Td corrigé Corrigé - Exercices corriges pdf

Corrigé - Exercices corriges

Corrigé. TD. Techniques professionnelles. et technologies associées ...... Il faut appeler les pompiers ou le centre antipoison et leur donner son identité, l' adresse ...... L'échelle de Norton était à 10 à son arrivée : si score < 14 : patient à risque ...




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Corrigé
TD
Techniques professionnelles
et technologies associées
1re Bac pro ASSP
Nouveau programme


Isabelle Rossi Elisabeth Peruzza Véronique Haziza


Réservé aux enseignants

Sommaire

Partie 1 : services À l’usager
 TOC \o "1-1" \h \z \u  HYPERLINK \l "_Toc358106230" TD 1 – TECHNIQUES DE PRÉPARATION À LA STÉRILISATION (1)  PAGEREF _Toc358106230 \h 5
 HYPERLINK \l "_Toc358106237" TD 2 – TECHNIQUES DE PRÉPARATION A LA STÉRILISATION (2)  PAGEREF _Toc358106237 \h 8
 HYPERLINK \l "_Toc358106242" TD 3 – LES DÉCHETS SELON LE CONTEXTE PROFESSIONNEL : AU DOMICILE  PAGEREF _Toc358106242 \h 10
 HYPERLINK \l "_Toc358106245" TD 4 – LES DÉCHETS SELON LE CONTEXTE PROFESSIONNEL : EN STRUCTURE  PAGEREF _Toc358106245 \h 15
 HYPERLINK \l "_Toc358106249" TD 5 – MATÉRIELS ET APPAREILS DE REMISE EN TEMPÉRATURE  PAGEREF _Toc358106249 \h 17
 HYPERLINK \l "_Toc358106252" TD 6 – LA GESTION DES STOCKS DE PRODUITS ET DE MATÉRIELS (1)  PAGEREF _Toc358106252 \h 20
 HYPERLINK \l "_Toc358106257" TD 7 – LA GESTION DES STOCKS DE PRODUITS ET DE MATÉRIELS (2)  PAGEREF _Toc358106257 \h 24
 HYPERLINK \l "_Toc358106261" TD 8 – L’AGENCEMENT ET L’ÉQUIPEMENT DES LOCAUX POUR L’ACCESSIBILITÉ, LA SÉCURITÉ ET LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS DOMESTIQUES  PAGEREF _Toc358106261 \h 26
 HYPERLINK \l "_Toc358106265" TD 9 – LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES  PAGEREF _Toc358106265 \h 29
 HYPERLINK \l "_Toc358106266" TD 10 – LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ L’ENFANT  PAGEREF _Toc358106266 \h 30
 HYPERLINK \l "_Toc358106270" TD 11 – LA PRÉPARATION DES REPAS : LES PRODUITS ALIMENTAIRES  PAGEREF _Toc358106270 \h 33
 HYPERLINK \l "_Toc358106274" TD 12 – LES TECHNIQUES DE PRÉPARATION DES REPAS  PAGEREF _Toc358106274 \h 36
 HYPERLINK \l "_Toc358106278" TD 13 – PRÉPARATION DES COLLATIONS  PAGEREF _Toc358106278 \h 39
Partie 2 : Ergonomie et soins
 HYPERLINK \l "_Toc358106281" TD 14 – PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À UN ALITEMENT PROLONGÉ - GÉNÉRALITÉS  PAGEREF _Toc358106281 \h 43
 HYPERLINK \l "_Toc358106284" TD 15 – PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À UN ALITEMENT PROLONGÉ – CAS CLINIQUE  PAGEREF _Toc358106284 \h 46
 HYPERLINK \l "_Toc358106285" TD 16 - PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À UN ALITEMENT PROLONGÉ – SUR LE PLAN CUTANÉ  PAGEREF _Toc358106285 \h 49
 HYPERLINK \l "_Toc358106291" TD 17 – RÉFECTION D’UN LIT INOCCUPÉ À L’HÔPITAL ET À DOMICILE  PAGEREF _Toc358106291 \h 57
 HYPERLINK \l "_Toc358106295" TD 18 – RÉFECTION D’UN LIT OCCUPÉ À L’HÔPITAL ET À DOMICILE ACCESSOIRES DU LIT  PAGEREF _Toc358106295 \h 60
 HYPERLINK \l "_Toc358106300" TD 19 – DIFFÉRENTS LITS CHEZ L’ENFANT : BERCEAUX, MATERNITÉ, LITS MÉDICALISÉS ACCESSOIRES DU LIT (SUITE)  PAGEREF _Toc358106300 \h 64
 HYPERLINK \l "_Toc358106304" TD 20 - LES RÈGLES D’ERGONOMIE  PAGEREF _Toc358106304 \h 67
 HYPERLINK \l "_Toc358106308" TD 21 – MATÉRIEL D’AIDE AUX DÉPLACEMENTS D’UNE PERSONNE  PAGEREF _Toc358106308 \h 70
 HYPERLINK \l "_Toc358106311" TD 22 – LES DIFFÉRENTS TYPES DE LITS MÉDICALISÉS MATÉRIEL D’AIDE À LA MOBILISATION D’UNE PERSONNE  PAGEREF _Toc358106311 \h 72
 HYPERLINK \l "_Toc358106314" TD 23 – MATÉRIEL D’AIDE AUX REPAS CHEZ L’ADULTE  PAGEREF _Toc358106314 \h 76
 HYPERLINK \l "_Toc358106317" TD 24 - MATÉRIEL D’AIDE AUX REPAS CHEZ L’ADULTE DÉPENDANT AU DOMICILE  PAGEREF _Toc358106317 \h 78
 HYPERLINK \l "_Toc358106318" TD 25 – MATÉRIEL D’AIDE AUX REPAS CHEZ L’ENFANT  PAGEREF _Toc358106318 \h 79
 HYPERLINK \l "_Toc358106322" TD 26 – MATÉRIEL D’AIDE À L’ÉLIMINATION URINAIRE ET FÉCALE  PAGEREF _Toc358106322 \h 83
Partie 3 : Animation et Éducation À la santÉ
 HYPERLINK \l "_Toc358106325" TD 27 – CONDUITE D’ACTIVITÉS POUR UNE PERSONNE OU UN GROUPE  PAGEREF _Toc358106325 \h 87
 HYPERLINK \l "_Toc358106328" TD 28 – PROJET D’ANIMATION  PAGEREF _Toc358106328 \h 90
 HYPERLINK \l "_Toc358106331" TD 29 – PROJET ET CONDUITE D’ANIMATION AUPRÈS DE L’ENFANT  PAGEREF _Toc358106331 \h 93
 HYPERLINK \l "_Toc358106334" TD 30 – CONDUITE D’ANIMATION AUPRÈS DE L’ENFANT  PAGEREF _Toc358106334 \h 96
 HYPERLINK \l "_Toc358106337" TD 31 – CONDUITE D’ANIMATION AUPRÈS DE LA PERSONNE ÂGÉE EN INSTITUTION  PAGEREF _Toc358106337 \h 99
 HYPERLINK \l "_Toc358106338" TD 32 – ÉDUCATION ET PROMOTION À LA SANTÉ (1)  PAGEREF _Toc358106338 \h 102
 HYPERLINK \l "_Toc358106341" TD 33 – ÉDUCATION ET PROMOTION À LA SANTÉ (2)  PAGEREF _Toc358106341 \h 104
 HYPERLINK \l "_Toc358106342" TD 34 – LES PLANS DE SANTÉ PUBLIQUE (1)  PAGEREF _Toc358106342 \h 105
 HYPERLINK \l "_Toc358106345" TD 35 – LES PLANS DE SANTÉ PUBLIQUE (2)  PAGEREF _Toc358106345 \h 107









