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ANNEXE I: Codes de RAINFOR-GEM pour le Recensement des ...

Thus, both Top-Down (TD) and Bottom-Up (BU) merging strategies are .... We propose a new framework for image segmentation using random walks where a ..... of research in the field of processing of RGB-D data for gesture recognition.




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Contenu

 TOC \o "1-3" \u LES Parcelles de surveillance intensive du carbone RAINFOR-GEM  PAGEREF _Toc325805970 \h 3
Quels sont les protocoles RAINFOR-GEM?  PAGEREF _Toc325805971 \h 4
Quelles sont les parcelles de surveillance intensive du carbone?  PAGEREF _Toc325805972 \h 5
Où puis-je trouver des donner sur les parcelles déjà établies?  PAGEREF _Toc325805973 \h 6
Comment puis-je établir une nouvelle parcelle?  PAGEREF _Toc325805974 \h 6
1. Définir la parcelle et Recenser les arbres:  PAGEREF _Toc325805975 \h 7
1.1 Où placer une parcelle de recensement?  PAGEREF _Toc325805976 \h 7
1.2 Définir la parcelle  PAGEREF _Toc325805977 \h 9
1.3 Etiqueter les grands arbres  PAGEREF _Toc325805978 \h 11
1.4 etiqueter les petits arbres  PAGEREF _Toc325805979 \h 16
Carré 1: Comment trouver l'endroit pour mesurer (POM).  PAGEREF _Toc325805980 \h 17
Carré 2: Cinq arbres inhabituels.  PAGEREF _Toc325805981 \h 21
1.5 Hauteur d'un arbre  PAGEREF _Toc325805982 \h 24
1.6 Croquis cartographique de la parcelle  PAGEREF _Toc325805983 \h 26
1.7 Recensement  PAGEREF _Toc325805984 \h Error! Bookmark not defined.
2. MEsures sous sol  PAGEREF _Toc325805985 \h Error! Bookmark not defined.
2.1 Carottes pour mesurer in-growth  PAGEREF _Toc325805986 \h 27
Carré 3: Comment préparer une carotte pour mesurer in-growth  PAGEREF _Toc325805987 \h 31
2.2 Rhizotrons  PAGEREF _Toc325805988 \h 33
Carré 4: Comment faire un rhizotron  PAGEREF _Toc325805989 \h 37
2.3 Racine epaisses  PAGEREF _Toc325805990 \h 38
2.4 Propriétés du sol  PAGEREF _Toc325805991 \h 39
3. Emission du CO2  PAGEREF _Toc325805992 \h 40
3.1 Sortie Totale du CO2 du sol  PAGEREF _Toc325805993 \h 40
3.2 Sortie du CO2 du tronc  PAGEREF _Toc325805994 \h 41
3.3 Composants de la sortie du CO2 du sol (L'expérience d'extraction)  PAGEREF _Toc325805995 \h 43
3.4 la sortie du CO2 du Débris epais ligneux (CWD)  PAGEREF _Toc325805996 \h 49
4. LITiere vegetale et DEBRIS  PAGEREF _Toc325805997 \h 51
4.1 Biomasse en petits morceaux très fins (Réserve en biomasse fine)  PAGEREF _Toc325805998 \h 51
4.2 Relevé du Debris épais ligneux (CWD)  PAGEREF _Toc325805999 \h 51
4.3 Retombées de petits morceaux ligneux fins (accumulation de ces retombées)  PAGEREF _Toc325806000 \h 53
Zone spécifique de Feuilles (SLA)  PAGEREF _Toc325806001 \h 54
5. DENDROMèTReS  PAGEREF _Toc325806002 \h 56
6. FeuillIAGE (indice des zones de Feuilles, LAI)  PAGEREF _Toc325806003 \h 58
7. petites HERBeS (PROTOCOLeS sur les prairies herbagères)  PAGEREF _Toc325806004 \h 60
8. le temps et le CLIMAT  PAGEREF _Toc325806005 \h 60
9. TOPOGRAPHie, Cartographie des arbres, determination BOTANIque et densité du bois  PAGEREF _Toc325806006 \h 62
10. Entrée des données et Téléchargement du serveur  PAGEREF _Toc325806007 \h 62
ANNEXE I: Codes RAINFOR-GEM du travail sur le terrain pour le recensement des arbres  PAGEREF _Toc325806008 \h 64
ANNEXE II: Comment utiliser un analyseur EGM-4 des gaz à infra-rouge (IRGA)  PAGEREF _Toc325806009 \h 71
Calculs de la sortie du CO2  PAGEREF _Toc325806010 \h 75
Calculs du flux des debris épais ligneux par unite de masse par zone de surface  PAGEREF _Toc325806011 \h 78
Mesures du flux du CO2 avec EGM: Un guide pour le travail sur le terrain  PAGEREF _Toc325806012 \h 79
ANNEXE III: CALendrier Possible du travail pendant les quatre premiers mois  PAGEREF _Toc325806013 \h 70
HommageS  PAGEREF _Toc325806014 \h 71
RéFéRENCES  PAGEREF _Toc325806015 \h Error! Bookmark not defined.


Les Parcelles de Surveillance Intensive du Carbone RAINFOR-GEM
RAINFOR ( HYPERLINK "http://www.rainfor.org/" http://www.rainfor.org/ HYPERLINK "" ): Español ‘Red Amazónica de INventarios FORestales’; Português ‘Rede Amazônica de Inventarios Florestais’; English ‘Amazon Forest Inventory Network’. GEM ( HYPERLINK "http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/" http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/): ‘Global Ecosystems Monitoring’ Network.

Les forêts pluvieuses tropicales dans le monde jouent un rôle critique dans le réglage des niveaux atmosphériques du gaz dioxyde de carbone à effet de serre (CO2), et donc, le taux du changement climatique du globe (Malhi & Phillips 2005). Les forêts pluvieuses tropicales affichent aussi une variation spatiale considérable dans la structure et la fonction des forêts, des forêts à croissance lente et d’une durée de vie importante des marécages de l’amazone jusqu’aux écosystèmes hautement dynamiques le long des Andes fertiles (Ghazoul & Sheil 2010). Les réseaux de parcelles dans la forêt objet de recensement dans les zones tropicales, telles que SIGEO-CTFS (Condit 1998) et RAINFOR (Malhi et al. 2002, 2006, Phillips et al. 2004) ont fourni des aperçus perspicaces importants dans le processus sous-jacent qui contrôlent l’hétérogénéité spatiale de la forêt, et nous donne des preuves puissantes des changements concertés dans les processus de la forêt à travers des régions depuis ces dernières décennies, poussés probablement par l’augmentation dans les niveaux atmosphériques du CO2. Toutefois, il est révélateur de prendre en compte tous les composants clés du budget carbone (C) de l’écosystème sur la surface du sol et dans le sous-sol pour pouvoir évaluer correctement ce que les changements dans la croissance des tiges signifient pour le stockage et l’émission en général du carbone dans l’écosystème.. Pour cette raison, un réseau mondial de parcelles de surveillance ‘intensive’ (parcelles ‘GEM’) a été établi qui consiste en des parcelles permanentes d’échantillonnage partout à travers les zones tropicales où il y a une surveillance régulière des fluxes et des réserves du carbone dans l’écosystème.
La Version 1 de ce manuel a établi un ensemble de protocoles standards pour réaliser l’installation d’une parcelle avec la surveillance subséquente, (Metcalfe et al. 2009) et cette version révise et élargit ces méthodes, en incorporant des modifications basées sur l’expérience dans des parcelles intensives déjà établies (communiquées par beaucoup d’agents sur le terrain partout en Amérique du Sud, y compris tous les auteurs de Girardin et al. 2010) aussi bien que la nouvelle expérience dans les nouvelles parcelles Asiatiques (Toby Marthews, Walter Huaraca Huasco, Terhi Riutta) et Africaines (Maricarmen Ruiz Jaén, Sam Moore) initiées en 2011. Les données collectées dans ce réseau, maintenant appelé le Réseau Mondial de Surveillance (GEM) de l’Écosystème  HYPERLINK "http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/" http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/ - fournissent des estimations essentielles de base du stockage actuel du carbone dans la fôret, et nous permettent de suivre les changements actuelles dans le recyclage du carbone de la forêt. Ces recherches contribuent à la capacité scientifique locale en formant un grand nombre d’étudiants Sud-Américains, Africains et Asiatiques Sud-est dans les techniques spécialisées de mesures écologiques et d’analyses et dans le développement de la prochaine génération des modèles associés atmosphère – biosphère qui joueront un rôle clé dans la définition de la politique internationale sur le climat.




















Dan Metcalfe à Tambopata au Pérou (le principal auteur de la Version 1 de ce manuel, Metcalfe et al. 2009).

Le réseau RAINFOR fût établi en Amérique du Sud tropicale en 2000-2002 comme décrit dans Malhi et al. (2002) et Phillips et al. (2004), bien qu’il inclut beaucoup de parcelles qui avaient été recensées pendant les années 1980s. RAINFOR représente un effort conjoint entre le groupe d’Oliver Phillips à Leeds au Royaume Uni. (le Groupe pour les Recherches sur l’Écologie et le Changement Climatique du Globe  HYPERLINK "http://www.geog.leeds.ac.uk/research/ eco.html" http://www.geog.leeds.ac.uk/research/ eco.html), le groupe de Yadvinder Malhi à Oxford au Royaume Uni (le Laboratoire d’Écosystèmes de l’Institut sur le Changement Environnemental, la Faculté de Géographie et l’Environnement, l’ Université d’ Oxford au Royaume Uni,  HYPERLINK "http://www.eci.ox.ac.uk/research/ ecodynamics/" http://www.eci.ox.ac.uk/research/ ecodynamics/) et toute une gamme d’instituts partenaires dans des pays qui se trouvent dans toutes les trois principales zones tropicales (voir  HYPERLINK "http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/ pages/partners_eng.html" http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/ pages/partners_eng.html pour obtenir une liste complète).
Un réseau similaire de parcelles fût initié en Afrique tropicale désigné le Réseau d’Observation de la Forêt Pluvieuse Africaine Tropicale (AfriTRON, Lewis et al. 2009,  HYPERLINK "http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/ afritron/" http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/ afritron/), et actuellement il y a beaucoup de site qui appliquent les mêmes protocoles. Les protocoles RAINFOR ont été appliquées à un grand nombre de parcelles en Asie et en Australie tropicale depuis 2002 et, finalement, le Projet de Biomes Tropicales en Transition (TROBIT,  HYPERLINK "http://www.geog.leeds.ac.uk/groups/trobit/" http://www.geog.leeds.ac.uk/groups/trobit/) initié dans plusieurs parcelles écotones en forêt et en savane dans trois continents qui ont désormais été incorporées dans ces réseaux de surveillance.
Les premières parcelles intensives RAINFOR-GEM en Asie Sud-est furent installées en 2011 et, en plus, il y a maintenant des sites de climat tempéré au Royaume Uni et au Chile aussi bien. Pour avoir accès aux derniers développements, voir le Site Web : le Réseau Mondiale de Surveillance de l’Écosystème (GEM) (Global Ecosystem Monitoring) à  HYPERLINK "http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/" http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/ et la dernière lettre RAINFOR-AMAZONICA à  HYPERLINK "http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/news/newsletters.html" http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/news/newsletters.html.

Quels sont les Protocoles RAINFOR-GEM?

Les protocoles RAINFOR-GEM pour la surveillance du carbone dans les écosystèmes forestiers, y compris ce manuel, sont tous disponibles en plusieurs langues en ligne, facile à décharger du site web:  HYPERLINK "http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk" http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk and  HYPERLINK "http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/pages/manuals_eng. html" http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/pages/manuals_eng. html:































L’approche d’équilibre du carbone pour les écosystèmes a commencé dès les années 1960s (voir, par exemple, Odum 1968, Lieth 1975, Whittaker & Marks 1975, Thornley 1976:ch.6, Kira 1978), mais il a vraiment démarré avec les articles de Clark et al. (2001a, b) et Chambers et al. (2001, 2004). Les programmes de surveillance des forêts qui suivent cette approche sont en cours maintenant dans une grande gamme d’écosystèmes partout dans le monde (Malhi et al. 2009, Honorio Coronado & Baker 2010, et voir Landsberg & Sands 2011:ch.5 pour avoir une vision générale) et il y a des méthodes ‘Tier 3’, ce qui veut dire que c’est une approche qui se conforme aux plus hauts standards de transparence, d’intégralité, de cohérence, de comparabilité et de précision (GOFC-GOLD 2010). Dans ces protocoles il s’agit de quantifier la productivité primaire, la respiration auto trophique et hétéro trophique composant par composant à tous les sites, avec l’accent sur la simplicité et la solidité, ainsi permettant ces mesures à être appliquées par des techniciens locaux sur le terrain pendant des cycles annuels.
En plus des protocoles RAINFOR-GEM (Phillips et al. 2009, Metcalfe et al. 2009, Honorio Coronado & Baker 2010 et les autres manuels suscités), il y a d’autres protocoles alternatifs appliquées pour la surveillance du carbone dans des écosystèmes tropicaux, y compris les Protocoles SIGEO-CTFS (Condit 1998, Muller-Landau 2008) et les méthodes suivies par Winrock International (Pearson et al. 2005a, b, Walker et al. 2012), les Options autre que l’Agriculture sur Brûlis (ASB) Partenariat pour les Marges de la Forêt Tropicale (Hairiah et al. 2001, 2011), Hoover (2008), Ravindranath & Ostwald (2008), le Système d’Observation Terrestre Mondial (GTOS) Programme (Law et al. 2008) et le Réseau pour l’Évaluation et la Surveillance de l’Ecologie Tropicale, (TEAM 2010, 2011). Il y a aussi un certain chevauchement dans l’application des protocoles concernant les mesures des caractéristiques des plantes recommandées par TRY (Cornelissen et al. 2003). Les protocoles RAINFOR-GEM présentées ci-dessous sont différents de ces alternatifs dans certains aspects essentiels, mais ils ont beaucoup en commun, car ils ont été formulées à la suite d’un appel similaire venant des communautés pour la conservation et des recherches.





























