resultat net de l'exercice - Exercices corriges
6402 Primes. 6403 Gratifications. 6404 Avantages en nature. 6409. Autres
compléments de salaires. 642 Appointements et compléments d'appointements.
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Norme Comptable Générale
NC01
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Objectifs
1. Les objectifs des états financiers ont été définis par le cadre conceptuel de la comptabilité financière. Ils consistent notamment à fournir des renseignements utiles à la prise de décisions économiques sur la situation financière, la performance et la manière avec laquelle lentreprise a obtenu et dépensé des liquidités.
2. La présente norme traite de la manière selon laquelle les états financiers sont présentés et ce, afin datteindre de tels objectifs.
Elle fournit des directives pour la présentation des états financiers selon une structure qui maximise leur intelligibilité et fixe les modèles des différents états financiers publiés par les entreprises.
La proposition de modèles a lavantage daccroître la possibilité pour lutilisateur de comparer les états financiers des différentes entreprises et daméliorer par conséquent, leur intelligibilité.
Ces modèles offrent également des possibilités de flexibilité en reconnaissant à lentreprise le droit de procéder aux ajouts et/ou combinaisons de postes si elle juge que, compte tenu de ses spécificités, de tels ajouts et/ou combinaisons augmentent la pertinence des informations pour les utilisateurs de ses états financiers.
3. La norme générale ne se substitue pas aux autres normes comptables en ce qui concerne les informations à fournir par lentreprise et que ces normes exigeront. Cependant, les informations à publier exigées par la norme générale et qui n~auraient pas été prévues par les autres normes, sont de nature à améliorer les qualités que doit revêtir linformation fournie par les états financiers. Leur divulgation, avec les informations prévues par les autres normes, est requise afin de rendre les états financiers plus intelligibles, pertinents, fiables et comparables.
4. La norme comptable générale est constituée de 3 parties:
La première partie comporte les dispositions relatives à la présentation des états financiers.
La deuxième partie intitulée Organisation comptable traite des règles et principes dorganisation comptable de lentreprise afin quelle puisse préparer et présenter des
informations comptables qui répondent aux caractéristiques qualitatives définies dans le cadre conceptuel de la comptabilité financière.
La troisième partie de cette norme comporte une nomenclature comptable, certaines définitions et règles de fonctionnement des comptes.
Champ dapplication
5. La présente norme comptable sapplique pour la présentation des états financiers et lorganisation comptable des entreprises.
Les entreprises régies par des normes comptables sectorielles appliquent les dispositions de la présente norme dans la mesure où il ny est pas dérogé par les normes sectorielles spécifiques.
Date dapplication et dispositions transitoires
6. La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er janvier 1997.
Pour les besoins de la présentation des états financiers comparés du premier exercice clôturé à partir du 31 décembre 1997, les états financiers relatifs à lexercice précédent, doivent être présentés selon les dispositions de la première partie de cette norme.
Une note, accompagnée de tableaux, décrivant et justifiant le passage de lancienne à la nouvelle présentation des différents postes et rubriques, doit être jointe aux états financiers relatifs au premier exercice clôturé à partir du 31 Décembre 1997.
Les parties intitulées Organisation Comptable et Nomenclature Comptable et Fonctionnement des Comptes sont applicables pour les exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997 avec obligation de conserver les documents et supports, afférents aux anciens états financiers, selon les conditions de délais et de forme exigées par les dispositions légales en vigueur. Tout changement opéré doit être explicité et motivé dans un document à conserver dans les mêmes délais que ceux relatifs à la conservation des documents comptables eux-mêmes.
PREMLERE PARTIE
DISPOSITIONS RELATIVES
A LA PRESENTATION DES ETATS FINANCIERS
Considérations pour lélaboration et la présentation des états financiers
7. Les états financiers sont une représentation financière structurée des événements affectant une entreprise et des transactions réalisées par elle.
Lobjectif des états financiers est de fournir une information sur la situation financière, la performance et les flux de trésorerie dune entreprise, information utile à une gamme variée dutilisateurs pour la prise de décisions économiques.
8. Les considérations à prendre en compte pour lélaboration et la présentation des états financiers découlent du Cadre Conceptuel de la Comptabilité Financière. Les considérations développées ci-après ont particulièrement pour objectifs de renforcer les caractéristiques qualitatives requises pour que les informations publiées répondent au mieux aux besoins des utilisateurs des états financiers.
Lagrégation
9. Les états financiers sont laboutissement dun processus de traitement dune masse importante dinformations et requièrent la nécessité de simplification, de synthèse et de structuration.
Cette masse dinformations est collectée, analysée, interprétée, mesurée, résumée et structurée au travers dune
agrégation en montants et totaux présentés dans les états financiers. Létendue de cette agrégation dépendra de limportance significative et de léquilibre entre:
- les avantages procurés par la divulgation dune information détaillée afin datteindre les objectifs des états financiers et
- les coûts supportés aussi bien pour élaborer et divulguer cette information détaillée que pour utiliser une telle information.
La Classification
La classification des éléments des états financiers par nature
ou destination facilite lanalyse. Cette analyse est
encore améliorée si les informations financières sont groupées en composants homogènes ayant des caractéristiques communes telles que le même degré de permanence ou récurrence, de stabilité, de risque et de précision.
La Structure
11. La dernière étape du processus dagrégation et de classification est la présentation des différents composants dans les états financiers et les notes correspondantes.
La prééminence donnée, à la divulgation dun poste devrait être en rapport avec la pertinence de ce poste à lévaluation de la situation financière, la performance et la conduite financière de lentreprise.
LArticulation
12. Les états financiers sont en interrelation par ce quils reflètent différents aspects des mêmes transactions ou des mêmes événements affectant lentreprise. Linterrelation découle de la partie double et du fait que les différents états financiers sont fondés sur les mêmes jugements et méthodes de calcul pour les différents aspects des éléments qui les composent.
Les principes comptables généralement admis
13. Les principes comptables généralement admis englobent les concepts fondamentaux, tels que définis par le cadre conceptuel, les règles, méthodes et procédés énoncés dans les normes comptables ainsi que la doctrine.
Lappréciation des résultats dune période dépend de la compréhension des principes comptables adoptés par une entreprise pour la prise en compte, la mesure et la présentation des transactions et événements de la période. Ces principes doivent être sélectionnés, en sappuyant sur les principes comptables admis, de façon à aboutir à des états financiers fiables, pertinents et comparables.
14. La divulgation des principes comptables pertinents et essentiels adoptés par lentreprise, des changements de ces principes et des incidences de tels changements permet aux utilisateurs de comparer ces politiques comptables utilisés aussi bien par une même entreprise dun exercice à lautre que pour des entreprises différentes. Ces principes sont divulgués dans les notes aux états financiers.
La bonne information
15. Pour être intelligibles et utiles à la prise de décision, les états financiers incluent des notes aux états financiers. Les notes analysent et expliquent les éléments présentés dans le corps des autres états financiers et, dans certaines circonstances, fournissent le traitement alternatif de certains événements et transactions. Elles fournissent également des informations sur des éléments non présentés dans le corps des autres états financiers.
16. Un traitement erroné dun poste des états financiers ne peut en aucun cas être rectifié par une mention dans les notes. Une telle mention ne peut en elle même être suffisante pour rétablir la pertinence et la fiabilité des états financiers dans leur ensemble.
17. Une information présentée dans les notes doit être impartiale, claire et exempte de toute ambiguïté. Quand une information présentée dans le bilan, létat de résultats ou létat de flux de trésorerie donne une image incomplète de la situation financière, de la performance et de la conduite financière de lentreprise, linformation nécessaire pour compléter cette image, devrait être incluse dans les notes.
A cet égard, il faut prendre en considération léquilibre entre les avantages que procurent les informations ainsi divulguées et le coût de leur préparation.
Structure et Contenu des états financiers publiés par les entreprises
18. Les états financiers forment un ensemble structuré dont les éléments sont inter reliés. Ces états financiers sont:
Le bilan
létat de résultat
létat de flux de trésorerie
Les notes aux états financiers
Dispositions communes à lensemble des états financiers
19. Les états financiers doivent être clairement identifiés et distingués des autres informations publiées par lentreprise.
Les états financiers doivent comporter obligatoirement les mentions suivantes
(a) Le nom de lentreprise et tout autre moyen didentification de lentreprise.
(b) La date darrêté et la période couverte par les états financiers.
(c) Lunité monétaire dans laquelle sont exprimés les états financiers et éventuellement lindication de larrondi. La présentation de chiffres arrondis est admise tant que limportance relative est respectée.
(d) La mention consolidés si les états financiers se rapportent à un groupe dentreprises.
Ces informations doivent être indiquées dans chacune des pages des états financiers publiés.
20. Pour chaque poste et rubrique, les chiffres correspondants de lexercice précédent doivent être mentionnés.
21. Les postes qui ne sont pas significatifs peuvent ne pas être présentés séparément et seront groupés avec dautres postes de même catégorie. Cependant, tous les postes significatifs sont obligatoirement présentés dune manière distincte dans les états financiers.
Les formats annexés à cette partie de la norme sont fournis à titre de modèles. Des rubriques et postes supplémentaires doivent y être ajoutés dés quune norme le requiert ou quand un tel ajout est nécessaire pour présenter fidèlement laspect que létat financier concerné est censé représenter.
Les postes avec solde zéro pour 1 ~exercice en cours et lexercice précédant ne sont pas présentés dans les états financiers. Les éléments y afférents doivent continuer à être présentés dans les notes tant que leurs effets ne sont pas éteints.
La compensation entre les postes dactif et de passif ou entre des postes de charges et de produits nest pas admise à moins quelle ne soit autorisée par les normes comptables.
22. Les états financiers font habituellement lobjet de vérification externe. Il est important pour les utilisateurs de distinguer entre les états financiers qui ont fait lobjet dune vérification des autres.
Afin daccroître leur utilité, la présentation et la publication des états financiers vérifiés doivent être accompagnés de lopinion de vérification les concernant.
Le Bilan
23. Le bilan fournit linformation sur la situation financière de lentreprise et particulièrement sur les ressources économiques quelle contrôle ainsi que sur les obligations et les effets des transactions, événements et circonstances susceptibles de modifier les ressources et les obligations.
Les ressources économiques, obtenues ou contrôlées, correspondent aux actifs alors que les obligations correspondent aux passifs qui, avec les capitaux propres constituent la structure financière de lentreprise.
Les éléments inclus dans le bilan sont par conséquent les actifs, les passifs et les capitaux propres. Ces différents éléments sont définis dans le cadre conceptuel.
24. La classification de ces différents éléments par nature, par destination ou eu égard à leur liquidité et exigibilité facilite lanalyse. La classification la plus appropriée est celle qui aidera les utilisateurs à évaluer la nature, les montants, la liquidité et la destination (ou fonction) des ressources disponibles dune part et le montant et les échéances des obligations dautre part.
25. La présente norme fait, dans le bilan, dune part une distinction entre les actifs courants et les actifs non courants et dautre part, elle fait la distinction entre les passifs non courants et les passifs courants.
Distinction courant I non courant
26. La présentation des actifs et des passifs dans le corps du bilan doit faire ressortir la distinction entre éléments courants et éléments non courants. La distinction courant/non courant découle en général de la destination ou de lutilisation réelle de lélément et rarement de sa nature.
Les développements qui suivent ont pour objet de guider les entreprises dans le classement des actifs et des passifs.
Dans les Actifs
27. Un actif doit être classé comme actif courant quand:
(a) il fait partie des activités dexploitation de lentreprise et il est attendu quil soit réalisé ou consommé dans le cours normal du cycle dexploitation de lentreprise ou
(b) il est détenu principalement, à des fins de placement ou pour une courte période, et il est attendu quil soit réalisé dans les douze mois à compter de la date de clôture.
Tous les autres actifs doivent être classés en tant quactifs non courants.
28. Il existe deux catégories différentes dactifs courants, traduisant les deux parties de la définition. La première représente une partie du fonds de roulement de lentreprise qui est réalisée ou consommée dans le cycle normal dexploitation. La seconde représente une catégorie des actifs courants qui ne sont pas des actifs dexploitation mais sont détenus à des fins de placement ou dinvestissement et il est attendu quils soient réalisés dans les douze mois à compter de la date de clôture.
Les actifs courants incluent les stocks et les comptes clients qui ne sont pas destinés à être réalisés ou consommés dans les douze mois à compter de la date de clôture.
29. Le cycle dexploitation dune entreprise est le temps moyen entre lacquisition des matières entrant dans le processus et leur réalisation en trésorerie ou en un instrument aisément convertible en trésorerie. Il est souvent difficile de définir avec précision le cycle dexploitation dune entreprise particulière.
30. Pour les besoins de distinction entre actifs courants et non courants, le cycle dexploitation est supposé être dune année sauf, si pour des secteurs ou des activités particuliers, une période plus longue est clairement plus appropriée.
31. Les actifs non courants sont par conséquent:
(a) les actifs qui sont destinés à être utilisés dune manière continue pour les besoins des activités de lentreprise tels que les immobilisations corporelles, les immobilisations incorporelles ; et
(b) les actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont pas destinés à être réalisés dans les douze mois à compter de la date de clôture.
Dans les Passifs
32. Un passif doit être classé comme passif courant lorsque:
(a) il est attendu quil soit réglé par utilisation de la trésorerie provenant des éléments classés comme actifs courants ; ou
(b) quil doit être payé dans les douze mois qui suivent la date de clôture.
Tous les autres passifs doivent être classés en tant que passifs non courants.
33. Les passifs courants peuvent être distingués de la même manière que les actifs courants. Certains passifs courants, tels que les sommes dues aux fournisseurs ou les sommes à payer aux employés et dautres coûts dexploitation, sont réglés en dehors des actifs courants. Ces passifs sont considérés comme obligations pour des éléments formant le fonds de roulement utilisé dans le cycle dexploitation normal de lentreprise.
De tels éléments dexploitation sont classés comme passifs courants même sils doivent être réglés dans un délai supérieur à douze mois à partir de la date de clôture.
34. Dautres passifs courants sont plus difficiles à définir, en termes de cycle dexploitation courant, bien quils nécessitent dêtre payés dans les douze mois à partir de la date de clôture. Il en est ainsi, par exemple, de la partie à moins dun an des emprunts à long terme, des découverts bancaires, des dividendes à régler, impôts sur les bénéfices, et autres dettes non commerciales. Les emprunts qui fournissent le financement du fonds de roulement sur une base à long terme et qui ne doivent pas être réglés dans les douze mois (ou le cycle dexploitation courant, sil est plus long), sont des passifs non courants.
35. Le montant de toute obligation qui a été exclu des passifs courants est présenté dans les passifs non courants. Les informations justifiant cette présentation doivent être présentées dans les notes aux états financiers
Cas du refinancement
36. Les passifs qui doivent être réglés dans les douze mois à compter de la date de clôture sont classés parmi les passifs non courants sils remplissent les conditions cumulatives suivantes
(a) le terme initial de lobligation était à lorigine pour une période supérieure à douze mois;
(b) lentreprise a lintention de refinancer lobligation sur une base à long terme ; et
(c) cette intention est matérialisée par un accord de refinancement ou de rééchelonnement de paiement intervenant avant lapprobation des états financiers.
37. Plusieurs emprunts sont, en raison de leur nature, refinancés ou renouvelés; Si un tel passif fait partie du financement à long terme de lentreprise, il doit être classé en tant que passif non courant, même si la forme de laccord est quun tel passif doit être remboursé ou refinancé dans les douze mois. Cependant, dans plusieurs circonstances, le refinancement nest pas automatique, et il est difficile de distinguer entre les passifs qui seraient refinancés Ipso-Facto et ceux qui nécessitent une négociation avec le prêteur. Un passif qui ne peut pas être refinancé pourrait se traduire par une utilisation significative de ressources courantes, et il serait inapproprié dautoriser sa classification en éléments à long terme, en se basant sur la seule probabilité ou le jugement.
Pour cette raison, il est nécessaire que laccord de financement soit en place, ce qui constitue une preuve que le remboursement du passif en dehors des ressources existantes ne sera pas nécessaire. Lexistence dun tel accord avant lapprobation des états financiers fournit lévidence que la substance du passif à la date de clôture était à long terme.
Informations à présenter dans le corps du bilan
38. Dans le respect de limportance significative et des prescriptions spécifiques édictées par les normes comptables, les rubriques et postes suivants sont généralement présentés dans le corps du bilan.
Aux Actifs
Actifs non courants
Actifs immobilisés( ainsi que les amortissements et provisions y afférents)
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Autres actifs non courants
Actifs courants
Stocks
Clients et comptes rattachés
Placement à court terme et autres actifs financiers
Autres actifs courants
Liquidités et équivalents de liquidités.
Aux Capitaux propres
Capital social
Réserves
Autres capitaux propres
Résultats reportés
Résultat de lexercice
Aux Passifs
Passifs non courants
Emprunts
Autres passifs financiers non courants
Provisions
Passifs courants
Fournisseurs et comptes rattachés
Autres passifs courants
Autres passifs financiers
Concours bancaires
Provisions pour risques et charges courants
39. Quand des informations plus détaillées sont présentées dans les notes aux états financiers, elles sont reliées au bilan au moyen dun système de référenciation croisée.
40. Le Modèle de présentation du bilan figure à lannexe 1 de cette partie de la norme. Chaque entreprise adapte ce modèle en fonction de ses activités et de ses opérations tout en tenant compte des principes généralement admis.
Létat de résultat
41. Létat de résultat fournit des renseignements sur la performance de lentreprise.
Linformation sur la performance est utile pour évaluer la.rentabilité de lentreprise et sa capacité à générer des flux de trésorerie à partir des ressources quelle contrôle. Elle est aussi utile pour évaluer lefficacité avec laquelle lentreprise a utilisé ces ressources et sa capacité à employer des ressources supplémentaires.
42. Une bonne présentation requiert:
Que les résultats dexploitation, des activités de placement et de financement soient divulgués.
Que la destination ou la nature et le montant des éléments des revenus et des charges, des gains et des pertes provenant des activités ordinaires dont limportance est telle que leur mention est utile pour évaluer la performance de lentreprise, soient mentionnés séparément.
Que les éléments non récurrents soient présentés
séparément.
Que les éléments extraordinaires soient mentionnés
séparément.
Que les produits et les charges ayant des caractéristiques spécifiques, tels que les charges et produits financiers, ou les impôts sur les bénéfices soient divulgués séparément.
Que le résultat provenant dun secteur dactivité abandonné ainsi que les produits et charges des activités abandonnées soient présentés séparément.
43. Les produits et les charges sont présentés dans létat de résultat par destination (présentation de référence). La présentation en fonction de la provenance et de la nature des produits et des charges est autorisée (présentation autorisée).
Les effets des modifications comptables, non pris en compte dans létat de résultat, doivent figurer, au bas de létat de résultat.
Méthode de référence
44. Selon cette méthode, les revenus et les charges sont présentés dans létat de résultat selon leur provenance ou destination.
45. Au cas où lentreprise utilise la méthode de référence, elle doit obligatoirement fournir linformation sur la nature de ses charges dans les notes aux états financiers. Un modèle de présentation est fourni à lannexe 6.
46. La classification des charges se fait par rapport à leur destination en tant que coûts de ventes, coûts de distribution ou coûts administratifs.
Cette présentation fournit une information plus pertinente aux utilisateurs que la classification par nature.
La répartition des coûts sur les différentes fonctions pourrait être arbitraire et nécessite un effort de jugement considérable.
La nomenclature proposée dans la partie Organisation Comptable de la présente norme ainsi que les développements figurant aux paragraphes 47 et suivants visent à aider les entreprises dans cette répartition.
47. Dans une entreprise de distribution, cette répartition peut se faire par application de léquation suivante
Stocks de marchandises au début de lexercice
+ achats de marchandises pendant lexercice
= total des marchandises disponibles à la vente
- stocks de marchandises en fin de lexercice
= Coûts des marchandises vendues.
Les coûts de distribution et dadministration sont déterminés par référence aux charges se rattachant
directement à ces fonctions. Les autres charges sont classées dans les autres charges dexploitation.
48. Dans une entreprise de production, il est nécessaire de disposer dun système de calcul de coûts. Généralement, ce genre dentreprises disposent de tel système pour le besoin dévaluation des stocks des produits finis et des en cours de production.
49. Au cas où lentreprise ne dispose pas de tel système, celle-ci pourra déterminer le coût des marchandises vendues comme suit:
1. Calcul du coût des matières premières consommées:
Stock initial des matières premières
+ Achats de la période
-Stocks final des matières premières
= Matières premières consommées
2. Coût de la main doeuvre directe
Ce coût est aisément calculé dans les entreprises industrielles
3. Les frais généraux de production sont affectés selon
les clefs de répartition les plus pertinentes. Cette affectation
est faite selon la méthode dite de limputation rationnelle.
Si lentreprise est en sous activité, la quote-part de frais
généraux non affectés aux coûts des ventes est présentée
dans les autres charges dexploitation. Une note
expliquant le mode daffectation des frais généraux doit être
présentée lorsquelle est utile à la compréhension des
performances et que le montant de ces frais est significatif.
4. La variation des stocks des travaux en cours est
ajoutée ou retranchée aux éléments ci-dessus pour obtenir le
coût des marchandises produites.
5. Détermination du coût des marchandises vendues:
Coût des marchandises produites
+ stock initial des produits finis
- Stock final des produits finis
= Coût des marchandises vendues
Les coûts de distribution et dadministration sont déterminés par référence aux charges se rattachant directement à ces fonctions. Les autres charges sont classées dans les autres charges dexploitation.
50. Quand la méthode de référence est utilisée, une analyse détaillée doit être fournie dans létat de résultat sur les éléments suivants
Produits dexploitation
Revenus (Ventes de marchandises et/ou ventes des produits ou de services fabriqués par lentreprise dans le cadre de ses activités centrales ou principales)
Autres produits dexploitation.
Charges dexploitation
coût des ventes (coûts rattachés aux revenus pris en compte)
coûts de distribution,
coûts administratifs,
autres charges dexploitation.
Un modèle pour la présentation de létat de résultat figure à lannexe 2 de la présente norme.
Méthode autorisée
51. La méthode autorisée consiste essentiellement à classer les produits et les charges en fonction de leur nature. La présentation selon cette méthode est autorisée pour tenir compte de la culture comptable en vigueur, des spécificités sectorielles et organisationnelles et de la difficulté quauraient les petites et moyennes entreprises à appliquer la méthode de référence.
52. Au cas où une entreprise utilise la méthode autorisée, elle est encouragée à publier dans ses notes une répartition de ses charges par destination . Pour ce faire, elle peut utiliser le modèle figurant à lannexe 7. Cette opération vise à permettre aux entreprises de sadapter à la présentation par destination.
53. Quand la méthode autorisée est utilisée, une analyse détaillée doit être fournie dans létat de résultat sur les éléments suivants
Produits dexploitation
Ventes de marchandises et/ou ventes des produits fabriqués par lentreprise.
Autres produits dexploitation.
Charges dexploitation
Variation des stocks des produits finis et des encours.
Matières premières et autres services et approvisionnements consommés
Charges de personnel.
Dotations aux amortissements et provisions.
Autres charges dexploitation.
54. Un modèle de format pour la présentation de létat de résultat autorisé figure à lannexe 3 de cette partie de la norme.
55. Des informations plus détaillées sont présentées dans les notes aux états financiers qui devraient être reliées à létat de résultat au moyen dun système de référenciation croisée.
Soldes intermédiaires de gestion
56. Pour les besoins dagrégation à léchelle sectorielle ou nationale, les entreprises publient leurs soldes intermédiaires dans les notes aux états financiers conformément au modèle figurant à lannexe 8 de la présente norme.
La publication de ces soldes est utile pour les utilisateurs des états pour situer les données relatives à lentreprise et leur évolution par rapport aux données agrégées du même secteur ou à léchelle nationale.
La détermination de ces soldes est requise pour les entreprises qui présentent leurs résultats selon le modèle de référence ainsi que celles qui utilisent le modèle autorisé.
Létat des flux de trésorerie
57. Létat de flux de trésorerie renseigne sur la manière avec laquelle lentreprise a obtenu et dépensé des liquidités à travers ses activités dexploitation, de financement et dinvestissement et à travers dautres facteurs affectant sa liquidité et sa solvabilité.
Létat des flux de trésorerie, lorsquil est utilisé de concert avec le reste des états financiers, fournit des informations qui permettent aux utilisateurs dévaluer la capacité de lentreprise à générer des flux de trésorerie positifs, dévaluer sa capacité à honorer ses engagements, sa capacité à distribuer des dividendes et à couvrir ses besoins de financement interne. Il lui permet aussi dévaluer les origines des écarts entre le résultat net et les flux de trésorerie sy rapportant ainsi que les effets des transactions dinvestissement et de financement de la période sur la position financière de lentreprise.
Ces informations sont utiles pour estimer la probabilité de réalisation de flux de trésorerie ainsi que limportance de ces flux et les moments auxquels ces derniers peuvent avoir lieu.
58. De manière générale, les opérations de lentreprise se traduisent, à plus ou moins brève échéance, par des flux de trésorerie. Néanmoins, certaines opérations particulières peuvent être sans incidence sur la trésorerie. Des exemples de ces opérations sont fournis au paragraphe 64.
59. Les flux de trésorerie liés aux activités dexploitation sont présentés en utilisant:
-soit la méthode directe (méthode de référence) qui consiste à fournir des informations sur les principales catégories de rentrées et de sorties de fonds.
-soit la méthode indirecte (méthode autorisée) qui consiste à présenter les flux de trésorerie liés à lexploitation en corrigeant le résultat net de lexercice pour tenir compte des opérations nayant pas un caractère monétaire, de tout report ou régularisation dencaissements ou de décaissements passés ou futurs et des éléments de produits ou de charges associés aux flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement.
Présentation de létat des flux de trésorerie
60. Cet état doit présenter les flux de trésorerie de lexercice classés en flux provenant (ou utilisés) des (ou dans) les activités dexploitation, dinvestissement et de financement.
flux de trésorerie liés à lexploitation:
61. Les activités dexploitation sont les principales activités génératrices de revenus et toutes activités autres que celles qui sont définies comme étant des activités dinvestissement ou de financement.
Les mouvements de trésorerie liés à lexploitation sont par exemple:
a) Les rentrées de fonds provenant des clients et les paiements aux fournisseurs
b)les encaissements et les décaissements effectués avec lEtat au titre de taxes indirectes
c) les payements aux membres de personnel et les payements des impôts et taxes directs à moins quils ne se rapportent aux activités dinvestissement et de financement
d) les rentrées et sorties de fonds non définies comme se rapportant aux activités dinvestissement et de financement, telles que les rentrées ou sorties de fonds relatives aux primes dassurance, et en général les flux de trésorerie liés à des transactions et autres événements qui sont pris en compte dans la détermination du résultat net.
e) les flux de trésorerie liés aux placements acquis pour la revente.
f) et tout autre encaissement et autre décaissement non rattachés spécifiquement aux activités de financement et dinvestissement.
flux de trésorerie liés aux activités dinvestissement:
62. Les activités dinvestissement portent sur lacquisition et la cession dactifs à long terme et de tout autre investissement qui nest pas inclus dans les équivalents de liquidités.
Les mouvements de trésorerie liés aux activités dinvestissement comprennent par exemple
a) les décaissements et les encaissements relatifs à lacquisition et à la vente des titres de participation (les flux liés aux instruments considérés comme des équivalents de liquidités sont exclus de cette catégorie de flux) ; et
b) les encaissements et décaissements découlant des ventes et des achats dimmobilisations corporelles et incorporelles et dautres actifs immobilisées.
flux de trésorerie liés aux activités de financement
63. Les activités de financement sont les activités qui entraînent des
changements quant à lampleur et à la composition des capitaux propres et des capitaux empruntés par lentreprise. Les mouvements de trésorerie liés aux activités de financement comprennent par exemple:
a) Les flux liés à lémission dactions ou autres instruments de capitaux propres et au rachat par lentreprise de ses propres actions.
b) les dividendes et les autres distributions aux actionnaires.
c) les flux liés à lémission demprunts obligataires, demprunts hypothécaires, de billets de trésorerie ou dautres emprunts à court terme et à long terme et au remboursement des montants empruntés (en principal et intérêts).
Opérations sans incidence sur la trésorerie
64. Les activités dinvestissement et de financement qui nentraînent pas de flux de trésorerie sont exclues de létat des flux de trésorerie. Il en est ainsi par exemple des conversions de créances en capital. Il en est également des acquisitions dactifs en leasing qui sont considérées comme opérations de financement nentraînant pas de flux
de trésorerie alors que les remboursements subséquents du principal sont considérés comme des sorties de trésorerie liés aux activités de financement.
65. Effets de variation des taux de change.
Leffet de variation des taux de change sur les liquidités détenues ou dues en monnaies étrangères est présenté dans létat des flux de trésorerie dune manière séparée.
66. Eléments extraordinaires et effets des modifications comptables.
Les flux de trésorerie liés à des éléments extraordinaires et à des effets des modifications comptables doivent être classés comme flux dactivités dexploitation, dinvestissement ou de financement, selon le cas, et présentés séparément.
67. Liquidités et équivalents de liquidités:
Les liquidités comprennent les fonds disponibles, les dépôts à vue et les découverts bancaires sauf sil est établi quils font lobjet dun financement structurel de lentreprise et font lobjet dun contrat ferme garantissant leur stabilité, auquel cas, ils sont classés parmi les flux de trésorerie liés aux activités de financement. Les équivalents de liquidités sont des placements à court terme, très liquides facilement convertibles en un montant connu de liquidités, et non soumis à un risque significatif de changement de valeur.
Lentreprise doit mentionner dans ses états financiers les informations suivantes:
- éléments composant les liquidités et équivalents de liquidités
- méthode adoptée pour déterminer la composition des liquidités et équivalents de liquidités et effet de tout changement de méthode en la matière;
- rapprochement des montants de liquidités et équivalents de liquidités figurant dans le tableau de flux de trésorerie, dune part, et au bilan, dautre part.
68. Les modèles de présentation de létat de flux de trésorerie sont fournis à lannexe 4 pour les entreprises utilisant la méthode directe sur les flux liés aux activités dexploitation et à lannexe 5 pour celles qui utilisent la méthode indirecte.
Les notes aux états financiers
Objectifs:
69. Les notes aux états financiers dune entreprise doivent:
a. informer sur les bases retenues pour lélaboration des états financiers et sur les choix particuliers de principes comptables adoptés afférents aux transactions et événements les plus significatifs
b. divulguer et motiver les cas de non respect des normes comptables tunisiennes dans lélaboration des états financiers
c. fournir des informations supplémentaires ne figurant pas dans le corps des états financiers eux-mêmes et qui sont de nature à favoriser une présentation fidèle.
70. Les notes aux états financiers comprennent les informations détaillant et analysant les montants figurant dans le corps du bilan, de létat de résultat et de létat de flux de trésorerie ainsi que des informations supplémentaires qui sont utiles aux utilisateurs tels que les engagements et les passifs éventuels. Elles comprennent les informations dont les normes comptables tunisiennes requièrent la publication et dautres informations qui sont de nature à favoriser la pertinence.
Structure
71. Les notes aux états financiers doivent être présentées dune manière comparable dun exercice à lautre. Chaque élément positionné dans le bilan, létat de résultat et létat de flux de trésorerie doit faire lobjet dune référenciation croisée avec les notes correspondantes.
72. Les notes aux états financiers sont, en règle générale, présentées dans lordre suivant qui permet aux utilisateurs de comprendre les états financiers et de les comparer avec ceux dautres entreprises
a. note confirmant le respect des normes comptables tunisiennes
b. note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués
c. informations afférentes à des éléments figurant dans le corps des états financiers; et
d. autres informations portant sur:
i. les éventualités, engagements et autres divulgations financières, et
ii. des divulgations à caractère non financier.
73. Une structure systématique doit être retenue, autant que possible, pour la présentation des notes.
Cette structure est destinée à présenter en premier lieu les éléments qui sont essentiels pour la compréhension des états financiers dans leur ensemble, tels que les principes adoptés et les bases de mesure utilisées. Sont présentés par la suite, les éléments se rapportant aux différents postes et rubriques des états financiers, dans lordre de leur présentation dans les différents états. Enfin sont présentées les autres informations exigées ou qui sont de nature à assurer une représentation fidèle.
Les informations se rapportant au référentiel comptable utilisé pour la préparation des états financiers et aux principes comptables spécifiques retenus par lentreprise peuvent être présentées au début des notes aux états financiers.
Dans certains cas, il peut savérer utile et souhaitable de changer lordre de présentation de certains éléments des états financiers dans les notes. A titre dexemple, pour les placements, les informations relatives aux produits perçus, aux ajustements conduisant à la juste valeur ainsi quaux dates déchéance gagnent à être présentées, dans la même note, indépendamment du fait que certains concernent le bilan et dautres portent sur létat de résultat.
Note sur le respect des Normes Comptables Tunisiennes
74. Toute entreprise publiant des états financiers, doit déclarer lutilisation des normes comptables comme référentiel pour la préparation et la présentation de ces états.
75. Toute divergence significative entre les normes comptables tunisiennes et les principes comptables retenus par lentreprise doit faire lobjet dune note dinformation spécifique précisant:
a. la nature de chaque divergence;
b. la justification du choix retenu;
c. la quantification de limpact de cette divergence sur
le résultat et la situation financière de lentreprise
76. Lintelligibilité et la fiabilité des états financiers sont largement entachées si lutilisateur est amené à procéder à de multiples retraitements résultant du non respect des règles de reconnaissance, de mesure et de présentation édictées par une ou plusieurs normes.
Dans de telles situations, lentreprise ne peut pas déclarer que ses états financiers ont été élaborés et présentés conformément aux normes comptables.
Les notes aux états financiers et les traitements comptables erronés
77. Un traitement comptable erroné dun élément des états financiers ne peut, en aucun cas, être considéré comme rectifié par une simple mention dans les notes. Une telle mention ne peut en elle-même être suffisante pour rétablir la pertinence et la fiabilité des états financiers pris dans leur ensemble.
78. Dans le but daboutir à une représentation fidèle, les éléments des états financiers sont pris en compte, évalués et présentés conformément aux normes comptables tunisiennes. Les divergences éventuelles entre ces normes et les solutions comptables retenues par lentreprise, sont divulguées dans la note sur la conformité avec les normes comptables prévue dans le paragraphe 74. Les notes ont pour objet daméliorer la lecture et la compréhension des états financiers. Une telle mention dans les notes nest pas suffisante pour restaurer la pertinence et la fiabilité des états financiers pris dans leur ensemble, dans la mesure où la pertinence et la fiabilité du bilan, de létat de résultat ou de létat de flux de trésorerie demeurent affectées. Pour cette raison, une réserve dans la note sur la conformité avec les normes comptables tunisiennes ne justifie pas la non conformité entant que telle. Dans de telles situations, les états financiers ne peuvent pas traduire fidèlement la situation financière, la performance et les liquidités de lentreprise.
Présentation des principes comptables:
79. La note relative aux principes comptables adoptés par lentreprise doit décrire
a. les bases de mesure utilisées pour lélaboration des états financiers
b. chaque principe comptable particulier significatif pour la représentation fidèle des états financiers
c. la mention, le cas échéant, de labsence de changement de méthodes comptables au cours de lexercice.
80. En plus des principes comptables particuliers, utilisés pour la préparation et la présentation des états financiers, il est essentiel dinformer les utilisateurs sur les règles de mesure utilisées dans les états financiers (coût historique, valeur de remplacement, valeur de réalisation, ou valeur actualisée).
81. En décidant si un principe comptable particulier devrait être divulgué, les dirigeants doivent prendre en considération si une telle divulgation est de nature à aider, ou si la non divulgation est de nature à affecter, la capacité des utilisateurs à évaluer les risques, les opportunités et flux futurs de trésorerie de lentreprise.
82. Chaque entreprise doit considérer la nature de ses opérations et les principes dont la divulgation est généralement attendue par lutilisateur pour des entreprises de même type.
Il est généralement attendu que les entreprises divulguent la méthode comptable appliquée pour chaque poste significatif figurant dans le bilan et dans la plupart des cas, les règles de reconnaissance des revenus. Lorsquune entreprise réalise, par exemple, des opérations significatives en monnaies étrangères, une divulgation des règles de prise en compte des gains et des pertes de change et de la couverture contre les risques de change est normalement attendue.
Note sur les mouvements des capitaux propres
83. Les notes doivent renseigner les utilisateurs des états financiers sur les mouvements des capitaux propres et sur la détermination du résultat par action.
Les renseignements sur les mouvements des capitaux propres doivent permettre de réconcilier, pour chaque poste, les montants du début de la période avec les montants de fin de période en indiquant lorigine de chaque mouvement.
Annexe 1
Modèle du bilan
(Entreprise)
Bilan
(Exprimé en dinars)
au 31 décembre
Notesnn-1ActifsActifs non courantsActifs immobilisésImmobilisations incorporellesxxMoins : amortissements(x)(x)xxImmobilisations corporellesxxMoins : amortissements(x)(x)xxImmobilisations financièresxxMoins : provisions(x)(x)xxTotal des actifs immobilisésxxAutre actifs non courantsxxTotal des actifs non courantsxxActifs courantsStocksxxMois : provisions(x)(x)xxClients et comptes rattachésxxMoins : provisions(x)(x)xxAutres actifs courantsxxPlacement et autres actifs financiersxxLiquidités et équivalents de liquiditésxxTotal des actifs courantsxxTotal des actifsXX
Modèle du bilan (suite)
Annexe 1 (suite)
(Entreprise)
Bilan
(Exprimé en dinars)
au 31 décembre
Notenn-1Capitaux Propres et PassifsCapitaux propresCapital socialXXRéservesXXAutres capitaux propresXXRésultats reportésXXTotal de capitaux propres avant résultat de lexerciceXXRésultat de lexerciceXXTotal des capitaux propres avant affectationXXPassifsPassifs non courantsEmpruntsXXAutres passifs financiersXXProvisionsXXTotal des passifs non courantsXXPassifs courantsFournisseurs et comtes rattachésAutres passifs courantsConcours bancaires et autres passifs financiersTotal des passifs courantsTotal des passifsTotal des capitaux propres et des passifs
Annexe2 Modèle de létat de résultat (présentation de référence)
(Entreprise)
Etat de Résultat
(exprimé en dinars)
Exercice clos le 31 décembre
Notenn-1RevenusCoût des ventesXX(X)(X)Marge bruteXXAutres produits dexploitationXXFrais de distribution(X)(X)Frais dadministration(X)(X)Autres charge dexploitation(X)(X)Résultat dexploitationXXCharge financières nettes(X)(X)Produits des placementsXXAutres gains ordinairesXXAutres pertes ordinaires(X)(X)Résultat des activités ordinaires avant impôtXXImpôt sur les bénéficesXXRésultat des activités ordinaires après impôtXXEléments extraordinaires (Gains/pertes)XXRésultat net de lexerciceXXRésultat net de lexerciceXXEffets des modifications comptables (net dimpôt)XxRésultat après modifications comptablesXX
Modèle de létat de résultat (présentation autorisée)
(Entreprises)
Etat de Résultat
(exprimé en dinars)
Exercice clos le 31 décembre
Notesnn-1Produits dexploitationRevenusXXAutres produits dexploitationXXProduction immobiliséeXXTotal des produits dexploitationXXCharges dexploitationVariation des stocks des produits finis et des encours (en + ou -)XXAchats de marchandises consommésXXAchats dapprovisionnement consommésXXCharges de personnelXXDotations aux amortissements et aux provisionsXXAutres charges dexploitationXX(X)(X)Total des charges dexploitationRésultat dexploitationXXCharges financières nettes(X)(X)Produits des placementsXXAutres gains ordinairesXXAutres pertes ordinaires(X)(X)Résultat des activités ordinaires avant impôtXXImpôt sur les bénéfices(X)(X)Résultat des activités ordinaires après impôtXXEléments extraordinaires (Gains/Pertes)xxXXRésultat net de lexerciceRésultat net de lexerciceXXEffets des modifications comptables (net dimpôt)XXRésultats après modifications comptablesXX
Tableau de passage des charges par destination aux charges par nature
Charges parMontantVentilationDestinationAchats
ConsommésCharges de personnelAmortissements et ProvisionsAutres chargesObservationsCout des ventes
Frais de distribution
Frais dadministration
Autres charges
Total
Tableau de passage des charges par destination aux charges par nature
Liste des ComptesMontantVentilationCharges par natureCoût des ventesFrais de distributionFrais dadministrationAutres chargesObservations
Total
Schéma des soldes intermédiaires de gestion
ProduitsChargesSoldesNN-1(1) Ventes de marchandises et autres produits dexploitation
..Coût dachat des marchandises vendues
..
