god'el kinyoka kabalumuna - Famille Bitulu
La plupart de ces capacités peuvent être exercées dans chaque chapitre du
cours de physique. .... Un idéal moral, un idéal de vie, la force de caractère et
une tête bien faite sont absolument indispensables ..... examen de quelques cas
concrets ..... Définir les concepts : Lignes de champs, électro-aimant, solénoïde,
moment ...
part of the document
OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT
DE LA
PHYSIQUE AU SECONDAIRE
PREFACE
Depuis la parution du programme national de physique au secondaire, vers les années 1967, de toutes les doléances, dont certaines sont fondées, nous avons toujours constaté une inadéquation et une inadaptation croissante des enseignements, quil y a rupture entre le secondaire et luniversité, que le cours « magistral » demeure quelque fois indigeste pour lapprenant et que la pédagogie en est souvent absente ; que les leçons tant théoriques que pratiques qui constituent le clou de lenseignement manquaient souvent des objectifs éducationnels adaptés alors que lélève doit en être informé dès le départ ; quil devient nécessaire que les professeurs soient dégagés des corvées administratives pour se consacrer aux contacts humains indispensables avec leurs élèves.
Cet ouvrage « OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE AU SECONDAIRE » se révèle extrêmement précieux aux professeurs de physique et également aux élèves qui suivent le cours de physique dans leur formation. Ceci devient préoccupant si lon veut y répondre par des solutions efficaces et durables. Parmi celle-ci, il en est une en rapport direct avec lobjet de cet ouvrage : lenseignant ou lélève doit disposer des textes facilitant son travail et son assimilation, qui soient pédagogiques.
Rédigé après plus de vingt ans denseignement, avec toute la compétence de quelquun qui aime et la physique et son métier denseignant, cest peu dire quil est le bienvenu. Donc ouvrage précieux si lon connaît et la difficulté du programme et labsence quasi totale de documentation que rencontrent les élèves ainsi que les professeurs de physique. Leffort de Godel KINYOKA KABALUMUNA dans les circonstances actuelles de privation, a rassemblé dans cet ouvrage, diverses théories pour lélaboration des objectifs spécifiques à la bonne compréhension de lenseignement de la physique au secondaire.
Un tel ouvrage, « oiseau rare », devra apporter satisfaction à son auteur et à tout le monde d ailleurs, lorsquon sait que la plupart des livres de physique écrits par les congolais, concernent les exercices résolus.
Cest le fruit dun travail ingrat de nombreuses années de recherches et la preuve de la maturité de lauteur, dans la transmission du savoir. Ce précieux instrument de travail est aisé à lire et à comprendre toutefois, il nécessite lintelligence et la créativité de ses utilisateurs.
Enfin, si un spécialiste en physique, ou un professeur chevronné en la matière, eût peut être été plus indiqué pour préfacer cet ouvrage, cest avec un grand plaisir que nous lavons fait, tant sont grandes notre estime et notre amitié pour lauteur.
BULUKU EKWAKWA NSIE LEY EVAN,
Professeur des Universités.
NOTE DE LEDITEUR :
« La carence de documentation est criante dans le pays, beaucoup d'enseignants ne savent plus où trouver de la matière à dispenser dans les classes. Peu de personnes qualifiées consacrent encore du temps à la publication faute de moyens financiers. Doù nous viendra le secours ?
» Alphonse-Marie Bitulu.
Ces quelques mot sont dun ami qui a eu la bonne idée de me faire parvenir le travail du Chef de travaux Kinyoka Kabalumuna. Bien que très peu versé dans le domaine de la physique, jai immédiatement et spontanément proposé de léditer.
Cela me tenait à cur, car tout ce qui a trait à lEducation dans mon pays mest particulièrement cher.
Eduquer les éducateurs pour quà leur tour ils éduquent correctement les enfants, les aider dans cette tâche si difficile mais ô combien noble, les assister dans la diffusion du savoir, tout cela est un devoir que chaque Congolaise et chaque Congolais, résidents au pays ou vivant dans la diaspora, se doit daccomplir pour la sauvegarde de notre patrie.
Je ne fais quaider un peu face aux carences de documentations, je ne fais quaider un peu lEducation dans mon pays, je ne fais quaider un peu lAvenir dune Nation.
Philippe Lomboto LIONDJO
Genève, Suisse.
REMERCIEMENTS
Nous tenons à remercier très sincèrement tous ceux qui, dune manière ou dune autre, nous ont aidé à réaliser ce manuel, à le rédiger, à le corriger, à lui donner sa forme finale.
Nous pensons particulièrement à notre épouse, Sergelène Yamba KWASITELA et à nos enfants Maria KINYOKA et Godel Kinyoka pour tant de privation et de patience dont ils ont fait preuve durant ces longues heures, journées ou soirées de travail. Nous leur sommes reconnaissant de leur soutien tout au long de la réalisation de ce projet.
Nous aimerions aussi remercier tour à tour :
le professeur Alain BULUKU et lassistante Marie-José MULANGA, son épouse, pour leur amitié, leurs bons conseils prodigués et encouragements,
Monsieur Jean-René NZUANDA pour sa grande collaboration dans la réalisation de cet ouvrage.
Un grand merci également à :
Monsieur le professeur Dominique NDANDULA MUKONDO, notre co-promoteur de thèse doctorat.
Monsieur le professeur Benjamin NTAMPAKA BIRUGA, notre promoteur de thèse de doctorat.
Monsieur le Chef de travaux José MATA TOMBO, notre compagnon de lutte,
Mes petits frères Germain KINYOKA et NGULE KINYOKA, dont le doute volontaire et le refus de croire à tout ce que je faisais étaient une façon de mencourager.
Monsieur Albert KITENGE, pour plusieurs échanges scientifiques.
Merci enfin à Monsieur Philippe Lomboto LIONDJO, des éditions LIONDJO
Pour son aide financière et matérielle sans laquelle la parution de ce manuel serait très difficile ou retardée.
GODEL KINYOKA KABALUMUNA.
INTRODUCTION
La tâche essentielle dune activité éducative est de décrire le comportement ou la modification que lenseignant souhaite voir se manifester chez lélève au moment où cesse son influence sur lui et, ce au double point de vue : la performance et la représentation. Ces changements ou modifications souhaitables chez lapprenant à un niveau adéquat de maîtrise et defficacité constituent les objectifs.
Lorganisation de toute action éducative comme de toute activité humaine dailleurs, ne peut se concevoir sans la définition préalable des objectifs.
Pour lenseignant, elle permet de :
Choisir la matière à enseigner ou les connaissances de lapprentissage.
Organiser ces connaissances.
Déterminer les méthodes et procédés de lenseignement.
Opérer un choix judicieux des matériels didactiques.
Faire le choix des méthodes et des instruments adéquats dévaluation des élèves.
Pour lélève, les objectifs constituent un guide ; leur définition garantit le niveau de précision de lactivité de celui-ci.
De par sa nature, lévaluation formative ne peut exister que dans la mesure où les objectifs ont été définis, tant au niveau des savoirs quà celui des savoir-faire.
Nous partageons lavis selon lequel, les objectifs du cours doivent être transmis aux élèves ; de cette façon, lélève pourra, lui aussi, se positionner par rapport à ces objectifs et par conséquent, jouer son rôle dans la pratique de lévaluation formative. Il nous paraît par ailleurs essentiel de renseigner lélève sur les critères qui servent à lévaluer. Ce nest que par la connaissance de ces critères quil peut se préparer de manière efficace à lépreuve qui lui est proposée.
Tout ceci nest possible que si lenseignant lui-même est capable de définir les objectifs spécifiques de son cours. En analysant les questions posées aux examens de physique en 3ième scientifique dans les écoles de Kinshasa, par exemple, on constate que la plupart dentre elles, sinon toutes, sont basées sur la résolution des problèmes par application numérique des formules (92,19%) (KINYOKA K. in RPA, vol xvi, n°2,2000). Ce qui fait que certains aspects importants des objectifs ou mieux de compétences à développer chez lélève par lenseignant de physique sont négligés et que la physique se réduit presque aux calculs numériques ! Ceci entraîne une déviation par rapport à la finalité même de lenseignement de physique dont la tendance générale est daider lélève à réfléchir sur les phénomènes naturels et pouvoir les interpréter.
Dans le contexte actuel de réformes éducatives, la détermination des finalités de léducation apparaît comme une étape non seulement nécessaire, mais prioritaire, puisquil sagit détablir les fondations, les bases solides pour aider les élèves et les enseignants dans le processus enseignement-apprentissage. Dans ce contexte, quels devraient être les objectifs spécifiques de lenseignement de la physique au secondaire ?
Ce manuel vient répondre à cette interrogation.
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Définition dun objectif pédagogique
Aucun artisan nentame des travaux, ne choisit ses outils ni ne fixe des délais sans avoir pris connaissance des caractéristiques de louvrage à fournir ; aucun industriel ne construit une usine pour se demander ensuite ce quon pourrait bien y fabriquer. Tous deux partent, au contraire, dune intention qui, en même temps, justifie leur action et loriente.
Ce nest pas que les enseignants travaillent réellement à laveuglette, sans la moindre idée des finalités de la tâche quils accomplissent, mais leurs objectifs manquent en général singulièrement de précision. DHainaut (1969), non sans causticité, note que souvent lenseignant « oscille entre des micro-objectifs (exemple : apprendre à lélève à résoudre une équation du second degré à une inconnue), des buts imprécis centrés sur une matière (exemple : lélève doit connaître la loi dOhm) et des objectifs élevés mais vagues (exemple : Inculquer à lélève la méthode expérimentale, lui apprendre à bien rédiger).
Le plus souvent, il sagit de communiquer une matière à lélève en espérant que lassimilation de cette matière contribuera à une formation générale mal précisée ou à une culture habituellement définie par une boutade ».
« Léducation est une action poursuivant des objectifs ; faute de quoi elle nest quabsurdité et agitation stérile » (clause, 1975). En effet, la tâche essentielle dune activité éducative décrit le comportement que lenseignant souhaite voir se manifester chez lélève au moment où cesse son influence sur lui, et ce au double point de vue de la composante observable du comportement (performance) et de la composante mentale (représentation).
Ces changements dans le comportement, modifications dont on souhaite lapparition chez lapprenant avec un niveau adéquat de maîtrise et defficacité sappellent objectifs.
Pourquoi définir les objectifs pédagogiques ?
Meirieu (1977a), par exemple, nhésite pas à déclarer :
« Lanalyse par objectif peut rendre déminents services en permettant didentifier précisément les pré requis, les domaines dobjectifs (cognitifs, socio-affectifs, sensori-moteurs), en permettant de comprendre pourquoi lon ne parvient pas à faire telle ou telle chose et, en renvoyant à lacquisition nécessaire, elle permet sans entamer le dynamisme de la situation problème de lui greffer toute une série dacquisitions significatives ».
Toute limportance des objectifs est illustrée par cette pensée de M.R. Mager : « Lorsque vous ne savez pas au juste où vous allez, votre voyage a des chances de mal se terminer avant même que vous ayez pu vous en apercevoir ». Ceci signifie que la définition des objectifs pédagogiques est dune importance capitale :
1° Pour lenseignant, elle permet de (d)
Assurer la transparence des intentions : il est évident que lenseignant dont le souci se limiterait à occuper les élèves durant le temps qui lui est imparti par lhoraire finirait, malgré tout, par provoquer chez ceux-ci une série de modifications comportementales, mais dont les caractéristiques serait évidemment indéterminées et imprévisibles. Mieux vaut, en loccurrence, expliciter lobjectif que le laisser, en quelque sorte, simposer à nous à posteriori et un peu par hasard. La définition claire des intentions cerne les objectifs dapprentissage, met plus de rigueur dans lanalyse de la matière à enseigner (De Vecchi, 1992), et évite les distorsions entre les buts généraux et les objectifs réels. Sans cette clarification, cest lévaluation qui risquerait de devenir lobjectif implicite.
