partie), 6 (systèmes de Madrid et de Lisbonne), 7 ((centre darbitrage et de médiation de lOMPI) (en partie), 12 (classifications internationales et normes) (en partie), et 14 (services daccès à linformation et aux savoirs) (en partie) et 31 (système de La Haye).
3.1.5 Union de Lisbonne : programmes 2 (marques, dessins et modèles industriels et indications géographiques) (en partie), 6 (systèmes de Madrid et de Lisbonne) (en partie), 7 (centre darbitrage et de médiation de lOMPI) (en partie) et 14 (services daccès à linformation et aux savoirs) (en partie).
3.2 Dépenses administratives directes de lUnion : une partie de tous les programmes relevant de lobjectif stratégique IX (programmes 21 à 29) et non affecté est considérée comme appartenant à cette rubrique. La répartition des dépenses budgétaires se fait en deux étapes. Lors de la première étape, la totalité de la part des coûts administratifs directs de toutes les Unions est déterminée sur la base de la totalité des effectifs des programmes en rapport direct avec lUnion par rapport à la totalité des effectifs des programmes autres que ceux relevant de lobjectif stratégique IX. Au cours de la seconde étape, les dépenses administratives directes des Unions sont réparties entre les différentes Unions sur la base de la part relative des effectifs de chaque Union par rapport à la totalité des effectifs des programmes en rapport direct avec lUnion. La procédure en deux étapes sapplique à la partie des dépenses administratives quil nest pas facile didentifier comme étant liée à une Union spécifique.
DÉPENSES INDIRECTES DE LUNION : il sagit de la part des dépenses budgétaires attribuées à chaque Union pour les programmes nayant pas de lien direct avec les activités de lUnion en question, à laquelle sajoute la part des dépenses administratives et autres dépenses budgétaires connexes.
4.1 Dépenses indirectes de lUnion : Les activités de programme et dépenses budgétaires ciaprès sont prises en considération sous cette rubrique : programmes 1 (droit des brevets) (en partie), 3 (droit dauteur et droits connexes) (en partie), 8 (coordination du Plan daction pour le développement), 9 (Afrique, pays arabes, Asie et Pacifique, pays dAmérique latine et des Caraïbes, pays les moins avancés), 10 (coopération avec certains pays dEurope et dAsie et certains États méditerranéens), 11 (Académie de lOMPI), 15 (solutions opérationnelles pour les offices de propriété intellectuelle), 16 (Économie et statistiques), 17 (promouvoir le respect de la propriété intellectuelle), 18 (propriété intellectuelle et défis mondiaux), 19 (communications), 20 (relations extérieures, partenariats et bureaux extérieurs) et 30 (petites et moyennes entreprises (PME)). La part des dépenses budgétaires pour chacun de ces programmes est attribuée aux Unions sur la base de la capacité de paiement biennale respective. Il sagit de la différence entre le montant projeté des ressources de lUnion pour lexercice biennal et les autres dépenses imputées à lUnion et les réserves minimales recommandées (seuil recommandé pour les réserves). Le seuil recommandé pour les réserves est calculé sur la base des réserves recommandées correspondant aux dépenses de lexercice biennal précédent. La méthodologie utilisée permet une répartition proportionnelle des dépenses indirectes entre les Unions sur la base des ressources (excédent) obtenues durant lexercice en cours, et ce nest que lorsque lexcédent de recettes biennales nest pas suffisant que les réserves excédentaires sont utilisées pour couvrir la part restante des dépenses indirectes, sur la base de la part relative par Union.
4.2 Dépenses administratives indirectes : Il sagit des dépenses budgétaires des programmes 21 à 29 qui nont pas été réparties en tant que dépenses directes de lUnion ainsi que du montant inscrit au budget proposé sous non affecté. Cette répartition des dépenses budgétaires est effectuée sur la base de la capacité de paiement respective (cestàdire selon les mêmes principes que pour les dépenses indirectes de lUnion).
RÉPARTITION DES AJUSTEMENTS IPSAS PAR UNION
Les ajustements IPSAS aux recettes sont attribuables à des Unions spécifiques car ils sont directement liés aux taxes en provenance des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye. Les ajustements IPSAS aux dépenses budgétaires sont attribués au prorata entre les Unions sur la base de la répartition des dépenses budgétaires.
Conformément à la méthodologie qui vient dêtre décrite, les tableaux ciaprès sont présentés :
Tableau 11. Synthèse financière pour 20142015 par union
Tableau 12. Recettes estimatives pour 20142015 par union
Tableau 13. Budget 20142015 par programme et par union
Tableau 14. Scénario global pour 20142015 par union
Tableau 11. Synthèse financière pour 20142015 par union(en milliers de francs suisses)
Tableau 12. Recettes estimatives pour 20142015 par union(en milliers de francs suisses)
Tableau 13. Budget 20142015 par programme et par union(en milliers de francs suisses)
Tableau 14. Scénario global pour 20142015 par union(en milliers de francs suisses)
Annexe IV Évolution à moyen terme de la demande de services au titre des systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye
PCT
Le montant des recettes au titre du PCT est influencé par différents facteurs, dont la demande en faveur des services du PCT et la stratégie des déposants. La demande en faveur des services du PCT est quant à elle influencée par un certain nombre de facteurs internes ou externes au système des brevets. Les facteurs externes comprennent la situation de léconomie au niveau mondial et dans les pays où la demande est la plus forte et saccroît le plus rapidement, le montant des investissements dans la recherchedéveloppement, la confiance dans la technologie et les fluctuations des taux de change. Les facteurs internes comprennent le montant des taxes du PCT par rapport aux autres systèmes de dépôt, lattractivité et la valeur des services du PCT par rapport aux autres systèmes de dépôt, la confiance globale dans lefficacité du système des brevets et les stratégies en matière de brevets appliquées par les entreprises.
Comment la stratégie des déposants influe sur les recettes au titre du PCT :
i) Taxe par feuille : Le Bureau international reçoit 15 francs suisses par feuille à compter de la trente et unième figurant dans la demande;
ii) Examen préliminaire international : Les déposants qui demandent lexamen préliminaire international prévu au chapitre II du PCT doivent payer une taxe additionnelle (dénommée taxe de traitement);
iii) Dépôt électronique : Les déposants qui ont recours au dépôt électronique (en lieu et place du dépôt sur papier) bénéficient de réductions;
iv ) Bureau international agissant en tant quoffice récepteur : Les déposants qui choisissent de déposer leur demande auprès du Bureau international agissant en tant quoffice récepteur doivent payer une taxe spéciale (dénommée taxe de transmission).
Les paragraphes ciaprès détaillent les prévisions actuelles concernant le niveau de la demande, le nombre de demandes dexamen préliminaire international selon le chapitre II, la proportion des dépôts électroniques et lactivité du Bureau international agissant en tant quoffice récepteur.
Prévisions relatives aux dépôts selon le PCT (demande)
Après être tombée en 2009 à près de 5% dune année sur lautre, le nombre des dépôts selon le PCT a augmenté de 5,7% en 2010, puis de 11% en 2011 et de 6,3% en 2012. Le graphique 1 montre le nombre prévu des demandes selon le PCT pour les années 2011 à 2015 (sur la base des données disponibles à la fin de janvier 2013).
Diagramme 1. Demandes selon le PCT de 2010 à 2015
Le diagramme 2 cidessous montre les prévisions relatives aux dépôts par pays dorigine.
Diagramme 2. Dépôts selon le PCT pour quelques pays, 20102015
Le nombre de demandes internationales sinscrira vraisemblablement dans une fourchette avec certaines probabilités. Le diagramme et le tableau ciaprès indiquent la répartition probabiliste du nombre de dépôts.
Scénarios de demandes selon le PCT
Le diagramme 3 indique lévolution des demandes dexamen préliminaire international selon le chapitre II du PCT et les prévisions correspondantes jusquen 2015. Ainsi quil ressort de ce diagramme, les demandes dexamen préliminaire international devraient demeurer relativement stables aux alentours de quelque 13 000 par an pendant la période 20132015. Il importe de rappeler que la tendance à long terme au déclin du nombre de recours à la procédure prévue au chapitre II était due aux modifications du règlement dexécution du PCT qui sont entrées en vigueur en 2002 et 2004. Les déposants étant de moins en moins intéressés par lexamen préliminaire international, les résultats finaux devraient plutôt tendre vers la limite inférieure.
Diagramme 3. Demandes dexamen préliminaire international selon le chapitre II du PCT, 20072015
Utilisation des moyens de dépôt électronique
Les estimations relatives à lutilisation des moyens de dépôt électronique (EASY, PDF ou XML), exprimées en pourcentage du nombre total de dépôts, sont illustrées dans le diagramme 4 cidessous. Comme le montre ce diagramme, lutilisation des moyens de dépôt électronique ne cesse daugmenter régulièrement. En 2012, la proportion de dépôts électroniques avoisinait les 90% du total des dépôts.
Diagramme 4. Utilisation des moyens de dépôt électronique (EASY, PDF ou XML)en pourcentage du nombre total de dépôts, 20102015
Le nombre estimatif des demandes internationales selon le PCT déposées auprès du Bureau international agissant en tant quoffice récepteur est indiqué dans le diagramme 5 cidessous. Ainsi quil ressort de ce diagramme, ce nombre devrait augmenter progressivement au cours des prochaines années.
Diagramme 5. Demandes internationales selon le PCT déposées auprès du Bureau internationalagissant en tant quoffice récepteur, 20002015
Estimations relatives aux recettes du PCT
Les diagrammes 6 et 7 indiquent le montant des recettes au titre du PCT qui a été calculé pour la période 20102012 et un montant des recettes estimatif pour la période 20132015, par type de recette. Ces diagrammes sont fondés sur les prévisions relatives au nombre de dépôts (diagramme 1), sur les estimations relatives au montant des taxes par feuille, au nombre de demandes dexamen préliminaire international selon le chapitre II (diagramme 3), à la proportion des dépôts électroniques (diagramme 4) et au volume projeté des dépôts effectués auprès du Bureau international agissant en tant quoffice récepteur (diagramme 5). Le barème des taxes du PCT en vigueur est reproduit dans le diagramme 9.
Le diagramme 6 indique un montant des recettes estimatif fondé sur les hypothèses suivantes : 1) toutes les taxes sont payées au cours de lannée de dépôt et 2) toutes les taxes sont converties en francs suisses au taux de change officiel de lOMPI. Ces chiffres indiquent les recettes pouvant être générées par les dépôts, sans tenir compte du moment où les taxes sont payées ni des variations de taux de change. Étant donné que, dans lensemble, les déposants sacquittent du paiement des taxes à terme, ces chiffres indiquent les prévisions à long terme. Le calcul tient compte des principaux éléments de la structure des taxes du PCT : retraits, réductions au titre du dépôt électronique et réduction de taxes pour les pays à faible revenu.