C’est quoi les Parcelles de Surveillance Intensive du Carbone?

Pour pouvoir rejoindre les réseaux RAINFOR, AfriTRON ou GEM, il faut effectuer un recensement de tous les arbres et les lianes supérieurs à 10 cm de diamètre d’une façon régulière, et faire entrer les données à ForestPlots.net à Leeds (Lopez-Gonzalez et al. 2011). Ce que nous appelons les Parcelles Intensives de Surveillance du Carbone, sont les parcelles recensées où tous les composants du cycle carbone sont mesurés régulièrement (par exemple, l’émission du CO2 des tiges, les petits débris organiques, la croissance des racines: Voir Malhi et al. 2009 pour une description des composants du cycle du carbone). Les parcelles intensives étaient installées dans le réseau RAINFOR pour la première fois en 2007, et se trouvent maintenant partout dans toutes les trois zones tropicales.

Carte du Réseau des Parcelles intensives de Surveillance du Carbone GEM (Voir le descriptif suscité):  HYPERLINK "http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/" http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/
Carte du Réseau RAINFOR en Amérique du Sud tropicale:
 HYPERLINK "http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/pages/fieldsites_eng.html" http://www.geog.leeds.ac.uk/projects/rainfor/pages/fieldsites_eng.html
Carte du Réseau AfriTRON en Afrique tropicale






























Où puis-je trouver les données dans les parcelles actuelles?

Toutes les données de recensement pour les réseaux RAINFOR et AfriTRON sont en ligne à  HYPERLINK "http://www.ForestPlots.net/" http://www.ForestPlots.net/  (Lopez-Gonzalez et al. 2011 suscité). Ici vous avez toutes les informations à jour sur les recensements couvrant plus de 800 parcelles partout dans les zones tropicales, dont 500 ont au moins un intervalle de mesure (deux recensements). Les résultats des recensements de plusieurs de ces parcelles sont disponibles pour les utilisateurs enregistrés pour visualiser et décharger (229 parcelles au mois d’Avril 2012. Si vous adhérez aux conditions présentées à  HYPERLINK "http://www.forestplots.net/UserAgreement.aspx" http://www.forestplots.net/UserAgreement.aspx vous pouvez vous souscrire à  HYPERLINK "http://www.forestplots.net/RequestAccess. aspx" http://www.forestplots.net/RequestAccess. aspx). A partir de Février, 2012, les données en ligne GEM  HYPERLINK "http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/" http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/ est pourra aussi fournir plus de renseignements sur les parcelles de recensement où il y a une surveillance intensive du carbone.

Comment puis-je établir une nouvelle parcelle?
C’est exactement l’objectif de ce manuel ! Établir une parcelle de surveillance intensive du carbone est un travail très dur, et beaucoup dépendra d’une forte motivation de votre équipe qui doit inclure au moins 4 personnes qui connaissent bien le lieu où vous voulez établir la parcelle. Toutefois, c’est un avantage que les équipements requis ne sont pas du tout sophistiqués (à part l’IRGA, Appx. II), ce qui signifie que ces protocoles peuvent être appliqués dans presque toutes les forêts – même si le pays hôte a relativement peu d’infrastructure.
Pour obtenir des informations spécifiques sur les sites que vous allez visiter ou développer (par exemple, les cartes sur les sentiers, les données sur la pluviométrie), veuillez chercher les contacts présentés dans GEM  HYPERLINK "http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/" http://gem.tropicalforests.ox.ac.uk/ (où vous allez trouver aussi ce manuel et d’autres fiches de données y associées), et/ou  HYPERLINK "http://www.ForestPlots.net/" http://www.ForestPlots.net/. Pour plus de précisions sur l’application des protocoles avec RAINFOR-GEM, voir ci-dessous .












Deux Parcelles RAINFOR-GEM d’un hectare à Trocha Union à Cusco au Pérou.

1. ÉTABLIR la PARCELLE et RÉALISER le RECENSEMENT des ARBRES:
1.1 Où établir une parcelle de recensement?

La stratégie générale est de maintenir des parcelles de forêt échantillon partout dans la zone édaphique dans chaque zone climatique et groupe régional de parcelles (Phillips et al. 2009, Metcalfe et al. 2009). L’idéal est que les nouvelles parcelles doivent être placées au hasard dans des strates géomorphologiques locales qui remplissent certains critères logistiques. Les nouvelles parcelles doivent :
(1) se trouver sur un sol qui est raisonnablement homogène en matériel et type de sol,
(2) avoir un accès adéquat,
(3) avoir une protection suffisante à long terme contre les perturbations humaines, et
(4) avoir un soutien institutionnel suffisant à long terme.
.
Toutefois, dans la plupart des sites tropicaux de recherches, il n’y a pas de cartes précises sur l’habitat, ce qui empêche l’échantillonnage stratifié complet à une grande échelle. De la même façon, il est difficile sur une échelle locale d’identifier les strates géomorphologiques si vous n’avez pas de carte pédologique précise. Les images par satellite images aident à identifier la gamme de différents types de végétation qui peuvent se trouver dans une zone, mais les problèmes avec la résolution et le manque de vérification au sol limitent la capacité de pouvoir prédire avec précision la distribution exacte. Les informations venant des résidents et les botanistes locaux qui connaissent la zone sont très utiles. Les contraintes logistiques sont importantes aussi : il n’est pas pratique de définir une parcelle qui est au-delà de 2 ou 3 heures de là où vous avez accès par véhicule, et il peut être difficile de mettre une parcelle d’un hectare dans une forêt qui est sectionnée ou disséquée par des pistes..

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Dans les strates, les parcelles doivent se trouver au hasard pour éviter toute erreur de forêt majestique (Malhi et al. 2002, Phillips et al. 2004) ce qui peut mener à des erreurs dans l’estimation de la biomasse de la forêt (Brown 1997), bien que les problèmes logistiques, tels que l’accès, puissent exclure de votre étude des zones très larges. Si les cartes sont disponibles, l’emplacement des parcelles doit être déterminé au hasard avant d’aller sur le terrain (par exemple, Ravindranath & Ostwald 2008). La position du point de démarrage d’une parcelle peut être réparti au hasard en le mettant dans une direction randomisée à une distance randomisée >20 m (c’est-à-dire, hors de vue), du point de démarrage initial qui subissait potentiellement des préjugés. Si les cartes de bonne qualité ne sont pas disponibles (par exemple, dans une matrice hétérogène de la forêt, des clairières et des sentiers de diagraphie non répertoriés), la zone disponible doit être investiguée sur le terrain et l’endroit sélectionné parce qu’il est aussi caractéristique du lieu que possible.

Taille: Le coefficient de variation de la surface terrière augmente réellement uniquement lorsque la taille de la parcelle échantillon descend en dessous de ~0.4 hectares (Phillips et al. 2009). Donc, une parcelle d’un hectare (planimétrique) est souvent sélectionnée parce qu’elle est plus grande que l’échelle des événements typiques d’arbres qui tombent, mais suffisamment petite pour pouvoir prendre des échantillons des différents types de sol. (Bien que beaucoup de parcelles RAINFOR sont 1 hectare de terrain (avec l’excès encore plus grand au fur et à mesure que la topographie est en fortes pentes). Dans ce manuel, nous présumons qu’une parcelle planimétrique d’un hectare est sélectionnée et préparée, et ensuite, les informations seront collectées pour permettre le calcul de la surface du terrain. (§9).
Vous aurez besoin d’un tableau cosinusoïdal comme celui qui se trouve ci-après


Si la pente monte ou descend
à ce nombre de degrés:Pour s’assurer que le côté du sous parcelle est de 20 mètres de long horizontalement, il doit mesurer cette longueur le long du sol, comme illustré ci-dessous : (= EMBED Equation.3  m, Condit 1998)0°20.0 m5°20.1 m10°20.3 m15°20.7 m20°21.3 m25°22.1 m30°23.1 m35°24.4 m40°26.1 m45°31.1 m50°34.9 mAvec une pente supérieure à 50°, une sous-parcelle devient très difficile, même s’il peut être démarqué, car les ouvriers vont endommager la parcelle en glissant partout sur les pentes dans les recensements futurs, ou il faudra installer des cordes, ce qui va encore perturber la parcelle. Donc, il faut prendre en compte la possibilité de repositionner la parcelle pour éviter ces zones ou sinon, vous pouvez modifier le plan qui deviendra irrégulier (par exemple, la parcelle de Trocha Union 7 au Pérou suscité).

Condit (1998:Fig. 2.1.1) démontre la différence entre les distances horizontales et en ligne droite.





















Un exemple d’un chemin pour effectuer un relevé (Voir Condit 1998:Illustration.2.1.2). En démarrant dans l’angle sud-ouest (0,0), une équipe se dirige vers le nord et l’autre se dirige vers l’est (une personne reste à 0,0 pour tenir le ruban ou galon forestier et l’autre utilise une boussole pour se diriger dans la bonne direction et un clinomètre et le tableau suscité pour avancer la bonne distance). Après avoir marqué les angles (0,1) et (1,0) et les deux premiers points à 10 mètres, les deux équipes se dirigent vers (1,1). S’ils ne se rencontrent pas dans les 20 cm du même point, il faut répéter le processus. A la suite, il faut compléter la première ligne de cinq sous-parcelles par une équipe en gardant la ligne de base (2,0)’!(3,0)’!(4,0)’!(5,0), et l autre qui procède à travers et en descendant (2,1)’!(2,0) ensuite (3,1)’!(3,0), etc. Les autres lignes sont relevées une ligne par équipe, avec l’équipe qui est le plus loin de la première ligne qui assure toujours qu’ils avancent à une vitesse qui est suffisamment lente pour rester derrière l’autre équipe (ainsi pouvant vérifier correctement tous les points de cette équipe au fur et à mesure qu’ils avancent dans le relevé).

Chaque croix rouge est un marqueur permanent d’angle (par exemple, dans la parcelle Fragment E à Sabah en Malaisie, ce sont des tubes PVC gris de 30 cm qui ont été peint en rouge au pistolet en haut avec une baguette découpée qui vient d’en dehors de la parcelle, inséré à travers le tube PVC, et avec un ruban à drapeau attaché en haut de la baguette; le numéro de l’angle est écrit deux fois avec un marqueur permanent sur les deux côtés du tube PVC, et le numéro est marqué aussi sur le ruban à drapeau) et chaque croix orange démontre un marqueur à 10 mètres (par exemple, dans la parcelle Fragment E à Sabah en Malaisie, ce sont des baguettes découpées qui viennent d’en-dehors de la parcelle et sont insérées dans le sol, avec du ruban à drapeau en haut où il est marqué “10 m”).

Il faut se diviser en deux équipes, chacune avec un gallon forestier. Il faut faire le tour des sous-parcelles une par une, en suivant un sentier de relevé, tel que celui qui est démontré ci-dessus. Si vous êtes autorisé de couper la végétation, il faut débroussailler les côtés de chaque sous-parcelle de façon à ce qu’on puisse avancer facilement le long de la ligne (sans endommager rien sauf la couche herbacée de végétation), sinon, vous devez soigneusement déplacer les plantes sur le côté pour pouvoir effectuer les mesures le long de chaque côté. Il faut marquer chaque angle et les points à 10 mètres sur le côté de chaque sous-parcelle. Il n’y a aucune raison d’installer d’une façon permanente des ficelles autour des sous-parcelles (en tant cas, il est probable que dans la plupart des forêts, les animaux vont les déplacer).