Choisir les connaissances de lapprentissage qui conviennent eu égard à lexplosion formidable du savoir scientifique ; organiser ces connaissances.
Déterminer les méthodes et les procédés de lenseignement : cest-à-dire structurer la démarches denseignement :
« Il semble inconcevable, écrivent V. et G. De Landsheere (1984), quun maître sachant ce quil veut faire apprendre, et bien décidé à vérifier sil y a réussi, ne choisisse pas sa méthode denseignement en conséquence ». Cela ne signifie évidemment pas que la description, même précise, de lobjectif dune séquence éducative puisse indiquer ipso facto le meilleur moyen de latteindre. Mais, cette description éclairera certainement le choix du maître, ne serait ce, dans un premier temps, quen laidant à écarter les cheminements méthodologiques manifestement incompatibles.
Dans un deuxième temps, une définition claire de lobjectif revêt encore un autre intérêt : celui de polariser la réflexion du maître dans une direction préférentielle, prévenant ainsi sa perception, aiguisant sa lucidité et son esprit critique face à larsenal des stratégies, moyens et procédés qui sont à sa disposition.
Opérer un choix judicieux des matériels didactiques : Si lun des objectifs dune leçon de sciences physiques est lacquisition dhabiletés précises, ceci permettra à lenseignant de bien choisir les méthodes denseignement appropriées (étude au laboratoire ou les démonstrations pratiques) et les types de matériel convenable de manière à permettre aux élèves datteindre lobjectif défini à lavance.
Permettre une évaluation cohérente : La fonction dévaluation est une partie intégrante du processus dapprentissage. On ninterroge pas uniquement les élèves pour obtenir des notes quon pourra ensuite transcrire dans un bulletin, on le fait avant tout pour vérifier si lobjectif que lon sétait fixé a bel et bien été atteint, pour sassurer que la modification comportementale que lon désirait susciter sest effectivement opérée. On imagine facilement quaucune évaluation valide ne pourra sopérer sur des critères non définis ou en référence à des finalités mal circonscrites. Il faudra donc faire le choix des méthodes et des instruments dévaluation adéquats pour diagnostiquer lévolution des élèves vers ces objectifs. Si on connaît le point quils doivent atteindre, nous pouvons à tout moment évaluer létat davancement des élèves vers ces objectifs.
2° Pour lélève
Nous nous résumons en disant que les objectifs constituent un guide. La définition des objectifs garantit le niveau de précision de lactivité de lélève. En définissant les objectifs, les élèves ont le loisir de savoir ce quon attend deux et peuvent, par conséquent, utiliser le moyen qui leur est disponible pour assimiler les objectifs à atteindre.
En gros, comme on peut le remarquer, la définition des objectifs doit être le point de départ de tout enseignement.
Comment définir les objectifs pédagogiques ?
Daprès Raynal et Rieunier (1997), « un objectif est un énoncé dintention décrivant le résultat attendu à la suite dune action ». Sa procédure de définition consistera donc à préciser cette intention, à détailler cette action et à dépeindre le but comportemental visé. Pour ce faire, si lon veut définir les objectifs pédagogiques, il faudrait analyser les composantes du comportement et définir les composantes de lobjectif.
1.3.1. Analyser les composantes du comportement
Nous pouvons dire avec Raynal et Rieunier (1997) que « le comportement est laction dun sujet qui agit sur le monde afin de réduire des tensions ou des besoins, et de dadapter aux modifications de lenvironnement ». Mais le comportement inclut plusieurs composantes que lon peut concrétiser, dans une optique de cognitivisme opérant, par la « métaphore de liceberg » :
Le comportement possède une composante mentale : réfléchir à un problème, établir un plan daction, etc. Dans cette composante, on distingue encore deux sous composantes interactives : la compétence et la capacité. La composante mentale est la partie invisible, immergée de liceberg.
Le comportement possède une composante observable : lindividu fait quelque chose qui est visible (parler, manipuler un objet, etc.). Cette composante manifeste est la performance. Cest la partie émergée et visible de liceberg.
La composante mentale : la représentation
Le comportement inclut une double composante mentale (« représentation ») qui concerne les mécanismes internes de traitement de linformation = la compétence et la capacité.
* La compétence
Daprès De Vecchi (1996), la compétence est le savoir disciplinaire à acquérir. Elle concerne les connaissances, les représentations, les notions clés à sapproprier (Meirieu, 1997 a) : la proportionnalité en mathématique, la respiration en biologie, le schéma narratif en français. Ces compétences sont les « objets » du comportement intellectuel. Elles mobilisent des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être (De Ketele, 1985 ; De Vecchi, 1992). Perrenoud (1996) va jusquà dire que cette mobilisation, cest ce qui définit la compétence : « La compétence ne réside pas dans les ressources, mais dans la mobilisation même de ces ressources. »
Il ressort de tout ce qui précède que la compétence est un savoir dynamique.
* La capacité
Il sagit dun processus intellectuel stabilisé et polyvalent, «reproductible dans des champs divers de connaissance » (Meirieu, 1997 a), comme critiquer, analyser, mémoriser, écouter, trouver de linformation. Nous la définissons avec Michel Minder (1999) comme étant « lactivité mentale transdisciplinaire à mettre en uvre pour mobiliser la compétence ; cest la variable « opération », loutil qui permet lacquisition du savoir. »
La composante observable : la performance
« La performance est lacte efficient qui rétablit léquilibre individu-milieu, mais elle est aussi le révélateur de la nouvelle compétence voire de la nouvelle capacité issues de lapprentissage, et dont elle indique le niveau de maîtrise. » (M. Minder, 1999).
Elle est laction concrète manifestée. Cest la variable « produit », cest-à-dire la résultante visible de linteraction de la compétence et de la capacité.
Linteraction des composantes
La théorie du cognitivisme opérant souligne le caractère composite du comportement, qui est constitué de linteraction des trois composantes sous légide de léquation suivante :
Objet x opération = ProduitPour Guilford (1967), tout comportement cognitif est une opération qui porte sur un objet et dont la résultante est un produit. Ceci implique fortement, comme on peut le constater, les concepts de compétence, de capacité et de performance tels que nous les avons définis, ce qui nous autorise à proposer, dans cette perspective, la deuxième équation suivante :
Compétence x capacité = Performance
1.3.1. Définir les composantes de lobjectif
Pour Mager (1977) « un objectif est une intention communiquée par une déclaration qui décrit la modification que lon désire provoquer chez létudiant , déclaration précisant en quoi létudiant aura été transformé une fois quil aura suivi avec succès tel ou tel enseignement ».
Dans une perspective plus actuelle, nous dirons avec M. Minder (1999) quun objectif est la description des composantes du comportement à acquérir :
Description de la composante mentale ( la représentation) :
Le nouveau savoir à mobiliser (la compétence)
Le processus mental à mettre en uvre (la capacité)
Description de la composante observable : La conduite visible que létudiant sera capable de manifester (la performance) .
Définir la composante mentale : la représentation
Pour décrire la composante mentale de lobjectif, Meirieu (1992) propose que lobjectif soit formulé « en termes de corrélation dun outil et dune série de situations auxquelles cet outil est adapté », et il propose le libellé de base suivant :
« Lélève sera capable dutiliser loutil x pour résoudre un problème se caractérisant précisément par
». Lobjectif mentionnera donc, outre lobjet, lopération mentale (« Analyser », « Synthétiser », etc.) propre à la capacité sollicitée.
Définir la composante observable : la performance
Barlow (1996) rappelle que lobjectif « opérationnel » doit être formulé de façon univoque, en termes de comportement observable, en précisant les conditions de son exercice et le critère dacceptabilité. Nous partageons son avis.
Coordonner et libeller lobjectif
Si lon veut libeller un objectif pour quil incluse tout à la fois la composante mentale et la composante observable du comportement, on peut proposer de façon générale, le libellé type suivant :
« Au terme de lactivité, lapprenant aura amélioré sa compétence x, grâce à la mobilisation de la capacité y, et sera capable de la manifester par la performance z. »
La dernière partie de cet énoncé pourra être opérationnalisée selon les spécifications et indications visant à en assurer le caractère explicite et évaluable.
En dernière analyse, modifier son comportement, cest donc :
Acquérir une nouvelle compétence
Par la mise en uvre dune capacité
Et la manifester par une performance.
Dans la même logique, définir le comportement objectif, cest faire la description de la compétence choisie, de la capacité sélectionnée et de la performance attendue.
Exemples de capacités
Jean-Marie De Ketele (UCL) a énoncé une liste de capacités dites cognitives de base (CCB). Avec Philipe Capelle & al. (1999), nous reprenons quelques-unes une dans une formulation différente mais proche de celle de J.M. De Ketele :
1° Utiliser les langages technique et symbolique en faisant comprendre lintérêt de ceux-ci.
2° Présenter des informations en tableau, graphique ou schéma, et les interpréter.
3° Démêler une situation qui pose problème.
4° Développer limagerie mentale et labstraction.
5° Récolter de linformation.
6° Traiter de linformation.
7° Prendre des notes structurées.
8° Sapproprier des concepts notionnels fondamentaux.
La plupart de ces capacités peuvent être exercées dans chaque chapitre du cours de physique.
* Ainsi par exemple, le professeur réalise un exposé introductif sur lhistoire de la cinématique au fil des siècles, et en profite pour expliquer le concept de science (Quest-ce quune science ? Pour faire quoi ?). Les élèves ont pour consigne de prendre des notes de façon à mettre en évidence la structure de lexposé (capacité 7°).
* En cinématique, lélève doit maîtriser le vocabulaire spécifique aux mouvements et distinguer ce vocabulaire scientifique du langage courant ; il doit aussi communiquer le résultat de ses recherches sous forme de loi mathématique (capacité 1°). Il saura faire la collecte et la représentation des résultats de mesures lors de létude dun mouvement. (Capacité 2°)
Il devra aussi faire lappropriation de la définition de toute une série de concepts introduits lors de létude du mouvement rectiligne uniforme (MYU) ou du mouvement rectiligne uniformément accéléré (MRUA) (Capacité 8°)
Exemples de compétences (Daprès Philippe Capelle et al.,1999)
1° Réaliser et exploiter un dispositif expérimental original permettant :
La mise en évidence dun phénomène.
Lutilisation dun mode opératoire simple.
Lanalyse de linfluence des paramètres significatifs. Cette activité mobilise un ensemble de ressources, à savoir :
Observer et décrire le déroulement dun phénomène
Identifier les paramètres dun phénomène.
Recueillir des informations.
Réaliser des mesures directes ou indirectes.
Imaginer et/ou relater la chronologie dun mode opératoire.
Respecter des consignes.
Monter un dispositif expérimental.
Manipuler correctement un matériel spécifique...
2° Rédiger un rapport dexpérimentation personnelle permettant la mise en évidence :
De lobjet détude.
De la stratégie expérimentale utilisée.
De la conclusion de la recherche expérimentale.
De lapport personnel de lélève.
Cette activité mobilise un ensemble de ressources, à savoir :
Observer et décrire le déroulement dun phénomène.
Schématiser un dispositif expérimental.
Construire des phrases correctes.
Réaliser un tableau structuré des résultats.
Réaliser et interpréter un graphique.
Imaginer et/ou relater la chronologie dun mode opératoire.
Dégager lessentiel de laccessoire.
Respecter des consigner.
Formuler correctement une hypothèse explicative.
Ces activités présentent également un caractère finalisé, qui est le dispositif monté et le mode opératoire rédigé pour la compétence 1, et le rapport de laboratoire pour la compétence 2.
