cours de marketing - Cours gratuit et exercices corrigés
Segmentation de la tranche d'âge 12/25 en 4 parties distinctes : .... c'est la bonne
opération marketing d'un grand magasin qui a su capter les clients potentiels ...
part of the document
COURS DE MARKETING
ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
DES MINES DE PARIS
(2 ème et 3 ème année)
ANIMATEUR : Alain de BRISSON
SOMMAIRE
TOC \o "1-3" \h \z HYPERLINK \l "_Toc152507238" A) MARKETING FONDAMENTAL PAGEREF _Toc152507238 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc152507239" 1) Définition PAGEREF _Toc152507239 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc152507240" 2) Quest ce quun marché ? PAGEREF _Toc152507240 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc152507241" 3) Quest ce quun produit ? PAGEREF _Toc152507241 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc152507242" 4) Concurrence directe et indirecte PAGEREF _Toc152507242 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc152507243" 5) Environnement marketing PAGEREF _Toc152507243 \h 9
HYPERLINK \l "_Toc152507244" 6) Typologie Marketing PAGEREF _Toc152507244 \h 10
HYPERLINK \l "_Toc152507245" 7) Indicateurs de mesure PAGEREF _Toc152507245 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc152507246" 8) Fonctions marketing PAGEREF _Toc152507246 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc152507247" 9) Postes du marketing PAGEREF _Toc152507247 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc152507248" 10) Organisation PAGEREF _Toc152507248 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc152507249" B) CONDUIRE ET REALISER DES ETUDES MARKETING PAGEREF _Toc152507249 \h 20
HYPERLINK \l "_Toc152507250" 1) Quest ce quune étude marketing ? PAGEREF _Toc152507250 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc152507251" 2) Déroulement de létude marketing PAGEREF _Toc152507251 \h 25
HYPERLINK \l "_Toc152507252" 3) Rédaction du questionnaire PAGEREF _Toc152507252 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc152507253" 4) Méthodes denquête PAGEREF _Toc152507253 \h 28
HYPERLINK \l "_Toc152507254" 5) Traitement PAGEREF _Toc152507254 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc152507255" 6) Négociation dune étude PAGEREF _Toc152507255 \h 30
HYPERLINK \l "_Toc152507256" 7) Nomenclature des études marketing PAGEREF _Toc152507256 \h 32
HYPERLINK \l "_Toc152507257" C) MARKETING STRATEGIQUE PAGEREF _Toc152507257 \h 33
HYPERLINK \l "_Toc152507258" 1. Adaptez ses stratégies aux nouveaux enjeux PAGEREF _Toc152507258 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc152507259" 1.1 Quest ce quune stratégie marketing ? PAGEREF _Toc152507259 \h 34
HYPERLINK \l "_Toc152507260" 1.2 Panorama des principales stratégies PAGEREF _Toc152507260 \h 35
HYPERLINK \l "_Toc152507261" 1.3 Nouveaux défis marketing PAGEREF _Toc152507261 \h 36
HYPERLINK \l "_Toc152507262" 2. Audit stratégique PAGEREF _Toc152507262 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc152507263" 2.1 Analyse des forces et des faiblesses de lentreprise PAGEREF _Toc152507263 \h 38
HYPERLINK \l "_Toc152507264" 2.2 Diagnostic marketing PAGEREF _Toc152507264 \h 39
HYPERLINK \l "_Toc152507265" 3. Stratégie gagnante PAGEREF _Toc152507265 \h 41
HYPERLINK \l "_Toc152507266" 4. Passez dun marketing de loffre à un marketing client PAGEREF _Toc152507266 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc152507267" 4.1 Idées fausses sur le marketing PAGEREF _Toc152507267 \h 42
HYPERLINK \l "_Toc152507268" 4.2 Dans quelle mesure les départements de lentreprise sont-ils orientés client ? PAGEREF _Toc152507268 \h 43
HYPERLINK \l "_Toc152507269" 4.3 Différents types de marketing PAGEREF _Toc152507269 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc152507270" 4.4 Une entreprise peut-elle servir tout marché aussi grand soit-il ? PAGEREF _Toc152507270 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc152507271" 4.5 Principales étapes de la démarche marketing PAGEREF _Toc152507271 \h 44
HYPERLINK \l "_Toc152507272" 5. Segmentation et ciblage PAGEREF _Toc152507272 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc152507273" 5.1. Définitions PAGEREF _Toc152507273 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc152507274" 5.2 Intérêt stratégique PAGEREF _Toc152507274 \h 45
HYPERLINK \l "_Toc152507275" 5.3 Présentation des principaux critères de segmentation PAGEREF _Toc152507275 \h 46
HYPERLINK \l "_Toc152507276" 5.4 Evaluation des critères de segmentation PAGEREF _Toc152507276 \h 48
HYPERLINK \l "_Toc152507277" 5.5 Ciblage PAGEREF _Toc152507277 \h 49
HYPERLINK \l "_Toc152507278" 6. Positionnement PAGEREF _Toc152507278 \h 49
HYPERLINK \l "_Toc152507279" 6.1 Outils de la différenciation PAGEREF _Toc152507279 \h 49
HYPERLINK \l "_Toc152507280" 6.2 Etapes du positionnement PAGEREF _Toc152507280 \h 52
HYPERLINK \l "_Toc152507281" 6.3 Elaboration du positionnement PAGEREF _Toc152507281 \h 53
HYPERLINK \l "_Toc152507282" 7. Cycle de vie du produit PAGEREF _Toc152507282 \h 54
HYPERLINK \l "_Toc152507283" D) BIBLIOGRAPHIE PAGEREF _Toc152507283 \h 55
A) MARKETING FONDAMENTAL
1) Définition
Issu des premières recherches aux USA pour la commercialisation de biens agroalimentaires, le marketing s'est développé en Europe dans les années 60 pour les produits de grande consommation puis peu à peu dans tous les secteurs d'activité.