Partie 1 : Services à l’usager
TD 1 – Techniques de préparation à la stérilisation (1)
1. Les types de stérilisation
Citer et expliquer succinctement les deux principaux types de stérilisation qui existent.
Stérilisation à chaud (vapeur), branchement électrique d’un appareil dans lequel sont stockés les biberons et annexes après avoir versé une dosette d’eau. Autre support mais toujours utilisation de vapeur : passage au micro-ondes de l’appareil rempli du matériel.
Stérilisation à froid, utilisation d’une pastille ou d’un gel antiseptique, temps de trempage et plus ou moins rinçage selon les produits.
2. Les phases de préparation à la stérilisation
Remettre dans le bon ordre les différentes phases de préparation à la stérilisation.
1. Rinçage du biberon et de ses annexes à l’eau chaude.
2. Trempage du biberon et des annexes dans de l’eau de vaisselle.
3. Lavage du biberon et de ses annexes à l’aide d’un produit désinfectant.
4. Rinçage du biberon et de ses annexes.
5. Mise en place du matériel dans l’appareil de stérilisation.
6. Stockage des biberons propres.
3. La composition d’un biberon
Citer les parties du biberon à laver après chaque utilisation.
Le corps du biberon.
La bague du biberon.
La tétine.
4. Les modes de stérilisation
1. Pour chaque mode de stérilisation, détailler les différentes étapes à effectuer.
a. Stérilisateur électrique :
Rechercher et lire le mode d’emploi ou le protocole d’établissement.
Placer les biberons et annexes à l’intérieur, de façon adéquate, les biberons à l’envers sur les tiges ainsi que les tétines.
Verser l’eau à l’aide de la dosette correspondante à l’intérieur.
Refermer de façon hermétique et brancher l’appareil le temps indiqué.
b. Stérilisateur pour micro-ondes :
Rechercher et lire le mode d’emploi ou le protocole d’établissement.
Placer les biberons et annexes à l’intérieur du récipient.
Verser la quantité d’eau indiquée pour une utilisation optimale.
Refermer le récipient.
Placer dans le micro-ondes.
Sélectionner la puissance indiquée dans le mode d’emploi pour une utilisation adéquate.
Sélectionner le temps nécessaire pour la bonne mise en température.
c. Stérilisateur à froid :
Rechercher et lire le mode d’emploi ou le protocole d’établissement.
Remplir le récipient d’eau froide dans la quantité indiquée.
Placer le nombre de pastille ou la quantité de gel indiqué sur la notice.
Plonger les biberons et annexes dans le bac prêt, puis le refermer.
Laisser tremper le temps indiqué pour une désinfection optimale.
Récupérer le matériel immergé à l’aide de la pince.
2. Lorsque les biberons sont stérilisés, comment doit-on attraper le matériel pour le ranger ?
À l’aide d’une pince.
3. Indiquer quels sont les signes qui montrent que les stérilisateurs doivent être nettoyés.
Dépôt de calcaire.
5. L’efficacité du nettoyage
Comment peut-on vérifier l’efficacité du nettoyage des biberons ?
Vérifier l’état du biberon : pas de traces de lait restantes, pas d’odeur alimentaire.
Résultats des prélèvements effectués par des laboratoires spécialisés environ 2 fois par an.
6. Cas pratique
Vous êtes embauché(e) dans la salle des bébés au sein d’une crèche. Le lavage des biberons est prévu une seule fois dans la journée, à 16h30. Les bébés prennent un biberon à 11h30 puis à 15h. Vous avez en au total une vingtaine de biberons à laver et décontaminer. Expliquer comment vous organisez le nettoyage du matériel de façon à ce que la prolifération bactérienne soit minimale.
À la fin des repas de midi, les biberons sont retirés de la salle puis apportés en biberonnerie.
Ils sont immédiatement rincés à l’eau chaude de façon à ce qu’il n’y ait plus de trace de lait et donc de bactéries qui pourraient proliférer.
Ensuite, les biberons, tétines et bagues sont placés dans un bac rempli d’eau et de produit vaisselle en attendant leur lavage vers 16h.
Après le goûter, les biberons sont apportés en biberonnerie. Ils sont rincés à l’eau chaude.
Le bac de biberons du midi est vidé et le lavage, à l’aide d’un écouvillon des biberons, tétines et bagues commence.
Mise en place du matériel choisi pour la stérilisation puis lancement du processus.
TD 2 – TECHNIQUES DE PRÉPARATION A LA STÉRILISATION (2)
1. Les règles d’hygiène lors du lavage des biberons
1. Expliquer pourquoi les règles d’hygiène à appliquer lors du lavage des biberons sont particulièrement strictes.
Les règles d’hygiène à appliquer sont nécessaires pour éviter toute contamination bactérienne.
2. Quels sont les risques encourus en cas de lavage insuffisant ?
Le lait qui stagne est un milieu propice au développement des bactéries. Ces bactéries, si elles ne sont pas éliminées, peuvent occasionner chez l’enfant le développement de toxi-infections.
3. Quels processus se mettent en place ?
Les bactéries qui restent dans le biberon après le lavage continuent de se développer à la surface du biberon. Lorsque le prochain biberon est reconstitué, les bactéries sont toujours présentes et sont ingérées par l’enfant. Elles se développent ensuite dans le corps de l’enfant et risquent de provoquer le développement d’infections intestinales.
2. La traçabilité
1. Expliquer ce qu’est la traçabilité.
La traçabilité est un outil légal qui permet de retrouver l’utilisation, le lieu, le moment et la personne qui a effectué une action dans le cadre de d’une procédure d’hygiène.
2. Indiquer l’action principale qui déterminera la traçabilité.
La signature.
3. Lire attentivement le protocole ci- dessus (document 2), puis indiquer les trois actes à inscrire sur un outil de traçabilité.
Contrôle de la température du réfrigérateur.
Désinfection avec le nom du produit.
Nettoyage de chaque entité (réfrigérateur, poignées…).
4. Indiquer quel est l’acte le plus important, selon vous, entre le lavage et la stérilisation des biberons. Expliquer votre choix.
Le plus important est le lavage car la stérilisation ne sert qu’à consolider le lavage. S’il reste des traces de lait sur la paroi et donc la possibilité aux bactéries de proliférer, la stérilisation ne retirera pas ces traces.
3. Cas pratique
1. Indiquer l’intérêt d’un lavage de biberons efficace.
Intérêt : diminution, voire disparition de tout risque de contamination par toxi-infection.
2. Citer les trois phases fondamentales du lavage de biberons.
3 phases fondamentales :
rinçage ;
trempage ;
lavage.
4. Vrai ou faux ?
Indiquer dans le tableau ci-dessous si les affirmations sont vraies ou fausses.
SituationVraiFauxJe stérilise les biberons dès que les enfants les ont terminés.XAprès avoir été stérilisé, un biberon reste propre trois semaines.XAprès que le biberon ait été stérilisé, je le repose non reconstitué sur une table.XJe peux laisser les biberons stérilisés dans le stérilisateur fermé une nuit.XSi j’utilise la stérilisation à froid, je peux me servir de la même pastille diluée plusieurs jours de suite.XTD 3 – LES DÉCHETS SELON LE CONTEXTE PROFESSIONNEL : AU DOMICILE
1. Cas pratique
Sara est élève de 1re Bac pro ASSP dans un lycée de Rillieux-la-Pape (Rhône). Son professeur de biotechnologie demande la réalisation d'un exposé sur le tri des déchets : l'intérêt de cet exposé est de faire adopter aux élèves un comportement éco-citoyen dans leur vie quotidienne ainsi qu’au cours des périodes de formation en milieu professionnel (PFMP) au domicile.
Pour personnaliser au mieux les réponses aux questions de ce TD, vous devez utiliser les documents existants dans votre commune : plaquettes d'information, sites Internet, etc.
1. Rechercher la signification de ces logos et la noter en face du logo correspondant.

Ce Point Vert indique l’adhésion des entreprises au financement du Programme Eco-Emballages afin de valoriser les déchets d'emballages ménagers. Le Point Vert est aujourd’hui présent sur 95 % des emballages. Présent sur 400 milliards de produits, c’est le logo le plus utilisé au monde.
Attention ! Les emballages portant le Point Vert ne sont pas tous recyclés. Avant de les déposer dans un contenant de collecte sélective, il faut donc vérifier qu’ils figurent bien dans le guide.

« Contient des matériaux recyclés » : le pourcentage mentionné au bouclage de la flèche indique le taux de matériaux recyclés entrant dans la fabrication de l’emballage.

La « boucle de Moebius » signifie généralement que le produit ou l’emballage est recyclable. Il s’agit là d’une caractéristique technique du matériau. Recyclable ne veut pas dire forcément recyclé.

« Acier recyclable » : on mentionne la qualité magnétique de l’acier qui facilite son tri.

« Aluminium recyclable »

La filière REVIPAC associe au point vert un logo rappelant que tous les emballages papiers-cartons triés en collecte sélective sont recyclés.

Identifie le type de plastique : 1 = PET = polyéthylène téréphtalate 2 = PEHD = polyéthylène haute densité 3 = PVC = chlorure de polyvinyle 4 = PELD = polyéthylène basse densité 5 = PP = polypropylène 6 = PS = polystyrène 7 = O = Others = autre type de plastique

« Tidy man » : simple incitation à la propreté, ce signe invite les consommateurs à jeter l’emballage du produit dans une poubelle.