Elles sont aussi liées à une famille de situations. Pour la compétence 1, chaque fois que lexpérimentation intervient dans une démarche scientifique, une expérience est à imaginer et mettre au point, dès quune hypothèse est à vérifier ou à formuler.
La compétence 2 apparaît après chaque expérience de physique, de chimie ou de biologie, lorsque lélève doit rédiger un rapport de laboratoire. Les situations sont donc très variées, tout en appartenant à une même famille.
Ces deux activités présentent un caractère disciplinaire. On voit de suite que, parmi les ressources mobilisées, certaines sont tout à fait transversales (dégager lessentiel de laccessoire, respecter des consignes, réaliser un tableau structuré de résultats, construire de phrases correctes), alors que dautres sont plus spécifiques aux cours de sciences (observer et décrire le déroulement dun phénomène, schématiser un dispositif expérimental, imaginer et/ou relater la chronologie dun mode opératoire). De plus, certains savoirs purement disciplinaires sont nécessaires (structure dun rapport de laboratoire, matériel expérimental,
)
Enfin, ces activités sont évaluables. Il est possible de construire une grille de critères pertinents pour lévaluation de ces deux compétences.
Le projet éducatif
Nous sommes daccord avec Alain Gerard Michekl Adravic (1994) que le projet éducatif constitue le cadre général de référence à partir duquel le professeur doit former les élèves à leur rôle de citoyen responsable et les conduire à rendre la société plus humaine, plus tolérante, plus solidaire et plus juste.
La formation intellectuelle est en effet indissociable de la formation morale, sociale, civique, affective, esthétique et physique car la personnalité de tout être humain forme un tout cohérent.
Un idéal moral, un idéal de vie, la force de caractère et une tête bien faite sont absolument indispensables pour tout futur adulte qui veut réussir sa vie dans la dignité humaine. Cest pourquoi : « se fondant sur le concept de la dignité, lécole se fait un devoir de former des caractères et dassurer le développement progressif de lanalyse des raisons dagir, le sens de la solidarité humaine, le désir de justice sociale, le refus des excès totalitaires, le respect de la liberté, lattachement à lidéal démocratique, le devoir de responsabilité personnelle et réfléchie dans les actes de la vie intellectuelle et sociale ; voilà autant de notions de moralité humaine ayant une portée universelle que lécole entend inculquer aux jeunes générations confiées à ses soins. »
Les objectifs finals (compétences globales)
Ces objectifs ont pour caractéristique essentielle dêtre indépendants de la matière enseignée. Ils sont donc, sans difficulté majeure, transférables à dautres cours ou à la vie professionnelle et privée. Pour ce motif, on les désigne aussi sous lappellation de compétences transversales. Ils cadrent parfaitement avec le projet éducatif de lenseignement de notre pays (cfr loi-cadre interprétée au point 1-6 ci-dessus). Il sagit essentiellement des aptitudes ci-après :
1.7.1. En matière de savoir-faire ;: capacité de (d) :
organiser son travail détude (gestion du temps)
prendre des notes (et notamment, savoir distinguer lessentiel de laccessoire).
structurer les notes, la matière sous forme de synthèse (esprit de synthèse)
sexprimer (oralement et par écrit)
consulter des ouvrages de référence (et plus généralement, toutes les techniques de recherche documentaire et bibliographique)
sauto -évaluer
interviewer des personnes
analyser (esprit danalyse)
argumenter.
1.7.2. En matière de savoir être (savoir devenir) :
motivation
curiosité intellectuelle
sens de leffort
adaptabilité
autonomie
rigueur scientifique
esprit critique
tolérance
sens des responsabilités
sengager (savoir prendre position)
intégration à une équipe de travail
créativité (imagination).
Les objectifs généraux de lenseignement de la physique au secondaire dans les classes dinitiation doivent permettre datteindre progressivement les compétences globales visées.
En ce qui concerne les savoirs et savoir-faire relatifs à la cinématique, on trouvera dans le deuxième chapitre de ce travail, les objectifs qui, communiqués aux élèves leur permettront de prendre conscience de ce qui est attendu deux aux termes de restitution et de production personnelle.
CHAPITRE II : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE EN TROISIEME SCIENTIFIQUE
La définition des objectifs spécifiques de lenseignement de la physique en troisième scientifique est élaborée suivant la répartition prévue dans le programme national de physique en vigueur jusquà ce jour selon les savoirs et le savoir-faire.
2.1. NOTIONS PRELIMINAIRES
Introduction
Etats physiques des matières et structure moléculaire
Modes délectrisation
Espèces délectricité
Effets du courant électrique.
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : physique, phénomènes physiques et chimiques, force de cohésion, atome, molécule, matière ;
Citez les propriétés ou caractéristiques des différents états de la matière ;
Enumérer les états de la matière ;
Déterminer lobjet de la physique.
b. Savoir-faire
Illustrer par au moins un exemple un phénomène physique ou chimique, un solide, un liquide, un gaz ;
Distinguer un phénomène physique dun phénomène chimique ;
Préciser les caractéristiques qui permettent de différencier les 3 états fondamentaux de la matière ;
Se représenter limage de la structure moléculaire pour les différents états de la matière.
2.2. GRANDEURS FONDAMENTALES
Généralités.
Notion de longueur.
Notion de masse.
Notion de temps.
Notion derreurs.
a. Savoirs
Définir les concepts : grandeur physique, longueur, masse, temps ;
Citer les grandeurs et définir les unités de différentes grandeurs physiques ;
Définir une mesure physique, une incertitude absolue et une incertitude relative ;
Connaître les multiples des unités SI des grandeurs fondamentales.
b. Savoir-faire
Effectuer la conversion dunités ;
Apprécier une mesure expérimentale ;
Ecrire correctement une mesure physique au su de lincertitude ;
Calculer la précision dune mesure expérimentale ;
Classifier les mesures selon leur appréciation ;
Etablir léquation aux dimensions dune grandeur physique ;
Déduire lunité dune grandeur physique à partir de son équation aux dimensions ;
Résoudre des exercices numériques sur la conversion dunités.
Etablir la différence entre une erreur et une incertitude en physique.
2.3. MECANIQUE
A. Dynamique
Notion élémentaire dune force
Effets statistiques dune force
Détermination expérimentale de la relation de Newton :
F = m x (
Poids dun corps
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : force, masse dinertie, masse gravifique, poids dun corps, frottement dynamique, frottement de glissement, frottement de roulement, moment dune force, couples des forces, centre de gravité dun corps ;
Préciser et définir les unités des grandeurs force et moment dune force ;
Citer les effets dune force et les illustrer par un exemple ;
Différencier force de contact et force à distance ;
Restituer lexpression mathématique des forces ;
Enoncer les règles de composition des forces ;
Citer les paramètres influençant les forces de frottement ainsi que les lois sy rapportant.
b. Savoir-faire
Illustrer les effets statistiques dune force ;
Traduire les lois mathématiques en langage littéraire et vice-versa ;
Expliquer les principales caractéristiques de la force de pesanteur dun corps de masse m ;
Représenter graphiquement une force ;
Expliquer les effets statistiques du poids dun corps ;
Comparer les poids dun objet à sa masse ;
Analyser les conditions déquilibrer de deux forces appliquées à un même corps ;
Analyser léquilibre de trois forces concourantes ;
Illustrer à laide dun schéma les forces concourantes ;
Décomposer par différentes méthodes une force en deux forces concourantes de direction connues ;
Expliquer en quoi consiste le problème de la décomposition dune force ;
Déterminer géométriquement et algébriquement la résultante de deux ou plusieurs forces concourantes ou parallèles ;
Expliquer la signification de moment, de force ; illustrer le couple de forces ;
Déterminer le centre de gravité dun corps homogène par différentes méthodes ;
Restituer algébriquement le principe fondamental de la dynamique et le théorème de moment de force ; Résoudre les exercices et les problèmes sur la dynamique.
B. Cinématique
Généralités
M.R.U.
M.R.U.V.
Chute libre dun corps.
a. Savoirs
Définir les concepts ci-après : cinématique, mobile, mouvement, position, système de référence, repos, trajectoire, mobile ponctuel, durée, vitesse moyenne, déplacement, accélération, M.R.U., Vitesse instantanée, M.R.U.V.
Préciser et définir les unités de différentes grandeurs : déplacement (espace), vitesse, accélération ;
Restituer les lois de lespace et de vitesse ;
Caractériser les tracés de différents graphiques ;
Enumérer quelques exemples de M.R.U. et de M.R.U.V. ;
Citer les différents paramètres influençant la valeur de laccélération gravitationnelle en un lieu.
b. Savoir-faire
Illustrer par au moins un exemple limportance du système de référence pour létude des mouvements ;
Expliquer lutilité de mobile ponctuel et comparer ce concept à la réalité ;
Pouvoir dire quand il y a repos ou mouvement pour un corps par rapport à différents référentiels ;
Distinguer le vecteur-position et le vecteur-déplacement et justifier lintérêt de ces deux concepts ;
Comparer la trajectoire au déplacement pour différentes situations ;
Dresser un tableau à partir de la mesure des positions et des temps pour un M.R.U. et un M.R.U.V. et en dégager les constantes relatives à ces mouvements ;
Traduire les résultats des mesures dans les graphiques ;
Pourvoir convertir les unités et veiller à leur cohérence dans les applications;
Décrire et commencer les expériences réalisées pour mettre à lépreuve les hypothèses de Galilée pour une chute libre ;
Manipuler des formules ;
Résoudre les exercices proposés sur ce chapitre ;
Apprécier lordre de grandeur du résultat dun calcul, vérifier sa cohérence par rapport au problème posé ;
Construire le graphique correspondant à un mouvement ;
Dégager les caractéristiques dun mouvement à partir des graphiques qui lui correspondent ;
Décrire et commenter une expérience permettant la mise en évidence des lois du M.R.U. et M.R.U.V ;
Identifier : espace, abscisse, ordonnée et vitesses sur les graphiques.
C. Notions de travail, puissance et machines simples
TRAVAIL
Notion du travail dune force
Unités de travail
Travail dune force.
MACHINES SIMPLES
Notion de machine simple
Levier genres de levier
Equilibre des leviers
Leviers avantageux
Levier et travail
Poulies
Treuil
Plan incliné
Coin
PUISSANCE
Puissance dune machine
Unités de puissance
Ordre de grandeur de puissance
a. Savoirs
Définir les concepts : travail, travail résistant, travail moteur, puissance, levier, machine simple, poulie, palan, treuil ;
Préciser les unités de différentes grandeurs : travail et puissance ;
Définir les unités suivantes : joule et watt ;
Restituer les expressions mathématiques du travail et de la puissance mécanique ;
Citer quelques exemples de travail moteur et travail-résistant.
b. Savoir-faire
Traduire des lois mathématiques en langage littéraire et vice-versa ;
Déterminer la nature du travail dune force dans différentes situations ;
Résoudre au moins quelques exercices dapplication par la méthode : donnée, inconnues, formules, résolution (D.I.F.R .) ;
Convertir les unités du travail et de la puissance ;
Révéler des exemples courants de leviers ;
Déterminer les conditions déquilibre dun levier ;
Distinguer les différents types des leviers, des poulies et les décrire :
Reconnaître dans la vie courante les machines qui utilisent les poulies ;
Déterminer la force active et statique agissant sur un corps suspendu ;
Déterminer laccélération sur un plan incliné ;
Résoudre des exercices proposés sur les machines simples.