Après la guerre de 39, l'Europe était à reconstruire et il suffisait de produire pour vendre.
Avec l'apparition de la concurrence et des niveaux de production importants, il a fallu vendre : c'est l'essor des techniques de vente, de la publicité et des discounts.
Ensuite, il a fallu créer des produits adaptés aux besoins, aux aspirations psychologiques et aux données sociologiques du marché pour vendre.
Le marketing est né en analysant les relations qui relient le produit au marché (COUPLE PRODUIT/MARCHE).
PRODUIT MARCHE
Pour acquérir une vision globale du marketing, nous donnerons 3 définitions du marketing qui correspondent chacune à une de ses missions essentielles.
On parle alors de la trilogie fondamentale du marketing qui comprend : consommateur, concurrence, environnement.
La première définition du marketing, c'est détecter les besoins du consommateur pour réaliser le produit adéquat et ainsi faciliter la vente.
Le marketing, c'est aussi l'analyse de la concurrence, c'est comprendre pourquoi un produit se vend mieux qu'un autre et barrer l'accès du marché convoité aux concurrents.
Enfin, la troisième définition du marketing, c'est la compréhension de l'environnement de l'entreprise, c'est à dire tous les éléments qui gravitent autour de l'entreprise et qui sont susceptibles de perturber son activité (son savoir-faire, sa surface financière, le progrès technique, le contrôle des changes, les habitudes, les valeurs, les lois d'un pays...).
Les actions du marketing sont différentes suivant le type de projet.
Il existe 2 types de projet :
LE PROJET PUSH (marketing de l'offre) poussé en général par la technologie : le marketing n'intervient pas beaucoup au début du projet car la technologie et la technique sont prépondérantes.C'est le cas du WALKMAN, du FAX, du mobile de 3 ème génération...
LE PROJET PULL (marketing de la demande) poussé par la demande des consommateurs : le marketing est leader, c'est lui qui définit le produit sur la base des besoins des prospects.Exemples : la CLIO, la lessive LE CHAT, la mayonnaise en tube, la perceuse sans fil, le compteur télérelevable, le multimètre...
2) Quest ce quun marché ?
Nous utiliserons la présentation du marché de Kotler et Dubois qui décrit le marché en observant ses contours.
Ces principaux contours sont au nombre de 4 et commencent tous par la lettre « O ».
OBJETS : Que fabrique-t-on ?
Le responsable marketing définit le marché de l'entreprise par la nature des produits fabriqués.
C'est par exemple le marché de l'automobile, de l'agroalimentaire etc...
Cette présentation est commode, elle permet une classification simple et une identification claire des concurrents.
C'est la solution que retiennent les grandes sociétés d'études, spécialisées dans le suivi régulier des marchés telles que Nielsen ou Sécodip.
OCCUPANTS : Qui achète le produit ?
Cette deuxième approche se focalise sur les caractéristiques des consommateurs qui achètent le produit.
On cherche à identifier les profils des consommateurs afin de mieux cerner leurs attentes et mieux communiquer avec eux.
Cela permet généralement de dégager des groupes de consommateurs très proches : les segments.
Le marketing peut vouloir calculer l'âge moyen des consommateurs, leur niveau de revenu, leur localisation, etc...
OCCASIONS : Quand consomme-t-on le produit ?
A quel moment de la journée ou de l'année, le consommateur achète-t-il le produit ?
Certains produits suivent un cycle saisonnier : la bière en été, le ski en hiver etc...
On parle alors de marché saisonnier.
Pour l'homme de marketing, cela a des conséquences sur le planning des campagnes de promotion, sur le niveau des stocks des distributeurs...
De plus cette vision permet une réflexion stratégique sur le produit.
Prenons l'exemple des céréales prêtes à consommer.