Papier recyclé » : cette mention indique clairement le pourcentage de fibres de récupération utilisées pour la fabrication du produit.
2. Justifier leur intérêt pour la gestion du tri des déchets.
Éviter les erreurs de tri qui compliquent le recyclage et doublent le coût du tri.
Être certain que ce sont des déchets recyclables.
3. Expliquer pourquoi les produits pouvant être recyclés ne doivent pas être mélangés avec les ordures ménagères ?
Pour pouvoir être recyclés, les déchets doivent être triés. Les déchets recyclables ne doivent pas être mélangés avec les ordures ménagères. Si c'est le cas, ils se salissent mutuellement et les déchets recyclables deviennent irrécupérables. Il s'agit donc de bien séparer ce qui est recyclable de ce qui ne l'est pas. C'est le principe du tri des déchets et de la collecte sélective.
4. Identifier, à l'aide d'une croix dans la colonne correspondante, si le déchet est :
a. recyclable ; b. ménager ; c. encombrant ou spécial.
Catégories de déchetsRecyclablesMénagersEncombrants et spéciauxFlacon alimentaire en plastiqueXPot de yaourtsXBrique de laitXBouteille en plastique d'huileXEssuie-tout usagéXCanetteXFiltre à caféXBoîte de céréalesXProspectusXEmballage en cartonXBouteille en verreXCatalogueXSachet de théXJournaux XEmballage de yaourtsXBatterie de voitureXPot de confitureXPot de pâte à tartiner en verreXTextile usagéXContenant en plastique de shampoing et de gel doucheXCarton aplatiXBoîte de conservesXBoite à œufsXPlâtreXCapsule de caféXPapier aluminiumXBoite de lessive en carton XPilesXAérosolXMagazine, revueXVégétauxXBouteille en verre de vinXPelures de légumesXBouchon de bouteilleX2. Les différentes voies d’élimination et de valorisation des déchets
1. Faire correspondre les mots et leur définition.
Consiste à réduire les déchets à la source en faisant en sorte que chaque activité génère le moins de déchets possible.
= prévention
Les déchets des uns ne sont pas forcément les déchets des autres. Réintroduire les déchets dans les cycles de production (recyclage) contribue à l’économie de matière première, crée de l’activité économique et responsabilise les producteurs.
= valorisation
Première voie de valorisation : verre, métaux, papier, carton, matières plastiques…
= recyclage industriel
Deuxième voie de valorisation : épandage de déchets organiques en l’état et après méthanisation ou compostage.
= retour au sol
Il est alors souhaitable de rechercher une valorisation de l’énergie dégagée (cogénération, réseau de chaleur).
= incinération
Quand les autres voies ont été épuisées, les déchets (dits alors ultimes) sont placés dans des centres de stockage (décharges) après un traitement éventuel pour maîtriser les risques pour l’environnement. Ce stockage définitif, en croissance régulière, pose le problème de la multiplication et de la saturation des sites d’accueil.
= stockage
Source : Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie
2. Expliquer pourquoi Juliette veut sensibiliser Julien et Tanguy au tri des déchets.
Juliette doit sensibiliser Tanguy et Julien pour qu'ils adoptent un comportement éco-citoyen qui se répercutera à tous les stades de leur vie et surtout dans leur vie quotidienne actuelle. Le tri des déchets doit être appris d'une manière ludique auprès de jeunes enfants. Cette démarche se poursuit dans certains établissements scolaires. Les enfants étant éduqués à cette démarche, ils pourront à leur tour expliquer l'importance du tri sélectif à leurs parents.
3. Énumérer les déchets qui pourront être recyclés.
Les déchets recyclables sont les suivants :
Briques de lait
Canettes
Bouteilles en plastiques sans les bouchons
Cartons d'emballages
Boites de conserve
TD 4 – LES DÉCHETS SELON LE CONTEXTE PROFESSIONNEL : EN STRUCTURE
1. La classification des déchets hospitaliers
Identifier et classer les différents déchets en fonction des 5 catégories énumérées ci-dessus.
DéchetsTypes de déchets Verre hôteliersAiguilles utiliséesDASRIPrélèvement d 'urineDASRIPapierhôteliersPilesradioactifsRadiographiesradioactifsDéchets de nettoyagehôteliersBistourisDASRIPréparations alimentaireshôteliersPartie d'un organe pièces anatomiques

2. Le traitement des déchets hospitaliers
1. Expliquer pourquoi il faut se préoccuper du tri des déchets en secteur de soins.
Assurer la sécurité des personnes.
Respecter les règles d'hygiène.
Éliminer chaque type de déchet par la filière appropriée dans le respect de la réglementation.
Ne pas mélanger DASRI et déchets hôteliers.
Contrôler le coût d'élimination des DASRI.
2. Justifier les types de conditionnements adaptés pour les DASRI.
Ils doivent être adaptés :
au type de déchets produits (perforants, solides/mous, liquides) ;
à la taille des déchets à éliminer ;
aux flux des déchets produits ;
aux spécificités internes et externes de la filière d'élimination.
Les établissements doivent mettre à la disposition des agents plusieurs types de conditionnements avec des capacités et des dimensions adaptées :
sacs ;
caisses en carton avec sac intérieur ;
fûts ou jerricans ;
minicollecteurs et boîtes pour les déchets piquants coupants dits perforants.
3. Les risques liés aux déchets hospitaliers
1. Classer les pathologies suivantes dans le tableau ci-dessous :
contusions, contaminations par blessures cutanées et piqûres dues à l’exposition aux micro-organismes, chutes, inhalations des poussières et d’agents infectieux ou allergisants, coupures, troubles musculo-squelettiques (TMS) liés à la manutention ou aux gestes répétitifs et rapides, contacts cutanés avec des produits corrosifs, irritants, toxiques et cancérigènes.
Risques physiquesRisques biologiquesRisques chimiquesContusions
Chutes
Coupures
TMSCoupures
Contaminations par blessures et/ou piqûres
InhalationsContacts cutanés avec produits corrosifsSource : Régime général, tableau n° 45 : infections d'origine professionnelle par les virus des hépatites A, B, C, D et E. Services de ramassage, traitement, récupération de déchets médicaux, d'ordures ménagères (dernière mise à jour 1999).
2. Citer les 7 étapes de l'élimination des déchets d'activités de soin (DAS) exposant le personnel aux différents risques.
la production ;
le tri des déchets ;
le conditionnement ;
la collecte et l'enlèvement ;
l'entreposage ;
le transport ;
le traitement.
3. Énumérer 4 actions à entreprendre dans un service de soins afin de réduire ces risques.
Information et formation de tous les acteurs de l'établissement.
Tenues et comportement adaptés aux circonstances de l'exposition (gants, masques, chaussures de sécurité).
Gestion rigoureuse de l'élimination des déchets de soin à risque.
Maîtrise de l’hygiène et de la sécurité pour l'ensemble des étapes de la filière d'élimination.
4. Citer 2 comités d'une structure de soins qui travaillent en collaboration pour améliorer la qualité de la gestion interne des déchets d'activités de soins (DAS).
Le CLIN : comité de lutte contre les infections nosocomiales.
Le CHSCT: comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail.
TD 5 – MATÉRIELS ET APPAREILS DE REMISE EN TEMPÉRATURE
1. Cas pratique n° 1
1. Citer 3 fonctions du four à micro-ondes.
Remise en température des plats cuisinés à l'avance ;
décongélation ;
cuisson des aliments.
2. Expliquer comment procéder à l'entretien du four.
Utiliser une lavette et un détergent désinfectant alimentaire ;
ne pas se servir d'une éponge abrasive.
3. Énoncer les règles de sécurité que Madame Martin n'a pas respecté pour réchauffer son potage.
Puissance trop forte ;
récipient non couvert ;
temps trop long.
4. À l’aide du document 1, remplir dans le tableau ci-dessous, pour chaque plat à réchauffer, les conditions d'utilisation en respectant le guide de réglage du four de Madame Martin.
Plat Puissance du four Conditions d'utilisation du plat Temps de cuissonCuisse poulet

Gratin dauphinois
Fondant800w

800w

650wNe pas utiliser alu mettre dans plat verre avec cloche
Percer le sachet et mettre sur une assiette
20 secondes5 min maxi