2.4. HYDROSTATIQUE OU STATIQUE DES FLUIDES
Rappel sur les notions de surface et de volume
Masse volumique
Poids volumique
Notion de pression
Densité.
a. Savoirs
Définir les concepts : hydrostatique, fluide, masse volumique, densité, poids volumique, pression, surface et volume ;
Rappeler les unités de mesure de volume et de surface ;
Enoncer le principe fondamental de lhydrostatique ;
Enumérer les caractéristiques des vases communicants (le paradoxe de Langevin) ;
Enoncer le principe de Pascal ;
Définir la poussée dArchimède dans le liquide et énoncer le principe dArchimède ;
Enoncer la loi de Mariotte ;
Différencier les liquides miscibles et non miscibles.
b. Savoir-faire
Calculer les surfaces et volumes des corps de forme régulière et irrégulière ;
Etablir les expressions mathématiques et les équations aux dimensions de la masse volumique, poids volumique, volume, surface, densité ;
Déterminer la masse volumique dun solide régulier ;
Déterminer la pression en un point ou au sein dun liquide ;
Expliquer lexistence de la pression atmosphérique ;
Illustrer la pression atmosphérique par quelques exemples concrets ;
Décrire lexpérience de Torricelli ;
Résoudre des exercices relatifs à lhydrostatique.
CHAPITRE III : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE EN QUATRIEME SCIENTIFIQUE
PREMIERE PARTIE : CHALEUR
3.1. PROPAGATION DE LA CHALEUR
3.1.1. Modes de propagation de la chaleur
Conduction
Convection
Rayonnement.
Savoirs
Définir les concepts : chaleur, conduction, convection, rayonnement ;
Différencier la température de la chaleur ;
Citer les trois modes de propagation de la chaleur ;
Rappeler les propriétés du rayonnement ;
Citer quelques exemples pour chaque mode de propagation de la chaleur ;
Enumérer les corps bons conducteurs et mauvais conducteurs de la chaleur ;
b. Savoir-faire
Identifier au cours dune expérience les modes de propagation de la chaleur ;
Décrire et commenter les expériences réalisées sur la propagation de la chaleur ;
Expliquer le phénomène de la propagation de la chaleur ;
Illustrer les applications des modes de propagation de la chaleur dans la vie courante.
3.1.2. Etude qualitative de la dilatation
Dilatation des solides
Dilatation des liquides
Dilatation des gaz
a. Savoirs
Définir le concept dilatation ;
Citer les différentes sortes des dilatations et en donner les caractéristiques ;
Définir le coefficient de la dilatation se rapportant à chacune de dilatation ;
Différencier la dilatation apparente de la dilatation absolue ;
Connaître le coefficient de la dilatation linéaire de certains solides ;
Citer quelques applications de la dilatation.
b. Savoir-faire
Traduire mathématiquement les lois de la dilatation ;
Etablir la relation mathématique entre le coefficient de la dilatation linéaire et le coefficient de la dilatation cubique ;
Réaliser les expériences de la dilatation ;
Illustrer graphiquement la variation du volume en fonction de la température ;
Etablir la relation de la variation de la masse volumique avec la température ;
Expliquer la dilatation irrégulière de leau ;
Résoudre les exercices relatifs à la dilatation.
3.1.3. Thermométrie
Notion de température
Echelle centésimale de température
Thermomètre à mercure
Autres thermomètres usuels.
a. Savoirs
Définir les concepts : température, thermomètre, échelle thermométrique, point fixe ;
Citer les différentes sortes de thermomètres et des échelles thermométriques ;
Préciser et définir les unités de la température et leurs symboles respectifs ;
Rappeler les qualités dun thermomètre à mercure ;
Reconnaître les points fixes fondamentaux ;
Connaître la température normale de lhomme sain.
b. Savoir-faire
Décrire le thermomètre à mercure ;
Effectuer la conversion des températures dune échelle à une autre ;
Etablir la relation entre léchelle Celsius, Fahrenheit et Réaumur ;
Prélever la température du corps humain à laide dun thermomètre à mercure ou électronique ;
Expliquer le fonctionnement dun thermomètre à mercure ;
Résoudre les exercices proposés sur la thermométrie.
3.1.4. Dilatation des gaz
Généralités
Loi de Gay-Lussac
Loi de Charles
Equation générale des gaz parfaits.
a. Savoirs
Définir un gaz parfait, le coefficient moyen de dilatation dun gaz sous pression constante ;
Connaître les effets de lélévation de température dans un gaz ;
Enoncer la loi de Gay-Lussac, la loi de Boyle-Mariotte et la loi de Charles ;
Connaître les trois grandeurs variables dans la dilatation des gaz.
b. Savoir-faire
Restituer les expressions mathématiques des lois de Gay-Lussac, Charles et Mariotte ;
Etablir léquation générale des gaz parfaits ;
Représenter graphiquement les lois de la dilatation des gaz et les interpréter ;
Illustrer les applications de la dilatation des gaz dans la vie courante ;
Résoudre des exercices relatifs à la dilatation des gaz.
3.2. CALORIMETRIE
Quantité de chaleur ;
Chaleur massique ;
Principe, description et utilisation du calorimètre, capacité calorifique ;
Détermination expérimentale de la chaleur massique dun liquide et dun solide ;
5. Chaleur dun gaz à pression constante et à volume constant.
a. Savoirs
Définir les concepts : calorimétrie, calorimètre, chaleur massique, chaleur spécifique et massique, capacité ;
Enoncer les principes de la calorimétrie ;
Rappeler les origines de la chaleur.
b. Savoir-faire
Etablir les expressions mathématiques de la quantité de la chaleur et de la capacité calorifique ;
Déterminer expérimentalement la chaleur massique dun liquide et dun solide ;
Utiliser un calorimètre ;
Résoudre les exercices relatifs à la calorimétrie.
3.3. CHANGEMENTS DETATS PHYSIQUES DE CORPS
Fusion et solidification
Vaporisation et liquéfaction
Applications
Sublimation et condensation
Dissolution et cristallisation.
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : fusion, solidification, vaporisation, liquéfaction, sublimation, condensation, dissolution, cristallisation, ébullition, évaporation, point de fusion ;
Enoncer les lois liées au changement détat physique des corps.
b. Savoir-faire
Décrire et commenter les expériences réalisées sur les changements détat physique des corps ;
Tracer les courbes représentant la variation de pression maximale en fonction de la température ;
Déduire lexpression mathématique de la masse dun certain volume de gaz recueilli sur la cuve deau ;
Interpréter la loi de Dalton sur la vitesse dévaporation ;
Interpréter du point de vue cinétique les propriétés des gaz ;
Dresser le tableau synoptique résumant les différents changements détat physique des corps ;
Résoudre des exercices relatifs au changement détats physiques des corps.
DEUXIEME PARTIE : ENERGIE
Rappel de notions de force et de travail
Notion dénergie : Généralités ;
Energie mécanique dun système :
Energie potentielle (Ep)
Energie cinétique (Ec)
Principe de la conservation de lénergie mécanique dans le cas dun système isolé ;
Transformation de la chaleur en travail, Application : la machine à vapeur.
a. Savoirs
Rappeler les définitions de la force et celle du travail, leurs expressions algébriques respectives, leurs unités S.I. et leurs équations aux dimensions ;
Définir les concepts : énergie potentielle, énergie cinétique, énergie mécanique, système, système isolé ;
Enumérer les différentes formes dénergie ;
Enoncer le principe de la conservation de lénergie mécanique dans le cas dun système isolé ;
Connaître les expressions mathématiques de chacune des formes dénergie ;
Tracer le schéma général de transformation de la chaleur en travail.
b. Savoir-faire
Etablir les relations mathématiques de lEp et lEc et leurs équations aux dimensions ;
Interpréter algébriquement le principe de la conversion de lénergie ;
Décrire la machine à vapeur ;
Interpréter le fonctionnement de la machine à vapeur ;
Proposer quelques exemples de conservation de lénergie mécanique.
TROISIEME PARTIE : OPTIQUE GEOMETRIQUE
1. Propagation rectiligne de la lumière :
sources lumineuses
rayon lumineux - faisceau lumineux
2. Corps transparents, translucides et opaques :
examen de quelques cas concrets
réflexion-réfraction-diffusion-absorption
3. Surfaces réfléchissantes planes et sphériques
miroirs plans
miroirs sphériques
4. Réfraction de la lumière :
Dioptres plans
Dioptres sphériques
5. Etude optique de lil :
généralités
défauts de visions et correction
6. Instruments doptique
appareil photographique
loupe
microscope
lunettes astronomiques
a. Savoirs
Définir les concepts : optique géométrique, lumière, rayon lumineux, faisceau lumineux, corps transparent, corps translucide, réflexion, réfraction, diffusion, absorption, miroirs plan et sphérique, dioptres (plan et sphérique), lentilles convergente et divergente, dioptrie, convergence, prisme ;
Citer les sources de lumière et les classifier ;
Enoncer les lois de la réflexion et de la réfraction ; Citer les instruments doptique les plus usuels ;
Citer et définir les éléments caractéristiques dun miroir sphérique et en donner les propriétés ;
Enumérer les propriétés du prisme ;
Citer et définir les différentes sortes des lentilles ;
Donner les caractéristiques des différentes sortes des lentilles ;
Définir les concepts : grossissement et puissance des instruments doptique ;
Citer et définir les défauts de lil ;
Définir lindice de réfraction dun milieu.
b. Savoir-faire
Représenter géométriquement un rayon ou faisceau lumineux ;
Décrire un miroir plan, sphérique, une loupe, un microscope ou les lunettes astronomiques, un appareil photographique ;
Effectuer le montage dune chambre noire à laide dun carton ;
Observer limage dun objet à travers un miroir plan ou sphérique et en déduire les caractéristiques ;
Expliquer brièvement la marche dun rayon lumineux à travers un miroir ou un dioptre ;
Construire graphiquement limage dun objet par un miroir ou par un dioptre ;
Interpréter les lois de la réflexion et de la réfraction ;
Ecrire les formules des miroirs, lentilles et prisme ;
Expliquer le fonctionnement dun microscope ;
Déterminer algébriquement la grandeur de limage ou de lobjet dans le cas des miroirs ou dioptres ;
Expliquer les principes des fonctionnements dinstruments doptique ;
Manipuler les instruments doptique ;
Décrire et commenter les expériences doptique réalisées au laboratoire ;
Prélever les données ;
Interpréter les résultats ;
Elaborer un rapport dexpérience ;
Résoudre des exercices relatifs à loptique géométrique.
CHAPITRE IV : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE EN CINQUIEME SCIENTIFIQUE
PREMIERE PARTIE : ELECTRICITE
INTRODUCTION : RAPPEL DE QUELQUES NOTIONS DE LA MECANIQUE
Rappel de la notion de force
Notion dénergie mécanique : Ep , Ec et Eméc .
Principe de la conservation de lénergie mécanique (Eméc )
Transformation du travail en chaleur
Principe déquivalence.
a. Savoirs
Rappeler la définition des concepts suivants : force, travail, puissance, Ep , Ec , Eméc , masse, accélération ;
Rappeler lénoncé du principe de la conservation de lénergie mécanique et de léquivalence ;
Rappeler les unités SI de chacune des grandeurs citées ci-haut.
b. Savoir-faire
Etablir les relations mathématiques des grandeurs mécaniques ;
Déterminer les équations aux dimensions des grandeurs mécaniques et en déduire les unités S.I ;
Distinguer les différentes sortes de travail ;
Résoudre quelques exercices numériques relatifs aux concepts définis ci-haut.
4.2. ELECTROSTATIQUE
4.2.1. Force électrique
Modes délectrisation
Interaction entre corps électrisés : la loi de Coulomb
Application de la loi de Coulomb
Champ électrique.