Elles sont consommées essentiellement au petit déjeuner ce qui limite considérablement le volume des ventes.
En reconditionnant le produit initial sous forme de barre et en ajoutant d'autres ingrédients (miel, fruits secs...), on aboutit à une nouvelle vision du marché : non plus seulement celui des céréales au petit déjeuner mais celui du grignotage toute la journée.
OBJECTIFS : Pourquoi achète-t-on le produit ?
Ce contour d'un marché est probablement le plus riche sur le plan marketing, il renvoie à l'analyse des motivations d'achat du produit et d'une façon plus large à l'étude du processus d'achat du consommateur.
On n'achète pas une crème anti-ride mais du rêve, de la séduction.
Lorsqu'on achète une ROLEX, ce n'est pas une montre que l'on achète mais un bijou.
On n'achète pas un multimètre pour lui-même mais pour les mesures électriques qu'il est capable de nous donner.
3) Quest ce quun produit ?
Au sens marketing, la notion de produit comprend 3 niveaux :
PRODUIT INTRINSEQUE : Les composantes techniques du produit
PRODUIT STANDARD : Il correspond au produit visible sur le point de vente
PRODUIT GLOBAL : Il intègre les services complémentaires livrés avec
EMBED MSDraw \* MERGEFORMAT
4) Concurrence directe et indirecte
Il y a 2 types de concurrents :
les concurrents directs qui fabriquent les mêmes articles que le vôtre.Cela revient à définir un marché par son contour objet.
les concurrents indirects qui fabriquent des produits dont les motivations d'achat sont identiques aux vôtres.Le marché est alors défini par son contour objectif.
L'analyse de la concurrence consiste à suivre régulièrement les résultats obtenus par les concurrents directs : CA, part de marché, nouveaux produits, remises pratiquées auprès des distributeurs, présence au point de vente, prix public...
Ces informations s'obtiennent par une étude documentaire (relevé des prix et des caractéristiques sur le terrain, consultation de la presse professionnelle, base de données...).
Les sociétés de marketing vendent directement ces informations qui se trouvent dans leurs panels de consommateurs et de distributeurs (étude périodique faite pour le compte de plusieurs clients donnant par exemple les parts de marché des concurrents, le nombre de magasins référençant une marque, les quantités de produits achetés par les ménages...).
Le prix de ces panels varie de 6 000 ¬ à 50 000 ¬ suivant le nombre de produits suivis.
5) Environnement marketing
L'environnement marketing recouvre 2 aspects :
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'environnement interne de l'entreprise
le savoir-faire, c'est la technologie que maîtrise l'entreprise, l'ensemble des connaissances techniques de l'entreprise définit son métier, l'identification des composantes de ce métier est une phase primordiale de l'analyse stratégique car elle permet de cerner les points de supériorité par rapport aux concurrents, la question essentielle est : "Qu'est ce que l'entreprise sait mieux faire que ses concurrents ?
les hommes, l'ambiance de travail, de leur motivation, de leur fidélité, de leur sentiment d'appartenance à l'entreprise, de leur qualification, du management ;
la capacité financière comprenant les fonds propres (capital social apporté par les associés + bénéfices non distribués) et les possibilités d'emprunt bancaire.
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h l'environnement externe :
la technologie : les progrès techniques matérialisés par les découvertes fondamentales puis les applications industrielles ;
l'économie : c'est le résultat des politiques monétaires et sociales au niveau international ;
la culture : elle regroupe un ensemble complexe d'habitudes, de valeurs et de croyances communément admises, de besoins ...
le législatif : c'est l'ensemble des lois, décrets, réglementations en vigueur dans un pays.
6) Typologie Marketing
On distingue plusieurs types de marketing suivant les marchés :
LE MARKETING DIT DE GRANDE CONSOMMATION qui étudie des produits ou services destinés au grand public .
Les sciences humaines (psychologie, sociologie) lui sont un outil précieux.
LE MARKETING INDUSTRIEL qui porte sur des produits ou services à usage professionnel.
Les méthodes sont similaires au marketing de grande consommation mais la part du rêve est généralement moins importante alors que l'aspect technique est plus développé.
LE MARKETING DE HAUTE TECHNOLOGIE qui étudie des produits innovants et à forte valeur ajoutée technique. Les méthodes sont différentes car les marchés n'existent pas encore.Exemples : WALKMAN, FAX, La planche à voile...
LE MARKETING DES SERVICESSi lon fait un peu de prospective, à moyen terme, les ¾ de lactivité des pays industrialisés seront consacrés aux services.Au niveau du marketing, le service ne peut être traité comme un produit.Deux exemples pour montrer les spécificités du marketing des services, le personnel qui rend le service joue un rôle prépondérant, dautre part le client peut être à la fois producteur et consommateur (exemple : distributeur automatique de billets).