Durée: Marquer une parcelle avec cette méthodologie sur un hectare en plein forêt avec une équipe de 4 personnes, il faut compter un ou deux jours avec l’autorisation de couper la végétation. Sans cette autorisation de couper, le relevé peut prendre beaucoup plus de temps, par exemple SIGEO-CTFS estime qu’il faut entre 10 et 14 personnes/jours sur le terrain par hectare (Condit 1998).
1.3 Étiqueter les Grands Arbres
e
Il faut noter que ce travail ne peut pas se faire pendant ou après de grandes pluies, car la peinture ne restera pas sur les arbres



















Walter Huaraca Huasco dans la Parcelle Fragment E plot à Sabah en Malaisie.

Équipements:
ÉQUIPE N°1 (l équipe d étiquetage; deux personnes de préférence) 1 marteau, les étiquettes en aluminium numérotées (avec une estimation d un maximum de 1000 tiges e"10 cm de diamètre par hectare), au moins le même nombre de clous en aluminium (en s assurant qu ils soient suffisamment petits de diamètre pour pénétrer les trous dans les étiquettes, mais avec une tête suffisamment grande pour que l étiquette ne tombe pas), un ruban à drapeau d un diamètre qu on peut déchirer (c’est l’idéal, bien qu’un morceau de ruban qui mesure 10 cm de long est bon aussi), des étiquettes blanches supplémentaires sans rien écrit dessus pour que vous puissiez marquer ce que vous voulez (pour remplacer le petit nombre d’étiquettes qui vont inévitablement se perdre pendant la mise en place de la parcelle) et une machette. 1 baguette droite d’1,6 mètres de long découpée sur le terrain (en dehors de la parcelle) avec un cran visible à 1,3 mètre.

ÉQUIPE N°2 (l’équipe de mesure), un ruban d’un diamètre (avec un deuxième de remplacement, dans l’idéal; NB. Vous pouvez aussi utiliser un ruban de mesure normal, mais vous serez obligé de diviser toutes les mesures par 3,1416 à la suite pour convertir les circonférences en diamètres), un ensemble de compas ou de calibres d’épaisseur pour de grands arbres, un cahier de papier imperméable, un crayon + un taille-crayon ou qui marche dans toute circonstance (position et condition), une liste de codes en Appx. I (imprimée et doublée, et dans la langue maîtrisée par tous les agents sur le terrain, ce qui peut être déchargé de la page du manuel dans le site web RAINFOR http://www.geog.leeds. ac.uk/projects/rainfor/pages/manuals_eng.html), du ruban à drapeau qu’on peut déchirer, de la peinture hydrofuge, non toxique et rouge (ou d’une autre couleur brillante: une peinture au pistolet pour le bois, une peinture émulsion ou une peinture pour peindre la route (cette qualité est bonne mais elle coûte cher et est difficile à trouver): Nous utilisons la peinture au pistolet, et nous estimons avoir besoins de six boîtes à 400ml par hectare, des étiquettes blanches supplémentaires où vous pouvez remplir le contenu et une machette
(position et condition), une liste de codes en Appx. I (imprimée et doublée, et dans la langue maîtrisée par tous les agents sur le terrain, ce qui peut être déchargé de la page du manuel dans le site web RAINFOR http://www.geog.leeds. ac.uk/projects/rainfor/pages/manuals_eng.html), du ruban à drapeau qu’on peut déchirer, de la peinture hydrofuge, non toxique et rouge (ou d’une autre couleur brillante: une peinture au pistolet pour le bois, une peinture émulsion ou une peinture pour peindre la route (cette qualité est bonne mais elle coûte cher et est difficile à trouver): Nous utilisons la peinture au pistolet, et nous estimons avoir besoins de six boîtes à 400ml par hectare, des étiquettes blanches supplémentaires où vous pouvez remplir le contenu et une machette.




















Une échelle extensible devient obligatoire pour le travail qui peut être remis à plus tard (aussi long que possible; en aluminium de préférence) et plus long pour les grands arbres (Voir ci-après), un appareil GPS pour enregistrer les positions des angles de la parcelle, ensemble avec toute caractéristique permanente (par exemple, les sentiers, les cours d’eau; cependant, veuillez noter la précision des points GPS, ce qui peut être uniquement ~10 mètres en forêt) pour vous aider à réaliser la nouvelle parcelle. Il vaut mieux faire ce travail uniquement après avoir fini de planifier la parcelle pour éviter d’avoir à remesurer les points.






















L’équipe N°1 commence et va entrecroiser chaque sous parcelle (par exemple, en faisant les quatre quartas de 10m × 10m de chaque sous parcelle de 20m × 20m, l’un après l’autre en suivant le chemin vert suscité, en mettant une étiquette sur tous les arbres et les lianes (toutes les tiges ligneuses indépendantes vivantes et supérieurs à 10cm de diamètre au Point de Mesure - Voir le carré N°1). Il faut s’assurer que l’étiquette est toujours à 1.6 mètres le long de la tige, en poussant le poteau marqué fermement dans les débris de feuilles mortes pour arriver jusqu’à la terre minérale à côté de l’arbre (si vous utilisez une méthode d’attache sans clous pour l’étiquette, telle qu’un corde en boucle, il est possible que vous ne puissiez pas garantir les 1,6 mètres le long de la tige, mais il faut essayer d’arriver aussi prêt que possible aux 1,6 mètres. Si vous utilisez les clous, il faut les faire entrer dans la tige à un angle, car cela obligera l’étiquette à glisser vers la tête du clou plutôt que vers la tige). Les étiquettes doivent se trouver du même côté de l’arbre partout dans la parcelle (par exemple, toujours du côté sud).
Il est très important de ne pas oublier les tiges, et donc, il faut bien vérifier dans des clairières et des terrains en friche pour chercher des arbres qui peuvent courts, penchés ou allongés près du sol (les arbres qui viennent d’être cassés ou les arbres à feuilles caduques peuvent être sans feuilles du tout, et donc, il faut faire bien attention. Par exemple, si la parcelle n’est pas dans une réserve de conservation avec des règles très strictes, il faut couper l’écorce de l’arbre pour voir si le cambium ou la couche génératrice est vivante). Il faut recenser les palmiers (et les cycadales) et les fougères arborescentes (et les bois d’aloès) ensemble avec tous les autres arbres et lianes. Il faut inclure aussi les bambous ligneux et les monocotylédones herbacés mais ligneux (par exemple, les grands dracaenae, les aloès, les Musaceae, les Héliconiaceae et les Strélitziaceae (car ils sont exclus du relevé des petites strates herbacées du §7). Les plantes étrangleuses doivent toujours être incluses qu’elles se tiennent debout tout seul ou non. Les palmiers qui ont un diamètre suffisamment épais pour être inclus, mais dont leur tige principale ligneuse n’atteigne pas une hauteur de 1,3 mètre, doivent être exclus.
15 Il est important de suivre la même route car il vous permettra de trouver les arbres facilement sans avoir recours à une carte d’arbres (q.v.N°9). Dans des parcelles de forme irrégulière, il faut planifier les routes, et ensuite, numéroter les sous-parcelles le long de cette route.
Le sentier de recherche illustré est similaire à TEAM (2010 : Illustration 12), mais Condit (1998 : Illustration 2.2.2) a utilisé un autre chemin de recherche avec chaque quart de chaque sous-parcelle de 20m x 20m, relevé dans la direction des aiguilles d’une montre, en démarrant avec le quart Sud-ouest, et dedans, chaque section de chaque quart de 10m x 10m étant relevé dans la direction des aiguilles d’une montre en démarrant avec le quart Sud-ouest et, dedans, chaque sous-section de 5m x 5m toujours relevé dans la direction des aiguilles d’une montre.

16 Les tiges debout qui sont mortes doivent être exclues à cette étape, et inclues dans le relevé des débris ligneux grossier dans le N°4.2 (d’après Baker & Chao 2011). Toutefois, il est possible que dans certains recensements, les tiges mortes aientt été étiquetées et incluses (selon Metcalfe et al. 2009), et donc, si le relevé CWD est effectué par une autre équipe, il faut vérifier avec eux que ce composant de biomasse n’est ni oublié ni compté deux fois.

17 Voir la définition d’herbe dans le Paragraphe 7.

Les arbres sont comptés comme étant dans une sous parcelle si la base de la tige est dedans (Phillips et al. 2009 a spécifié “>50% des racines”), même si la plupart du reste de l’arbre (et peut-être le POM) est en dehors de cette sous parcelle. Il faut faire attention d’inclure les arbres qui sont penchés, et il faut mettre des étiquettes séparées sur les arbres à multiples tiges (voir carré N°1). Il faut mettre l’étiquette sur le tronc principal lorsque l’arbre fait pousser des tiges secondaires qui s’enracinent, et il faut mettre l’étiquette sur la racine principale centrale lorsqu il s agit de racines échasses d ancrage où la tige démarre au-dessus de 1,6 mètre. Il ne faut pas mettre une étiquette sur une liane ayant un diamètre maximum de e"10 cm, mais lesquelles n atteignent pas 1,6 mètres au-dessus du sol (et non 1,3 mètres). Si vous avez oublié ou n’avez pas aperçu une tige, il faut retourner et y mettre une étiquette aussitôt que possible, mais il faut dire à l’Équipe N°2 qu’il y aura un arbre qui ne suit pas l’ordre chronologique (il ne faut pas insérer des numéros d’arbre comme “62a” ou “62.5” si l’Équipe N°1 ajoute un arbre ultérieurement entre les arbres #62 et #63: il faut plutôt utiliser le prochain numéro disponible, et noter que cet arbre est hors séquence). Pendant que vous effectuez cette opération, l’Équipe N°1 doit vérifier qu’il y a un ruban à drapeau dans tous les angles et tous les côtés de chaque sous parcelle (Il fallait accomplir cette étape pendant le processus de délimitation de la parcelle).


















Le processus de mesurer un arbre dans la Parcelle de Maliau Belian en Malaisie (ils sont en train d’enlever l’écorce non attachée, de la mousse ou tout autre objet qui peut obstruer le ruban pour mesurer le diamètre, et de déplacer les lianes et de les remettre à la suite). S’il n’est pas possible de déplacer les lianes comme celle-ci, et il n’y a pas de POM libre de lianes, il faut utiliser de grands calibres ou de compas d’épaisseur, ou il faut estimer le diamètre aussi précisément que possible où il y a un minimum de lianes.

L’Équipe N°2 doit suivre et prendre les mesures initiales de chaque tige. Ils écrivent le numéro de chaque arbre qui se soutient tout seul et qui porte une étiquette, ils notent le Point of Mesure (POM), le diamètre au POM (DPOM) , le code du forme de l’arbre (dont la source est Appx. I), et une estimation visuelle de la longueur de la tige ou du tronc (c’est-à-dire, la hauteur; (Voir §1.5). Pour chaque liane étiquetée, il faut noter le numéro de l’arbre et les trois POMs et d’autres détails dans la liste du Carré N°1 (ci-après). De plus, il faut noter le premier et le dernier arbre dans chaque sous parcelle à la ligne réservée aux observations. Il est possible qu’un arbre soit étiqueté, et ensuite à cause des irrégularités de la tige, le POM est assez élevé et le diamètre est 10 cm DPOM), au lieu de clous, vous aurez besoin d’un minimum de 100 mètres de ligne de pêche de ~1 mm de diamètre. De plus, vous aurez besoin des compas ou calibres d’épaisseur pour chaque agent, avec un autre de rechange.

En suivant des méthodes exactement similaires au recensement principal, il faut désigner cinq (5) carrés 10m × 10m per hectare qui seront désignés des carrés à ‘petits arbres’ (il faut les marquer clairement sur toutes les cartes de la parcelle de façon à ce que les agents fassent particulièrement attention lorsqu’ils se déplacent dans ces sous parcelles). Nous recommandons qu’il y ait un minimum d’un tel sous parcelle dans le sous-parcelle central et dans chacun des quatre sous-parcelles d’angle. (ou s’il s’agit d’une parcelle irrégulière, aussi près que possible à cet arrangement). Dans ces sous-parcelles, tous les arbres entre 2cm et 10cm DPOM doivent être étiquetés et mesurés, comme pour les grands arbres, sauf le fait que les étiquettes sont fixées avec une ficelle et un nœud au lieu d’être clouées. Il faut attacher les étiquettes sur les arbres en utilisant un nœud coulant et en laissant suffisamment de ficelle pour permettre la croissance de la tige. Pour les mesures DPOM, il faut prendre deux mesures avec les compas ou les calibres en directions perpendiculaires (Nord-Sud et Est-Ouest), enregistrer les deux et produire la moyenne.

Important: Pour que les agents fassent particulièrement attention lorsqu’ils marchent dans les sous-parcelles à petits arbres, il faut marquer clairement ces petits arbres sur le croquis cartographique de la parcelle (§1.6).