Diagramme 6. Estimations relatives aux recettes du PCT jusquen 2015
Incidence des retards de paiement sur les recettes du PCT
Les estimations relatives aux recettes du PCT sont calculées sur la base du principe que les taxes sont payées au cours de lannée de dépôt. Cependant, lOMPI reçoit les paiements dans un délai de un à six mois. Certains déposants, notamment ceux qui déposent leurs demandes au début de lannée, sacquittent du paiement des taxes durant lannée (environ 85% en général), alors que dautres paient ces taxes lannée suivante (environ 15% en général). Cest pourquoi, quelle que soit lannée, les recettes effectives du PCT se composent dune partie des paiements relatifs aux demandes déposées lannée précédente, à laquelle sajoute une partie des paiements relatifs aux demandes déposées durant lannée. Il en résulte que le montant perçu sur une année néquivaut pas au montant généré par les dépôts durant la même année. Les écarts annuels entre les recettes estimées et les recettes effectives nont pas dincidence sur les recettes globales à long terme. Tout déficit de recettes en raison de retards de paiement sera vraisemblablement compensé lannée suivante. Si une grande partie des paiements est renvoyée à lannée suivante, les recettes effectives de lannée en cours diminueront mais elles seront plus élevées lannée suivante. Par ailleurs, si une plus petite partie des paiements est reportée à lannée suivante, les recettes effectives de lannée en cours vont augmenter alors quelles vont diminuer lannée suivante. Les prévisions corrigées relatives aux recettes du PCT jusquen 2015, compte tenu de lincidence des retards de paiement, sont indiquées cidessous dans le diagramme 7.
Diagramme 7. Prévisions corrigées relatives aux recettes du PCT jusquen 2015
Ajustement en fonction des taux de change
Les taxes du PCT sont payées en différentes monnaies. Dans le cas de celles qui sont payées en monnaies librement convertibles, le montant est égal au montant équivalent fixé par le Bureau international alors que, dans le cas de celles payées en monnaies qui ne sont pas librement convertibles, les offices récepteurs les convertissent en un montant équivalent en francs suisses, en euros ou en dollars des ÉtatsUnis dAmérique (règle 15 du règlement dexécution du PCT). LOMPI fixe les montants équivalents selon les règles prescrites dans les directives de lAssemblée du PCT : 1) les taux de change le premier lundi doctobre sont considérés comme les nouveaux taux de change de lOMPI pour fixer les montants équivalents pour lannée suivante; et 2) si, pendant plus de quatre vendredis consécutifs, les taux de change varient de 5%, le Directeur général de lOMPI doit se livrer à des consultations avec les offices afin de fixer de nouveaux montants équivalents qui entreront en vigueur deux mois après leur publication.
Les déposants paient la taxe de dépôt international selon le montant équivalent en vigueur à la date de dépôt. Toutefois, en raison de lapplication tardive de ce montant, il est probable que les taux de change du marché seront différents des taux de lOMPI au moment du paiement, de qui aura pour résultat un gain ou une perte de recettes du PCT. Le diagramme ciaprès montre la différence entre les taux de change quutilise lOMPI pour fixer le montant équivalent et les taux de change opérationnels quutilise lONU pour les trois monnaies, à savoir le dollar des ÉtatsUnis dAmérique, leuro et le yen japonais.
SHAPE \* MERGEFORMAT
La différence entre le montant équivalent à la date de dépôt et le montant converti en francs suisses à la date de paiement en vertu des taux de change de lONU constitue un gain ou une perte de recettes du PCT. Le diagramme ciaprès montre le gain ou la perte tous les mois de ces recettes.
SHAPE \* MERGEFORMAT
En raison de la hausse continue depuis la fin de 2010 de la valeur du franc suisse par rapport à toutes les principales monnaies, les recettes du PCT ont accusé en 2011 une perte plus grande que prévu. Cette perte a atteint 13 millions de francs suisses en 2011, soit près de 6% des recettes projetées. La situation sest toutefois inversée vers la fin de 2011 pour se solder par un gain de change de 8,1 millions de francs suisses en 2012.
Le barème actuel des taxes du PCT est reproduit au tableau 16 cidessous.
Tableau 15. Barème des taxes du PCT
(à compter du 1er janvier 2004)
(en francs suisses)
Tableau 16. Barème révisé des taxes du PCT
(à compter du 1er juillet 2008)
(en francs suisses)
Madrid
Madrid Prévisions relatives à la demande denregistrements internationaux
Le diagramme 8 indique le nombre effectif de demandes déposées dans le cadre du système de Madrid au cours de la période 20102012 et les prévisions annuelles correspondantes pour la période 20122015. Le nombre des enregistrements devrait augmenter de près de 7% en 2013. Ladhésion du Mexique, de la NouvelleZélande, de la Colombie et des Philippines au système de Madrid aurait un impact modéré en 2013 mais elle pourrait avoir un impact plus marqué au cours des années à venir. Les prévisions des enregistrements de Madrid reposent sur de multiples modèles, y compris des modèles autorégressifs, des modèles économétriques et des modèles de transfert. Les modèles autorégressifs sont appliqués aux enregistrements comme aux demandes. Les résultats des demandes sont ensuite transformés en prévisions relatives à la demande denregistrements internationaux, utilisant pour ce faire le délai de traitement moyen. Les modèles économétriques sont fondés sur les données réelles et les prévisions du PIB publiées par le Fonds monétaire international (FMI). Les résultats de différents modèles sont ensuite combinés pour pallier les incertitudes découlant de la spécification correcte des modèles.
Diagramme 8. Demandes denregistrement international au titre du système de Madrid
Compte tenu de ladhésion de plusieurs nouveaux États membres, nous avons utilisé un modèle de transfert pour en évaluer limpact sur les enregistrements. Ce modèle utilise des données sur les dépôts croisés de la voie de Paris entre les membres existants du système de Madrid et les nouveaux États membres. À cet égard, les taux de transfert sont estimés pour calculer les dépôts additionnels des membres existants attribuables à ladhésion. De plus, les taux de transfert moyens des membres existants du système de Madrid sont utilisés pour prédire le nombre possible de dépôts des nouveaux membres. Il convient de noter que les véritables taux de transfert sont propres à chaque pays. Lutilisation des taux de transfert moyens pour les nouveaux membres est sans aucun doute la meilleure approximation possible mais elle fait planer des incertitudes additionnelles sur les valeurs projetées.
Nouveaux États membres de lUnion de MadridColombieaoût 2012Mexiquefévrier 2013NouvelleZélandedécembre 2012Philippinesjuillet 2012
Enregistrements attribuables aux nouveaux membresAnnéeATAUCHCNDEFRGBITJPOTTRUSCOMXNZ20135703911403214141264115212383520141014280238065282724132230926777120151418310331103833635321713394341009320161722412839126102444339213448443125116201720266154471511225251472575576150139201824312182571761426060543046672178164
Les chiffres cidessus ont été ajoutés aux résultats des modèles dautorégression. Les enregistrements sinscriront vraisemblablement dans une fourchette avec certaines probabilités. Le diagramme et le tableau ciaprès indiquent la répartition probabiliste des enregistrements.
Répartition probabiliste des enregistrements
Scénarios de la demande denregistrements au titre du système de Madrid
Madrid Prévisions relatives à la demande de renouvellements
Le diagramme 9 indique le nombre effectif de renouvellements inscrits au cours de la période 20102012 et les prévisions annuelles correspondantes pour la période 20132015. Les renouvellements sont eux aussi fondés sur des modèles de régression et le modèle de transfert. Outre les modèles dautorégression pour les séries chronologiques des renouvellements, nous utilisons également un modèle de régression pour les renouvellements comme pour les enregistrements. Ce modèle de régression suppose que les premiers renouvellements dépendent des enregistrements avec un décalage de 10 ans alors que les renouvellements ultérieurs dépendent des renouvellements antérieurs avec un décalage de 10 ans. Le modèle de transfert tient compte du nombre potentiel des enregistrements à renouveler et applique un pourcentage qui est calculé à partir dannées antérieures. Les résultats de différents modèles sont ensuite combinés.
Diagramme 9. Prévisions relatives à la demande de renouvellements au titre du système de Madrid
Répartition probabiliste de la demande de renouvellements
Scénarios de la demande de renouvellements
Estimations relatives aux recettes au titre du système de Madrid
Les recettes provenant des taxes au titre du système de Madrid sont générées par les trois catégories de services offerts par lOMPI dans le cadre du système de Madrid, à savoir : a) linscription des enregistrements internationaux; b) linscription des renouvellements; c) linscription des désignations postérieures; et d) dautres services, y compris différentes modifications et la délivrance dextraits.
Le diagramme 10 cidessous indique les chiffres effectifs des recettes provenant des taxes au titre du système de Madrid pour la période 20102012 et les estimations correspondantes pour la période 20132015, pour chacune des catégories de services précitées. Les recettes estimatives sont fondées sur le nombre des enregistrements internationaux et des renouvellements qui devraient être inscrits de 2013 à 2015.
Diagramme 10. Estimations relatives aux recettes provenant des taxes au titredu système de Madrid, par provenance
Répartition probabiliste des recettes
Scénarios des recettes au titre du système de Madrid
Le tableau cidessous donne des informations sur les nombres effectifs et attendus des enregistrements et des renouvellements pour la période 20102015 et sur lévolution effective et attendue de la taxe moyenne pendant cette période. La taxe moyenne correspond aux recettes totales provenant des taxes au titre du système de Madrid divisées par le nombre total denregistrements et de renouvellements par année.
Tableau 17. Recettes totales et taxe moyenne au titre du système de Madrid
Pour la première fois, les activités prévues au titre du système de Madrid dans le projet de programme et budget pour 20142015 ont été fondées sur un modèle de prévisions sophistiqué établi par léconomiste en chef plutôt que sur un modèle simple fondé sur une extrapolation linéaire dactivités antérieures et effectives du système de Madrid. Le nouveau modèle est similaire à celui utilisé pour prédire les activités du PCT et tient compte non seulement dactivités antérieures de ce système mais aussi des activités liées à la demande et à lenregistrement de marques ainsi que des données de prévisions économiques du FMI notamment. Compte tenu des incertitudes qui planent actuellement sur léconomie mondiale et en attendant que le nouveau modèle des prévisions gagne en expérience, le Secteur des marques et des dessins et modèles a jugé plus prudent de retenir des prévisions un peu moins grandes que celles résultant du nouveau modèle. Le tableau cidessous rend compte de ces chiffres qui constituent la base des recettes provenant des taxes du registre de Madrid et du nombre denregistrements et de renouvellements estimés pour lexercice 20142015.
Tableau 18. Recettes totales et taxe moyenne au titre du système de Madrid(base pour le programme et budget pour 20142015))
La Haye
La Haye Prévisions relatives à la demande denregistrements internationaux
Le diagramme 11 indique le nombre effectif denregistrements au titre du système de La Haye inscrits par le Bureau international au cours de la période 20102012 ainsi que les prévisions correspondantes pour la période 20132015. Le nombre des enregistrements devrait augmenter de 5,9% en 2013. Ladhésion attendue de la Chine, des ÉtatsUnis dAmérique, de la Fédération de Russie, du Japon et de la République de Corée au système de La Haye aura un impact considérable à partir de 2014, ce qui aura pour résultat un bond possible des dépôts et des recettes. Les prévisions relatives à la demande denregistrements au titre du système de La Haye reposent sur de multiples modèles, y compris des modèles dautorégression, des modèles économétriques et des modèles de transfert. Les modèles dautorégression sont appliqués aux enregistrements. Les modèles économétriques sont fondés sur les données réelles et les prévisions du PIB publiées par le Fonds monétaire international (FMI). Les résultats de différents modèles sont ensuite combinés pour pallier les incertitudes découlant de la spécification correcte des modèles.