3 min5. Citer 2 règles de sécurité à respecter en sortant les plats du four pour vous et pour Madame Martin.
Veiller à ne pas se brûler avec la vapeur qui émane des récipients qui ont été recouverts durant la cuisson au four à micro-ondes, même lorsque le contenant paraît tiède au toucher.
Attendre environ 20 secondes après l’arrêt du four avant d’ouvrir l’appareil pour en retirer des liquides chauffés. Un phénomène de retard à l’ébullition peut se produire : dans ce cas, la température d’ébullition est atteinte après l’arrêt du four, et ce, sans que les bulles de vapeur typiques n’apparaissent. La moindre vibration suffit alors à provoquer un débordement du récipient avec risque de projection violente de liquide brûlant.
2. Cas pratique n° 2
1. Citer 3 principes de fonctionnement des chariots.
La thermovection ;
le thermocontact ;
l'induction.
2. Un patient chute au moment où vous commencez le service du repas. De fait, la distribution du repas est différée pour ce patient. Dire combien de temps les plats chauds peuvent être maintenus au chaud.
La distribution du repas étant différée, les plats chauds ne peuvent être conservés plus d'une heure. Ils doivent être conservés soit à température ambiante, soit maintenus au chaud.
3. Définir le terme « liaison ».
C’est un intervalle de temps entre le moment où les préparations culinaires sont terminées et le moment de leur distribution.
4. Expliquer les 2 types de liaison.
Liaison chaude : après cuisson, il y a un maintien au chaud des préparations culinaires jusqu'au service.
Liaison froide : après cuisson, il y a un refroidissement rapide des préparations puis une remise en température au moment du service.
5. Indiquer l'élément le plus important à respecter et préciser la norme pour les 2 types de liaison pour les plats chauds et froids.
La température.
Pour les plats chauds la température doit être constante et supérieure à plus de 63°C ;
pour les plats froids, la température doit être inférieure à 8°C.
6. Énoncer 3 règles d'hygiène avant le service du repas.
Lavage des mains du personnel ;
lavage des mains des résidents ;
protection de la tenue.
7. Citer 2 appareils de remise en température utilisés en EPHAD.
Les chariots de distribution des repas ;
le four à micro-ondes.
8. Indiquer les consignes de nettoyage d'un chariot de distribution.
Le chariot doit être nettoyé et désinfecté après chaque service des matériels et produits spécifiques sont nécessaires.
9. Expliquer l'objectif du questionnaire du document 2. Justifier la réponse.
Faire prendre conscience au personnel que les mesures d'hygiène doivent êtres strictes et respectées.
Conformité et traçabilité.
Les personnes âgées sont souvent fragilisées : le repas ne doit pas être une source d'intoxication et de contamination alimentaire.
Un protocole d’utilisation et d'entretien des chariots est nécessaire afin qu’il soit utilisé dans les meilleures conditions.
Il doit être possible de suivre la traçabilité d'un chariot avant chaque utilisation.
Ce questionnaire permet au personnel de s'auto évaluer.
TD 6 – LA GESTION DES STOCKS DE PRODUITS ET DE MATÉRIELS (1)
1. Compléter un bon de commande
1. Pour ce bon de commande, renseigner le rédacteur de la commande, la quantité de produits de lait désirée et la date.

2. À l’aide du précédent bon de commande, renseigner sur ce deuxième bon l’adresse du fournisseur, la date, la quantité de produits, les types de produits et le prix hors taxes.

2. Compléter un tableau de gestion de stocks
Nous sommes le 1er octobre et vous devez effectuer les commandes pour la structure dans laquelle vous travaillez. Compléter le tableau en indiquant le nombre de produits à commander ainsi que la date.
3. Connaître les pictogrammes
Relier l’étiquette de danger située sur les produits d’entretien à la définition qui correspond.