Carré N°1: Comment trouver le Point de Mesure (POM).














Illustrations modifiées de Hairiah et al. (2001).

La règle de base est:
Mettre le POM à 1,3 mètres au-dessus du sol, ou à 50 cm au-dessus du plus haut contrefort ou racine échasse d’ancrage (en prenant le point le plus élevé, selon Condit 1998)
Mais il faut toujours rester en dessous de tout point d’ébranchage (par exemple, si le haut du plus haut contrefort est de 30 cm en dessous d’une branche majeure, à ce moment-là, mettez le POL juste en dessous du point d’ébranchage).
et le diamètre du tronc mesuré au POM est désigné le DPOM.

Toutefois, si l’arbre a un tronc irrégulier ou penché, ou c’est une liane, à ce moment-là, il y a d’autres complications:














- Si l arbre est penché ou courbé (c est-à-dire, e"10° du vertical), le POM est mesuré  en-dessous de la partie penchée et si l arbre est sur une pente, à ce moment-là, il faut mesurer du côté de bas de pente. En général, les arbres ne se penchent pas vers le haut de la pente, mais si vous trouvez un arbre qui est penché vers le haut, il faut mesurer sous la partie penchée du côté haut de pente. Si le sol se désintègre complètement du côté de bas de pente (par exemple, un arbre à côté d’un ruisseau), à ce moment-là, cela ne comptera pas en tant que pente.














Une forêt montagneuse humide (forêt des nuages) où la majorité des arbres sont penchés sur un terrain en pente raide (Wayqecha, Peru).

- Si la tige est irrégulière, il faut chercher légèrement plus bas (mais jamais plus bas qu’un mètre 25cm) ou plus haut (tout en restant en dessous de la première branche majeure) pour trouver la hauteur du POM lorsque la tige est approximativement circulaire (par exemple, loin des courbures, des trous, des difformités, des lianes qu’on ne peut pas enlever et toute signe d’activité humaine, telles que les trous ou des blessures). Dans cet exercice il s’agit d’un côté subjectif concernant le degré d’irrégularité qui sera considéré comme ‘irrégulier’, mais c’est inévitable. Il faut tout simplement garder à l’esprit que ces diamètres seront utilisés pour calculer les volumes de bois, et il faut essayer d’éviter de grands écarts dans les surestimations ou sous-estimations.

- Si les racines sont exposées, à ce moment-là, vous devez évaluer si c’est une espèce qui n’a pas de racines exposées (c’est-à-dire, ce n’est pas une espèce étrangleuse et ce n’est pas une espèce à racine échasse ou d’ancrage), où le sol meuble a été emporté pour quelque raison (et dans ce cas-là, le POM doit être mesuré du plus bas point de la tige identifiable), ou si c’est une espèce à racine exposée (dans ce cas-là, le POM doit être mesuré à partir de la surface du sol).

- Si la tige est tellement irrégulier qu’elle n’est jamais même approximativement circulaire (par exemple, un cauliflorous Cola spp. Qui a des protubérances de tige) et/ou l’arbre est cannelé (par exemple, Aspidosperma sp.) ou fenestré (par exemple, Platypodium elegans), à ce moment-là, il faut établir le POM à 1,3 mètre, il faut mesurer autour des irrégularités et donne le code « e » à l’arbre (Voir Appx. I).

Ceci est très rare, mais il peut arriver, par exemple, en conséquence d’un arbre qui tombe et qui provoque un “effet de domino”.


Des arbres à multi-tiges (pour voir un bon exemple d’un arbre similaire à celui-ci, voir le carré N°2)

Un arbre à multi-tige signifie ici celui qui a un seul tronc jusqu’à un certain point, mais ensuite se divise en deux ou plus de tiges au-dessus de ce point. Si le point de division des tiges est en dessous de 1,3 mètre le long du tronc (ou même sous le sol), à ce moment-là, chaque tige de e"10 cm de diamètre doit recevoir une étiquette séparées et chacune aura le code « h » (Voir Appx. I). Si le point de division des tiges est en-dessus de 1,3 mètre le long du tronc, à ce moment-là, cela compte comme un seul arbre et ne recevra pas le code ‘h’ (si le point de division est entre 1,3 mètre et 1,6 mètre, à ce moment-là, il est toujours considéré comme un seul arbre, mais il faut mettre l’étiquette sur la plus grande tige). Les racines échasses ne doivent pas être enregistrées en tant que tiges





























30 Ce protocole est conforme avec Geldenhuys et al. (1998 :9).
















Mesurer une liane à trois points dans la Parcelle de Maliau Belian en Malaisie (Arbre #342)

- Lianes: Toute liane ou hémi-épiphyte >10 cm de diamètre à un certain point le long de la tige dans les 2,5 mètres du sol, doit être inclus dans le recensement (dans le recensement de Petits Arbres §1.4, >2 cm de diamètre). Il faut enregistrer le diamètre de chaque tige de liane à 3 points différents (Phillips et al. 2009): (1) 1,30 mètre verticalement au-dessus du sol (DV), (2) 1,30 mètre le long de la tige à partir des racines (DH), (3) au point le plus large de la tige dans les 2,5 mètres du sol (DMAX). L’étiquette sera à 1,6 mètre verticalement au-dessus du sol (et non 1,6 mètre le long de la tige, comme c’est le cas pour les non lianes, s’il y a plus d’un point de tiges à 1,6 mètres au-dessus du sol, à ce moment-là, il faut mettre l’étiquette sur la plus grande tige. Il ne faut pas mettre une étiquette sur chaque tige d’une liane ayant de multiples tiges avec des numéros différents, même si la tige se divise à 1,3 mètre verticalement au-dessus du sol. Il faut mettre uniquement une étiquette par liane.
1. D’abord, il faut mesurer le diamètre de la tige à 1,3 mètre verticalement au-dessus du sol (=DV =“d1.3altura”; NB. Cela peut se trouver à plusieurs mètres du point d’enracinement. S’il y a plus d’un point de la tige à 1,3 mètres au dessus du sol, il faut choisir celui qui est le plus près de l’étiquette le long de la liane ; il ne faut pas monter ou descendre pour éviter les irrégularités), et il faut marquer le point de mesure avec de la peinture.
2. Ensuite, il faut chercher le point principal d’enracinement de la liane (s’il y a plus d’un point d’enracinement, il faut sélectionner le dernier point substantiel d’enracinement avant que la tige monte” selon Schnitzer et al. 2008, même s’il y a des racines adventives sur le côté qui sont plus élevées). Cela peut bien être plusieurs mètres plus loin de l’étiquette de la liane (vérifier que vous avez identifié correctement le point d’enracinement, c’est-à-dire, la tige entre complètement dans le sol minéral à ce point-là).
3. Une fois que vous avez identifié le point d’enracinement, il faut mesurer le diamètre de la tige à 1,3 mètre le long de la tige à partir du point d’enracinement (=DH =“d1,3largo”). Il faut enregistrer cette valeur et y mettre de la peinture.
4. Finalement, il faut mesurer le plus grand diamètre de la liane dans les 2,5 mètres du sol (c’est-à-dire, sur toutes les parties de la liane qui peuvent être atteintes sans utiliser une échelle) (=DMAX; le plus souvent c’est près du sol avec une difformité ou un nœud d’ébranchage avec une croissance anormale). Il faut l’enregistrer et y mettre de la peinture.
Si ces instructions ne sont toujours pas claires, il faut voir l’exemple 3 dans le Carré N°2 ci-après. Il ne faut pas estimer la hauteur de la liane (normalement c’est impossible). Si la liane entoure visiblement un autre arbre, il faut lui donner le code ‘t’ en tant qu’étrangleur aussi bien que le code de forme de vie ‘Fl’ (Voir Appx. I), et il faut enregistrer le numéro de l’arbre hôte dans la colonne réservée pour les observations (si le hôte est 10 cm de diamètre chacune, à 1,3 mètre il n’y a que deux tiges, et plus bas, il n’y a qu’un seul tronc. De plus, est-ce que le contrefort peut changer quelque chose? Sa présence pousse le POM jusqu’à 1,7 mètre pour la tige la plus à gauche, mais est-ce que cela doit s’appliquer aux deux autres tiges?

Réponse: Il faut deux étiquettes parce qu’il faut regarder comment l’arbre est divisé à 1,3 mètre (même si le POM est différent de 1,3 mètre). à gauche #596 nous avons gardé les étiquettes à 1,6 mètre et nous avons mis l’étiquette sur la plus grande des deux tiges. Deuxième question: Devons-nous mesurer la tige à gauche à la hauteur de 1,7 mètre (à 50 cm au-dessus du contrefort)? Non: parce que le POM doit rester en-dessous des points d’ébranchage majeurs (en fait, plutôt que de mettre le POM à 1,5 mètre, nous avons évité une petite irrégularité et nous avons mis le POM à 1,3 mètre). Est-ce que la tige à droite (arbre #595) doit être mesuré à une hauteur de 1,7 mètre (à 50 cm au-dessus du contrefort le plus élevé, même s’il est de l’autre côté de l’arbre) ? Eh bien, pour ce faire, cela aurait été une interprétation strictement correcte des protocoles, mais dans ce cas précis, on peut argumenter que le contrefort n’a pas d’impact sur l’arbre #595, et nous avons trouvé que la tige était acceptablement arrondie à une hauteur de 1,4 mètres, et donc, c’est là où nous avons mis le POM. .






















Exemple 3 : Voici une grande liane près du Sentier de l’Arête du Rhino près du Centre sur le Terrain de la Vallée Danum à Sabah en Malaisie (le dessin de l’arbre montre où nous avons pris des photos de près N°1-4). Cette liane est empilée (photo N°4) et il a trois troncs à une hauteur verticale de 1,3 mètre et 1,6 mètre au-dessus du sol. Où devez-vous mettre l’étiquette sur cet arbre et où devez-vous le mesurer (s’il était inclus dans une parcelle de recensement) ? D’abord, la liane n’aurait qu’une étiquette, et elle serait posée sur le tronc principal vertical, (et non sur la branche qui se retourne vers le bas). Le premier diamètre à 1,3 mètre serait mesuré plus loin sur la tige, en poussant les cordes ensemble autant que possible pour mesurer le diamètre. Ensuite, nous aurons besoin d’identifier le Point principal de l’enracinement : Dans la photo N°2, il y a trois grandes cordes qui entrent dans le sol à trois points différents, et parmi ces trois points, nous sélectionnerons le « dernier point substantiel d’enracinement avant la montée de la tige (Schnitzer et al. 2008), et dans ce cas, c’est celui qui est au milieu du sentier. Le deuxième diamètre à 1,3 mètre le long de la tige à partir de ce point d’enracinement, peut ensuite être mesuré, bien que vous soyez obligé de creuser un peu, car la liane pousse le long du sol à ce point-là (c’est-à-dire, i faudra passer le ruban forestier diamétrique autour de la tige en-dessous du niveau du sol). Finalement, vous pouvez trouver aussi le diamètre maximum dans les 2,5 mètres du sol, lequel ici se trouve là où la liane est posée sur le sol
















Exemple 4: Les racines aériennes (ou échasse d’ancrage) ne sont pas couvertes actuellement d’une façon adéquate par les protocoles de RAINFOR-GEM. Par exemple, cet arbre localisé à Khajuraho en Inde, où le fait de passer le ruban forestier autour des tiges supplémentaires va mener à une surestimation substantielle de la biomasse ligneuse. Étant donné qu’il n’y pas actuellement de parcelles RAINFOR, AfriTRON ou GEM établies dans les mangroves ou là où il y a des figuiers banyans du Bengale, ce n’est pas encore un problème, bien qu’il puisse le devenir à l’avenir. Cet exemple démontre que vous pouvez trouver des arbres qui ne sont pas couverts par des protocoles actuellement. Dans ces cas-là, rappelez-vous que l’objectif principal de ces mesures est d’estimer la biomasse et d’appliquer votre bon sens.
















Exemple 5: Finalement, un test. Cet arbre se trouve à Wittenham Clumps (Oxfordshire au Royaume Uni) en 2011. Où devez-vous y mettre l’étiquette? Sur quel côté devez-vous mettre l’étiquette? Où est le POM et comment pouvez-vous mesurer le diamètre?

1.5 Hauteur de l’Arbre

La hauteur des arbres doit être mesurée ou estimée pour tous les troncs >10 cm de diamètre dans le recensement des arbres (§1.3). Si vous avez la hauteur totale de l’arbre aussi bien que le DPOM, cela vous permettra d’obtenir plus de précision avec le formule allométrique de hauteur de Chave et al. (2005) à appliquer pour estimer la biomasse (récemment remis à jour par Feldpausch et al. 2011, 2012, Banin et al. 2012).






