Diagramme 11. Enregistrements et renouvellements au titre du système de La Haye
Compte tenu de ladhésion attendue de plusieurs nouveaux États membres à compter de 2014, nous avons utilisé un modèle de transfert pour en évaluer limpact sur les enregistrements. Ce modèle utilise des données sur les dépôts croisés de la voie de Paris entre les membres existants du système de La Haye et les nouveaux États membres. À cet égard, les taux de transfert sont estimés pour calculer les dépôts additionnels des membres existants attribuables à ladhésion. De plus, les taux de transfert moyens des membres existants du système de La Haye sont utilisés pour prédire le nombre possible de dépôts des nouveaux membres. Il convient de noter que les véritables taux de transfert sont propres à chaque pays. Lutilisation des taux de transfert moyens pour les nouveaux membres est sans aucun doute la meilleure approximation possible mais elle fait planer des incertitudes additionnelles sur les valeurs projetées. Lestimation actuelle est fondée sur les hypothèses suivantes de la date dadhésion.
Nouveaux États membres de lUnion de La HayeChinejanvier 2014États-Unis dAmérique janvier 2014Fédération de Russiejanvier 2014Japonjanvier 2015République de Coréejanvier 2015
Enregistrements attribuables aux nouveaux membresAnnéeCHDEFRITNLTRAutresCNJPKRRUUS20146619761442918297190026720151152829063462542943195664164201614134911177563153170408140726420171684171329366376359862922093632018198491155109784474411886830711431
Les chiffres cidessus ont été ajoutés aux résultats des modèles dautorégression. Les enregistrements sinscriront vraisemblablement dans une fourchette avec certaines probabilités. Le diagramme et le tableau ciaprès indiquent la répartition probabiliste des scénarios.
Répartition probabiliste des enregistrements
Scénarios des enregistrements au titre du système de La Haye
La Haye Prévisions relatives à la demande de renouvellements
Différents modèles de régression sont utilisés pour prévoir les renouvellements des enregistrements. Outre les modèles dautorégression, on utilise le lien entre les renouvellements et les enregistrements avec des décalages de cinq ans ainsi que les renouvellements antérieurs avec des décalages de cinq ans puisque les enregistrements et les renouvellements il y a cinq ans devraient contribuer au total des renouvellements durant lannée en cours.
Diagramme 12. Prévisions relatives à la demande de renouvellements au titre du système de La Haye
Répartition probabiliste des renouvellements
Scénarios des renouvellements au titre du système de La Haye
Estimations relatives aux recettes au titre du système de La Haye
Les recettes générées par le système de La Haye sont calculées sur la base du barème des taxes en vigueur dont les principaux éléments sont la taxe de base et les taxes de renouvellement. Ces deux éléments couvrent 90% environ des recettes. Les autres taxes sont regroupées et appelées Autres.
Diagramme 13. Estimations relatives aux recettes provenant des taxes au titredu système de La Haye, par provenance
Répartition probabiliste des recettes
Scénarios des recettes au titre du système de La Haye
Les recettes estimatives pour la période 20132015 (voir le tableau cidessous) sont fondées sur le nombre des enregistrements internationaux et des renouvellements qui devraient être inscrits et sur une taxe moyenne qui passerait de 556 en 2012 à 656 en 2015. Il convient de noter les recettes estimatives données cidessous reposent sur lhypothèse que ne sera apporté dans les années à venir aucun changement au barème des taxes à payer au Bureau international en vertu du système de La Haye.
Tableau 19. Recettes totales provenant des taxes et taxe moyenne au titre du système de La Haye
Annexe v Indicateurs relatifs aux opérations du PCT
INDICATEURS DEXÉCUTION POUR LE RÉSULTAT ESCOMPTÉ
AMÉLIORATION DE LA PRODUCTIVITÉ ET DE LA QUALITÉ DE SERVICE DES OPÉRATIONS DU PCT
Introduction
À titre dintroduction en ce qui concerne les indicateurs dexécution pour le résultat escompté Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations du PCT, il est utile dexaminer lévolution des trois éléments ciaprès :
la charge de travail du PCT;
la répartition linguistique de cette charge de travail; et
les effectifs affectés au traitement de cette charge de travail.
Charge de travail
La charge de travail est mesurée sur la base du nombre dexemplaires originaux reçus chaque année par le Bureau international.
Évolution du nombre dexemplaires originaux par moyen de dépôt
Le Bureau international a reçu près de 196 200 exemplaires originaux en 2012, soit une augmentation de 9% par rapport à 2011.
La part de dépôts entièrement électroniques a continué daugmenter en 2012 et représente actuellement 87% de lensemble des dépôts.
Répartition linguistique
Lune des tendances fondamentales au sein du Bureau international est laugmentation de la diversité linguistique des dépôts, sous leffet notamment dune utilisation accrue du système du PCT dans les pays dAsie orientale.
Langues de dépôt
Comme il ressort de ce graphique, alors que langlais reste de loin la langue de dépôt la plus utilisée, elle est en recul par rapport au japonais, au chinois et au coréen. La part combinée des demandes selon le PCT déposées en japonais chinois et coréen est passée de 33% en 2011 à 35% en 2012. Le graphique ciaprès présente en détail lévolution des langues de dépôt autres que langlais :
Langues de dépôt
Ces évolutions pèsent lourdement sur le Bureau international car il faut plusieurs années pour ajuster la composition linguistique des effectifs de la Division des opérations du PCT.
Effectifs
Le diagramme ciaprès indique leffectif de la Division des opérations du PCT depuis 2001, en équivalent personnel à plein temps (EPPT effectif total à plein temps plus équivalent à plein temps du personnel à temps partiel).
Nombre d'employés affectés aux opérations du PCT
Source : Base de données statistiques de l'OMPI, mars 2013
Note : Le personnel est calculé en équivalent à plein temps sur la base des listes d'employés de décembre.
À noter que laugmentation des effectifs en 2009 est due au fait que deux unités qui ne faisaient pas partie de la Division des opérations du PCT en 2009 (et nétaient pas comptées dans ses effectifs à lépoque) ont été intégrées à cette dernière en 2009. Ces unités sont le Service des systèmes informatiques du PCT (30 personnes) et léquipe chargée de la gestion des taxes du PCT (deux personnes). Sans ces deux unités, les effectifs de cette division auraient diminué, passant de 356 personnes en 2008 à 335 en 2009.
Les effectifs de la Division des opérations du PCT sont demeurés stables en 2012 par rapport à 2011.
Coût unitaire du traitement dune demande
La productivité du Bureau international dans le traitement des demandes selon le PCT peut être mesurée à laide du coût unitaire de traitement, défini comme le coût total moyen de la publication dune demande selon le PCT. Le coût total moyen est déterminé par les dépenses totales du PCT plus une part des dépenses en ce qui concerne les activités dappui et de gestion. Le coût unitaire est par conséquent le coût de toutes les activités du PCT, y compris la traduction, la communication, la gestion et dautres.
Dans le calcul du coût unitaire, le coût de production comprend le coût direct et le coût indirect. Le coût direct correspond aux dépenses assumées par le Bureau international (administration du système du PCT et programmes connexes). Le coût indirect comprend les dépenses des unités administratives dappui (bâtiments, informatique et autres). Ces dernières sont pondérées pour ne prendre en compte que la part imputable au système du PCT. Le coût du stockage des demandes publiées est ajouté au coût unitaire étant donné que le système du PCT doit conserver les demandes pendant 30 ans.
Formellement, le coût unitaire se définit comme suit :
Coût unitaire =Coût total de production+ Coût de stockageNombre de publications
Le diagramme cidessous illustre lévolution du coût unitaire du traitement entre 2004 et 2012, avec une ventilation entre coûts directs et coûts indirects.
Coût unitaire du traitement dune demande selon le PCT publiée
Source : Base de données statistiques de l'OMPI, mars 2013
Note : Le coût moyen d'une demande selon le PCT publiée est une estimation qui est calculée en divisant le coût total du traitement par le nombre de demandes selon le PCT publiées. Les données historiques ont été révisées et elles peuvent être différentes des données antérieures communiquées.
Le coût moyen du traitement dune demande selon le PCT publiée a diminué de 9% en 2012 par rapport à 2011 pour sétablir à 680 francs suisses. Cette diminution est due en partie au fait que le nombre des demandes selon le PCT a augmenté de 8,9% en 2012 par rapport à 2011 cependant que les coûts globaux diminuaient légèrement (en particulier les coûts indirects).
Traitement
Productivité en matière dexamen de forme
La productivité du personnel est calculée en divisant la production (cestàdire le nombre de publications du PCT) par leffectif disponible aux fins de lexamen de forme.
Productivité en matière dexamen de forme
Source : Base de données statistiques de l'OMPI, mars 2013
Note : Le personnel est calculé en équivalent à plein temps sur la base des listes d'employés de décembre.
Jusquà présent, la productivité en matière dexamen de forme a augmenté, principalement grâce à lautomatisation qui a permis de traiter une charge de travail beaucoup plus importante avec moins deffectifs.
Indicateur de qualité agrégé en matière dexamen de forme
Pour mesurer dune manière simple et globale la qualité du travail quil exécute, le Bureau international a mis au point un indicateur de qualité agrégé à partir de quatre indicateurs de qualité principaux. Trois sont fondés sur le respect des délais pour les principales transactions entrant dans le cadre du système du PCT : accusé de réception de la demande selon le PCT, publication et nouvelle publication. Le quatrième indicateur se rapporte aux erreurs commises pendant le traitement des demandes selon le PCT.
Indicateur de qualité en matière dexamen de forme
Source : Base de données statistiques de l'OMPI, mars 2013
Note : les données pour 2011 sont provisoires et incomplètes.
SHAPE \* MERGEFORMAT
La qualité telle que mesurée par lindice agrégé sest notablement améliorée de 2007 jusquau deuxième trimestre de 2011. Une intensification des retards dans la republication des demandes selon le PCT a été la principale cause de la baisse observée durant la seconde moitié de 2011.
La qualité sest considérablement améliorée durant le premier trimestre de 2012 pour ensuite diminuer de nouveau durant les deux trimestres suivants en raison principalement dune détérioration de la part des avis de réception dune demande selon le PCT envoyées aux déposants dans les cinq semaines, part qui est tombée de 90,8% au premier trimestre à 76,3% au troisième. Depuis le quatrième trimestre cependant, une partie de ces avis a été envoyée automatiquement aux déposants peu après la réception de leurs demandes, ce qui explique la part de 93,7% à la fin de lannée.
En outre, la part des demandes republiées dans les deux mois a considérablement diminué durant la seconde moitié de 2012 lorsque 76,6% environ des demandes ont été republiées dans les deux mois. Elle est toutefois tombée à 57,7% seulement pendant le dernier trimestre de 2012.
Délais de lexamen de forme
Cet indicateur rend compte plus en détail dun des composants de lindicateur de qualité agrégé, à savoir le temps quil faut au Bureau international pour émettre le formulaire 301. Ce formulaire est émis une fois lexamen de forme de la demande terminé. Les déposants apprécient de recevoir ce formulaire le plus rapidement possible car il leur permet de savoir si leur demande contient des vices de forme.
Délai de lexamen de forme SHAPE \* MERGEFORMAT
Délai de publication
Cet indicateur rend compte plus en détail dun des composants de lagrégation.
Délai de publication
Délais de republication
Cet indicateur rend compte plus en détail dun des composants de lindicateur de qualité agrégé, à savoir le temps quil faut au Bureau international pour republier la demande avec le rapport de recherche internationale. En raison des retards de communication de ces rapports par les administrations chargées de la recherche internationale, plusieurs demandes internationales sont publiées sans le rapport. Lorsque ce rapport devient disponible, la demande internationale doit être republiée le plus vite possible avec le rapport de manière à compléter la publication internationale.
