Td corrigé 1. La représentation pdf

1. La représentation

... de commande: . Remarque : si A est inversible, c'est . Exercice 3 : pour Discrétiser le processus suivant. , avec . On commencera par donner une représentation d'état, sous forme de commande, d'où la réalisation associée. On calculera ensuite par exemple en faisant , d'où et également (voir solution en annexe du TD).




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simple»
 INCORPORER Equation.3  ou  INCORPORER Equation.3 
On pose :  INCORPORER Equation.3 
On a :  INCORPORER Equation.3 
Soit,  INCORPORER Equation.3 

Second exemple : le second membre est « complexe »
 INCORPORER Equation.3 
soit  INCORPORER Equation.3  avec
 INCORPORER Equation.3 et INCORPORER Equation.3 , d’où l’on tire la représentation suivante (avec un vecteur d’état INCORPORER Equation.3 différent) :
 INCORPORER Equation.3  INCORPORER Equation.3 
Exercice 1 : Etablir la forme de commande
du processus de fonction de transfert : INCORPORER Equation.3 




2/ Forme découplée  (ou modale):
Pour obtenir une matrice d’état diagonale, on peut procéder en décomposant en éléments simples (si les pôles sont réels).
Exemple : INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
En identifiant, il vient :  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3  ou les équations aux différences :  INCORPORER Equation.3 
Représentation matricielle :  INCORPORER Equation.3 

Passage à la fonction de transfert en z
 INCORPORER Equation.3   INCORPORER Equation.3   INCORPORER Equation.3 
soit  INCORPORER Equation.3 (avec I matrice identité) et  INCORPORER Equation.3 , d’où l’on tire:
 INCORPORER Equation.3 , matrice de transfert en z en général, et fonction de transfert en z si scalaire.

Régime statique :  INCORPORER Equation.3 , matrice gain statique .

Exercice 2 : Retrouver la fonction de transfert du
processus de l’exercice précédent :







« Discrétisation » d’un processus continu :
On a vu cette opération avec la fonction de transfert en z. Soit un processus continu donné par la représentation d’état
 INCORPORER Equation.3 (Equ. Etat),  INCORPORER Equation.3 (Equ. observation)
et commandé par un BOZ, c’est à dire  INCORPORER Equation.3  entre les instants  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3  avec la condition initiale  INCORPORER Equation.3 . On intègre cette équation pour  INCORPORER Equation.3 .
En utilisant la solution générale de l’équation d’état, il vient :
 INCORPORER Equation.3 ,
d’où en  INCORPORER Equation.3 :  INCORPORER Equation.3 On aboutit donc à une représentation d’état discrète, avec les matrices d’état INCORPORER Equation.3 et de commande:  INCORPORER Equation.3 .
Remarque : si A est inversible, c’est  INCORPORER Equation.3 .

Exercice 3 : pour Discrétiser le processus suivant
 INCORPORER Equation.3 , avec  INCORPORER Equation.3 .
On commencera par donner une représentation d’état, sous forme de commande, d’où la réalisation  INCORPORER Equation.3  associée. On calculera ensuite  INCORPORER Equation.3 par exemple en faisant  INCORPORER Equation.3 , d’où  INCORPORER Equation.3 et également INCORPORER Equation.3  (voir solution en annexe du TD).

Analyse des équations d’état
On considérera le processus discret suivant comme exemple :
 INCORPORER Equation.3 
Polynôme caractéristique :
 INCORPORER Equation.3 ,
Pour l’exemple,  INCORPORER Equation.3 . Les  INCORPORER Equation.3 sont donc liés aux valeurs propres du processus discret, solutions de INCORPORER Equation.3 .
Equation caractéristique :
 INCORPORER Equation.3  Les solutions sont les n valeurs propres  INCORPORER Equation.3 , pôles de la fonction de transfert (exemple 2 racines :  INCORPORER Equation.3 et INCORPORER Equation.3 )
Stabilité EBSB : valeurs propres de module strictement inférieur à 1 (dans le cercle trigonométrique).
Représentation modale (découplée), dans le cas plus simple de  INCORPORER Equation.3 valeurs propres réelles distinctes :
Pour l’obtenir par changement de base dans l’espace d’état, il faut calculer une base de vecteurs propres :
Comme pour le cas continu,  INCORPORER Equation.3 vecteur propre associé à la valeur propre  INCORPORER Equation.3 s’obtient à partir de la matrice adjointe :  INCORPORER Equation.3 .
Matrice modale (changement de base):  INCORPORER Equation.3 . On a  INCORPORER Equation.3  et donc INCORPORER Equation.3 . La représentation d’état dans la nouvelle base devient :
 INCORPORER Equation.3 , avec
 INCORPORER Equation.3 , est une matrice diagonale constituée des valeurs propres de A
 INCORPORER Equation.3  ne doit pas avoir de ligne nulle pour que le système soit entièrement gouvernable (**)
 INCORPORER Equation.3 ne doit pas avoir de colonne nulle pour que le système soit entièrement observable (**)
** cf. plus loin pour les définitions de la gouvernabilité (ou commandabilité) et de l’observabilité.