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : électrostatique, charge électrique, conducteur, isolant, Coulomb, champ électrique ;
Citer les modes délectrisation ;
Enoncer la loi de Coulomb et le principe de la conservation de lélectricité ;
Enoncer la loi fondamentale de lélectrostatique ;
Définir une ligne de champ électrique et lunité du champ électrique ;
Nommer lappareil détecteur des charges ;
Enoncer les conséquences de la loi de Coulomb.
b. Savoir-faire
Citer quelques corps isolants et conducteurs délectricité ;
Généraliser la notion du champ électrique pour un ensemble des charges ponctuelles et celle du travail électrique dans un champ électrique quelconque ;
Relier le phénomène délectrisation par contact à celui de la neutralisation des charges ;
Interpréter à partir des expériences la notion des charges électriques et des forces électriques ;
Expliquer sur une base des expériences le phénomène délectrisation par frottement, par contact et par influence suivant une interprétation électrique de latome ;
Distinguer lexistence de deux espèces délectricité ;
Vérifier expérimentalement la notion de champ électrique ;
Trouver quelques applications de la loi de Coulomb ;
Décrire un électroscope et un pendule électrique ;
Résoudre des exercices numériques relatifs à la force électrique.
4.2.2. La différence de potentiel
Différence de potentiel aux bornes dun générateur
Différence de potentiel aux bornes dun récepteur
Synthèse.
a. Savoirs
Définir les concepts : générateur, récepteur, différence de potentiel (d.d.p.) ;
Définir la d.d.p. aux bornes dun générateur et aux bornes dun récepteur ;
Rappeler les notions dénergie et de puissance ;
Connaître lappareil de mesure de la d.d.p. ;
Enoncer la loi de la d.d.p. des récepteurs.
b. Savoir-faire
Etablir lexpression mathématique de la d.d.p. entre deux points ;
Etablir la relation entre champ électrique et d.d.p. ;
Expliquer le fonctionnement dun oscilloscope ;
Décrire un oscilloscope ;
Résoudre des exercices relatifs à la d.d.p.
4.2.3. Les condensateurs
Description
Charge dun condensateur
Décharge dun condensateur
Condensateur électrochimique
Application.
a. Savoirs
Définir les concepts : condensateur, capacité dun condensateur, armatures ;
Exprimer lunité SI de la capacité dun condensateur et en donner ses sous-multiples ;
Représenter symboliquement un condensateur dans un circuit électrique ;
Enumérer quelques condensateurs usuels ;
Citer les applications des condensateurs électrochimiques ;
Donner les paramètres influençant la capacité dun condensateur ;
Connaître le rôle dun condensateur.
b. Savoir-faire
Décrire le condensateur ;
Etablir la relation mathématique de la charge dun condensateur ;
Déterminer la capacité équivalente des condensateurs groupés en parallèle ou en série (cascade) ;
Déterminer la formule dun condensateur chargé ;
Reconnaître un condensateur dans un circuit électrique ;
Réaliser lexpérience de la charge (décharge) dun condensateur et en interpréter les résultats ;
Résoudre des exercices relatifs aux condensateurs ;
Expliquer lutilisation des condensateurs à laide des quelques exemples concrets.
4.3. ELECTRODYNAMIQUE
4.3.1. Le courant électrique
Notion du courant
Les générateurs électriques
Définition et mesure de lintensité du courant électrique
Les effets du courant électrique
Lois des intensités
Le sens du courant électrique
Modèle du courant électrique.
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : courant électrique, générateur, récepteur, intensité du courant, circuit électrique, Shunt dun ampèremètre ;
Citer les effets du courant électrique ;
Nommer lappareil de mesure de lintensité du courant ;
Enoncer les lois des intensités ;
Définir lunité SI de lintensité du courant électrique ;
b. Savoir-faire
Décrire un générateur et classifier les différentes sortes des générateurs ;
Etablir lexpression mathématique de lintensité du courant partant de la charge électrique et le temps ;
Etablir léquation aux dimensions de lintensité du courant électrique ;
Déduire lunité SI de lintensité du courant électrique à partir de son équation aux dimensions ;
Illustrer schématiquement un circuit électrique et donner la description ;
Mesurer lintensité du courant électrique dans un circuit donné ;
Brancher un ampèremètre dans un circuit électrique ;
Manipuler un ampèremètre ;
Monter un circuit électrique ;
Illustrer les effets du courant électrique à laide des exemples concrets ;
Etablir la relation mathématique du shunt dun ampèremètre ;
Etablir la formule de la vitesse des électrons à travers un conducteur de section S traversé par un courant I ;
Résoudre des exercices relatifs au courant électrique.
4.3.2. Etude des effets calorifiques du passage du courant dans un conducteur ohmique
Notion de résistance
Loi dOhm
Loi de Pouillet
Loi de Joule
Association des résistances
a. Savoirs
Définir les concepts : résistance électrique, resistor, résistivité, semi-conducteur, supraconducteurs, rhéostat ;
Enoncer les lois suivantes : loi dOhm (1ère et 2ème forme), loi de Pouillet, loi de Joule ;
Citer quelques résistances usuelles ;
Nommer lappareil de mesure de la résistance ;
Citer quelques exemples de leffet Joule dans la vie courante ;
Enumérer les applications de la loi Joule ;
Connaître la résistivité de certains conducteurs et leurs coefficients de température ;
Reconnaître une résistance dans un circuit électrique ou électronique ;
Connaître le chiffre représentant chaque couleur sur une résistance.
b. Savoir-faire
Interpréter les lois ci-après : loi dOhm, loi de Pouillet, loi de Joule ;
Etablir les équations aux dimensions de grandeurs physiques suivantes : résistance, résistivité, énergie électrique ;
Représenter graphiquement les circuits des résistances groupées en parallèle, en série ou un groupement mixte ;
Etablir les deux formes pratiques de la formule de la loi de Joule ;
Déterminer la résistance équivalente des résistances dans toutes formes de groupement ;
Décrire un voltamètre et manipuler un multimètre ;
Illustrer à laide dun schéma le branchement de lohmmètre et du voltamètre dans un circuit ;
Représenter schématiquement une résistance ;
Réaliser les expériences sur la loi dOhm, la loi Joule et interpréter les résultats ;
Etablir la relation mathématique de la résistivité sous linfluence de la température ;
Réaliser une petite installation électrique domestique ;
Résoudre des exercices relatifs aux effets calorifiques du passage du courant dans un conducteur ohmique.
4.3.3. Etude des effets chimiques du passage du courant dans les électrolytes
Loi de Faraday
Accumulateurs et piles électriques
a. Savoirs
Rappeler la définition des concepts : électrolyse, électrodes, électrolytes, anion, cation, ion, masse ;
Définir : un accumulateur, une pile électrique, force électromotrice (f.e.m.), force contre électromotrice (f.c.e.m.) ; voltamètre ;
Citer les caractéristiques dune pile ;
Enoncer les lois de Faraday ;
Enumérer les différentes sortes daccumulateurs, des piles et en donner les usages.
b. Savoir-faire
Décrire le voltamètre ;
Etablir lexpression mathématique des lois de Faraday ;
Expliquer brièvement le mécanisme de lélectrolyse ;
Interpréter le fonctionnement dune pile hydroélectrique ;
Trouver des applications pratiques de lélectrolyse ;
Appliquer la formule de Faraday dans la résolution des exercices numériques relatifs à la loi de Faraday ;
Etablir la différence entre une électrolyse simple et une électrolyse complexe.
4.3.4. Loi dOhm généralisée
a. Savoirs
Rappeler la loi dOhm pour une résistance morte ;
Définir un générateur, un récepteur ;
Citer les caractéristiques dun générateur et celles dun récepteur ;
Définir le rendement dun générateur.
b. Savoir-faire
Etablir les formules de la f.e.m et f.c.e.m. ;
Etablir les expressions mathématiques de la loi dOhm généralisée pour une portion dun circuit comprenant un générateur, un récepteur ou un circuit fermé ;
Etablir le bilan des puissances ;
Restituer la 2e formule de la loi dOhm dans le cas du groupement des générateurs identiques, des générateurs en série ou dans le groupement mixte ;
Résoudre les exercices relatifs à la loi dOhm généralisée.
4.3.5. Effets thermoélectriques
Etude expérimentale de la diode à vide
Faisceau délectrons rapides
Loscilloscope
Tube cathodique
Déviation dun faisceau délectrons par un champ magnétique uniforme
Le spectromètre de masse
Le cyclotron.
a. Savoirs
Redéfinir le concept : courant électrique et champ électrique ;
Définir : un faisceau délectrons rapides, un oscilloscope, un tube cathodique, un spectromètre de masse, un cyclotron ;
Connaître le principe de fonctionnement de loscilloscope ;
Citer les avantages de semi-conducteurs en électronique ;
Donner le rôle principal dune diode.
b. Savoir-faire
Décrire : la diode à vide, le faisceau délectrons rapides, un oscilloscope, un cyclotron ;
Représenter schématiquement une diode ou un oscilloscope ;
Etablir la formule mathématique : du calcul de la vitesse des électrons, du calcul du champ entre deux plaques chargées et celui du déplacement vertical du spot ;
Différencier le tube cathodique dun téléviseur à celui dun oscilloscope ;
Réaliser et interpréter lexpérience dune diode à vide ;
Interpréter électroniquement la déviation dun faisceau délectrons par un champ électrique uniforme ;
Expliquer le phénomène de balayage de lécran dun téléviseur en couleur ;
Visualiser un signal sur lécran dun oscilloscope ;
Déterminer la masse de lélectron ;
Etablir lexpression mathématique du rayon de la trajectoire circulaire des électrons ;
Résoudre des exercices relatifs à leffet thermoélectrique.
DEUXIEME PARTIE : LE MAGNETISME
LE MAGNETISME
Les aimants
Loi de Coulomb
Champs magnétiques
Vecteur induction magnétique
Magnétisme terrestre
a. Savoir
Définir les concepts : aimant, champ magnétique, magnétisme, magnétisme terrestre, pôles dun aimant, vecteur champ magnétique, moment magnétique, vecteur induction magnétique ;
Citer les différentes sortes daimants ;
Donner les caractéristiques dun aimant ;
Enumérer quelques usages usuels dun aimant ;
Définir lunité du champ magnétique, de linduction magnétique et du moment magnétique.
b. Savoir-faire
Décrire un aimant ;
Distinguer les aimants naturels des aimants artificiels ;
Expliquer brièvement laction réciproque des pôles dun aimant ;
Etablir léquation aux dimensions du champ magnétique et en déduire lunité ainsi que celle du moment magnétique et de linduction magnétique :
Identifier les pôles dun aimant ;
Expliquer lorigine du magnétisme terrestre ;
Etablir lexpression mathématique du moment magnétique ;
Réaliser lexpérience de laimantation avec la limaille de fer.