Délais de republication SHAPE \* MERGEFORMAT
Traduction
Qualité de la traduction
Des documents dont le nombre est calculé de manière statistique sont choisis au hasard parmi les traductions dabrégés et de rapports établis sous la responsabilité du Bureau international à des fins de contrôle de la qualité. Lévaluation détermine si une traduction est acceptable ou non acceptable. Cet indicateur agrège les résultats de ce contrôle de la qualité exécuté par le Bureau international pour toutes les combinaisons linguistiques et tous les types de document. Les relations avec les agences dont moins de 80% des traductions sont systématiquement jugées acceptables sont abandonnées.
Qualité de la traduction
Délais de traduction des rapports
Le but de cet indicateur est de fournir des informations sur les délais dans lesquels le Bureau international met la traduction des rapports sur la brevetabilité à la disposition des déposants et des offices. Le Bureau a lintention daccroître le pourcentage de ces rapports livrés dans les 30 mois qui suivent la date de priorité de la demande mais cet accroissement sera progressif en raison des incidences budgétaires connexes.
Délais de livraison des traductions et rapports sur la brevetabilité
PCT IS
Qualité de la conception des logiciels
À compter de la période budgétaire 20142015, la qualité de la conception des logiciels du Bureau international au sein du PCT sera mesurée par un nouvel indicateur dexécution appelé Qualité de la conception des logiciels. Des procédures et boîtes à outils seront créées qui permettront denregistrer le degré dactivité requis pour chaque tâche de conception à différentes étapes du processus. Au titre de cette approche, les produits qui ne doivent être que peu ou pas retravaillés seront considérés comme des produits de grande qualité alors que ceux qui doivent être beaucoup retravaillés seront considérés comme des produits de piètre qualité. La qualité de la conception des logiciels sera donc définie comme suit :
Qualité de la conception des logiciels =Effort total pour le travail initialEffort total
Plus cette mesure est proche de 100%, plus bas est le degré de remaniement de la mise au point de la fonctionnalité qui répond aux besoins opérationnels.
Niveaux de service des systèmes dInformation
À compter de la période budgétaire 20142015, les niveaux de service des systèmes dinformation au PCT au Bureau international seront mesurés par un nouvel indicateur dexécution appelé niveaux de service des systèmes dinformation. Des procédures et boîtes à outils seront créées qui permettront denregistrer les paramètres nécessaires pour mesurer les éléments qui contribuent à cet indicateur composite.
Les niveaux de service des systèmes dinformation seront calculés au moyen de la moyenne pondérée de cinq indicateurs dexécution, à savoir : 1) la période de temps moyenne nécessaire pour résoudre les incidents; 2) la période de temps moyenne nécessaire pour que les documents reçus apparaissent sur les listes de travail de leDossier; 3) le taux de réussite des travaux de traitement en lots; 4) la disponibilité du système eDossier; et 5) la disponibilité du système ePCT. Des pourcentages seront utilisés comme léchelle de mesure commune pour chaque indicateur afin de pouvoir combiner chaque résultat individuel en un seul résultat composite. Plus chaque résultat est proche de 100%, meilleur est le niveau de service pour cet indicateur.
Office récepteur au Bureau international
Dépôts
Ce tableau indique les 10 principaux offices récepteurs classés en fonction du nombre de demandes déposées selon le PCT au cours des cinq dernières années jusquen 2012. En principe, une demande selon le PCT est déposée auprès de loffice des brevets national du pays dorigine du déposant ou dun office de brevets régional agissant au nom de la juridiction dont relève le déposant. Le Bureau international est compétent pour agir en qualité doffice récepteur pour les déposants de lun quelconque des États contractants du PCT. Lévolution des dépôts auprès du Bureau international, son classement par rapport à dautres offices récepteurs, ainsi que sa part de marché sont indiqués dans ce tableau.
À partir de la période budgétaire 20142015, les deux nouveaux indicateurs dexécution suivants seront ajoutés pour le Bureau international agissant en tant quoffice récepteur :
Délai de notification de la date de dépôt international
Cet indicateur rend compte du temps que nécessite la Bureau international agissant en tant quoffice récepteur pour émettre le formulaire 105. Ce formulaire est émis après que la date de dépôt international a été approuvée. Les déposants aiment recevoir ce formulaire le plus tôt possible car une demande internationale a leffet dun demande nationale ordinaire dans chaque État désigné à compter de la date de dépôt international, date qui sera considérée comme la date de dépôt effective dans chaque État désigné.
Délai de transmission de la copie de recherche
Cet indicateur rend compte du temps que nécessite la Bureau international agissant en tant quoffice récepteur pour transmettre les copies de recherche aux administrations chargées de la recherche internationale. La copie de recherche doit être transmise promptement après paiement de la taxe de recherche de telle sorte que ladministration chargée de la recherche internationale puisse établir le rapport de recherche internationale dans les délais fixés par le cadre réglementaire du PCT. Les retards dans la transmission des copies de recherche ont un impact négatif sur la capacité des administrations chargées de la recherche internationale de respecter ces délais.
Annexe VI Indicateurs relatifs aux opérations des systèmes de Madrid de Lisbonne
INDICATEURS POUR LE RÉSULTAT ESCOMPTÉ AMÉLIORATION DE LA PRODUCTIVITÉ ET DE LA QUALITÉ DE SERVICE DES OPÉRATIONS DES SYSTÈMES DE MADRID ET DE LISBONNE
Système de Madrid : Activité en matière denregistrement du Bureau international
Les travaux effectués par le Bureau international dans le cadre du système de Madrid le sont dans trois domaines, à savoir lacquisition et le maintien des droits, les décisions des parties contractantes désignées et les modifications apportées au registre international ainsi que la fourniture dinformations sous la forme de résumés statistique et dextraits du registre.
En ce qui concerne lacquisition et le maintien des droits, le Bureau international fait un examen de chaque demande internationale, en vérifiant sa conformité avec les dispositions du cadre juridique du système de Madrid et en assurant la bonne classification et la traduction dindications appropriées de produits et services. Le système de Madrid prévoit également la désignation postérieure de parties contractantes qui nétaient pas initialement désignées dans la demande internationale. Pour maintenir les droits acquis au titre dun enregistrement international, ces enregistrements peuvent être renouvelés tous les 10 ans.
Sagissant des décisions relatives à létendue de la protection dans chaque partie contractante désignée, le Bureau international examine, enregistre, publie et notifie les décisions prises par les offices, qui octroient ou refusent la protection.
Enfin, une des caractéristiques du système de Madrid est la gestion centralisée des enregistrements internationaux, ce qui signifie quune modification apportée au registre international prendra également effet dans toutes les parties contractantes désignées. Par conséquent, le Bureau international examine, enregistre, publie et notifie les demandes qui portent notamment sur les changements de titulaire, les modifications de ladresse du titulaire, les renonciations, les limitations et les licences.
Introduction
À titre dintroduction des indicateurs dexécution pour le résultat escompté Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations des systèmes de Madrid et de Lisbonne, il est utile dexaminer lévolution :
de la charge de travail du système de Madrid;
des ressources allouées pour y faire face.
Charge de travail
La charge de travail est mesurée sur la base du nombre de demandes que reçoit chaque année le Bureau international dans trois domaines, à savoir lacquisition et le maintien des droits, qui comprend les nouvelles demandes, les demandes de renouvellement et de désignation postérieure, les décisions des parties contractantes désignées (y compris à statut intérimaire) et les demandes de modifications au registre international.
En 2012, le Bureau international a reçu 532 532 demandes, soit une augmentation de 3,6% par rapport à 2011. Entre 2010 et 2011, cette augmentation avait été de 26,7%. Elle était due à une modification du cadre juridique qui exige dun office quil envoie une décision sur la situation définitive dune marque dans une partie contractante désignée où la protection est octroyée.
Nombre total de demandes reçues par le Bureau international
Acquisition des droits
Lacquisition des droits comprend les demandes qui créent, prolongent ou maintiennent une marque dans le registre international : enregistrement, désignation postérieure et renouvellements.
Demande de modifications
Lévolution du nombre des demandes de modifications dans le registre est illustrée cidessous. Une fraction seulement des modifications est sujette à un paiement de taxes.
Nombre de désignations
Le nombre moyen de désignations dans les enregistrements et désignations postérieures est un indicateur du nombre de décisions à recevoir au cours des 12 à 18 mois suivants. Il influe donc sur la future charge de travail en matière de décisions mais pas sur les recettes.
Décisions
Malgré une diminution régulière du nombre moyen de désignations, le nombre de décisions traitées par le Bureau international a augmenté. Cette augmentation est due à une modification du cadre juridique susmentionnée qui crée lenregistrement du document à statut intérimaire et lenvoi obligatoire doctrois de la protection.
Mode de dépôt
Le mode de dépôt a un impact sur le groupe logistique (numérisation et indexation des documents) mais le recours accru à la communication électronique en 2012 et son traitement automatique ont permis dabsorber laugmentation du nombre des demandes reçues. Le nombre des dépôts en version papier na que légèrement diminué (6,9% en 2012)
Nombre de demandes irrégulières
Le nombre de demandes irrégulières a un effet à la hausse sur la charge de travail liée à lexamen, ce qui accroît le nombre de réexamens et, partant, la durée globale de la procédure.
Répartition linguistique
La répartition linguistique est un indicateur du nombre comme de la capacité des ressources nécessaires pour classifier et traduire les indications de produits et services, notamment, qui figurent dans les demandes internationales.
Longueur des demandes
La longueur des demandes influe sur la complexité et la durée des processus de classification et de traduction, et, par conséquent, sur les ressources nécessaires à des fins dexamen et de traduction. Laugmentation la plus récente de la longueur moyenne des demandes peut donc avoir un effet négatif sur le traitement ponctuel des demandes.
Du fait de laugmentation de la longueur moyenne des demandes, le nombre de mots à classifier et à traduire a connu en 2011 et 2012 une croissance spectaculaire, passant de 5,5 millions en 2010 à 8 millions en 2012. Cette croissance influe sur la productivité et le coût unitaire de traitement dune demande internationale.
Nombre moyen de classes par enregistrement
Toute classe additionnelle de produits et services autre que les trois classes susmentionnées génère des recettes pour les offices mais pas pour le Bureau international.
Analyse de la charge de travail
Comme le montrent les indicateurs susmentionnés, la charge de travail au titre du système de Madrid est influencée par plusieurs paramètres outre le nombre des demandes et internationales et des renouvellements. Ces transactions représentent 84% des recettes et elles jouent donc un rôle important dans lestimation des futures recettes. Par contre, elles ne représentent que 12,7% du nombre des demandes reçues et ne constituent donc pas une base suffisante pour estimer la charge de travail globale.
Cest pourquoi, afin détablir les indicateurs de coût appropriés et de programmer les ressources nécessaires, il faut prendre en compte plus que les principales transactions de création de recettes (demandes, désignations postérieures et renouvellements).
Tous les indicateurs susmentionnés ont un effet sur les ressources nécessaires pour faire le travail requis mais rares sont ceux qui ont un impact sur les recettes. À titre dexemple, laugmentation du nombre de mots par demande en 2011 a fait monter les frais de traduction dun montant supplémentaire de 600 000 francs suisses sans pour autant créer des recettes additionnelles.