Exercice 4 : appliquer à l’exemple















Théorème de Cayley Hamilton :
La matrice d’état vérifie elle-même l’équation caractéristique, soit  INCORPORER Equation.3 ou encore  INCORPORER Equation.3 est une combinaison linéaire des  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 
Ce théorème permet de calculer les fonctions de  INCORPORER Equation.3  telles que  INCORPORER Equation.3  ou  INCORPORER Equation.3  à l’aide des valeurs propres de A selon la technique dûe à Silvester . Pour INCORPORER Equation.3 , on sait que les n valeurs propres de A soient  INCORPORER Equation.3  vérifient :
 INCORPORER Equation.3 
On peut alors calculer les  INCORPORER Equation.3 à l’aide de ce système d’équations, puis en tirer  INCORPORER Equation.3  à l’aide des  INCORPORER Equation.3 .
Exercice 5 : Appliquer la technique de Silvester
 INCORPORER Equation.3  calcul de  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 
ou  INCORPORER Equation.3 , calcul de  INCORPORER Equation.3 









Solution de l’équation d’état discrète :
 INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3 conditions initiales

La solution de l’équation d’état s’obtient par récurrence :
 INCORPORER Equation.3 
soit :  INCORPORER Equation.3 .

Le premier terme donne l’effet de la condition initiale  INCORPORER Equation.3 , le second celui de la commande ; le vecteur U regroupe toutes les valeurs de la commande. Dans le cas où  INCORPORER Equation.3 , G devient la matrice de commandabilité ou de gouvernabilité:
 INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 
On justifie ainsi «facilement» pour les systèmes discrets le critère direct de commandabilité (valable aussi en continu):

Si G est de rang n,  INCORPORER Equation.3 une suite  INCORPORER Equation.3  de n commandes amenant le système de  INCORPORER Equation.3  quelconque à  INCORPORER Equation.3  quelconque en n périodes d’échantillonnage. Par définition, le système est alors « entièrement commandable ».
Si de plus G est inversible (donc carrée), on trouve même :
 INCORPORER Equation.3 
Remarque : de manière similaire, il existe un critère direct d'observabilité :
Soit la matrice d’observabilité  INCORPORER Equation.3 
Si O est de rang n, il est possible de retrouver la valeur du vecteur d’état  INCORPORER Equation.3 à partir des n observations  INCORPORER Equation.3  en n périodes d’échantillonnage. Par définition, le système est alors « entièrement observable ».
Exercice 6 :
Déterminer la séquence de commandes  INCORPORER Equation.3  qui permet d’amener le système exemple en  INCORPORER Equation.3 de INCORPORER Equation.3 à  INCORPORER Equation.3 .







Placement des valeurs propres par retour d’état :
Les valeurs propres d’un système fixent entièrement son comportement dynamique (ou les pôles de la fonction de transfert selon la représentation). La technique ci-après est applicable au retour d’état des systèmes continus, en appliquant la relation de passage  INCORPORER Equation.3 .

On fait  INCORPORER Equation.3  (retour d’état)
Il en résulte  INCORPORER Equation.3  une nouvelle matrice d’état,
et INCORPORER Equation.3  un nouveau polynôme caractéristique.

Question : comment choisir les  INCORPORER Equation.3 de façon à fixer les valeurs propres de  INCORPORER Equation.3  ? Réponse : selon le cas, on pourra écrire le polynôme désiré et rechercher les composantes satisfaisantes de la matrice de gains K, ou utiliser une méthode telle que celle d’Ackermann .