Une photo du couvert forestier vu d’en bas (at Wayqecha, Peru). Noter que pour cet arbre la hauteur du tronc va de la base jusqu’au point C (le point de la ‘couronne’ ou le point du premier ébranchage), la hauteur totale est de la base jusqu’au dernier feuillage au point A (la longueur du tronc en suivant la ligne du tronc) et la hauteur verticale va du point B en descendant jusqu’au sol (la profondeur de la couronne est la hauteur totale moins la hauteur de la partie plus basse du feuillage, la hauteur marchande est la longueur de la grume qu’on peut récupérer de l’arbre. Les protocoles n’exigent que l’enregistrement de la hauteur totale (bien que ce soit très intéressant généralement d’enregistrer aussi la hauteur du tronc ou la profondeur de la couronne, ou d’autres mesures). Si la couronne est partiellement endommagée et la plupart du feuillage cesse de pousser assez bas, bien qu’il y ait une branche latérale qui continue vers le haut à plusieurs mètres plus haut que la couronne, il faut prendre en compte cette branche latérale, bien qu’elle ne produit pas une grande partie de la couronne (cette situation est très commune). Pour les palmiers, il faut enregistrer la hauteur du tronc et la hauteur totale (en définissant le haut du tronc comme la base de la gaine foliaire la plus basse, Condit 1998). Pour les fougères arborescentes, les cycades et les aloès, il faut appliquer une règle approximative à celle des palmiers.




















Un grand arbre près de la parcelle B Nord à Sabah en Malaisie (estimé entre 50 à 60 mètres de haut).

En plus à l’estimation visuelle de la hauteur d’un arbre enregistré pendant le recensement (voir §1.3 et la ‘Méthode 2’ de Chave 2005), il faut mesurer autant d’arbres que possible avec des méthodes précises en utilisant un clinomètre (voir, par exemple, Hairiah et al. 2001, la ‘Méthode 1’ de Chave 2005, Banin et al. 2012) ou, préférablement, un télémètre à laser (Banin et al. 2012). Si vous utilisez un télémètre, vous allez trouver que c’est difficile de le fixer sur le feuillage à la distance, et donc, il faut viser la branche visible la plus élevée (par exemple, la plus petite branche qui peut être visée) et ensuite, vous ajustez la hauteur vers le haut par un chiffre basé sur la position de cette branche par rapport à la partie supérieure de la couronne.
Il faut noter que pour les arbres où le haut n’est pas facilement visible (par exemple, le grand arbre ci-dessus), il faut trouver un point suffisamment loin pour voir la couronne (par exemple, Chave 2005 suggère les distances d"10 mètres pour les petits arbres, e"30 mètres pour les grands arbres émergents). Pour les arbres penchés et/ou les terrains en pente, il faut viser non seulement la couronne de l arbre, mais aussi séparément, mais sans bouger le trépied – jusqu’à la base de l’arbre, et ensuite, appliquer la trigonométrie pour déduire la longueur du tronc (Marthews et al. en prep.). Si vous avez enregistré et la hauteur du tronc et la hauteur totale dans le recensement des arbres (voir §1.3), il faut viser séparément aussi jusqu’au premier point majeur de l’ébranchage. Pour le sous-groupe d’arbres mesurés avec plus de précision, il faut générer une régression des hauteurs estimées visuellement comparées aux hauteurs mesurées précisément, et appliquez ces calculs pour identifier les aberrations, et ensuite, il faut vérifier ces hauteurs-là.
Le rapport entre la hauteur et le diamètre venant des parcelles juxtaposées (par exemple, des rassemblements régionaux) fournissent les meilleures estimations de hauteur d’arbre pour les arbres qui n’ont pas été mesurés. Lorsqu’il n’y a pas de données sur la hauteur, la hauteur des arbres peut être estimée dans des parcelles qui n’ont pas de modèles typiques de cette parcelle, en appliquant les modèles de hauteur continentaux (Banin et al. 2012) ou régionaux (Feldpausch et al. 2011).
1.6 Croquis Cartographique de la Parcelle

A cette étape, ce serait utile de faire un croquis cartographique de la parcelled pour montrer où se trouvent les sous-parcelles:





















Un croquis cartographique de la parcelle de Maliau-Belian à Sabah en Malaisie (En fait, ce croquis a été dessiné après le départ des carottes ‘in-growth’ §2.1 mais avant les rhizotrones §2.2). De plus, des pièges de débris sont visualisées à chaque centre de chaque sous-parcelle (mais ne sont pas marquées). Il faut noter que dans cette parcelle, cinq sous-parcelles complets furent recensés pour les petits arbres plutôt que les cinq carrés standards de 10m × 10m (§1.4).




Refaire le Recensement

Un nouveau recensement doit se faire chaque année dans les parcelles GEM pour incorporer de nouveaux arbres dans le relevé. Chaque nouveau relevé doit se faire aussi près que possible à la même époque de l’année que le recensement initial. Lorsque vous faites un relevé dans une parcelle existante, les protocoles sont essentiellement identiques. Toutefois, veuillez noter le suivant:

Les arbres qui sont morts depuis le dernier recensement doivent être relevés et codés (Voir Appx. I pour les détails). Une fois qu’ils sont morts, ces troncs seront mesurés dans le relevé CWD §4.2 (voir Baker & Chao 2011).
L’apparition de nouveaux arbres improbables: De temps en temps, des arbres qui sont relativement grands d’espèces à croissance lente peuvent apparaître dans la parcelle. Nous présumons que ces arbres-là n’avaient pas été pris en compte lors du recensement précédent, et nous pouvons calculer leur diamètre précédent en utilisant le taux moyen de croissance de la catégorie de taille appropriée (10-20, 20-40 et 40+ cm) (Phillips et al. 2009).
Les Données qui manquent: Il faut utiliser l’interpolation linéaire pour estimer le diamètre des arbres qui n’ont pas été pris en compte lors des recensements intermédiaires (Phillips et al. 2009).
La Croissance Anormale: Il faut corriger les erreurs évidentes dans les données des recensements précédents sur le terrain. Souvent des mesures incorrects apparaissent lorsqu’une parcelle a subit plusieurs recensements, tels que des mesures étranges dans une séquence qui est autrement constante. Dans ces cas-là, il faut appliquer des valeurs par interpolation (Phillips et al. 2009).
Avec le temps, la croissance des arbres peut faire disparaître les clous qui tiennent les étiquettes, et un fil de fer, une ficelle, un ruban ou une corde peut se décomposer (Condit 1998). Il faut toujours amener avec soi des clous supplémentaires, et/ou de la ficelle pour permettre la possibilité de refaire l’étiquette pendant chaque recensement.
Lorsque vous remesurez l’arbre, si le haut des contreforts a subit une croissance qui le met à 30 cm du POM marqué (parfois appelé le « rampement du contrefort »), en plus de mesurer au POM initial, il faut mesurer le diamètre à 50 cm au dessus du POM initial et peindre le nouveau POM, et non l’ancien POM. Il faut jeter les anciens POMs au fur et à mesure que les contreforts les couvrent avec la croissance dans le temps. Cette procédure garantit qu’il y a toujours une mesure constante et non impactée par la croissance du diamètre du contrefort (Phillips et al. 2009, Lopez-Gonzalez et al. 2011).
Lorsque les lianes tombent parterre ou produisent les nouvelles racines adventives, il faut changer les POMs en conséquence (voir les commentaires de Gerwing et al. 2006, Schnitzer et al. 2008). Les lianes qui meurent dû à la mort de la plante-hôte, mais non immédiatement (c’est-à-dire, il y a un relevé qui enregistre la liane par terre) doivent toujours être codées en tant que morts multiples (voir Appx. I).

Dans tous les cas de correction, il faut garder des traces des mesures initiales, l’erreur présumée, et la correction qui a été appliquée (voir Flag 4, Appx. I). Dans le cas d’un changement dans le POM, il faut prendre une mesure au point initial POM et une autre au nouveau POM (Il faut noter qu’il faut prendre ces 2 mesures uniquement pendant l’année du changement du POM, et dans les recensements ultérieurs, il faut mesurer uniquement le POM le plus récent. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le Traitement des Changements du Point de Mesure (POM), voir Lopez-Gonzalez et al. 2011:Appx.S2)
MESURES SOUS LE SOL

Nous commençons avec les racines. Étant donné l’importance de la partie racine, nous mesurons la biomasse des racines en utilisant deux protocoles indépendants ; les carottes « in-growth » et les rhizotrones. Les carottes  In-growth mesurent la biomasse de la surface des racines et leur croissance (25cm dans une sous-parcelle, il faut sélectionner au hasard parmi les arbres entre 20cm et 25cm ou, s’il n’y a toujours pas assez d’arbres, il faut laisser ce sous-parcelle avec seulement 0 ou 1 capteur de tronc.
Ensuite, dans une équipe de 2 personnes (une personne qui tient chaque capteur sur l’arbre, et l’autre qui applique le matériau d’étanchéité), il faut trouver chaque arbre sélectionné, positionner le capteur à 1,5 mètre de hauteur (c’est-à-dire, à 10cm en dessous de l’étiquette; si le POM est à 1,5 mètre, il faut installer le capteur au-dessus de l’étiquette à 1,7 mètre; dans les zones où il y a des éléphants, il faut le mettre à une hauteur de >2.0 mètre (Enregistrer la hauteur) selon la pratique actuelle au Gabon), mais de l’autre côté opposé du tronc d’arbre que le côté où se trouve l’étiquette (si possible: si le tronc est irrégulier, trouver une section plate du tronc à 1,5 mètre de hauteur où il n’y a pas de contreforts). Avant l’installation, il faut enlever l’écorce mal attachée, les nids de termites, les chemins de fourmis (etc.) du tronc. Il faut appliquer le matériau d’étanchéité et fixer le capteur au tronc (au-dessus de l’écorce), en s’assurant qu’il n’y ait pas de matériaux d’étanchéité à l’intérieur du capteur (c’est-à-dire, il ne doit pas y avoir du matériau d’étanchéité sur l’écorce à l’intérieur du capteur: c’est important pour la correction du volume à Appx. II) et que l’étanchéité entre le capteur et le tronc est fiable et sans trous.
Pour mesurer les émissions du CO2 du tronc (appelées habituellement la « respiration du tronc »), il faut placer le SRC fermement dans le capteur, maintenir la pression sur la chambre et commencer les mesures IRGA (Appx. II). Pour chaque mesure, il faut vérifier attentivement la courbe d’accumulation du CO2 pour s’assurer que toute période initiale de bouffée de CO2 n’est pas incluse dans les calculs des émissions.
Il faut enregistrer chaque mois les émissions du CO2 avec les systèmes IRGA et SRC à partir de chaque capteur. (ou aussi souvent que vos ressources financières vous permettront de le faire) (Appx. II).

Équipements: 50 capteurs en PVC (5cm de long et d’un diamètre qui s’adapte au SRC-1, (Voir Appx. II; ensemble aussi avec quelques-uns en plus), le matériau d’étanchéité, (un tube de 290 ml de produit pourra suffire pour 6 ou 7 troncs; Si vous n’avez pas l’option d’acheter le produit qui s’appelle « Fix-All », vous pouvez utilisez du mastic étanche sans fumée), un dispositif d’application (avec deux dispositifs en plus étant donné qu’ils sont fragiles et se cassent facilement), des ciseaux solides, une boussole, une carte, peut-être une cuillère métallique (si possible; mais ce n’est pas nécessaire, car vous pouvez étaler le matériaux d’étanchéité avec un doigt), un chiffon pour enlever le matériau d’étanchéité excédent, et une liste des numéros d’arbre à traiter.

Durée Requise: Il faut estimer une journée pour couvrir une parcelle d’un hectare avec une équipe de deux personnes.

Les mesures d’émission du CO2 fournissent une valeur moyenne pour chaque parcelle d’émission du CO2 par unité de surface de troncs (au-dessus de l’écorce). Pour trouver une estimation générale d’émissions du CO2 des troncs debout par unité de surface du sol, il faut d’abord calculer la surface des troncs de chaque arbre individuellement (Astem en m2, ce qui est la surface de tout le bois au-dessus du sol, sauf les petits rameaux, non seulement la surface cambiale Abole) avec l’équation pour la surface d’un cylindre (pour les palmiers, les fougères arborescentes et d’autres formes d’arbres sans branches):

 EMBED Equation.3 

ou pour tout autre tronc, il faut appliquer l’équation 10 de Chambers et al. (2004):

 EMBED Equation.3 où X=log10(DPOM en cm)

où DPOM est le diamètre au POM de l’arbre et Hbole est la hauteur cambiale de ce tronc (en mètres; c’est-à-dire, jusqu’à la première grande branche, sauf pour les palmiers où il monte jusqu’à la base de la gaine foliaire vivante et la plus basse- (Voir §1.5) . Ensuite, il faut prendre la somme (1) de toutes les surfaces de chaque tronc >10cm de diamètre et (2) 25 * la moyenne des sous-parcelles de petits arbres pour les surfaces des troncs des petits arbres 2 cm de diamètre) dans chaque carré, et la mettre dans un sac en papier libellé d’une manière appropriée (l’identité du site, de la parcelle, la date, le numéro du point de mesure). Il ne faut pas inclure la litière qui est tellement décomposée qu’on ne peut pas l’identifier avec facilité en tant que matériau dérivé du feuillage, des fruits, des grains ou du bois (c’est-à-dire, du matériau défini comme du terreau). Tous les échantillons doivent être séchés à environ 80°C pour atteindre une masse constante et ensuite, il faut les peser. La masse sèche doit être notée dans une fiche technique. Lorsqu’un élément de la litière constitue une grande partie disproportionnée du poids total (par exemple, un grand grain, un fruit), il faut aussi noter le poids individuel de cet élément dans la colonne « observations » de la fiche technique.
Il faut répéter ces mesures, dans l’idéal, quatre fois par an, si vos ressources financières vous le permettent, car il peut y avoir de fortes différences entre les saisons.