4. Connaître les conduites de sécurité
1. Vous travaillez au domicile d’une personne et de sa famille. Indiquer si les propositions correspondent à une conduite correcte de sécurité ou non.
PropositionsOuiNonJe verse les produits dans des bouteilles de plastique transparentes pour mieux voir le produit.XJe place tous les produits toxiques sur une étagère à la portée de chacun.XJe limite les quantités de produits que j’achète.XJe range les liquides au-dessous des solidesX2. Actuellement en stage en maison de retraite, après le repas, vous aidez l’agent de service à nettoyer les tables et le sol. Pour se faire, vous êtes amené(e) à utiliser des produits dangereux, comme de l’eau de javel, qui peuvent vous éclabousser. Quelles précautions faut-il prendre ?
Port de gants, blouse, lunettes de protection.
3. Vous travaillez au sein d’une équipe de cinq personnes. Chaque membre de l’équipe utilise des produits d’entretien dangereux au cours de la journée.
a. Quels sont les numéros d’urgence à avoir toujours à disposition ?
Pompiers.
SAMU.
Centre antipoison.
b. Un de vos collègues s’éclabousse le visage avec des produits nocifs. Qui faut-il appeler ? Que faut-il dire ?
Il faut appeler les pompiers ou le centre antipoison et leur donner son identité, l’adresse et le nom du produit (avoir l’étiquette).
TD 7 – LA GESTION DES STOCKS DE PRODUITS ET DE MATÉRIELS (2)
1. Définition
1. Reformuler la définition ci- dessus (document 1) afin d’expliquer la notion de stock.
Grâce aux stocks, il est possible de connaître avec exactitude l’état des marchandises disponibles à un moment précis, les manques éventuels et de ce fait de prévoir les commandes à l’aide d’outils spécifiques.
2. Associer chaque notion à la définition qui correspond.
1. A ; 2. B ; 3. C.
3. Compléter la 1re ligne du tableau ci-dessous.
ProduitsStock de baseStock en coursStock à commanderDate de commandeChocolat noir5 plaquettes3 plaquettes2 plaquettesJanvier 2013Sucre vanille5 paquets1 paquet4 paquetsDécembre 2012Huile10 bouteilles6 bouteilles4 bouteillesJanvier 2013Eau3 packs1 pack2 packsDécembre 20132. Cas pratiques
Après avoir analysé chaque situation (documents 2 et 3), compléter les deux tableaux.
Situation 1 :
Nombre de protections à fournir :
Pour la taille 1 : 14 x 4 x 11 jours = 616
Pour la taille 2 : 16 x 4 x 11 jours = 704
Tableau, calcul des protections en fonction de celles qui restent et du stock de base à maintenir.
ProduitsStock de baseStock en coursStock à commanderDate de commandeProtections taille 115017059620 janvierProtections taille 215020065420 janvierSituation 2 :
ProduitsEnfants de moins de 18 mois – Jour 1Enfants de moins de 18 mois – Jour 2Enfants de plus de 18 mois – Jour 1Enfants de plus de 18 mois – Jour 2Pain70 g70 g80 g80 gCrudités280 g280 g320 g320 gViandes140 g140 g160 g160 gLégumes840 g840 g960 g960 gFéculents840 g840 g960 g960 gFruits700 g700 g800 g800 g3. Les outils pour la gestion des stocks
1. Quel est l’outil indispensable à une gestion de stocks rigoureuse ?
Le tableau est un outil indispensable.
2. Énoncer les données indispensables pour une tenue correcte de la gestion de stocks.
Les données majeures à recueillir : le nombre de produits à commander (vision d’ensemble), le nombre de produits minimum à posséder et le délai à maintenir entre chaque commande.
TD 8 – L’AGENCEMENT ET L’ÉQUIPEMENT DES LOCAUX POUR L’ACCESSIBILITÉ, LA SÉCURITÉ ET LA PRÉVENTION DES ACCIDENTS DOMESTIQUES
1. L'enfant face aux accidents de la vie courante (AcVC)
Proposer des moyens de prévention pertinents en fonction des dangers encourus.
Objets et lieu du quotidienRisquesPrévention proposée
Coffret cuisineBrûlures, chocsRanger les coffrets sous clésUstensiles de cuissonBrûlures, chocs, projections Éviter la présence de l'enfant auprès d'outils de cuisson
Ne pas le tenir dans les bras en cuisinant
Protéger les plaques de cuisson et gazinières avec une plaque de protection
Installer les fours en hauteurMicro-ondeBrûluresNe pas donner à boire ou à manger un aliment ou une boisson qui sort du four sans avoir vérifié la température et surtout sans l'avoir remué
Ne jamais faire toucher par un enfant un récipient sortant du four car il garde la chaleurFer à vapeurBrûlures, chocsNe pas laisser un fer branché en présence d'un enfant
Éviter de placer un fer chaud à même le sol
Au cours du repassage s'assurer que l'enfant n'est pas à proximité du fer pour éviter toute projection de gouttelettes d'eau
Expliquer que cela est chaudMalette à bricolageChocs, coupures, piqûres, pincements, arrachementsRanger fermée dans un endroit inaccessible à l'enfantPoche d’outilsChocs, coupures, piqûres, pincements, arrachementsRanger fermée dans un endroit inaccessible à l'enfantPoche de récipients de liquides diversIntoxications, blessures de la peau, des orifices naturelsMettre sous clés dans des placards en hauteurBaignoire NoyadeNe jamais laisser l'enfant seul dans le bainPiscine privéeNoyadeNe jamais laisser l'enfant seul dans la piscine
L'équiper de bracelets gonflables
Sécuriser les abords de la piscine : barrière de sécuritéBarbecueBrûluresNe jamais laisser un enfant seul a coté d'un barbecue
Si adulte présent ne pas utiliser de l'alcool pour allumer le barbecuePièces de jeux et/ou jouetsÉtouffementsVérifier toujours les peluches et/ou poupées : est-ce que l'enfant peut arracher les éléments de petites tailles ?
Vérifier l'âge conseillé pour le jeu ou jouet proposéTasse de thé chaudBrûluresPoser la tasse en hauteur
Éviter de boire en tenant l'enfant sur les genoux ou dans les bras2. Les causes d’accidents domestiques
1. Identifier les risques de chutes.
L’escalier
Les tapis
La salle de bains avec sols glissant
2. Repérer et expliquer les aménagements faits ou à faire pour sécuriser les lieux de vie.
Tapis antidérapant dans la salle de bains
Rampe pour les escaliers
Barres d'appui pour salles de bain et toilettes
3. Cas pratique
1. Expliquer pourquoi cette salle de bains est fonctionnelle (en particulier la douche, le lavabo, le sèche serviette).
La douche :
Siège
Barre d'appui
Robinet thermostatique
Sol non glissant
Le lavabo :
Bien éclairé
Robinet en hauteur
Le radiateur :
Électrique
Sèche serviette
Peut servir de barre d'appui
Peut recevoir les vêtements
2. Relever, dans le document 3, les éléments qui peuvent poser problème à une personne âgée.
Pommeau de douche fixe et non mobile (difficulté pour se rincer certaines parties du corps).
Meubles de rangement bas donc difficile d'accès.
3. Définir le terme « ergothérapeute ».
Un ergothérapeute HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/aide"aide les HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/patient"patients qui HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/presenter"présentent un HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/deficit"déficit HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/fonctionnel"fonctionnel à s'HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/adapter"adapter à leur HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/handicap"handicap, pour HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/reprendre"reprendre les HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/activite"activités de la HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/vie"vie HYPERLINK "http://www.mediadico.com/dictionnaire/definition/quotidienne"quotidienne.
TD 9 – LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES
1. Citer la principale cause d’accidents de la vie courante chez la personne âgée et ses conséquences.
Chutes ;
fractures du bassin, du col du fémur, du poignet ;
immobilisation prolongée ;
perte d'autonomie ;
traumatisme important ;
décès.
2. Identifier les différents facteurs de risque.
Levers nocturnes pour aller aux toilettes ;
prise de médicaments agissant sur le système nerveux central ;
objets traînant sur le sol ;
mauvais éclairage ;
sol glissant ou irrégulier ;
tapis mal fixé ;
marches, chaises, lits ou cuvette des toilettes trop bas…
3. Énumérer les moyens de prévention proposés en institution et au domicile.
Domicile : évaluer les facteurs de risque présents et aménager le domicile en conséquence.
Institution : lits médicalisés bas, qui évitent l’utilisation des caméras à infrarouge dans toutes les chambres et les couloirs ; le vigifall.
Pour les deux : exercice physiques ; alimentation équilibrée.
TD 10 – LES ACCIDENTS DE LA VIE COURANTE CHEZ L’ENFANT
1. Définition
1. Définir un accident de la vie courante.
Un accident de la vie courante (AcVC) est un traumatisme non intentionnel qui n’est ni un accident de la circulation, ni un accident du travail.
2. Énoncer deux mesures prises pour éviter ces accidents.
Mesures de prévention ;
réglementations adaptées, reposant sur une bonne connaissance scientifique de ces accidents.
3. Énumérer trois conséquences de ces accidents.
Consultation dans un service d'urgences ;
hospitalisation ;
décès.
4. Citer cinq types différents d’accidents.
Les accidents scolaires ;
les accidents domestiques ;
les accidents de sport ;
les accidents de vacances et de loisirs ;
les accidents survenant à l’extérieur.
2. La prévention des accidents de la vie courante chez l’enfant
1. Citer le lieu le plus fréquent des accidents de la vie courante.
Le domicile.
2. Citer les enfants les plus vulnérables aux accidents domestiques.
Les 0-6 ans.
3. Évaluer les conséquences de ces accidents.
Le décès.
4. Justifier l’intérêt de cette conférence.
Cette conférence permet à des parents habitant en milieu rural d’être informés sur les risques encourus par les enfants et de sécuriser le domicile.
3. Les causes et les conséquences de ces accidents
1. Hiérarchiser les accidents (du plus fréquent au moins fréquent).
Chutes, intoxication-étouffement, noyade, brûlure, incendie, électrocution.
2. Identifier les causes et évaluer les conséquences pour chaque situation dans le tableau suivant.
CausesConséquencesIntoxicationL’ingestion de médicaments et de produits ménagersLes fonctions vitales de l’enfant peuvent être alors très perturbées.ÉtouffementPetits objets mis dans la boucheLa privation d’oxygène pouvant entraîner la mortNoyadeNoyade en piscine privée familiale, la baignoireC’est une détresse respiratoire aiguë qui peut être fatale en moins de cinq minutesBrûlureLiquides chauds, appareils chauffants (radiateur, plaque électrique)La peau de l'enfant est plus mince et plus fragile, elle brûle 4 fois plus vite et plus profondémentIncendiePrésence de briquet, d’allumettes ou de bougies allumées dans la maisonGraves brûlures
La fumée qui s’en dégage peut être à l’origine de graves lésions.Électrisation, électrocutionLes prises de courant dans la maison ne sont pas protégées ou certaines installations sont défectueuses (fils électriques dénudés)Si le corps est en contact avec trop d’électricité, les lésions peuvent être fatalesChutes– Chute de la table à langer
– Chute d'une poussette ou d'une chaise haute, alors que le nourrisson n'est pas attaché par la sangle ventrale avec entrejambe
– Chute dans les escaliers, barrière mal fermée
– Chute du lit
– Chute des bras d'un adulte ou d'un grand enfant
– DéfenestrationTraumatisme crânienTD 11 – LA PRÉPARATION DES REPAS : LES PRODUITS ALIMENTAIRES
1. Les catégories d’aliments
Replacer les aliments ci-dessous dans le tableau en fonction de leur famille : fruits, légumes, protéines (viande, poisson, œuf), féculents, lait et produits laitiers…
Cuisse de poulet, tomate, pommes de terre, épinards, gruyère, potiron, fromage industriel, saumon, biscotte, beurre, banane, pain, jambon, chocolat, bonbons, yaourt, pâtes, pêches, huile d’olive, gâteaux, eau, abricots, riz, œufs, lait, steak haché, carottes, courgettes, pommes, poires.
BoissonsFruitsLégumesFéculentsProduits laitiersProduits céréaliersProtéinesGraissesProduits sucrés
Eau




Banane
Abricots
Pêches
Pommes
PoiresPotiron
Tomate
Carottes
Courgettes
Epinards
Pâtes
Pommes de terre
rizYaourts
Kiri
Gruyère
Laits
Pain
BiscotteCuisse de poulet
Steak haché
Saumon
Jambon
Œufs
Huile d’oliveChocolat
Bonbons
Gâteaux2. La validité de conservation des aliments
1. Indiquer la différence entre une date limite de consommation (DLC) et une date limite d’utilisation optimale (DLUO).
DLC : c’est la date limite de consommation d’un produit. Cette date concerne les produits frais et ils sont impropres à la consommation après la date, il faut donc les jeter. La date est exacte et comporte le jour, le mois et l’année. La date est souvent accompagnée de la mention « à consommer jusqu’au… ».
DLUO : c’est la date limite d’utilisation optimale. Elle indique la date après laquelle les produits ne sont plus aussi performants (ex : teneur en vitamines) mais peuvent être consommés sans danger. En général, cette date comporte le mois et l’année de péremption et est accompagnée de la mention « à consommer de préférence avant le… ».
2. Selon l’étiquette, indiquer si la date de péremption du produit est une date limite de consommation (DLC) ou bien une date limite d’utilisation optimale (DLUO). Quelle est cette date ?
1re étiquette : DLC 20/03/2009.
2ème étiquette : DLUO 27/02/2010.
3. Madame Dufermier recherche des carottes. Si elle va faire ses courses au supermarché, sous quelle forme pourra-t-elle les trouver ?
Produit frais au rayon fruits et légumes, conservation à air libre ou au réfrigérateur dans le bac fraicheur, possibilité de les conserver jusqu’à 20 jours en vérifiant l’intégrité du produit régulièrement.
Produit surgelé, conservation au congélateur, vérifier la date limite de consommation, en général, pas plus de 9 mois.
Produit en conserve, vérifier la date limite d’utilisation optimale. Conservation dans un placard.
3. Les modes de conservation selon le conditionnement
1. Madame Dufermier a trouvé les carottes désirées. Une fois le produit acheté et selon le conditionnement, combien de temps et où va-t-elle pouvoir les conserver ?
Voir la réponse ci-dessus.
2. À l’aide de l’étiquette suivante, répondre aux questions.
a. À qui est destiné ce produit ?
À des enfants âgés entre 4 et 6 mois.
b. Quelle est la date de péremption ?
Date : 14/12 /2011.
c. Comment ce produit doit être stocké avant ouverture ?
Stockage avant ouverture : un placard.
d. Comment ce produit doit être stocké après ouverture ?
Stockage après ouverture : au réfrigérateur, pas plus de 48 heures.