TROISIEME PARTIE : ELETROMAGNETISME
ELECTROMAGNETISME
Champs magnétiques produits par les courants
Action dune induction magnétique sur un courant
Aimantation, Electro-aimant
Induction électromagnétique Auto-induction
Principe des générateurs et moteurs à courant continu
Appareils de mesure magnéto-électrique.
a. Savoirs
Rappeler la définition du champ magnétique ;
Définir les concepts : Lignes de champs, électro-aimant, solénoïde, moment électromagnétique, ampère, flux dinduction, bobine plate ;
Rappeler les effets du courant électrique ;
Enoncer la loi élémentaire de Laplace et la règle du flux maximale ;
Enoncer la règle de lobservateur dAmpère ;
Citer quelques applications de lélectromagnétisme ;
Caractériser un milieu aimanté ;
Définir le courant induit, le Weber et le Henry ;
Enoncer la loi de Lenz ;
Donner le principe du galvanomètre à cadre mobile ;
Citer quelques appareils de mesures magnéto-électriques.
b. Savoir-faire
Etablir les expressions mathématiques de linduction magnétique créée par un courant dans différents cas et celle créée par un solénoïde ;
Réaliser lexpérience dOersted ;
Interpréter électroniquement le champ produit par un courant ;
Illustrer à laide dun schéma le spectre de la limaille obtenu dans un plan passant par laxe du cylindre ;
Etablir lexpression mathématique du flux dinduction, de la force électromagnétique et celle de la force électromagnétique appliquée à un élément conducteur ;
Réaliser le montage dune sonnerie électrique ;
Interpréter linteraction entre deux conducteurs rectilignes parallèles parcourus par des courants électriques ;
Décrire la balance de Cotton ;
Déduire la cause du courant induit et lorigine de la force électromotrice dinduction ;
Etablir les relations mathématiques : de la f.e.m. dinduction, de la quantité délectricité induite dans un circuit et celle du coefficient de la self-induction ;
Calculer linductance propre dun solénoïde sans noyau de fer ;
Décrire un galvanomètre ;
Etablir la relation entre flux et self-induction ;
Manipuler les appareils de mesure magnéto-électriques ;
Résoudre des exercices relatifs au champ électrique, induction électrique et flux électrique.
NOTIONS SUR LE COURANT ALTERNATIF
4.6.1. Production et propriétés des courants alternatifs
Rappel des notions délectricité
Définition
Production des courants alternatifs
Intensité et différence de potentiel efficace.
a. Savoirs
Récapituler dans un tableau les notions antérieures délectricité : concept, symbole, relation, unité S.I et symbole ;
Définir le courant alternatif ;
Caractériser les tracés de différents graphiques des courants alternatifs ;
Citer les effets du courant alternatif et quelques usages ;
Citer quelques dispositifs producteurs des courants alternatifs ; Définir les concepts : intensité, d.d.p efficace, fréquence, période, pulsation ;
Préciser et définir les unités des différentes grandeurs : Intensité et tension efficace, fréquence, période, pulsation ;
Préciser et définir les unités des différentes grandeurs : Intensité et tension efficace, fréquence, période, pulsation ;
Différencier le courant alternatif du courant continu.
b. Savoir-faire
Représenter graphiquement les intensités des courants alternatifs ;
Ecrire les expressions mathématiques de quelques grandeurs électriques vues antérieurement ;
Etablir les formules de lintensité et la d.d.p efficace ;
Décrire et interpréter lexpérience de la production des courants alternatifs ;
Résoudre des exercices numériques relatifs à cette partie.
4.6.2. Transformation et redressement
Transformateur
Redressement
a. savoirs
Définir les concepts : transformateur et redresseur ;
Citer quelques applications usuelles des transformateurs ;
Nommer quelques dispositifs électroniques de redressement du courant alternatif ;
Distinguer les différentes sortes de redressement ;
Comparer un transformateur à un redresseur ;
Reconnaître un transformateur dans un circuit par son symbole.
b. Savoir-faire
Décrire un transformateur ou un redresseur ;
Réaliser et interpréter les résultats dans un tableau lexpérience de transformation de la d.d.p. ;
Etablir les expressions mathématiques du rapport des transformations ;
- Illustrer un transformateur ou un redresseur à laide dun schéma.
CHAPITRE V : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA PHYSIQUE EN SIXIEME SCIENTIFIQUE
5.1. NOTIONS PRELIMINAIRES
Rappel sur les erreurs
Calculs dincertitudes
Approximation dans les calculs
Notions sur les vecteurs
a. Savoirs
Récapituler la notion des erreurs et dincertitudes ;
Rappeler la notion des grandeurs fondamentales, les systèmes dunités et les notions des dérivées ;
Rappeler les formules trigonométriques et les calculs vectoriels vus antérieurement ;
Enoncer les règles dapproximations dans les calculs.
b. Savoir-faire
Ecrire lexpression numérique dun résultat ;
Calculer lincertitude dune mesure donnée ;
Effectuer les calculs trigonométriques et les opérations sur les vecteurs ;
Déterminer la précision dune mesure effectuée.
PREMIERE PARTIE : MECANIQUE
5.2. NOTIONS DE CINEMATIQUE
Généralités
M.R.U. et M.R.U.V.
Mouvements curvilignes
La chute libre.
a. Savoirs
Rappeler la définition des concepts : mobile, repère, trajectoire, équation horaire, vitesse instantanée, vitesse moyenne, M.R.U.V., M.R.U. ;
Préciser et définir les unités S.I. des grandeurs suivantes : espace, vitesse, accélération ;
Illustrer par des exemples le M.R.U. et M.R.U.V. ;
Caractériser les tracés de différents graphiques dans les différents types de mouvements ;
Définir : un mouvement curviligne, la vitesse, angulaire, la période, la fréquence, les accélérations radiale et tangentielle ;
Citer quelques exemples des mouvements circulaires uniformes.
b. Savoir-faire
Illustrer par au moins un exemple limportance du référentiel pour létude des mouvements ;
Distinguer le vecteur-position et le vecteur déplacement et justifier lintérêt de ces deux concepts ;
Représenter les graphes espace-temps, vitesse-temps et vitesse-espace des M.R.U. et M.R.U.V, ;
Ecrire les équations horaires des mouvements ;
Déduire les expressions mathématiques de la vitesse et de laccélération en appliquant la notion des dérivées ;
Réaliser et interpréter les résultats des expériences sur le M.R.U. et M.R.U.V. ;
Représenter graphiquement laccélération angulaire et tangentielle dun mobile en mouvement circulaire ;
Ecrire les relations mathématiques de laccélération radiale et tangentielle ;
Résoudre des exercices relatifs à la cinématique.
5.3. DYNAMIQUE
Principe fondamental de la dynamique
Exemples des mouvements simples
Mouvement de rotation
Energie mécanique.
a. Savoirs
Rappeler la définition de la dynamique, le travail, la force et lénergie ;
Enoncer les principes découlant du principe fondamental de la dynamique ;
Définir les concepts suivants : poids, masse, translation, rotation, moment dinertie, plan incliné, force dinertie ;
Enoncer le théorème du mouvement de centre de gravité ;
Connaître les expressions mathématiques de quelques moment dinertie des corps homogènes ;
Enoncer le théorème dHuyghers et celui de lénergie cinétique ;
Enumérer les différents aspects de lénergie potentielle.
b. Savoir-faire
Etablir lexpression mathématique : du principe fondamental de la dynamique, de laccélération pour un plan incliné, du moment de force ;
Restituer algébriquement : le théorème dHuyghens, du travail dans tous les cas, de lEc, Ep et Em ;
Démontrer comment déterminer les moments dinertie de certains corps homogènes ;
Illustrer lintérêt du théorème dHuyghens par quelques exemples ;
Vérifier expérimentalement le principe de lénergie mécanique ;
Résoudre des exercices relatifs à la dynamique.
5.4. APPLICATIONS DES PRINCIPES
Généralités
Mouvement des projectiles
Translation et rotation simultanées
Etude des tensions
Force centrifuge
Volant et marteau
Résistance de lair
Pendule pesant
Mouvements pendulaires
Quantité de mouvement et moment cinétique.
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : projectile, translation, rotation, force centrifuge (centripète), rayon de giration, volant, marteau, pendule pesant, treuil, maître-couple ;
Citer quelques exemples dapplication de la force centrifuge ;
Donner lunité du marteau et volant en mécanique ;
Enumérer quelques causes de la résistance de lair et ses effets ;
Donner les caractéristiques du mouvement pendulaire ;
Connaître les formules de la période des différents pendules ;
Citer quelques applications de la quantité de mouvement dans la vie courante ;
Donner quelques exemples de mouvement des projectiles dans la vie courante ;
Distinguer les différentes sortes de pendules ;
Expliquer la notion de la force centrifuge et satellite de la terre ;
Définir : le choc entre deux corps et en distinguer les sortes.
b. Savoir-faire
Etudier théoriquement le mouvement des projectiles et déterminer les équations paramétriques de la trajectoire ;
Etablir la formule de lénergie cinétique dans le cas de la translation et rotation combinée dans différents cas ;
Décrire la machine dAtwood et déterminer son accélération lors de la translation ;
Analyser le problème de laccélération dun treuil par un fardeau ;
Réaliser lexpérience de la force centrifuge et écrire sa formule ;
Ecrire léquation horaire du mouvement pendulaire ;
Déterminer la période dun pendule ;
Etablir la formule de la quantité de mouvement et du moment cinétique ;
Déduire la relation entre quantité de mouvement et moment cinétique ;
Résoudre des exercices relatifs aux applications des principes.
DEUXIEME PARTIE : THERMODYNAMIQUE
5.5. NOTIONS PRELIMINAIRES
Rappel des notions dénergie et travail dune force
Température et chaleur
Mesure de la chaleur
Modèle microscopique
a. Savoirs
Rappeler les notions antérieures sur lénergie et le travail dune force (définitions des concepts, expression algébrique, unités SI et sortes) ;
Rappeler les définitions des concepts ci-après : température, chaleur, calorimétrie, chaleur massique, chaleur de changement détat dun corps ;
Définir la pression atmosphérique normale, le modèle, les phénomènes endothermique et exothermique ;
Résumer à laide dun tableau le modèle de 3 états fondamentaux de la matière selon les rubriques : distance intermoléculaire, forces intermoléculaires et mouvement des molécules.
b. Savoir-faire
Résoudre les exercices proposés sur lénergie et le travail ;
Convertir les unités de lénergie, du travail et de la température ;
Etablir la différence entre chaleur et température ;
Décrire et interpréter les expériences de laugmentation de température dun corps chauffé et les illustrer à laide dun graphe ;
Expliquer le mouvement brownien.
5.6. THEORIE CINETIQUE DES GAZ
Généralités sur la théorie cinétique des gaz
Vérification expérimentale du modèle
Loi des gaz parfaits
Energie cinétique moyenne et vitesse moyenne des modèles.
a. Savoirs
Définir les concepts : collision élastique, masse volumique, constante des gaz parfaits (R) ;
Enoncer la loi des gaz parfaits, le principe et théorème de Carnot ;
Formuler les hypothèses du modèle de létat gazeux ;
Connaître la masse volumique de loxygène à 0°C ;
Définir et caractériser léchelle Kelvin ;
Citer les constantes utilisées dans la théorie cinétique des gaz ; Enoncer la loi de Charles et celle de Boyle-Mariote.
b. Savoir-faire
Etablir la relation mathématique de la pression exercée par les gaz sur une paroi ;
Vérifier expérimentalement et interpréter la relation pression-volume à la température et masse constante ;
Tracer le graphe de la pression en fonction du volume ;
Restituer algébriquement les lois des gaz parfaits, lénergie cinétique moyenne et la vitesse moyenne des molécules ;
Déterminer la constante de Boltzmann ;
Etablir léquation générale des gaz parfaits ;
Résoudre des exercices relatifs à la théorie cinétique des gaz.
5.7. PRINCIPE DE LA CONSERVATION DENERGIE
Définition
Augmentation de lénergie interne sans source de chaleur
Expérience de Joule
Principe de conservation de lénergie (premier principe de la thermodynamique)
Vérification au laboratoire de la chaleur massique de leau.
a. Savoirs
Citer quelques exemples de la conservation dénergie ;
Définir : la chaleur interne et thermique, un système, un principe ;
Dire comment on peut augmenter lénergie interne sans source de chaleur ;
Enoncer le principe de Carnot et le premier principe de la thermodynamique.
b. Savoir-faire
Décrire et interpréter les expériences de Joule ;
Déterminer la valeur de la chaleur massique de leau ;
Vérifier expérimentalement au laboratoire la valeur de la chaleur massique de leau ;
Résoudre des exercices relatifs au principe de la conservation de lénergie.