.Marge commerciale
.
(2) Revenus et autres produits dexploitation :
Production stockée
Production immobilisée
Total
.
..
..
..
..
Ou (Déstockage de production)
Total
..
..
..
. Production
.
(2) Production
..Achats consommés
...Marge sur coût matière
.
(1) Marge commerciale
(2) Marge sur coût matière
Subvention dexploitation(*)
Total
..
..
..
..
..(1)et (2) Autres charges externes
Total
.
.Valeur Ajoutée brute(1) et (2)
.
Valeur Ajoutée Brute
..Impôts et taxes
Charges de personnel
Total
.
...
.Excédent brut (ou Insuffisance) dexploitation
.
..Excédent brut dexploitation
Autres produits ordinaires
Produits financiers
Transfert et reprise de charges
Total
..
..
..
..
..Ou Insuffisance brute dexploita.
Autres charges ordinaires
Charges financières
Dotations aux Amortissements et aux Provisions ordinaires
Impôt sur le résultat ordinaire
Total
.
..
..
..
..
...
..
. Résultat des activités ordinaires (positif ou négatif)
.
Résultat positif des activités ordinaires
Gains extraordinaires
Effet positif des modifications
Comptables
Total
.
..
..
..
..
... Résultat négatif des activités ordinaires
Pertes extraordinaires
Effet négatif des modifications comptables
Impôt sur élèmentsextraordinaires et modifications comptables
Total
.
.
.
.
..
..
.Résultat net après modifications comptables
.
Activités de négoce
Activités de production
(*) Ayant le caractère de complément de prix
DEUXIEME PARTIE
DISPOSITIONS RELATiVES
A LORGANISATION COMPTABLE
Considérations relatives à lorganisation comptable
1 - Le système comptable de lentreprise doit être organisé de manière efficace pour être à même de produire linformation financière requise.
Cette partie de la norme vise à guider les entreprises pour la mise en place dune organisation adéquate couvrant toutes les fonctions de leur entité et pour que leurs états financiers répondent aux objectifs et caractéristiques qui leur sont assignés.
2 - Lorganisation comptable est une composante de base de lorganisation générale de lentreprise dans la mesure où elle va permettre de saisir et de mesurer lensemble de ses éléments en vue de les refléter et de les maîtriser.
3 - Lorganisation générale suppose lexistence de systèmes de contrôle interne efficaces dont lune des composantes est constituée par lorganisation et la tenue de la comptabilité financière.
La responsabilité de lorganisation et de la tenue de la comptabilité incombent à la direction générale de lentreprise.
4 - Cette partie de la norme générale couvre deux aspects
- Le premier aspect traite des systèmes de contrôle interne;
- Le deuxième aspect fixe les conditions de forme de tenue de la comptabilité.
Contrôle interne
5 - Lobjectif de ce volet est de permettre aux entreprises dévaluer leurs dispositifs de contrôle interne et de déterminer comment les améliorer.
Les petites et moyennes entreprises peuvent sen inspirer, compte tenu de lenvironnement de leur contrôle.
6 - Pour que linformation produite par la comptabilité puisse vérifier les caractéristiques qualitatives prévues par le cadre conceptuel, lentreprise doit mettre en place des systèmes de contrôle interne efficaces.
De tels systèmes ont pour objectifs de:
promouvoir lefficience et lefficacité,
protéger les actifs,
garantir la fiabilité de linformation financière,
assurer la conformité aux dispositions légales et réglementaires.
7 - Le contrôle interne est défini, globalement, comme étant un processus mis en oeuvre par la direction, la hiérarchie, le personnel dune entreprise, et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des objectifs ci-dessus énoncés.
8 - Le contrôle interne comporte cinq composantes qui sont:
lenvironnement de contrôle,
lévaluation et la maîtrise des risques,
les activités de contrôle,
linformation et la communication,
le pilotage.
Environnement de contrôle
9 - Lenvironnement de contrôle est un élément très important de la culture dune entreprise, dans la mesure où il détermine le niveau de sensibilisation du personnel au besoin de contrôles. Il constitue le fondement de tous les autres éléments du contrôle interne en imposant discipline. et organisation. Les facteurs ~ayant un impact sur lenvironnement de contrôle comprennent, notamment, lintégrité, léthique et la compétence du personnel, la philosophie et le style de management des dirigeants, la politique de délégations des responsabilités, dorganisation et de formation du personnel et enfin, lintérêt manifesté par le Conseil dAdministration (ou autre organe dadministration) et sa capacité à définir les objectifs.
Evaluation des risques
10 - Toute entreprise est confrontée à un ensemble de risques externes et internes qui doivent être évalués. Avant de procéder à cette évaluation, il est nécessaire de définir des objectifs compatibles et cohérents. Lévaluation et la maîtrise des risques consistent en lidentification et lanalyse des facteurs susceptibles daffecter la réalisation de ces objectifs : il sagit dun processus qui permet de déterminer comment ces risques devraient être gérés. Compte tenu de lévolution permanente de lenvironnement micro et macro-économique, du contexte réglementaire et des conditions dexploitation, il est nécessaire de disposer de méthodes permettant didentifier et de maîtriser les risques spécifiques liés au changement.
Activités de contrôle
1l - Les activités de contrôle peuvent se définir comme étant lapplication des normes et procédures qui contribuent à garantir la mise en oeuvre des orientations émanant du management. Ces opérations permettent de sassurer que les mesures nécessaires sont prises en vue de maîtriser les risques susceptibles daffecter la réalisation des objectifs de lentreprise. Les activités de contrôle, sont menées à tous les niveaux hiérarchiques et fonctionnels de la structure et comprennent des actions aussi variés quapprouver et autoriser, vérifier et rapprocher, apprécier les performances opérationnelles, la protection des actifs ou la séparation des fonctions.
Linformation et la communication
12 - Linformation pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée sous une forme et dans des délais qui permettent à chacun dassumer ses responsabilités. Les systèmes dinformation produisent, entre autres, des données opérationnelles, financières ou encore liées au
respect des obligations légales et réglementaires, qui permettent de gérer et de contrôler lactivité. Ces systèmes traitent, non seulement, des données produites par lentreprise, mais également celles émanant de lextérieur
(événements, marche de lactivité, contexte général...) et qui sont nécessaires à la prise de décisions en matière de conduite des affaires et de communication externe.
Il existe également un besoin plus large de communication efficace, communication à la fois ascendante, descendante et horizontale.
Le management doit transmettre un message clair à lensemble du personnel sur limportance des responsabilités en matière de contrôle. Les employés doivent comprendre le rôle quils sont appelés à jouer dans le système de contrôle interne ainsi que la relation existante entre leurs propres activités et celles des autres membres du personnel. Ils doivent être en mesure de faire remonter les informations importantes. Par ailleurs, une communication efficace avec les tiers, tels que clients, fournisseurs autorités de tutelle ou actionnaires, est également nécessaire.
Pilotage
13 - Les systèmes de contrôle interne doivent, eux mêmes, être contrôlés afin quen soient évaluées, dans le temps, les performances qualitatives. Pour cela, il convient de mettre en place un système de suivi permanent ou de procéder à des évaluations périodiques, ou encore de combiner les deux méthodes. Le suivi permanent sinscrit dans le cadre des activités courantes et comprend des contrôles réguliers, effectués par le management et le personnel dencadrement, ainsi que dautres techniques appliquées par le personnel à loccasion de ses travaux. Létendue et la fréquence des évaluations périodiques dépendront essentiellement de lévaluation des risques et de lefficacité du processus de surveillance permanente.
Les faiblesses de contrôle interne doivent être portées à lattention de la hiérarchie; les lacunes les plus graves devant être signalées aux dirigeants et au Conseil dAdministration (ou autre organe dadministration).
14 - Il incombe à la Direction Générale de lentreprise de mettre en place les systèmes adéquats de contrôle interne.
Parmi les facteurs dune importance particulière dans la mise en oeuvre des systèmes de contrôle interne on retient particulièrement:
* la protection physique des actifs et des enregistrements,
* le système de définition des pouvoirs,
* les plans financiers et les budgets,
* linformation et la documentation,
* lexamen indépendant et les contrôles de performance et
* la séparation des tâches.
Protection physique des actifs et des enregistrements:
15 - Il sagit de la mise en place dun système prévoyant des précautions pour empêcher les pertes, les vols ou le détournement dactifs et de documents officiels ainsi que les enregistrements erronées.
Système de définition des pouvoirs:
16 - Il consiste généralement en la tenue dun manuel de définition des tâches qui permet à la Direction dattribuer les pouvoirs ou de les restreindre pour accomplir ou mener des actions ou transactions.
La structure organisationnelle de lentreprise fournit le cadre général pour la planification, la direction, lexécution et le contrôle des activités.
Un système satisfaisant de définition des pouvoirs doit:
* couvrir toutes les activités de lentreprise,
* définir clairement les niveaux de pouvoir dune personne donnée,
* correspondre au niveau de responsabilité professionnel de la personne, et
* être mis à jour en tenant compte des changements pertinents.
Plans financiers et budgets
17 - Ils définissent les stratégies et objectifs en termes financiers et servent de point de départ pour établir les priorités, attribuer les ressources et mesurer les performances. En raison de la rigueur de son approche, le contrôle budgétaire facilite la détection, à temps, des écarts par rapport aux plans et des erreurs ou des irrégularités.
Informations et documentation
18 - Pour remplir les objectifs assignés à linformation financière, il convient dentretenir un système dinformation adéquat capable didentifier, de classer, denregistrer et de communiquer les données conformément aux règles du système comptable tunisien et aux obligations légales.
Les opérations doivent être correctement enregistrées pour permettre au système dinformation de fournir des rapports fiables.
Lenregistrement des opérations doit se faire de manière correcte en répondant aux objectifs de contrôle.
Un enregistrement correct suppose un certain nombre de caractéristiques clés (assertions):
* Validité : Les transactions font lobjet des autorisations appropriées et sont reflétées avec sincérité lors de lenregistrement les concernant. Seules sont enregistrées les opérations qui se sont réellement produites et susceptibles davoir un impact sur lentreprise. Des pièces justificatives doivent permettre de vérifier les opérations.
* Exhaustivité :Toutes les transactions et les effets des événements associés qui se sont produits pendant la période concernée sont enregistrés
* Exactitude : Les montants des opérations sont correctement énoncés ou calculés. Les soldes sont correctement cumulés en termes de valeur, dexercice comptable et de classement. Les actifs et les passifs ont été correctement évalués et les
montants exacts imputés aux postes de charges et de produits de lexercice comptable correct.
* Enregistrement: Les enregistrements sont opérés en temps voulu, rapidement après la survenance de lopération, sont rattachés à la bonne période et sont correctement reflétés dans les livres et documents comptables.
Examen indépendant et contrôle de performance
19 - Lobjectif est de vérifier si les contrôles internes fonctionnent correctement.
Les contrôles visent à fournir des retours dinformation indépendants en décelant les erreurs ou les irrégularités. Normalement, ces contrôles font intervenir le rapprochement et lexamen des enregistrements comptables internes avec des documents externes, ou la vérification de la concordance des actifs enregistrés avec les existants réels. Ce type de contrôle peut prendre la forme par exemple de rapprochements bancaires, de comptages de caisse, dexamen par la direction des rapprochements bancaires et des rapports de contrôle de crédit, ou des prises dinventaire physique. Laudit interne peut être, quand la taille et le secteur de lentreprise le justifient et quand il répond aux critères appropriés, notamment dindépendance et de compétence, un moyen dexamen des systèmes de contrôle interne à même daméliorer leur efficacité.
Séparation des tâches
20 - Une séparation adéquate des tâches doit permettre de sassurer que les erreurs sont décelées et de limiter les risques de dissimulation dirrégularités.
Il convient dorganiser les tâches de façon que, pour une même opération, une même personne ne puisse pas être en mesure de commettre des omissions, des erreurs ou des fraudes et de les dissimuler dans le cours normal des tâches qui lui sont confiées.
Cette organisation doit éviter lattribution, à une même personne, de tâches incompatibles consistant, à la fois, en:
* la conservation des actifs,
* lautorisation des transactions liées à ces actifs,
* la tenue des enregistrements et comptes y afférents,
* lexécution de la tâche, et
* le contrôle.
Conditions de forme de tenue de la comptabilité
21 - La tenue de la comptabilité comporte la tenue des livres comptables et lélaboration et la présentation des états financiers.
Cette tenue doit être organisée de telle sorte quelle permette:
* la saisie complète et lenregistrement de toutes les opérations,
* la conservation des données de base,
* la disponibilité des informations élémentaires et létablissement, en temps opportun, détats dont la production est prévue ou requise,
* le contrôle de lexactitude des données et des procédures de traitement.
22 - Pour lentreprise, la tenue de la comptabilité doit assurer lexistence du chemin de révision. Elle se matérialise particulièrement par ladoption:
-de méthodes, de règles et des supports de communication appropriés conformément au système comptable,
-dun plan de comptes,
-des livres comptables,
-de procédés et moyens de traitement appropriés,
-dune organisation comptable matérialisée, éventuellement, sous forme de manuel.
Plan des comptes
23 - Le plan des comptes de lentreprise est un document qui rassemble, dans un ordre logique, la nomenclature des comptes à utiliser, définit leur contenu et précise les règles particulières de leur fonctionnement par référence à la nomenclature et aux règles générales de fonctionnement figurant dans la 3è partie de la présente norme.
24 - Toute unité retenue pour enregistrer une opération constitue un compte.
25 - La plan de comptes de chaque entreprise doit être suffisamment détaillé pour permettre lenregistrement adéquat et ordonné des opérations. Pour ce faire lentreprise ouvre les subdivisions nécessitées par ses activités ou, au cas où la nomenclature figurant à la 3è partie de la présente norme, savère être trop détaillée, lentreprise peut regrouper certains comptes à condition que le regroupement opéré ne soit pas fait pour procéder à des compensations non autorisées et quil puisse permettre létablissement normal des états financiers et leur contrôle.
Les livres comptables
26 - Les livres comptables ont été identifiés par la loi relative au système comptable des entreprises comme étant le journal général, le grand livre et le livre dinventaire. La loi prévoit aussi, lélaboration dune balance.
Un document identifiant les supports comptables et définissant leur contenu ainsi que les procédures de saisie et de traitement des données dans la comptabilité et les liens entre pièces et livres comptables doit être établi particulièrement pour les entreprises qui procèdent à la centralisation mensuelle ou qui tiennent leur comptabilité au moyen de systèmes informatisés. Ce document peut être contenu dans le manuel comptable de lentreprise prévu au paragraphe 63 ci-dessous ou tenu de manière séparée.
Le journal général
27 - Toute transaction effectuée par lentreprise et tout effet dévénement susceptible davoir des répercussions sur sa situation financière et ses performances constitue une opération comptable devant être enregistrée dans sa comptabilité.
28 - Le journal général est tenu dans les conditions prescrites par la loi et dans lequel sont enregistrées les opérations soit jour pour jour, soit sous forme de récapitulations, au moins mensuelles, des totaux de ces opérations, à condition de conserver, dans ce cas, tous documents permettant de les reconstituer jour par jour.
29 - Tout enregistrement comptable dune opération précisé lindication de son origine et de son imputation, le contenu de lopération à laquelle il se rapporte, ainsi que les références de la pièce justificative qui lappuie. Lenregistrement est opéré dans lordre de la date des opérations ou, si celle-ci nest pas connue, dans lordre de la date de pièces justificatives ou de celle de la réception de ces pièces.
30 - Toute opération comptable de lentreprise est traduite par une écriture passée selon le système dit en partie double. Dans ce système, chaque opération génère une écriture qui affecte deux comptes, au moins, dont lun est débité et lautre est crédité dune somme identique.
Lorsquune opération est enregistrée, le total des sommes inscrites au débit des comptes et le total des sommes inscrites au crédit des comptes doivent être égaux.
31 - Les écritures comptables sont enregistrées sur le journal dans un ordre chronologique. Le journal doit être tenu sans blanc ni altération daucune sorte.
32 - Les écritures sont passées dans le journal opération par opération et jour par jour.
Toutefois, les opération de même nature réalisées en un même lieu et au cours dune même journée peuvent être regroupées et enregistrées en une même écriture à condition de conserver les justificatifs détaillés.
Le grand livre
33 - Les enregistrements opérés au journal général, sont reproduits ou reportés sur le grand livre.
Les opérations sont inscrites dans les comptes dont r lintitulé correspond à leur nature.
34 - Le grand livre comporte les comptes ouverts par lentreprise conformément à son plan de comptes.
35 - Le grand livre est formé de lensemble des k comptes individuels et collectifs. Il permet le suivi de ces
comptes. Chaque compte fait apparaître distinctement le solde au début de lexercice, le cumul des mouvements débit et celui des mouvements crédits depuis le début de lexercice (non compris le solde initial), ainsi que son solde en fin de période.
36 - Le grand livre doit pouvoir isoler distinctement les mouvements relatifs à lexercice, exclusion faite des soldes correspondant à la reprise des comptes du bilan de lexercice précédent au début de lexercice en cours.
37- Le total des mouvements du journal doit être égal au total des mouvements du grand livre.
La Balance
38 - La balance constitue un instrument indispensable pour le contrôle comptable.
39 - Elle constitue un état récapitulatif faisant apparaître, pour chaque compte, le solde débiteur ou le solde créditeur au début de la période, le cumul des mouvements débiteurs et le cumul des mouvements créditeurs depuis le début de la période ainsi que le solde débiteur et le solde créditeur constituée en fin de période.
40 - Le total des soldes douverture débiteurs et des mouvements débiteurs de la période doit correspondre au total des mouvements débiteurs du journal général. Le total des soldes douverture créditeurs et des mouvements créditeurs de la période doit correspondre au total des mouvements créditeurs du journal général.
Le livre dinventaire
41 - Toute entité contrôle, au moins une fois tous les douze mois, les données dinventaire. Linventaire est un relevé de tous les éléments dactifs et de passifs, au regard desquels sont mentionnées la quantité et la valeur de chacun deux à la date dinventaire. Les données dinventaire sont conservées et organisées de manière à justifier le contenu des états financiers.
42 - Les données de linventaire sont distinguées selon la nature et le mode dévaluation des éléments quelles représentent.
43 - Lentreprise transcrit sur le livre dinventaire ses états financiers.
Journaux et livres auxiliaires
44 - Le journal général et le grand-livre peuvent être établis et détaillés en au tant de journaux et de livres auxiliaires ou supports en tenant lieu, que limportance et les besoins de lentreprise lexigent.
45 - Dans le cas où les données sont enregistrées dans des journaux et des livres auxiliaires, les totaux de ces supports sont périodiquement et au moins une fois par mois respectivement centralisées dans le journal général et reportées dans le grand livre.
Procédés et moyens de traitement de linformation
46 - La comptabilité peut être tenue manuellement ou au moyen de systèmes informatisés.
47 - Lorganisation de la comptabilité tenue au moyen de systèmes informatisés doit permettre:
- de satisfaire les exigences de sécurités et de fiabilité
requises en la matière;
- de restituer sur papier sous une forme directement
intelligible toute donnée entrée dans le système de
traitement.
48 - Lidentification des documents informatiques est obtenue par:
- une numérotation des pages
- lutilisation de la date du jour de traitement générée par le système et qui ne peut être modifiée par lentreprise, pour dater les documents
- lutilisation dun programme interdisant lannulation ou la modification des opérations validées.
49 - La réalisation de tout contrôle du système de traitement automatisé suppose laccès à la documentation relative aux analyses, à la programmation et à lexécution des traitements en vue, notamment, de procéder aux tests nécessaires.
50 - Dans le cas dacquisition de logiciel standard, la documentation fournie avec le logiciel peut constituer la documentation requise.
Liens entre pièces justificatives, livres, procédures, moyens et supports comptables Chemin de révision
51 - Une documentation décrivant les procédures et lorganisation comptables est établie en vue de permettre la compréhension et le contrôle du système de traitement cette documentation est conservée aussi longtemps quest exigée la conservation des documents comptables auxquels elle se rapporte.
52 - Lorganisation du système de traitement assure lexistence du chemin de révision. A tout moment, il est possible de reconstituer à partir des pièces justificatives appuyant les données entrées, les éléments des comptes, état et renseignements soumis à la vérification, ou, à partir de ces comptes, états et renseignements, de retrouver ces données et les pièces justificatives.
53 - La pièce justificative est établie sur papier ou sur un support assurant la fiabilité, la conservation et la restitution en clair de son contenu pendant les délais requis et comporte la mention de la date.
Les opérations de même nature, réalisées, en un même lieu et au cours dune même journée, peuvent être récapitulées sur une pièce justificative unique.
Les pièces justificatives sont classées dans un ordre défini dans la documentation décrivant les procédures et lorganisation comptables.
54 - Lenregistrement des données en comptabilité est censé être définitif.
55 - Le caractère définitif des enregistrements est assuré pour les comptabilités, tenues manuellement, par labsence de tout blanc ou altération.
56 - Le caractère définitif des enregistrements est assuré, pour les comptabilités tenues au moyen de systèmes informatisés, par la validation. Cette procédure, qui interdit toute modification ou suppression de lenregistrement, est mise en oeuvre au plus tard au terme de chaque mois.
57 - Une procédure de clôture destinée à figer la chronologie et à garantir lintangibilité des enregistrements est mise en oeuvre et ce au plus tard avant lexpiration de la
période suivante, sous réserve de délais différents fixés par des dispositions légales ou réglementaires.
58 - La procédure de clôture est appliquée au total des mouvements enregistrés dans chaque journal et livres auxiliaires.
59 - La procédure de clôture consiste, pour les comptabilités tenues manuellement, en la transcription des totaux des mouvements sur le journal côté et paraphé et le report des opérations dans le grand livre et son arrêté.
60 - La procédure de clôture consiste, pour les comptabilités tenues au moyen de systèmes informatisés, en la transcription des totaux de chaque journal et livre auxiliaires sur le journal général coté et paraphé.
61 - Lorsque la date dune opération correspond à une période déjà figée par la clôture, lopération concernée est enregistrée au premier jour de la période non encore clôturée, avec mention expresse de sa date.
62 - La comptabilité est tenue en dinars tunisien. Larrondi nest pas admis dans lenregistrement des opérations. Il nest admis que pour la présentation.
Une opération libellée en une monnaie, autre que le dinar, peut être enregistrée sans être convertie si la nature de lopération et lactivité de lentité le justifient.
Dans ce cas, seul le solde du compte enregistrant ces opérations est converti en dinars à la date de clôture de lexercice avec lobligation de renseigner sur les bases de conversion et de décrire, dans un document, les procédures utilisées pour le traitement de ces opérations. Ce document peut être inclus dans le manuel comptable ou tenu séparément.
Manuel comptable de lentreprise
63 - Le manuel comptable de lentreprise décrit particulièrement lorganisation comptable de lentreprise, les méthodes de saisie et de traitement des informations, les politiques comptables et les supports utilisés
Il comprend notamment les informations ayant trait:
- à lorganisation générale de lentreprise
- à lorganisation comptable de lentreprise
- au plan des comptes et à la description du contenu des comptes et un guide des imputations comptables
- à la description des procédures de collecte, de saisie, de traitement et de contrôle des informations
- au système de classement et darchivage
- aux livres comptables obligatoires et aux liens entre ces livres et autres documents et pièces comptables
- au modèle retenu de présentation des états financiers
- au guide de justification des comptes et des travaux dinventaire avec des modèles de rapprochement et détats de justification pour les travaux récurrents
- au modèle dinstruction dinventaire
- à lorganisation des travaux délaboration et de présentation des états financiers.
TROISIEME PARTIE NOMENCLATURE DES COMPTES ET FONCTIONNEMENT GENERAL DES COMPTES
Présentation
1 - Cette partie de la norme comporte une nomenclature des comptes ainsi quune indication de leur fonctionnement général
2 - Chaque entreprise adaptera la nomenclature proposée selon son statut et ses activités. Cette adaptation peut être faite en procédant aux regroupements appropriés ou en créant les comptes ou les subdivisions de comptes nécessaires pour imputer ses opérations
3 - Ladaptation de la nomenclature doit être accompagnée des explications appropriées ainsi que des définitions et des règles de fonctionnement afférents aux ajouts ou regroupements opérés;
4 - Le fonctionnement général des comptes, figurant dans cette norme accompagne la nomenclature à titre de règles générales que lentreprise devra développer, pour les comptes quelle ouvre, dans son plan des comptes.
5 - La partie fonctionnement ne se substitue pas aux règles édictées par les autres normes comptables. Elle en tient compte au stade de sa publication et doit être mise àjour compte tenu de la parution de nouvelles normes comptables.
Comptes ouverts pour enregistrer les effets des mesures transitoires
6 - Pour enregistrer les effets des modifications comptables, dues à lentrée en vigueur du système comptable, dont létalement est autorisé par les normes comptables, les entreprises pourront utiliser des subdivisions des comptes 18 (dans les passifs) et 27 (dans les actifs). Ces subdivisions doivent être clairement identifiées et les comptes créés doivent être soldés pour les exercices ouverts à partir du 1er Janvier de lan 2000.
NOMENCLATURE DES COMPTES
Liste des Comptes
Classe I
Comptes de Capitaux Propres et passifs non courants
10 Capital
11 Réserves et primes liées au capital
12 Résultats reportés
13 Résultat de lexercice
14 Autres capitaux propres
15 Provisions pour risques & charges
16 Emprunts & dettes assimilées
17 Comptes de liaison des établissements & succursales
18 Autres Passifs non courants
CLASSE 1
Comptes de Capitaux propres et passifs non courants
10 Capital
101 Capital social
1011 Capital souscrit - non appelé
1012 Capital souscrit - appelé, non versé
1013 Capital souscrit - appelé, versé
10131 Capital non amorti
10132 Capital amorti
1018 Capital souscrit soumis à une réglementation particulière
105 Fonds de dotation
108 Compte de lexploitant
109 Actionnaires, capital souscrit - non appelé
11 Réserves et primes liées au capital
111 Réserve légale
112 Réserves statutaires
117 Primes liées au capital
1171 Primes démission
1172 Primes de fusion
1173 Primes dapport
1174 Primes de conversion dobligation
1178 Autres compléments dapports
118 Autres réserves
1181 Réserves pour fonds social
119 Avoirs des actionnaires
12 Résultats reportés
121 Résultats reportés
128 Modifications comptables affectant les résultats reportés
13 Résultat de lexercice
131 Résultat bénéficiaire
135 Résultat déficitaire
14 Autres capitaux propres
141 Titres soumis à des réglementations particulières
142 Réserves réglementées & réserves soumises à un régime fiscal particulier
1421 Réserves indisponibles
143 Amortissements dérogatoires
144 Réserve spéciale de réévaluation:
145 Subvention dinvestissement
1451 Subventions dinvestissement
1458 Autres subventions dinvestissement
1459 Subventions dinvestissement inscrites aux comptes de résultat
147 Compte du concédant
15 Provisions pour risques & charges
151 Provisions pour risques
1511 Provisions pour litiges
1512 Provisions pour garanties données aux clients
1513 Provisions pour pertes sur marchés àachèvement futur
1514 Provisions pour amendes & pénalités
1515 Provisions pour pertes de change
1518 Autres provisions pour risques
152 Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
1522 Provisions pour grosses réparations
153 Provisions pour retraites & obligations similaires
154 Provisions dorigine réglementaire
155 Provisions pour impôts
156 Provisions pour renouvellement des immobilisations
157 Provisions pour amortissement
158 Autres provisions pour charges
16 Emprunts & dettes assimilées
161 Emprunts obligataires (assortis des sûretés)
1611 Emprunts obligataires convertibles en actions
1618 Autres emprunts obligataires
162 Emprunts auprès des établissements financiers (assortis de sûretés)
1621 Emprunts bancaires
1626 Refinancements acquis
163 Emprunts auprès dautres établissement financiers (assortis de sûretés)
164 Emprunts et dettes assorties de conditions particulières
1641 Avances bloquées pour augmentation du capital
1642 Avances reçues et comptes courants des associés bloqués
1644 Avances conditionnées de lEtat & organismes internationaux
165 Emprunts non assortis de sûretés (à subdiviser selon lordre des comptes des emprunts)
166 Dettes rattachées à des participations
1661 Dettes rattachées à des participations (groupe)
1662 Dettes rattachées à des participations (hors groupe)
1663 Dettes rattachées à des sociétés en participation
167 Dépôts & cautionnements reçus
168 Autres emprunts et dettes
1681 Autres emprunts
1685 Crédit fournisseurs dimmobilisations
1688 Autres dettes non courantes
17 Comptes de liaison des établissements & succursales
171 Comptes des liaisons des établissements
176 Biens & prestations de services échangés entre établissements (charges)
177 Biens & prestations de services échangés entre établissements (produits)
18 Autres passifs non courants
185 Ecarts de conversion
188 Autres
Liste des Comptes
Classe 2
Comptes dActifs non courants
21 Immobilisations incorporelles
22 Immobilisations corporelles
23 Immobilisations en cours
24 Immobilisations à statut juridique particulier
25 Participations & créances liées à des participations
26 Autres immobilisations financières
27 Autres actifs non courants
28 Amortissements des immobilisations
29 Provisions pour dépréciation des actifs immobilisés
CLASSE 2
comptes dActifs Non courants
21 Immobilisations incorporelles
211 Investissements de recherche & de développement
212 Concessions de marques, brevets, licences, marques, procédés & valeurs similaires
213 Logiciels
214 Fonds commercial
216 Droit au bail
218 Autres immobilisations incorporelles
22 Immobilisations corporelles
221 Terrains
2213 Terrains nus
2214 Terrains aménagés
2215 Terrains bâtis
2216 Agencements & aménagements des terrains
222 Constructions
2221 Bâtiments
2225 Installations générales, agencements & aménagements des constructions
2226 Ouvrages dinfrastructure
2227 Constructions sur sol dautrui
223 Installations techniques, matériel et outillage
industriels
2231 Installations techniques
2234 Matériel industriel
2235 Outillage industriel
2237 Agencements & aménagements du matériel & outillage industriels
224 Matériel de transport
2241 Matériel de transport de biens
2244 Matériel de transport de personnes
228 Autres immobilisations corporelles
2281 Installations générales, agencements et aménagements divers
2282 Equipement de bureau
2286 Emballages récupérables identifiables
23 Immobilisations en cours
231 Immobilisations incorporelles en cours
232 Immobilisations corporelles en cours
237 Avances & acomptes versés sur immobilisations
incorporelles
238 Avances & acomptes versés sur commandes
dimmobilisations corporelles
24 Immobilisations à statut juridique particulier
25 Participations & créances liées à des participations
251 Titres de participation
2511 Actions
2518 Autres titres
256 Autres formes de participation
257 Créances rattachées à des participations
2571 Créances rattachées à des participations
(groupe)
2574 Créances rattachées à des participations
(hors groupe)
2575 Versements représentatifs dapports non capitalisés (appel de fonds)
2576 Avances consolidables
2577 Autres créances rattachées à des participations
258 Créances rattachées à des sociétés en participation
259 Versements restant à effectuer sur titres de participations non libérés
26 Autres immobilisations financières
261 Titres immobilisés (droit de propriété)
2611 Actions
2618 Autres titres
262 Titres immobilisés (droit de créance)
2621 Obligations
2622 Bons
264 Prêts
2641 Prêts participatifs
2642 Prêts aux associés
2643 Prêts au personnel
2645 Prêts assortis de sûretés (A subdiviser)
2648 Autres prêts
265 Dépôts et cautionnements versés
2651 Dépôts
2655 Cautionnements
2656 Dépôts bancaires non courants
2658 Autres
266 Autres créances immobilisées
2661 Créances immobilisées
2667 Créances diverses
2668 Autres créances non courantes
269 Versements restant à effectuer sur titres immobilisés non libérés
27 Autres actifs non courants
271 Frais préliminaires
272 Charges à répartir
273 Frais démission et primes de remboursement des emprunts
275 Ecarts de conversion
278 Autres
28
281 Amortissements des immobilisations incorporelles (même ventilation que celle du compte 21)
282 Amortissements des immobilisations corporelles (même ventilation que celle du compte 22)
284 Amortissements des immobilisations à statut juridique particulier
29 Provisions pour dépréciation des immobilisations
291 Provisions pour dépréciations des immobilisations incorporelles
(même ventilation que celle du compte 21)
292 Provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles
(même ventilation que celle du compte 22)
293 Provisions pour dépréciation des immobilisations en cours
(même ventilation que celle du compte 23)
294 Provisions pour dépréciation des immobilisations à statut juridique particulier
295 Provisions pour dépréciation des participations et des créances liées à des participations (même ventilation que le compte 25)
297 Provision pour dépréciation des autres immobilisations financières (même ventilation que celle du compte 26)
Liste des Comptes
Classe 3
Comptes de Stocks
31 Matières premières & fournitures liées
32 Autres approvisionnements
33 En cours de production de biens
34 En cours de production de services
35 Stocks de produits
37 Stocks de marchandises
39 Provisions pour dépréciation des stocks
CLASSE 3
Comptes de Stocks
31 Matières premières & fournitures liées
311 Matières premières
313 Fournitures
317 Autres
32 Autres approvisionnements
321 Matières consommables
322 Fournitures consommables
326 Emballages
327 Autres
33 En-cours de production de biens
331 Produits en cours
335 Travaux en cours
34 En-cours de production de services
341 Etudes encours
345 Prestations de services en cours
35 Stocks de produits
351 Produits intermédiaires
355 Produits finis
357 Produits résiduels
42
37 Stocks de marchandises
39 Provisions pour dépréciation des stocks
(à ventiler selon le nomenclature de cette classe)
Liste des Comptes
Classe 4
Comptes de Tiers
40 Fournisseurs & comptes rattachés
41 Clients & comptes rattachés
42 Personnel & comptes rattachés
43 Etat & collectivités publiques
44 Sociétés du groupe & associés
45 Débiteurs divers & créditeurs divers
46 Comptes transitoires ou dattente
47 Comptes de régularisation
48 Provisions courantes pour risques et charges
49 Provisions pour dépréciation des comptes de tiers
CLASSE 4
Comptes de Tiers
40 Fournisseurs & comptes rattachés
401 Fournisseurs dexploitation
4011 Fournisseurs - achats de biens ou de prestations de services
4017 Fournisseurs - retenues de garantie
403 Fournisseurs dexploitation - effets à payer
404 Fournisseurs dimmobilisations
4041 Fournisseurs - achats dimmobilisations
4047 Fournisseurs dimmobilisations - retenues de garantie
405 Fournisseurs dimmobilisations - effets à payer
I
408 Fournisseurs - factures non parvenues
4081 Fournisseurs dexploitation
4084 Fournisseurs dimmobilisations
4088 Fournisseurs - intérêts courus
409 Fournisseurs débiteurs
4091 Fournisseurs - avances & acomptes versés sur commandes
4096 Fournisseurs - créances pour emballages & matériel à rendre
4097 Fournisseurs - autres avoirs
40971 Fournisseurs - dexploitation
40974 Fournisseurs - dimmobilisations
4098 Rabais, remises, ristournes à obtenir & autres avoirs non encore reçus
41 Clients & comptes rattachés
411 Clients
4111 Clients - ventes de biens ou de prestations de services
4117 Clients - retenues de garantie
413 Clients - effets à recevoir
416 Clients douteux ou litigieux
417 Créances sur travaux non encore facturables
418 Clients produits non encore facturés (produits àrecevoir)
4181 Factures à établir
4188 Intérêts connus
419 Clients créditeurs
4191 Clients - Avances & acomptes reçus sur commandes
4196 Clients - Dettes pour emballages & matériel consignés
4197 Clients - Autres avoirs
4198 Rabais, Remises, ristournes à accorder & autres avoirs à établir
42 Personnel et comptes rattachés
421 Personnel - avances & acomptes
422 Comités dentreprises et autres organes
représentatifs du personnel
423 Personnel, oeuvres sociales
425 Personnel - Rémunérations dues
426 Personnel - dépôts
427 Personnel - oppositions
428 Personnel - charges à payer & produits à recevoir
4282 Dettes provisionnées pour congés à payer
4286 Autres charges à payer
4287 Produits à recevoir
43 Etat & collectivités publiques
431 Etat - subventions à recevoir
432 Etat, impôts et taxes retenues à la source
433 Opérations particulières avec lEtat, les
collectivités publiques, les organismes
internationaux
434 Etat - impôts sur les bénéfices
4341 Retenue à la source
4342 Acomptes provisionnels
4343 Impôt à liquider
4349 Impôts différés
435 Obligations cautionnées
436 Etat - taxes sur le chiffre daffaires
4365 Taxes sur le chiffre daffaires à décaisser
43651 TVA à payer
43658 Autres taxes sur le CA
4366 Taxes sur le chiffre daffaires déductibles
43662 TVA sur immobilisations
43663 TVA transférée par dautres entrepnses
43666 TVA sur autres biens & services
43667 Crédit de TVA à reporter
43668 Autres taxes sur le CA
-43-
4367 Taxes sur le chiffre daffaires collectés par lentreprise
43671 TVA collectée
436711 TVA collectée sur les débits
436712 TVA collectée sur les encaissements
43678 Autres taxes sur le chiffre daffaires
4368 Taxes sur le chiffre daffaires à régulariser ou en attente
437 Autres impôts, taxes & versements assimilés
438 Etat - charges à payer & produits à recevoir
4382 Charges fiscales sur congés à payer
4386 Autres charges à payer
4387 Produits à recevoir
44 Sociétés du groupe & associés
441 Groupe
4411 Créances et intérêt courus
4412 Dettes et intérêts à payer
442 Associés - comptes courants
4421 Principal
4428 Intérêts courus
446 Associés - opérations sur le capital
447 Associés - Dividendes à payer
448 Associés - Opérations faites en commun
4481 Opérations courantes
4488 Intérêts courus
45 Débiteurs divers & Créditeurs divers
452 Créances sur çessions dimmobilisations
453 Sécurité sociale & autres organismes sociaux
4531 Organismes sociaux
45311 CNSS
45318 Autres
4538 Organismes sociaux - charges à payer & produits à recevoir
45382 Charges sociales sur congés àpayer
45386 Autres charges à payer
45387 Produits à recevoir
454 Dettes sur acquisitions de valeurs mobilières de placement
455 Créances sur cessions de valeurs mobilières de placement
457 Autres comptes débiteurs ou créditeurs
458 Divers charges à payer & produits à recevoir
4586 Charges à payer
4587 Produits à recevoir
46 Comptes transitoires ou dattente
461 Compte dattente
465 Différence de conversion sur éléments courants
4651 Différences de conversion actif
4652 Différences de conversion passif
468 Autres comptes transitoires
47 Comptes de régularisation
471 Charges constatées davance
472 Produits constatés davance
478 Comptes de répartition périodique de charges &
produits
4786 Charges
4787 Produits
48 Provisions courantes pour risques et charges
49 Provisions pour dépréciation des comptes de tiers
491 Provisions pour dépréciation des comptes clients
495 Provisions pour dépréciation des comptes de
groupe & associés
4951 Comptes du groupe
4952 Comptes courants, des associés
4958 Opérations faites en commun
496 Provisions pour dépréciation des comptes de
débiteurs divers
4962 Créances sur cession dimmobilisation
4965 Créances sur cession des valeurs mobilières de placement
4967 Autres comptes débiteurs
Liste des Comptes
Classe 5
Comptes Financiers
Emprunts et autres dettes financières courants
Prêts et autres créances financières courants
Valeurs mobilières de placement
Banques, établissements financiers & assimilés
Caisse
Régies davances & accréditifs
Virements internes
Provisions pour dépréciation des comptes financiers
CLASSE 5
Comptes Financiers
50 Emprunts et autres dettes financières courants
501 Emprunts courants liés au cycle dexploitation
505 Echéances à moins dun an sur emprunts non courants
506 Concours bancaires courants
5061 Crédit de mobilisation de créances commerciales
5063 Mobilisation de créances nées à létranger
5067 Autres concours bancaires
507 Emprunts échus et impayés
508 Intérêts courus
(à subdiviser selon la même ventilation que le compte 50)
51 Prêts et autres créances financières courants
511 Prêts courants liés au cycle dexploitation
516 Echéances à moins dun an sur prêts non courants
517 Echéances à moins dun an sur autres créances financières
518 Intérêts courus
52 Placements courants
523 Actions
5231 Titres cotés
5235 Titres non cotés
524 Autres titres conférant un droit de propriété
525 Obligations et bons émis par la société et rachetés par elle
526 Obligations
5261 Titres cotés
5265 Titres non cotés
5266 Echéances à moins dun an sur les obligations immobilisées
527 Bons du trésor et bons de caisse à court terme
528 Autres placements courants et créances assimilées
5281 Autres valeurs mobilières
5288 Intérêts courus sur obligations, bons et valeurs assimilées
529 Versements restant à effectuer sur valeurs mobilières de placement non libérées
531 Valeurs à lencaissement
5311 Coupons échus à lencaissement
5312 Chèques à encaisser
5313 Effets à lencaissement
5314 Effets à lescompte
532 Banques
5321 Comptes en dinars
5324 Comptes en devises
534 C.C.P.
535 Comptes au trésor -
537 Autres organismes financiers
54 Caisse
541 Caisse siège social
5411 Caisse en dinars
5414 Caisse en devises
542 Caisses succursales
55 Régies davances et accréditifs
58 Virements internes
59 Provisions pour dépréciation des comptes financiers
(Même ventilation que les comptes de la Classe 5).