4.2 Étude du débris ligneux épais (CWD)

Équipements: une ficelle plastique résistante (800 m), un ruban forestier diamétrique, des compas gradués pour estimer le cubage total d’un arbre, des gants, du ruban marqueur, des machettes, 15 sacs en toile (l’un pour chaque catégorie de décomposition/diamètre), de gros sacs en plastique, une balance suspendue, un flacon gradué à eau, une balance à une résolution de 0,01 grammes, un four de séchage.

La litière épaisse est définie ici comme tout le matériaux ligneux mort qui dépasse 2cm de diamètre : du matériau ligneux mort debout doit être inclus  (bien qu’il faut vérifier que les troncs morts debout avaient été exclus du recensement principal des arbres dans §1 ), mais il ne faut pas inclure les débris qui sont tombés des troncs morts (nous nous intéressons ici à la rotation des branches des arbres vivants, et non la chute des branches associées aux arbres morts, et donc, les branches dérivées des arbres morts doivent être jetées et non pesées ).
Il faut établir quatre transects long de 100 mètres le long des quatre côtés d’un carré just en dehors des limites de la parcelle (si vous avez deux transects perpendiculaires aux deux autres, cela vous permettra d’obtenir des échantillons à travers les écarts introduits par les arbres qui tombent, de préférence, dans une direction particulière). Chaque transect doit être d’un mètre de large wide, avec chaque bord marqué avec une ficelle plastique sécurisée à la surface du sol chaque 20 mètres.
Il faut couper tous les éléments de bois mort (>2 cm de diamètre) qui se croisent avec la ficelle, sauf les morceaux de bois mort qui sont particulièrement gros (que vous ne pouvez pas soulever facilement) qu’il faut marquer uniquement avec un ruban marqueur. Vous devez enregistrer le diamètre et la longueur (dans le transect) de tous les morceaux de bois >2 cm de diamètre que vous trouvez. Il faut noter séparément les mesures des catégories de diamètre suivantes: 2cm à 5cm, 5cm à 10cm, >10 cm. Un morceau de bois mort ne doit être mesuré que si plus que 50% de sa masse est au-dessus du sol (Walker et al. 2012).


Le pesage de la litière épaisse à Lopé au Gabon.

Il faut récupérer tous les morceaux de bois qui sont suffisamment petits pour être soulevés facilement, et les mettre dans des sacs en toile. Il faut utiliser un sac en toile séparé pour chacune des cinq catégories de décomposition (voir le tableau ci-après). Lorsqu’un sac devient trop lourd à porter facilement le long du transect, il faut peser le sac sur place in situ avec la balance suspendue. Il faut noter le poids de chaque sac, et ensuite, le vider en dispersant le matériau ligneux d’une façon égale dans la parcelle, mais en dehors des transects. Il faut répéter ce processus de collection, de pesage et vidage des sacs jusqu’à ce que tous les petits morceaux de bois (qui peuvent être soulevés facilement) ont été enlevés des transects et pesés. Potentiellement, il y a 15 catégories qui doivent être pesées séparément (3 catégories de diamètre * 5 catégories de décomposition = 15 catégories). Il faut garder 30 morceaux de bois de chaque catégorie de décomposition, et les mettre dans des sacs plastiques bien scellés (1 sac pour chaque catégorie). Finalement, il faut enregistrer la longueur (dans les transects), le diamètre (il faut les enregistrer à trois points et ensuite, établir la moyenne) et la catégorie de décomposition de tous les gros morceaux de bois qui restent dans le transect. Les valeurs de la masse des petits morceaux dans les sacs et du diamètre de chaque gros morceau doivent être notées dans une fiche technique.

Niveau de Décomposition (selon Harmon et al. 1995  comme dans §3.4)Feuilles présentesRameaux fins présentsÉcorce bien attachéeBois durBois tendreBois très tendre1 (très peu de décomposition: bonne couverture par l’écorce, les feuilles et les rameaux fins)ouiouiouiouinono2 (Billes de bois et les troncs et branches d’arbres submergés démontrent peu de décomposition mais il y a peu de feuilles et de rameaux fins, et l’écorce commence à tomber)nonoouiouinono3 (billes de bois et troncs et branches submergés sans écorce et seulement quelques branches cassées; bien que dans cette classification, l’aubier se décompose, le bois parfait est relativement intacte, sans décomposition, et les branches cassées ne bougent pas lorsqu’on les pousse ou les tire)nononoouinono4 (pas de branches ni écorce; les parties extérieures du bois deviennent endurcies et le bois intérieur se décompose)nonononoouino5 (billes sont elliptiques en coupe transversale (ce qui indique la décomposition avancée) et souvent le bois est éparpillé à travers la surface du sol)nononononooui
Pour trouver les estimations du poids sec des débris ligneux épais, il faut soustraire le poids supplémentaire du sac en toile et de l’eau dans le bois (pour les petits morceaux de bois) et la densité du bois (pour les morceaux plus gros). Donc, au retour au laboratoire, il faut peser (1) le sac en toile (ce qui doit faire approximativement 50 grammes), et (2) chaque morceau de bois retenu (dans les 5 catégories de décomposition, 30 morceaux par catégorie, 5 * 30 = 150 au total) avant et après le séchage à environ 80°C pour atteindre la masse constante. Ensuite, il faut placer chaque morceau de bois dans un flacon gradué à eau, qui est moitié plein d’eau et enregistrer (3) le volume de l’eau déplacée (il faut se rappeler qu’un ml = 1 cm3). Les morceaux des catégories de décomposition 4 et 5 doivent être emballés dans du filme plastique transparent qui colle, avant l’immersion pour éviter la saturation des espaces d’air dans le bois (ce qui mènerait à un sous-estimation du volume du bois). Ces mesures doivent être notées aussi dans la même fiche technique en tant que masse et diamètre de bois.
La densité du peut être calculée en tant que masse sèche de bois divisée par le volume. Le volume des plus gros morceaux, que vous ne pouviez pas enlever des transects, peut être estimé à partir de l’équation pour un cylindre: 3,1416 * (diamètre/2)2 * la longueur. La densité moyenne du bois pour une catégorie de décomposition appropriée, multipliée par le volume du morceau, nous donne une estimation de la masse sèche de chaque gros morceau de bois. La masse totale de la litière épaisse par unité de surface du sol peut être calculée en tant que le total de tous les sacs pesés (moins le poids de l’eau dans le bois et moins le poids des sacs eux-mêmes) et les plus gros morceaux de bois qu’on ne pouvait pas enlever des transects.
Les mesures du diamètre et des longueurs de chaque morceau de bois peuvent être utilisées pour calculer la surface avec: (2 * 3,1416 * ((le diamètre/2)2)) + (2 * 3,1416 * (le diamètre/2) * la longueur). Le total des surfaces des morceaux trouvés nous donne une estimation de la surface de la litière épaisse par unité de surface du sol.

La litière épaisse doit être collectée tous les deux mois dans tous les quatre transects. S’il y a un niveau raisonnable de production de branches mortes, c’est le plus efficient de collecter les morceaux de bois qui sont représentatifs pour §3.4 en tant que partie intégrale de l’étude décrite ici.


4.3 La Chute de Litière Fine (l’accumulation de litière)


Ce sont des pièges à litière à Wytham Woods au Royaume Uni (à gauche) et dans la parcelle AA1 du Parce National d’Alerce Andino au Chili (à droite) et les équipements pour fabriquer une petite piège à Lopé au Gabon. Les pièges à litière doivent être de 50cm × 50cm (c’est-à-dire, une surface de 0,25 m2). Les pieds peuvent être dans les angles (par exemple, 4 pieds séparés qui soutiennent un cadre en fil de fer pour obtenir un plateau) o au milieu du côté  (par exemple, un cadre en PVC avec un tamis attaché en haut)  ou entre les points (par exemple, les deux illustrés ci-dessus) ce qui dépend de la disponibilité des pièces. Le plateau doit se trouver à une hauteur d’un mètre au dessus du point central de la surface de la piège (ce qui exige une longueur minimum de 1,5 mètre par pied) et il doit être au niveau (vérifier avec un niveau à bulle d’air). La taille des mailles du tamis doit être aussi près que possible à 1 mm.

Équipements: 25 pièges à litière par hectare (une piège par sous-parcelle, conçues comme l’illustration ci-dessus), des sacs en papier, les pinces à sourcils, les brosses, une balance (d’une résolution de 0,01 grammes).

Les pièges à litière doivent être vidés toutes les deux semaines pour minimiser la décomposition entre les visites. La litière fine est définie comme toute la litière végétale, mais qui inclut uniquement le matériau ligneux en dessous de 2 cm de diamètre. Le matériaux ligneux qui dépasse les 2cm de diamètre et qui entre dans la piège, doit être enlevé et éparpillé dans la parcelle. Une fois que les feuilles utilisées pour les calculs du SLA ont été enlevées, la litière fine qui reste doit être enlevée des sacs et sécher à environ 80°C pour atteindre une masse constante aussitôt que possible pour empêcher la décomposition (dans un délai de 48 heures). Une fois qu’elle est séchée, la litière doit être séparée en (1) feuilles (y compris les pétioles, les rachis et les pétiolules), (2) du matériau ligneux, (3) les fruits, (4) les fleurs, (5) les grains et (6) les débris fins (des particules non identifiables qui passent à travers un tamis à une maille de 2mm) (les épiphytes séparés, le cas échéant, mais il ne faut pas les diviser en parties), CEPENDANT, s’il y a un nombre insuffisant de personnel ou de temps, à ce moment-là, la litière peut rester non triée en ce moment. Ensuite, il faut la peser (si la séparation prend plus que quelques minutes, il faut la sécher de nouveau au four et la peser immédiatement à l’enlèvement du four) et la placer dans des sacs en papier libellé d’une façon appropriée (l’identité du site, la parcelle, la date, le numéro de la piège, le type de litière) pour ensuite le stocker (il faudra jeter régulièrement les vieux échantillons, selon l’espace de stockage disponible). Le poids sec de la litière doit être noté dans une fiche technique appropriée.
Une considération critique à l’égard de la séparation de la litière est de calculer la quantité de temps disponible pour séparer toute la litière avant même de collecter encore plus, et ainsi de modifier le taux de séparation en fonction des résultats. Sinon, la séparation de la litière peut trainer loin derrière la collection de litière, en provoquant une accumulation d’échantillons non traités et une augmentation dans les risques de perdre les échantillons et/ou de subir leur dégradation
Surface Foliaire Spécifique (SLA)

Équipements: Un damera numérique et un trépied ou scanner, les feuilles transparentes (par exemple, des perspex, du verre), une règle, un four à sécher, des sacs en papier, une balance (à une résolution de 0,01g).

Il faut collecter tous les 3 mois les feuilles dans les 12 pièges à litière numérotées avec des chiffres pairs (sur le total des 25 pièges à litière par hectare) et les stocker dans des sacs plastiques pour éviter la dessiccation. Ces échantillons seront utilisés pour calculer la surface foliaire spécifique (SLA) et, si possible, ils doivent être séparés immédiatement sur le terrain pendant qu’ils sont encore humides (si ce n’est pas possible, il faut les mettre dans le sac en état humide, et ensuite, vous pouvez les trier au retour au laboratoire, en gardant les échantillons non triés dans un congèle). Les photos des feuilles doivent être prises avec une caméra numérique ou avec un scanner (l’approche de caméra numérique est mieux adaptée aux situations sur le terrain, pendant que les images captées avec un scanner exigent beaucoup moins de temps pour le traitement de l’image).


Pour les calcules SLA, la pétiole est incluse avec les autres parties de la feuille (comme c’est le cas des rachis et des pétiolules dans une feuille composée pennée) (Voir la section SLA de Cornelissen et al. 2003 pour obtenir des exceptions rares de cette règle). Il faut noter, bien que ce ne soit pas illustré ici, que beaucoup d’espèces tropicales de flores ont des pétioles qui sont alifères ou entourées, ou autrement photosynthétique ment actives (le tissu de collenchyme).