Dans le marketing des services, les variables du mix sont au nombre de 8 au lieu de 4 dans le marketing Grande Consommation, on y ajoute :
Personnel,
Proximité du client,
Post-Sale,
Partenariat.
7) Indicateurs de mesure
Pour apprécier la position de l'entreprise par rapport aux concurrents, le manager marketing dispose de plusieurs indicateurs de mesure : chiffre d'affaire, part de marché, taux de pénétration, taux de notoriété, image de marque
CHIFFRE D'AFFAIRE :
Il est très intéressant pour apprécier le poids commercial d'une entreprise par rapport à ses concurrents.
Il reflète les volumes vendus et le niveau de qualité technique des produits vendus.
PART DE MARCHE :
La part de marché est un indicateur majeur pour apprécier la position concurrentielle d'une entreprise sur un marché.
D'autre part, un important programme de recherche aux USA a démontré qu'il existait une corrélation entre le profit et la part du marché : la rentabilité s'accroît avec la part de marché.
Part de marché = CA de la marque X / CA total des marques du marché
TAUX DE PENETRATION D'UN MARCHE :
Le taux de pénétration d'un marché permet d'évaluer les possibilités de croissance d'un marché.
On dira qu'un marché est saturé si le taux de pénétration est proche de 100% ; à l'inverse, un marché faiblement pénétré (taux de pénétration ou = 30 et si le tirage est effectué de façon aléatoire, on peut appliquer la loi de Gauss.
e (erreur) = p - m
p : valeur (fréquence) observée dans l'échantillon de taille n
m : valeur dans la population N
La loi de GAUSS ou loi normale nous donne : e = t*s
avec t : seuil de probabilité s : écart type
s = racine carré (pq/n)
Si t = 1, il y a 66 chances sur 100 que l'écart ne dépasse pas s en valeur absolue.
Si t = 2, il y a 95% de chances pour que :
e = valeur absolue (2*s)
e = + ou - 2 * racine (pq/n)
avec p : fréquence observée
q : 1 - p
La compréhension par l'exemple :
Supposons que vous interrogiez 30 personnes et que vous vouliez connaître l'erreur maximum de votre enquête.
- si p = 10%, q = 90%, e = + ou - 2 * racine (9% / 30) e = 2 * racine(0,003) e = + ou - 10,95 %
Dans 95% des cas, la fréquence dans la population N est comprise entre 0 et 21%.
- si p = 30%, q = 70%, e = + ou - 16,73%
Dans 95% des cas, la fréquence réelle dans la population totale sera comprise entre 13% et 47%.
- si p = 50%, q = 50%, e = + ou - 18,25 % Dans 95% des cas, le pourcentage réel sera compris entre 32% et 68%.
- Sondage non aléatoire :méthode des quotas (taux de redressement)
Elle consiste à construire un échantillon dans lequel les caractéristiques des individus seront en nombre proportionnel à la population mère. Si dans la population mère, il y a 50 % de femmes on prendra 50 % de femmes dans l'échantillon.méthode des itinérairesméthode mixte
Exercice n° 2 :
Dans un échantillon de 2400 individus, 48 ont exprimé un désir d'achat du produit A.
Donner l'intervalle de confiance (sûr à 95%) de cette réponse en pourcentage sachant que la population mère est de 300 000 individus.
Exercice n° 3 :
Dans le cas d'un seuil de confiance à 95 %, déterminez l'erreur autour de la réponse d'un échantillon de 800 individus si la fréquence observée est de 40 %.
Quelle taille devrait avoir l'échantillon pour que l'erreur ne soit pas supérieure à 2 % ?
Correction exercice n° 2 :
p = 48/2400 = 2 %
e = + ou - 2 racine (p*q)/n = + ou - 2 racine (0,02*0,98)/2400 =
+ ou - 2 racine (0,0196/2400) =
+ ou - 2 racine 8,1 10 -6 = 2* 2,8 10 -3 =
+ ou - 0,56 %
p est compris dans le domaine 1,44 % / 2,56 %
Le domaine de confiance est de 1,12%
Correction exercice n° 3 :
e = + ou - 3,4%
n = ou > à 2 400.
2) Déroulement de létude marketing
Marché de 1 milliard dEuros (estimation 2006).
Marché porteur jusqu'en 2002 (10% d'augmentation)
Quelques grandes sociétés : IPSOS, SOFRES, NIELSEN, BVA.
Raisons d'existence :
- acteur neutre
- complexité des techniques d'analyse - gestion des enquêteurs
ETAPE 1
Délimiter le problème à résoudre
Cette étape impose parfois un diagnostic marketing.
Pourquoi les ventes stagnent-elles ?
Plusieurs raisons sont possibles : prix trop élevé, mauvaise image, produit concurrent mieux adapté à la demande.
ETAPE 2
Collecter les informations
Déterminer la taille d'un échantillon, son mode de tirage, concevoir le questionnaire, le tester auprès de quelques prospects, recruter et contrôler les enquêteurs.