Ressources
Bien que le personnel demeure la ressource la plus importante pour le traitement des demandes, quelques tâches comme la traduction et la saisie des données, ont été en partie soustraitées à des entreprises extérieures.
Les coûts de production ont été divisés en coûts directs et indirects. Les coûts directs correspondent aux dépenses des groupes organisationnels du système de Madrid (administration du système et des programmes de Madrid). Les coûts indirects comprennent les dépenses des groupes organisationnels qui appuient le système de Madrid (p. ex. locaux, informatique). Ces dépenses ont été estimées au prorata pour tenir compte des coûts attribuables au système de Madrid uniquement.
La baisse des coûts globaux de production est, malgré un alourdissement général de la charge de travail, attribuable à lautomatisation accrue des tâches que sont lexamen, la classification et la traduction.
Indicateur de coût unitaire
Le coût unitaire est le coût total moyen dune unité produite. Il peut être désagrégé en deux parties, à savoir :
le coût unitaire par demande, celleci étant un enregistrement, un renouvellement ou une désignation postérieure; il représente les coûts de traitement des demandes liées à lacquisition de droits;
le coût unitaire par inscription, qui englobe toutes les inscriptions au registre; il indique donc les coûts de tenue à jour du registre et couvre la charge de travail toute entière.
Coût unitaire par demande
Coût unitaire par inscription
Tant le coût unitaire par demande que le coût unitaire par inscription au registre ont diminué entre 2010 et 2012. Cette diminution est due principalement à lautomatisation de quelques procédures.
Productivité
La productivité est considérée comme étant le nombre dunités de production, cestàdire les demandes et les inscriptions, divisé par le nombre de personnes de personnes employées à la fin de chaque année.
Si la productivité augmente, cest en raison surtout des activités en cours dautomatisation informatique.
Indicateurs de qualité
Durée moyenne de traitement dune demande ordinaire
Durée de traitement dune demande ordinaire au titre du système de Madrid
Cet indicateur rend compte de la durée de traitement des demandes internationales ordinaires à des fins denregistrement. Il représente le temps que nécessite le Bureau international pour inscrire une demande internationale ordinaire et comprend les processus suivants : numérisation, saisie des données, examen de forme, classification des produits et services (classification de NICE), classification de lélément graphique de la marque (classification de Vienne), calcul et contrôle des taxes, et traduction. La durée de traitement va de la réception du document jusquà son inscription au registre.
Annexe VII Indicateurs relatifs aux opérations du système de La Haye
INDICATEURS POUR LE RÉSULTAT ESCOMPTÉ AMÉLIORATION DE LA PRODUCTIVITÉ ET DE LA QUALITÉ DE SERVICE DES OPÉRATIONS DU SYSTÈME DE LA HAYE
Système de La Haye : activité denregistrement du Bureau international
Le travail administratif effectué par le Bureau international au titre du système de La Haye comprend trois secteurs : acquisition et maintien des droits; décisions des parties contractantes désignées; et modifications apportées aux enregistrements internationaux.
En ce qui concerne lacquisition et le maintien des droits, le Bureau international fait lexamen de forme de chaque demande internationale, en vérifiant sa conformité avec les dispositions du cadre juridique du système de La Haye, notamment la qualité des reproductions des dessins ou modèles (une demande peut contenir jusquà 100 dessins ou modèles et chacun peut être montré dans un nombre illimité de reproductions) et la classe appropriée des dessins ou modèles inclus dans la demande. Lenregistrement international qui en résulte est ensuite inscrit au registre international et peut être renouvelé après cinq ans pour au moins deux périodes additionnelles de cinq ans.
Sagissant des décisions relatives à létendue de la protection dans chaque partie contractante désignée, le Bureau international examine, enregistre, publie et notifie la décision initiale prise par loffice, qui octroie ou refuse la protection.
Enfin, une des caractéristiques du système de La Haye est la gestion centralisée des enregistrements internationaux, ce qui signifie quune modification apportée au registre international prendra également effet dans toutes les parties contractantes désignées. Par conséquent, le Bureau international examine, enregistre, publie et notifie les demandes qui portent notamment sur les changements de titulaire, les modifications de ladresse du titulaire, les renonciations et les limitations.
Introduction
À titre dintroduction des indicateurs dexécution pour le résultat escompté Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations du système de La Haye, il est utile dexaminer lévolution :
de la charge de travail administrative du système de La Haye;
des ressources allouées pour y faire face.
Charge de travail
La charge de travail est mesurée sur la base du nombre de demandes que reçoit chaque année le Bureau international dans trois domaines, à savoir lacquisition et le maintien des droits, qui comprend les nouvelles demandes et les demandes de renouvellement, les décisions des parties contractantes désignées et les demandes dinscription des modifications apportées aux enregistrements internationaux.
En 2012, le Bureau international a reçu 10 609 demandes, soit une augmentation de 8,6% par rapport à 2011.
Nombre total de demandes reçues par le Bureau international
Acquisition de droits
Lacquisition de droits comprend les demandes qui aboutissent à linscription dun enregistrement au registre international : demandes et renouvellements ou qui la tiennent à jour.
Nombre de dessins ou modèles
Le nombre moyen de dessins ou modèles par enregistrement est de 4,9.
Demande de modifications
Lévolution du nombre des demandes dinscription de modifications dans le registre international est illustrée cidessous. Une fraction seulement des modifications est sujette au paiement dune taxe.
Nombre de désignations
Décisions
Mode de dépôt
Pourcentage de demandes ordinaires
Le nombre des demandes irrégulières a un effet à la hausse sur la charge de travail liée aux examens comme sur la durée de la procédure.
Analyse de la charge de travail
Comme lillustrent les indicateurs cidessus, la charge de travail du système de La Haye subit linfluence de plusieurs paramètres autres que le nombre des demandes et des renouvellements. Ces derniers représentent 60% du nombre des demandes reçues seulement. Ce pourcentage devrait diminuer considérablement dans les années à venir avec ladhésion de parties contractantes dont les offices émettront systématiquement des décisions doctroyer ou de refuser la protection. Par conséquent, les indicateurs de coût et lestimation des ressources nécessaires prennent en compte tous les paramètres de la charge de travail susmentionnés.
Ressources
Les coûts de production ont été divisés en coûts directs et indirects. Les coûts directs correspondent aux dépenses des groupes organisationnels du système de La Haye (administration du système et des programmes de La Haye). Les coûts indirects comprennent les dépenses des groupes organisationnels qui appuient le système de La Haye (p. ex. locaux, informatique). Ces dépenses ont été estimées au prorata pour tenir compte des coûts attribuables au système de La Haye uniquement.
Indicateurs du coût unitaire
Le coût unitaire est le coût total moyen dune unité produite. Il peut être ventilé comme suit :
Coût unitaire par demande, une demande étant un enregistrement ou un renouvellement; il représente les coûts de traitement des demandes liées à lacquisition de droits qui interviennent pour environ 94% dans les recettes provenant des taxes du système de La Haye.
Coût unitaire par dessin ou modèle; pas moins de 100 dessins ou modèles peuvent figurer dans un seul enregistrement. Il représente les coûts de traitement des demandes liées à lacquisition de droits sur une base individuelle.
Coût unitaire par enregistrement, qui englobe tous les enregistrements inscrits au registre international; il montre donc les coûts de la tenue à jour du registre et inclut la charge de travail toute entière.
Coût unitaire par demande
Coût unitaire par dessin ou modèle
Coût unitaire par enregistrement
Productivité
La productivité est considérée comme étant le nombre dunités de production, cestàdire les demandes, les dessins ou modèles et les enregistrements, tels quils sont définis dans les indicateurs du coût unitaire, divisé par le nombre de personnes de personnes employées à la fin de chaque année.
Délais pour une demande ordinaire au titre du système de La Haye
Cet indicateur rend compte des délais de traitement des demandes internationales denregistrement. Il représente le temps que nécessite le Bureau international pour inscrire une demande ordinaire internationale au registre. Il couvre les processus suivants : numérisation, saisie des données, examen de forme, contrôle des taxes et traduction. Le délai de traitement va de la réception du document à son inscription au registre international.
Annexe VIII Ressources des fonds fiduciaires potentiellement disponibles pour les activités de programme en 20142015
Tableau 20. Ressources des fonds fiduciaires potentiellement disponibles pour les activités de programme en 20142015 (par donateur)
(en milliers de francs suisses) 1
1 Les chiffres ne comprennent pas les ajustements pour taux dintérêt et taux de change. Il est à noter également que ces fonds financent en général des activités qui portent sur une période excédant un exercice biennal ou qui sont à cheval sur deux exercices, à mesure que les recettes sont perçues et les dépenses encourues.
2 Cette colonne est purement indicative et repose sur les précédents schémas de financement. Elle ne représente pas les engagements des États membres sauf lorsque laccord de fonds fiduciaire prévoit un tel engagement.
3 Les contributions annuelles sont variables, des fluctuations ayant été constatées dune année à lautre.
4 La contribution initiale au Fonds fiduciaire de lAustralie couvre la période 20122015. Ce fonds est géré par le programme 21 et exécuté par plusieurs programmes spécialisés.
5 Futures contributions possibles pour 20142015 à confirmer avec les donateurs
6 Il est prévu que le Fonds fiduciaire Union européenne/Pakistan sera achevé en 2014.
7 Le Fonds fiduciaire de lItalie est géré par le programme 9 et comprend des activités liées au PATENTSCOPE (programme 13).
Tableau 21. Ressources des fonds fiduciaires potentiellement disponibles pour les activités de programme en 20142015 (par programme)
(en milliers de francs suisses)
Prière de se référer aux notes de bas de page du tableau 20.
Annexe IX Incidences de ladoption des normes IPSAS sur les pratiques budgétaires
À la quarantetroisième session des assemblées, tenue du 24 septembre au 3 octobre 2007, les États membres ont approuvé le principe de ladoption par lOMPI des normes IPSAS avant 2010 (voir le document A/43/5). Cette décision sinscrivait dans le cadre dune initiative engagée à léchelle de lensemble du système des Nations Unies et approuvée par lAssemblée générale (A/RES/60/283 (IV) 1) et visait à remplacer les normes comptables du système des Nations Unies (normes UNSAS) existantes par les normes IPSAS, internationalement reconnues. Par conséquent, à partir de lannée 2010, les états financiers de lOMPI sont établis selon les normes IPSAS.
Le budget de lOMPI continue dêtre adopté par les assemblées pour une période de deux ans. Selon les normes IPSAS, lOrganisation doit présenter des états financiers chaque année. À cette fin, les chiffres relatifs au budget annuel sont fournis pour les recettes et pour les dépenses.
Il convient de rappeler que, dans le cadre de lapprobation du programme et budget pour 20102011, les États membres ont approuvé la manière de procéder en ce qui concerne la présentation annuelle du budget approuvé pour lexercice biennal. Le tableau ciaprès présente les montants au titre des recettes annuelles conformément à cette manière de procéder pour le programme et budget 20142015.
Tableau 22. Recettes annuelles 20042015(en millions de francs suisses)
En ce qui concerne le budget 20142015 des dépenses de lOMPI, les chiffres du budget pour lexercice biennal ont été divisés par deux afin détablir le budget annuel. Cela est conforme à la division annuelle du budget 20122013 et tient compte du fait que les dépenses de personnel ont été établies sur la base des coûts standard biannuels. Le tableau ciaprès donne les montants au titre des dépenses annuelles en conséquence.