Il faut séparer les feuilles du reste du matériau organique collecté dans les pièges de litière. Si vous utilisez un scanner, il faut scanner les feuilles (en couleur jpg, 200 dpi). Si vous utilisez un système de caméra, il faut d’abord placer tout le matériau du feuillage de chaque sac plastique sur une feuille de papier blanc vide, ensemble avec une étiquette (l’identité du site, la parcelle la date, l’emplacement du piège) ensemble avec une règle de mesure avec une échelle. Il faut le couvrir avec une feuille transparente pour aplatir les feuilles et positionner le caméra au-dessus des feuilles avec un trépied (il faut se rappeler que le terme « feuille » inclut la pétiole, etc.). Il faut prendre une photo en couleur à une résolution très fine des feuilles (dans une distance maximum de 0,5 mètre), en vérifiant que vous avez inclus l’étiquette et la règle, et ensuite, il faut sauvegarder l’image dans un format de dossier jpg. Il faut sauvegarder les images scannées ou photographiées avec une étiquette appropriée (l’identité du site, la parcelle, la date, l’emplacement de la piège) dans un dossier spécialement désigné. Si vous avez besoin de plusieurs scannes ou images pour enregistrer toutes les feuilles dans un pont de contrôle, ces diverses images peuvent être distinguées par des lettres après le chiffre désignant l’emplacement du point de mesure. La surface de la feuille pour chaque image peut être calculée avec un logiciel d’analyse d’image.
Tous les échantillons de chaque point de mesure doivent maintenant être transférés dans un sac en papier (un sac par point), sécher à ~80°C pour atteindre une masse constante et pesés ensemble avec tous les autres échantillons de litière. Une fois qu’ils sont séchés, les données sur la masse sèche du matériau des feuilles collectées à chacun des 25 POMs par hectare, doivent être enregistrées sur une fiche technique. Après le pesage, tout le matériau des feuilles séchées doit être remis dans leur sac en papier respectif. Les sacs résultant d’une seule période d’échantillonnage et d’une seule parcelle doivent être mis dans deux sacs plastiques, compressés pour enlever l’excédent de l’air, et ensuite, scellés. L’extérieur du sac plastique doit être marqué avec l’indication du type de mesure (par exemple, « SLA »), la date des échantillons et la parcelle. Après cela, les échantillons peuvent être placés and un lieu sec et frais en sécurité pour le stockage à long terme (au cas où, par exemple, il y a une perte de données ultérieure, vous aurez la possibilité d’analyser les échantillons par leurs composants chimiques). Le SLA est calculé comme le total de la surface d’un côté d’une feuille divisé par le total de la masse sèche par POM).

Traitement des Images

La surface des feuilles sera calculée avec ImageJ ( HYPERLINK "http://rsb.info.nih.gov/ij/" http://rsb.info.nih.gov/ij/). Les images sont stockées dans un format d’image en couleur jpg qui est plus facilement adaptable, mais ImageJ n’accepte que les images sur une échelle de gris. Donc il faut appliquer IrfanView ( HYPERLINK "http://www.irfanview.com/" http://www.irfanview.com/) pour créer des copies à échelle de gris à partir des images en couleur originale. D’abord, il faut ouvrir le logiciel Irfanview et cliquer sur Dossier (file) ’! Conversation du Lot (Batch Conversion)/Renommer (Rename).... Il faut sélectionner le dossier qui contient les images en couleur à analyser (en haut à gauche de la fenêtre Conversion du Lot), et cliquer sur « Add all » (additionner tout). Ensuite il faut sélectionner le dossier « output » (à gauche de la fenêtre de Conversion du Lot) où il faut placer les images à l’échelle de gris. Pour spécifier le type de conversion désirée, il faut sélectionner « Utilisez la fenêtre d’options avancées » (Advanced options) (pour refaire la taille en vrac) « bulk resize », ensuite il faut cliquer sur Avancé pour ouvrir la fenêtre de conversion avancée et sélectionner Convert to greyscale (Convertir à l’échelle de gris) et OK.
Pour commencer l’analyse de l’image avec les images à l échelle de gris, il faut ouvrir ImageJ et sélectionner File (dossier) ’! Open (ouvrir) pour sélectionner l image désirée. Pour sélectionner la partie désiré de l image sélectionnée (les feuilles), il faut cliquer sur Image ’! Ajuster ’! Seuil (Threshold). Il faut varier les deux barres pour séparer les feuilles avec précision de l’arrière fond, ensuite, il faut cliquer sur Set et OK. Maintenant l’échelle de l’image doit être fixée ou ‘set’, pour permettre un calcul précis de la surface. Au cas d’une image scannée, l’échelle peut être calculée directement à partir du dpi sélectionné lorsque vous faites le scanne (les points ou les pixels par pouce carré). Par exemple, 200 dpi signifie qu’il y a 200 pixels (points) par pouce dans l’image, ou 78,74 pixels par cm. Le rapport entre les pixels de l image et la longueur réelle, est établi dans Analyse ’! Échelle (Scale) Set. Pour avoir une image scannée à 200 dpi, il faut mettre 200 pour la Distance en Pixels et 2,54 pour la Distance Connue (Known Distance). Pour les photos l’échelle doit être réajustée pour chaque image (à moins que la caméra est statique et montée sur un trépied, et dans ce cas-là, l’échelle sera à ajuster uniquement la première fois). Pour ce faire, il faut sélectionner l’outil de dessin à ligne droite, et tracer une ligne le long d’une longueur connue de la règle de mesure dans l’image. Ensuite, il faut naviguer à la fen être (Etablir l’échelle) « Set Scale », la Distance en Pixels sera déja établie par la ligne, et donc, vous devez faire entrer uniquement la Distance Connue en cm mesurée à partir de la règle dans l’image. Ceci établit un rapport entre le nombre de pixels d’image et la longueur réelle, ce qui permettra une estimation précise de la surface de l’image. Pour procéder aux mesures de la surface, il faut utiliser l’un des outils sélectionnés (par exemple, la sélection Rectangulaire) pour entourer les objets d’intérêt (les feuilles), ensuite, il faut sélectionner Analyse ’! Analyse de Particules ’! OK. Plusieurs fenêtres « options : output » seront générées: celui qu il faut choisir est la fenêtre « Summary » ou total où vous pourrez noter la surface totale des objets d intérêts. Le Comptage peut être souvent plus grand que le nombre de feuilles dans l’image, mais cela est provoqué par le fait que la surface des tous petits objets dans l’image est incluse aussi, mais cela doit avoir un impact négligeable sur l’estimation totale de surface. Vous pouvez le confirmer dans la fenêtre des Résultats détaillés qui présente la surface de chaque objet identifié dans la zone sélectionnée.
Il faut répéter ce processus pour toutes les images. Il n’est pas nécessaire d’établir l’échelle pour une analyse subséquente si vous utilisez un scanner, ou si la caméra est immobilisée. La surface totale des feuilles pour chaque POM doit être notée directement dans la fiche technique (où la masse sèche des même POMs est déjà entrée).

5. DENDROMÈTRES

Plutôt que d’utiliser des bandes « pré assemblées » de dendromètres, nous recommandons l’assemblage des bandes de dendromètres à partir des composants de base sur le terrain, ce qui donne une adaptation plus fait sur mesure à chaque arbre (et en plus, représente des économies significatives).


Les dendromètres à Wytham Woods au Royaume Uni (à gauche; installé au POM+10 cm), et à Lopé au Gabon (à droite; installé au dessus de 2 mètres pour éviter l’endommagement des éléphants).

Équipements: Pour chaque équipe d’installation (dans l’idéal, 2 personnes par équipe; plus il y a d’équipes, plus vite vous pouvez réaliser les tâches), vous aurez besoin d’un ruban forestier diamétrique, un crayon, un couteau – style canif suisse, des tenailles coupe-files, des lunettes de protection, des pinces, des ciseaux solides (par exemple, les ciseaux de cuisine), une bande cercleuse, un produit d’étanchéité, suffisamment de plombs (des clips aka) deux par arbre, plus quelques-uns supplémentaires, suffisamment de ressorts de dendromètre ou l’un par arbre, plus quelques-uns supplémentaires.

Aussitôt que possible après les mesures DPOM initiales, il faut installer des bandes de dendromètre dans la parcelle. Dans l’idéal, tous les arbres et les lianes marqués doivent avoir un dendromètre y installé (en excluant les palmiers, les cycadophytes, les aloès et les fougères arborescentes lesquels généralement n’augmentent pas en diamètre), mais les problèmes logistiques ou les contraintes de temps peuvent faire en sorte que seulement un petit pourcentage les reçoivent (sélectionnés au hasard ou espacés d’une façon uniforme partout dans la parcelle). Si vous avez un minimum de 200 troncs marqués par hectare avec des dendromètres, à ce moment-là, une bonne estimation raisonnable pourra se faire. Si possible, il faut se rassurer que tous les troncs ayant des capteurs d’émissions du CO2 (§3.2) soient inclus dans la sélection qui recevront les bandes de dendromètres, ce qui permettra une investigation et analyse des études comparatives entre les émissions du CO2 et la croissance.
A ce moment, tous les troncs marqués auront déjà une étiquette à 1,6 mètre et une bande POM rouge. Les dendromètres doivent être installés à 10cm au-dessus du POM ou, s’il y a une irrégularité du tronc, ou un autre problème à cette hauteur, à un point acceptable au-dessus de ce point (c’est-à-dire, pour la majorité des troncs, à 1,4 mètre au-dessus du sol, va quand même permettre des mesures normales de diamètre au POM; dans les zones où il y a des éléphants, il faut le mettre à >2.0 mètres de haut (Il faut enregistrer la hauteur) selon la pratique actuelle au Gabon). Voir le film de Décembre, 2010 « Comment attacher un dendromètre avec une bande plastique », de Terhi Riutta, Nathalie Butt, Toby Marthews and Leo Butt. Vous pouvez le décharger à :  HYPERLINK "http://www.eci.ox.ac.uk/research/ecodynamics/downloads/pbd-wytham-dec2010.m4v" http://www.eci.ox.ac.uk/research/ecodynamics/downloads/pbd-wytham-dec2010.m4v, pour voir comment installer une bande dendromètre dans une forêt tempérée . La seule différence dans une forêt tropicale est qu’il faut découper la bande pour qu’elle soit beaucoup plus longue, par exemple, à 1,5 * la circonférence plutôt que 1,0 * la circonférence, comme ils montrent dans le film (les espèces qui ont une écorce non lisse en pointe, plein de irrégularités, va tirer sur les ressorts du dendromètre pendant la croissance (par exemple, Rosaceae, Burseraceae) et donc, il devient nécessaire d’entourer des bandes supplémentaires autour de l’arbre pour permettre une croissance future, et il faut être attentif que le ressort n’est jamais en contact avec l’écorce. Pour les besoins de constance, il faut appliquer cette méthode à toutes les espèces, et non uniquement à Rosaceae et à Burseraceae).
Il faut enregistrer la croissance du diamètre à partir de tous les dendromètres installés un minimum une fois tous les trois (3) mois (l’idéal serait chaque mois, mais si ce n’est pas possible, il faut les mesurer tous les trois mois, et un sous-groupe des 50 arbres qui poussent le plus vite, doit être relevés chaque mois). A chaque recensement des arbres, une sélection des nouveaux arbres admis dans l’étude doit recevoir une bande de dendromètre, de façon à maintenir la même proportion de troncs bandés.

Avant l’installation, il faut enlever l’écorce non bien attachée et la saleté, les nids de termites, les bryophytes, la mousse, les chemins de fourmis (etc.) qui se trouvent sur le tronc, mais *** IL NE FAUT JAMAIS *** frotter le tronc pour obtenir une surface lisse d’écorce avant d’installer la bande du dendromètre (comme c’est fait par certains groupes, par exemple, Keeland & Sharitz 1993,  HYPERLINK "http://www.nwrc.usgs.gov/Dendrometer/index.htm#3" http://www.nwrc.usgs.gov/Dendrometer/index.htm#3). Il faut tirer sur les lianes pour qu’elles quittent l’écorce là où vous allez installer le dendromètre. Si vous ne pouvez pas écarter une liane car elle est partiellement à l’intérieur du tronc, il faut noter cela dans les notes.


Durée: Installer les bandes de dendromètre de cette façon avec une équipe de deux personne, il faut estimer 100 dendromètres par jour.



Un dendromètre à point fixe « Ecomatik automatique » dans la parcelle AC1 dans le Parc National d’Alerce Costero au Chili.