Liste des Comptes Classe 6
Comptes de Charges
60 Achats (sauf 603)
603 Variation des stocks (approvisionnement et
marchandises)
61 Services extérieurs
62 Autres services extérieurs
63 Charges diverses ordinaires
64 Charges de personnel
65 Charges financières
66 Impôts, taxes et versements assimilés
67 Pertes extraordinaires
68 Dotations aux amortissements et aux provisions
69 Impôts sur les bénéfices
CLASSE 6
Comptes de Charges
60 Achats (sauf 603) (1)
601 Achats stockés - Matières premières et fournitures liées
602 Achats stockés - Autres approvisionnements
6021 Matières consommables
6022 Fournitures consommables
6026 Emballages
604 Achats détudes et de prestations de services (y compris achat de sous-traitance de production)
605 Achats de matériel, équipements et travaux
606 Achats non stockés de matières et fournitures
607 Achats de marchandises
608 Achats liés à une modification comptable àprendre en compte dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée.
609 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats
6098 liés à une modification comptable àprendre en compte dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée.
(1) 603 Variation des stocks (approvisionnements et marchandises)
6931 Variation des stocks de matières premières et fournitures
6032 Variation des stocks des autres
approvisionnements
6037 Variation des stocks de marchandises
Pour les entreprises qui comptabilisent leurs stocks selon la méthode dinventaire permanent, lintitulé de ce compte devient Achats consommes (approvisionnements et marchandises).
61 Services extérieurs
611 Sous-traitance générale
612 Redevances pour utilisation dimmobilisations concédées
613 Locations (y compris malis sur emballages)
614 Charges locatives et de copropriété
615 Entretien et réparations
616 Primes dassurances
617 Etudes, recherches et divers services extérieurs
618 Autres charges liées à une modification comptable à prendre en compte dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée.
619 Rabais, remises et ristournes obtenues sur services extérieurs
62 Autres services extérieurs
621 Personnel extérieur à lentreprise
622 Rémunération dintermédiaires et honoraires
623 Publicité, publications, relations publiques
624 Transports de biens et transports collectifs du personnel
6241 Transport sur achats
6242 Transports sur ventes
6244 Transports administratifs
6247 Transports collectifs du personnel
6248 Divers
625 Déplacements, missions et réceptions
6251 Voyages et déplacements
6255 Frais de déménagement
6256 Missions
6257 Réceptions
626 Frais postaux et frais de télécommunications
627 Services bancaires et assimilés
6271 Frais sur titres (achats, vente, garde)
6272 Commissions et frais sur émission demprunts
6275 Frais sur effets
6276 Location de coffres
6278 Autres frais et commissions sur prestations de services
628 Autres services extérieurs liés à une modification comptable à prendre en compte dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée.
629 Rabais, remises et ristournes obtenus sur autres services extérieurs
63 Charges diverses ordinaires
631 Redevances pour concessions de marques, brevets, licences, procédés, droits et valeurs similaires
633 Jetons de présence
634 Pertes sur créances irrécouvrables
6341 Créances de lexercice
6344 Créances des exercices antérieurs
635 Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
6351 Quote-part de bénéfice transférée (comptabilité du gérant)
6355 Quote-part de perte supportée (comptabilité des associés non gérants)
636 Charges nettes sur cession dimmobilisations et autres pertes sur éléments non récurrents ou exceptionnels
637 Réduction de valeur
638 Charges diverses ordinaires liées à une modification comptable à prendre en compte dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée.
64 Charges de personnel
640 Salaires et compléments de salaires
6400 Salaires
6401 Heures supplémentaires
6402 Primes
6403 Gratifications
6404 Avantages en nature
6409. Autres compléments de salaires
642 Appointements et compléments dappointements
6420 Appointements
6421 Heures supplémentaires
6422 Primes
6423 Gratifications
6424 Avantages en nature
6429 Autres compléments dappointements
643 Indemnités représentatives de frais
644 Commissions au personnel
6440 Commissions sur achats
6441 Commissions sur ventes
645 Rémunérations des administrateurs, gérants et associés
646 Charges connexes aux salaires, appointements, commissions et rémunérations
6460 Charges connexes aux salaires
64600 Congés payés
64602 Indemnités de préavis et de licenciements
64604 Supplément familial
6462 Charges connexes aux appointements
64620 Congés payés
64622 Indemnités de préavis et de licenciement
64624 Supplément familial
6464 Charges connexes aux commissions
64640 Congés payés
64642 Indemnités de préavis et de licenciement
64644 Supplément familial
6465 Charges connexes aux rémunérations des administrateurs et gérants
64650 Congés payés
64652 Indemnités de préavis et de licenciement
64654 Supplément familial
647 Charges sociales légales
6470 Cotisations de sécurité sociale sur salaires
6472 Cotisations de sécurité sociale sur appointements
6474 Cotisations de sécurité sociale sur commission
6475 Cotisations de sécurité sociale sur rémunérations des administrateurs et gérants
6476 Prestations directes
648 Charges de personnel liées à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
649 Autres charges de personnel et autres charges sociales
6490 Autres charges de personnel
6495 Autres charges sociales
65 Charges financières
651 Charges dintérêts
6511 Intérêts des emprunts et dettes
65116 Des emprunts et dettes assimilées
65117 Des dettes rattachées à des participations
6515 Intérêts des comptes courants et des dépôts créditeurs
6516 Intérêts bancaires et sur opérations de financement
6517 Intérêts des obligations cautionnées
6518 Intérêts des autres dettes (y compris les pénalités et intérêts de retard sur emprunts et cotisations sociales et fiscales>
Pertes sur créances liées à des participations Escomptes accordés
Pertes de change
Charges nettes sur cessions de valeurs mobilières Autres charges financières
Charges financières liées à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
66 Impôts, taxes et versements assimilés
661 Impôts, taxes et versements assimilés sur
rémunérations
6611 TEP
6612 FOPROLOS
6618 Autres
665 Autres impôts, taxes et versements assimilés
6651 Impôts et taxes divers (sauf impôts sur les
bénéfices)
6652 Taxes sur le chiffre daffaires non
récupérables
6654 Droits denregistrement et de timbre
6655 Taxes sur les Véhicules
6658 Autres droits
668 Impôts et taxes liés à une modification comptable
à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
67 Pertes extraordinaires
68 Dotations aux amortissements et aux provisions
681 Dotations aux amortissements et aux provisions -charges ordinaires ( autres que financières)
6811 Dotations aux amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles
68111 Immobilisations incorporelles
68112 Immobilisations corporelles
6812 Dotations aux résorptions des charges reportées
6815 Dotations aux provisions pour risques et charges dexploitation
6816 Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles
68161 Immobilisations incorporelles
68162 Immobilisations corporelles
6817 Dotations aux provisions pour dépréciation
des actifs courants(autres que les valeurs mobilières de placement et les équivalents
de liquidités)
68173 Stocks et en-cours
68174 Créances
6818 Dotations aux amortissements et aux provisions liées à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
686 Dotations aux amortissements et aux provisions -charges financières
6861 Dotations aux amortissements des primes de remboursement des obligations
6865 Dotations aux provisions pour risques et charges financières
6866 Dotations aux provisions pour dépréciation des éléments financiers
68662 Immobilisations financières
68665 Placements et prêts courants
6868 Dotations aux amortissements et aux provisions liées àune modification comptable inscrite dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée (charges financières)
69 Impôts sur les bénéfices
691 Impôts sur les bénéfices calculés sur le résultat des activités ordinaires
695 Autres Impôts sur les bénéfices (Régimes particuliers)
697 Impôts sur les bénéfices calculés sur les éléments extraordinaires
Liste des Comptes
Classe 7
Compte de produits
Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises
Production stockée (ou déstockage)
Production immobilisée
Produits divers ordinaires
Ventes liées à une modification comptable àimputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
Rabais, remises et ristournes accordés par lentreprise
Sur ventes de produits finis
Sur ventes de produits intermédiaires
Sur travaux
Sur études et prestations de services
Sur activités annexes
Sur ventes de marchandises
Sur ventes liées à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
Production stockée (ou déstockage)
Variation des stocks (en-cours de production, produits)
Variations des en-cours de production de biens
Variation des en-cours de production de services
Variation des stocks de produits
Production immobilisée
Subventions dexploitation et déséquilibre
Produits financiers
Gains extraordinaires
Reprises sur amortissements et provisions
Transferts de charges
CLASSE 7
Compte de produits
70 Ventes de produits fabriqués, prestations de services marchandises (A ventiler en ventes aux tiers et ventes aux filiales et entreprises associées, en ventes en dinars et ventes en devises)
701 Ventes de produits finis
7011 Produits finis achevés
7012 Produits finis non achevés (contrat de longue durée)
702 Ventes de produits intermédiaires
703 ventes de produits résiduels
704 Travaux
Etudes et prestations de services
Produits des activités annexes
Ventes de marchandises
Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Production immobilisée liée à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une modification comptable
73 Produits divers ordinaires
Redevances pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs similaires
732 Revenus des immeubles non affectés aux activités professionnelles
733 Jetons de présence et rémunérations dadministrateurs, gérants,
734 Ristournes perçues des coopératives (provenant des excédents)
735 Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun
736 Produits nets sur cessions dimmobilisations et autres gains sur éléments non récurrents ou exceptionnels
738 Produits divers ordinaires liés à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
739 Quotes-parts des subventions dinvestissement inscrites au résultat de lexercice
74 Subventions dexploitation et déquilibre
741 Subventions dexploitation
745 Subventions déquilibre
748 Subventions liées à une modification comptable àimputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
75 Produits financiers
751 Produits de participations
752 Produits des autres immobilisations financières
753 Revenus des autres créances
754 Revenus des valeurs mobilières de placement
755 Escomptes obtenus
756 Gains de change
757 Produits nets sur cessions de valeurs mobilières
758 Produits financiers liés à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée
77 Gains extraordinaires
78 Reprises sur amortissements et provisions
781 Reprises sur amortissements et provisions (à inscrire dans les produits ordinaires)
7811 Reprises sur amortissements des immobilisations incorporelles et corporelles 78111 Immobilisations incorporelles
78112 Immobilisations corporelles
7815 Reprises sur provisions pour risques et charges dexploitation
7816 Reprises sur provisions pour dépréciation
des immobilisations incorporelles et
corporelles
78161 Immobilisations incorporelles
78162 Immobilisations corporelles
7817 Reprises sur provisions pour dépréciation
des actifs courants (autres que les valeurs
mobilières de placement et les équivalents
de liquidités)
78173 Stocks et en-cours
78174 Créances
7818 Reprises sur provisions liées à une modification comptable inscrite aux résultats ou à une activité abandonnée
786 Reprises sur provisions (à inscrire dans les produits financiers)
7865 Reprises sur provisions pour risque et charges financières
7866 Reprises sur provisions pour dépréciation des éléments financiers
7868 Reprises sur provisions (à inscrire dans les produits financiers) liées à une modification comptable inscrite aux résultats ou à une activité abandonnée
79 Transferts de charges
(A ventiler en fonction des comptes où ont été imputées les charges à transférer)
FONCTIONNEMENT GENERAL DES COMPTES
Classe i
Comptes de Capitaux Propres et Passifs non Courants
Les comptes de la classe 1 regroupent les capitaux propres et les passifs non courants
1. Les capitaux propres qui représentent les comptes 10 à
14 correspondent à la somme:
- des apports (capital, fonds de dotation, compte de
lexploitant),
- des réserves et primes liées au capital,
- des résultats reportés et du résultat de lexercice, et
- des autres capitaux propres (titres de capital soumis à des
réglementations particulières, subventions dinvestissement,
compte du concédant).
Les éléments portés dans les capitaux propres, tels que les subventions, sont imputés nets des impôts différés correspondants qui constituent des passifs.
2. Les passifs non courants qui comportent les comptes 15 à
18 correspondent à la somme des:
- Provisions pour risques et charges (compte 15);
- Emprunts et dettes assimilées (compte 16);
- Comptes de liaison des établissements et succursales
(compte 17)
- Autres passifs non courants (compte 18).
10 Capital
101 Compte Capital social
Ce compte est exclusif aux entreprises dotées dun capital social. Le capital social représente la valeur nominale des actions ou des parts sociales.
Le compte 101 Capital social enregistre à son crédit le montant du capital figurant dans lacte de société. Il retrace lévolution de ce montant au cours de la vie de la société suivant les décisions des organes de délibération.
il est crédité lors des augmentations de capital:
- du montant des apports en numéraires ou en nature effectués par les associés (sous déduction des primes liées au capital social)
- du montant des incorporations de réserves.
Il est débité des réductions de capital, quelle quen soit la cause (absorption des pertes, amortissement du capital etc...).
Des subdivisions peuvent être ouvertes pour autant que de besoins. Par exemple, le montant du capital provenant dopérations particulières, telle que lincorporation des bénéfices réinvestis en application des dispositions du code des investissements, peut être enregistré dans une subdivision du compte 1018.
105 Compte fonds de dotation
Exclusivement utilisé dans les entreprises ou établissements publics, ce compte enregistre le fonds de
dotation de lEtat, des collectivités publiques ou autres organes assimilés. Il enregistre la contre valeur dactifs affectés, à titre de dotation, à ces entreprises et établissements.
108 Compte de lexploitant
Le compte 108 Compte de lexploitant enregistre à son crédit:
- la valeur des apports de lentrepreneur au début ou en
cours dactivité
- le bénéfice de lexercice précédent (par le débit du
compte 13 résultat de lexercice).
Il enregistre à son débit:
- les prélèvements de toutes natures;
- la perte de lexercice précédent (par le crédit du compte 13).
Les apports ou les retraits personnels de lexploitant sont enregistrés, en cours dexercice, dans ce compte.
109 Compte actionnaires - Capital souscrit non appelé Le compte 109 est débité en contrepartie de la subdivision du compte 101 intitulée. Capital souscrit - non appelé.
Il Réserves et primes liées au capital
Le compte il enregistre les compléments dapports constitués par les primes liées au capital ainsi que les réserves provenant des bénéfices affectés durablement à lentreprise jusquà décision contraire des organes de délibération. Ce compte est crédité, pour ce qui concerne les réserves, dans les subdivisions concernées, lors de laffectation des bénéfices des montants destinés
- a la réserve légale;
- aux réserves statutaires ou contractuelles;
Le compte il est débité, pour ce qui concerne les réserves, par prélèvement sur les réserves concernées, des incorporations au capital, des distributions aux associés, des prélèvements pour la résorption de .......
117 Primes liées au capital
Le compte 117 enregistre les primes liées au capital social (telles que primes démission, de fusion, dapport, de conversion dobligations en actions). Ces primes sont la représentation de la partie des apports purs et simples et autres complément dapports non compris dans le capital social : cest ainsi que la prime démission est constituée par lexcédent du prix démission sur la valeur nominale des actions ou des parts sociales attribuées à lapporteur.
12 Résultats reportés
Les résultats reportés sont les résultats ou la partie du résultat dont laffectation a été renvoyée par lassemblée générale, qui a statué sur les comptes de lexercice précédent.
Ce compte est constitué par la somme des résultats des exercices antérieurs non encore affectés.
Il est débité ou crédité des montants des effets des modifications comptables non imputées sur le résultat de lexercice.
13 Résultats de lexercice
Le compte 13 enregistre pour solde les comptes de charges et les comptes de produits de lexercice.
Le solde du compte 13 représente un résultat bénéficiaire si les produits sont supérieurs aux charges (solde créditeur) ou un résultat déficitaire si les charges sont supérieures aux produits (solde débiteur).
Le compte 13 est soldé après décision daffectation du résultat. Dans les sociétés, les montants non distribués et non affectés à un compte de réserves sont virés au compte 12 Résultats reportés. Dans les entreprises individuelles, le solde du compte 13 est viré au compte 108 compte de lexploitant.
14 Autres capitaux propres
141 Titres soumis à des réglementations particulières
Ce compte est destiné à faire apparaître les émissions dinstruments financiers ayant le caractère de capitaux propres tels que les titres participatifs et les certificats dinvestissement.
143 Amortissements dérogatoires
Ils représentent la contrepartie de lavantage acquis, évalué en nets dimpôts, et provenant des amortissements dérogatoires pratiqués uniquement pour bénéficier davantages accordés par les textes particuliers.
144 Compte réserve de réévaluation
Ce compte enregistre les écarts de réévaluation quant une norme comptable le permet.
145 Subventions dinvestissement
Le compte 145 est destiné à la fois à faire apparaître au bilan le montant des subventions dinvestissement jusquà ce quelles aient rempli leur objet, et à permettre aux entreprises subventionnées déchelonner sur plusieurs exercices la constatation de lenrichissement provenant de ces subventions.
E Le compte 1451 (ou 1458) est crédité de la subvention
par le débit du compte dactif intéressé.
Afin de rapporter les subventions aux résultats, le compte 1459 est débité par le crédit du compte 739
pyuote-part des subventions dinvestissement inscrite au résultat de lexercice.
Seul figure au bilan le montant net de la subvention dinvestissement non encore inscrit au compte de résultat. Les comptes 1451 (ou 1458) et 1459 sont soldés lun par lautre, à louverture de lexercice suivant, lorsque le crédit du premier est égal au débit du deuxième.
15 Provisions pour risques et charges
151 Provisions pour risques
Sont inscrites au compte 151 toutes les provisions destinées à couvrir les risques identifiés inhérents à lactivité
de lentreprise (résultant de litiges, garanties données aux clients, pertes sur marchés à achèvement futurs, pénalités, pertes de change, etc.).
152 Provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices
Les provisions pour charges à répartir sur plusieurs exercices (compte 152) correspondent à des charges prévisibles, tels que les frais de grosses réparations, qui ne sauraient être rattachées au seul exercice au cours duquel elles sont engagées.
153 Provisions pour retraites et obligations similaires
Les provisions pour pensions et obligations similaires (compte 153) sont relatives aux charges que peuvent engendrer des obligations contractuelles conférant au personnel de lentreprise des droits à un régime de retraite complémentaire et / ou à dautres avantages similaires.
155 Provisions pour impôts
Les provisions pour impôts (compte 155) enregistrent la charge probable dimpôts dont la prise en compte définitive dépend des résultats et dévénemènts futurs.
Lors de la constitution dune provision pour risques et charges, le compte de provisions est crédité par le débit:
- des comptes 6811 à 6817 Dotations aux amortissements et aux provisions - charges ordinaires, lorsquelle concerne les activités ou opérations ordinaires de lentreprise, autres que financières;
- des comptes 6861 à 6866 Dotations aux amortissements et aux provisions - charges financières lorsquelle . affecte les activités de placement et de financement de lentreprise.
Les Dotations aux amortissements et aux provisions liées à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée sont, selon quelles se rapportent aux activités dexploitation ou de financement, débitées aux comptes 6818 ou 6868.
Le compte est réajusté à la fin de chaque exercice par:
- le débit des comptes de dotations correspondants, lorsque le montant de la provision doit être augmenté;
- le crédit du compte 781, ou du compte 786, lorsque le montant de la provision doit être diminué ou annulé.
Lors de la réalisation du risque ou de la survenance de la charge, la provision antérieurement constituée est soldée par le crédit des comptes 781, ou 786. Corrélativement, la charge ou la perte intervenue est inscrite au compte intéressé de la classe 6.
16 Emprunts et dettes assimilées
Le compte 16 enregistre dune part les emprunts, dautre
part les dettes financières assimilées à des emprunts, y
compris celles se rattachant à des Dettes rattachées à des
participations enregistrées dans le compte 166.
17 Comptes de liaison des établissements et
succursales
Les comptes de liaison servent de contrepartie lors de la comptabilisation des opérations réalisées entre le siège et
létablissement ou la succursale et entre deux établissements ou deux succursales.
Le compte 17 est subdivisé en autant de comptes de liaison que détablissements ou succursales.
Ce compte doit être à tout moment soldé par le jeu des écritures réciproqueS constatant les opérations internes à lentité comptable.
18 Autres passifs non courants
Il enregistre particulièrement les écarts de conversion sur créances et dettes de financement non courantes.
Classe 2
Comptes dactifs non courants
Les comptes de la classe 2 regroupent les comptes dactifs non courants et sont subdivisés en:
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Immobilisations financières
Immobilisations à statut juridique particulier
Autres actifs non courants
Comptes damortissements et de provisions correspondants
21 Immobilisations Incorporelles
Le compte 21 enregistre les acquisitions ou la création par lentreprise dactifs incorporels (investissements de recherche et de développement, brevet, concessions de marques, logiciels, droit au bail, fonds commercial, etc.).
Pour les réductions des valeurs, à titre irréversible, prévus par la nonne relative aux actifs incorporels, il convient de créer des sous comptes par nature dimmobilisations avec la racine 9 qui viennent en déduction des valeurs brutes des immobilisations concernées.
22 Immobilisations corporelles
Les comptes dimmobilisations corporelles enregistrent le coût dentrée des biens immobilisés par le crédit, suivant le cas:
- du compte 101 Capital, ou du compte 446
Associés - Opérations sur le capital (comptes dapport
en société);
- du compte 1685 crédit fournisseurs
dimmobilisations
- du compte 23 immobilisation en cours.
- du compte 404 Fournisseurs dimmobilisations ou
autres comptes concernés;
- du compte 72 Production immobilisée;
- du compte 79 transfert de charges pour le montant des
charges incorporables au coût de limmobilisation.
Les immobilisations sont regroupées en catégories homogènes selon leur nature et leur usage.
Les éléments suivants sont distingués, à titre dexemple:
- Terrains,
- Constructions,
- Installations techniques, matériel et outillage
industriels,
- Matériels de transport,
- Autres immobilisations corporelles.
Lors des cessions dimmobilisations, la différence entre le prix de cession et la valeur nette comptable représente la plus ou moins value de cession et constitue le résultat de cession. Lenregistrement de ce résultat est effectué selon le cas au débit du compte 636 ou au crédit du compte 736. Au préalable la valeur nette comptable est mise en évidence en débitant le compte damortissement concerné, par le compte dimmobilisation correspondant.
23 Immobilisations en cours
Le compte 23 Immobilisations en cours a pour objet de faire apparaître la valeur des immobilisations non encore achevées à la fin de chaque exercice ainsi que les avances et acomptes versés.
Les immobilisations inscrites au compte 232 sont:
- soit créées par les moyens propres de lentreprise;
- soit résultant des6 travaux de plus ou moins longue durée confiés à des tiers sous la responsabilité de lentreprise.
Dans le premier cas, le coût de ces immobilisations est porté au débit du compte 232 Immobilisations corporelles en cours par le crédit du compte 72 Production immobilisée.
Dans le second cas, le compte 238 (ou le compte 237) est débité des avances à la commande et des acomptes représentant les règlements partiels effectués par lentreprise au fur et à mesure de lavancement des travaux.
Le coût dune immobilisation est viré, selon le cas, du compte 23 au compte 21 ou 22 lorsque cette immobilisation est terminée.
Les avances et acomptes versés par lentreprise à des tiers pour des opérations en cours sont portés:
- au compte 237 lorsquils ont pour objet lacquisition
dune immobilisation incorporelle;
- au compte 238 lorsquils ont pour objet lacquisition
dune immobilisation corporelle;
24 Immobilisations à statut juridique particulier
Ce compte est destiné à enregistrer les immobilisations obtenues ou contrôlées par lentreprise sous un régime juridique particulier.
Ce compte est ventilé dans les mêmes conditions que le compte 22.
Il implique, pour les entreprises concernées, la constatation dans les passifs des obligations correspondantes.
25 Participations et créances liées à des participations
Le compte 251 Titres de participation est débité de la valeur dapport ou du coût dacquisition, des titres de participation.
En cas de cession de titres, la différence entre le prix de
cession et la valeur nette comptable représente la plus ou
moins value de cession et constitue le résultat de cession.
V Lenregistrement de ce résultat est effectué, selon le cas, au
~ débit du compte 656 ou au crédit du compte 757. Au
préalable la valeur nette comptable est mise en évidence en
~ débitant le compte de provision concernée par la
subdivision correspondante du compte 251.
Le compte 257 Créances rattachées à des participations regroupe les créances nées à loccasion de
~ prêts octroyés à des entités dans lesquelles lentreprise détient une participation.
Le compte 259 qui enregistre la contre partie non libérée des titres souscrits est soustractif des titres de participation.
Les dotations liées à une modification comptable prise en compte dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée sont portées au crédit du compte provision concerné par le débit dune subdivision des comptes 681 (6818) ou 686 (6868).
A la date de cession de limmobilisation, la provision est virée tout comme lamortissement au compte dimmobilisation appropriée afin de mettre en évidence la valeur comptable nette de lactif cédé.
Remarque:
Les immobilisations retirées de lexploitation sont àloger dans une subdivision séparée du compte dimmobilisations concerné.
26 Autres immobilisations financières
Les Autres immobilisations financières comprennent:
- les placements, autres que les titres de participation, que lentreprise na pas lintention ou la possibilité de revendre dans un avenir prévisible;
- les prêts non courants, cest-à-dire des fonds versés à
des tiers en vertu de dispositions contractuelles, par lesquelles lentreprise sengage à transmettre à des personnes physiques ou morales lusage de moyens de payement pendant un certain temps;
- les créances assimilables à des prêts (dépôts et cautionnements notamment).
Les remboursements en capital de ces créances sont enregistrés au crédit de chacun des comptes concernés.
Le compte 269 est un compte soustractif des titres immobilisés.
27 Autres actifs non courants
Ce compte est utilisé pour enregistrer les frais préliminaires, les charges à répartir, les frais démission et de remboursement des emprunts ainsi que les écarts de
conversion à porter à lactif.
Le compte 27 est crédité à la fin de chaque exercice, par le débit du compte 6812 Dotations aux résorptions des
charges reportées.
28 Amortissements des immobilisations
Les comptes damortissements des immobilisations sont crédités par le débit du compte 681 Dotations aux amortissements et aux provisions - charges dexploitation, ou du compte 686 Dotations aux amortissements et aux
~ provisions - Charges financières.
Les dotations liées à une modification comptable prise en compte dans le résultat de lexercice ou à une activité abandonnée sont portées au crédit du compte amortissement concerné par le débit dune subdivision des comptes 681 (6818) ou 686 (6868).
29 Provisions pour dépréciation des immobilisations
Lors de la constitution dune provision pour dépréciation ou de laugmentation dune provision déjà constituée, le compte de provision concerné est crédité par le débit du compte 681 Dotations aux amortissements et aux provisions - Charges dexploitation, ou du compte 686 Dotations aux amortissements et aux provisions - Charges financieres
Classe 3
Comptes de Stocks
Traitement de référence:
Les stocks sont tenus selon le système de linventaire permanent. Les achats sont débités aux comptes 601/602 et
607.
Les entrées en stock sont débités dans les comptes de stock concerné par le crédit des comptes Achats 601/602 et 607. Ils sont crédités des sorties par le débit des comptes 6031, 6032 et 6037 dont lintitulé deviendra Achats consommées
(Approvisionnement et marchandises).
Quant aux stocks des encours et des produits (compte 33, 34 et 35) ils sont débités des entrées par le crédit des comptes 7133 ,7134 et 7135. Ils sont crédités des sorties par le débit de ces mêmes comptes.
Traitement autorisé:
Les comptes 31, 32 et 37 sont crédités du montant du stock initial par le débit des comptes 6031 Variation des stocks de matières premières (et fournitures), 6032 Variation des stocks des autres approvisionnements, 6037 Variation des stocks de marchandises.
Les comptes 33, 34 et 35 sont crédités du montant du stock initial par le débit des comptes 7133 Variation des en-cours de production de biens, 7134 Variation des en-cours de production de services, 7135 Variation des stocks de produits.
Après avoir procédé au recensement et à lévaluation des existants en stocks
- les comptes 31, 32 et 37 sont débités du montant du stock
final par le crédit des comptes 6031, 6032 et 6037;
- les comptes 33, 34 et 35 sont débités du montant du stock
final par le crédit des comptes 7133, 7134 et 7135.
39 Provisions pour dépréciation des stocks et en-cours
Les subdivisions du compte 39 sont créditées par les subdivisions concernées du compte 68 Dotations aux amortissements et aux provisions du montant des dépréciations (ou de leur augmentation) affectant les stocks et en-cours.
Elles sont débitées par le crédit des subdivisions concernées du compte 78 Reprises sur amortissements et provisions du montant des provisions (ou de leur quote-part) devenues sans objet.
Classe 4
Sont regroupés dans la classe 4, les comptes rattachés aux comptes de tiers et destinés à enregistrer les dettes et créances courantes, autres que financières.
Les comptes de régularisation enregistrent les charges reportées ou à étaler, les charges et produits constatés davance ainsi que les charges et produits à répartir sur les périodes comptables de lexercice.
Les comptes de tiers, en particulier Fournisseurs (compte 40) et Clients (compte 41) peuvent être subdivisés pour identifier notamment:
- les dettes et créances en Tunisie ou à létranger;
- les dettes et créances se rapportant à des parties liées.
40 Fournisseurs et comptes rattachés
Figurent sous le compte 40 les dettes et avances de fonds liés à lacquisition de biens ou de services.
Le compte 401 Fournisseurs est crédité du montant des factures dachats de biens ou de prestations de services par le débit:
- des comptes concernés de la classe 6 (montant hors taxes récupérables);
- du comptes 4096 Fournisseurs - Créances pour emballages et matériel à rendre;
- du compte 4366 Taxes sur le chiffre daffaires déductibles pour le montant des taxes récupérables.
Le compte 401 est débité par le crédit:
- dun compte de trésorerie lors des règlements effectués par lentreprise à ses fournisseurs
- dun compte de classe 6 pour le montant des factures davoir reçues à loccasion de retour de marchandises au fournisseur;
- dun compte 403 Fournisseurs - Effets à payer lors de lacceptation dune lettre de change ou de la remise dun billet à ordre
- du compte 609 Rabais, remises et ristournes obtenus sur achats pour le montant des rabais, remises et ristournes obtenus hors factures
- du compte 409 Fournisseurs débiteurs pour le montant des avances et acomptes versés sur commandes dexploitation, pour solde de ce dernier.
Le compte 404 Fournisseurs dimmobilisations est crédité par le débit:
- des comptes dimmobilisations concernés pour leur montant hors taxes récupérables;
- du compte 4366 pour le montant des taxes récupérables
- du compte 1681 pour le montant des échéances à moins dun an des crédits fournisseurs.
Le compte 404 est débité par le crédit, notamment:
- dun compte de trésorerie lors des règlements effectués par lentreprise à ses fournisseurs
- du compte 405 Fournisseurs dimmobilisations -Effets à payer lors de lacceptation dune lettre de change ou de remise dun billet à ordre.
Le compte 408 Fournisseurs - Factures non parvenues est crédité, dans le cas de linventaire permanent, en cours de lexercice, momentanément, à chaque entrée au stock avant la réception des factures correspondantes. Il est crédité, dans le cas de linventaire intermittent, à la clôture de la période comptable, du montant, taxes comprises, des factures imputables à la période close mais non encore parvenues, dont le montant est suffisamment connu et évaluable, par le débit des comptes concernés des classes 4 et 6 (par exemple 4368 et 607). A louverture de la période suivante, ces écritures sont contre passées. Les entreprises peuvent également débiter directement le compte 408 par le crédit du compte 401 à réception de la facture, les ajustements nécessaires étant enregistrés aux comptes intéressés.
Le compte 4091 Fournisseurs - Avances et acomptes versés sur commandes est débité, lors du paiement par lentreprise davances sur commandes passées auprès des fournisseurs, par le crédit dun compte de trésorerie. Il est crédité par le débit selon le cas du compte 401 ou du compte 404 après réception de la facture par lentreprise.
Le compte 4096 est débité par le crédit 401 lors de la consignation par les fournisseurs à lentreprise demballages ou de matériel, pour le montant de la consignation.
Il est crédité:
- par le débit du compte 401 lorsque lentreprise rend les emballages ou le matériel au prix de la consignation;
- par le débit du compte 401 et dune subdivision du compte 613 intitulée Malis sur emballages si la reprise se fait pour un montant inférieur à celui de la consignation.
- au cas où lentreprise décide de ne pas restituer les emballages ou le matériel, par le débit du compte 602 Achats stockés - Autres approvisionnements ou 606 Achats non stockés de matières et fournitures selon que les emballages soient suivis ou non en stock;
- par le débit de la subdivision du compte 613 Mali sur emballages si les emballages ont été perdus.
41 Clients et comptes rattachés
Figurent au compte 41 les créances liées à la vente de biens ou services rattachés au cycle dexploitation de lentreprise.
Le compte 411 Clients est débité du montant des factures de ventes de biens ou de prestations de services par le crédit:
- de lune des subdivisions du compte 70 Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises (montant hors taxes collectées)
- du compte 413 Clients - Effets à recevoir lors de lacceptation par les clients dune lettre de change ou de la réception dun billet à ordre
- du compte 709 Rabais, remises et ristournes accordées par lentreprise pour le montant des réductions sur ventes accordées aux clients hors factures
- du compte 4191 Clients - Avances et acomptes reçus sur commandes pour solde de ce dernier.
Le compte 4117 Clients - retenues de garantie est débité, le cas échéant, du montant des retenues de garantie effectuées par les clients, jusquà léchéance du terme par le crédit du compte du client.
Le compte 416 Clients douteux ou litigieux est débité par le crédit du compte 411 pour le montant total des créances que lentreprise possède à lencontre de clients dont la solvabilité apparaît douteuse.
Le compte 413 est débité par le crédit du compte 411 au moment de lentrée des effets en portefeuille. Ce compte est crédité, à léchéance de leffet ou à la date de lescompte, par le débit:
- dun compte de trésorerie;
- du compte 6516 intitulé Intérêts bancaires et sur
opérations de financement.
En cas de renvoi de leffet par létablissement de crédit, pour non-paiement ou toute autre cause, le remboursement du crédit descompte entraîne:
- une inscription au crédit du compte de létablissement prêteur;
- le rétablissement à lactif de la créance initiale et, le cas échéant, un transfert dans le compte clients douteux et litigieux et la constitution dune provision pour dépréciation à concurrence du montant de la perte probable;
Le compte 418 Clients - Produits non encore facturés est débité à la clôture de la période comptable, du montant, taxes comprises, des créances imputables à cette période et pour lesquelles des factures nont pas encore été établies, par le crédit des comptes concernés des classes 4 et 7. A la date de létablissement de la facture, ces écritures sont contre-passées.
Les entreprises peuvent également créditer directement le compte 418 par le débit du compte 411 lors de létablissement de la facture, les ajustements nécessaires
r étant enregistrés aux comptes intéressés.
Le compte 4191 enregistre les avances et acomptes reçus par lentreprise sur les commandes à livrer, les travaux à exécuter ou les services à rendre. Il est crédité par le débit dun compte de trésorerie du montant des avances et acomptes reçus des clients. Il est débité, après ~ létablissement de la facture, du montant de ces avances et acomptes par le crédit du compte 411.
Le compte 4196 Clients - Dettes pour emballages et matériel consignés est crédité des sommes facturées par lentreprise à ses clients au titre des consignations demballages ou de matériel par le débit du compte 411.
il est débité du même montant:
- par le crédit du compte 411 en cas de restitution de lemballage
- parle crédit du compte 411 et une subdivision du compte 706 (dont lintitulé sera par exemple Bonis sur reprises demballages consignés), lorsque la reprise est effectuée pour un prix inférieur à celui de la consignation;
- par le crédit des comptes intéressés de la classe 7 dans le cas où lemballage est conservé par le client (subdivision du compte 706 dans le cas où les emballages sont considérés comme des approvisionnements et selon le traitement réservé aux cessions dimmobilisations dans le cas où les emballages sont considérés comme actifs immobilisés).
42 Personnel et comptes rattachés
Des subdivisions de comptes sont à créer pour constater les opérations relatives au personnel notamment celles se rattachant aux rémunérations, avances et retenues telles que présentées ci-dessous
Le compte 4211 est débité du montant des avances et acomptes versés au personnel, par le crédit dun compte de trésorerie. Il est crédité, pour solde, par le débit du compte 4215.
Le compte 4212 est crédité du montant des sommes mises à la disposition des comités dentreprise, détablissement ..., par le débit dune subdivision du compte 649. Il est débité du montant des versements effectués à ces comités par le crédit dun compte de trésorerie.
Le compte 4215 Personnel - Rémunérations dues est crédité des rémunérations brutes à payer au personnel par le débit des comptes de charges intéressés.
Il est débité:
- du montant des avances et acomptes versés au personnel par le crédit du compte 4211;
- du montant des oppositions notifiées à lentreprise àlencontre des membres de son personnel par le crédit du compte 4217;
- du montant des retenues sur salaires au titre des impôts sur salaires et appointements par le crédit du compte 432.
- de la quote-part des charges sociales incombant au personnel par le crédit du compte 453 Sécurité sociale et autres organismes sociaux
- du montant des règlements effectués au personnel par le crédit dun compte de trésorerie.
Le compte 4216 est crédité du montant des sommes confiées en dépôt à lentreprise par des membres de son personnel, par le débit dun compte de trésorerie. Il est débité, lors du remboursement au personnel des sommes ainsi déposées, par le crédit dun compte de trésorerie.