Tableau 23. Dépenses annuelles 20042015(en millions de francs suisses)
Annexe X Budget 20142015 par résultat escompté et par programme
Annexe XI Budget 20142015 par résultat escompté
Numéro et description du résultat escompté Budget approuvé pour 20122013Budget 20122013 après virementsBudget proposé pour 20142015I.1Renforcement de la coopération entre les États membres en ce qui concerne l'élaboration de cadres normatifs internationaux équilibrés dans le domaine de la propriété intellectuelle et dun accord sur des questions concrètes donnant lieu à des instruments internationaux 15 25615 59415 734I.2Cadres législatifs, réglementaires et politiques adaptés et équilibrés en matière de propriété intellectuelle10 08010 2927 900I.3Protection renforcée des emblèmes d'États et des noms et emblèmes d'organisations internationales intergouvernementales556718439II.1Utilisation accrue de la voie PCT pour le dépôt des demandes internationales de brevet 23 93822 84824 631II.2Amélioration du système du PCT 3 2253 2633 106II.3Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations du PCT 152 098150 933172 856II.4Utilisation élargie et améliorée du système de La Haye, notamment par les pays en développement et les PMA4 3384 3945 953II.5Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations de La Haye2 6332 5122 351II.6Utilisation élargie et améliorée des systèmes de Madrid et de Lisbonne, notamment par les pays en développement et les PMA9 3879 05715 878II.7Amélioration de la productivité et de la qualité de service des opérations des systèmes de Madrid et de Lisbonne43 44542 18340 932II.8De plus en plus de litiges internationaux ou nationaux de propriété intellectuelle sont évités ou réglés par la médiation, l'arbitrage et d'autres modes extrajudiciaires de règlement des litiges de l'OMPI3 1753 2603 557II.9Protection efficace de la propriété intellectuelle dans les gTLD et les ccTLD7 4096 7157 889III.1Stratégies et plans nationaux en matière d'innovation et de propriété intellectuelle conformes aux objectifs de développement nationaux10 57011 79213 530III.2Renforcement des capacités en matière de ressources humaines pour pouvoir répondre aux nombreuses exigences en ce qui concerne l'utilisation efficace de la propriété intellectuelle au service du développement dans les pays en développement, les PMA et les pays en transition41 18241 61236 289III.3Intégration des recommandations du Plan d'action pour le développement dans les travaux de l'OMPI5 4203 4064 199III.4Mécanismes et programmes de coopération renforcés, adaptés aux besoins des pays en développement et des PMA1 5171 0185 480III.5Meilleure connaissance du Plan daction pour le développement de la part des États membres, des organisations intergouvernementales, de la société civile et dautres parties prenantes1 523960509III.6Renforcement des capacités des PME de mettre la propriété intellectuelle au service de linnovation5 2534 5474 419IV.1Système actualisé et mondialement accepté des classifications internationales et des normes de l'OMPI pour faciliter l'accès des parties prenantes dans le monde à l'information en matière de propriété intellectuelle, ainsi que l'utilisation et la diffusion de celle-ci6 9326 9767 317IV.2Amélioration de l'accessibilité et de l'utilisation de l'information en matière de propriété intellectuelle par les institutions compétentes et le public afin de promouvoir l'innovation et la créativité 17 35318 38716 665IV.3Élargissement de la portée géographique du contenu et de l'utilisation des bases de données mondiales de l'OMPI en matière de propriété intellectuelle3 3692 0722 810IV.4Amélioration de l'infrastructure technique et du savoir pour les offices de propriété intellectuelle et d'autres institutions de propriété intellectuelle, leur permettant de fournir à leurs parties prenantes des services améliorés (moins chers, plus rapides, de meilleure qualité)16 69715 47418 103V.1Utilisation élargie et améliorée de l'information statistique de l'OMPI relative à la propriété intellectuelle 1 5691 8752 141V.2Utilisation élargie et améliorée des analyses économiques de l'OMPI aux fins de l'élaboration des politiques 5 4645 4004 261VI.1Progrès du dialogue international de politique générale entre les États membres de lOMPI en ce qui concerne la promotion du respect de la propriété intellectuelle, compte tenu de la recommandation n° 45 du Plan daction pour le développement635468429VI.2Coopération et coordination systématiques, efficaces et transparentes entre les travaux de lOMPI et ceux dautres organisations internationales dans le domaine de la promotion du respect de la propriété intellectuelle7857981 124VII.2Des plates-formes et instruments fondés sur la propriété intellectuelle sont utilisés pour le transfert de connaissances et ladaptation et la diffusion de la technologie entre les pays développés et les pays en développement, notamment les PMA, pour relever des défis mondiaux 5 9136 3674 625VII.3Crédibilité croissante de l'OMPI en tant qu'instance d'analyse des questions relatives à la propriété intellectuelle et à la politique en matière de concurrence1 3811 3952 032VIII.1Communication plus efficace avec le grand public concernant la propriété intellectuelle et le rôle de lOMPI13 66413 57113 150VIII.2Amélioration de lorientation vers les services et de la réactivité à la demande2 9352 6985 536VIII.3Engagement réel auprès des États membres5 3114 4006 883VIII.4Échanges ouverts, transparents et dynamiques avec les parties prenantes non gouvernementales1 1941 1771 771VIII.5LOMPI collabore efficacement avec dautres processus et instances de négociation de lONU et dautres organisations intergouvernementales5 4224 9005 956IX.1Services d'appui efficaces, efficients, de qualité et tournés vers la clientèle, à l'intention à la fois des clients internes et des parties prenantes externes 144 435137 071150 004IX.2Un Secrétariat réactif, fonctionnant harmonieusement et doté de ressources humaines bien gérées et compétentes, à même d'obtenir des résultats concrets 44 00643 89336 809IX.3Un environnement de travail stimulant étayé par un cadre réglementaire efficace et des voies appropriées pour répondre aux préoccupations du personnel1 0389882 971IX.4Une Organisation écologiquement et socialement responsable assurant la sûreté et la sécurité du personnel, des délégués, des visiteurs, de l'information et des biens 15 77014 24113 992IX.8Renforcement de l'obligation redditionnelle, de l'apprentissage institutionnel, de l'optimisation des ressources financières, de l'administration, du contrôle interne et de la gestion institutionnelle avec le concours d'une supervision indépendante efficace5 0504 8376 641UARessources non affectées 7 50326 3194 327 Total647 430648 411673 200
Annexe XII Organigramme de lOMPI
EMBED Visio.Drawing.11
V. Appendices
Appendice A Contributions des États membres
Appendice B Définition des rubriques budgétaires
Appendice C Coûts standard appliqués au calcul des dépenses de personnel
Appendice D Formules de flexibilité
Appendice E Sigles et abréviations utilisés dans le présent document
Appendice A Contributions des États membres
(en francs suisses)
États membres dune ou de plusieurs unions financées par des contributionsClasse de contributionUnités de contribution
20142015Contribution1
2014Contribution1
2014Contributions
20142015Afghanistan2Ster0,031251 4241 4242 848Afrique du SudIVbis7,5341 842341 842683 684AlbanieIX0,2511 39511 39522 790AlgérieIX0,2511 39511 39522 790AllemagneI251 139 4751 139 4752 278 950AndorreIX0,2511 39511 39522 790Angola Ster0,031251 4241 4242 848AntiguaetBarbudaSbis0,06252 8492 8495 698Arabie saouditeVII145 57945 57991 158ArgentineVIbis291 15891 158182 316ArménieIX0,2511 39511 39522 790AustralieIII15683 685683 6851 367 370AutricheIVbis7,5341 842341 842683 684AzerbaïdjanIX0,2511 39511 39522 790Bahamas Sbis0,06252 8492 8495 698BahreïnS0,1255 6975 69711 394BangladeshSter0,031251 4241 4242 848BarbadeSbis0,06252 8492 8495 698BélarusIX0,2511 39511 39522 790BelgiqueIII15683 685683 6851 367 370BelizeSbis0,06252 8492 8495 698BéninSter0,031251 4241 4242 848Bhoutan Ster0,031251 4241 4242 848Bolivie (État plurinational de)Sbis0,06252 8492 8495 698BosnieHerzégovineSbis0,06252 8492 8495 698BotswanaSbis0,06252 8492 8495 698BrésilVIbis291 15891 158182 316Brunéi Darussalam S0,1255 6975 69711 394BulgarieVIbis291 15891 158182 316Burkina FasoSter0,031251 4241 4242 848BurundiSter0,031251 4241 4242 848Cambodge Ster0,031251 4241 4242 848CamerounSbis0,06252 8492 8495 698CanadaIV10455 790455 790911 580CapVertSbis0,06252 8492 8495 698ChiliIX0,2511 39511 39522 790ChineIVbis7,5341 842341 842683 684ChypreS0,1255 6975 69711 394ColombieIX0,2511 39511 39522 790ComoresSter0,031251 4241 4242 848Congo Sbis0,06252 8492 8495 698Costa RicaS0,1255 6975 69711 394Côte dIvoireSbis0,06252 8492 8495 698CroatieVIII0,522 78922 78945 578CubaS0,1255 6975 69711 394DanemarkIV10455 790455 790911 580DjiboutiSter0,031251 4241 4242 848Dominique Sbis0,06252 8492 8495 698ÉgypteIX0,2511 39511 39522 790El SalvadorSbis0,06252 8492 8495 698Émirats arabes unis IX0,2511 39511 39522 790ÉquateurS0,1255 6975 69711 394Érythrée 2Ster0,031251 4241 4242 848EspagneIV10455 790455 790911 580EstonieIX0,2511 39511 39522 790ÉtatsUnis dAmérique I251 139 4751 139 4752 278 950Éthiopie 2Ster0,031251 4241 4242 848ExRépublique yougoslave de MacédoineVIII0,522 78922 78945 578Fédération de Russie IV10455 790455 790911 580FidjiSbis0,06252 8492 8495 698FinlandeIV10455 790455 790911 580FranceI251 139 4751 139 4752 278 950GabonS0,1255 6975 69711 394Gambie Ster0,031251 4241 4242 848GéorgieIX0,2511 39511 39522 790GhanaSbis0,06252 8492 8495 698GrèceVI3136 737136 737273 474GrenadeSbis0,06252 8492 8495 698GuatemalaS0,1255 6975 69711 394GuinéeSter0,031251 4241 4242 848GuinéeBissauSter0,031251 4241 4242 848Guinée équatorialeSter0,031251 4241 4242 848GuyanaSbis0,06252 8492 8495 698HaïtiSter0,031251 4241 4242 848HondurasSbis0,06252 8492 8495 698HongrieVI3136 737136 737273 474IndeVIbis291 15891 158182 316IndonésieVII145 57945 57991 158Iran (République islamique d)VII145 57945 57991 158IraqS0,1255 6975 69711 394IrlandeIV10455 790455 790911 580IslandeVIII0,522 78922 78945 578IsraëlVIbis291 15891 158182 316ItalieIII15683 685683 6851 367 370JamaïqueSbis0,06252 8492 8495 698JaponI251 139 4751 139 4752 278 950JordanieS0,1255 6975 69711 394KazakhstanIX0,2511 39511 39522 790KenyaSbis0,06252 8492 8495 698KirghizistanIX0,2511 39511 39522 790KiribatiSter0,031251 4241 4242.848Koweït 2IX0,2511 39511 39522 790LesothoSter0,031251 4241 4242 848LettonieIX0,2511 39511 39522 790LibanS0,1255 6975 69711 394LibériaSter0,031251 4241 4242 848Libye IX0,2511 39511 39522 790LiechtensteinVIII0,522 78922 78945 578LituanieIX0,2511 39511 39522 