5.8. LES MACHINES THERMIQUES
Notions
Le fonctionnement simplifié dune machine à vapeur
Bilan des échanges dénergie
Le rendement dune machine thermique
Description de quelques machines thermiques.
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : machine thermique, cycle, rendement, puissance dun moteur ;
Relater la chronologie du développement (évolution) de la machine thermique ;
Enumérer quelques machines thermiques ;
Donner les caractéristiques des moteurs à combustion interne et la puissance mécanique de quelques machines ;
Définir les concepts : explosion, détente, combustion, carburateur, compression, admission, échappement, soupapes, bougies ;
Citer les avantages et désavantages des moteurs à explosion, de moteur Diesel ;
Connaître quelques usages courants des moteurs à explosion, moteurs Diesel et des turbines ;
Citer les sortes des turbines ;
Donner limportance des bougies et de la batterie dans les moteurs à explosion et moteurs diesels ;
Enoncer les principes des réacteurs et celui de la conservation de la quantité de mouvement ;
Citer les applications des principes de la conservation de la quantité de mouvement.
b. Savoir-faire
Expliquer brièvement le fonctionnement simplifié dune machine à vapeur et celui des moteurs à combustion interne ;
Décrire les moteurs à combustion interne et schématiser au besoin les différents temps ;
Dresser le bilan des échanges dénergie des machines thermiques ;
Etablir les relations mathématiques du rendement dune machine thermique ;
Résoudre des exercices sur les machines thermiques ;
Décrire : le moteur à explosion, le moteur diesel et les différentes turbines ;
Expliquer brièvement le fonctionnement : dun moteur à explosion, dun moteur diesel et celui des turbines ;
Illustrer à laide dun schéma le cycle des moteurs à explosion et diesel ;
Etablir la formule de rendement des moteurs à explosion et moteur diesel ;
Illustrer à laide dun schéma à chaque temps du fonctionnement dun moteur à explosion ;
Décrire un réacteur ;
Expliquer le fonctionnement du réacteur dans la fusée ;
Etablir les relations mathématiques de la conservation de la quantité de mouvement dans le cas de recul des armes à feu ;
Réaliser lexpérience de la conservation de la quantité de mouvement dans le problème de choc.
TROISIEME PARTIE : PHENOMENES PERIODIQUES
5.9. PHENOMENES PERIODIQUES EN MECANIQUE
Oscillateur harmonique
La résonance
Les ondes progressives
Propagation des ondes à deux dimensions
Superposition dondes
Acoustique
Leffet Doppler.
a. Savoirs
Définir les concepts suivants : oscillateur, phénomène périodique, élongation, période, fréquence, amplitude, mouvement harmonique, pulsation, déphasage, excitateur, résonateur, ondes, longueur donde, nud, ventre, interférence, acoustique, diffraction, réfraction, battement, onde progressive, chemin optique ;
Connaître les caractéristiques dune oscillation ;
Dire quand est-ce quil y a résonance ;
Enumérer les sortes dondes ;
Connaître les intensités des ondes sonores de quelques sources sonores familières ;
Enoncer le principe dHuyghens ;
Donner les applications de la diffraction dondes ;
Citer les caractéristiques du son et les propriétés des ondes sonores ;
Citer quelques applications de la résonance et de leffet Doppler ;
Citer quelques exemples pratiques des mouvements doscillation ;
Enumérer quelques sources sonores.
b. Savoir-faire
Effectuer les constructions de Fresnel et les interpréter algébriquement ;
Illustrer graphiquement un mouvement harmonique ;
Ecrire et interpréter léquation horaire de lélongation dun mouvement vibratoire ;
Prouver et expliquer quun pendule ou un corps attaché à un ressort décrivent un mouvement harmonique ;
Etablir les relations mathématiques de lEp et Ec, dun oscillateur ;
Déterminer la formule du chemin optique et celle du déplacement latéral des franges ;
Décrire et interpréter les expériences de la résonance acoustique ;
Effectuer létude mathématique de londe progressive et du régime stationnaire ;
Réaliser les expériences des ondes se déplaçant à la surface de leau et en déduire les conclusions ;
Expliquer théoriquement la réflexion, la réfraction et la diffraction des ondes ainsi que le principe de la superposition dondes ;
Décrire et interpréter lexpérience des interférences ;
Analyser et résoudre les exercices proposés sur cette partie ;
Déterminer algébriquement les équations horaires de lélongation, amplitude et phase du mouvement dun point quelconque.
5.10. OPTIQUE ONDULATOIRE
Les modèles de la lumière
Lexpérience de Young
Diffraction de la lumière
Polarisation de la lumière
Vitesse de la lumière.
a. Savoirs
Définir la lumière selon les deux modèles (modèles ondulatoire et corpusculaire) ;
Rappeler la notion de la propagation rectiligne de la lumière (diffusion, réflexion, réfraction, diffraction, polarisation) ;
Connaître les comportements de la lumière face aux différents corps ;
Citer les applications de lexpérience de Young, celles de la diffraction et celles de la polarisation ;
Connaître le spectre de la lumière blanche
b. Savoir-faire
Déduire lhypothèse des ondes longitudinales ;
Calculer les indices de réfraction de certains milieux ;
Décrire et interpréter lexpérience de Young ;
Déterminer expérimentalement la longueur donde dune lumière monochromatique et déduire sa relation mathématique ;
Etablir la relation entre fréquence, vitesse et longueur donde ;
Effectuer létude mathématique de la diffraction par une fente ou par un réseau ;
Déterminer par calcul la différence de marche ;
Réaliser et interpréter lexpérience de la polarisation ;
Résoudre des exercices relatifs à loptique ondulatoire.
QUATRIEME PARTIE : LES COURANTS ALTERNATIFS
5.11. RAPPEL DES NOTIONS PRELIMINAIRES DES COURANTS ALTERNATIFS
Production et propriétés des courants alternatifs
Transformation et redressement ;
a. Savoirs
Rappeler la définition des concepts : courant alternatif, transformateur, redresseur, intensité efficace, tension efficace, période et fréquence ;
Citer les applications usuelles des transformateurs ;
Citer quelques dispositifs producteurs des courants alternatifs ;
Expliquer le fonctionnement dun transformateur.
b. Savoir-faire
Décrire les transformateurs et les redresseurs des courants alternatifs ;
Etablir les expressions mathématiques de lintensité et de la tension efficace du rapport des transformations ;
Représenter symboliquement un transformateur ou une diode dans un circuit ;
Résoudre des exercices relatifs à cette partie.
5.12. LES CIRCUITS EN COURANTS ALTERNATIF
Circuit contenant un résistor
Circuit contenant une bobine
Circuit contenant un condensateur
Circuit RLC série.
a. Savoirs
Définir les concepts ci-après : inductance, impédance, conductance, réactance, capacitance ;
Donner leffet dune bobine, dun condensateur et dune résistance sur le courant alternatif ;
Citer les applications de chaque circuit ;
Dire quand est-ce que lon parle de la résonance électrique.
b. Savoir-faire
Représenter graphiquement les différents circuits ;
Déduire la formule de la d.d.p. et de limpédance dans les différents circuits ;
Déduire lexpression mathématique de linductance dune bobine ;
Représenter graphiquement le montage de chaque circuit et effectuer la construction de Fresnel dans chaque cas ;
Etudier théoriquement chaque circuit ;
Dresser un tableau récapitulatif des formules appliquées dans la résolution des exercices numériques sur les circuits en courant alternatif ;
Déduire dans quelles conditions, limpédance est minimale pour un circuit RLC ;
Déduire la formule de THOMSON et celle de la puissance moyenne.
5.13. LE CIRCUIT LC OSCILLANT
Circuit LC relié au générateur
Circuit LC non relié à un générateur.
a. Savoirs
Rappeler la définition dun générateur ;
Donner le rôle des circuits LC dans lémission et la réception.
b. Savoir-faire
Déduire la formule de la fréquence pour un circuit LC oscillant relié et non relié à un générateur ;
Appliquer ces formules dans la résolution des exercices.
5.14. LES ONDES ELECTROMAGNETIQUES
Résonance entre deux circuits électriques
Propagation du champ électromagnétique
La Radio.
a. Savoirs
Définir les concepts : ondes électromagnétiques, modulation, hertz, radio, semi-conducteur, transistors ;
Définir lémission et la réception radio ;
Connaître quelques caractéristiques des ondes radio ;
Citer et définir les 2 modes de modulation ;
Donner les avantages et les désavantages de ces deux modes de modulation.
b. Savoir-faire
Réaliser et interpréter lexpérience de la résonance entre deux circuits électriques ;
Expliquer la propagation du champ électromagnétique ;
Interpréter le phénomène de la modulation ;
Expliquer schématiquement le phénomène de lémission et de la réception radio.
CONCLUSION
Les manuels scolaires de physique écrits par des Congolais de la République Démocratique du Congo sont pour la plupart sinon tous, orientés vers la résolution des exercices ou des items. Les livres de physique qui traitent des autres aspects de la physique et tenant compte de nos réalités locales sont quasi-inexistants. Par exemple un livre sur les objectifs spécifiques de la physique au secondaire, il faut lavouer, est « UN OISEAU RARE » !
Et pourtant nous lavons si bien dit dans les pages précédentes que lorganisation de toute action éducative ne pouvait se concevoir sans la définition préalable des objectifs. La parution de notre livre sur les objectifs spécifiques de lenseignement de la physique au secondaire, constitue sans nul doute, une documentation utile aussi bien pour les enseignants de physique que pour les élèves appelés à suivre le cours de physique au secondaire.
Nous espérons que les possibilités de large diffusion nous seront données pour que ce travail serve à juste valeur à nos élèves et professeurs de physique sur toute létendue de la nation et ailleurs.
Davance nous disons merci à quiconque acceptera de nous fournir des remarques et suggestions constructives pour lenrichissement éventuel de cette uvre dans les éditions ultérieures.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. A. Delaruelle et al (1969), Cours de physique, chaleur, énergie, optique géométrique, Wesmael-Charlier, Namur.
2. A. Delaruelle, A.I. Claes (1974), Eléments de physique, Tome I, Mécanique-liquide-gaz, A.D. Wesmael-Charlier, Namur.
3. A. Delaruelle, A.I. Claes (1989), Eléments de physique, tome II, Chaleur-Acoustique-Optique, De Boeck-Wesmael, Bruxelles.
4. A. Dessart et al (1969), Cours de physique, Eléctricité, De Boeck, Paris.
5. A. Dessart et al (1969), Cours de Physique 2, Optique géométrique, De Boeck, Paris.
6. A. Dessart et al ; (1969), Cours de physique, chaleur Tome II, De Boeck, Paris.
7. A. Dessart, J.C. Jodogne , J. Jodogne (1978), Phénomènes périodiques cours de physiques 5, A. De Boeck, Bruxelles.
7b. Idem, (1969), Optique Géométrique, cours de physique 2
7c Ibid. (1969), Chaleur, cours de physique 3
7d Ibid. (1984), Electricité, cours de physique 4
8. Allegre John (1995), The world of physics, Thomas Nelson and Sons Ltd, New-York.
9. Anonyme (S.d.), Achievement testing in physics, New-York.
10. Antoine J., Dessart A., et al. (1971), Physique 3e édition A. De Boeck, Paris.
11. A. Saison, G. Allain, M. Blumeau et al. (1981), Physique 2, Fernand Nathan, Paris.
12. Benson Harris, (1993), Physique I, La mécanique, Editions du Renouveau Pédagogique.
13. Berkes Istvan (1989), La physique quotidienne, Vuibert.
14. Bloom B.S. et al. (1964). Taxonomie des objectifs pédagogiques Domaine cognitif, Tome I, Ed. les presses de lUniversité, Québec.