Le compte 4217 est crédité du montant des sommes faisant lobjet doppositions obtenues par des tiers à lencontre de membres du personnel de lentreprise, par le débit du compte 4211. Il est débité du montant des dites sommes, lors de leur versement aux tiers bénéficiaires de lopposition, par le crédit dun compte de trésorerie.
A la fin de lexercice, au moment des écritures dinventaire, lentreprise:
- crédite les subdivisions du compte 4218
correspondant notamment au montant de dettes
potentielles relatives aux congés à payer et autres
charges à payer par le débit des subdivisions du compte
646;
- débite, le cas échéant, les subdivisions éventuelles du compte 4218 par le crédit des comptes de produits intéressés.
Les charges sociales sur congés à payer sont portées au crédit du compte 45382 par le débit des subdivisions correspondants du compte 646.
43 Etat et collectivités publiques
Les opérations dachats et de ventes réalisées avec lEtat et les collectivités publiques s inscrivent au compte 40 Fournisseurs et comptes rattachés et 41 Clients et comptes rattaches~~ au même titre que les opérations faites avec les autres fournisseurs et les autres clients.
En fin dexercice, lorsque des subventions acquises à lentreprise nont pas encore été perçues, le compte 431 Etat - Subventions à recevoir est débité:
- du montant des subventions dinvestissement à recevoir par le crédit du compte 145 Subventions dinvestissement
- du montant des subventions dexploitation à recevoir par le crédit du compte 74 Subventions dexploitation; Le compte 431 est crédité par le débit dun compte de
trésorerie lors de la réception des subventions susvisées.
Le compte 432 Etat - Impôts et taxes retenus à la source est crédité des retenues effectuées par lentreprise pour le compte de lEtat sur des sommes dues à des tiers par le débit de leurs comptes.
Le compte 433 Opérations particulières avec lEtat,... enregistre notamment les produits ou charges résultant davantages accordés ou dobligations imposées par lEtat et les collectivités publiques à lentreprise.
Le compte 434 enregistre les opérations relatives à la constatation et à la liquidation de limpôt sur les sociétés et limpôt sur le revenu des personnes physiques.
Le compte 435 est crédité du montant des obligations cautionnées souscrites en règlement de taxes sur le chiffre daffaires, droits indirects,.., par le débit:
- des comptes 436, 437
- du compte 6517 Intérêts des obligations
cautionnées (pour la quote-part des intérêts rattachables
à lexercice).
Le compte 436 Etat - Taxes sur le chiffre daffaires reçoit dune part le montant des taxes collectées pour le compte de lEtat et, dautre part, le montant des taxes à récupérer.
Le compte 437 Autres impôts, taxes et versements assimilés est crédité du montant de tous les autres impôts et taxes dus par lentreprise par le débit des comptes de charges intéressés.
44 Sociétés du Groupe et associés
Le compte 441 est débité du montant des fonds avancés par lentreprise aux sociétés du groupe, et il est crédité du montant des fonds mis à disposition de lentreprise par les sociétés du groupe.
Le compte 442 est crédité du montant des fonds mis à la disposition de lentreprise par les associés.
Le compte 446 Associés - Opérations sur le capital est subdivisé afin denregistrer distinctement les opérations liées à la création de la société ou à la modification de son capital.
Le compte 447 Associé - Dividendes à payer est crédité du montant des dividendes dont la distribution a été décidée par les organes de délibération.
45 Débiteurs divers et créditeurs divers
Les comptes 452 et 455 sont respectivement débités, lors de la cession dimmobilisations ou de valeurs mobilières de placement, du prix de cession des éléments dactif cédés, par le crédit du compte dactif concerné, le gain ou la perte étant constaté dans les comptes 736/747 ou 636 / 646.
Le compte 4531 est crédité du montant des sommes dues par lentreprise aux différents organismes sociaux au titres des cotisations de sécurité sociale, par le débit des comptes de charges par nature intéressés.
Il est débité des règlements effectués à ces organismes par le crédit dun compte de trésorene.
Les charges sociales sur congés à payer sont portées au crédit du compte 45382 par le débit des subdivisions correspondantes du comptes 646.
Le compte 454 enregistre à son crédit le montant des dettes relatives à lacquisition de valeurs mobilières de placement; le compte 52 Valeurs mobilières de placement est débité en contrepartie.
Les opérations dont le solde peut être indifféremment soit débiteur, soit créditeur sont comptabilisées à des subdivisions ouvertes sous le compte 457.
Le compte 4587 Produits à recevoir est débité, notamment, des indemnités à recevoir consécutives à des sinistres, litiges..., par le crédit des comptes de produits intéressés.
46 Comptes transitoires ou dattente
Les opérations qui ne peuvent pas être imputées de façon certaine à un compte déterminé au moment où elles doivent être enregistrées ou qui exigent une information complémentaire, sont inscrites provisoirement au compte 46.
Ce procédé de comptabilisation ne doit être utilisé quà titre exceptionnel. Toute opération portée au compte 46 sera imputée au compte définitif dans les délais les plus brefs.
47 Comptes de régularisation
Le compte 471 Charges constatées davance est débité, en fin dexercice, par le crédit des comptes de charges intéressés. Il est crédité, à louverture de lexercice suivant, par le débit de ces mêmes comptes.
Le compte 472 Produits constatés davance est çrédité, en fin dexercice, par le débit des comptes de produits intéressés. Il est débité, à louverture de lexercice suivant, par le crédit de ces mêmes comptes.
Les comptes 471 et 472 peuvent être subdivisés conformément à la nomenclature des classes 6 et 7
Le compte 478 Comptes de répartition périodique des charges et des produits enregistre les charges et les produits que lentreprise décide de répartir par fractions égales entre les périodes comptables de lexercice. Il doit être soldé à la fin de lexercice.
48 Provisions courantes pour risques et charges
Ce compte est destiné à enregistrer les provisions pour risques et charges dont la survenance est probable dans les douze mois à partir de la date de clôture.
49 Provisions pour dépréciation des comptes de tiers Ces comptes sont crédités, en fin dexercice
- par le débit du compte 6817 Dotations aux provisions pour dépréciation des actifs courants (autres que valeurs mobilières de placement et équivalents de liquidités);
- ou par le débit du compte 6818 Dotations aux provisions liées à une modification comptable à imputer au résultat de lexercice ou à une activité abandonnée.
Lorsque la provision est devenue, en tout ou partie, sans objet, ou se révèle exagérée, ou lorsque se réalise le risque de non recouvrement couvert par la provision, ces comptes sont débités
- par le crédit du compte 7817 Reprises sur provisions pour dépréciation des actifs circulants (autres que valeurs mobilières de placement et équivalents de liquidités)
- ou par le crédit du compte 7818 Reprises sur provisions liées à une modification comptable ou à une activité abandonnée.
Classe 5
Comptes Financiers
Les comptes financiers enregistrent les mouvements se rapportant aux liquidités et équivalents de liquidités y compris les placements courants ainsi que les autres actifs et passifs financiers courants.
50 Emprunt et autres dettes financières courants
Le compte 501 enregistre les emprunts courants liés au cycle dexploitation.
Les comptes 505 et 508 enregistrent, respectivement, la partie à moins dun an des emprunts non courants et les intérêts courus non échus à la clôture de lexercice.
51 Prêts et autres créances financières courants
Le compte 511 enregistre les prêts courants liés au cycle dexploitation.
Le compte 516 enregistre les échéances à moins dun an sur prêts non courants.
Le compte 517 enregistre les échéances à moins dun an sur autres créances financières non courantes.
Le compte 518 enregistre les intérêts
52 Placements courants
Les comptes 523 et 524 sont débités de la valeur dacquisition des actions et autres titres conférant un droit de propriété, par le crédit dun compte de tiers ou de trésorerie. Lors de la revente de ces actions, ou titres, ces comptes sont crédités du montant de la valeur brute comptable de ces actions ou titres, par le débit du compte de trésorerie concernée, la plus ou moins value étant portées selon le cas au compte 757 ou au compte 656.
La valeur dacquisition des titres conférant un droit de créance (obligations, bons de trésor) est inscrite dans les comptes 525 à 527.
Les écritures comptables relatives aux opérations dacquisition, dannulation ou de cession dactions sont applicables aux opérations similaires effectuées sur des obligations.
Les échéances à moins dun an des obligations immobilisées sont constatées dans le compte 526.
53 Banques, établissements financiers et assimilés
Le compte 531 Valeurs à lencaissement est débité du montant des coupons échus à encaisser, des chèques et des effets remis à lencaissement, des effets remis à lescompte, par le crédit des comptes intéressés.
Pour chaque compte bancaire dont elle est titulaire, lentreprise utilise une subdivision distincte du compte 532.
Les effets financiers créés en représentation des crédits consentis à lentreprise dans le cadre dopérations de mobilisation de créances commerciales ou de mobilisation de créances nées à létranger, sont comptabilisés à des subdivisions du compte 506 Concours bancaires courants. Les intérêts courus liés à ces moyens de financements sont inscrits dans une subdivision du compte 508 Intérêts courus qui pourrait sintituler Intérêts courus sur concours bancairès courants.
54 Caisse
Ce compte est débité du montant des espèces encaissées par lentreprise. Il est crédité du montant des espèces décaissées. Son solde est toujours débiteur ou nul.
55 Régies davances et accréditifs
Ce compte enregistre, le cas échéant, les écritures relatives aux fonds gérés par les régisseurs ou les comptables subordonnés et aux accréditifs ouverts dans les banques au nom dun tiers ou dun agent de lentreprise.
Ce compte est débité du montant des fonds remis aux régisseurs et aux titulaires daccréditifs par le crédit dun compte de trésorerie. Il est crédité:
- du montant des dépenses effectuées pour le compte
de lentreprise par le débit dun compte de tiers ou de
charges;
- du montant des reversements de fonds avancés, par le
débit dun compte de trésorerie.
58 Virements internes
Les comptes de virements internes sont des comptes de passage utilisés pour la comptabilisation pratique dopérations aux termes desquelles ils doivent se trouver soldés.
Ces comptes sont notamment destinés à permettre la centralisation, sans risque de double emploi:
- des virements de fonds dun compte de trésorerie (caisse ou banque) à un autre compte de trésorerie (banque ou caisse);
- et, plus généralement, de toute opération devant faire lobjet dun enregistrement dans plusieurs journaux auxiliaires.
59 Provisions pour dépréciation des comptes financiers
Ce compte est crédité du montant des dépréciations financières des placements ou des prêts courants par le débit du compte 6866 Dotations aux provisions pour dépréciation des éléments financiers.
Ce compte est débité par le crédit du compte 7866 Reprises sur provision pour dépréciation des éléments financiers, lorsque la provision savère, en tout ou partie, sans objet.
Classe 6 & 7
Note Préliminaire
Les charges et les revenus, les pertes et les gains ont été définis par le cadre conceptueL Leur distinction au niveau de la nomenclature ne peut être envisagée que dans le cas dune entité particulière. A cet effet la norme Résultat net de lexercice et éléments extraordinaires a affiné et développé les définitions de ces éléments et lutilité de les distinguer. Les développements y afférents sont rappelés ci-après les revenus et les gains sont, en raison de leur nature, similaires, tout comme les charges et les pertes qui sont sensiblement semblables. Toutefois, ces concepts peuvent dégager certaines différences significatives lors de la communication de linformation sur la performance de lentreprise. Les revenus et les charges proviennent des opérations s inscrivant dans le cadre des activités centrales ou principales de lentreprise, telles que la production ou la vente de marchandises, la prestation des services, le crédit, lassurance, linvestissement et le financement.
Par contre les gains et les pertes résultent des transactions fortuites ou périphériques de lentreprise avec dautres entités et découlent dévénements et circonstances qui laffectent.
Certains produits et charges considérés, en raison de leur nature, comme des gains et des pertes dexploitation pour certaines entreprises, peuvent se rattacher directement aux revenus et charges s ils sinscrivent dans le cadre des activités centrales ou permanentes dautres entreprises.
La distinction entre revenus, charges, gains et pertes se fait, normalement, selon la nature de lentreprise, ses opérations et ses activités.
Les éléments qui sont des revenus pour une entreprise peuvent constituer des gains pour une autre et les éléments qui sont des charges pour une catégorie dentité peuvent être des pertes pour une autre.
Par exemple, linvestissement en portefeuille titres qui peut être une source de revenus et de charges pour des entreprises appartenant au secteur financier, peut être une source de gain ou de perte pour les entreprises industrielles et commerciales. Les mutations technologiques peuvent être une source de gains et de pertes pour la plupart des entreprises mais sont caractéristiques des opérations des entreprises de recherche ou de technologie de pointe.
Des événements tels que les variations des taux de change, qui peuvent intervenir quand les actifs sont utilisés ou les passifs sont engagés, peuvent directement ou indirectement affecter les montants des gains ou des pertes de la plupart des entreprises, mais elles sont source de revenus et de charges uniquement pour les entreprises pour lesquelles le négoce en monnaies étrangères est lacti vité principale.
Lobjectif de la distinction entre gains et pertes et revenus et charges est de présenter une information pertinente sur les sources de revenus de lentreprise. Une nette distinction entre revenus et gains et charges et pertes est une affaire de jugement sur la manière la plus appropriée pour favoriser une bonne divulgation de limage fidèle à travers les états financiers de lentreprise et plus précisément une présentation utile du résultat net de lexercice
Classe 6
Comptes de Charges
La classe 6 groupe les comptes destinés à enregistrer, dans lexercice, les charges par nature qui se rapportent:
- aux activités ordinaires de lentreprise;
- aux éléments extraordinaires.
Lorganisation comptable de lentreprise ,et particulièrement son plan de comptes et les instructions afférentes àlélaboration et la présentation des états financiers, doivent prévoir , pour les activités et éléments ordinaires une distinction entre:
les charges qui doivent être rattachées aux revenus et prises en compte dans la détermination de la marge brute,
les charges considérés comme pertes sur éléments et activités connexes ou périphériques
les charges considérés comme pertes sur activités financières
les autres charges ordinaires considérés comme pertes sur éléments non récurrents ou exceptionnels
Pour les besoins de laffectation de ces charges par fonction, les racines suivantes pourraient être créées pour lentreprise:
01. Production,
02. Distribution,
03. Administration,
04. Autres.
Ne sont pas concernées par lapplication de ces racines, les charges qui, en raison de leur nature, sont rattachées à une destination et que la nomenclature a déjà classé en fonction de cette destination.
Les charges de la classe 6 sont enregistrées hors taxes récupérables.
60 Achats (sauf 603)
603 Variation des stocks (approvisionnements et marchandises)
I. Achats (approvisionnements et sous-traitances. marchandises~>
Les achats sont inscrits au débit des comptes 601 à 607.
Des subdivisions des comptes dachat peuvent être ouvertes pour identifier:
- les achats en Tunisie et à létranger;
- les achats faits par lentreprise auprès des parties liées.
Les biens et services sous-traités qui sintègrent directement dans le cycle de production de lentreprise, sont inscrits dans les achats au débit des comptes
- 604 Achats détudes et de prestations de services;
- 605 Achats de matériels, équipements et travaux;
Le compte 606 regroupe tous les achats non stockables (eau, énergie) ou non stockés par lentreprise, tels que ceux afférents à des fournitures qui ne passent pas par un compte de magasin, et dont les existants neufs, en fin dexercice, sont inscrits en tant que charges constatées davance au débit du compte 471.
Le compte 609 enregistre à son crédit les rabais, remises et ristournes sur achats obtenus des fournisseurs et dont le montant, non déduit des factures dachats, nest connu que postérieurement à la comptabilisation de ces factures.
Il. Variation des stocks
Traitement de référence:
Les stocks sont tenus selon le système de linventaire permanent. Les achats sont débités aux comptes 601/602 et
607.
Les entrées en stock sont débités dans les comptes de
stock concerné par le crédit des comptes Achats 601/602 et
607. Ils sont crédités des sorties par le débit des comptes
6031, 6032 et 6037 dont lintitulé deviendra Achats
consommés (Approvisionnement et marchandises).
Traitement autorisé:
Le compte 603 est réservé à lenregistrement des variations de stocks dapprovisionnements et de marchandises.
Ces comptes de variation des stocks sont débités, pour les éléments qui les concernent, de la valeur du stock initial et crédités de la valeur du stock final. En conséquence, le
solde du compte 603 représente la variation globale de la valeur du stock entre le début et la fin de lexercice. Ce sol de peut être créditeur ou débiteur.
61 /62/63 Autres charges ordinaires
Sont comptabilisées dans les comptes 61/62/63 les charges ordinaires, autres que les achats, en provenance des tiers.
61. Services extérieurs,
62. Autres services extérieurs,
63. Charges diverses ordinaires.
Le compte 636 enregistre les charges nettes résultant des cession dimmobilisation (perte sur cession) ainsi que les autres pertes sur éléments non récurrents ou exceptionnelles qui interviennent dans les activités et opérations ordinaires de lentreprise.
64 Charges de personnel
Sont inscrites au compte 64 toutes les rémunérations, commissions, charges communes et charges sociales du personnel, y compris les rémunérations allouées aux administrateurs, gérants et associés.
65 Charges financières
Toutes les charges financières sont comptabilisées dans ce compte.
Les subdivisions du compte 651 Charges dintérêts permettent didentifier notamment les intérêts des emprunts et dettes assimilées (y compris ceux concernant les parties liées), les intérêts des comptes courants, les intérêts bancaires, etc.
Le compte 654 est débité du montant des escomptes accordés par lentreprise à ses clients par le crédit du compte 411 Clients ou dun compte de trésorerie.
Le compte 655 enregistre à son débit les pertes de change supportées par lentreprise au cours de lexercice.
Le compte 656 enregistre les charges nettes résultant des cessions de valeurs mobilières (perte sur cession).
66 Impôts, taxes et versement assimilés
Les impôts, taxes et versements assimilés sont de charges correspondant aux impôts et taxes sur rémunérations (TFP, FOPROLOS) et aux autres impôts et taxes (impôts et taxes divers, taxes sur le chiffre daffaires non récupérables, droits denregistrement, etc.).
Les impôts sur les bénéfices ne sont pas comptabilisés sous ce poste. Ils sont inscrits au compte 69.
67 Pertes extraordinaires
Ne sont comptabilisées dans ce compte que les charges ayant un caractère extraordinaire. Lenregistrement de telles charges nécessite lanalyse des caractéristiques de lopération concernée de manière à traduire correctement lapproche retenue par les normes comptables.
68 Dotations aux amortissements et aux provisions
Les comptes 681 et 686 sont débités du montant respectif des dotations de lexercice aux amortissements et aux provisions par le crédit des subdivisions, des comptes damortissements et de provisions concernés.
69 Impôts sur les bénéfices
Le compte 69 enregistre à son débit le montant dû au titre des bénéfices imposables.
Des subdivisions permettent didentifier les impôts sur les bénéfices calculés sur le résultat des activités ordinaires et les impôts sur les bénéfices calculés sur les éléments extraordinaires.
Dautres subdivisions peuvent être créées pour enregistrer les impôts dûs sur les bénéfices dans le cadre de conventions ou réglementations particulières.
Classe 7
Comptes de Produits
La classe 7 groupe les comptes destinés à enregistrer, dans lexercice, les produits par nature qui se rapportent:
- aux activités ordinaires de lentreprise;
- aux éléments extraordinaires.
Lorganisation comptable de lentreprise, et particulièrement son plan de comptes et les instructions afférentes à lélaboration et la présentation des états financiers, doivent prévoir, pour les activités et éléments ordinaires une distinction entre:
- les produits qui doivent être considérés comme revenus et pris en compte dans la détermination de la marge brute,
- les produits considérés comme gains sur éléments et activités connexes ou périphériques
- les produits considérés comme gains sur activités
financières
- les autres produits ordinaires considérés comme gains sur
éléments non récurrents ou exceptionnels
Les produits de la classe 7 sont enregistrés hors taxes collectées.
70 Ventes de produits fabriqués, prestations de services, marchandises
Des subdivisions des comptes de ventes peuvent être ouvertes pour identifier:
- les ventes en Tunisie et à létranger,
- les ventes faites par lentreprise à des parties liées;
- les cessions à prix coûtant.
Les montants des ventes, des prestations de services, des produits afférents aux activités annexes sont enregistrés au crédit des comptes 701 à 708.
Les rabais, remises et ristournes accordés hors facture ou qui ne sont pas rattachables à une vente déterminée sont portés au débit du compte 709.
Les escomptes de règlement sont comptabilisés au débit du compte 644 Escomptes accordés, même lorsquils sont déduits sur la facture de vente.
71 Production stockée (ou déstockage)
Traitement de référence : Les stocks sont tenus selon la méthode de linventaire permanent. Les comptes 7133, 7134 et 7135 sont crédités des entrées en stocks des en-cours et des produits par le débit des comptes 33, 34 et 35. Ils sont débités des sorties, par le crédit de ces mêmes comptes.
Traitement autorisé Le compte 713 est réservé à lenregistrement des variations des stocks des produits finis et des en-cours de production (y compris la production des services). Les comptes de variation de stocks sont débités, pour les éléments qui les concernent, de la valeur de la production stockée initiale et crédités de la valeur de la production stockée finale.
En conséquence, le solde du compte 71 représente la variation globale de la valeur de la production stockée entre le début et la fin de lexercice. Ce solde peut être créditeur ou débiteur.
72 Production immobilisée
Ce compte enregistre le coût des travaux faits par lentreprise pour elle-même. Il est crédité soit par le débit du compte 23 Immobilisation en cours du coût réel de production des immobilisations créées par les moyens propres de lentreprise, au fur et à mesure de la progression des travaux, soit directement par le débit des comptes dimmobilisations intéressés si le transit par le compte 23 ne savère pas nécessaire.
73 Produits divers ordinaires
Les redevances acquises pour concessions, brevets, licences, marques, procédés, droits et valeurs similaires, sont inscrites au crédit de ce compte. Il en est de même des revenus des immeubles non affectés aux activités professionnelles, des jetons de présence, etc.
Le compte 736 enregistre le produit net résultant de cession dimmobilisation (gain sur cession) ainsi que les autres gains sur éléments non récurrents ou exceptionnels qui interviennent dans les activités ordinaires de lentreprise.
74 Subventions dexploitation et déquilibre
Ce compte est crédité du montant des subventions dexploitation et déquilibre acquises à lentreprise par le débit du compte de tiers ou de trésorerie intéressé.
75 Produits financiers
Tous les produits financiers sont comptabilisés dans ce compte.
Les subdivisions des comptes 751 Produits de participations et 752 Produits des autres immobilisations financières permettent didentifier les produits provenant de participations ou dautres immobilisations financières (y compris ceux concernant les parties liées).
Le compte 755 est crédité du montant des escomptes obtenus par lentreprise de ses fournisseurs par le débit du compte de tiers intéressé ou dun compte de trésorerie.
Le compte 756 est crédité des gains de change réalisés par lentreprise au cours de lexercice.
Le compte 757 enregistre les produits nets résultant des cessions de valeurs mobilières (Gain sur cession).
77 Gains extraordinaires
Ne sont comptabilisées dans ce compte que les gains ayant un caractère extraordinaire. Lenregistrement de tels gains nécessite lanalyse des caractéristiques de lopération concernée de manière àtraduire correctement lapproche retenue par les normes comptables.
78 Reprises sur amortissements et provisions
Les comptes 781 et 786 sont crédités du montant respectif des reprises sur amortissements et aux provisions par le débit des subdivisions des comptes damortissements et de provisions concernés.
79 Transferts de charges
Le compte 79 enregistre les charges liées aux activités ordinaires et aux activités de placement et de financement à transférer soit à un compte de bilan, soit à un autre compte de charges.
Norme Comptable Relative aux Capitaux Propres
NC:02
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
Objectifs
01. Les capitaux propres peuvent comporter certaines rubriques particulières pouvant présenter des difficultés de traitement, de classement, ainsi que dinformations à leur sujet.
Ces difficultés concernent essentiellement certaines réserves (cas des réserves pour réinvestissement exonéré, des réserves de réévaluation et des réserves pour fonds social), ainsi que certaines opérations particulières portant sur les rachats par une société de ses propres actions.
02. Lobjectif de la présente norme est de définir les éléments des capitaux propres, détudier le traitement de certaines opérations particulières ainsi que les informations à fournir sur ces éléments.
Champ dapplication
03. La présente norme concerne:
a. les opérations portant sur les apports (capital, fonds de dotation versés par lEtat, les primes liées au capital);
b. les bénéfices autres que ceux pour lesquels une décision de distribution est intervenue;
c. les pertes des exercices précédents et de lexercice en cours ; et
d. les informations à fournir sur les capitaux propres.
04. La présente norme ne porte pas:
a. sur les subventions dinvestissement;
b. sur les particularités de certains instruments financiers pouvant être considérés comme des capitaux propres.
Définitions
05. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
Les capitaux propres sont lintérêt résiduel dans les actifs de lentreprise après déduction de tous ses passifs. Ils comportent les diverses catégories de capital, les compléments dapport, les réserves et équivalents, les résultats reportés et les résultats positifs ou négatifs.
Les diverses catégories de capital visent les postes du capital pour les sociétés et ceux des fonds de dotation pour les entreprises publiques, dont la propriété revient à lEtat.
Le fonds de dotation désigne lapport en capital de lEtat au profit des entreprises.
Les fonds accordés à des entreprises ou des établissements publics, par lEtat ou les établissements publics, et dont le caractère de subvention dinvestissement nest pas suffisamment explicité, sont considérés comme des apports en capital.
Les compléments dapport sont constitués notamment des primes démission, de fusion et, de toute autre prime liée au capital.
Les réserves désignent les montants des bénéfices affectés en tant que tels. Les réserves sont de deux sortes:
a. les réserves légales, statutaires et contractuelles, affectées suite à une disposition légale, statutaire, contractuelle (réserve légale pour certaines formes juridiques 4e société, réserve pour réinvestissement exonéré, toute réserve prescrite par les statuts ou par un contrat démission, ou par une disposition légale particulière) ; et
b. les réserves facultatives affectées suite à des décisions prises par les propriétaires de lentreprise (cas des réserves pour dépréciation éventuelle des stocks, des réserves pour éventualités, des réserves pour renouvellement des équipements, des réserves pour expansion, des réserves pour fonds social...)
Le terme équivalent désigne certaines réserves spécifiques, non constituées à la suite des affectations des bénéfices, telles que les réserves de réévaluation ou les provisions ayant le caractère de réserve et qui ne répondent pas aux critères définis à la norme.
Opérations portant sur les capitaux propres
06. Les opérations portant sur les capitaux propres sont des opérations ayant trait:
a. a toute variation du compte de capital, des comptes de compléments dapport (prime démission, de fusion, dapport). Parmi ces opérations sont, notamment, citées les opérations daugmentation, de réduction, de remboursement du capital, de fusion, de conversion des obligations en actions...
b. aux écarts relatifs à la constatation des effets de la variation des prix;
c. aux dividendes, y compris ceux distribués en actions et ceux relatifs aux actions de lentreprise rachetées par elle-même;
d. aux affectations des résultats négatifs aux postes de résultats reportés;
e. au rachat par la société de ses propres actions en vue, soit de les revendre, soit de les annuler ; et
f. à tout gain réalisé ou toute perte subie à la suite des opérations de rachat et de revente ou de rachat et dannulation.
07. Les opérations portant sur les capitaux propres sont inscrites dans des postes séparés de la rubrique capitaux propres.
Traitement des acquisitions ou rachats dactions
08. Lacquisition par une société de ses propres actions donne, généralement, lieu à un écart entre le prix de rachat et la valeur nominale de ces actions.
Lachat par une société de ses propres actions puis leur revente ou leur annulation, sont considérés comme étant les deux étapes dune seule et même opération, dont la revente ou lannulation est laboutissement. Par conséquent, tant que les actions acquises sont détenues par la société, leur coût dacquisition doit figurer en déduction du total de lavoir des actionnaires, par une inscription dans une rubrique distincte.
Linscription de ces actions à lactif de la société, même durant la période de leur détention provisoire, ne doit pas être retenue étant donné que juridiquement une société ne peut pas être propriétaire dune partie delle même.
09. Le coût dacquisition, par une société de ses propres actions, doit être inscrit sous une rubrique distincte en déduction de lavoir des actionnaires jusquà la revente ou lannulation des dites actions.
Traitement des pertes subies à la suite du rachat de ses propres actions
10.Lorsquune société rachète ses propres actions puis annule ces actions ou celles quelles a acquises précédemment, et que le coût dacquisition est supérieur ou égal à la valeur nominale de ces actions, ce coût est comptabilisé:
a. par déduction du compte capital, dun montant égal àa valeur nominale de ces actions;
b. par déduction de ce qui reste, du complément dapport (poste spécifique à cette catégorie de complément), constitué par les excédents provenant de la revente ou de lannulation dactions de même catégorie dont le prix de vente ou la valeur dannulation (nominale) étaient supérieurs au coût dacquisition;
c. par déduction de ce qui reste de la partie du complément dapport (prime de fusion, démission, de conversion dobligations en actions) constituée lors de lémission dactions de même catégorie et jusquà concurrence dun montant proportionnel au nombre dactions rachetées ou annulées ; et
d. par déduction du reliquat, des bénéfices non répartis (réserves distribuables). Dans le cas où le reliquat absorbe les bénéfices non répartis, lexcédent est à constater parmi les pertes extraordinaires de lexercice ou parmi les charges à répartir sur plusieurs exercices, si les particularités de lopération le permettent.
Traitement des gains réalisés à la suite du rachat de ses propres actions
11.Lorsquune société rachète ses propres actions puis annule ces actions ou celles quelle a acquises précédemment, et que le coût dacquisition est inférieur à la valeur nominale de ces actions, ce coût est comptabilisé:
a. par déduction du compte capital, dun montant égal àla valeur nominale de ces actions.
b. le reliquat est ajouté aux compléments dapport sous une rubrique distincte.
Traitement des gains ou pertes à la suite de la revente d actions
12. Les gains réalisés ou les pertes subies à la suite de la revente par une société de ses propres actions ne doivent pas être imputés aux résultats de lexercice.
13. Lorsquune société revend ses actions et que le produit de la revente dépasse le coût dacquisition, lexcédent doit être crédité au complément dapport. Par contre, si le produit de la vente est inférieur au coût dacquisition, la perte doit être comptabilisée:
a. par déduction du complément dapport, constitué par les excédents provenant de la revente ou de lannulation dactions de même catégorie (sil existe un reliquat après la déduction prévue au paragraphe 10) ; et
b. par déduction du reliquat des bénéfices non répartis (réserves distribuables). Dans le cas où le reliquat absorbe les bénéfices non répartis, lexcédent est à constater parmi les pertes extraordinaires de lexercice, ou parmi les charges à répartir sur plusieurs exercices, si les particularités de lopération le permettent.
Traitement des dividendes rattachés aux actions rachetées
14. Les dividendes distribués par une société et revenant à ses propres actions rachetées, ne doivent pas être inclus parmi les revenus de lexercice.
15. Lorsquune société acquiert ses propres actions et quelle ne les annule pas, tout dividende auquel donneraient droit lesdites actions, doit être constaté dans un compte de résultats reportés parmi les capitaux propres.
Traitement des réserves pour fonds social
16. La réserve pour fonds social, allouée à la suite dune affectation de résultat décidée par les propriétaires dune entreprise, est, généralement, destinée à financer des opérations remboursables telles que loctroi des prêts au personnel...
17. Les opérations remboursables financées par la réserve pour fonds social doivent être inscrites à lactif de la société et le montant utilisé de cette réserve doit être porté au niveau des notes aux états financiers. Les rémunérations rattachées à ces opérations doivent venir en augmentation de la réserve pour fonds social.
18. Les opérations non remboursables financées par la réserve pour fonds social doivent venir en déduction de cette réserve et la nature de chaque catégorie dopérations doit être portée au niveau des notes aux états financiers.
Informations à fournir
19. Les états financiers doivent faire apparaître:
a. pour chaque catégorie dactions:
- le nombre dactions ou le montant du capital autorisé, émis et en circulation,
- le capital non encore libéré et la période légale restante pour sa libération,
- la valeur nominale des actions,
- les droits, priorités ou restrictions affectant la distribution des dividendes et le remboursement du capital,
- larriéré dû sur les dividendes cumulatifs,
- le taux du dividende des actions privilégiées,
- le prix de rachat des actions rachetables,
- lexistence de clauses de convertibilité,
- les actions rachetées, ou détenues par des filiales ou des entreprises associées,
les actions réservées pour des émissions futures dans le cadre doptions ou de contrats de vente à terme, en mentionnant les dates et les montants.
b. le nombre dactions de chaque catégorie ainsi que les certificats dactions et de vote qui ont été émis depuis la date du dernier bilan, en précisant la valeur qui leur a été donnée, le mode de libération (en espéces, en nature, en compensation de dettes) et les actions émises à la suite de lexercice doptions ou de droits dachat;
c. le nombre dactions de chaque catégorie rachetées par lentreprise depuis la date du dernier bilan, le prix payé et, si celui-ci na pas été réglé en espèces, la nature et la valeur de la contrepartie, lobjectif du rachat (en vue dune régulation du cours boursier ou en vue dune réduction du capital non motivée par des pertes)
d. le nombre dactions de chaque catégorie, qui ont été revendues depuis la date du dernier bilan, en indiquant la valeur qui leur a été donnée, les actions revendues par suite de lexercice doption ou de droits dachat, le mode de règlement (espèces, compensation ou conversion, annulation dobligations);
e. leffet du rachat et de la revente de ses propres actions sur le cours boursier;
f. le pourcentage des actions détenues par la société par rapport au total des actions en circulation;
g. les opérations de réduction et damortissement du capital ; et
h. les sommes versées par lEtat en qualité de propriétaire (fonds de dotation).
20. Les états financiers doivent faire apparaître également:
a. la nature de chaque réserve y compris les primes démission et lécart de réévaluation, ainsi que les restrictions affectant leur distribution.
b. les mouvements de lexercice et les restrictions affectant leur distribution
c. la ventilation de la réserve pour fonds social pour distinguer les utilisations remboursables de celles non remboursables.
Date dapplication
21. La présente norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative aux Revenus
NC:03
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Objectifs
01. Les produits dune entreprise regroupent à la fois les revenus et les gains. Les revenus sont les produits provenant des activités qui sinscrivent dans le cadre de lexploitation centrale ou permanente. Ils sont, généralement, pris en compte lorsquune augmentation davantages économiques futurs, liée à une augmentation dactif ou une diminution de passif, sest produite et quelle peut être mesurée de façon raisonnable.
02. Lobjectif de la présente norme est de définir la façon selon laquelle ces revenus sont mesurés, le moment de leur constatation dans les états financiers de lentreprise et de déterminer la nature des informations à fournir à leur sujet.
Champ dapplication
03. La présente norme doit être appliquée pour la comptabilisation des produits générés par le cours des activités sinscrivant dans le cadre de lexploitation centrale ou permanente de lentreprise au titre de la vente de marchandises, de la prestation de services et de lutilisation, par des tiers, des ressources de lentreprise moyennant intérêts, redevances ou dividendes.
04. La présente norme ne traite pas des revenus provenant:
a) des participations comptabilisées à la valeur de
consolidation.
b) des contrats de location.
c) des subventions.
d) des contrats dassurance des compagnies dassurance. b e) des contrats de prestation de services directement j rattachés aux contrats do construction.
f) des modifications de la juste valeur des actifs et passifs financiers ou de leur cession.
Définitions
05. Dans la présente norme les termes ci-dessous ont la signification suivante:
Les intérêts sont les rémunérations en contre partie de lutilisation de sommes prêtées par lentreprise ou dues à celle-ci.
Les redevances sont les sommes reçues en contrepartie de lutilisation dactifs à long terme de lentreprise tels que les brevets, les marques de fabrique et les logiciels.
Les dividendes sont les bénéfices distribués aux actionnaires à concurrence de leur participation dans le capital.
La juste valeur est le prix au quel un bien pourrait être échangé, ou une dette acquittée, entre un acheteur et un vendeur normalement informés et consentants, dans une transaction équilibrée.
Les liquidités et équivalents de liquidités constituent les fonds disponibles, les dépôts à vue, ainsi que les placements à court terme, très liquides, facilement convertibles en un montant connu de liquidités et dont la valeur ne risque pas de changer de façon significative.
Mesure des revenus
06. Les revenus doivent être mesurés à la juste valeur des contreparties reçues ou à recevoir au titre de la vente de marchandises et de produits fabriqués, de la prestation de services et de lutilisation des ressources par des tiers. Cette juste valeur est généralement déterminée par entente entre lentreprise et lacheteur ou lutilisateur du bien. Les revenus sont nets de remises et réductions commerciales consenties par lentreprise et les rendus acceptés par elle. Les sommes encaissées pour le compte de tiers, par exemple les taxes collectées pour le compte de lEtat ainsi que les sommes obtenues par un transitaire de son client pour payer les droits de douane, ne font pas partie des revenus.
07. Lorsque la contrepartie reçue ou à recevoir est représentée par des liquidités ou équivalents de liquidités et que lentrée de ces liquidités ou équivalents de liquidités est différée, la juste valeur peut être inférieure au montant nominal des liquidités ou équivalents de liquidités reçus ou à recevoir. Dans ce cas, la juste valeur de la contrepartie est déterminée en actualisant lensemble des recettes futures au moyen dun taux dintérêt permettant dactualiser leur montant nominal au prix de vente comptant des biens ou services concernés.
Lorsquelle est significative, la différence entre la juste valeur et le montant nominal de la contrepartie est comptabilisée en produits financiers conformément aux autres dispositions des paragraphes 19 et 20 de la présente norme.
08. Lorsque des biens ou des services sont échangés contre des biens ou services de nature et de valeur similaires, léchange nest pas considéré comme une opération générant des revenus. Lorsque des biens sont vendus ou des services sont rendus en échange de biens ou services dissemblables, léchange est considéré comme une opération générant des revenus. Ces revenus sont évalués à la juste valeur des biens ou services reçus, ajustée du montant des liquidités ou équivalents de liquidités transférées. Lorsque la juste valeur des biens ou services reçus ne peut pas être évaluée de façon fiable, le revenu est évalué à la juste valeur des biens ou services cédés, ajustée du montant des liquidités ou équivalents de liquidités transférées.
Constatation des revenus
Ventes de marchandises et produits fabriqués
09 Les revenus provenant de la vente de marchandises et produits fabriqués doivent être comptabilisés lorsque lensemble des conditions suivantes est satisfait:
a. lentreprise a transféré à lacheteur les principaux risques et avantages inhérents à la propriété;
b. le montant des revenus peut être mesuré de façon fiable;
c. il est probable que des avantages futurs associés àlopération bénéficieront à lentreprise ; et
d. les coûts encourus ou à encourir concernant lopération peuvent être mesurés de façon fiable.
10. Pour déterminer le moment où une entreprise transfère les principaux risques et les avantages inhérents à la propriété, il faut examiner les conditions dans lesquelles seffectue lopération. Dans la majorité des cas, le transfert des risques et les avantages inhérents à la propriété coïncide avec le transfert du droit de propriété ou avec lentrée en possession par lacheteur. Tel est le cas dans la plupart des ventes au détail. Dans dautres cas, le transfert des risques et des avantages inhérents à la propriété a lieu àune date différente de celle du transfert du droit de propriété ou de lentrée en possession.
11. Pour déterminer si les risques et les avantages importants inhérents à la propriété ont été transférés à lacheteur, lentreprise doit sassurer:
a. que tous les actes importants découlant de la vente ont été exécutés ; et
b. quelle nexerce plus sur les biens cédés un droit de gestion ou un contrôle effectif comparable à celui qui découle généralement du droit de propriété.