Exercice 7 :  INCORPORER Equation.3 
est l’EaD d’un processus discret à mettre sous la forme de commande. Quelles sont les valeurs propres ? Le processus est-il entièrement commandable ? En utilisant la relation  INCORPORER Equation.3  déterminer les valeurs propres  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 qui assurent un amortis-sement réduit  INCORPORER Equation.3  et une pulsation propre  INCORPORER Equation.3  (prendre  INCORPORER Equation.3  ). Calculer le retour d’état qui impose ces valeurs pro-pres au système bouclé.


























Utilisation de Matlab pour la représen-tation d’état des systèmes discrets
Définition (exemple de l’exercice 3)
A=[0,1 ;0,-10] ;
B=[0,200]’ ;
C=[1 0] ;
D=0 ;
syscont=ss(A,B,C,D,’InputName’,’u’)
% syscont est un objet doté de propriétés comme la propriété : InputName.
>> get(syscont)
A= …
B= …
C= …
D= …
StateName= …
Ts= …
Td= …
InputName= …
OutputName= …
Lire une propriété :
>> etat = get(syscont,’a’)
Ecrire :
>> set(syscont,’Td’,1.0)

Passage à la fonction de transfert
hdep=tf(syscont) ou inversement ss(hdep)

Discrétisation
Ts=0.02 % 20 ms, 50 Hz
sysdis=c2d(syscont,Ts)
donne la solution de l’exercice 3
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 .
Sampling time : 0.02
Discrete time system.
On retrouvera
>> ad=get(sysdis,’a’), >> bd=get(sysdis,’b’), >> cd=...

Valeurs propres, pôles
>> eig(sysdis), ou pzmap(sysdis), ou encore >> damp(sysdis)

Réponses caractéristiques (tests)
>> step(sysdis/(1+sysdis)) % si fonction de transfert















>> bode(sysdis,hdep) % compare les réponses harmoniques de sysdis et hdep
























Observabilité, Commandabilité
>> G=ctrb(ad,bd)
>> rank(G)
>> det(G)
>> O=obsv(ad,cd)
>> det(O)

Stabilité du système bouclé
>> rlocus(sysdis)%étudie le système bouclé à retour unitaire k*sysdis/(1+k*sysdis)
>> zgrid
>> axis([0 1 0 1])
>> k=rlocfind(sysdis)





















Placement de pôles par retour d’état
>> p= [0.5 0.3] % vecteur des pôles
>>K = acker(ad,bd,p)
K=[4.8271 0.2311]
>> set (sysdis,’a’,ad-bd*K)
>> damp(sysdis) ( 0.5 et 0.3
>> step(sysdis) ...

Exemple 3 : Discrétisation avec la représentation d’état

 INCORPORER Equation.3 
Avec le vecteur d’état  INCORPORER Equation.3 , on obtient la forme de commande suivante pour le processus continu :
 INCORPORER Equation.3 , équ. d’état
 INCORPORER Equation.3  équation d’observation
Solution  INCORPORER Equation.3 entre  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3  utilisant la transformée de Laplace
 INCORPORER Equation.3 , soit  INCORPORER Equation.3 
On note  INCORPORER Equation.3 la transformée inverse  INCORPORER Equation.3  (cf **):
 INCORPORER Equation.3 
= effet de  INCORPORER Equation.3 + effet de la commande  INCORPORER Equation.3 entre 0 et t
D’où, par identification
 INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 
** vérifier que l’exponentielle de matrice  INCORPORER Equation.3 est la solution de l’équation d’état homogène :  INCORPORER Equation.3 . Comme on a également  INCORPORER Equation.3 , on déduit par identification que  INCORPORER Equation.3 .
Application à la discrétisation entre 0 et T :  INCORPORER Equation.3  reste constant (blocage), l’état initial  INCORPORER Equation.3  devient
 INCORPORER Equation.3  (état)
 INCORPORER Equation.3  (observation)
Généralisation : entre  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 , l’état initial est  INCORPORER Equation.3  et on a  INCORPORER Equation.3 , la représentation d’état discrétisée est:

 INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  et
 INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3  (en  INCORPORER Equation.3 )
Application au cas particulier :
Ici  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 .
Egalement,  INCORPORER Equation.3 . On en tire :
 INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 
Application numérique :
avec  INCORPORER Equation.3 , on trouve  INCORPORER Equation.3 , soit le résultat 
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 

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