15. Charles Hadji-Jacques Baillé (1997), Recherche et éducation « vers une nouvelle alliance ». De Boeck & Larcier, A. Paris-Bruxelles.
16. Cohen I. Bernard (1993), Les origines de la physique moderne, Collection Sciences, Editions du Seuil.
17. DEPS/DIPROMAD (1988), Programme national de physique, enseignement général, Edideps, Kinshasa.
18. E. De Corte & al (1996), Les fondements de laction didactique 3ième, Éd. De Boeck & Larcier s.a. Paris, Bruxelles
19. E. Pira (1973), Energie (C.R.P.) , Kinshasa.
20. Feynman Richard (1980), La nature de la physique, Collection sciences. Editions du Seuil.
21. Giancoli Douglas C. (1993), Physique générale 1, Mécanique et Thermodynamique, De Boeck Université, Paris, Bruxelles.
22. Halliday David, Resnick Robert (1979), Mécanique, Physique I, Editions du Renouveau Pédagogique.
23. J. Cessac, G. Treherne (1966), Physique classe de seconde c, Fernand Nathan, Paris VIe.
24. Jean Cessac, Georges Treherne (1966), Physique, Classe de 1e c, Fernand-Nathan, Paris.
25. Jean Pierre Astolfi & al (1997), Pratiques de la formation en didactique des Sciences. De Boeck & Larcier s.a., Paris, Bruxelles.
26. J. Jodogne, A. Dessart (1966), Physique 3, De Boeck, Paris, Bruxelles.
27. Mahieu M., R. Ghislain (1968), Leçons de physique, 2e volume, Série 2, AD. Wesmael Charlier (J.A.), Namur.
28. Mahieu M., R. Ghislain (1978), Leçons de physique, 3e volume, Série, AD. Wesmael Charlier, Namur.
29. Malundama A. (1999), Préparer et évaluer une leçon, Paris, lHarmattan.
30. Mathieu M., Ghislain R. (1976), Leçons de physique, Premier volume. Wesmael-Charlier.
31. Michel Minder (1999), Didactique fonctionnelle, objectifs, stratégies évaluations, De Boeck, Paris, Bruxelles, 5e éd. Actualisée.
32. Philippe Capelle, Pierre-Yves Helmus & al (1999), Guide méthodologique, Physique Mécanique, De Boeck & Larcier S.a, Paris, Bruxelles.
33. Philippe Capelle, Pierre-Yves Helmus & al. (1999) Physique mécanique 4e, Manuel, De Boeck & Larcier. S.a. Paris, Bruxelles.
34. Philippe Mathy (1997), Donner du sens aux cours de sciences, De Boeck & Larcier. S.a. Paris, Bruxelles.
35. Radelet de Graeve Patricia (1998), Eléments dhistoire des Sciences mathématiques et physiques, UCL.
36. R. Faucher (1966), Physique classes terminales C.D. et E. Hâtier, Paris.
37. R. Faucher (1966), Physique 1C/D/E, Hâtier, Paris.
38. R. Faucher (1966), Physique 2 C ET T, Hâtier, Paris.
39. Sylvie Merch-Van Turen Hoult (1989), Gérer une pédagogie différenciée, De Boeck-Wesmael s.a, Bruxelles.
40. Thelot C. (1994), Lévaluation du système éducatif, Paris, Nathan.
41. Vigoureux Jean-Marc (1997), Les pommes de Newton, Diderot Multimédia.
42. Yvonne Verbist & al (1994), Pysique 6e, Option complémentaire, De Boeck & Larcier s.a, Paris, Bruxelles.
43. Yvonne Verbist & al (1998), Physique 5e, Option de base. De Boeck & Larcier s.a, Paris, Bruxelles.
44. Yvonne Verbist & al. (1998), Physique 6e, Option de base, De Boeck & Larcier s.a, Paris, Bruxelles.
II. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES
Dictionnaire Universel, 3ème édition.
Dictionnaire Hachette, Edition 2003.
Dico pratique, Larousse (1989).
Le petit Robert, de Paul Robert (2002).
Encyclopédie Alpha, Editions Erasme, Bruxelles 1969.
Encyclopédie des sciences et des techniques, Larousse.
Encyclopédie Universalis.
III. MEMOIRES, T.F.E. ET ARTICLES
1. BANGANA & KINKELA (1991). Essai délaboration de quelque didactique de Physique suivant le principe de la pédagogie par objectifs (cas doptique géométrique) T.F.E., ISP MBANZA - NGUNGU, inédit.
2. Etienne PUMBULU E (2001), Objectifs illustrés de lenseignement de la Cinématique dans les classes dinitiation scientifique. Mémoire, Département de physique, I.P.N. Kinshasa, inédit.
3. JOY TUNAMAU K (1997), Directives méthodologiques et découpage en leçons du contenu notionnel de Physique enseignée en 3e scientifique, Mémoire, Département de Physique I.P.N., Kinshasa, inédit.
4. KINYOKA G.K., La physique pour produire ; R.P.A. Vol. X n° 5, 1994.
5. KINYOKA G.K., Analyse des questions et évaluation des attentes dans Lenseignement de la Physique en 3e scientifique, in R.P.A., Vol. XVI, n°2, Juin 2000.
6. KINYOKA G.K., Les objectifs spécifiques de lenseignement de la statistique des fluides en 3e scientifique ; in R.P.A., Vol. XVI n° 2 , Juin 2000
7. KINKELA M. (2001), Motivation et Esquisse de lélaboration dun manuel pour lenseignement initial de la statistique en R.D.C., Mémoire, Département de physique, I.P.N. Kinshasa, inédit.
8. LUBIKAMO Honoré (2000), Une formulation détaillée du programme de Physique pour les classes de 6e scientifique (article), I.P.N. Kinshasa, inédit.
9. MATA TOMBO, J.E., Pratique de lenseignement des sciences physiques (syllabus), Inédit, Mbanza-Ngungu, ISP Département de Physique Technologie, 1988.
10. MIANKUIKULU, B.R., : Limpact de la physique enseignée au secondaire dans la recherche des solutions à quelques problèmes du vécu quotidien de congolais, (mémoire), Kinshasa ; IPN Département de Physique, 1999 ; inédit.
TABLE DES MATIERES
Préface . . . . . . .. . . . .. . . . . . . . . . . . .. . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . .. . .
Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . .. . . . . . .
INTRODUCTION . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES . . .. . . . . .
Définition dun objectif pédagogique . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . .
Pourquoi définir les objectifs pédagogiques. . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . .
Comment définir les objectifs pédagogiques . . . .. . .. . .. .. .. . . . .. . .. . . .. . . .
Exemples de capacités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Exemples de compétences . . . . . . . .. . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le projet éducatif . . . . . . .. .. . . . .. . .. .. . .. .
.. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les objectifs finaux. . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . ..
CHAPITRE II : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA
PHYSIQUE EN TROISIEME SCIENTIFIQUE . . . . . . .. . . . . . . . .
Notions préliminaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . .. . . . . . . .
Grandeurs fondamentales. . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Mécanique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Hydrostatique ou statique des fluides. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . .
CHAPITRE III : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA
PHYSIQUE EN QUATRIEME SCIENTIFIQUE . . . . . .. . . . . . . . . .. .
PREMIERE PARTIE CHALEUR . . . . .. . .. . .. .. . . . . . .. . . .. . . . . . .. .. .. . . . .. . . . . .
Propagation de la chaleur. .. . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Calorimétrie .. . . . . . . . .. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .
Changements détats physiques de corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. .
DEUXIEME PARTIE : ENERGIE . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
TROISIEME PARTIE : OPTIQUE GEOMETRIQUE. . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
CHAPITRE IV : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA
PHYSIQUE EN CINQUIEME SCIENTIFIQUE . . . .. . . . . .. . ..
. . .
PREMIERE PARTIE : ELECTRICITE . . . . . .. .. .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Introduction : rappels de quelques notions de la mécanique . . . . . .. . . ..
Electrostatique . . . . . . . . . . . . .. .. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Electrodynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
DEUXIEME PARTIE : LE MAGNETISME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Le magnétisme . . . . . . .. . .. . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . .
TROISIEME PARTIE : ELECTROMAGNETISME . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .
Electromagnétisme. .. . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . .. . . . . .. . . .. . . . . . . . .
Notions sur le courant alternatif . . . . . . . .. . .. . .. . .. . . . . . . . . . . . .. . . . .
CHAPITRE V : OBJECTIFS SPECIFIQUES DE LENSEIGNEMENT DE LA
PHYSIQUE EN SIXIEME SCIENTIFIQUE .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notions préliminaires . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
PREMIERE PARTIE : Mécanique . . .. . .. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . ..
Notions de cinématique. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Notions de dynamique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . .
Applications des principes . . . . . . . . .. . . . ..
. . . . . .
.
.. . . . . . . . .
DEUXIEME PARTIE : THERMODYNAMIQUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . .
Notions préliminaires . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Théorie cinétique des gaz . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Principe de la conservation dénergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Les machines thermiques . . . . . . . . .. ..
. . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . .
TROISIEME PARTIE : PHENOMENES PERIODIQUES . . .. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . .
Phénomènes périodiques en mécanique . . . . . .. . . . . .. . . . . . . . .. . . . . . .
Optique ondulatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . .. . .
QUATRIEME PARTIE : LES COURANTS ALTERNATIFS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Rappels des notions préliminaires des courants alternatifs .. . . . . . . . . . . . .
Les circuits en courant alternatif. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . ..
Le circuit oscillant . . .. . . . . . .. . . . . . . . . . . . . .. .. . . . . . .. . . . . . . . . .. ..
Les ondes électromagnétiques . . . . . .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .
CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
BIBLIOGRAPHIE .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . .. . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
TABLE DES MATIERES . . .. . . .. .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
SHAPE \* MERGEFORMAT
PAGE
PAGE
PAGE 3
Godel KINYOKA KABALUMUNA
En collaboration avec
Jean-Réné NZUANDA KIBAKALA
EDITIONS
LIONDJO
Genève-Suisse
EMBED MSPhotoEd.3
Godel KINYOKA KABALUMUNA est né à KIKWIT dans la province de BANDUNDU en R.D.Congo, le 29 décembre 1963.
Il fit ses études primaires à GUNGU et suivit ses études secondaires à KIKWIT, respectivement chez les Pères Jésuites et chez les Frères Joséphistes de KINZAMBI. Après son graduat en pédagogie appliquée, option mathématiques-physique à lI.S.P. Kikwit, il obtint son diplôme de Licencié en pédagogie appliquée, option physique à lInstitut Pédagogique National (I.P.N.), lactuelle Université de Kinshasa Ngaliema (U.K.N.).
Assistant, puis chef de Travaux (maître-assistant) au Département de physique à lU.K.N., il prépare depuis 1998 une thèse de Doctorat en Didactique de Physique.
Il enseigne actuellement la méthodologie spéciale de physique, linitiation à la recherche scientifique, la physique générale, la Biophysique au Département dAgro-Vétérinaire (physique et biophysique) et de physique à lU.K.N. où il coordonne aussi toutes les activités de stage et de pratique professionnelle. Il est président de la cellule de Didactique de physique à lUniversité de Kinshasa Ngaliema et actuellement il a aussi la fonction du secrétaire chargé de lenseignement dudit Département.
A lUniversité Chrétienne de Kinshasa, il enseigne les cours de math I et II et de logique symbolique aux Facultés de Médecine et des Sciences Économiques.
Dune expérience de plus de vingt ans dans lenseignement secondaire, il continue à enseigner les cours de physique, mathématiques, et de dessin scientifique jusquà nos jours chez les Frères Maristes à lInstitut BOBOKOLI à Kinshasa (Ex Institut Champagnat).