12. Lorsque lentreprise conserve des risques importants inhérents à la propriété, il ne convient habituellement pas de considérer lopération comme une vente, par exemple lorsque:
a. des biens sont livrés sous réserve de leur installation et que linstallation représente une part importante du contrat de vente;
b. le paiement relatif aux biens vendus est lié à la revente des dits biens par lacheteur;
c. les quantités de marchandises vendues et susceptibles dêtre retournées sont importantes et imprévisibles.
Toutefois, lopération constitue une vente et les revenus sont constatés dans la mesure où lentreprise ne conserve quune part insignifiante des risques inhérents à la propriété. Tel est par exemple le cas dune entreprise qui conserve le droit de propriété des biens dans lunique but de protéger la recouvrabilité de la somme due.
13. Les revenus ne sont constatés que sil est probable que les avantages économiques associés à lopération bénéficieront à lentreprise. Dans certains cas, cette probabilité peut être nulle tant que la contrepartie nest pas encaissée ou tant quune incertitude nest pas levée. A titre dexemple, il peut être incertain quune instance gouvernementale dun pays étranger accorde lautorisation de rapatrier la contrepartie dune vente dans un pays étranger. Lorsque la permission est accordée, lincertitude est levée et les revenus sont constatés.
Prestation de services
14. Lorsque le résultat peut être estimé de façon fiable, les revenus découlant de la prestation de services doivent être comptabilisés au fur et à mesure que les services sont rendus par référence au degré davancement des opérations à la date darrêté des états financiers.
Le résultat découlant dune prestation de services peut être estimé de façon fiable lorsque lensemble des conditions suivantes sont remplies:
a. Le montant des revenus de la prestation de services peut être mesurée dune façon fiable;
b. Il est probable que des avantages économiques futurs associés à lopération bénéficieront à lentreprise;
c. le degré davancement de lexécution de la prestation de services peut être évalué de façon fiable
d. les charges encourues pour la prestation de services et les charges à encourir pour achever lensemble des services prévus peuvent être mesurées de façon fiable.
15. Le degré davancement de lexécution de la prestation doit être déterminé par une méthode rationnelle et constante permettant de mesurer de façon fiable les services exécutés. Ces méthodes peuvent inclure:
a. des examens des travaux exécutés;
b. les services rendus à la date considérée en pourcentage des services à exécuter, et
c. la proportion des coûts encourus à la date considérée par rapport au total des coûts estimés de lopération.
A moins que la prestation de service ait été conclue en régie, les facturations intermédiaires, les paiements partiels ou les acomptes reçus des clients ne constituent pas généralement une méthode fiable pour mesurer le degré davancement de lexécution de la prestation.
16. Pour des raisons dordre pratique, lorsque la prestation de services consiste en lexécution dun nombre indéterminé dactes échelonnés sur une période donnée, les revenus sont comptabilisés de façon linéaire sur cette période, sauf si les faits démontrent qu une autre méthode permettrait de mieux refléter le déroulement de lexécution de la prestation. Lorsquun acte spécifique particulier est beaucoup plus important que les autres, la comptabilisation des revenus est différée jusquà ce que Cet acte ait été exécuté.
17. Lorsque le résultat dune opération faisant intervenir une prestation de services ne peut pas être estimé de façon fiable, les revenus correspondants à cette opération ne doivent être constatés quà concurrence des charges comptabilisées et jugées récupérables.
18. Lorsque, le résultat dune opération ne peut pas être estimé de façon fiable et quil nest pas probable que les charges encourues seront récupérées, les revenus ne sont pas comptabilisés et les coûts encourus sont inscrits en charge
Si ces incertitudes ônt été levées par des événements futurs, et que le résultat découlant de lopération de prestation de services peut être estimé de façon fiable, les revenus sont comptabilisés, conformément au paragraphe 14 ci-dessus.
Intérêts, redevances et dividendes
19. Les revenus résultant de lutilisation des ressources de lentreprise par des tiers moyennant intérêts, redevances ou dividendes doivent être comptabilisés lorsque les conditions suivantes sont remplies:
a. la contrepartie obtenue de lutilisation des ressources de lentreprise par des tiers peut être mesurée dune façon fiable ; et
b. le recouvrement de la contrepartie obtenue est raisonnablement sûr.
20. Les revenus résultant de lutilisation des ressources de lentreprise par des tiers moyennant intérêts, redevances ou dividendes doivent être comptabilisés selon les règles ci-après:
a. pour les intérêts, en fonction du temps écoulé en tenant compte du rendement effectif de lactif;
b. pour les redevances, à mesure quelles sont acquises en vertu des conditions contractuelles ; et
c. pour les dividendes, lorsque le droit de lactionnaire au r dividende est établi, pour la somme revenant à lentreprise au titre de sa participation.
21. Lentreprise est généralement capable de mesurer ~ de façon fiable les revenus découlant de lutilisation de ses
ressources par dautres lorsque:
a. pour les intérêts, un accord établi entre lentreprise et le bénéficiaire a déterminé les règles
calcul de ces intérêts. Généralement, les tableaux damortissement permettent à lentreprise de connaître
davance le montant de ces intérêts. Lorsque le contrat prévoit que le montant des intérêts est indexé r un indicateur quelconque, la connaissance de cet indicateur permet à lentreprise deffectuer des estimations fiables de ses revenus.
b. pour les redevances, le contrat établi entre le bénéficiaire et lentreprise détermine généralement le montant des produits à recevoir et lui permet ainsi deffectuer des estimations fiables ; et
c. pour les dividendes, la décision, de lAssemblée Générale statuant sur la répartition des résultats de la société dans laquelle la participation est détenue, permet à lentreprise destimer dune façon fiable le montant des dividendes à recevoir.
22. Le rendement effectif dun actif est le taux dintérêt permettant da6tualiser le flux des recettes futures attendues sur la durée de vie de lactif en obtenant ainsi un montant égal à la valeur comptable initiale de lactif. Les revenus sous forme dintérêts comprennent le montant de lamortissement de toute prime ou autre écart entre la valeur comptable initiale dun titre et son montant à léchéance.
23. Lorsque le prix dacquisition dun placement productif dintérêts comprend des intérêts courus et non encore payés, seule la fraction des intérêts courus après la date dacquisition est constatée parmi les revenus. La fraction des intérêts courus antérieurement à la date dacquisition vient en déduction de la valeur comptable du placement au moment de son acquisition.
24. Lorsque le prix dacquisition des titres de participation comprend la valeur des dividendes afférents à lexercice antérieur à celui de lacquisition, ces dividendes sont déduits du prix dacquisition des titres déjà comptabilisés. En effet, au moment de lachat des titres, le vendeur vend les droits attachés au titre et notamment le droit de percevoir les dividendes dont la valeur est incluse dans le coût du titre.
Incidence des incertitudes
25. Si une incertitude relative au recouvrement des contreparties au titre de vente de marchandises et produits fabriqués, de prestation de services, ou dutilisation des ressources de lentreprise par des tiers prend naissance après la constatation des revenus, on constitue une provision distincte pour en tenir compte, le montant initialement comptabilisé au titre des revenus nest pas ajusté.
26. Lorsque des intérêts comptabilisés en produits nont pas été encaissés à leur échéance, le recouvrement des intérêts futurs nest plus censé être raisonnablement certain. De ce fait, les intérêts déjà constatés mais non encaissés doivent faire lobjet dune provision pour couvrir les risques de non recouvrement. Les intérêts futurs ne devraient plus être constatés en produits, mais plutôt dans un compte passif à mesure quils sont courus.
Informations à fournir
27. Les états financiers doivent faire apparaître:
a. le montant de chaque catégorie importante de revenus constatés au cours de lexercice, y compris les revenus provenant de:
- La vente de marchandise et de produits;
- la prestation de service;
- les intérêts;
- les redevances;
- les dividendes;
- léchange de marchandises ou de services.
b. les règles de prise en compte et de mesure des revenus, les méthodes adoptées pour déterminer le degré davancement des opérations faisant intervenir des prestations de services et les méthodes utilisées pour éclater le montant nominal de vente en prix de vente et produits financiers conformément au paragraphe 7 de la présente norme.
28. Les états financiers doivent également mentionner les gains et les pertes éventuels provenant des éléments tels que les coûts de garantie, les réclamations, les pénalités ou pertes éventuelles conformément à la norme comptable éventualités et événements postérieurs à la clôture.
Date dapplication
29. La présente Norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices comptables ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative aux Stocks
NC:04
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Objectif
01. Lorsque lactivité de lentreprise implique la détention de stocks, ceux-ci constituent généralement une part importante de ses actifs. Il est nécessaire quils soient correctement traduits dans les états financiers en raison de leur impact significatif sur la situation financière et sur la mesure des résultats dune période donnée.
02. Le cadre conceptuel de la comptabilité définit, comme suit, la convention de rattachement des charges aux produits lorsque des produits sont comptabilisés au cours dun exercice, toutes les charges correspondantes ayant concouru à la réalisation de ces produits doivent être déterminées et rattachées à ce même exercice.
03. Par référence à cette convention, la détermination du montant des coûts des stocks conduit à identifier les éléments de charges se rattachant à ces stocks, et ce, dans le but daboutir à une mesure appropriée du résultat de lexercice.
Champ dapplication
04. La présente norme doit être appliquée pour lévaluation, la comptabilisation et la présentation dans les états financiers des stocks autres que
a. les stocks de travaux en cours liés à des contrats de construction y compris les contrats de prestation de service qui leur sont directement,
b. les instruments financiers; et
c. les stocks de minerais dans les industries extractives et les stocks de cheptel, de produits agricoles et forestiers dans les états financiers des producteurs régis par des normes comptables spécifiques.
Définitions
05. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
Les stocks sont les éléments dactif:
a. détenus pour être vendus dans le cours normal de
lexploitation ; ou bien
b. en cours de production pour une telle vente ; ou bien
c. sous forme de matières ou de fournitures devant être
consommées au cours du processus de production ou de la prestation de services.
Le coût historique est le montant de liquidité versés ou déquivalent de liquidités ou la juste valeur de toute autre contrepartie donnée ou quil aurait fallu donner pour sapproprier un bien au moment de son acquisition ou de sa production.
La valeur de réalisation nette est le prix de vente estimé réalisable dans des conditions normales de vente, diminué des coûts estimés nécessaires pour acheter le bien et réaliser la vente.
Le coût de remplacement est le montant quil serait nécessaire de donner pour acquérir ou reproduire un bien.
Eléments constitutifs des stocks
06. Le critère distinctif fondamental pour reconnaître un élément de stock est sa destination et son utilisation par rapport à lactivité courante de lentreprise plutôt que sa nature. Ainsi, un même élément de stock reconnu comme tel dans une entreprise peut être traité différemment dans une autre entreprise. Par exemple, un immeuble construit par une entreprise de promotion immobilière et destiné à la vente est traité comme élément de stocks alors quil est traité en tant quimmobilisation par lentreprise qui la acheté pour y abriter ses services.
07. Le fait quun élément dactif immobilisé, amortissable ou non, est retiré du service actif pour être vendu nimplique pas nécessairement quil soit classé dans les stocks, dans la mesure où le but de sa détention initiale par lentreprise est de lutiliser de façon durable.
08. Des matières premières et consommables achetées pour être utilisées dans le processus de production, peuvent être également utilisées ou consommées pour la réalisation dun élément dactif ou dans dautres activités non liées directement à la production. Le fait que ces matières représentent une proportion non significative par rapport à celles utilisées dans le processus de production ne justifie pas quelles soient traitées ou classées séparément.
09. Les pièces de rechange pouvant être utilisées de manière diversifiée constituent des stocks. En revanche, les pièces de rechange spécifiques utilisées exclusivement pour des immobilisations non interchangeables sont traitées en tant quimmobilisation (Cf. Norme Comptable Immobilisations corporelles).
Evaluation des stocks
10. Les stocks doivent être évalués au coût historique ou à la valeur de réalisation nette si elle est inférieure.
Eléments du coût des stocks
11. Le coût historique des stocks correspond au coût dacquisition pour les éléments achetés et au coût de production pour les éléments produits. il inclut lensemble des coûts encourus pour mettre les stocks à lendroit et dans létat où ils se trouvent.
Coût dacquisition
12. Le coût dacquisition des stocks comprend le prix dachat, les droits de douane à limportation et taxes non récupérables par lentreprise, ainsi que les frais de transport, dassurances liés au transport de réception et autres coûts directement liés à lacquisition des éléments achetés.
13. Toutes les réductions commerciales et autres éléments analogues, sont déduits du coût dacquisition, et ce, à lexception des subventions se rapportant aux biens stockés (Cf. Norme Comptable Subventions publiques).
14. Les coûts dacquisition peuvent inclure les différences de change provenant directement de lacquisition récente des stocks facturés dans une monnaie étrangère et ce, dans les limites prévues par la Norme Comptable Opérations en monnaies étrangères et à loccasion dune grave dévaluation ou dune dépréciation.
Coût de production
15. Le coût de production des stocks comprend le coût dacquisition des matières consommées dans la production, et une juste part des coûts directs et indirects de production pouvant être raisonnablement rattachée à la production.
16. Les coûts directs et indirects de production comprennent les coûts de main duvre directe, de main duvre indirecte, des amortissements et dentretien des bâtiments et équipements industriels et les frais de gestion et dadministration de la production. Ces coûts doivent être analysés pour déterminer la juste part qui peut être considérée comme ayant contribué à amener les stocks à lendroit et dans létat où ils se trouvent.
17. Lorsque le niveau réel de production est inférieur à la capacité normale de production, les frais généraux fixes de production, tels que les charges damortissement des bâtiments et équipements industriels et les frais de gestion et dadministration de la production, sont imputés au coût de production à hauteur du niveau réel de production à la capacité normale de production. Les frais généraux fixes de production non imputés au coût de production sont constatés en charges de la période au cours de laquelle ils sont encourus. La capacité normale de production
correspond au niveau de production nominale, diminuée de la perte de capacité résultant des périodes normales de congés et arrêts de travail et des activités dentretien planifié.
18. Le montant des frais généraux fixes imputés à chaque unité produite nest pas augmenté par suite dune baisse de production ou dune capacité inutilisée. Les frais généraux non affectés sont constatés en charge de la période au cours de la quelle ils sont encourus. Dans des périodes de production anormalement élevée, le montant des frais généraux fixes imputés à chaque unité produite est diminué de façon que les stocks ne soient pas mesurés au dessus de leur coût.
19. La valeur de matières premières anormalement gaspillées, de main duvre ou dautres dépenses perdues, qui ne sont pas encourues pour amener les stocks à lendroit et dans létat où ils se trouvent ne sont pas inclus dans le coût de production.
20. Un processus de production peut donner lieu à la production simultanée de plus dun produit. A titre dexemple, on peut citer le cas de production de produits liés ou lorsquil y a un produit principal et un sous-produit. Lorsque les coûts de transformation de chaque produit ne sont pas identifiables séparément, ils sont répartis entre les produits sur une base rationnelle et cohérente. Cette répartition peut être basée par exemple sur la valeur de vente relative de chaque produit, soit au stade du processus de production où les produits deviennent identifiables séparément, soit à lachèvement de la production. La plupart des sous-produits, de par leur nature, sont non significatifs. Lorsque tel est le cas, ils sont souvent mesurés à la valeur réalisable nette et cette valeur est déduite du coût du produit principal. Par suite, la valeur comptable du produit principal nest pas différente de façon significative de son coût.
21. Les frais commerciaux ne sont pas inclus dans le coût de production. Toutefois, les dépenses de recherche et de développement se rapportant à des commandes spécifiques peuvent être incluses dans le coût de production.
22. Les frais généraux administratifs sont exclus du coût de production parce quils ne contribuent pas directement à mettre les stocks à lendroit et dans létat où ils se trouvent.
23. La prise en compte des frais financiers dans le coût dacquisition ou dans le coût de production des stocks lorsque ces frais sont liés à des emprunts ayant financé des cycles dapprovisionnement, de stockage ou de production supérieurs à 12 mois, est à considérer conformément aux dispositions de la Norme Comptable Coût demprunt.
Coût des Stocks dans les activités de prestation de services
24. Le coût des stocks dun prestataire de services comprend la main duvre et les autres frais de personnel directement engagés pour la réalisation du service y compris le personnel dencadrement et les frais généraux sy rapportant. Les coûts relatifs aux ventes et au personnel administratif général ny sont pas inclus.
Formules de valorisation des stocks
25. Les éléments de stocks identifiables sont évalués à leur coût individuel. Le coût des éléments de stocks interchangeables doit être déterminé en utilisant la méthode du coût moyen pondéré ou la méthode du premier entré, premier sorti, selon celle qui permet le meilleur rattachement des charges aux produits.
26. Les éléments de stocks qui ne sont pas ordinairement fongibles et les produits fabriqués et services affectés à des projets spécifiques font lobjet dune identification spécifique de leurs coûts individuels déterminés article par article ou catégorie par catégorie. Dans ce cas, cest la méthode du coût individuel qui est pratiquée et qui conduit à déterminer les coûts spécifiques imputables aux éléments ou catégories déléments existants en stock.
27. La méthode du coût moyen pondéré conduit à déterminer le coût des stocks comme étant la moyenne pondérée du coût des éléments existants en début de période et du coût des éléments achetés ou produits au cours de la période. Le coût moyen pondéré est normalement calculé à chaque nouvelle réception. Il peut être calculé une seule fois en fin dexercice ou périodiquement en cours dannée, selon les conditions particulières de lentreprise.
28. La méthode du premier entré, premier sorti conduit à affecter aux éléments de stock vendus ou consommés le coût des plus anciens éléments en stock. Par conséquent, le coût des stocks à la clôture de lexercice correspond à celui des plus récents articles achetés ou produits.
Comptabilisation des stocks
29. Il existe deux méthodes pour comptabiliser le flux dentrée et de sortie des stocks : la méthode dinventaire permanent et la méthode dinventaire intermittent.
30. Dans la méthode dinventaire permanent, les produits achetés ou fabriqués sont portés dans le compte de stock au moment de leur acquisition ou production. Leurs sorties pour être utilisés dans la production ou pour être vendus constituent des charges de lexercice et sont portées, de ce fait, dans létat de résultat.
31. Dans la méthode dinventaire intermittent, tous les achats sont considérés provisoirement comme des charges de lexercice et les stocks sont déterminés de manière extra-comptable à la date de larrêté de la situation comptable et portés dans les comptes de situation et de résultat. Les stocks correspondent ainsi aux charges préalablement comptabilisées et non consommées à la date darrêté de la situation comptable.
32. La comptabilisation des flux dentrée et de sortie des stocks par la méthode dinventaire permanent est plus appropriée dans la mesure où elle permet détablir une correspondance directe entre les coûts des stocks vendus et les revenus y afférents. Elle permet également un suivi comptable des stocks et favorise larrêté rapide des situations comptables périodiques.
33. Quelque soit la méthode de comptabilisation retenue, les stocks doivent faire lobjet dun inventaire physique au moins une fois par an.
Lorsque la méthode dinventaire permanent est utilisée, linventaire physique est substitué au stock comptable et la différence est portée dans létat de résultat.
Détermination de la valeur de réalisation nette
34. La valeur de réalisation nette des stocks doit être déterminée sur la base de lhypothèse la plus vraisemblable de la valeur probable de réalisation des stocks dans des conditions normales de vente, il est également tenu compte des données connues après la clôture de lexercice dans la mesure où ces données confirment les conditions existantes à la clôture de lexercice.
35. La valeur du marché, connue à la clôture de lexercice, constitue généralement une mesure appropriée de la valeur probable de réalisation des éléments de stocks destinés à être vendus (marchandises, produits finis et produits en cours). Toutefois, pour les stocks détenus pour satisfaire des contrats de vente fermes, le prix spécifié dans le contrat est plus approprié.
36. Lévaluation des matières premières et consommables destinées à être utilisées dans la production à la valeur de réalisation nette est envisagée lorsquune baisse des prix des matières premières ou consommables est telle que le coût des produits finis atteint un niveau supérieur à leur valeur de réalisation nette. Le coût de remplacement constitue généralement une mesure appropriée de la valeur de réalisation nette des matières premières et consommables.
37. Lestimation de la valeur de réalisation nette est faite pour chaque type déléments en stocks, ou par éléments autrement regroupés dans la mesure où leur traitement regroupé permet de mieux refléter le résultat de la période, par exemple lorsque la vente des éléments regroupés se fait de manière simultanée.
38. Lorsque les produits sont subventionnés ou bénéficient dune compensation à la vente, la valeur de réalisation nette inclut la valeur de la subvention ou de la compensation dans la mesure où:
a. une certitude raisonnable de recevoir la subvention ou la compensation est établie, et
b. lentreprise pourra se conformer aux conditions afférentes à cette subvention ou compensation.
39. Lévaluation des stocks à leur valeur de réalisation nette doit aboutir à la constatation de toute dépréciation et perte éventuelle sur les stocks détenus par lentreprise en charges de lexercice au cours duquel la dépréciation ou la perte sest produite.
40. Les pertes éventuelles sur les engagements fermes dachat déléments stockables doivent être également déterminées et constatées en charges de lexercice, dans la mesure où les contrats de vente conclus ou dautres circonstances indiquent que la vente de ces éléments se feront à des conditions ne permettant pas de couvrir ces pertes.
Considérations particulières
41. Pour les activités commerciales, il peut être approprié dévaluer les stocks à la valeur de réalisation nette, réduite de la marge bénéficiaire normale.
Pour les autres activités et lorsquil nest pas possible de déterminer le coût des stocks conformément au paragraphe 11, les stocks sont évalués
a. soit au coût dacquisition ou de production de biens équivalents constaté ou estimé à la date la plus proche de lacquisition ou de la production,
b. soit à la valeur de réalisation nette, réduite de la marge bénéficiaire normale.
42. Les produits résiduels, notamment les déchets et sous produits, sont évalués à leur valeur de réalisation nette, cette valeur est déduite du coût de production du produit principal.
Informations à fournir
43. Les coûts dacquisition ou de production peuvent être déterminés sur la base de coût standard dans la mesure où le coût global standard des stocks ne sécarte pas de manière significative du coût global réel des stocks pendant la période considérée.
44. Les états financiers doivent faire apparaître:
a. Le coût dorigine, la provision pour dépréciation et la valeur comptable nette pour la totalité des stocks et par catégories de stocks si linformation est significative.
b. le coût des stocks constatés en charge de lexercice.
c. Les méthodes utilisées en matière de traitement des stocks incluant lévaluation les éléments de coût, la valorisation et la comptabilisation des stocks.
45. Les changements dans les méthodes de traitement des stocks qui ont un effet significatif sur le résultat de lexercice en cours, ou sur les résultats des périodes suivantes doivent être indiqués (Cf. Norme Comptable Modifications comptables).
Date dapplication
46. La présente Norme est applicable, prospectivement, aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative aux Immobilisations Corporelles
NC:05
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Objectif
01. Les immobilisations corporelles constituent souvent un élément significatif de lactif de lentreprise. Par ailleurs, le fait de savoir si une dépense represente une immobilisation ou constitue une charge dexploitation peut avoir un effet important sur le résultat de lentreprise. Cest pourquoi elles sont importantes dans la présentation des états financiers.
Cette catégorie comprend tous les biens corporels ayant un potentiel de ressources futures à la date dinventaire. Lentreprise se sert de ces biens pour fabriquer un produit, vendre des marchandises, ou rendre des services. Ces biens peuvent être notamment des terrains dexploitation des bâtiments, du matériel de fabrication, de loutillage, des meubles, des outils, des machines, du matériel de transport, des emballages récupérables et durables, des installations et des aménagements.
Les actifs faisant partie de cette catégorie ont deux caractéristiques principales
- laspect physique des biens ne change généralement pas au cours de leur durée dutilisation. Ainsi une machine s use et ne conviendra plus après un certain temps, mais les éléments qui la composent ne sont pas incorporés aux produits finis comme le sont les matières premières et,
- une entreprise acquiert des immobilisations corporelles en vue de les utiliser plutôt que de les vendre.
02. La présente norme porte sur la prise en compte des immobilisations dont notamment les éléments constitutifs des immobilisations corporelles et le traitement des sorties de lactif, lévaluation initiale, lamortissement, le traitement des dépenses postérieures et le traitement des évaluations postérieures ainsi que sur les informations à communiquer.
Champ dapplication
03. La présente norme s applique pour la comptabilisation des immobilisations corporelles sauf lorsquune autre norme comptable requiert un traitement comptable différent.
04. La présente norme ne sapplique pas aux:
a. Biens détenus par les entreprises dextraction sujets épuisement tels que:
- forêts et ressources naturelles se renouvelant delles-mêmes;
- concessions minières, prospection et extraction de minerais, de pétrole, de gaz naturel et autres ressources similaires non renouvelables.
- Par contre, les immobilisations corporelles utilisées par ces entreprises pour développer ou maintenir leur activité ou les immobilisations entrent dans le champ dapplication de la présente norme, dès lors quelles sont distinctes de ces activités ou éléments;
b. Immobilisations financières;
c. Immobilisations incorporelles
d. Immobilisations acquises lors dun regroupement;
e. Immobilisations acquises sous contrat de location.
05. Tout bien ayant un statut juridique particulier et répondant à la définition de limmobilisation corporelle, est traité conformément à la présente norme.
Définitions
06. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont le sens suivant
Les immobilisations corporelles sont les éléments dactif physiques et tangibles qui:
a. ayant un potentiel de générer des avantages futurs, sont détenus par une entreprise soit pour être utilisés dans la production ou la fourniture de biens et de services, soit pour être loués à des tiers, soit à des fins administratives et de soutien à leur activité
b. sont censés être utilisés sur plus dun exercice.
Lamortissement est la diminution de la capacité de générer des avantages économiques futurs dune immobilisation corporelle constatée à la fin dun exercice.
Lamortissement est la répartition systématique le montant amortissable dune immobilisation sur sa durée dutilisation estimée. Il traduit la diminution irréversible de la valeur dune immobilisation résultant de lusage, du temps, du changement de technique et toute autre cause. La dotation aux amortissements de lexercice est constatée en charges.
La durée normale dutilisation est:
- soit la période pendant laquelle lentreprise compte utiliser une immobilisation amortissable;
- soit la période correspondant au nombre dunités de production (ou léquivalent) que lentreprise compte obtenir par la mise en oeuvre de limmobilisation amortissable.
Le montant amortissable dune immobilisation corporelle est son coût historique ou un autre montant qui lui a été substitué dans les états financiers, diminué de la valeur résiduelle éventuelle.
Le coût historique est le montant de liquidités versé ou équivalent de liquidités ou la juste valeur de toute autre contrepartie donnée ou qui il fallait donner pour sapproprier un bien au moment de son acquisition ou de sa production.
La valeur résiduelle est le montant net quune entreprise compte obtenir en échange dun bien à la fin de sa durée dutilisation après déduction des coûts de cession prévus.
La juste valeur est le prix auquel un bien pourrait être échangé entre un acheteur et un vendeur normalement informés et consentant, dans une transaction équilibrée.
La valeur comptable nette est le montant pour lequel un actif figure au bilan déduction faite de lamortissement et le cas échéant de la provision.
La valeur récupérable est le montant que lentreprise compte tirer de lusage futur dun bien, y compris sa valeur résiduelle de cession.
Prise en compte des immobilisations corporelles
07. Un élément des immobilisations corporelles doit être inscrit à lactif lorsque
a. il est probable que les avantages futurs associés à cette immobilisation bénéficieront à lentreprise;
b. le coût de cette immobilisation pour lentreprise peut être mesuré de façon fiable.
08. Lassurance du respect du premier critère ne peut être obtenue que si lentreprise supporte les risques et bénéficie des avantages économiques inhérents à la détention de lactif. Cette assurance existe lorsque les risques et les produits ont été transférés à lentreprise. Avant ce transfert, lopération dacquisition de limmobilisation peut être abandonnée sans engendrer de pénalités importantes, et par conséquent, le bien nest pas pris en compte.
09.Le deuxième critère de prise en compte des immobilisations est satisfait lorsque lentreprise peut identifier la contrepartie cédée en vue dacquérir et de mettre en service limmobilisation. Pour ce faire, on se réfère à la contrepartie, en liquidité ou autrement, de léchange qui constitue une mesure objective de la valeur dune immobilisation.
10.Lapplication de ces deux critères peut poser en pratique certaines difficultés. Une appréciation est nécessaire pour appliquer ces critères aux circonstances propres à chaque entreprise. Il en est ainsi, notamment pour:
- Certains éléments de faible valeur. Il est opportun de regrouper ces éléments et dappliquer les critères à leur valeur globale,
- Les pièces de rechange principales et les équipements en instance dont lutilisation est supérieure à une année. Ces pièces et équipements sont comptabilisés en immobilisations corporelles,
- Les pièces de rechange et le matériel dentretien dont lutilisation est irrégulière et ne pouvant être utilisés quen association avec un élément des immobilisations corporelles. Ces pièces et matériel sont comptabilisés en immobilisations corporelles.
11. Dans certains cas, un bien corporel peut être composé de parties apportant un flux davantages futurs différents ou ayant des durées dutilisation spécifiques. Dans ce cas, ces différentes parties sont prises en compte séparément. A titre dexemple, un avion et ses moteurs ou son intérieur (sièges), une centrale électrique et ses turbines doivent être comptabilisés séparément puisque ces éléments ont des durées dutilisation différentes.
12. Lacquisition de biens de soutien tels que le matériel de formation, de sécurité, de protection de lenvironnement, tout en naugmentant pas directement les avantages futurs se rattachant à une immobilisation donnée, peut se révéler nécessaire pour que lentreprise puisse tirer profit des avantages économiques futurs de ses autres immobilisations. Lorsque tel est le cas, de telles acquisitions dimmobilisations ont qualité pour être comptabilisées comme éléments dactif parce quils conditionnent la réalisation davantages futurs ou ils permettent à lentreprise de tirer des avantages futurs des actifs liés supérieurs à ceux que lentreprise aurait pu obtenir sans leur acquisition. Toutefois ces actifs ne sont constatés que dans la mesure où leur valeur comptable nette et de celle des actifs liés ne sont pas supérieures à la valeur récupérable de cet actif et de ses actifs liés. A titre dexemple, un confectionneur de tissus délavés peut devoir installer une station dépuration des eaux usées afin de se conformer à des obligations environnementales sur la fabrication de tels produits. Une telle station est comptabilisée comme actif dans la mesure où elle est récupérable parce que, sans cet investissement, lentreprise nest pas en mesure de fabriquer ni de vendre ses produits.
Coût dentrée des immobilisations
13. Une immobilisation corporelle qui répond aux critères de classement en tant quactif doit être initialement évaluée à son coût dacquisition en cas dacquisition à titre onéreux, à sa valeur vénale en cas dacquisition à titre gratuit, et à son coût de production si elle est produite par lentreprise.
Eléments constitutifs du coût
14. Le coût total dune immobilisation corporelle est la contrepartie, monétaire ou autre, cédée pour lacquérir et de la mettre en état de marche en vue de lutilisation prévue. Sont inclus dans le coût le prix dachat, les droits et taxes supportés et non récupérables et les frais directs tels que commissions et frais dactes, les honoraires des architectes et ingénieurs, les frais de démolition et de viabilisation, les frais de préparation du site, les frais de livraison et de manutention initiaux et les frais dinstallation.
15. Lorsque le règlement de lacquisition dune immobilisation est échelonné, le coût dacquisition doit correspondre à un règlement au comptant. Toute différence est enregistrée en frais financiers (cf. Norme Comptable Charges demprunt).
16. Les frais généraux ne sont admis à être inclus dans le coût dacquisition dune immobilisation corporelle que sil est démontré que ces frais se rapportent directement à lacquisition ou à la mise en état dutilisation de ce bien. Les frais de démarrage et les frais analogues qui ne peuvent pas être directement affectés à lacquisition ou à la mise en état de fonctionnement dun bien, nentrent pas dans la détermination du coût de ce bien. Les pertes dexploitation initiales, supportées après la mise en service mais avant que le bien parvienne à la performance prévue, sont constatées en charges.
17. Le coût dun bien produit par lentreprise pour elle même est déterminé en utilisant les mêmes principes que pour les biens acquis. Si une entreprise produit des biens analogues en vue de les vendre dans le cadre de son exploitation normale, le coût de ce bien est en général le même que le coût de production des biens destinés à la vente. En conséquence, tous les profits internes sont éliminés pour arriver à ces coûts. De même les coûts anormaux de gaspillage liés aux matières premières, à la main duvre et aux autres ressources utilisées pour la production dun bien ne figurent pas dans le coût de ce bien.
18. Le coût dun bien détenu par un preneur dans le cadre dun contrat de location-financement est déterminé en fonction des méthodes propres aux contrats de location.
19. La subvention dinvestissement se rapportant à un bien nest pas déduite du coût de ce bien.
Echanges de biens
20. Le coût dentrée des immobilisations acquises par voie déchange est différent selon la nature de lactif échangé:
a. Actif de nature différente : évaluation à la juste valeur de lactif reçu. La juste valeur de lactif reçu équivaut à la juste valeur de lactif donné en échange ajustée du montant de la soulte éventuelle en liquidités ou équivalent de liquidités versée ou reçue. Le gain ou la perte résultant de léchange doit être constaté en résultat de lexercice comme pour toute cession.
b. Actif de même nature ou participation dans un bien de même nature : évaluation à la valeur comptable nette de lactif cédé. Un actif de même nature est un actif dont la juste valeur et lutilisation dans une même branche dactivité sont similaires. Dans ce type déchange, ni charge, ni produit nest dégagé de la transaction, car le coût de lactif acquis est égal à la valeur comptable de lactif cédé. Toutefois, la juste valeur de limmobilisation
reçue peut mettre en évidence une diminution de la valeur de limmobilisation cédée. La valeur de lactif cédé servant de référence à lévaluation est alors réduite du montant de la diminution de valeur correspondante. Cette valeur diminuée est celle affectée à lactif reçu.
Dépenses postérieures
21. Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle déjà prise en compte doivent être ajoutées à la valeur comptable du bien lorsquil est probable que des avantages futurs, supérieurs au niveau de performance initialement évalué du bien existant, bénéficieront à lentreprise. Toutes les autres dépenses ultérieures doivent être inscrites en charges de lexercice au cours duquel elles sont encourues.
22. Les dépenses postérieures relatives à une immobilisation corporelle ne sont incluses dans la valeur comptable de cette immobilisation que sil est démontré que les avantages économiques futurs de lactif existant, excédant le niveau normal antérieurement déterminé, bénéficieront à lentreprise.
Ces dépenses peuvent inclure
a. la modification dune unité de production permettant dallonger sa durée dutilisation, ou laugmentation de sa capacité,
b. lamélioration de parties machines permettant dobtenir une amélioration substantielle de la qualité de la production
c. ladoption des nouveaux processus de production permettant une réduction substantielle des frais dexploitation initialement prévus.
23. Les dépenses relatives aux réparations ou à lentretien des immobilisations corporelles qui sont encourues afin de restaurer les avantages futurs quune entreprise peut escompter du niveau de performance antérieurement déterminé du bien concerné, sont, en général, inscrites en charges. Par exemple, les frais de service après-vente, ou de révision des installations et de léquipement sont généralement inscrits en charges parce quils servent à maintenir, et non à augmenter, le niveau de performance détermine.
24. Le traitement comptable approprié des dépenses encourues postérieurement à lacquisition dune immobilisation corporelle dépend des conditions prévalant lors de lévaluation et de lenregistrement de limmobilisation correspondante et de la recouvrabilité ou non de la dépense subséquente.
Ainsi par exemple, lorsque la valeur comptable dune immobilisation corporelle tient déjà compte dune diminution des avantages futurs, la dépense subséquente en vue de rétablir les avantages économiques futurs attendus de limmobilisation est immobilisée, à condition que la valeur comptable nexcède pas le montant récupérable de limmobilisation. Tel est le cas notamment lorsque le prix dachat refléter déjà lobligation pour lentreprise dengager ultérieurement des dépenses qui seront nécessaires pour mettre le bien en état de fonctionnement. On peut citer, à titre dexemple lacquisition dun immeuble exigeant une rénovation. En de telles circonstances, les dépenses sont ajoutées à la valeur comptable du bien dans la mesure où elles pourront être récupérées lors de lutilisation future de ce bien.
25. Des éléments essentiels de certaines immobilisations corporelles peuvent avoir à être remplacés à intervalles réguliers. Par exemple, au bout dun certain nombre dheures dutilisation, un four peut avoir besoin dun nouveau revêtement intérieur, ou bien les intérieurs davions tels que les sièges et les cuisines peuvent devoir être renouvelés plusieurs fois au-cours de la vie de lappareil. Ces éléments sont comptabilisés comme des actifs distincts parce quils ont des durées dutilisation différentes de celles des immobilisations corporelles auxquelles ils se rattachent. En conséquence, dès lors que les critères de constatation figurant au paragraphe 7 sont satisfaits, les dépenses encourues pour remplacer ou renouveler un tel élément sont comptabilisées comme lacquisition dun bien distinct et le bien remplacé est ramené à sa juste valeur.
Amortissement
26. Le montant amortissable dune immobilisation corporelle doit être systématiquement réparti sur la durée dutilisation de cette immobilisation. La méthode damortissement utilisée doit refléter la manière dont les avantages futurs liés à lactif sont consommés par lentreprise.
27. La valeur comptable dun actif est réduite pour
refléter la consommation des avantages économiques futurs liés à cet actif, généralement en constituant une dotation aux amortissements.
La dotation aux amortissements est constituée même si la valeur du bien est supérieure à sa valeur comptable.
28. Les avantages économiques inclus dans une immobilisation amortissable sont consommés par lentreprise principalement à travers lutilisation de ce bien.
appréciation de la durée dutilisation dune immobilisation amortissable est une affaire de jugement généralement fondée sur lexpérience de lentreprise avec des biens semblables. La durée dutilisation dune immobilisation amortissable doit être appréciée en fonction des facteurs suivants:
a. lusage attendu de cette immobilisation par lentreprise
b. lusure physique;
c. lobsolescence découlant de changements technologiques
d. les limites juridiques ou autre afférentes à lusage de limmobilisation.
29. La durée dutilisation dun bien est définie en fonction de lutilité attendue de ce bien pour lentreprise. La politique de gestion des immobilisations suivie par une entreprise peut faire intervenir la cession de biens au bout dun délai précis ou après consommation dune certaine quantité davantages futurs attachés à ce bien.
30. Les terrains et constructions sont des immobilisations distinctes et sont traités séparément en comptabilité, même lorsquils sont acquis ensemble. Les terrains ont normalement une durée dutilisation illimitée et ne sont en conséquence pas considérés comme des immobilisations amortissables. Cependant, les terrains qui ont réellement pour lentreprise, une durée dutilisation limitée, sont traités comme des immobilisations amortissables. Les constructions ont une durée dutilisation limitée et en conséquence, sont des immobilisations amortissables. Certaines entreprises ne considèrent pas les constructions comme des immobilisations au motif que la valeur cumulée des constructions et du terrain sur lequel elles sont édifiées ne diminue pas. Comme le terrain et les constructions sont des immobilisations distinctes, la reconnaissance à des fins comptables de toute augmentation de valeur du terrain est un problème différent de la détermination de la durée dutilisation du bâtiment.
31. Le montant amortissable dun bien est déterminé sous déduction de la valeur résiduelle du bien. Dans la pratique, la valeur résiduelle dun bien est souvent insignifiante et, en conséquence, est négligée dans le calcul du montant amortissable. Sil apparaît que la valeur résiduelle nest pas négligeable, elle est estimée à la date dacquisition. La valeur résiduelle est réduite des frais estimés de la revente du bien. La valeur résiduelle nest pas ultérieurement relevée pour tenir compte des augmentations de prix.