Pour les espèces d’écorce tendre, telles que le Fitzroya cuppresoides, les dendromètres à bande plastique ne marchent pas bien, et il est possible que vous soyez obligé d’utiliser un dendromètre à point fixe. Pou un dendromètre à point fixe, vous serez obligé de ‘gratter’ un peu le tronc dans un petit endroit près du point de l’installation (il faut faire attention de ne pas endommager la cambium de l’arbre). Actuellement en (2012), nous sommes en train d’expérimenter au Royaume Uni et au Chili avec des dendromètres automatiques (c’est-à-dire, des appareils qui enregistrent automatiquement le diamètre à des intervalles pré spécifiés, non obligatoirement connecté directement à un enregistreur de données). Comme nous ne pouvons pas mesurer les changements quotidiens dans l’hydratation et la croissance, ces dendromètres sont très intéressants, toutefois, à cause de leur coût élevé, ils ne peuvent pas être utilisés partout à RAINFOR-GEM, et ils ne font pas partie des protocoles standards.

6. FEUILLAGE (l’INDICE DE SURFACE FOLIAIRE, LAI)

RAINFOR-GEM recommande les mesures LAI en utilisant les photos hémisphériques parce que cette méthode peut être dupliquée partout dans un grand nombre de parcelles à un petit coût (Voir Jonckheere et al. 2004, Zhang et al. 2005 pour une évaluation des méthodes alternatives). Il faut noter que dans la description qui suit, nous pouvons estimer l’Indice de Surface Foliaire (LAI) directement à partir des photos hémisphériques sans essayer une soustraction de parties non foliaires de la canopée présente dans les photos (appelés la méthode « LAI Efficace » ou « PAI : l’Indice de la Zone des Plantes » dans « CAN-EYE », ce qui dépend de la version), et donc, il faut se rappeler que le LAI ici sera légèrement surestimé lorsqu’il y a des parties non foliaires qui prédominent.


Une lentille hémisphérique de la caméra à une hauteur d’un mètre (à gauche, la parcelle où il y avait des activités forestières
il y a 50 ans à Bobiri au Ghana, et Rocío Urrutia avec sa caméra (à droite, dans la parcelle AC2 du Parc National
d’Alerce Costero au Chili; il faut noter le tube orange qui marque la position de la caméra de façon à ce que
les photos subséquentes peuvent être prises au même endroit).

Équipements: Une caméra numérique avec une lentille hémisphérique « œil de poisson », un trépied robuste avec un niveau à bulle intégré, une carte de mémoire pour lecture. Vous aurez besoin aussi d’une règle à un mètre ou d’un ruban à mesurer pour garder les lentilles à 1 mètre du sol, une boussole pour aligner la caméra et aussi peut-être un niveau à bulle séparé que vous pourrez mettre en haut du bouchon d’objectif, ce qui vous permettra de déplacer toute l’installation pour la mettre au niveau dans des endroits à forte pente).

LAI doit être estimé en collectant des images en couleur de la canopée chaque mois avec une caméra numérique ajustée à la position automatique, connectée à une lentille hémisphérique sur un trépied près du point central de chaque sous-parcelle de la parcelle. Dans chaque sous-parcelle, il faut trouver une zone près du centre om il n’y a pas de lianes ni de branches à un minimum de 2 mètres au-dessus des lentilles de la caméra (laquelle doit être systématiquement à un mètre du sol). Une fois qu’un endroit est sélectionné, il faut le marquer sur le sol pour permettre l’utilisation du même endroit pour toutes les photos subséquentes. Lorsque vous prenez les photos, il est important de se rappeler que :

La radiation directe est très basse lorsqu’il y a une couverture de nuages, ou au levée du soleil ou au couchée du soleil, le moment où il y aura peu de réflexion visible venant des feuilles;
Le trépied est au niveau de façon à ce que les lentilles sont dirigées directement vers le haut à exactement un mètre de haut (il ne faut pas basculer la caméra pour rester parallèle à la pente, comme on fait pour un LAI-2000, LI-COR 1992),
Toutes les photos sont prises à la même résolution (de préférence la plus haute résolution possible) ajusté sur « œil de poisson » ; et
Toutes les photos doivent être prises dans la même direction (par exemple, directement vers le nord).

Quand vous déchargez les photos, il faut donner un nom approprié aux dossiers d’images (la date, l’heure, le site, la parcelle, le numéro de l’endroit) et il faut faire la rotation des photos pour avoir le nord en haut. Il faut organiser les images dans des répertoires (le logiciel CAN-EYE va calculer la moyenne du LAI dans toutes les images du répertoire, et donc, il faut avoir, par exemple, un répertoire pour chaque parcelle et pour chaque mois jusqu’à 20 images dans chaque répertoire CAN-EYE est un logiciel gratuit :( HYPERLINK "https://www4.paca.inra.fr/can-eye" https://www4.paca.inra.fr/can-eye):
Il faut sélectionner l’option Images Hémisphériques CAN-EYE dans la première fenêtre (images RGB vers le haut). Il faut sélectionner le dossier qui contient les images à analyser, il faut cliquer sur “Help” Secours en bas pour savoir ce qu’il faut entrer dans la page. Il faut préciser une fonction pour la projection, et ensuite, cliquer sur ‘Save’ (sauvegarder). Le logiciel déchargera les images sélectionnées : si les images sont correctes, il faut cliquer sur « OK » (sinon, vous pouvez sélectionner les images à jeter). La prochaine fenêtre vous permet de varier le contraste de l’image pour arriver à un niveau optimum avec l’option Gamma et utiliser Sélectionner/Masquer pour exclure des parties de l’image que vous ne voulez pas analyser. Quand vous avez terminé, il faut cliquer sur « Done » (Fini). Vous devez maintenant sélectionner comment distinguer entre la végétation, d’un côté, et le ciel, de l’autre côté. Il faut sélectionner l option « Pas de Pixels mélangés » (No mixed pixels)’!Sky (ciel) et continuer.
Le logiciel va maintenant réduire la gamme de couleur dans l image à celles qui se trouvent dans le carré côté droit de la fenêtre sur la classification. Pour commencer, il faut cliquer sur le cercle à gauche du carré Ciel (Sky) en bas à droite de la fenêtre. Cliquer sur Oui pour obtenir une présélection automatique de couleurs dans les images qui représentent le ciel. Tous les pixels classés se déplaceront vers le haut du carré côté droite. Pour continuer me processus de classement, il faut cliquer sur le côté gauche de la sourie dans le cercle à gauche du carré « Ciel » en bas à droite de la fenêtre, et cliquer côté gauche de la souris sur toutes les couleurs que vous pensez doivent représenter la végétation (plutôt que le ciel). Pour vous aider, les couleurs qui existent partout et beaucoup dans les images sont rehaussées dans le carré côté droite avec des pointillés blancs et rouges respectivement. Lorsque vous avez choisi les couleurs que vous préférez, il faut cliquer sur le côté droite de la souris en dehors du carré pour reclasser les images basées sur votre nouvelle sélection. Il faut répéter ce processus jusqu’à ce que vous soyez satisfait, et ensuite, cliquer sur « Done » (Fini). Après un certain temps, CAN-EYE mettra vos résultats dans le dossier désigné et vous aurez l’option de sortir du logiciel.
Pour vérifier les résultats de l’analyse, il faut ouvrir le fichier « CE…Report…html » dans le dossier « output » (Résultats), ce qui donnera une conclusion aux valeurs principales et aux graphiques de l’analyse. La conclusion présente trois types d’estimation LAI: (1) LAI Droite pour l’image, (2) LAI lorsque la caméra est basculée à 57,5° du point vertical, et (3) le LAI ‘Vrai’ (où il y a l’incorporation d’une estimation du niveau d’agglomération de la canopée). Parmi ces options, il faut choisir (3). Le variable ALA donne aussi une estimation de l’angle d’inclinaison des feuilles dans la canopée(Voir :  HYPERLINK "https://www4.paca.inra.fr/can-eye/ content/download/2939/29494/version/1/file/Variables_Meaning_CAN_EYE.pdf" https://www4.paca.inra.fr/can-eye/ content/download/2939/29494/version/1/file/Variables_Meaning_CAN_EYE.pdf).

Mesures à Répéter

Il faut prendre une photo hémisphérique au point central de chaque sous-parcelle chaque mois, comme décrit ci-dessus



Finalement, lorsque les données topographiques et sur la canopée sont disponibles (§9), il faut appliquer une correction pour la pente et la hauteur de la canopée, en utilisant les méthodes de Walter & Torquebiau (2000) (ce qui est surtout important sur les terrains en forte pente, par exemple, les montagnes). La productivité de la canopée et la CLM (la Masse du Feuillage de la Canopée) en tonnes par hectare) peuvent être déduites à partir des variations saisonnières des valeurs LAI (de Weirdt et al. 2012).


7. PETITES HERBES (PROTOCOLES DES SAVANES HERBEUSES)

Actuellement (2012), ce protocole a été appliqué uniquement dans les sites GEM au Ghana et au Gabon, mais il prendre de l’importance au fur et à mesure que GEM s’étale dans d’autres sites des forêts-par cet des savanes.

Équipements: un ruban à mesure, des ciseaux solides, des sacs en papier et des marqueurs permanents

Établir cinq zones d’échantillonnage d’un mètre x un mètre (‘Parcelles d’échantillonnage’) par parcelle (avec une distance entre chacun de 50 mètres), à ~5 mètres à l’intérieur de chaque sous-parcelle dans l’angle intérieur de chaque sous-parcelle (cet emplacement évitera les perturbations dues à l’établissement de la parcelle).

Il faut prendre des échantillons de la biomasse de petites herbes une fois que vous avez établi la zone d’échantillonnage:
A chaque lieu d’échantillonnage, il faut récolter toutes les petites herbes Q>R>b>c>j>‹>Œ>à>á>'?(?8?9?A?V?X?Y?u?v?Š?³?´?ïÜͽ«ÍÜÍÜïܜŒzœokg`UJ;h›?vh®z›CJaJmH sH hAÉh®z›mH sH hAÉhAÉmH sH  h€s¡h›?vh›?vh®z›h›?vh®z›mH sH "h›?vh®z›56CJaJmH sH h›?vh®z›5CJaJmH sH h›?vh®z›CJaJmH sH "h yIh®z›56CJaJmH sH h yIh®z›5CJaJmH sH h yIh®z›CJaJmH sH %jh yIh®z›CJUaJmH sH  h yIh®z›0JCJaJmH sH ‰>)?X?Y?Z?[?\?]?^?_?`?a?b?c?d?e?f?g?h?i?j?k?l?m?n?o?p?q?÷òêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêêê$a$gd®z›gd®z›$a$gd®z›q?r?s?t?u?v?³?´?+D,D[D…F¼H½H¾H¿HÀHÁHÂHÃHÄHÅHÆHÇHÈHII÷÷÷÷÷òêêêòêêê÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷÷ê$a$gd®z›gd®z›$a$gd®z›´?ç?î?ò?ú? @ @5@6@Q@R@S@T@e@k@ý@þ@!B"B]B^B‹BŒBªB«B·BåBçBèBéBCCJCKCñáñáñÎñνÎñ¨ñáñ¨ñÎñνÎñ˜ŒñŒv˜e˜ñZhÅF.h®z›mH sH  hø^Øh®z›0JCJaJmH sH +j¬hø^Øh®z›CJUaJmH sH h®z›CJaJmH sH jh®z›CJUaJmH sH )jhF? h®z›0J*CJUaJmH sH  hF? h®z›0JCJaJmH sH %jhF? h®z›CJUaJmH sH hF? h®z›6CJaJmH sH hF? h®z›CJaJmH sH !KCNCOCPC‚CƒC§C¨C)D+D,D[D%E&E.E3EzE|EßEðEFFFFJFKFuFƒF†F‡FˆF‰F‹F—F¢FâFäFðFñF GG-G0G^GaGóèÕÆÕµÕƦ—Œ„è{è„è„è„è„è„è„èp„è„è„è„è„è„è„è„óh›?vh®z›mH sH h®z›6mH sH h®z›mH sH häqh®z›mH sH h›?vh®z›CJaJmH sH h›?vh®z›CJaJmH sH  hF? h®z›0JCJaJmH sH hF? h®z›CJaJmH sH %jhF? h®z›CJUaJmH sH hÅF.h®z›mH sH hÅF.h®z›6mH sH ,aGbGcG•G–GºG»G¼GHHH"H3H?H@HAH\H]H_H—H˜HH¨HºH½H¾HÈH×HâHIõæõæÙæÑÆõºÑ¯ÑººõÑõфÑyuqbRbh›?vh®z›6CJaJmH sH h›?vh®z›CJaJmH sH h›?vh®z›h›?vh®z›mH sH hÅF.h®z›6mH sH hø^Øh®z›0JmH sH #jÝhø^Øh®z›UmH sH hš*B*mH phÿsH h«X>*B*mH phÿsH h3›h«XmH sH  hPH
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