3. Pour chaque situation, cocher la case correcte et justifier votre réponse.
Je jetteJe gardeAprès une panne d’électricité, le congélateur s’est arrêté et les produits sont mous et décongelés.X
On ne peut pas recongeler des aliments décongelés sous peine de risque d’intoxication alimentaireLe couvercle d’un petit pot est bombé, cabossé.X
Si le vide est perdu, le produit n’est plus stérile donc la nourriture n’est plus conservée dans les normesJ’ouvre un plat préparé et se dégage une odeur très forte.X
L’odeur forte est un des signes de détérioration du produit qui n’est alors plus comestibleLa viande que je viens d’acheter a des plaques de couleurs différentes.X
Si le produit ne présente pas une couleur uniforme, il est impropre à la consommationLes pêches que j’ai achetées sont abîmées, noires sur le haut.X
On peut facilement retirer au couteau les parties abîmées et manger le resteTD 12 – LES TECHNIQUES DE PRÉPARATION DES REPAS
1. Les différents types de cuisson
Pour chaque image proposée, indiquer quels types de cuisson sont possibles. Décrire ensuite avec quel matériel de cuisine préparer les produits.
Cuisson au court-bouillon : cuisson à l’eau, on utilisera une casserole remplie d’eau du robinet qu’on placera sur une plaque de cuisson au gaz ou à induction.
Cuisson au four : le produit est placé dans un plat qui est compatible avec la cuisson au four, le four est allumé au préalable de façon à atteindre la température indiquée puis laisser au four le temps nécessaire.
Cuisson au micro-ondes : sortir le produit du conditionnement, lire les instructions de durée de cuisson et de puissance, puis mettre en route.
Cuisson à la vapeur : utilisation d’un appareil cuit vapeur qui fonctionne en étant mis sous tension. Le produit est placé sur une des plaques de l’appareil après avoir rempli le réservoir d’eau en quantité suffisante. Il convient ensuite d’actionner le minuteur en fonction du temps précisé sur une notice d’utilisation ou bien l’étiquette du produit.
2. Connaître une recette de base
1. Remettre dans l’ordre chronologique les différentes actions pour préparer une sauce bolognaise.
1. Sortir 2 poêles : une profonde et une plate.
2. Sortir les ingrédients : 4 tomates fraiches, 1 oignon, 1 bouteille de coulis de tomates, de la viande hachée, du sel, du poivre.
3. Mettre 1 cuillère à café d’huile dans une des poêles.
4. Éplucher et couper les oignons et les mettre à rôtir dans une poêle.
5. Éplucher et couper les tomates en quarts.
6. Mettre dans la poêle la plus profonde le coulis de tomates, les tomates, une pincée de sel et de poivre.
7. Laisser cuire à feu doux entre 30 et 45 minutes.
8. Mettre la viande hachée dans la poêle avec les oignons.
9. Laisser la viande cuite de coté.
10. À la fin de la cuisson de la sauce, insérer la viande.
2. Relier chaque image à l’étape de préparation de la crème anglaise qui lui correspond.
 Préparation des ingrédients : œufs, sucre, lait, vanille.
 Mettre le lait à bouillir dans une casserole ainsi que la vanille.
 Dans un plat à part, mélangez les œufs après les avoir cassés un à un avec le sucre.
 Lorsque le lait dans la casserole commence à bouillir, stoppez le feu puis verser le lait avec le sucre et les œufs.
 Après avoir suffisamment mélangé, reportez l’intégralité dans la première casserole puis faire cuire à feu doux. Ne pas arrêter de remuer.
 Une fois la crème cuite, la passer à la passoire.
 Faire refroidir puis placer au réfrigérateur.
3. Les principes du Plan national nutrition santé
1. En suivant les directives du Plan national nutrition santé (PNNS), citer 3 actions en cuisine que vous devez mener quotidiennement.
Ne pas rajouter de sel dans les plats ;
augmenter la consommation de fruits et légumes ;
limiter les apports en protéines ;
veiller à une bonne hydratation ;
surveiller les apports en sucre.
2. Vous prenez en charge une personne âgée toute une journée. Voici les aliments disponibles à son domicile :
comté, ananas, pommes, œufs frais, rôti de veau à cuire, pâtes réfrigérées déjà cuites, purée de brocolis surgelée, chou-fleur cru, tomates, riz cru à cuire, carottes à râper, filet de dinde, yaourt.
Préparer un repas adapté pour chaque jour et reporter les aliments choisis dans le tableau ci-dessous.
a. À J1, après une courte promenade, il est 12h et vous devez préparer un repas avant 13h car la personne a un rendez-vous médical.
b. À J2, la personne n’a pas de rendez-vous prévu l’après midi, vous avez donc le temps de préparer le repas.
À J1 :
ComtéAnanasPommesXŒufs fraisRôti de veau à cuirePâtes réfrigérées déjà cuitesXPurée de brocolis surgeléeChou-fleur cruTomatesXRiz cru à cuireCarottes à râperFilet de dindeXYaourtXÀ J2 :
ComtéXAnanasXPommesŒufs fraisRôti de veau à cuireXPâtes réfrigérées déjà cuitesPurée de brocolis surgeléeChou-fleur cruXTomatesRiz cru à cuireXCarottes à râperXFilet de dindeYaourtTD 13 – PRÉPARATION DES COLLATIONS
1. Préparer un repas collectif
1. Vous travaillez dans une structure d’accueil de petite enfance. Pour le repas, vous devez préparer des compotes de pommes pour une salle de 10 enfants.
a. Combien de pommes utiliser et pourquoi ?
L’apport journalier en fruits pour un enfant de 1 an est de 200g. On considère que la moitié de l’apport est dispensé en structure d’accueil et l’autre moitié au domicile. Il faut donc 100g de pommes (soit environ ½ pomme de taille moyenne par enfant) à multiplier par 10. Il faudra donc 5 pommes pour réaliser la recette.
b. Quel matériel choisir pour préparer cette compote, du début de la conception à la présentation en salle ?
Le matériel nécessaire est : une bassine et du vinaigre blanc, un couteau ou un épluche-légumes, une plaque chauffante, une grosse casserole, un mixeur, dix ramequins, une cuillère à soupe, du film plastique.
c. Décrire les 5 étapes préalables à la mise en cuisson.
5 étapes avant cuisson :
sortir les 5 pommes ;
se laver les mains ;
selon protocole de la structure : les mettre à décontaminer dans un bac d’eau et de vinaigre pendant 15 min. La proportion d’eau est 5L pour ½ verre de vinaigre ;
sortir les pommes de la décontamination et les éplucher ;
les couper en quarts.
d. Énoncer les étapes de la cuisson.
Verser un fond d’eau dans une grosse casserole.
Placer les pommes coupées dans la casserole.
Mettre la casserole sur une plaque de cuisson et laisser cuire à feu doux 30 à 40 minutes.
e. Citer les différentes phases du mixage.
Sortir la casserole du feu.
Préparer le mixeur.
Se laver les mains.
Mixer les fruits cuits.
2. Dans un souci d’organisation, cette compote est préparée à 14h et ne doit être servie en salle qu’à 15h30 à la température qui convient pour éviter tout risque bactérien.
a. Quelles sont les températures qui conviennent pour éviter tout risque bactérien ?
Températures : en dessous de 10 °C ou au-delà de 63 °C.
b. Comment préparer et conserver la compote jusqu’à ce qu’elle soit servie ? Comment vérifier la température de la compote avant de l’envoyer en salle ?
Une fois les fruits cuits mixés, les départager dans les dix ramequins. Filmer les ramequins. Laisser les compotes refroidir une dizaine de minutes puis les placer dans le réfrigérateur.
Juste avant d’envoyer les compotes, placer une sonde thermique dans une des coupelles et vérifier qu’elle est bien inférieure à 10 °C.
2. Savoir élaborer une collation
1. Proposer une collation appropriée pour chaque personne indiquée dans la tableau ci-dessous.
Enfant de 6 moisAdolescent de 16 ans avec un poignet casséPersonne âgée de 80 ans, portant un dentierApport lacté (biberon 150 ml de lait deuxième âge)
Produit céréalier (morceau de pain avec du beurre)
Fruits (compote)Apport lacté (un grand verre de lait)
Fruits (2 pêches)
Céréales (1 barre de céréales)Une boisson chaude ou froide (un thé au lait)
Céréales (biscuits mous ou à tremper)
Fruit (2 abricots sec)