32. Dans le cas dune acquisition pour laquelle dimportants coûts de démantèlement, déplacement, ou de remise en état devront être engagés à la fin de la durée dutilisation, ceux-ci devront être déduits de la valeur résiduelle escomptée de limmobilisation, ce qui induira une augmentation de la charge damortissement annuelle. Tout solde négatif en résultant devra être provisionné au passif.
33. Les montants amortissables sont répartis sur les exercices correspondant à la durée dutilisation de limmobilisation selon différentes méthodes. Quelle que soit la méthode damortissement choisie, il est nécessaire de lutiliser avec constance, sans tenir compte du niveau de rentabilité de lentreprise ou de considérations fiscales, afin détablir la comparabilité des résultats de lentreprise dun exercice à lautre.
34. La dotation aux amortissements de chaque exercice doit être constatée en charge à moins quelle ne soit incorporée dans la valeur comptable dun autre bien.
35. Les méthodes damortissement sont, à titre indicatif, les suivantes
a. lamortissement constant (linéaire), qui conduit à une charge constante sur la durée dutilisation du bien
b. lamortissement variable (basé sur la production par référence à lemploi du bien), qui conduit à une charge proportionnelle à lutilisation du bien ; et c. lamortissement décroissant, qui conduit à une charge décroissante sur la durée du bien.
Examen de la durée de vie utile
36. La durée de vie utile dune immobilisation corporelle doit être réexaminée périodiquement et si les attentes sont sensiblement différentes des estimations antérieures, la dotation aux amortissements des exercices en cours et futurs doit être ajustée.
37. Au cours de lutilisation dune immobilisation, il peut devenir apparent que lestimation de sa durée de vie utile est inappropriée. Par exemple, la durée de vie utile peut être allongée du fait de dépenses ultérieures qui améliorent létat de cette immobilisation, permettant datteindre un niveau de performance supérieur à celui évalué antérieurement. A contrario, des changements technologiques ou des modifications du marché des produits correspondants peuvent réduire la durée de vie utile de limmobilisation. Dans de tels cas, la durée de vie utile et, en conséquence, le taux damortissement sont ajustés pour lexercice en cours et les exercices suivants.
38. La politique de réparation et de maintenance de lentre-prise peut également affecter la durée de vie utile dune immobilisation. Cette politique peut conduire à une extension de la durée de vie dune immobilisation ou à un accroisse-ment de sa valeur résiduelle. Toutefois, ladoption dune telle politique ne supprime pas la nécessité de constituer des dotations aux amortissements.
Réexamen des méthodes damortissement
39. la méthode damortissement appliquée aux immobilisations corporelles doit être revue périodiquement et, en cas de modification importante des perspectives davantages futurs attendus de ces immobilisations, la méthode doit être modifiée pour refléter ce changement de
perspectives. Lorsquun tel changement de méthode damortissement est nécessaire, il doit être comptabilisé conformément aux prescriptions de la Norme Comptable Modifications Comptables.
Evaluation Postérieure à la constatation initiale
40. Postérieurement à sa constatation initiale à lactif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué de lamortissement, à moins que des circonstances ou événements particuliers donnent à penser que la valeur comptable nette ne pourra pas être récupérée par les résultats futurs provenant de son utilisation, auquel cas il y a lieu de ramener la valeur de lactif à sa valeur récupérable.
41. A titre dexemple, les événements ou circonstances suivants peuvent amener lentreprise à constater une dépréciation:
a. baisse significative de la valeur de marché dun actif;
b. évolution importante et défavorable de la législation ou de lenvironnement économique affectant la valeur de lactif; et
c. accumulation des coûts de loin supérieure aux montants initialement estimés pour la fabrication ou lacquisition dun élément dactif.
42. Si lentreprise rencontre une des situations analogues ou dautres situations de nature à engendrer une réduction de valeur de lactif, elle doit estimer le montant des cash-flows futurs actualisés qui seront générés par lutilisation de lactif et son éventuelle cession. Si le montant des cash-flows futurs actualisés est inférieur à la valeur comptable nette de lactif, une réduction de valeur doit être constatée.
43. Le montant des cash-flows futurs est déterminé sur la durée de vie de limmobilisation. Il est déterminé par ensemble dimmobilisations le plus réduit possible, à partir duquel il est possible de mettre en évidence un flux de trésorerie indépendant des flux liés à dautres immobilisations. Pour le calcul des cash-flows, les charges financières ne sont pas prises en compte. Le montant des cash-flows est augmenté de la valeur résiduelle du bien.
44. Le montant des cash-flows est déterminé à partir de projections et dhypothèse raisonnablement justifiées.
Lestimation des cash-flows peut se faire à laide dune fourchette de prévisions auxquelles lentreprise applique une probabilité de réalisation, en fonction du caractère objectivement vérifiable des hypothèses retenues.
45. Lorsque les cash-flows actualisés sont inférieurs à la valeur comptable nette du bien en question, une réduction de valeur doit permettre de ramener le bien à sa valeur récupérable lorsque celle-ci est difficile à déterminer à sa juste valeur. La juste valeur est déterminée par référence aux prix de marché, sil existe un marché actif pour le bien, OU S~ ce prix ne peut être obtenu, par référence à un prix dun bien équivalent, ou par référence à dautres techniques dévaluation, sil nest pas possible de se référer à un prix de marché.
46. La réduction de la valeur comptable nette dune immobilisation corporelle destinée à la ramener à sa valeur récupérable est constatée en charges en réduisant la valeur brute de limmobilisation ou par la constitution de provision sil est jugé que la réduction de valeur nest pas irréversible.
47. Lorsque la réduction est imputée, la nouvelle valeur comptable nette du bien est égale à la juste valeur et constitue la nouvelle base damortissement. Lamortissement se calcule par conséquent sur la base de cette nouvelle valeur pour la durée restant à courir. La réduction de valeur est constatée en résultat de lexercice. Elle est définitive et ne peut être ultérieurement annulée, même si les résultats futurs saméliorent.
Sortie dActif
48. Les immobilisations corporelles doivent être retirées de lactif du bilan lors de leur cession, ou lors de leur mise au rebut cest-à-dire lorsque limmobilisation na plus dutilité permanente et qu aucun avantage économique nest attendu lors de sa cession.
La différence entre le produit de cession et la valeur comptable nette à la date du retrait est incluse dans le résultat de lexercice en cours.
Informations à fournir
Les états financiers doivent mentionner, pour chaque catégorie dimmobilisations corporelles les informations suivantes:
a. les méthodes retenues pour déterminer la valeur comptable brute. Lorsque plus dune méthode a été employée, la valeur brute par méthode dans chaque catégorie doit faire lobjet dune information;
b. les méthodes damortissement utilisées;
c. les durées dutilisation ou les taux damortissement retenus
d. la valeur comptable brute et lamortissement au début et
en fin dexercice;
e. un rapprochement de la valeur comptable au début et en
fin dexercice, montrant:
les acquisitions,
les cessions,
les acquisitions par voie de regroupements dentreprises,
les réductions de la valeur comptable conformément au paragraphe 40.
les amortissements,
les autres mouvements.
Les états financiers doivent également indiquer les informations suivantes si elles sont significatives
a. si la valeur comptable de lactif a été réduite à sa valeur récupérable, la méthode de détermination des cash-flows futurs y compris les hypothèses retenues pour
les déterminer ainsi que la méthode de détermination de la juste valeur;
b. lexistence et le montant des sûretés, servitudes et restrictions et des immobilisations corporelles données en nantissement de dettes ;
c. la méthode comptable retenue pour les frais de remise en état afférant aux immobilisations corporelles;
d. le montant des dépenses engagées pour des immobilisations corporelles en cours de production;
e. le montant des engagements en vue de lacquisition dimmobilisations corporelles.
50. Lentreprise mentionne la nature et les effets des changements destimations comptables qui ont une incidence significative sur lexercice en cours ou qui sont supposés avoir une incidence significative au cours des exercices ultérieurs, conformément à la Nonne Comptable Modifications comptables.
51. Les informations suivantes doivent être également fournies si elles sont significatives
a. la valeur des immobilisations corporelles temporairement inutilisées
b. la valeur comptable brute de toute immobilisation corporelle entièrement amortie qui est encore en usage;
c. la valeur comptable des immobilisations corporelles inutilisées et prêtes à être cédées.
Date dapplication
52. La présente Norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er janvier
1997.
Norme Comptable Relative aux Immobilisations Incorporelles
NC:06
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Objectif
01. Une entreprise peut acquérir des éléments incorporels ou peut elle-même les développer. Ces éléments peuvent constituer des éléments dactifs, dans la mesure où ils ont un potentiel de générer des avantages économiques futurs au bénéfice de lentreprise.
02. De manière générale, la comptabilisation des actifs incorporels pose les mêmes problèmes que ceux relatifs aux immobilisations corporelles, tels que la détermination de leur coût dentrée, de leur durée damortissement et le mode de comptabilisation des dépréciations permanentes et substantielles de leur valeur.
Toutefois, les caractéristiques des actifs incorporels rendent les solutions à ces problèmes peu évidentes, car ils manquent de qualités physiques, leurs valeurs sont difficiles à estimer et leurs durées de vie utiles peuvent être indéterminées.
03. Lobjectif de la présente norme est de prescrire les règles dévaluation et le mode de comptabilisation et damortissement des actifs incorporels ainsi que les informations à fournir à leur sujet.
Champ dapplication
04. La présente norme traite de la comptabilisation des actifs incorporels dont notamment:
a. le fonds commercial incluant notamment lacha-landage et la clientèle ainsi que les autres éléments incorporels qui ne font pas lobjet dune évaluation et dune comptabilisation distincte;
b. le droit au bail, les marques, brevets, licences, dessins, modèles, enseignes, concessions et franchises qui font lobjet dune évaluation et dune comptabilisation distincte; et
c. les logiciels dissociés du matériel informatique.
05. Les dispositions de cette norme ne sappliquent pas:
a. à la comptabilisation des dépenses de recherche et développement;
b. aux contrats de location exclusion faite des contrats de licences, des brevets et des droits de propriété littéraire
c. aux instruments financiers;
d. aux écarts dacquisition résultant de regroupement dentreprises;
e. aux charges reportées;
f. aux coûts dexploitation et de développement liés aux
activités extractives ; et
g. aux concessions.
Définitions
06. Les éléments incorporels se définissent comme étant des actifs non monétaires identifiables, sans substance physique et qui répondent aux critères suivants:
a. ils sont obtenus ou contrôlés par une entreprise pour être utilisés à la production ou à la fourniture de biens ou services, pour être donnés en location à des tiers, ou pour être utilisés pour les besoins propres de lentreprise
b. ils ont été acquis, créés ou mis en valeur en vue dêtre utilisés pendant plus dune période comptable ; et
c. ils ne sont pas destinés à être vendus dans le cours normal des affaires.
Prise en compte des actifs incorporels
Règles générales
07. Un élément incorporel est porté à lactif lorsque:
a. Il est probable que des avantages économiques futurs résultant de cet élément profiteront à lentreprise. Pour ce faire, lentreprise doit démontrer:
- la contribution de cet actif à laugmentation des avantages économiques futurs, ainsi que lintention de lentreprise de lutiliser dans ce but ;. et
- sa capacité de disposer de ressources adéquates permettant dobtenir les avantages futurs découlant de cet actif.
b. Le coût de cet actif peut être mesuré de façon fiable. Fonds commercial
08. Le fonds commercial acquis est constaté comme actif incorporel. Il comprend les éléments usuels composant le fonds commercial (clientèle, achalandage) ainsi que les autres actifs incorporels qui nont pas fait lobjet dune évaluation et dune comptabilisation séparées au bilan.
09. Un actif incorporel qui ne fait pas usuellement partie du fonds commercial, peut être identifié et distingué séparément du fonds commercial lorsquil bénéficie dune protection juridique en vertu dun droit légal, ou en labsence dune telle protection, lorsque les flux de revenus générés par cet actif peuvent être identifiés séparément de lensemble des revenus auxquels il contribue.
10. Les coûts inhérents à la continuation des affaires de lentreprise peuvent contribuer à la création et au maintien de son fonds commercial. Ces coûts ne sont pas spécifiquement rattachés au fonds commercial et doivent etre comptabilisés en charges.
Droit au bail
11. Le droit au bail acquis est constaté comme actif incorporel dans la mesure où il a fait lobjet dune évaluation séparée dans lacte de cession.
Le droit au bail bénéficie dune protection juridique et correspond au droit transféré à lacquéreur pour le renouvellement du bail.
12. Le fait quune entreprise occupe, à titre de locataire, des locaux à usage commercial, peut lui conférer un droit au bail en vertu tant des conventions que de la législation sur la propriété commerciale. Le droit au bail ainsi créé ne peut pas être constaté comme actif dans la mesure où il ny a pas création dun actif identifiable et le coût ne peut être mesuré de manière suffisamment fiable.
Brevets, marques et droits similaires
13. Les brevets, marques et droits similaires acquis sont constatés comme actif incorporel dans la mesure où ils ont fait lobjet dune évaluation distincte.
Le brevets, marques et droits similaires font généralement lobjet dun dépôt légal leur conférant une protection juridique.
14. Une entreprise peut engager des coûts aboutissant à la création dun brevet, dune marque ou dun droit similaire. En général, ces coûts sont au fur et à mesure portés en investissements de recherche et de développement . Lorsque le brevet, la marque ou le droit similaire, fait lobjet dun dépôt auprès de lorganisme compétent, les montants inscrits préalablement en investissement de recherche et de développement sont transférés et les coûts ultérieurs liés au dépôt imputés dans le compte dactif incorporel approprié.
Logiciels
15. Les logiciels informatiques dissociés du matériel acquis ou crées soit pour lusage interne de lentreprise (par les services de lentreprise dans le cadre de lexercice de leurs activités), soit comme moyen dexploitation pour répondre aux besoins de la clientèle (logiciels mis en location, logiciels exploités par lentreprise dans le cadre de prestations fournies aux clients) peuvent être constatés en actif incorporel dans les conditions prévues par le paragraphe 16 ci-après.
16. Le coût des logiciels à usage interne acquis est constaté comme actif incorporel. Le coût de développement des logiciels à usage interne créés ou développés en interne ou sous-traités, peut être constaté comme actif incorporel dans la mesure où les conditions prévues au paragraphe 7 sont vérifiées.
Coût dentrée des actifs incorporels
Règles générales
17. Un actif incorporel acquis ou créé est comptabilisé à son coût mesuré selon les mêmes règles que celles régissant la comptabilisation des immobilisations corporelles.
18. Les actifs incorporels acquis et faisant partie dun groupe dimmobilisations ou dune entreprise entière sont également comptabilisés à leur coût à la date dacquisition. Le coût de ces immobilisations est mesuré différemment selon quil sagisse dactifs incorporels spécifiquement identifiables et séparables ou non. Le coût dactifs incorporels identifiables et séparables est une part assignée du coût total du groupe dimmobilisations ou de lentreprise entière, basée sur la juste valeur de ces actifs pris individuellement. Le coût dactifs incorporels non identifiables et séparables est mesuré par la différence entre le coût du groupe dimmobilisations ou de lentreprise entière et la somme des coûts des actifs corporels et des actifs incorporels identifiables pris individuellement diminués des passifs assumés.
Logiciels
19. Le logiciel créé par lentreprise est enregistré au coût de production. Le coût de production inclut généralement les coûts engagés dans le cadre de la conception détaillée de lapplication, de la programmation, des tests et de documentation. Les autres coûts notamment relatifs aux phases détude préalable et de conception générale doivent être passés en charges.
Amortissement des actifs incorporels
Règles générales
20. La valeur dun actif incorporel est amortie sur sa durée dutilisation. Il doit être tenu compte des facteurs pertinents pour aboutir à une estimation raisonnable de la durée dutilisation.
21. Les facteurs qui doivent être pris en considération pour estimer la durée dutilisation des actifs incorporels incluent:
a. les clauses légales, réglementaires et contractuelles qui peuvent limiter une durée fixe dutilisation
b. les clauses de renouvellement ou dextension qui peuvent altérer la spécification de la durée dutilisation
c. les effets de lobsolescence, de la demande, de la concurrence et autres facteurs économiques pouvant affecter la durée dutilisation
22. La durée dutilisation et la méthode damortissement doivent être revue périodiquement et réajustées selon le cas lorsque la durée dutilisation est significativement différente de la durée antérieurement retenue, ou que le rythme de consommation des avantages économiques générés par ces actifs est modifié de façon significative.
Considérations particulières
23. Le fonds commercial et le droit au bail sont amortis sur une période ne dépassant pas 20 ans ou sur une période plus longue sil est clairement établi que cette durée est plus appropriée.
24. Les brevets, marques et droits déposés sont amortis sur la durée du privilège dont ils bénéficient, ou sur leur durée effective dutilisation si elle est inférieure.
25. Les concessions, licences et droits similaires doivent être amortis sur la durée du privilège que leur confèrent les conventions contractuelles, ou sur leur durée probable dexploitation si elle est inférieure.
26. A compter de sa date dacquisition ou dachèvement le coût du logiciel doit être réparti sur sa durée de vie utile estimé, selon un plan damortissement. Il convient de déterminer avec une probabilité raisonnable la date à laquelle le logiciel cessera de répondre aux besoins de lentreprise ou à ceux de la clientèle compte tenu de lévolution prévisible des connaissances techniques en matière de conception et de production de logiciels. Normalement, cette durée ne peut pas être supérieure à 5 ans.
Réduction de valeur
27. Le solde non amorti dune immobilisation incorporelle doit être examiné périodiquement de façon a s assurer que la valeur récupérable nest pas inférieure à la valeur comptable nette. Lorsquune telle baisse intervient, la valeur comptable nette doit être ramenée à la valeur récupérable.
28. La valeur récupérable est le montant que lentreprise compte tirer de lusage futur de lactif incorporel, y compris sa valeur résiduelle de cession. Elle peut correspondre à la valeur actualisée des cash-flows futurs attendus.
Cette valeur doit être déterminée sur une base individuelle. Toutefois, dans certains cas, il peut être difficile ou non approprié dévaluer séparément les différentes composantes dun même groupe dactifs. Dans ce cas, la valeur récupérable doit être évaluée pour le groupe dactifs pris dans son ensemble.
29. La réduction de la valeur comptable nette dune immobilisation incorporelle, destinée à la ramener à sa valeur récupérable, est constatée en charges en réduisant la valeur brute de limmobilisation, ou par la constitution de provisions sil est jugé que la réduction de valeur nest pas irréversible.
Sorties dactif
30. Une immobilisation incorporelle doit être éliminée du bilan dès lors quelle est cédée ou que lon nattend plus davantages économiques futurs de son utilisation ou de sa cession ultérieure.
Informations à fournir
31. Les informations suivantes doivent apparaître dans les états financiers:
a. le coût, la valeur cumulée des amortissements, et la valeur nette des actifs incorporels et par catégories homogènes lorsque linformation est significative;
b. les méthodes damortissement utilisées, et la durée dutilisation estimée.
c. un rapprochement de la valeur comptable au début et en fin de période, montrant:
- les acquisitions
- les cessions
- les amortissements
- les réductions de la valeur comptable conformément au paragraphe 27.
32. Lorsquun actif incorporel est en cours de développement, de mise en valeur ou damélioration, sa valeur comptable nette est indiquée ainsi que les méthodes dévaluation et de comptabilisation qui ont servi à sa détermination.
33. Le changement de la durée dutilisation et/ou de la méthode damortissement est traité comme changement destimation comptable conformément à la Norme Modifications Comptables.
Date dapplication
34 La présente norme comptable est applicable, prospectivement, aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative aux Placements
NC:07
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Objectif
01. Lobjectif de la présente norme est de prescrire le traitement comptable des placements ainsi que les informations y afférentes à fournir dans les notes aux états financiers.
Champ dapplication
02. La présente norme traite de la prise en compte, de lévaluation et de la présentation, par une entreprise, de ses placements dans les états financiers.
03. Le traitement, dans le cadre de létablissement des comptes consolidés, des titres de participation détenus dans les filiales, entreprises associées et co-entreprises est exclu du champ dapplication de la présente norme..
Définitions
04. Dans la présente norme, les termes ci-après sont utilisés avec les significations suivantes:
Un placement est un actif détenu par une entreprise dans lobjectif den tirer des bénéfices sous forme dintérêts, de dividendes ou de revenus assimilés, des gains en capital ou dautres gains tels que ceux obtenus au moyen de relations commerciales.
Un placement à court terme est un placement que lentreprise na pas lintention de conserver pendant plus dun an et qui, de par sa nature, peut être liquidé à brève échéance. Toutefois, le fait de détenir un tel placement pendant une période supérieure à un an ne remet pas en cause, si lintention na pas changé, son classement parmi les placements à court terme.
Un placement à long terme est un placement détenu dans lintention de le conserver durablement notamment pour exercer sur la société émettrice un contrôle exclusif, ou une influence notable ou un contrôle conjoint, ou pour obtenir des revenus et des gains en capital sur une longue échéance ou pour protéger, ou promouvoir des relations commerciales. Un placement à long terme est également un placement qui na pas pu être classé parmi les placements à court terme.
Un titre est coté lorsquil est inscrit à la cote permanente de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis ou un autre marché financier étranger.
La juste valeur dun placement est le prix auquel celui-ci pourrait être échangé entre un acheteur et un vendeur normalement informées et consentantes, dans une transaction équilibrée.
La valeur de marché dun placement est sa valeur probable de négociation sur un marché actif et liquide, soit le montant de liquidités qui peut être obtenu de sa vente.
La valeur dusage dun placement est le prix quune personne prudente et avisée, informé de la situation de lentreprise, accepterait de payer si elle avait à lacquérir.
Des titres sont réputés de même nature lorsquils sont émis par un même émetteur et confèrent les mêmes droits.
Coût dentrée des placements
05. Lors de leur acquisition, les placements sont comptabilisés à leur coût. Les frais dacquisition, tels que les commissions dintermédiaires, les honoraires, les droits et les frais de banque sont exclus. Toutefois, les honoraires détude et de conseil engagés à loccasion de lacquisition de placements à long terme peuvent être inclus dans le coût.
06. Le coût des placements acquis par lémission de titres correspond à la juste valeur des titres émis et non à leur valeur nominale. Si les titres sont acquis en échange dun autre actif, le coût correspond à la juste valeur de lactif cédé ou de lactif obtenu si la valeur de ce dernier est plus aisée à déterminer.
07. Le montant des droits de souscription acquis en même temps que les titres correspondants souscrits en vertu de ces droits est inclus dans le coût dentrée du placement. Lorsque lentreprise souscrit aux actions nouvelles, en utilisant les droits attachés à des actions anciennes détenues, les actions nouvelles sont comptabilisées à leur prix démission.
08. Les droits dattribution dactions gratuites, acquis en vue dobtenir les actions correspondantes sont inclus dans le coût de ces dernières.
09. Des circonstances particulières peuvent conduire à dissocier la part des revenus liés à un placement de son coût. Il en est ainsi lorsque le prix dacquisition inclut:
a) une part dintérêt courus : lintérêt couru à la date de lacquisition et à percevoir à une date ultérieure doit être calculé pour être déduit du prix dacquisition et constaté en produits à recevoir,
b) une part de dividendes dont la décision de distribution est antérieure à la date dacquisition et qui sont liés à des résultats réalisés au cours de la période antérieure à celle de lacquisition le prix dacquisition est réduit à hauteur de cette part sil est clairement démontré que les dividendes représentent une distribution sur des bénéfices définitivement réalisés à la date de lacquisition.
10. En cas dacquisition de titres à un coût inférieur àleur valeur de remboursement, le placement est constaté à son coût dacquisition. La décote sur acquisition est répartie sur la période comprise entre la date de lacquisition et la date de léchéance sur la base du taux réel de rendement du placement. Elle est annuellement constatée en produits comme sil sagissait dintérêts. La partie courue et non amortie est ajoutée à lancienne valeur comptable du placement pour obtenir sa nouvelle valeur comptable. La partie amortie est soustraite de la valeur comptable comme sil sagissait dun encaissement sur le principal.
11. En cas dacquisition de titres non entièrement libérés, le titre est comptabilisé pour sa valeur totale (soit le prix dacquisition ou de souscription), y compris le reliquat restant à libérer. Toutefois, ces titres figurent au bilan pour la partie nette(montant souscrit moins montant restant à libérer), la partie non libérée est mentionnée dans les notes aux états financiers.
Evaluation des placements à linventaire
Placements à long terme
12. A la date de clôture, il est procédé à lévaluation des placements à long terme à leur valeur dusage. Les moins-values par rapport au coût font lobjet de provision. Les plus values par rapport au coût ne sont pas constatés.
13. Pour déterminer la valeur dusage, il convient de tenir compte de plusieurs facteurs tels que la valeur de marché, lactif net, les résultats et les perspectives de
rentabilité de lentreprise émettrice ainsi que la conjoncture économique et lutilité procurée à lentreprise. De manière générale, il est nécessaire de rassembler le maximum dinformations en vue daboutir à une estimation correcte des placements à long terme.
14. La valeur des placements a long terme est déterminée séparément pour chaque catégorie de titres de même nature. Une moins-value dégagée sur une catégorie
ne peut pas être compensée par un plus-value dégagée sur une autre catégorie.
Placements à court terme:
15. A la date de clôture, les placements à court terme font lobjet dune évaluation à la valeur de marché pour les titres côtés et à la juste valeur pour les autres placements à court terme. Les titres côtés qui sont très liquides sont comptabilisés à leur valeur de marché et les plus-values et moins-values dégagées portées en résultat. Pour les titres non cotés qui ne sont pas très liquides et les autres placements à court terme, les moins-values par
rapport au coût font lobjet de provision et les plus values ne sont pas constatées.
16. La valeur de marché correspond au cours en bourse moyen pondéré des transactions qui ont eu lieu au cours du mois qui précède la clôture de lexercice. Le cas échéant, il doit également être tenu compte de leffet sur la valeur de marché de loffre additionnelle qui serait occasionnée par la mise en vente des titres à évaluer.
17. La juste valeur des placements à court terme qui ne sont pas cotés est déterminée par référence à des critères objectifs tels que le prix stipulé dans des transactions récentes sur les titres considérés, et la valeur mathématique des titres.
La valeur des placements à court terme est déterminée séparément pour chaque catégorie de titres de même nature.
Cession des placements et des droits attachés aux actions
18. En cas de cession dun placement, la différence entre la valeur comptable et le produit de la vente, net des charges, est portée en résultat.
19. La cession de droit de souscription attaché à des actions est considérée comme aboutissant à une réduction du coût dentrée de Ces actions pour la valeur théorique de ces droits.
20. La cession de droits dattribution aboutit à une réduction du coût dentrée des actions anciennes ayant donné droit à la distribution gratuite dactions et de droits dattribution. Cette réduction peut être calculée par rapport au prix moyen des actions multiplié par le rapport existant àla date de la distribution entre un droit dattribution et une action nouvelle.
La différence entre le prix de cession de ces droits dattribution et le coût moyen de ces droits constitue une plus ou moins value de cession.
21. Dans le cas où la cession porte sur une fraction des placements relevant de la même catégorie, le coût dentrée de la partie cédée, est calculé sur la base dune valeur comptable moyenne ou à défaut, en supposant que le premier sorti a été le premier entré (méthode FIFO).
Revenus des placements
22. Les revenus des placements englobent généralement, les dividendes, parts de résultat et les intérêts. Ils sont constatés en produits dès quils sont acquis même sils ne sont pas encore encaissés.
23. Les dividendes des titres peuvent être comptabilisés en produits dès le moment où le droit en dividende est établi.
24. Les intérêts de certaines valeurs mobilières, telles que les obligations et les bons, courus à la date de clôture de lexercice constituent des produits à recevoir à enregistrer en produits.
Transferts des placements
25. Le transfert des placements à long terme en placements à court terme seffectue:
- au plus faible du coût dacquisition et de la valeur comptable, si le transfert est effectué parmi les placements à court terme évalués au plus faible du coût et de la juste valeur.
- à la valeur de marché, si le transfert est effectué parmi les placements à court terme évalués à la valeur de marché, la différence par rapport à la valeur comptable est portée en résultat
26. Le transfert des placements à court terme en placements à long terme seffectue individuellement au plus faible de la valeur comptable et de la juste valeur, ou à la valeur du marché sils étaient antérieurement comptabilisés à cette valeur.
Informations à fournir
27. Lorsque les placements détenus par lentreprise sont significatifs, les informations suivantes doivent être portées dans les notes aux états financiers:
- les règles de classification et méthodes dévaluation des placements,
- un état des placements à long terme indiquant par catégorie ou nature de placement:
le coût dacquisition;
le pourcentage de détention, sil y a lieu
la provision constituée, le cas échéant.
- un état détaillé des titres de participation détenus sur les sociétés filiales indiquant:
le pourcentage de détention
le coût dacquisition
la provision constituée, le cas échéant..
- un état des placements à court terme indiquant par catégories de placements de même nature:
le coût dacquisition
la valeur de marché pour les placements évalués à la valeur de marché
la juste valeur pour les autres placements à court terme
- Les montants significatifs inclus dans le résultat sur les placements au titre:
des dividendes, intérêts et revenus similaires des placements à court terme et long terme,
des profits et pertes de cession des placements.
Date dapplication
28. La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative au Résultat Net de lExercice et Eléments Extraordinaires
NC:08
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Objectif
01. Lun des objectifs de linformation comptable est de permettre aux utilisateurs de prédire les performances futures de lentreprise. Le résultat est au centre de ce processus de prédiction, doù la nécessité de distinguer entre les composantes ordinaires et les composantes extraordinaires du résultat de lentreprise.
02. La séparation des éléments ordinaires de ceux qui sont extraordinaires doit se faire sur une base cohérente pour renforcer la comparabilité des performances de lentreprise dun exercice à lautre et de même pour la comparabilité avec les autres entreprises.
03. Lobjet de la présente norme est de spécifier les caractéristiques des éléments extraordinaires et de préciser les modalités de leur communication. Cette norme traite aussi des concepts suivants revenus, gains, charges, pertes, résultat net de lexercice, éléments exceptionnels et éléments extraordinaires.
Champ dapplication
04. La présente norme doit être appliquée pour la présentation dans létat de résultat du résultat provenant des activités ordinaires & des éléments extraordinaires.
05. La présente norme ne traite pas des informations et des questions spécifiques telles que:
a. les modifications comptables,
b. les abandons dactivités,
c. les incidences fiscales des éléments extraordinaires.
Définitions
06 Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
Les produits portent sur les revenus et les gains.
Les revenus sont soit les rentrées de fonds ou autres augmentations de lactif dune entreprise, soit le règlement des dettes de lentreprise (soit les deux) résultant de la livraison ou de la fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation dautres opérations qui sinscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de lentreprise.
Les gains sont les accroissements des capitaux propres résultant de transactions périphériques ou incidentes ainsi que de toute autre transaction et autres événements et circonstances affectant lentreprise à lexception de ceux résultant des revenus ou des apports des propriétaires du capital.
Les charges englobent à la fois les charges proprement dites et les pertes.
Les charges proprement dites, sont soit les sorties de fonds ou autres formes dutilisation des éléments dactif, soit la constitution de passifs (soit les deux), résultant de la livraison ou de la fabrication de marchandises, de la prestation de services ou de la réalisation dautres opérations qui sinscrivent dans le cadre des activités principales ou centrales de lentreprise.
Les pertes sont des diminutions de capitaux propres résultant des transactions périphériques ou incidentes ainsi que de toutes autres transactions et autres événements et circonstances affectant lentreprise à lexception de ceux résultants des charges ou des distributions aux propriétaires du capital.
Les activités ordinaires recouvrent toute activité dans laquelle sengage une entreprise dans le cadre de ses affaires ainsi que les activités liées quassume lentreprise à titre daccessoire ou dans le prolongement de ses activités ordinaires.
Les éléments extraordinaires sont les produits ou les charges consécutifs à des événements ou opérations clairement distincts des activités ordinaires de lentreprise qui ne sont en conséquence pas censés se reproduire de manière fréquente ni régulière.
Revenus, Gains, Charges & Pertes
07. Les revenus et les gains sont, en raison de leur nature, similaires, tout comme les charges et les pertes qui sont sensiblement semblables. Toutefois, ces concepts peuvent dégager certaines différences significatives lors de la communication de linformation sur la performance de lentreprise. Les revenus et les charges proviennent des opérations s inscrivant dans le cadre des activités centrales ou principales de lentreprise, telles que la production ou la vente de marchandises, la prestation des services, le crédit, lassurance, linvestissement et le financement. Par contre les gains et les pertes résultent des transactions périphériques ou incidentes de lentreprise et découlent dévénements et circonstances qui laffectent.
Certains gains et pertes peuvent être considérés comme des gains et des pertes dexploitation et peuvent se rattacher directement aux revenus et charges.
Les revenus et les charges sont généralement présentés distinctement en flux bruts, alors que les gains sont souvent présentés nets des pertes correspondantes.
08. Les définitions et les développements afférents aux concepts de revenus, de charges, de gains et de pertes sont dans la présente norme, beaucoup plus un cadre dorientations générales qui ne visent pas à distinguer de façon précise et systématique entre les revenus et les gains ou les charges et les pertes. Cette distinction ne peut être utilement envisagée que dans le cas dune entreprise particulière et ce, selon la nature de cette entreprise, de ses opérations et ses autres activités.
Les éléments qui sont des revenus pour une entreprise peuvent constituer des gains pour une autre entreprise et les éléments qui sont des charges pour une entreprise peuvent être des pertes pour une autre entreprise.
09. Lobjectif de la distinction entre gains et pertes et revenus et charges est de présenter une information pertinente sur les sources de revenus de lentreprise. Une nette distinction entre revenus et gains et charges et pertes est une affaire de jugement sur la manière la plus appropriée pour favoriser une bonne divulgation de linformation à travers les états financiers de lentreprise et plus précisément une présentation utile du résultat net de lexercice.
Résultat net de lexercice
10. Lanalyse de la performance de lentreprise dépend des principes qui régissent la détermination et la présentation du résultat net de la période. Ce résultat est directement lié aux éléments de revenus et gains dune part, et de charges et pertes dautre part;
En règle générale, tous ces éléments doivent être inclus dans la détermination du résultat net de lexercice, à moins qu'ils ne soient exclus par une Norme Comptable spécifique.
11. Le Résultat net de lexercice comprend les éléments suivants devant faire chacun lobjet dune présentation séparée dans létat de résultat:
a. le résultat provenant des activités ordinaires;
b. les éléments extraordinaires.
Résultat provenant des activités ordinaires
12. Lorsque les éléments des produits et des charges figurant dans le résultat provenant des activités ordinaires présentent une importance, une nature ou une incidence telle que leur mention est utile pour expliquer la performance de lentreprise au cours de lexercice, la nature et le montant de ces éléments doivent être mentionnés séparément.
13. Les activités ordinaires sont déterminées en prenant en considération les facteurs suivants:
a- la nature et létendue des activités de lentreprise;
b. les caractéristiques de son secteur dactivité;
c- les pratiques managériales dans le secteur;
d- la nature des produits et services;
e- .lenvironnement dans lequel lentreprise exerce ses activités.
14. Les éléments exceptionnels font partie intégrante du résultat provenant des activités ordinaires de lentreprise.
Les éléments ordinaires pouvant revêtir le caractère exceptionnel sont normalement inclus dans les rubriques comptables desquelles ils relèvent. Il peuvent, sils sont significatifs, être présentés séparément dans létat de résultat de lentreprise et/ou dans les notes aux états financiers.
15.Parmi les exemples déléments exceptionnels, il y a lieu de citer:
a. la dépréciation des stocks à la valeur réalisable nette ou des immobilisations corporelles au montant récupérable, ainsi que la reprise de telles dépréciations
b. les gains et les pertes découlant des variations des taux de change
c. la restructuration des activités dune entreprise et la reprise des provisions constituées pour faire face aux charges de restructuration
d. les cessions dimmobilisations corporelles;
e. les cessions de placements à long terme;
f. les abandons dactivités;
g. les règlements de litiges
h. les autres reprises de provisions.
Eléments Extraordinaires
16. La nature et le montant de chaque élément extraordinaire doivent être mentionnés séparément.
17. Le caractère extraordinaire dun événement ou dune opération sapprécie beaucoup plus par rapport aux activités ordinaires de lentreprise quà la fréquence de cet événement ou de cette opération. Il se détermine selon les activités propres à chaque entreprise ordinairement conduites dans un passé récent et susceptibles de se réaliser dans un avenir prévisible. Ce qui est extraordinaire pour une entreprise pourrait être ordinaire pour une autre entreprise. A titre dexemple, les pertes supportée consécutivement à un tremblement de terre peuvent être qualifiées déléments extraordinaires pour de nombreuses entreprises. Toutefois, les demandes de dédommagement présentées par les titulaires dune police dassurance à la suite dun tremblement de terre ne peuvent être qualifiées déléments extraordinaires pour les compagnies dassurance qui assurent contre de tels risques.
18. Les éléments extraordinaires répondent généralement aux caractéristiques suivantes
a. Ils ne sont pas censés se répéter fréquemment au cours des prochains exercices
b. Ils ne sont pas typiques des activités ordinaires de lentreprise;
c. Ils ne découlent pas principalement de décisions ou dappréciations des dirigeants ou des propriétaires.
19. Parmi les événements ou opérations qui donnent en général lieu à des éléments extraordinaires pour la plupart des entreprises et qui sont susceptibles de réunir toutes les caractéristiques énumérées précédemment il. y a lieu de mentionner:
a. lexpropriation dun terrain et des bâtiments dune entreprise;
b. les dommages causés par un tremblement de terre ou une autre catastrophe naturelle.
20. Les opérations et les faits qui donnent lieu à des éléments extraordinaires ne découlent pas, en principe de décisions ou dappréciations des dirigeants ou des
propriétaires. Une opération ou un fait est réputé échapper au contrôle des dirigeants ou des propriétaires dans la mesure où ces derniers ne peuvent pas normalement influer sur lopération ou le fait en question.
21. La nature et le montant de chaque élément extraordinaire doivent être mentionnés séparément dans létat de résultat ou, lorsque cette information est donnée dans les notes aux états financiers, le montant total de tous les éléments extraordinaires est mentionné dans létat de résultat. Linformation fournie doit permettre aux utilisateurs des états financiers de comprendre tant la nature des opérations ou des faits donnant lieu à la constatation de ces éléments extraordinaires que leur incidence sur le résultat.
Date dapplication
22. La présente norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative au Contrat de Construction
NC:09
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Objectifs
01. Les contrats de construction portent généralement sur la construction dimmeubles, de barrages, de ponts, de bateaux ou dautres ouvrages. La nature et limportance de ces contrats font que les travaux sétendent, dans la plupart des cas, sur une période excédant lexercice et, de ce fait, ils se trouvent partiellement exécutés à la clôture dun ou de plusieurs exercices comptables.
02. La Norme Comptable Revenus, prescrit, pour la comptabilisation des revenus découlant des prestations de services partiellement exécutés, à la date de clôture de lexercice, lutilisation de la méthode dite du pourcentage davancement.
03. Lobjectif de la présente norme est de prescrire le mode dapplication des critères de prise en compte des revenus selon la méthode de pourcentage davancement dans le contexte des contrats de construction.
Champ dapplication
04. La présente norme sapplique pour la comptabilisation, dans les états financiers du maître duvre des contrats de construction tels que définis au paragraphe 05 ci-après.
Définitions
05. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante :
Le contrat de construction est un contrat qui a pour objet la réalisation dun bien ou dun ensemble de biens interdépendants dans leur conception, leur technologie et leur finalité.
Le contrat à forfait est un contrat dans lequel le maître duvre accepte un contrat à prix fixe, ou une rémunération à taux fixe par unité de production, assorti dans certains cas dune clause de révision pour tenir compte des effets de variations des prix des matières premières utilisées ou du coût de la main duvre.