790LuxembourgVII145 57945 57991 158MadagascarSter0,031251 4241 4242 848MalaisieVIII0,522 78922 78945 578MalawiSter0,031251 4241 4242 848Maldives 2Sbis0,06252 8492 8495 698MaliSter0,031251 4241 4242 848MalteSbis0,06252 8492 8495 698MarocS0,1255 6975 69711 394MauriceSbis0,06252 8492 8495 698MauritanieSter0,031251 4241 4242 848MexiqueIVbis7,5341 842341 842683 684Micronésie (États fédérés de)Sbis0,06252 8492 8495 698MonacoVII145 57945 57991 158MongolieSbis0,06252 8492 8495 698MonténégroIX0,2511 39511 39522 790Mozambique Ster0,031251 4241 4242 848Myanmar 2Ster0,031251 4241 4242 848NamibieSbis0,06252 8492 8495 698Népal Ster0,031251 4241 4242 848NicaraguaSbis0,06252 8492 8495 698Niger Ster0,031251 4241 4242 848NigériaS0,1255 6975 69711 394NorvègeIV10455 790455 790911 580NouvelleZélandeVI3136 737136 737273 474Oman IX0,2511 39511 39522 790OugandaSter0,031251 4241 4242 848OuzbékistanIX0,2511 39511 39522 790PakistanS0,1255 6975 69711 394PanamaS0,1255 6975 69711 394PapouasieNouvelleGuinée Sbis0,06252 8492 8495 698ParaguaySbis0,06252 8492 8495 698PaysBasIII15683 685683 6851 367 370PérouIX0,2511 39511 39522 790Philippines IX0,2511 39511 39522 790PologneVI3136 737136 737273 474PortugalIVbis7,5341 842341 842683 684Qatar IX0,2511 39511 39522 790République arabe syrienne S0,1255 6975 69711 394République centrafricaine Ster0,031251 4241 4242 848République de Corée IVbis7,5341 842341 842683 684République démocratique du Congo Ster0,031251 4241 4242 848République démocratique populaire lao Ster0,031251 4241 4242 848République de Moldova IX0,2511 39511 39522 790République dominicaine S0,1255 6975 69711 394République populaire démocratique de CoréeSbis0,06252 8492 8495 698République tchèque VI3136 737136 737273 474RépubliqueUnie de Tanzanie Ster0,031251 4241 4242 848RoumanieVIbis291 15891 158182 316RoyaumeUniI251 139 4751 139 4752 278 950RwandaSter0,031251 4241 4242 848SainteLucieSbis0,06252 8492 8495 698SaintKittsetNevisSbis0,06252 8492 8495 698SaintMarinIX0,2511 39511 39522 790SaintSiège IX0,2511 39511 39522 790SaintVincentetlesGrenadinesSbis0,06252 8492 8495 698Samoa Ster0,031251 4241 4242 848Sao ToméetPrincipeSter0,031251 4241 4242 848SénégalSter0,031251 4241 4242 848SerbieVIII0,522 78922 78945 578Seychelles Sbis0,06252 8492 8495 698Sierra LeoneSter0,031251 4241 4242 848SingapourIX0,2511 39511 39522 790SlovaquieVI3136 737136 737273 474SlovénieVII145 57945 57991 158Somalie 2Ster0,031251 4241 4242 848Soudan Ster0,031251 4241 4242 848Sri LankaS0,1255 6975 69711 394SuèdeIII15683 685683 6851 367 370SuisseIII15683 685683 6851 367 370SurinameSbis0,06252 8492 8495 698SwazilandSbis0,06252 8492 8495 698TadjikistanIX0,2511 39511 39522 790TchadSter0,031251 4241 4242 848ThaïlandeIX0,2511 39511 39522 790TogoSter0,031251 4241 4242 848TongaSbis0,06252 8492 8495 698TrinitéetTobagoS0,1255 6975 69711 394TunisieS0,1255 6975 69711 394TurkménistanIX0,2511 39511 39522 790TurquieVIbis291 15891 158182 316UkraineIX0,2511 39511 39522 790UruguayS0,1255 6975 69711 394VanuatuSter0,031251 4241 4242 848Venezuela (République bolivarienne du)IX0,2511 39511 39522 790Viet NamS0,1255 6975 69711 394Yémen Ster0,031251 4241 4242 848ZambieSter0,031251 4241 4242 848ZimbabweSbis0,06252 8492 8495 698Total Contributions 17 583 51417 583 51435 167 028
1 La valeur dune unité demeure inchangée à 45 579 francs suisses pour 2014 et 2015 par rapport à 2012 et 2013.
2 États membres de lOMPI qui ne sont membres daucune Union.
Appendice B Définition des rubriques budgétaires
RECETTES, PAR PROVENANCE
Contributions : contributions des États membres à lOrganisation selon le système de contribution unique.
Taxes : taxes revenant au Bureau international dans le cadre des systèmes du PCT, de Madrid, de La Haye et de Lisbonne.
Arbitrage : taxes darbitrage concernant les litiges relatifs aux noms de domaine, droits dinscription aux réunions du Centre darbitrage et de médiation de lOMPI
Intérêts : recettes représentant les intérêts sur les dépôts de fonds.
Publications : recettes provenant de la vente des publications et des abonnements aux périodiques publiés par le Secrétariat sur papier, CDROM ou tout autre support.
Autres recettes : droits dinscription à des conférences et cours de formation, recettes provenant des services dappui fournis en rapport avec des activités extrabudgétaires de lOMPI financées par le PNUD et par des fonds fiduciaires, ajustements comptables (crédits) relatifs à des années antérieures et ajustements de change (crédits), recettes provenant de la location de locaux appartenant à lOMPI, et remboursements par lUPOV à lOMPI de services dappui administratif.
OBJETS DE DÉPENSE
DÉPENSES DE PERSONNEL
Postes : rémunération perçue par les fonctionnaires, en particulier les traitements, les indemnités de poste, les allocations familiales, les primes pour connaissances linguistiques, les paiements pour heures supplémentaires, les indemnités de nonrésident, les primes daffectation et les indemnités de représentation.
Agents temporaires : rémunération et indemnités versées aux agents temporaires de la catégorie des administrateurs et des services généraux au bénéfice de contrats à court terme.
Autres dépenses de personnel : montants pour assurance accidents professionnels, caisses de retraite et frais de justice.
AUTRES DÉPENSES
Stages et bourses de lOMPI
Stages : rémunération et indemnités versées aux stagiaires.
Bourses de lOMPI : dépenses liées à une activité de formation qui octroie un don monétaire à des personnes qualifiées pour remplir des objectifs pédagogiques particuliers.
Voyages et bourses pour assister à des cours
Missions de fonctionnaires : frais de voyage et indemnités journalières de subsistance pour tous les fonctionnaires en voyage officiel.
Voyages des tiers : frais de voyage et indemnités journalières de subsistance pour tous les tiers, y compris les frais de voyage de fonctionnaires nationaux, de participants et de conférenciers se rendant à des réunions organisées sous légide de lOMPI.
Bourses : frais de voyage, indemnités journalières de subsistance, droits dinscription et autres dépenses afférentes à la participation de stagiaires à des cours, séminaires et stages.
Services contractuels
Conférences : rémunération, frais de voyage et indemnités journalières de subsistance des interprètes;location de salles de conférence et de matériel dinterprétation;rafraîchissements et réceptions;et frais afférents à tout autre service directement lié à lorganisation dune conférence.
Publication : travaux dimpression et de reliure faits à lextérieur; revues;papier et impression;autres travaux dimpression : tirages à part darticles parus dans les revues;brochures;traités;recueils;manuels;formulaires de travail et autres travaux dimpression divers;production de CDROM, de cassettes vidéos, de bandes magnétiques et autres formes de publication électronique.
Services contractuels de personnes : rémunération versée pour des services contractuels de personnes.
Autres services contractuels : comprend tous les autres services contractuels conclus avec des prestataires de services commerciaux et non commerciaux.
Dépenses de fonctionnement
Locaux et entretien : acquisition, location, amélioration et entretien des locaux à usage de bureaux et location ou entretien de matériel et de mobilier, remboursement demprunt pour la nouvelle construction, consultants extérieurs en gestion pour la nouvelle construction.
Communication : frais de communication comme le téléphone, lInternet, la télécopie et le courrier, les frais de port et de transport de documents.
Représentation : dépenses pour les réceptions officielles.
Frais administratifs et bancaires : frais bancaires;ajustements de change;contribution de lOMPI à lAssociation du personnel.
Services communs du système des Nations Unies : assistance médicale, contributions à des activités administratives communes du système des Nations Unies, activités financées en commun par le système des Nations Unies, tribunal administratif.
Matériel et fournitures
Mobilier et matériel : achat de mobilier et machines de bureau, de matériel informatique (ordinateurs personnels, ordinateurs portables, imprimantes, serveurs, etc.), de matériel utilisé pour les conférences, de matériel de reproduction des documents et de matériel de transport.
Fournitures : papier et fournitures de bureau;fournitures de reproduction interne (offset, microfilms, etc.);livres de bibliothèque et abonnements à des revues et périodiques;uniformes;fournitures de traitement de données;logiciels et licences informatiques.
Appendice C Coûts standard appliqués au calcul des dépenses de personnel
La méthode utilisée pour estimer les dépenses de personnel de lOrganisation et les inscrire au budget se fonde sur les coûts standard.Ces derniers restent le moyen le plus couramment utilisé pour calculer les dépenses de personnel dans le système des Nations Unies.Cette méthode sert de base de comparaison avec dautres organisations du système des Nations Unies, de sorte que les révisions et les mises à jour des coûts puissent être effectuées régulièrement.
Létablissement et la révision des coûts standard sont un processus dynamique qui exigent un réexamen régulier afin daligner les coûts prévus dans le budget sur les dépenses.Les coûts standard reposent sur les derniers barèmes disponibles en matière de traitements et de rémunération considérée aux fins de la pension ainsi que sur les dernières données historiques, politiques applicables et prestations applicables disponibles.Les coûts standard appliqués pour le programme et budget de lOMPI comportent, pour chaque grade, de nombreux éléments dun coût standard, qui est ensuite utilisé pour effectuer un calcul global des dépenses de personnel.Les éléments de coût compris dans le coût standard et les hypothèses de calcul sont résumées cidessous.
Éléments du coût standard et hypothèses de calcul
Poste
(Administrateurs et services généraux)Poste temporaire
(Administrateurs et services généraux)TraitementLe traitement est calculé au moyen dune combinaison de barèmes uniques et dépendants (CFPI) à un échelon médian pour chaque grade.Le montant calculé en dollars des ÉtatsUnis dAmérique est ensuite converti en francs suisses, avec lapplication du coefficient dajustement de poste, le cas échéant (pour les administrateurs).
La part qui correspond à lOrganisation de la rémunération considérée aux fins de la pension (CCPPNU) est ajoutée au montant total.Le traitement est calculé au moyen dune combinaison de barèmes uniques et dépendants (CFPI) à un échelon médian pour chaque grade.Le montant calculé en dollars des ÉtatsUnis dAmérique est ensuite converti en francs suisses, avec lapplication du coefficient dajustement de poste, le cas échéant (pour les administrateurs).