2. Vous travaillez dans une crèche collective, dans la salle des bébés. Vous devez vous rendre en biberonnerie pour préparer deux biberons de 180 mL : un liquide et l’autre en poudre. Décrire le processus pour chaque biberon.
Biberon liquideBiberon en poudre- se laver les mains
- mettre une blouse, un masque, une charlotte
- se laver les mains
- poser le corps du biberon sur un plan de travail désinfecté préalablement
- verser le liquide jusqu’à la graduation 180 sans laisser le bouchon de la bouteille de lait en contact avec le biberon
- visser la tétine sur le biberon
- se laver les mains
- se laver les mains
- mettre une blouse, un masque, une charlotte
- se laver les mains
- poser le corps du biberon sur un plan de travail désinfecté préalablement
- verser l’eau plate dans le corps du biberon jusqu’à la graduation 6 ou 180 sans le toucher avec la bouteille
- ouvrir la boîte de lait en poudre
prendre 6 cuillères mesure adaptées au lait
- raser chaque cuillère à l’aide de la lame d’un couteau puis les verser
- verser chaque mesure dans le biberon
- agiter le biberon de droite à gauche entre les deux mains.
- visser la tétine
- se laver les mains3. Cocher la bonne réponse.
OuiNonJe cuisine avec mes bagues et mes bracelets.XJ’attache mes cheveux en cuisine.XJe désinfecte les plans de travail entre chaque préparation de plat.XJe nettoie le réfrigérateur chaque semaine.XJe prépare la nourriture avec un pull à manches longues.X









Partie 2 : Ergonomie et soins
TD 14 – PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À UN ALITEMENT PROLONGÉ - GÉNÉRALITÉS
1. Les différents risques liés à un alitement prolongé
À partir de vos connaissances, compléter le tableau ci-dessous :
Les différents niveaux à risqueCiter et définir les différents risques liés à l’alitement prolongésur le plan cutané- risque d’escarre ou altération cutanée par compression des tissus entre 2 plans durs (l’os et le matelas)sur le plan de la circulation veineuse- risque de phlébite par stase veineuse, mauvais retour veineux au niveau des mollets du patient favorisant la formation d’emboles ou caillot de sang sur le plan urinaire- risque de globe vésical par stase des urines dans la vessie ce qui entraine douleur chez le patient dans un 1er temps.sur le plan de l’élimination digestive- risque de constipation par stase des selles dans le côlon.sur le plan bronchique- risque d’encombrement bronchique par stase des secrétions bronchiques ne pouvant être expectorées, pouvant entrainer une infection bronchique.2. Les moyens de prévention des risques liés à un alitement prolongé
1. Sur le plan cutané :
a. Parmi les propositions suivantes, cocher les 4 facteurs de risque de l’escarre :
A, C, D et F.
b. Indiquer le but de la prévention d’escarre.
Stimuler la vascularisation des tissus au niveau de tous les points d’appui chez une personne alitée.
c. Citer les points d’appui chez une personne alitée en décubitus dorsal en complétant le schéma suivant.

d. À partir de vos connaissances, énoncer 4 moyens prévenant le risque d’escarre chez une personne alitée.
1. utilisation d’un savon à pH neutre lors de la toilette (évite irritation) ;
2. avoir des gestes doux sans frotter la peau ;
3. réaliser un effleurage avec les mains aux points d’appui ;
4. limiter l’exposition à l’humidité (si protection anatomique : faire le change dès mictions ou selles) ;
5. changer fréquemment de position les points d’appui (toutes les 2 heures environ) : décubitus dorsal puis décubitus latéral gauche puis décubitus latéral droit puis décubitus dorsal par exemple ;
6. protéger les points d’appui des frottements particulièrement coude et genou (il existe des mousses spécifiques) ;
7. utilisation de matelas spécifiques à la prévention (matelas à plots mousse, matelas gonflable, matelas à encoches interchangeables) ;
8. régime alimentaire riche en protéines.
2. Sur le plan de la circulation veineuse :
a. Indiquer 2 moyens qui permettent d’améliorer la circulation sanguine des membres inférieurs d’une personne alitée.
Réaliser des massages du pied vers le genou ce qui favorise le retour veineux ;
utilisation de bas de contention (sur prescription médicale) ;
mouvements passifs (par une tierce personne) ou actifs de pédalages des membres inférieurs dans le lit.
b. Citer 6 signes de phlébite à dépister avant toute mobilisation des membres inférieurs d’une personne alitée.
1. Rougeur du mollet.
2. Douleur du mollet.
3. Chaleur du mollet.
4. Perte du ballotement du mollet.
5. Douleur à la dorsi-flexion du pied.
6. Dissociation du pouls (tachycardie) et de la température (apyrétique).
3. Sur le plan urinaire :
Citer 4 moyens afin d’éviter la stase vésicale chez une personne alitée.
1. Favoriser une hydratation régulière et suffisante sur 24 h (au moins 1L/J).
2. Surveillance du nombre de mictions journalières (au moins 4/j), proposer régulièrement d’uriner.
3. Mettre le patient en position assise (ou ½ assise) confortablement sur le bassin (ou avec l’urinal pour l’homme) pour favoriser une miction en position physiologique.
4. Répondre rapidement à la demande.
5. Ouvrir le robinet de la salle de bain pour stimuler la miction.
6. Respecter la pudeur.
4. Sur le plan de l’élimination digestive :
Indiquer 3 moyens afin d’éviter la constipation chez une personne alitée.
1. Favoriser des repas riches en fibres, une hydratation suffisante (au moins 1L/J).
2. Réaliser des massages du cadran colique (autour du nombril) dans le sens des aiguilles d’une montre.
3. Proposer le bassin à heure régulière, en tenant compte des heures habituelles de la personne.
4. Répondre rapidement à la demande.
5. Vérifier la bonne position du bassin.
6. Respecter la pudeur.
5. Sur le plan bronchique :
Citer 2 moyens de prévention du risque de stase bronchique chez une personne alitée.
1. Favoriser la position assise (ou ½ assis).
2. Stimuler à moucher et à cracher.
TD 15 – PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À UN ALITEMENT PROLONGÉ – CAS CLINIQUE
1. À partir de vos connaissances sur les différents risques liés à un alitement prolongé et des éléments de la situation clinique de Jason, compléter le tableau ci-dessous.
Risques liés à l’alitement prolongéSituation clinique de JasonSur le plan cutanéJason pèse 50 kg et mesure 1m75 : sa masse adipeuse est mince, la compression des tissus entre les 2 plans durs (les os et le matelas) sera importante et majore le risque d’escarre aux saillies osseuses (cf. argumentation sur le plan digestif).Sur le plan de la circulation sanguineJason est tétraplégique : il n’a donc aucune commande pour mobiliser son corps et favoriser par des contractions musculaires le retour veineux, il est inerte, il a besoin d’une kinésithérapie motrice pour prévenir la fonte musculaire, l’aggravation des rétractions tendineuses et favoriser la circulation sanguine ainsi que les massages lors de la toilette et de la prévention d’escarre.Sur le plan urinaireJason est incontinent urinaire et porteur d’une sonde urinaire à demeure : donc il ne présente pas de risque de stase urinaire.Sur le plan de l’élimination digestiveJason est incontinent fécal : il n’y a donc pas de stase des selles dans le colon, par contre il devra être changé régulièrement car il y a un risque de macération des selles sur la peau.Sur le plan bronchiqueJason présente un encombrement bronchique qui nécessite l’aide d’un kinésithérapeute pour l’aider à expectorer : action qu’il ne peut faire seul.2. Énoncer les points d’appui à risque d’escarre chez Jason lorsqu’il est assis dans son fauteuil roulant.
C’est un jeune homme très mince (1m75 pour 50 kg), toutes les saillies osseuses de son corps sont à haut risque assis au fauteuil (et en décubitus dorsal) :
occiput (avec le haut du fauteuil)
oreille-joue (si sa tête repose sur un côté du fauteuil)
omoplates (avec le dossier du fauteuil)
épaules (avec le dossier du fauteuil)
coudes (avec les accoudoirs du fauteuil)
poignets (face externe avec les accoudoirs du fauteuil)
côté extérieur des mains (avec les accoudoirs du fauteuil)
sacrum (tout le poids du corps est statique)
hanches (avec les contreforts du dossier du fauteuil)
genoux (face interne et externe) (avec les zones d’appui des attelles anti-équinisme)
chevilles (malléoles internes et externes) (avec les zones d’appui des attelles anti-équinisme)
orteils (avec les zones d’appui des attelles anti-équinisme)
talons (avec les zones d’appui des attelles anti-équinisme)
vigilance au niveau des ourlets des vêtements de Mr D. Jason qui peuvent être comprimés dans les attelles, contre le fauteuil : son corps est inerte, il n’a pas la perception de la douleur.
vigilance au niveau du harnais de sécurité qui le maintien dans le fauteuil : zone d’appui du harnais à protéger.
3. D’après vos connaissances et les éléments du texte, citer les actions mises en place pour diminuer les facteurs de risque d’escarre chez ce patient tétraplégique, et celles que vous pourriez proposer en complément.
Facteurs de risques d’escarreActions mises en place
à partir des éléments du texteNouvelles actions possiblesEncombrement bronchique- Kinésithérapie respiratoire 3 fois/semaine pour l’aider à expectorer- Humidifier la chambre par aération (ouvrir la fenêtre quand il n’est pas dans la chambre par exemple lors de la toilette)
- Position demi-assise dans le lit quand il veut dormir
- Position assise le plus possible dans la journée (ce qui facilite l expectoration)
- Mesurer la fréquence respiratoire et avertir s il elle est élevée (e"20 mouvements/minute = polypnée)
- Observer l évolution de l encombrement respiratoire et avertir si le patient semble être en difficulté pour expectorer ou respirer (dyspnée)Risque d’atteinte cutanée lié à l’incontinence fécaleChanges réguliers- Changer toutes les 3 heures pour éviter la macération des selles sur la peau (risque d’irritation, d’atteinte cutanée et source d’infection)
- Établir une feuille de surveillance des selles/journée pour évaluer la fréquence du transit (le patient a un traitement laxatif qui sera évalué par rapport au transit du patient)Risque d’atteinte cutanée aux zones d’appui lié à la paralysie (tétraplégie) et majoré par la minceur de ce patient (1m75 et 50 kg)- Matelas Cliniplot®
- Attelle anti équinisme
- Toutes les 2 heures, les soignants viennent faire une prévention d’escarre (effleurage des zones d’appui) et le changer de position (rotation des points d’appui)
- Massage avec jet d’eau
- Utilisation d’un savon doux (évite l’irritation)
- Régime alimentaire riche en protéines (Nutrigil®)- Établir une feuille de surveillance des changements de position pour voir la rotation des positions sur la journée (décubitus dorsal, latéral, assis au fauteuil, assis au lit…)
Attention : assis au lit et assis au fauteuil : on a changé de mobilier mais les points d’appui à risque d’escarre.
- Observation des ourlets et des plis des vêtements qui peuvent créer de petites compressions sur les zones d’appui.
- Bien positionner les coussins pour ne pas comprimer les membres
- Éviter tous les plis des draps du lit
- Positionner le corps du patient dans l’axe du corps pour éviter les positions vicieuses (comme le pied en équin) Risque de phlébite lié à la paralysie (tétraplégie)- Kinésithérapie motrice 1 fois/jour
- Psychomotricien 1 séance/jour
- Réaliser des massages du pied vers le genou ce qui favorise le retour veineux
- Mouvements passifs des membres inférieurs et supérieurs lors de la toilette, des changes (en complément du kiné)
- Avant toute mobilisation : vérifier l’absence de phlébite en :
vérifiant la température des mollets : pas de chaleur, le ballottement des mollets conservé,
l’aspect cutané des mollets : pas de rougeur, pas de dissociation entre le pouls et la température (rappel : si phlébite le pouls est accéléré et le patient est apyrétique).
Ici la douleur au niveau du mollet et lors de la dorsi-flexion du pied ne sera pas perçue car le patient est paralysé.Pas de risque de stase urinaire : le patient est porteur d’une sonde urinaire à demeure.
Pas de risque de constipation : il est incontinent fécal et traité par un laxatif.
TD 16 - PRÉVENTION DES RISQUES LIÉS À UN ALITEMENT PROLONGÉ – SUR LE PLAN CUTANÉ
1. Définition et prévention de l’escarre
1. Définir une escarre.
L’escarre est une nécrose tissulaire consécutive à la compression des tissus entre deux plans durs (l’os et le matelas). Celle-ci entraine au niveau des points d’appui (lieu de la compression) une diminution de la circulation sanguine (artérioles et veinules sont comprimées) et une absence d’oxygène au niveau tissulaire (hypoxie) : la destruction des tissus comprimés se fait par étape, l’évolution se fait en 4 stades.
2. Citer les quatre stades d’une escarre et préciser quand intervient la prévention de l’escarre.
Stade 1 : érythème (rougeur, la couleur ne change pas lorsque l’on appuie dessus avec le doigt).
Stade 2 : la phlyctène (ou désépidermisation).
Stade 3 : l’ulcération.
Stade 4 : la nécrose.
La prévention de l’escarre intervient avant le stade 1.
2. Les facteurs favorisant une escarre
Citer quatre facteurs pouvant provoquer une escarre chez un patient en alitement prolongé.
La pression ;
l’immobilité ;
les frottements de la peau ou cisaillement ;
l’humidité.
3. Les échelles d’évaluation du risque d’escarre
Décrire brièvement chacune de ces échelles.
L’échelle de Braden : créée en 1985 par Barbara Braden, infirmière aux USA. Échelle comprenant 6 items. Les scores peuvent varier de 6 à 23. Le seuil le plus couramment utilisé est 17 (un patient présentant un score inférieur à 17 est considéré comme un patient à risque).
 INCLUDEPICTURE "http://www.decubitus.be/richtlijnen/fr/images/Braden.wmf" \* MERGEFORMATINET 
L’échelle de Norton : créée en 1962 par Nora Norton, infirmière en Grande-Bretagne. Échelle comprenant 5 items :
état physique ;
état mental ;
activité ;
mobilité ;
incontinence.
Chaque item est coté de 1 à 4, puis, en additionnant les points obtenus, on obtient un score compris entre 5 et 20. Le développement d'escarres semblait inévitable lorsque le score était inférieur à 12. Il est recommandé d'utiliser le seuil de 14 : les patients obtenant un score de 14 ou moins seront considérés comme des patients à risque.