Le contrat en régie est un contrat dans lequel le maître duvre est remboursé en fonction des dépenses acceptées ou conformes à toute autre base de détermination, et perçoit de plus un pourcentage de ces dépenses ou une rémunération fixe.
La réclamation désigne les sommes demandées par le maître duvre au client pour tenir compte des frais et coûts occasionnés par les travaux et dont le remboursement nest pas prévu par le contrat.
La retenues de garantie désigne les sommes retenues par le client en garantie de lexécution de certains travaux ou en garantie de la bonne réalisation des biens ou services.
La marge prévisionnelle du contrat est la différence entre le total des revenus et le total des coûts encourus au titre dun contrat.
Détermination des coûts
06. Les coûts relatifs à un contrat de construction comprennent le coût des matières consommées et une juste part des coûts directs et indirects, pouvant être raisonnablement rattachée à ce contrat, encourus à compter de la date de sa signature jusquà sa date dachèvement définitif.
07. Les coûts engagés préalablement à la signature dun contrat de construction ne sont pas inclus dans les coûts relatifs à ce contrat. Toutefois, les coûts engagés pour obtenir la signature du contrat peuvent y être inclus lorsque les deux conditions suivantes sont remplies :
a. les coûts sont identifiés séparément et peuvent être mesurés de façon fiable; et
b. la conclusion du contrat est quasiment certaine.
Lorsque les coûts engagés pour obtenir la signature dun contrat sont constatés en charges au cours dun exercice, ils ne peuvent être imputés au contrat au cours dun exercice ultérieur au motif que le contrat a été conclu au cours de cet exercice.
08. Les coûts des matières consommées et la part des coûts directs et indirects, rattachée à un contrat de construction, sont déterminés conformément aux règles de détermination des coûts dacquisition et de production développées dans la Norme Comptable Stocks. Ils incluent notamment :
a. les dépenses de main-duvre de chantier, y compris la supervision du chantier;
b. le coût des matériaux utilisés dans la construction;
c. lamortissement du matériel utilisé dans la construction
d. les coûts dapproche et de repliement du matériel nécessaire au chantier;
e. les coûts de location de léquipement;
f. les coûts de conception et dassistance technique qui sont directement rattachés au contrat;
g. les coûts estimés de rectification et des travaux effectués au titre de la garantie, y compris les charges à prévoir au titre des clauses de garantie
h. les réclamations provenant de tiers;
i. les coûts dassurance;
j. les coûts de conception et dassistance technique qui ne sont pas directement rattachés à un contrat déterminé;
k. les frais généraux de production.
Les trois dernières catégories de coût sont affectées à laide de méthodes systématiques et rationnelles, appliquées de façon cohérente à lensemble des coûts ayant des caractéristiques analogues.
Le montant des produits accessoires qui ne sont pas inclus dans le produit du contrat, tel que le revenu provenant de la cession déquipement, de matériaux à la fin du contrat, peut être diminué des coûts sus indiqués.
09. Lorsque le maître duvre contracte des emprunts pour financer la production de biens et services prévus dans les contrats de construction, les charges financières que ces emprunts occasionnent peuvent être incorporées aux coûts de ces contrats conformément à la Norme Charges demprunt.
Le montant des charges financières pouvant être inclus dans les coûts dun contrat de construction doit correspondre au montant des charges demprunt réellement encourues au cours dun exercice diminué du montant des revenus du placement temporaire de cet emprunt.
Lincorporation des charges financières aux coûts dun contrat de construction doit commencer à partir du moment ou les activités préalables indispensables à louverture des travaux ont débuté. Cette incorporation doit être terminée lorsque les activités préalables indispensables à la livraison du bien objet du contrat ont été achevées.
Toute interruption dans lexécution des travaux pendant une période relativement longue doit se traduire par la suspension de lincorporation des charges financières dans les coûts relatifs à ce contrat.
Mesure des revenus
10. Les revenus découlant des contrats de construction doivent être mesurés à la juste valeur des contreparties reçues ou à recevoir incluant généralement:
a. le prix de vente de base ou le montant initial des produits convenus dans le contrat;
b. la révision contractuelle des prix ou la garantie de risque économique spécifique au contrat;
c. les suppléments de prix survenant suite aux changements dans les conditions dexécution des travaux lorsquils ont été approuvés par le client;
d. les réclamations valablement présentées au client conformément aux dispositions contractuelles lorsquelles ont été approuvées par ce dernier.
Constatation des revenus
11. Lorsque le résultat dun contrat de construction peut être estimé de façon fiable, les revenus relatifs au contrat doivent être comptabilisés au fur et à mesure que les travaux sont exécutés par référence au degré davancement des travaux à la date darrêté des états financiers.
Le résultat découlant dun contrat de construction peut être estimé de façon fiable lorsque les conditions énoncées au paragraphe 12 sont satisfaites pour les contrats à forfait et les conditions énoncées au paragraphe 13 sont satisfaites pour les contrats en régie.
12. Dans le cas dun contrat à forfait, il est possible destimer de façon fiable le résultat de ce contrat lorsque les conditions suivantes sont satisfaites
a. le total des revenus relatifs au contrat peut être évalué de façon fiable;
b. le recouvrement des revenus est raisonnablement sûr;
c. tant les coûts dachèvement du contrat que le degré davancement du contrat à la date de clôture peuvent être évalués de façon fiable; et
d. les coûts imputables au contrat peuvent être clairement identifiés et mesurés de façon fiable de telle sorte que les coûts effectivement supportés au titre du contrat puissent être comparés aux estimations antérieures.
13. Dans le cas dun contrat en régie, il est possible destimer de façon fiable le résultat de ce contrat lorsque les conditions suivantes sont satisfaites:
a. le recouvrement des revenus est raisonnablement sûr; et
b. les coûts imputables au contrat, quils soient spécifiquement remboursables ou non, peuvent être identifiés clairement et évalués de façon fiable;
14. Pour pouvoir estimer de façon fiable le résultat découlant dun contrat de construction, le maître duvre doit:
a. procéder à un inventaire des biens et travaux en cours à la date de clôture,
b. obtenir lacceptation du client sur lensemble des travaux qui ont été réalisés et des produits non prévus au contrat; et
c. disposer dun système de comptabilité de gestion permettant le suivi approprié et fiable des coûts et prix de revient.
Le maître duvre procède à la révision de ses estimations de revenus et charges relatifs au contrat à mesure que les travaux sont exécutés.
Le montant des revenus du contrat peut diminuer par suite des pénalités imposées en raison de retards pris par le maître duvre dans lexécution du contrat.
15. Le degré davancement des travaux doit être déterminé en application dune méthode adaptée, constante et vérifiable permettant de mesurer de façon fiable les travaux exécutés. Parmi les méthodes qui peuvent être utilisées par lentreprise, on peut citer:
a. le rapport existant entre les coûts engagés jusquà la date considérée et le montant total des coûts estimés pour la réalisation du contrat;
b. des examens techniques pour apprécier les travaux exécutés ; et
c. lachèvement dune partie des travaux inclus dans le contrat.
Les paiements partiels, mémoires, avances et acomptes reçus du client ne peuvent constituer à eux seuls des références pour mesurer le degré davancement des travaux.
16. Lorsque le degré davancement des travaux est déterminé par référence aux coûts engagés au titre du contrat jusquà la date considérée par rapport au coût total estimé, seuls les coûts correspondant aux travaux réalisés sont inclus parmi les coûts engagés jusquà cette date.
Parmi les exemples de coûts du contrat qui en sont exclus, on peut citer:
a. Les coûts du contrat qui portent sur une activité future au titre du contrat, tels que les coûts des matériaux qui ont été livrés sur le chantier, ou mis de côté pour être utilisés au titre du contrat sans avoir été encore installés, consommés ou mis en oeuvre pendant lexécution du contrat, à moins que ces matériaux aient été fabriqués spécialement pour le contrat ; et
b. les versements effectués aux sous-traitants, à titre dacompte sur les travaux de sous-traitance à exécuter.
17. Lorsque le résultat dun contrat de longue durée ne peut pas être estimé de façon fiable, les revenus ne doivent être constatés quà concurrence des coûts comptabilisés et jugés récupérables.
18. En règle générale, il est souvent difficile de pouvoir estimer de façon fiable le résultat dun contrat de construction, lorsque lavancement dans la réalisation du contrat na pas atteint un degré suffisant. Dans le cas où les coûts encourus à ce stade sont jugés récupérables, les revenus ne sont constatés qua due concurrence et aucun résultat nest dégagé.
19. Lorsque, en raison de faits futurs, les incertitudes qui empêchaient destimer de façon fiable le résultat dun contrat de construction ont été levées, les revenus relatifs au contrat doivent être comptabilisés conformément au paragraphe il ci-dessus.
20. Le résultat dun contrat de construction ne peut être estimé de façon fiable que lorsque le recouvrement des revenus découlant du contrat est raisonnablement sur. Toutefois, lorsqu une incertitude surgit quant à la recouvrabilité dune somme déjà incluse dans les produits du contrat, et déjà constatée dans létat de résultat, le montant irrécouvrable ou le montant dont la recouvrabilité a cessé dêtre probable est constaté en charge, et non pas en ajustement du montant des produits relatifs au contrat.
Détermination du résultat prévisionnel
21. Le résultat prévisionnel est calculé par contrat. Toutefois, dans des circonstances particulières, prévues aux paragraphes 22, 23 et 24 ci-dessous, il peut apparaître approprié au maître duvre de diviser un contrat en plusieurs sous-ensembles ou au contraire de regrouper plusieurs contrats pour la détermination du résultat prévisionnel. Le maître duvre doit procéder au regroupement et bu à la division des contrats avant quil ne procède aux enregistrements comptables relatifs à ces contrats.
22. Lorsquun contrat porte sur plusieurs biens, la réalisation de chaque bien doit être traitée comme un contrat de construction distinct lorsque
a. des propositions ou offres distinctes ont été présentées pour chaque bien;
b. chaque bien a fait lobjet dune négociation séparée et le maître duvre et le client ont eu la possibilité technique et commerciale daccepter ou de rejeter la part du contrat afférente à chaque bien ; et
c. les revenus et les charges afférents à chaque bien peuvent être identifiés séparément.
23. Un ensemble de contrats, passés avec le même client ou avec des clients différents, doivent être considérés comme un seul et même contrat lorsque:
a. les contrats ont été négociés et signés comme étant un seul et même contrat et dans des circonstances économiques identiques;
b. il existe un lien économique étroit entre les différents contrats qui font alors partie dun projet unique dont la marge bénéficiaire est globale ; et
c. la durée entre la conclusion des différents contrats est brève de façon quils sont exécutés simultanément ou successivement sans interruption.
24. Un contrat peut porter sur la réalisation dun bien supplémentaire au choix du client ou peut être modifié pour inclure la réalisation dun bien supplémentaire. La réalisation dun bien supplémentaire doit être assimilée à un contrat de construction distinct lorsque
a. le bien concerné présente une conception, une technologie ou une fonction substantiellement différente du bien ou des biens visés dans le contrat initial ; et
b. le prix du bien est négocié indépendamment du prix fixé dans le contrat initial.
Constatation des pertes attendues
25. Lorsquil est probable que le résultat prévisionnel dun contrat soit déficitaire, la perte attendue, doit être constaté en charge.
26. Le montant de la perte correspondante est déterminé et constaté indépendamment:
a. du démarrage ou non des travaux;
b. du stade davancement des travaux ; et
c. du montant des profits attendus sur dautres contrats
distincts.
Incidence des changements destimation
27. En raison des incertitudes qui peuvent surgir au cours de lexécution dun contrat sur le montant des charges et des revenus, les estimations faites par le maître duvre peuvent différer dun exercice à lautre. En effet, les estimations sont effectuées sur la base des dernières informations disponibles que de faits futurs peuvent modifier et mettre en cause le montant des revenus et le calcul de la marge prévisionnelle sur un contrat.
28. Lincidence dun changement dans les estimations comptables doit être, conformément à la Norme comptable Modifications Comptables, prise en compte dans la détermination du résultat au titre:
a. de lexercice où la modification a eu lieu, si celle-ci n affecte que cet exercice ; et
b. de lexercice et des exercices ultérieurs, si ceux-ci sont concernés.
Informations à fournir
29. Lentreprise doit indiquer dans ses états financiers:
a. les méthodes utilisées pour déterminer le degré davancement des contrats en cours;
b. les méthodes utilisées pour lévaluation des pertes attendues et des coûts directs et indirects imputables aux contrats ; et
c. les regroupements et les divisions de contrats pour la détermination du résultat prévisionnel et leurs motifs.
Date dapplication
30. La présente Norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative aux Charges Reportées
NC: 10
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Objectif
01. En règle générale, les charges engagées par une entreprise au cours dun exercice sont en totalité imputées à cet exercice parce quelles se rattachent généralement aux revenus de ce même exercice, conformément à la convention de rattachement des charges aux produits.
02. Toutefois, certaines charges peuvent ne pas être entièrement affectables au seul résultat de lexercice au cours duquel elles sont engagées, en raison de leur caractère général et/ou de limpact important quelles peuvent avoir sur les résultats des exercices suivants. Dans ce cas, il peut être approprié de les constater à lactif du bilan en charges reportées, et de les imputer sur le résultat de lexercice au cours duquel elles sont engagées et les résultats des exercices suivants.
03. Lobjectif de cette norme est de préciser les critères didentification des charges qui peuvent être reportées et de prescrire leur mode de prise en compte, de résorption et de présentation ainsi que les informations à fournir à leur sujet.
Champ dapplication
04. La présente norme sapplique aux charges pouvant être portées à lactif en frais préliminaires, ou en charges à répartir, ainsi quaux frais démission et primes de remboursement des emprunts.
Le norme ne sapplique pas aux éléments devant être portées à lactif, du fait quils répondent à la définition dimmobilisation, de stocks ou de charges constatées davance.
Définitions
05. Pour lapplication de cette norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
Les frais préliminaires : sont les frais attachés à des opérations conditionnant lexistence, ou le développement de lentreprise, engagés au moment de la création de lentreprise, ou ultérieurement à cette création dans le cadre dune extension, de louverture dun nouvel établissement ou dune modification de son capital.
Les charges à répartir sont les charges engagées au cours dun exercice, dans le cadre dopérations spécifiques, ayant une rentabilité globale démontrée et dont la réalisation est attendue au cours des exercices ultérieurs.
Lentreprise en phase de création. Une entreprise est considérée en phase de création lorsque lune des conditions suivantes est remplie
a. les principales opérations dexploitation planifiées nont pas commencé;
b. les principales opérations dexploitation planifiées ont commencé, mais nont pas encore généré de revenus importants à caractère permanent.
La période de pré-exploitation est la période qui sépare la création effective de lentreprise et le moment où elle devient prête à être mise en exploitation commerciale.
La mise en exploitation commerciale dune entreprise sidentifie au moment où cette dernière est en mesure de fournir de façon systématique le produit ou le service prévu.
Prime de remboursement des emprunts elle correspond à la différence entre la valeur démission et la valeur de remboursement des emprunts.
Les frais démission des emprunts sont les commissions versées aux agents et établissements financiers, ainsi que les frais de publicité et dimpression de titres occasionnés par le lancement demprunts.
Frais préliminaires engagés en phase de création
06. Une entreprise en phase de création consacre la plupart de ses efforts à des activités telles que la planification financière, la formation du capital, la mise au point des sources dapprovisionnement, la réalisation des investissements, le recrutement et la formation du personnel, la prospection commerciale et la publicité, et le démarrage de la production.
07. Les frais préliminaires engagés par une entreprise en phase de création sont en général importants et non répétitifs et ne se rapportent pas à des productions déterminées, et lon considère que les revenus correspondants sont obtenus au cours de plusieurs exercices et non pas uniquement au cours de lexercice durant lequel ils sont engagés.
08. Les frais préliminaires dune entreprise en phase de création peuvent être portés à lactif du bilan en charges reportées dans la mesure où ils sont nécessaires à la mise en exploitation de lentreprise et quil est probable que les activités futures permettront de récupérer les montants engagés.
09. Les frais de pré-exploitation sont traités comme des frais préliminaires, dans la mesure où ils sont engagés au cours de la période de pré-exploitation, et quils sont nécessaires à la mise en exploitation de lentreprise.
10. Pour déterminer le moment où lentreprise est prête à être mise en exploitation commerciale, il convient de tenir compte des circonstances et du secteur dactivité dans lesquels elle doit être exploitée. La direction doit procéder à cette détermination en prenant en considération des facteurs, tels que les niveaux dactivité ou lécoulement dune période raisonnable.
11. Une entreprise peut être prête à être mise en exploitation commerciale soit avant, soit après le moment où toutes les immobilisations y afférentes sont quasi achevées et se trouvent en état dutilisation productive. Par exemple, une entreprise peut vendre des biens fabriqués ailleurs avant que les installations soient achevées. De même, la constitution dune équipe de vente ou la mise en place dun système de distribution peuvent être achevées quelque temps après lachèvement des immobilisations destinées à lexploitation de lentreprise.
Une entreprise peut également vendre une partie ou la totalité de sa production réalisée à titre expérimental pendant la période de pré-exploitation. Ceci ne signifie pas que lentreprise est prête à être mise en exploitation commerciale.
12. Une entreprise est considérée comme étant prête a être mise en exploitation commerciale au moment de lentrée effective en exploitation commerciale, ou à lécoulement dune période raisonnable après le moment où toutes les immobilisations y afférentes sont quasi achevées et se trouvent en état dutilisation productive.
13. Les revenus réalisés au cours de la période de pré-exploitation, résultant notamment de la vente de la production effectuée à titre expérimental et de produits accessoires viennent en déduction des frais de pré-exploitation inscrits en charges reportées.
Frais préliminaires engagés ultérieurement à la création
14. Une entreprise peut, dans le cadre de son développement, engager des frais préliminaires tels que définis au paragraphe 05, notamment à louverture dun nouvel établissement, lextension de ses unités de production, ou à loccasion dune augmentation de capital, dune fusion, scission ou transformation.
15. Les frais préliminaires engagés ultérieurement à la création dune entreprise peuvent être portés en charges reportées lorsque les conditions suivantes sont remplies:
a. les frais sont nécessaires à laction de développement envisagée;
b. les frais peuvent être individualisés et se rattachent entièrement et uniquement à laction de développement envisagée;
c. il est probable que les activités futures de lentreprise, y compris celles résultant de laction de développement envisagée, permettront de récupérer les frais préliminaires engagés;
16. Pour la réalisation des actions de développement, lentreprise peut engager des frais externes et/ou des frais internes. Par exemple, la réalisation dune étude de faisabilité dun projet dextension de lentreprise, peut être réalisée par un bureau externe ou par les services techniques de lentreprise.
Dune manière générale, les frais externes sont individualisés et se rattachent entièrement et uniquement à laction de développement envisagée. Ils peuvent, en conséquence, être portés en charges reportées lorsque les autres conditions sont vérifiées.
Lorsque des frais internes sont engagés, il ne convient pas de les imputer en charges reportées dans la mesure où ils ne sont pas individualisés et ne se rattachent pas entièrement et uniquement à laction de développement envisagée.
17. La détermination de la période de pré-exploitation et le traitement des frais de pré-exploitation dun nouveau projet réalisé ultérieurement à la création de lentreprise sont effectués conformément aux paragraphes 9 à 13 ci-dessus.
Charges à répartir
18. Certaines charges engagées par lentreprise, notamment les frais de formation du personnel, les frais détudes dorganisation, les frais de transfert dun établissement et les frais de publicité, sont généralement considérés comme des charges dexploitation rapportées au résultat de lexercice au cours duquel elles sont engagées. Lorsque celles-ci répondent à la définition des charges à répartir prévue au paragraphe OS il peut être envisagé de les porter à lactif du bilan dans la mesure où il est établi quelles ont un impact bénéfique sur les résultats futurs.
Limpact bénéfique sur les résultats futurs peut être mesuré soit en terme déconomie de coût, ou en terme daccroissement du rendement des activités de lentreprise.
19. Certaines charges engagées par lentreprise, notamment de formation, détudes dorganisation, de transfert dun établissement et de publicité peuvent être portées en charges reportées lorsque les conditions suivantes sont remplies:
elles se rapportent à des opérations spécifiques identifiées la rentabilité globale et leur impact sur les exercices ultérieurs sont démontrés.
Résorption des charges reportées
Frais préliminaires
20. Lorsque des frais préliminaires sont inscrits à lactif du bilan en charges reportées, ils doivent être résorbés le plus rapidement possible, et en tout état de cause, sur une durée maximale de 3 ans à partir de la date dentrée en exploitation.
21. La méthode de résorption des frais préliminaires et la date à partir de laquelle la période de résorption commence à courir sont déterminées en fonction de la nature des frais engagés et de la période effective dentrée en exploitation. Normalement, la méthode linéaire est appropriée.
22. La résorption des frais préliminaires doit normalement commencer à être appliquée au moment de lentrée effective en exploitation commerciale, telle que définie aux paragraphes 9 à 12. Dans la mesure où certains frais préliminaires ne sont pas directement liés à lentrée en exploitation, par exemple les frais daugmentation de capital, la période de résorption prend effet à compter de lexercice de leur engagement.
23. De manière générale, on ne devrait pas sabstenir à constater la résorption des frais préliminaires sous le prétexte que lentreprise nest pas encore entrée en exploitation commerciale. On ne devrait pas non plus surseoir à la résorption des frais préliminaires au motif de linsuffisance ou de linexistence de bénéfices. Il est en effet, inapproprié de maintenir indéfiniment à lactif du bilan des valeurs qui ne sont pas, en substance, des éléments dactif. La durée maximale de résorption de 5 ans à partir de lexercice dengagement constitue une contrainte et peut amener lentreprise à constater la résorption des frais préliminaires alors même que lentrée effective en exploitation commerciale nest pas entamée.
Charges à répartir
24. Les charges à répartir inscrites à lactif du bilan en charges reportées doivent être résorbées selon une méthode et sur une période permettant le meilleur rattachement des charges aux produits. Toutefois, cette période ne pourrait excéder 3 ans à partir de lexercice de leur constatation.
25. Linscription des charges à répartir à lactif du bilan suppose que lentreprise a établi quelles ont un impact bénéfique sur les résultats des exercices ultérieurs, conformément au paragraphe 19.
Il est donc approprié que la période et la méthode de leur résorption soient déterminées en fonction de la période durant laquelle et de la courbe suivant laquelle lentreprise prévoit de réaliser les avantages que lui procureront ces charges.
26. Normalement, la résorption des charges à répartir selon la méthode damortissement variable est appropriée. A défaut, la méthode linéaire doit être appliquée. En tout état de cause le plan de résorption des charges à répartir doit être indiqué dans létude qui a justifié leur inscription à lactif en charges reportées. Il est très peu probable que la période de réalisation des avantages puisse être supérieure à 3 ans.
27. La résorption des charges à répartir doit normalement commencer à courir dès le moment à partir duquel lentreprise prévoit de réaliser les avantages que lui procureront les charges reportées.
Frais démission et primes de remboursement des emprunts
28. Les frais démission et primes de remboursement des emprunts sont amortis systématiquement sur la durée de lemprunt, au prorata des intérêts courus.
29. Les frais démission et primes de remboursement des emprunts constituent fondamentalement des charges financières. Leur amortissement devrait permettre dimputer à chaque exercice la quote-part de charges financières qui le concernent. La constatation des amortissements au prorata des intérêts courus est appropriée, dans la mesure où elle aboutit à imputer à chaque exercice une charge financière correspondant à la partie non remboursée de lemprunt.
Informations à fournir
30. Les informations suivantes doivent apparaître distinctement dans les états financiers:
la valeur brute des charges reportées, le montant cumulé des résorptions et leur valeur nette à la date de clôture de lexercice;
le montant des résorptions des charges reportées au titre de lexercice
les méthodes de résorption utilisées et, le cas échéant, les taux correspondants.
31. La dotation de lexercice aux amortissements des frais démission et de remboursement des emprunts doit figurer parmi les charges financières de lexercice.
32. Lorsque des frais de pré-exploitation sont comptabilisés au cours dun exercice, les notes aux états financiers doivent inclure une description de la nature des activités dans lesquelles lentreprise est engagée, ainsi que la date dentrée en exploitation commerciale effective ou prévue.
33. Lorsque lentreprise est en phase de création, tous les états inclus dans les états financiers doivent mentionner ce fait.
34. Lorsque des charges à répartir sont comptabilisées au cours dun exercice, les notes aux états financiers doivent inclure une description des activités dans lesquelles lentreprise est engagée, et les avantages futurs que lentreprise prévoit de réaliser.
Date dapplication
35. La présente norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative aux Modifications Comptables
NC: 11
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Objectifs
01.La divulgation des informations financières repose sur les caractéristiques qualitatives prévues par le cadre conceptuel, notamment, la comparabilité dont le corollaire principal est la convention de la permanence des méthodes.
02. Le souci de favoriser limage fidèle peut conduire, dans certaines situations, à opérer des modifications comptables . Ces modifications pourraient être justifiées par de nouvelles circonstances ou des révélations afférentes à un fait ancien.
03. Lobjectif de la présente norme est de définir les différents types de modifications comptables et de préciser les traitements appropriés pour chacun dentre eux.
Champ dapplication
04. La présente norme doit être appliquée pour le traitement:
a. des changements de méthodes comptables;
b. des changements dans les estimations comptables ; et
c. de la correction derreurs fondamentales dans des états financiers antérieurs,
05. Sont exclus du champ dapplication de la présente norme les changements dus à la constatation de leffet de variations des prix.
Définitions
06. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
Les méthodes comptables sont les principes, règles et pratiques comptables spécifiques adoptées par une entreprise pour la préparation et la présentation de ses états financiers.
Une estimation comptable est toute évaluation dun risque résultant de dépréciation dun élément dactif de lentreprise ou de la naissance ou de laugmentation dun élément de son passif.
Les erreurs fondamentales dans les états financiers antérieurs sont les erreurs découvertes durant l'exercice en cours et qui sont d'une importance telle que les états financiers d'un ou de plusieurs exercices antérieurs ne peuvent plus être considérés comme ayant été fiables à la date de leur publication.
Changements de méthodes comptables
07. Les utilisateurs de linformation financière doivent être en mesure de comparer les états financiers dune entreprise sur une certaine période afin didentifier les tendances de sa situation financière, de sa performance et de ses flux de trésorerie. Par conséquent, ce sont normalement les mêmes méthodes comptables qui sont adoptées dun exercice à lautre.
08. Le changement dune méthode comptable risque daffecter, dune manière significative, la présentation de la situation financière de lentreprise et vu le résultat de son activité pendant un exercice comptable et peut fausser, en conséquence, toute analyse comparative des états financiers.
09. Un changement de méthodes comptables ne doit être effectué que sil est rendu obligatoire par une nouvelle norme comptable, ou encore, si ce changement conduit à une meilleure présentation des opérations dans les états financiers de lentreprise.
10. Une présentation plus appropriée des opérations dans les états financiers est donnée lorsque la nouvelle méthode comptable donne lieu à (les informations plus pertinentes et/ou plus fiables sur la situation financière, la performance et les flux de trésorerie de lentreprise.
11. Un changement de méthode comptable résulte de ladoption dun principe, dune règle ou dune pratique, spécifique valable, différents de ceux utilisés pour préparer les états financiers antérieurs. Ne sont pas, toutefois, considérés comme changements de méthodes:
a. ladoption dune nouvelle méthode comptable ou le remplacement dune méthode existante pour des opérations qui diffèrent sur le fond de celles survenues précédemment; et
b. ladoption dune nouvelle méthode comptable pour des opérations qui ne sétaient pas produites précédemment ou qui étaient jusqualors sans importance significative.
12. Les changements dus à lapplication antérieure de méthodes inappropriées ou fausses ne constituent pas des changements de méthodes mais des corrections derreurs, examinées aux paragraphes 29 à 34 ci-après.
13. Les changements de méthodes comptables sont nombreux et variés. Ils comprennent, à titre dexemple:
a. le changement de la méthode de valorisation des stocks
b. le changement dans la méthode de comptabilisation des revenus et
c. le changement dans la méthode de comptabilisation des dépenses de recherches et développement.
Adoption dune nouvelle norme comptable
14. Un changement de méthode comptable intervenant à loccasion de ladoption dune nouvelle norme comptable doit être comptabilisé conformément aux dispositions transitoires spécifiques formulées, le cas échéant, dans la norme concernée. En labsence de toute disposition transitoire, le changement de méthode comptable doit être appliqué conformément aux traitements présentés aux paragraphes 15 à 20 de la présente norme.
Traitement des changements de méthode comptable
15. Un changement de méthode comptable est appliqué de façon rétrospective ou de façon prospective conformément aux dispositions de la présente norme. Lapplication rétrospective conduit à appliquer la nouvelle méthode comptable à des opérations comme si cette nouvelle méthode avait toujours été utilisée. En conséquence, la méthode comptable est appliquée aux opérations à compter de la date dorigine de ces éléments. Lapplication prospective signifie que la nouvelle méthode comptable est appliquée aux opérations survenant après la date du changement.
16. Lapplication rétrospective mène à un ajustement des situations antérieures et permet une meilleure comparaison des états financiers successifs dune entreprise, alors que lapplication prospective limite la portée de la présentation dans les états financiers, de ces situations à des fins de comparaison.
17. Un changement de méthode comptable doit être appliqué rétrospectivement pour déterminer son effet sur les exercices antérieurs, à moins que le montant de tout ajustement se rapportant à ces exercices et résultant du changement, ne puisse être déterminé dune façon fiable.
Tout ajustement, résultant dun changement de méthode, doit être présenté comme un ajustement des capitaux propres douverture. Les données comparatives doivent être retraitées, à moins que cela ne soit impossible.
18 Les corrections résultant dun changement de méthode comptable viennent donc, augmenter ou diminuer les capitaux propres douverture de lexercice au cours duquel le changement de méthode a eu lieu. Le calcul de leffet du changement de méthode sera effectué en comparant les résultats antérieurs constatés avec les résultats qui auraient dû lêtre, en appliquant la nouvelle méthode. Lajustement correspondant ne sera pas comptabilisé comme étant un élément dexploitation de lexercice au cours duquel le changement a eu lieu, mais, plutôt, comme étant une modification de la situation des capitaux propres constatés à louverture de lexercice. Ce traitement permettra une analyse, plus simple et sans ajustement particulier, de lactivité de lentreprise. De même, et pour favoriser une plus grande cohérence dans les informations véhiculées par les états financiers de lentreprise, les données comparatives sont retraitées suivant la nouvelle méthode comptable. Le montant de lajustement afférent aux exercices antérieurs à celui ou à ceux qui figurent à titre comparatif dans les états financiers, est inclus dans les capitaux propres douverture du premier exercice présenté. Toutes autres informations et notes relatives aux exercices antérieurs font également lobjet dun retraitement. Ces retraitements ne sont effectués que pour les besoins de comparaison et ne doivent pas conduire à modifier les états financiers qui ont été publiés.
19. Le changement de méthode comptable doit être appliqué de façon prospective lorsque le montant de la correction des capitaux propres douverture, prescrit par le paragraphe 17, ne peut être déterminé de façon fiable.
20. Lorsquun changement de méthode comptable a une incidence significative sur lexercice en cours ou sur tout autre exercice antérieur présenté, ou est susceptible davoir une incidence significative lors des exercices ultérieurs, lentreprise doit mentionner les éléments suivants:
a. les raisons du changement,
b. le montant de la correction au titre de lexercice en cours et de chaque exercice présenté,
c. le montant de la correction afférent aux exercices antérieurs à celui ou à ceux qui sont présentés à titre comparatif, et
d. le fait que les données comparatives ont été retraitées ou que leur retraitement est impossible,
Changements dans les estimations comptables
21.En raison des incertitudes inhérentes aux activités commerciales, de nombreux éléments des états financiers ne peuvent pas être évalués avec précision, ils ne peuvent faire lobjet que dune estimation. Le processus destimation entraîne des jugements fondés sur les dernières informations disponibles. Il peut être nécessaire, par exemple, de procéder à lestimation des créances douteuses, de lobsolescence du stock ou de la durée dutilisation ou du plan attendu de consommation des avantages économiques procurés par les immobilisations amortissables. Le recours à des estimations raisonnables est une composante essentielle de la préparation des états financiers et ne met pas en cause leur fiabilité.
22. Une estimation peut devoir être révisée si des changements se produisent concernant les circonstances sur lesquelles elle était fondée par suite de nouvelles informations, dune plus grande expérience ou dévolutions ultérieures. En raison de sa nature, le fait de réviser une estimation ne confère pas à lajustement correspondant la qualité délément extraordinaire ni derreur fondamentale.
23. Il est parfois difficile de faire la distinction entre un changement de méthode comptable et un changement dans les estimations. Dans un tel cas, la modification est assimilée à un changement dans les estimations comptables, avec une information appropriée.
24.Lincidence dun changement dans les estimations comptables doit être prise en compte dans la détermination du résultat net, au titre:
a. de lexercice où le changement a eu lieu, si celui-ci naffecte que cet exercice ; et
b. de lexercice et des exercices ultérieurs, si ceux-ci sont concernés.
25. Un changement dans une estimation comptable peut affecter soit lexercice en cours seulement, soit lexercice en cours et les exercices ultérieurs. A titre dexemple, un changement dans lévaluation du montant des créances douteuses naffecte que lexercice en cours et est en conséquence, comptabilisé immédiatement. Toutefois, un changement dans la durée dutilisation estimée et/ou dans le plan attendu de consommation des avantages économiques, procurés par les actifs amortissables, affecte la charge damortissement de lexercice en cours et de chaque exercice suivant, pendant lutilisation restante des immobilisations. Dans les deux cas, lincidence du changement correspondant à lexercice en cours est constatée en produit ou en charge de lexercice en cours. Lincidence, le cas échéant, sur les exercices ultérieurs est constatée au cours des exercices ultérieurs.
26. Lincidence dun changement dans une estimation comptable doit figurer dans le même poste de létat de résultat que celui qui avait été utilisé précédemment pour cette estimation.
27. Afin dassurer la comparabilité des états financiers de différents exercices, lincidence dun changement dans une estimation comptable, pour des estimations qui étaient précédemment incluses dans le résultat provenant des activités ordinaires, est prise en compte dans le même élément du résultat net. Lincidence dun changement dans une estimation comptable qui était précédemment incluse dans les éléments extraordinaires est prise en compte dans les éléments extraordinaires.
28. La nature et le montant découlant dun changement dans une estimation comptable, et dont lincidence est significative pour lexercice en cours ou dont lincidence risque dêtre significative lors des exercices ultérieurs, doivent être mentionnés. Lorsquil est impossible den quantifier le montant, ce fait doit être mentionné au niveau des notes aux états financiers.
Erreurs fondamentales dans les états financiers antérieurs
29. Des erreurs commises dans la préparation des états financiers dun ou de plusieurs exercices antérieurs peuvent être découvertes lors de lexercice en cours. Ces erreurs peuvent avoir pour cause des erreurs de calcul, des erreurs dans lapplication des méthodes comptables, une mauvaise interprétation des faits, des fraudes ou des négligences. La correction de ces erreurs est normalement incluse dans la détermination du résultat net de lexercice en cours.
30. Dans de rares circonstances, une erreur revêt une incidence si importante sur les états financiers dun ou de plusieurs exercices antérieurs que ceux-ci ne peuvent plus être considérés comme ayant été fiables à la date de leur publication.
A titre dexemple, linclusion dans les états financiers dun exercice antérieur dun montant significatif de travaux en cours et de créances clients concernant des contrats frauduleux qui ne peuvent être mis en oeuvre, constitue une erreur dans des états financiers antérieurs. La correction derreurs ayant trait à des exercices antérieurs exige le retraitement de linformation correspondante de lexercice précédent, présenté à titre comparatif.
31. La correction des erreurs fondamentales dans des états financiers antérieurs se différencie des changements dans les estimations comptables. En raison de leur nature, les estimations comptables sont des approximations qui peuvent devoir être révisées à mesure quapparaissent des informations complémentaires. A titre dexemple, le résultat dégagé à lissue du dénouement dune éventualité, qui navait pu être évaluée de façon fiable précédemment, ne constitue pas la correction dune erreur fondamentale dans des états financiers antérieurs.
32. Le montant de la correction dune erreur fondamentale, dans des états financiers antérieurs, doit être comptabilisé en ajustant les capitaux propres douverture. Les données comparatives doivent être retraitées, à moins que cela ne soit impossible.
33. Les corrections derreurs fondamentales dans les états financiers antérieurs augmentent ou diminuent les capitaux propres douverture de lexercice au cours duquel ces corrections ont eu lieu. Le calcul de leffet de la correction sera effectué en comparant les résultats antérieurs constatés avec les résultats, qui aurait dû lêtre, si lerreur fondamentale navait pas été commise.
Lajustement correspondant, ne sera pas comptabilisé comme étant un élément dexploitation de lexercice au cours duquel le changement a eu lieu, mais, plutôt, comme étant une modification de la situation des capitaux propres constatés à louverture de lexercice. Ce traitement permettra une analyse plus simple, et sans réajustement particulier, de lactivité de lentreprise. De même, et pour permettre une comparabilité correcte des états financiers de lentreprise, les données comparatives sont retraitées comme si lerreur fondamentale avait été corrigée dans lexercice au cours duquel elle a été commise. Le montant de lajustement, afférent aux exercices antérieurs à celui ou à ceux qui figurent à titre comparatif dans les états financiers, est inclus dans les capitaux propres douverture du premier exercice présenté. Toutes autres informations et notes relatives aux exercices antérieurs, font également lobjet dun retraitement. Ces retraitements ne sont effectués que pour les besoins de comparaison et ne doivent pas conduire à modifier les états financiers qui ont été publiés.
34. Les entreprises doivent mentionner les éléments suivants:
a. la nature de lerreur fondamentale dans les états financiers antérieurs;
b. le montant de la correction au titre de lexercice en cours et de chaque exercice antérieur présenté;
c. le montant de la correction afférent aux exercices antérieurs à celui ou à ceux qui sont présentés à titre comparatif; et
d. le fait que les données comparatives ont été retraitées ou que leur retraitement est impossible.
Date dapplication
35. La présente norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997
Norme Comptable Relative aux Subventions Publiques
NC: 12
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Objectifs
01. Les subventions et les aides obtenues par une entreprise présentent diverses formes variant selon la nature et selon les obligations, qui y sont attachées, et qui conditionnent le choix de la méthode adéquate de comptabilisation ainsi que les informations correspondantes à fournir.
02. Certaines formes de subventions et aides obtenues par une entreprise ne peuvent être évaluées bien quelles demeurent significatives à légard des informations à divulguer et aux conditions de comparabilité des états financiers de cette entreprise par rapport aux exercices précédents et aux états financiers dautres entreprises.
Cette catégorie de subventions et aides comprend notamment:
a. lassistance technique, commerciale ou financière fournie à une entreprise par certaines administrations, organismes et sociétés
b. les garanties données par certaines administrations et organismes ; et
c. le conseil technique ou commercial gratuit.
03. Par ailleurs, dautres formes de subventions et aides obtenues par une entreprise ne sont pas caractérisées par un transfert de ressource et, par conséquent, ne font pas lobjet dun traitement comptable mais restent significatives àlégard des informations à fournir à travers les états financiers de lentreprise.
Cette catégorie comprend notamment:
a. limposition à un taux réduit de certains secteurs dactivité;
b. loctroi des prêts à un taux réduit;
c. la prise en charge de certaines cotisations de la sécurité sociale; et
d. lexonération de certains achats des droits de douane.
04. Lobjectif de la présente norme est de prescrire le traitement comptable et la présentation aux états financiers des subventions, ainsi que les informations à fournir sur ces subventions et sur les autres sortes daides pouvant être accordées à une entreprise.