ETAPE 3
Analyser les informations
ETAPE 4
Recommander une solution
Le chargé d'étude rédige un rapport qu'il présente à son client.
Une bonne recommandation débouche sur une action marketing afin de résoudre le problème marketing posé en étape 1.
3) Rédaction du questionnaire
3.1) Qui interroger ?
Il s'agit de toutes les personnes susceptibles de vous apporter de l'information :
- les consommateurs
- les distributeurs
- les prescripteurs (conseils, sociétés d'ingénierie, ensembliers, journalistes, assurances...)- les concurrents (leurs fournisseurs, leurs transporteurs...)
3.2) Plan
Introduction : présentation de l'objet du questionnaire
Transition : si on change de thème
Mise en page aérée avec signes de repères
Fiches signalétiques à la fin
Dans le cas d'un nouveau produit / service :
CARACTERISTIQUES IDEALES DU PRODUIT OU DU SERVICE
MOTIVATIONS D'ACHAT
DESCRIPTION
FACTEURS CLE DE REUSSITE
PRIX
FACTEURS D'EVOLUTION...
AUTRES FACTEURS CLE DE REUSSITE
CONDITIONNEMENT
SAV
PROMOTION
COMMERCIALISATION...
IMPORTANCE DU MARCHE POTENTIEL
COURBE DE VIE DU PRODUIT
EVOLUTION : - DE LA DEMANDE
- DES APPROVISIONNEMENTS
- DES PRIX
POIDS DES INTERMEDIAIRES
CONCURRENCE
CONTRAINTES EVENTUELLES
IMPORTANCE DES INVESTISSEMENTS EN : - IMMOBILISATIONS
- STOCKS
- CREDITS CLIENTS
RAPIDITE DE L'EVOLUTION TECHNOLOGIQUE
NECESSITE DE MODIFIER LE COMPORTEMENT DU CLIENT
ENTENTES ENTRE - CONCURRENTS
- CLIENTS ET FABRICANTS
LEGISLATION
3.3) Forme des questions
Quelques conseils :
- Aller du général au particulier
- Introduire des questions détente
- Placer des questions filtres
- N'influencer pas la réponse
- Formulation précise, facilement compréhensible, suscitant l'intérêt, appelant des réponses exactes
a) la question fermée
Elle vise une réponse de type :
OUI ou NON
b) la question ouverte
Quelle est votre stratégie ?
Quel est votre intérêt pour ce type de matériel ?
La réponse attendue exprimera une idée.
c) La question semi-ouverte
OUI mais
d) QCM
Vous avez besoin pour cet équipement d'une tension alimentation de
110V 220V 48V 12V 6V
e) La question d'insatisfaction
Quels sont les points sur lesquels il y a des difficultés ?
f) La question implication
Quelles conséquences cela a-t-il ?
Comment réagissent les clients ?
Qu'est-ce-qu'en disent les gens de production ?
Qu'est-ce-que cela entraîne ?
g) La question solution
Quels sont les avantages de cette solution ?
Dans quel domaine ces changements vous apportent-ils des bénéfices ?
h) Les échelles de mesure
Icône :
Sémantique différentielle : SOLIDE FRAGILE
Likert : Tout à fait d'accord Plutôt d'accord Légèrement d'accord
Légèrement en désaccord Plutôt en désaccord Tout à fait en désaccord
Support sémantique : Excellent Très bon Plutôt bon Moyen Assez faible Mauvais Extrêmement mauvais
3.4) Erreurs usuelles
- Question ambiguë (plusieurs interprétations sont possibles)
- Question contenant un vocabulaire technique inconnu de l'interviewé
- Question abstraite
- Question vague (quel produit exactement, quelle période)
- Question avec réponse induite
- Question impliquant un jugement de valeur (peur d'être jugé)
- 2 questions en une
4) Méthodes denquête
- Entretien de visu
- Téléphone
- Enquête postale
- Télématique
- Téléphone + Télématique
Exercice n°4 :
Trouvez les erreurs dans ces questions :
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h Regardez - vous souvent la télévision ?
OUI NON
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h Quel est le positionnement de la Peugeot 205 ?
SOLIDE CHERE DEMODEE
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h Possédez-vous un magnétoscope et un caméscope ?
OUI NON
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h Ne croyez-vous pas que les français ne lisent pas assez ?
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h Lisez-vous beaucoup et quels livres ?
SYMBOL 183 \f "Symbol" \s 10 \h Saviez-vous que le dernier prix Goncourt a été remporté par INTEL ?
5) Traitement
5.1) Données qualitatives
Analyse du contenu « à la main »
Regroupement des thèmes, des synonymes puis comptage en terme de fréquence d'apparition
5.2) Données quantitatives
Traitement des données à l'aide de logiciels d'analyse statistique utilisables sur micro : CHADOK, SPHINX, SPSS, STAT-ITCF STATGRAPHICS.