La part qui correspond à lOrganisation de la rémunération considérée aux fins de la pension (CCPPNU) est ajoutée au montant total.Dépenses communes de personnel Les dépenses communes de personnel comprennent toutes les prestations et tous les avantages autres que le traitement, qui sont fournis conformément au Statut et au Règlement du personnel (allocation familiale, congé dans les foyers, indemnité pour frais détude, etc.).Un coefficient est appliqué au traitement pour en tenir compte, sur la base dun schéma historique des dépenses et des projections faites.Les dépenses communes de personnel comprennent toutes les prestations et tous les avantages autres que le traitement, qui sont fournis conformément au Statut et au Règlement du personnel (allocation familiale, congé dans les foyers, indemnité pour frais détude, etc.).Un coefficient est appliqué au traitement pour en tenir compte, sur la base dun schéma historique des dépenses et des projections faites.Ajustement Le coût standard est ajusté à la baisse pour tenir compte du taux de vacance prévu.Lajustement appliqué pour 20142015 est de 6% sur le taux de vacance.
Un ajustement à la baisse additionnel de 1% est effectué pour tenir compte des personnes employées à temps partiel.Le coût standard est ajusté à la baisse pour tenir compte du taux de vacance prévu.Lajustement appliqué pour 20142015 est de 1% sur le taux de vacance.
Un ajustement à la baisse additionnel de 1% est effectué pour tenir compte des personnes employées à temps partiel.Provision pour cessation de service et autres dépenses connexesUne provision de 6% est appliquée au coût moyen pour financer les dépenses liées à la cessation de service et diverses prestations après service.Une provision de 6% est appliquée au coût moyen pour financer les dépenses liées à la cessation de service et diverses prestations après service.Appendice D Formules de flexibilité
GÉNÉRALITÉS
Les formules de flexibilité constituent un mécanisme qui permet dajuster le niveau des ressources financières allouées aux systèmes mondiaux de protection (PCT, système de Madrid et système de La Haye) en fonction de variations non budgétées du nombre total de demandes denregistrement.
Les formules de flexibilité pour les systèmes du PCT, de Madrid et de La Haye ont été révisées et approuvées par leurs assemblées respectives, tenues entre le 24 septembre et le 3 octobre 2007.
SYSTÈME DU PCT
La formule de flexibilité révisée pour le système du PCT est décrite dans le document PCT/A/36/5 et a été approuvée par lAssemblée de lUnion du PCT, comme il ressort du document PCT/A/36/13.Comme indiqué dans ces documents, la formule de flexibilité du PCT a été révisée compte tenu dune variation budgétaire de 341 870 francs suisses pour 1000 demandes internationales selon le PCT non budgétées.La formule révisée ne lie plus, comme dans le passé, les variations du nombre de demandes aux variations du nombre de postes.Il est plutôt proposé de faire varier le montant total des ressources allouées aux programmes directement concernés, ce qui permet dutiliser ces ressources tant pour des dépenses de personnel (par exemple, attribution de postes, recrutement dagents temporaires ou contrats de louage de services) que pour dautres dépenses non liées au personnel (par exemple, contrats de soustraitance).Les ressources résultant des ajustements sont allouées à ladministration du système du PCT et aux services dappui selon un ratio de 87,5% et 12,5% respectivement.
SYSTÈME DE MADRID
La formule de flexibilité révisée pour le système de Madrid est décrite dans le document MM/A/38/5 et a été approuvée par lAssemblée de lUnion de Madrid, comme il ressort du document MM/A/38/6.La nouvelle formule permet de procéder à lajustement du budget de lUnion de Madrid pour un montant de 197 060 francs suisses pour chaque variation de 500 enregistrements ou renouvellements inscrits par rapport aux prévisions initiales approuvées.La formule ne lie plus lajustement uniquement au nombre de membres du personnel, mais permet plutôt dopérer des ajustements dans les ressources financières globales allouées aux programmes directement concernés par le traitement des demandes.Ces ressources peuvent être utilisées soit pour des dépenses de personnel (postes, agents temporaires, etc.) soit pour des dépenses non liées au personnel (par exemple, contrats de soustraitance).Les ressources résultant des ajustements sont allouées à ladministration du Service denregistrement international des marques et aux services dappui selon un ratio de 87,5% et 12,5% respectivement.
SYSTÈME DE LA HAYE
La formule de flexibilité révisée pour le système de La Haye est décrite dans le document H/A/24/3 et a été approuvée par lAssemblée de lUnion de La Haye, comme il ressort du document H/A/24/4.La nouvelle formule permet de procéder à lajustement du budget de lUnion de La Haye pour un montant de 99 024 francs suisses pour chaque variation de 300 enregistrements ou renouvellements inscrits par le Service denregistrement de lUnion de La Haye par rapport aux prévisions initiales approuvées.Les ressources peuvent être utilisées soit pour des dépenses de personnel soit pour des dépenses non liées au personnel, et elles sont allouées à ladministration du Service denregistrement de lUnion de La Haye et aux services dappui selon un ratio de 87,5% et 12,5% respectivement.
Appendice E Sigles utilisés dans le présent document
ACE Comité consultatif sur lapplication des droitsAGICOA Association de gestion internationale collective des uvres audiovisuellesAIPMSSystème automatisé arabe de gestion de la propriété intellectuelleANASEAssociation des nations de lAsie du SudEstaRDiAccès à la recherche pour le développement et linnovationASPIAccès au programme dinformation spécialisée en matière de brevetsCCNUCC Conventioncadre des Nations Unies sur les changements climatiquesccTLDs domaines de premier niveau qui sont des codes de paysCDIP Comité du développement et de la propriété intellectuelleCEECommission économique eurasienneCEICommunauté des États indépendantsCFPI Commission de la fonction publique internationaleCIBclassification internationale des brevetsCLEA Collection de lois accessible en ligneCNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développementCCSConseils des chefs de secrétariat des organismes des Nations UniesDGRH Département de la gestion des ressources humainesDAESDépartement des affaires économiques et sociales de lONUDASService daccès numérique aux documents de prioritéECLAclassification européenneEGEDAEntidad de Gestión de Derechos de los Productores AudiovisualesERPplanification des ressources de lOrganisationFAO Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculturegTLD domaine générique de premier niveauGNIPA Réseau mondial dacadémies de la propriété intellectuelleIIAInstitut des auditeurs internesICANN Internet Corporation for Assigned Names and NumbersICSEI Coopération internationale pour la recherche et lexamen des inventionsIGC Comité intergouvernemental de la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques, aux savoirs traditionnels et au folkloreIPACIS Assemblée interparlementaire des États membres de la CEIIPoA Programme daction dIstanbulIPSAS Normes comptables internationales pour le secteur publicMGS Gestionnaire de produits et services de MadridOAPI Organisation africaine de la propriété intellectuelleOCISOrgane consultatif indépendant de surveillance de lOMPIOEB Office européen des brevetsOHMIOffice de lharmonisation dans le marché intérieurOMC Organisation mondiale du commerceOMD Organisation mondiale des douanesOMS Organisation mondiale de la santéONGorganisation non gouvernementaleONUDI Organisation des Nations Unies pour le développement industrielOPD One Portal Dossier systemPCT Traité de coopération en matière de brevetsPLT Traité sur le droit des brevetsPMA pays les moins avancésPMEpetites et moyennes entreprisesPMSDS Système de gestion des performances et de perfectionnement du personnelPNUE Programme des Nations Unies pour lenvironnementPRSprogramme de réorientation stratégiquePSMTPlan stratégique à moyen termeRDrecherchedéveloppementSCCR Comité permanent du droit dauteur et des droits connexesSCP Comité permanent du droit des brevetsSCT Comité permanent du droit des marques, des dessins et modèles industriels et des indications géographiquesSGED système de gestion électronique des documentsTIC technologies de linformation et des communicationsTIGARTrusted Intermediary Global Accessible ResourcesUDRP principes directeurs concernant le règlement uniforme des litiges relatifs aux noms de domaineUE Union européenneUIT Union internationale des télécommunicationsUNESCO Organisation des Nations Unies pour léducation, la science et la cultureUNHMOSS Normes minimales de sécurité opérationnelle recommandées par le siège des Nations UniesUNICC Centre international de calcul des Nations UniesUNSASNormes comptables du système des Nations UniesUPOV Union internationale pour la protection des obtentions végétalesUSPTOOffice des brevets et des marques des ÉtatsUnis dAmériqueWCT Traité de lOMPI sur le droit dauteurWPPT Traité de lOMPI sur les interprétations et exécutions et les phonogrammes
[Fin du document]
Examen de la procédure budgétaire appliquée aux projets proposés par le Comité du développement et de la propriété intellectuelle (CDIP) pour la mise en uvre des recommandations relatives au Plan daction pour le développement (A/48/5 Rev.).
Conformément à la pratique établie, les pays en transition sont pris en considération aux fins du programme et budget.
Sous réserve de lapprobation par le CDIP du projet du Plan daction pour le développement sur la propriété intellectuelle et la création de dessins ou modèles aux fins du développement des entreprises dans les pays en développement et les pays les moins avancés (PMA).
HYPERLINK "http://www.wipo.int/patentscope/en/programs/patent_landscapes/index.html" http://www.wipo.int/patentscope/en/programs/patent_landscapes/index.html.
HYPERLINK "http://www.wipo.int/edocs/mdocs/mdocs/en/cdip_4/cdip_4_3_rev_study_inf_3.pdf" http://www.wipo.int/edocs/mdocs/mdocs/en/cdip_4/cdip_4_3_rev_study_inf_3.pdf.
Sous réserve de lévaluation de la phase I et de lapprobation de la phase II par le CDIP.
Toutes les statistiques reposent sur la date de dépôt des demandes selon le PCT ou les demandes dexamen préliminaire international selon le chapitre II.
Un exemplaire original est une demande selon le PCT transmise au Bureau international par un office récepteur après son dépôt, et son traitement, par cet office. Étant donné que les exemplaires originaux ne sont reçus par le Bureau international quà lissue de leur traitement par un office récepteur, les chiffres sont fortement influencés par les délais de traitement dans ces offices. Pour cette raison, les tendances observées dans la réception dexemplaires originaux donnent des indications utiles sur la charge de travail du Bureau international mais ne constituent pas toujours des indicateurs fiables du nombre de dépôts de demandes selon le PCT.
La méthode complète est disponible à ladresse suivante : HYPERLINK "D:\\Users\\couture\\AppData\\Local\\33072\\www.wipo.int\\edocs\\mdocs\\govbody\\en\\a_42\\a_42_10-annex3.pdf"www.wipo.int/edocs/mdocs/govbody/en/a_42/a_42_10-annex3.pdf.
Les chiffres du coût unitaire dans le diagramme ont été calculés sur la base de la méthode du coût unitaire en place jusquà la fin de 2012. Depuis 2013, cette méthode a été révisée pour assurer la conformité avec la méthode de calcul des coûts des Unions (Annexe III). Sur la base de la méthode révisée, le coût unitaire total en 2012 a été estimé à 712 francs suisses dont 464 francs suisses pour les coûts directs et 248 francs suisses pour les coûts indirects..
Le dossier électronique (eDossier) est le principal système utilisé par le personnel pour traiter les demandes.
WO/PBC/21/8
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Programme et budget proposé pour lexercice biennal 2014-2015
Table des matières
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Avant-propos du Directeur général
Présentation générale des résultats
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