4. Les zones à risque d’escarre
1. Citer les zones à risque d’escarre en position décubitus dorsal prolongée et les situer sur le document 1.
A. Crâne (plus particulièrement l’occiput).
B. Les omoplates.
C. Les coudes.
D. Le sacrum.
E. Les talons.

2. Citer les zones à risque d’escarre en position décubitus latéral prolongée et les situer sur le document 2.
A. Les oreilles en contact avec l’oreiller.
B. Les épaules en contact avec l’oreiller ou le matelas.
C. Le coude en contact avec le matelas.
D. La hanche (trochanter) en contact avec le matelas.
E. La face externe du genou en contact avec le matelas.
F. Les faces internes des 2 genoux.
G. La malléole externe de la cheville en contact avec le matelas.
H. Les malléoles internes des deux chevilles.
I. Le bord externe du pied en contact avec le matelas.

3. Citer les zones à risque d’escarre en position assise prolongée dans son lit ou sur un fauteuil roulant et les situer sur le document 3.
Les zones d’appui à risque d’escarre chez une personne sont :
Au lit en position assiseAu fauteuil en position assiseLes épaulesLe sacrum, les ischionsLes talonsLes coudesLes parties externes des poignetsLes faces externe et interne des genouxLes malléoles externe et interne des chevilles
5. Cas pratique
1. Réaliser sur feuille annexe une fiche de suivi des changements de position à partir de lundi 10 décembre 4 h du matin jusqu’à mardi 11 décembre 13 h.
Fiche de suivi des changements de position

Code : changement à faire º et fait Ï%

Service : ONCOLOGIE Unité : MOZART Chambre : 12

Nom du patient : M. T. Échelle Norton le 07.12 : score à 10
Prénom : Julien Type de matelas : Cliniplot

Lundi
10/12Mardi
11/12Mercredi 12/12Jeudi 13/12Vendredi 14/12Samedi 15/12Dimanche
16/121 hDLGº2 h3 h4 hDLDÏ%DDº5 h6 h7 hAssis au lit Ï%Fº  ou assis au litº8 h9 h10 hDLGÏ%DLDº11 h12 hAssis au litÏ%Fº  ou assis au litº13 hDDÏ%DDº14 h15 h16 hDLDº17 h18 h19 hFº  ou assis au litº20 h21 h22 hDDº23 h24 h2. Repérer dans le texte les facteurs de risque d’escarre chez M. T.
L’incontinence urinaire et fécale : risque de macération.
Patient perfusé à l’avant-bras droit (obstacle à la mobilisation autonome, pour manger librement), bouge peu dans son lit car fatigué (effet de la chimiothérapie, de l’épisode de vomissement), il a peu dormi ce jour, refusant de se mettre au fauteuil ce jour (se sent fatigué) : l’immobilité de ce patient augmente son risque d’escarre.
Il a peu d’appétit, les repas du jour sont légers (liquide : café, bol de soupe, peu de sucre lent : 1 biscotte, et un laitage sucré : le fromage blanc) il a vomi à 4 h, il est maigre (poids : 62 kg pour 1,75 m) ce qui majore le risque d’escarre sur les saillies osseuses.
L’échelle de Norton était à 10 à son arrivée : si score *B*mHnHphÿuh‹w‚h
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