- Tris à plat
Calcul des pourcentages (fréquences observées) à une question
- Tris croisés
Combine les réponses à 2 questions
Tableau à double entrée
Exemple : Possédez-vous un caméscope ?
Revenu/mois OUI NON TOTAL
> 1 500 ¬ 40 50 90
1 500 ¬ : 90/200 = 45%
Revenu *B*UmHnHphÿuh`_×5CJ\aJmHnHu jÄ|h`_×UmHnHuh`_×0JaJmHnHu,jG|h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHu%h`_×56CJ\]aJmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×mHnHujh`_×UmHnHuÚ Û Ü Ý Þ ß à á â þ ÿ
9
:
;
<
=
>
?
@
A
]
^
_
`
ïàÕàŵŪ¡ªÅ}ÕàÕlàÕàŵŪ¡ªUÅ}ÕàÕ,j5h`_×>*B*UmHnHphÿu j¸~h`_×UmHnHuh`_×0JaJmHnHu,j;~h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×mHnHujh`_×UmHnHu j¾}h`_×UmHnHu
¡
¢
£
¤
¥
¦
§
Ã
Ä
Å
Æ
à
á
â
ü
ý
þ
ÿ
!"#9:;UïàÕàŵŪ¡ªÅ}ÕàÕlàÕàŵŪ¡ªUÅ}ÕàÕ,j)h`_×>*B*UmHnHphÿu j¬h`_×UmHnHuh`_×0JaJmHnHu,j/h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×mHnHujh`_×UmHnHu j²h`_×UmHnHu UVWYZ[\]^z{|}±²³µ¶·¸¹ºÖ×ØÙïðñïàÕàŵŪ¡ªÅ}ÕàÕlàÕàŵŪ¡ªUÅ}ÕàÕ,jh`_×>*B*UmHnHphÿu j h`_×UmHnHuh`_×0JaJmHnHu,j#h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×mHnHujh`_×UmHnHu j¦h`_×UmHnHu
0123IJKefgijklmn¹ïàÕàŵŪ¡ªÅ}ÕàÕlàÕàŵŪ¡ªUÅ}ÕàÕ,j
h`_×>*B*UmHnHphÿu jh`_×UmHnHuh`_×0JaJmHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×mHnHujh`_×UmHnHu jh`_×UmHnHu ¹º»½¾¿ÀÁÂÃßàáâ
*
+
,
.
/
0
1
2
3
O
P
Q
R
ïàÕàź¶ÅººÅÕàÕxàÕàÅeźºNÅ,jh`_×>*B*UmHnHphÿu%h`_×56CJ\]aJmHnHu jh`_×UmHnHuh`_×0JaJ$mHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×h`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×mHnHujh`_×UmHnHu j
h`_×UmHnHuÁ1
b»jÒÓÔÕÖ×ØÙÚÛÜÝÞß;*B*UmHnHphÿu jph`_×UmHnHu,jóh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHujh`_×0JUmHnHu jvh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHu Üéêë
*+,-GHIcdeghijklòçØçÇØçØ·§·|·òçØçkØçØ·§·T·,jáh`_×>*B*UmHnHphÿu jdh`_×UmHnHu,jçh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHujh`_×0JUmHnHu jjh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHu ¯°±ËÌÍÏÐÑÒßàáýþÿ45689:;Z[òçØçÇØçØ·§·|·oçØç^ØçØ·Z·h`_× jXh`_×UmHnHuh`_×0JaJ$mHnHu,jÛh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHujh`_×0JUmHnHu j^h`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHu [\]¦§¨ª«¬®¯ËÌÍÎøùúéÙÌÁ²Á¡²Á²ÙÙ}fÙÁ²ÁU²Á²ÙJh`_×CJmHnHu jLh`_×UmHnHu,jÏh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHu jRh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHujh`_×0JUmHnHu,jÕh`_×>*B*UmHnHphÿu9:;*B*UmHnHphÿuh`_×CJmHnHu jFh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHu,jÉh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHu$
789;?@\]^_³´µ·éÙÈ»°¡°¡°¡ÙÙuluUÙu°¡°D¡° j4h`_×UmHnHu,j·h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHu j:h`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHu!h`_×0JOJQJaJmHnHujh`_×0JUmHnHu,j½h`_×>*B*UmHnHphÿuæ>ºoìRèMÖI§ûVÒAåI©lmÁÄÅùóóùùóóóóóùóóóóóùóóóùñëæÜ hþ^h`þ$a$
Æ%
Æ%
Æ%
·¸¹º»¼ØÙÚÛóôõ4567LMNhijlmnðàÕàÊÁʪàÊðððàÕàÊÁÊwàjðYððà j(h`_×UmHnHuh`_×0JaJmHnHu,j«h`_×>*B*UmHnHphÿu j.h`_×UmHnHuh`_×mHnHu,j±h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×CJmHnHujh`_×0JUmHnHujh`_×UmHnHu"nopqÉÊËåæçéêëìíî
/01KLMOPQïßÔËԴߧ|ßïßÔËÔeßÔTß jh`_×UmHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿu j"h`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHu,j¥h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHu QRSTpqrsÅÆÇáâãåæçèéê *+,FGHJKLMNOklôäÙÐÙ¹äÙ®®®äôäÙÐÙwäÙ®®f®äôäÙÐÙ jh`_×UmHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿu jh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHuh`_×CJmHnHu%lmn³´µÏÐÑÓÔÕÖ×Øôõö÷&'(BCDFGHIJKghéÙÎôã´Ã´ÙÙÎÎxÙÎôÃg´Ã´ÙÙÎÎ jh`_×UmHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×CJmHnHu j
h`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿu hij
¡¢¤¥¦§¨©ÅÆÇÈØÙÚôõöøùúûéÙÌÁ²Á¡²Á²ÙÙ}fÙÁ²ÁU²Á²ÙJh`_×CJmHnHu jøh`_×UmHnHu,j{h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHu jþh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHujh`_×0JUmHnHu,jh`_×>*B*UmHnHphÿuûüý345OPQSTUVWXtuvw¯°±ËÌÍÏÐÑÒÓÔðñðåÜåÅð庫º«º«ððåÜåxð庫ºg«º«ððåÜå jìh`_×UmHnHu,joh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×CJmHnHu jòh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHu,juh`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHu$ñòó :;?@ABC_`abmno®¯éÙÎôã´Ã´ÙÙÎÎxÙÎôÃg´Ã´ÙÙÎÎ jà¡h`_×UmHnHu,jc¡h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×CJmHnHu jæ h`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHu,ji h`_×>*B*UmHnHphÿu ¯°±ÂÃÄÞßàâãäåæç&'(BCDFGHIéÙÌÁ²Á¡²Á²ÙÙ}fÙÁ²ÁU²Á²ÙJh`_×CJmHnHu jÔ£h`_×UmHnHu,jW£h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHuh`_×5CJ\aJmHnHu jÚ¢h`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHujh`_×0JUmHnHu,j]¢h`_×>*B*UmHnHphÿuIJKghij¢£¤¦§¨©ª«ÇÈÉÊëìí
,-ðåÜåÅð庫º«º«ððåÜåxð庫ºg«º«ððåÜå jÈ¥h`_×UmHnHu,jK¥h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×CJmHnHu jΤh`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHu,jQ¤h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×0JmHnHujh`_×0JUmHnHu$-./IJKefgijklmno º»¼¾¿ÀéÙÌÁ²Á¡²Á²ÙÙrÙeÁ²ÁT²Á²Ù j¼§h`_×UmHnHuh`_×0JaJ$mHnHu,j?§h`_×>*B*UmHnHphÿuh`_×mHnHuh`_×h`_×0JmHnHu j¦h`_×UmHnHujh`_×UmHnHuh`_×mHnHuh`_×0JaJmHnHujh`_×0JUmHnHu,jE¦h`_×>*B*UmHnHphÿuÀÁÂÃÒ pqûý³Èê$%³´` a Ç 7"E"9#G#r$s$$$ò$þ$T%U%s%!'F'ù(')q,r,¡,y.{...×.¨/©/ª/Ç/È/ìÞ×ÒÎÉĸÄÉÎÉαÎɦĦÄÉÄÉÄÉÄ×ÎÉÄÉÄɱııÄɱÄÉΡÎÉÎÎj»?åA
h`_×CJUVaJjh`_×U h`_×>*h`_×CJOJQJ\h`_×5\jh`_×0JU\ h`_×\ h`_×5h`_× h`_×]h`_×6>*jh`_×5CJUaJ%h`_×56CJ\]aJmHnHu3ÅÆÇÈÉÊËÌÍÎÏÐÑÒÓìíîïðñòóôõö÷øõõõõõõõõõóóóóñññóëóóóóóóóóó
Ƹp# hþ^h`þøú úXûüý³$%³´` a Í!Î!Ï!Ð!Ò!""ýûýýýýýýýýýùýýýýý÷ý÷ýýýýýñýý
Ƹp#"6"7"8#9#o$p$q$r$s$$$%T%U%r%s%Ô%&& '!'E'F'®''(
(ø(ù(ýýõýõýýýýóýýýýýýýýýýýýýýýýýý
&Fgd`_×ù(&)'){)Ó)ø)
*Ë*þ*k+q,r, ,¡,r-µ-.y.{...Ö.×.//^/_/¤/¥/¦/ýýýýýýýýýýýýýýýýýýûýýýýýýýýýý¦/§/¨/©/Ë/Ì/Í/Î/Ï/Ð/Ñ/Ò/Ó/ø/ù/000?1@1/2á2â246585n5p5Î5ýýýýýýýýýýýýûýýýóóýýýýýýýûýý
&Fgd`_×È/É/Ê/Ì/Ó/ø/ù/6585n5p5Ð5Ò56 63699;9*CJh`_×>*CJ\h`_×56h`_×5>*jh`_×U\h`_× h`_×5h`_×>*\ h`_×\L[ÿÿÌÿBÄõµ·ðñ~ÌÍèU/ùëááëááëùßëëùëááëÑÑáÑÃ
ƪªþ^ª`þ
ƪÄþ^Ä`þ
ƪª^ª
ƪhþ^h`þ
ƪ/} ñ ò 4
5
`
a
²
í
Bm²³TÞßà/
ÂñññããÕÕÕÕÕÕÕÕÕËËÕÕÅÕÕÕ
ƪ
ƪª^ª
ƪÄþ^Ä`þ
ƪhþ^h`þ
ƪªþ^ª`þÂP°t¼Øí
,-ijãämn34ñççççççççççççççÝÝçççççççç
ƪª^ª
ƪÄ^Ä
ƪªþ^ª`þ4yåæ¬@A¤¥ãBC£þÿMª«âZ±²eõõõõõõõõïïïïïïïïïïïïïïïïïïï
ƪ
ƪÄ^ÄeèéEFrs|}ªùùùùù÷ùêêêêê
$
ƪ$Ifa$
ƪrs«bc±²¾¿# & , j k l ý þ !!p!q!!!ñ!ô!ý!" "!"@"A"|"}"""ý"###2#3#\#]#|#}#©#ª#¼#½#
%%|%}%~%%%Á%Â%***¡*£*¥*¦*¨*©*¯*±*ùòîéäéîùäîéîäÚäÚäÚäÚäÚäÚäîéîäÚäÚäÚäÚäéäÚäÚäÚäÚäéîùîùäîÏòÏòîäî¿î¿î¿î¿îäjh`_×CJUmHnHujh`_×5U\jh`_×U\ h`_×\ h`_×5h`_×h`_×5\h`_×5>*Fª«¿ÀÑØÞi_____
ƪ$IfkdF×$$IfF4ÖÖ\ºÿôüô":øÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faöf4Þßìíõüi_____
ƪ$IfkdØ$$IfF4ÖÖ\ºÿôüô":øÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faöf4.4i_____
ƪ$IfkdàØ$$IfF4ÖÖ\ºÿôüô":øÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faöf445MSYai____
ƪ$IfkdÙ$$IfF4ÖÖ\ºÿôüô":øÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faöf4abc¿±²¾¿" icccccccacc
ƪkdzÚ$$IfF4ÖÖ\ºÿôüô":øÖ0ÿÿÿÿÿÿöÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿ4Ö
Faöf4" # j k ý p!ð!ñ!" "|"ü"ý"##\#©#ª#¼#½#^$ë$ì$
%%F%G%ùëùëëëëëëëëëëëëëëéùùùùçùùù
ƪhþ^h`þ
ƪG%T%c%r%|%}%Á%Â%Ö%×%>&ß&''î'5((É(Ê(Û(Ü(%))3*****ùùùùùëëëëùùùùùùùùùùùùùùùùùù
ƪhþ^h`þ
ƪ****** *¡*¤*¥*§*¨*ª*«*¬**®*¯*°*±*³*¸*¹*º*»*½*¾*¿*Ï*ùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùóùùùù
ƪ
ƪ±*²*³*·*º*»*¼*///´/µ/Ø/Ù/¬22Ì2Í2ó2444»4¼4Ý407N7O7v7w777¾7¿7Þ7ß7
88-8.8H9J9l9m9²;³;´;Ñ;Ò;îéîéÜÍéȽ¶½¶Èé¬È¬ÈéȬȬÈé¨ÈéééééééȨÈéÈ}j^[B>
h`_×CJUVaJh`_×5>*jh`_×5>*Ujh`_×U\h`_×jh`_×5Uh`_×5\jh`_×5U\ h`_×5jh`_×U\mHnHuh`_×\aJmHnHu h`_×\!jh`_×CJU\mHnHu0Ï*Ð*I+w+x+++³+,,!,",,,¡,¢,þ,6-7-C-D-¿-..///Ø/ùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùùëë
ƪhþ^h`þ
ƪØ/Ù/ç/:0;0M0N0þ0ÿ011114252«2¬2ò2ó2-3.3e3f33Ó34+4r4ññññññëëëëëëëëëëñññññññññññ
ƪ
ƪhþ^h`þr4
44444Ü4Ý4u5v5É5Ê5#6$6~6±6²670717N7O7u7v7¾7
8