Champ dapplication
05. La présente norme sapplique:
a. au traitement des diverses natures de subventions accordées par les tiers (Etat, collectivités publiques ou entreprises publiques, ...);
b. au traitement des subventions non monétaires obtenues par une entreprise;
c. aux éventualités rattachées aux subventions obtenues;
d. au remboursement de subventions obtenues, suite au non respect de certaines obligations qui y sont attachées;
e. aux informations à fournir sur les subventions et aides obtenues par une entreprise ; et
f. à toute autre forme daide assimilée à des subventions.
06. La présente norme ne traite pas des avantages fournis indirectement au moyen de mesures affectant les conditions générales de lactivité économique et qui ont un caractère plutôt général, permanent ou non quantifiable, telles que
a. la mise à disposition dinfrastructures dans des zones en développement,
b. lamélioration du réseau général de transport ou de communication,
c. la fourniture de meilleurs services publics ; et
d. linstauration de contraintes commerciales à des concurrents
Elle ne traite pas non plus des participations détenues par la puissance publique dans le capital dune entreprise ainsi que les aides pouvant être assimilées à des apports de capitaux propres.
07. Dans le cas où lentreprise bénéficie de subventions, autres que publiques, elles sont traitées conformément aux prescriptions de la présente norme.
Définitions
08. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
la puissance publique désigne lEtat, les Etablissements publics, les collectivités locales et tout autre organisme public national ou international;
une aide publique désigne toute mesure prise par la puissance publique destinée à donner un avantage économique spécifique à une entreprise ou à une catégorie dentreprises;
les subventions, qui constituent une des formes des aides publiques, désignent toute aide générant un transfert de ressources vers une entreprise.
Les subventions dinvestissement sont celles destinées à permettre à lentreprise bénéficiaire dacheter, de construire, de créer ou de se rendre acquéreur, par tout autre moyen, dactifs immobilisés ou dautres actifs.
les subventions dexploitation sont les subventions autres que celles dinvestissement tel que
a. les subventions dont bénéficie une entreprise pour lui permettre de compenser linsuffisance de certains produits dexploitation ou de faire face à certaines charges dexploitation; et
b. les subventions dont bénéficie une entreprise pour compenser, en tout ou partie, la perte quelle aurait constatée si ces subventions ne lui avaient pas été accordées.
les prêts non remboursables sont des prêts assortis dune clause, pouvant dispenser une entreprise du remboursement, si elle se conforme aux conditions prévues lors de loctroi de ces prêts;
les subventions non monétaires sont celles qui se présentent, sous la forme dun transfert dactif non monétaire, tel quun terrain ou une autre ressource à lusage de lentreprise
Conditions générales de prise en compte des subventions
09. Les subventions, y compris celles en nature évaluées à leur valeur de réalisation, ne doivent être prises en compte que lorsquil existe une assurance raisonnable que
a. lentreprise pourra se conformer aux conditions attachées aux subventions;
b. les subventions seront perçues par lentreprise. Lencaissement dune subvention ne permet pas en lui-même de conclure que les obligations, attachées à la subvention, ont été respectées ou le seront.
10. Loctroi dune subvention ou aide peut être assorti dune condition qui peut être suspensive ou résolutoire.
Lorsquelle est:
a. suspensive, la subvention ne devient acquise par une entreprise que si la condition se réalise
b. résolutoire, la subvention devient acquise dès la signature de laccord ou la notification de son octroi si la condition résolutoire se réalise, lentreprise se trouve dans lobligation de rembourser la subvention.
11. Si la subvention est accordée sous conditions résolutoires, elle est acquise et constatée en comptabilité dès la signature de laccord indépendamment de son encaissement.
Toute éventualité relative à cette subvention doit être traitée conformément à la Norme Comptable éventualités et événements postérieurs à la date de clôture.
12. Si la subvention est accordée sous conditions suspensives, elle ne pourra être enregistrée tant que ces conditions nauront pas été réalisées.
13. Un prêt non remboursable, accordé à une entreprise sous certaines conditions, est traité comme une subvention, sil existe une assurance raisonnable que lentreprise remplira ses conditions.
Traitement comptable des subventions dinvestissement
14. Les subventions dinvestissement relatives à des biens amortissables sont à rapporter aux résultats des exercices pendant lesquels sont constatés les charges damortissement relatives à ces immobilisations. Ces subventions sont rapportées proportionnellement à ces charges damortissement.
15. Les subventions relatives à des biens non amortissables qui nécessitent, le cas échéant, laccomplissement de certaines obligations, sont à rapporter aux résultats du ou des exercices qui supportent le coût dexécution de ces obligations.
A titre dexemple, la subvention accordée pour lacquisition dun terrain, allouée sous la condition dy construire un immeuble, est à rapporter aux résultats en fonction de la durée dutilisation de limmeuble.
16. La subvention non monétaire et le bien correspondant transféré à lentreprise sont évalués et comptabilisés à leur valeur de réalisation.
Traitement des subventions dexploitation
17. Les subventions attribuées pour couvrir des charges spécifiques sont à rapporter aux résultats des exercices ayant enregistré ces charges.
18. Les subventions accordées à une entreprise en compensation de pertes constatées au cours dun exercice antérieur, doivent être comptabilisées parmi les produits de lexercice dexigibilité. Ces subventions sont souvent qualifiées de subvention déquilibre.
19. La subvention dexploitation est enregistrée comptablement au crédit dun compte de produit.
Traitement des remboursements des subventions
20. Le remboursement dune subvention, en raison du non respect de certaines obligations, doit être traité comptablement comme un changement de méthode comptable et imputé dans lexercice au cours duquel les conditions entraînant le remboursement se matérialisent.
Il ne doit pas faire lobjet dun redressement déléments sur exercices antérieurs.
21. Le remboursement dune subvention dexploitation doit être, en premier lieu, en déduction du solde de la subvention non encore rapporté au résultat. Dans le cas où le remboursement excède le solde de la subvention, ou si ce solde est nul, le remboursement doit être comptabilisé directement en charges de lexercice de lévénement.
22. Le remboursement dune subvention dinvestissement doit être comptabilisé en déduction du solde de la subvention inscrite au bilan et non encore rapporté au résultat. Dans le cas où le remboursement excède le solde de la subvention, ou si ce solde est nul, le remboursement doit être comptabilisé directement en charges de lexercice.
Informations
23. Les états financiers doivent faire apparaître:
a. la nature et létendue des subventions comptabilisées
dans les états financiers;
b. les conditions non remplies et toute autre éventualité relative aux subventions;
c. la nature et létendue des autres aides publiques accordées à lentreprise; et
d. les conditions non remplies et toute autre éventualité relative aux autres aides publiques.
Date d'application
24. La présente norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme Comptable Relative aux Charges dEmprunt
NC:13
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Objectif
01. Lobjectif de la présente norme est de prescrire le traitement comptable applicable aux charges demprunt.
Champ dapplication
02. La présente norme doit être appliquée pour la comptabilisation des charges demprunt.
Définitions
03. Dans le présent texte, les termes ci-après sont utilisés avec le sens suivant:
Les charges demprunt sont les intérêts et autres charges supportés par une entreprise dans le cadre dun emprunt de fonds.
Un bien pouvant donner lieu à limmobilisation des charges d'emprunt.
est un bien qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.
04. Les charges demprunt peuvent inclure:
(a) les intérêts sur découverts bancaires et emprunts à court terme et long terme;
(b) lamortissement des primes démission ou de remboursement;
(c) lamortissement des coûts accessoires entraînés par la réalisation demprunts;
(d) les charges financières en rapport avec les contrats de location-financement;
(e) les différences de change résultant des emprunts de devises, dans la mesure où elles sont assimilées à un complément des charges dintérêt.
05. Parmi les biens pouvant donner lieu à immobilisation des charges demprunt on peut citer, à titre dexemple, les stocks qui exigent une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisés ou vendus, les installations de fabrication, les installations de production dénergie et les biens immobiliers. Les autres investissements et les stocks, qui sont fabriqués de façon routinière ou autrement produits en larges quantités de façon répétitive, nentrent pas parmi ces biens. De même, les biens qui sont prêts à être utilisés ou cédés au moment de leur acquisition ne donnent pas lieu à immobilisation des charges demprunt.
Prise en compte
06 Les charges demprunt doivent être passées en charges de lexercice au cours duquel elles sont encourues, sauf à ce quelles soient immobilisées conformément au paragraphe 07.
07. Les charges demprunt qui sont directement imputables à lacquisition, la construction ou la production dun bien, pouvant donner lieu à immobilisation des charges demprunt, doivent être immobilisées comme une partie du coût de ce bien. Le montant des charges demprunt immobilisées doit être déterminé conformément à la présente norme.
08. Les charges demprunt qui sont directement imputables à lacquisition, la construction ou la production dun bien sont incorporées dans le coût de ce bien. De telles charges demprunt sont immobilisées, comme faisant partie du coût de ce bien, lorsquil est probable quelles donneront lieu à des avantages économiques futurs pour lentreprise et que leur coût peut être évalué de façon fiable. Les autres charges demprunt sont passées en charges de lexercice au cours duquel elles sont encourues.
Charges demprunt immobilisées
09. Les charges demprunt qui sont directement imputables à lacquisition, la construction ou la production dun bien, pouvant donner lieu à immobilisation, correspondent aux charges demprunt qui auraient pu être évitées si les dépenses relatives au bien navaient pas été faites.
10. Dans la mesure où des fonds sont empruntés spécifiquement en vue de lobtention dun bien pouvant donner lieu à immobilisation des charges demprunt, le montant des charges demprunt à immobiliser doit être égal aux charges demprunt réelles, encourues sur cet emprunt au cours de lexercice, diminuées de tout revenu obtenu du placement temporaire de ces emprunts.
11. Le mode de financement retenu pour un bien, pouvant donner lieu à immobilisation des charges demprunt, peut être tel quune entreprise recueille les fonds empruntés et supporte les charges demprunt correspondantes avant que tout ou partie des fonds soient utilisés pour les dépenses relatives au bien concerné. Dans un tel cas, les fonds sont souvent placés temporairement, dans lattente dêtre dépensés, pour le bien concerné. Lors du calcul du montant des charges demprunt, pouvant être immobilisées au cours dun exercice, il convient de porter le revenu de ce placement en déduction des charges demprunt correspondantes.
12. Dans la mesure où les fonds sont empruntés de façon générale et utilisés en vue de lobtention dun bien, pouvant donner lieu à immobilisation des charges demprunt, le montant des charges demprunt à immobiliser doit être déterminé en appliquant un taux de capitalisation aux dépenses relatives au bien. Ce taux de capitalisation doit être la moyenne pondérée des charges demprunt applicables aux emprunts de lentreprise en cours au titre de lexercice, autres que les emprunts contractés spécifiquement dans le but dobtenir le bien concerné. Le montant des charges demprunt immobilisées au cours dune période donnée ne doit pas excéder le montant total des charges demprunt supportées au cours de cette même période.
Début de limmobilisation des charges demprunt
13. Lincorporation des charges demprunt dans le coût dun bien pouvant donner lieu à immobilisation des charges demprunt doit commencer lorsque:
(a) les dépenses relatives au bien ont été réalisées;
(b) les activités indispensables à la préparation du bien, préalablement à son utilisation ou à sa vente, sont en cours;
(c) les charges demprunt sont encourues.
14. Les activités indispensables à la préparation du bien préalablement à son utilisation ou à sa vente vont au-delà de la construction physique du bien concerné. Elles comprennent les travaux techniques et administratifs, préalables au commencement de la construction physique, tels que les activités associées à lobtention dautorisations préalablement au commencement de la construction physique. Toutefois, de telles activités ne comprennent pas le fait de détenir un bien lorsquil ny a ni production ni développement modifiant la substance de ce bien. A titre dexemple, les charges demprunt, supportées pendant la phase de développement dun terrain, sont immobilisées dans la période au cours de la quelle les activités relatives à ces développements sont entreprises. Toutefois, les charges demprunt, supportées lorsque le terrain acquis à des fins de construction est détenu sans saccompagner dune activité de développement, nont pas qualité pour être immobilisées.
Suspension de limmobilisation des charges demprunt
15. Limmobilisation des charges demprunt doit être suspendue pendant les périodes longues dinterruption de lactivité productive.
16. Des charges demprunt peuvent être supportées pendant de longues périodes où les activités indispensables à la préparation du bien, préalablement à son utilisation ou à sa vente, sont interrompues. De telles charges correspondent au coût de détention de biens dont la construction est partiellement achevée et nouvrent pas droit à immobilisation. Toutefois, limmobilisation des charges demprunt nest normalement pas suspendue pour une période au cours de laquelle des travaux techniques et administratifs importants sont en cours. Limmobilisation des charges demprunt nest pas, non plus, suspendue lorsque le délai est un préalable nécessaire au processus de préparation du bien à son utilisation ou à sa vente. A titre dexemple, limmobilisation se poursuit pendant une longue période de maturation des stocks.
Cessation de limmobilisation des charges demprunt
17. Limmobilisation des charges demprunt doit cesser lorsque les activités indispensables à la préparation du bien, préalablement à son utilisation ou à sa vente, sont pratiquement toutes terminées.
18. Un bien est en général prêt à être utilisé ou vendu, comme prévu, lorsque sa construction physique est achevée, même si des travaux administratifs de routine se poursuivent toujours. Si seules des modifications mineures, telles que la décoration dune propriété selon les spécifications de lacheteur ou de lutilisateur, restent à apporter, cela indique que les activités sont pratiquement toutes terminées.
19. Lorsque la construction dun bien est partiellement terminée et que chacune des parties constitutives est utilisable, indépendamment des autres dont la construction se poursuit, il faut cesser dimmobiliser les charges demprunt et ce, quand pratiquement toutes les activités indispensables à la préparation dune de ces parties constitutives préalablement à son utilisation ou à sa vente prévue sont terminées.
20. Un parc immobilier comprenant plusieurs immeubles, dont chacun peut être utilisé individuellement, est un exemple de bien pour lequel chaque partie est en mesure dêtre utilisée pendant que la construction se poursuit sur dautres parties. A titre dexemple, de bien nécessitant dêtre achevé avant que chaque partie puisse être utilisée, on citera un établissement industriel mettant en oeuvre plusieurs processus de manière consécutive en différents points de cet établissement à lintérieur du même site, comme par exemple une aciérie.
Informations à fournir
21. Les états financiers doivent mentionner les informations suivantes:
a. le montant des charges demprunt immobilisées au cours de lexercice
b. le taux de capitalisation utilisé pour déterminer le montant des charges demprunt pouvant être immobilisées.
Date dapplication et dispositions transitoires
22. La présente norme comptable est applicable, prospective ment aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Les charges demprunt figurant, le cas échéant, dans les comptes frais financiers sur acquisitions dimmobilisations et provisions pour frais financiers sur acquisitions dimmobilisations doivent être apurées, et la différence est imputée dans les capitaux propres douverture, conformément à la norme modifications comptables.
Toutefois, et à titre transitoire, cette différence pourra être imputée dans un compte dactif distinct et résorbée sur une durée de 3 ans à partir du premier exercice dapplication du nouveau système comptable ou sur la durée initiale de résorption si celle-ci est plus courte.
Norme Comptable Relative aux Eventualités et Evénements Postérieurs à la Date de Clôture
NC: 14
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Objectif
01. les états financiers doivent renseigner les t utilisateurs, non seulement sur les transactions passées, ayant entraîné des flux de liquidité, mais également sur la probabilité de réaliser des flux futurs de trésorerie générés par des engagements et autres événements connus à la clôture de lexercice.
02. Les états financiers sont ainsi issus dune comptabilité dengagements et reflètent à la date de leur arrêté tous les effets des transactions économiques et des opérations réalisées par une entreprise au cours de lexercice approprié.
03. Il existe toutefois, certaines situations ou événements dont leffet final dépend de circonstances devant arriver après la date de clôture de lexercice en question, ou, qui bien quils ne se soient pas produits au cours de lexercice concerné, doivent être analysés dune manière particulière afin dapprécier la nécessité ou non, de traduire leurs effets au niveau des états financiers du même exercice.
04. Par ailleurs, les états financiers doivent renseigner, sur les ressources économiques, que lentreprise contrôle, ainsi que sur les obligations et les effets des transactions, événements et circonstances susceptibles de modifier ses ressources et ses obligations.
On distingue dans ce cadre, deux situations:
a. les éventualités de survenance dévénements après la date de clôture de lexercice de nature à affecter la fiabilité et la pertinence des états financiers arrêtés à cette date ; et
b. les événements qui surviennent après la date de clôture de lexercice et qui rendent nécessaire le redressement de certains éléments actifs et passifs des états financiers, ou la fourniture dune information complémentaire.
05. Lobjectif de la présente norme est de cerner la nature des différentes situations déventualités et dévénements survenant après la date de clôture dun exercice et de définir le traitement à leur réserver, compte tenu de la particularité de chacune dentre elles.
Champ dapplication
06. La présente norme sapplique:
a. aux obligations, que des événements survenus ou en cours rendent prévisibles à la date de clôture dun exercice; et
b. aux événements, qui sans quils ne soient survenus au cours dun exercice, risquent daffecter la fiabilité et la pertinence des états financiers, sils venaient à se produire après sa date de clôture.
07. La présente norme ne porte pas sur des questions afférentes à des éventualités spécifiques telles que :
a. les engagements résultant des opérations de crédit-bail, et,
b. limpôt sur les bénéfices.
Définitions
08. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
Une éventualité est une condition ou une situation dont lincidence finale, gain ou perte, ne sera établie que lorsquun ou plusieurs événements futurs et incertains se seront réalisés ou quil sera certain quils ne se réaliseront pas.
La condition ou la situation peuvent résulter dun droit ou dune obligation contractuels.
Une provision est une constatation comptable dune diminution de valeur dun élément dactif (provision pour dépréciation) ou dune augmentation du passif (provision pour risques et charges), précise quant à sa nature, mais incertaine quant à sa réalisation et que des événements survenus ou en cours rendent prévisible à la date de clôture de lexercice
Les événements survenant après la date de clôture de lexercice sont ceux, favorables ou défavorables, qui se produisent entre la date de clôture de lexercice et la date de publication des états financiers. On peut distinguer deux types dévénements:
a. ceux qui apportent une plus ample confirmation des circonstances qui existaient à la date de clôture, et
b. ceux qui indiquent des circonstances nouvelles, apparues après la date de clôture.
La date de publication des états financiers est celle à laquelle lorgane compétent dans lentreprise approuve les dits états.
Eventualités
Identification de léventualité
09. Le terme éventualité utilisé dans la présente norme est limité aux circonstances ou situations existant à la date de clôture, dont lincidence financière sera déterminée par des événements futurs, qui peuvent ou non survenir. De nombreuses situations ou conditions de ce type sont traduites dans les états financiers par des provisions conformément à la convention comptable de la périodicité. Dautres situations nécessitent la production dinformations complémentaires au niveau des états financiers.
10. Lexistence dune éventualité reste liée à lincertitude caractérisant la survenance de lévénement futur et qui est de nature à affecter la situation financière de lentreprise.
Ne peut ainsi être considérée comme éventualité, toute situation existant à la date de clôture dun exercice et dont les conséquences futures peuvent être appréciées avec certitude. Cest lexemple des amortissements des biens immobilisés, dont la durée damortissement peut généralement être appréciée avec un degré de certitude satisfaisant.
En effet, les constatations annuelles des amortissements correspondent à des dépréciations certaines.
11. Constitut, par contre, une éventualité, le risque dun non recouvrement dune créance sur un client, déclaré en difficultés financières, ou encore le risque dindemnisation dune partie adverse dans un procès en cours. Ces deux cas nécessitent, à la clôture de lexercice, une estimation des risques correspondants pour apprécier lincidence financière de la survenance éventuelle dune perte future.
12. La circonstance ou la situation existant à la date de clôture, peuvent également résulter dun droit ou dune obligation contractuels dont les effets sur la valeur ou la composition de lactif ou du passif dune entreprise sont subordonnés à la réalisation de conditions ou dopérations ultérieures. Léventualité liée, dans ce cas, à lengagement pris par lentreprise sera appréciée suivant la nature même de lengagement en question. On distingue à ce titre, trois catégories dengagements:
a. les engagements de garantie donnés ou reçus,
b. les engagements réciproques exceptionnels ; et
c. les créances et les dettes assorties de garantie.
A titre dillustration, lannexe jointe à la présente norme, fournit un exemple de présentation des engagements au niveau des notes aux états financiers
13. A loccasion de la clôture de son exercice, lentreprise procède à un recensement et à une évaluation de ses éléments actifs et passifs. A cette date, lentreprise doit apprécier, toute éventualité dexistence de risque ou de charge, de nature à affecter un ou plusieurs de ses éléments actifs ou passifs. Lentreprise doit ajuster en conséquence, ses informations financières par la constatation dune dépréciation éventuelle.
Constatation des éventualités
14. Les éventualités quelles quelles soient, sont classées en deux catégories suivant leur incidence sur la situation financière de lentreprise:
a. les éventualités à incidence future négative, entraînant des pertes éventuelles ; et
b les éventualités à incidence future positive, entraînant des gains éventuels.
Le traitement comptable à réserver aux éventualités diffère suivant chacune de ces deux catégories.
Traitement des éventualités à incidence future négative
15. Une estimation de la perte découlant dun engagement à incidence négative doit être réalisée et constatée en charge, si les deux conditions suivantes sont réunies:
a. La disponibilité dune information antérieurement à la publication des états financiers, indiquant quil est probable quun actif soit déprécié ou quun passif soit encouru, à la date de clôture de lexercice, après prise en compte de tout remboursement potentiel par un tiers. Il est implicitement reconnu, dans cette condition, quil doit être probable quun ou que plusieurs événements futurs surviennent pour confirmer le fait de la perte ou de la charge, et
b. Le montant de la perte ou de la charge peut être raisonnablement estimé, et ce, après déduction de tout remboursement ultérieur y afférent.
16. La perte estimée, qui peut résulter dun engagement à incidence négative, doit être provisionnée dans les états financiers.
17. Parmi les éventualités à incidence future négative, sont cités les exemples suivants:
a. une créance sur un client en difficulté,
b. un procès engagé à lencontre de lentreprise,
c. une caution donnée,
d. un marché déjà conclu mais se révélant à perte,
e. une construction sur terrain dautrui, et
f. un crédit-bail dun bien ayant perdu son utilité.
18. Lorsque la perte nest que peu probable, ou que le montant de la perte ne peut être raisonnablement estimé, lentreprise doit mentionner linformation dans les notes aux états financiers.
Cette mention porte sur :
a. La nature de léventualité,
b. les incertitudes qui affectent lissue, et
c. lestimation de leur incidence financière, ou lindication que cette estimation ne peut être faite.
19. Si la possibilité de perte, en question, est très incertaine, léventualité nest pas à porter aux états financiers.
20. Lexistence et le montant des garanties et des obligations, nées de lescompte de lettres de change et dobligations similaires assumées par une entreprise, sont mentionnés en notes dans les états financiers, même sil est peu probable quil en résulte une perte pour lentreprise.
21. Lappréciation de lincidence financière dune éventualité tient compte de la totalité de la perte prévisible. Toutefois, lorsque la perte attendue doit être supportée en totalité ou en partie par une tierce personne, en vertu dun droit contractuel ou commun, lincidence financière de léventualité sera calculée nette de la partie de la perte devant être supportée par la tierce personne. Il en est ainsi, par exemple du cas dun risque couvert par une assurance.
22. Ne sont pas considérées comme provisions pour éventualités, les sommes provisionnées, au titre de risques généraux ou non spécifiées, et qui ne se rapportent pas à des conditions existant à la date de clôture. Tel est le cas des:
a. provisions pour hausse future des prix,
b. provisions pour fluctuation du portefeuille titre, et
c. provisions de propre assureur.
Traitement des éventualités à incidence future positive
23. Parmi les éventualités à incidence future positive, sont cités les exemples ci-après
a. une commande dun client devant générer des bénéfices,
b. une construction par autrui sur un terrain de lentreprise, et
c. une caution reçue dun client.
24. Les principes retenus font que les gains ne peuvent être constatés dans les comptes dun exercice que lorsquils sont réalisés à la date de la clôture de cet exercice.
Il sen suit que les éventualités à incidence positive ne figurent pas au bilan. Elles peuvent toutefois, faire lobjet dune mention dans les notes aux états financiers, si cette information savère significative et favorise, ainsi, la divulgation dune meilleure image de la situation de lentreprise.
25. Lentreprise qui a conclu un marché avant la date de clôture de son exercice et qui estime pouvoir réaliser des gains significatifs sur ce marché au cours de lexercice suivant, peut porter linformation au niveau des notes aux états financiers.
Evaluation des provisions pour éventualités
26. Les estimations relatives à la survenance et à lincidence financière des éventualités sont déterminées par le jugement des dirigeants de lentreprise sur la base de tout rapport pouvant étayer leur décision. Ce jugement reste fondé sur lexamen des informations disponibles et exploitables à la date de publication des états financiers.
27. Il est en effet évident que des situations, existant à la date de clôture dun exercice, peuvent être appréciées, compte tenu des informations disponibles à cette même date ainsi que des informations qui se révéleraient après la date de clôture, mais bien entendu, avant la date de publication des états financiers. Cest lexemple dune appréciation dune perte sur créances jugées douteuses à la date de clôture de lexercice et pour laquelle lappréciation du degré de la perte na pu être faite, quaprès la date de clôture.
28. Les éventualités peuvent être identifiées individuellement, et les circonstances particulières à chaque situation, peuvent être considérées séparément pour déterminer le montant de la provision. Il en est ainsi par exemple:
a. des risques pour des procès engagés contre lentreprise,
b. des infractions commises par lentreprise et sujettes à pénalisation ; et
c. des engagements donnés par lentreprise pour garantir un tiers en cas de défaillance de son débiteur.
29. Il arrive que les incertitudes, qui ont créé une éventualité pour une opération particulière, soient communes à un nombre important dopérations similaires. Le montant de la provision ~sera, alors, déterminé par rapport à la totalité des opérations similaires. Il en est ainsi par exemple, des garanties après vente.
Evénements survenant après la date de clôture de lexercice
30 Des événements se produisant entre la date de clôture de lexercice et la date de publication des états financiers, peuvent rendre nécessaires des modifications de certains postes de lactif ou du passif ou entraîner une information complémentaire.
Identification de lévénement
31. Les faits ou informations retenus sont, seulement, ceux qui constituent des événements postérieurs dont lincidence sur la situation financière ou sur le résultat, de lexercice clos ou de lexercice en cours, est jugée significative.
32. Les événements postérieurs sont significatifs dans la mesure où leur omission serait de nature à affecter la fiabilité et la pertinence des états financiers et dinfluencer le jugement et les décisions des utilisateurs de ces états.
Il y a lieu de distinguer deux types dévénements:
a. les événements liés à des conditions existant à la date de clôture ; et
b. les événements non liés à des conditions existant à la date de clôture.
Traitement des événements liés à des conditions existant à la date de clôture de lexercice
33. Il sagit dévénements qui constituent un élément complémentaire dappréciation de la valeur des éléments de lactif ou du passif de lentreprise tels quils existaient à la date de clôture de lexercice.
Il en est ainsi, par exemple, des événements suivants:
a. faits ou informations sur lexistence ou le montant dun risque,
b. détermination définitive du prix dachat dune immobilisation réceptionnée avant la clôture,
c. expertises, évaluations ou cessions amenant à dégager une valeur inférieure à celle constatée en comptabilité,
d. éléments dévaluation de titres, tels que perspective de réalisation ou de rentabilité récente, modification de conjoncture,
e. prix de vente de produits en stocks à la clôture (chute de prix conduisant à une valeur de réalisation inférieure à la valeur comptable),
f. information conduisant à modifier la dépréciation des en-cours,
g. révélation de la situation compromise dun client rendant la créance douteuse,
h. retours de marchandises livrées avant la clôture,
i. indemnités obtenues au terme de négociations ou dossiers en cours à la clôture,
j. ristournes sur achats obtenues,
k. jugement intervenu,
I. perte sur créance qui serait confirmée par la faillite du client postérieurement à la date de clôture,
m. fluctuations de change,
n. remise en cause des critères ayant permis la prise en compte à lactif de dépenses de recherche et de développement,
o. produit en stock interdit de vente suite à une décision des autorités compétentes,
p. dans les contrats de construction, hausse importante du coût des matières premières entraînant une perte potentielle, et
r. notification de redressement faisant suite à un contrôle fiscal.
Dans ces cas, lentreprise doit procéder à une modification des comptes concernés au niveau de ses états financiers.
34. Lentreprise doit ajuster ses états financiers lorsque des événements survenus, entre la date de clôture de lexercice et la date de publication des états financiers, fournissent une information complémentaire ou rectificative, à légard de la situation qui existait à la date de clôture de lexercice.
Traitement des événements non liés à des conditions existant à La date de clôture de lexercice
35. Lorsque un événement, qui na pas de lien direct avec une situation existant à la date de clôture de lexercice, survient entre la date de clôture et la date de publication des comptes, il nest pas procédé à la modification des comptes. Lentreprise doit, toutefois, porter une mention au niveau des notes aux états financiers.
Parmi les événements, considérés comme non liés à des conditions existant à la date de clôture de lexercice, on peut citer les événements suivants:
a. sinistre intervenu après la date de clôture,
b. événements exceptionnels ou accidentels sortant du cadre de lexploitation normale,
c. décisions de gestion importantes,
d. émission de titres, prises de participation, souscriptions
e. fusion, scission, apport partiel dactif,
f. ouverture ou fermeture de branches dactivité,
g. fluctuation de cours et de conjoncture sur les marchés de lentreprise,
h. pertes futures sur participations,
i. fluctuation de change,
j. litiges ou procès dont la cause est postérieure à lexercice,
k. contrôle fiscal après la clôture de lexercice,
1. évolution significative des cours de bourse, des taux de change ou dévaluation de la monnaie, et
m. décision dexpropriation.
36. Lentreprise doit, sans aucun ajustement de lactif et du passif, mentionner, à travers les notes aux états financiers, les événements, survenus entre la date de clôture de lexercice et la date de publication des états financiers, qui, sans être liés à la situation qui prévalait à la date de clôture de lexercice
a. entraîneront des modifications importantes de lactif ou du passif au cours du nouvel exercice, et
b. ou qui auront, ou risquent davoir, des répercussions importantes sur les activités futures de lentreprise.
37. Lentreprise doit toutefois, ajuster les éléments actifs et passifs, lorsque des événements, survenant après la date de clôture, indiquent que la continuité de tout ou partie de lexploitation se trouve mise en question.
38. Les renseignements fournis à légard des événements postérieurs à la date de clôture de lexercice, qui nécessitent dêtre portés aux notes aux états financiers, doivent comprendre:
a. une description de la nature de lévénement, et
b. une estimation de son incidence financière, lorsquil est possible de le faire, ou une déclaration indiquant quil est impossible de faire une telle estimation.
Date dapplication
39. La présente Norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Annexe
La présente annexe nest donnée quà titre dillustration. Lobjectif de lannexe est de donner, à titre indicatif les rubriques que peut contenir linformation sur les engagements au niveau des notes aux états financiers.
I - ENGAGEMENTS FINANCIERS
Type dencouragementsValeur TotaleTiresDirigeantsEntreprise liéesAssociésProvisions- Engagements donnés
a) Garanties personnelles
cautionnement
aval
autres garanties
b) Garantie réelle
hypothèques
nantissement
c) Effets escomptés et non échus
d) créances à lexportation mobilisés
e) Abandon de créances
t)...
TOTAL 2 - Engagements reçus
a) garanties personnelles
cautionnement
aval
autres garanties
b) Garantie réelles
hypothèques
nantissement
c) Effets escomptés et non échus
d) créances à lexportation mobilisés
e) abandon de créances
t)...
TOTAL 3 - Engagements réciproques
Emprunt obtenu non encore encaissé
Crédit consenti non encore verse
Opération de portage
Crédit documentaire
Commande dimmobilisation
Commande de longue durée
Contrats avec le personnel prévoyant de engagements supérieurs à ceux prévus par 1 convention collective
Etc
Total
Il - DETTES GARANTIES PAR DES SURETES
Postes concernésMontant garantiValeur comptable des biens donnés en garantieProvision Emprunt obligataire
Emprunt dinvestissement
Emprunt courant de gestion
Autres
III COMMENTAIRES
Commentaires sur les engagements ne pouvant être chiffrés:
·ð engagements d exclusivité
·ð & .
·ð engagement de non concurrence
·ð &
Norme Comptable Relative aux Opérations en Monnaies
Etrangères
NC: 15
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
Objectif
01. Plusieurs développements récents dans lenvironnement de lentreprise ont conduit les dirigeants à réaliser des opérations avec dautres entreprises étrangères ce qui a donné lieu à des transactions, libellées en monnaies étrangère de plus en plus importantes pour les quelles une conversion simpose pour lélaboration des états financiers en monnaie de comptabilisation. Parmi les facteurs qui ont significativement contribué à cette importance grandissante, on signale notamment:
a. linternationalisation accrue des échanges commerciaux et des transactions financières;
b. la globalisation de léconomie mondiale et la mondialisation rapide des marchés des capitaux;
c. la volatilité des taux de change et ses conséquences sur les opérations des entreprises et leur performance.
02. Les entreprises peuvent exercer de deux façons des activités qui débordent le cadre du pays:
a. elles peuvent conclure des opérations en monnaies étrangères. Par exemple, elles peuvent acheter ou vendre des biens pour lesquels le paiement est effectué dans une monnaie étrangère; ou encore, elles peuvent prêter ou emprunter des fonds en monnaies étrangères. Il est nécessaire de convertir en monnaie de comptabilisation, les opérations en question, afin de les inclure dans les états financiers de lentreprise;
b. elles peuvent avoir des établissements à létranger pour lesquels les états financiers, présentés en monnaies étrangères, doivent être convertis en monnaie de comptabilisation afin dêtre inclus dans les états financiers de lentreprise.
03. Lobjectif de la présente norme est de définir les règles de prise en compte, dévaluation et de présentation dans les états financiers de lincidence des variations des taux de change.
Champ dapplication
04. La présente norme traite des seules opérations en monnaies étrangères.
Définitions
05. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
La monnaie de comptabilisation est la monnaie dans laquelle sont exprimés les états financiers publiés par lentreprise.
La monnaie étrangère est la monnaie autre que celle dans laquelle sont exprimés les états financiers publiés par lentreprise.
Le taux de chance est le taux auquel sont échangées les monnaies de deux pays à un moment donné.
La différence de chance est la différence provenant de la traduction du même nombre dunités dune monnaie étrangère dans la monnaie de comptabilisation de lentreprise à des taux de change différents.
Les éléments monétaires sont le numéraire et les éléments dactif et de passif qui doivent être encaissés ou payés pour des montants fixes ou déterminables.
La date du règlement est la date à laquelle les créances sont encaissées ou les dettes payées.
La juste valeur est le montant auquel un bien pourrait être échangé ou une dette acquittée entre deux parties normalement informées et consentants dans une transaction équilibrée.
Comptabilisation des opérations conclues en monnaies étrangères
Conversion à la date de lopération
06. Tout actif, passif, produit ou charge résultant dune opération en monnaie étrangère effectuée par lentreprise doit être converti en monnaie de comptabilisation à la date de lopération, selon le taux de change en vigueur à cette date.
07. Pour des considérations pratiques, on utilise souvent un taux proche du taux réel en vigueur à la date de lopération ; par exemple, un taux moyen pour une semaine ou un mois pourrait être utilisé pour lensemble des opérations conclues dans chaque monnaie étrangère au cours de cette période. Toutefois, si les taux de change varient sensiblement, lutilisation du taux moyen pour la période nest pas fiable.
08. Les fluctuations ultérieures du cours de la monnaie étrangère ont une incidence sur léquivalent dans la monnaie de comptabilisation des éléments monétaires, ce qui donne lieu à une différence de change un gain ou à une perte de change.
09. Le gain ou la perte de change est considéré comme étant le résultat dun fait, la fluctuation du cours, qui est distinct de lopération dorigine. Toute fluctuation ultérieure du cours na pas dincidence sur le coût historique des produits et des charges comptabilisés, ou des stocks, immobilisations et autres éléments non monétaires acquis dans le cadre dopérations en monnaies étrangères, lorsquils ont été constatés dans la monnaie de comptabilisation.
10. Lorsque le règlement de lopération survient pendant lexercice au cours duquel lopération a été conclue, la différence de change entre le montant enregistré initialement et le montant effectif du règlement constitue un gain ou une perte dans le résultat de lexercice.
Conversion à la date de clôture
11. A chaque date de clôture de lexercice:
a. les éléments monétaires en monnaies étrangères doivent être évalués en utilisant le taux de change en vigueur à la date de clôture
b. les éléments non monétaires qui sont comptabilisés au coût historique exprimé en monnaies étrangères restent évalués au taux de change en vigueur à la date de lopération;
c. les éléments non monétaires, qui sont comptabilisés à la juste valeur exprimée en monnaies étrangères, doivent être présentés aux taux de change en vigueur à la date où cette valeur a été déterminée.
12. La conversion des éléments monétaires au cours de clôture aboutit à une présentation plus utile de la situation financière de lentreprise à la date de clôture. En conséquence, toute différence entre le montant présenté dans les états financiers -de lexercice et le montant comptabilisé au cours de lexercice, ou inscrit dans les états financiers antérieurs, est considérée comme une différence de change un gain ou une perte de change.
13. Dans certains cas, un élément dactif non monétaire acquis au moyen dune opération conclue en monnaies étrangères peut figurer dans les états financiers à sa valeur marchande et non au coût établi à la date de lopération. A titre dexemple on peut citer le cas des stocks dont la valeur a été réduite parce que leur coût excédait leur valeur marchande.
Si le prix du marché est fixé en monnaies étrangères, il serait inapproprié dappliquer le taux de change à la date de lopération - taux de change historique - au prix du marché fixé en monnaies étrangères - prix actuel -pour calculer léquivalent de ce prix en monnaie de comptabilisation.
14. En ce qui concerne les éléments dactif non monétaires de lentreprise, comptabilisés à leur valeur marchande et dont le prix du marché est fixé en monnaies étrangères, on doit, à chaque date de clôture, calculer léquivalent en monnaie de comptabilisation en utilisant le taux du change en vigueur à cette date.
Prise en compte des gains et pertes de change
15. Un gain ou une perte de change se produit lorsquun élément monétaire exprimé en monnaies étrangères ou un élément non monétaire comptabilisé à sa juste valeur en monnaies étrangères, est réglé ou converti à un cours qui diffère de celui auquel il avait été antérieurement comptabilisé. Le gain ou la perte de change est considérée comme étant le résultat de la fluctuation du cours dans lexercice considéré, et est pris en compte dans la détermination du résultat net pour cet exercice. Les seules situations où un gain ou une perte de change ne serait pas pris en compte dans la détermination du résultat net pour lexercice considéré sont les suivants
a. une partie du gain ou de la perte a été passée dans les résultats de lexercice précédent;
b. le gain ou la perte de change correspond à un élément monétaire libellé en monnaies étrangères dont la durée de vie prédéterminée ou prévisible sétend au-delà de la fin de lexercice subséquent.
16. Les gains ou pertes de change relatifs aux éléments monétaires de lactif ou du passif à long terme libellés en monnaies étrangères, dont la durée de vie est prédéterminée ou prévisible, doivent être reportés et amortis sur la durée de vie restante de lélément monétaire correspondant. Le gain ou la perte fait partie du coût ou de lavantage que comporte la détention dun élément monétaire libellé en monnaies étrangères, coût ou avantage qui a trait à la totalité de la période précédant le règlement de lélément monétaire.
17. Les gains ou les pertes de change de lentreprise relatifs à la conversion déléments monétaires dactif ou de passif, dont la durée de vie prédéterminée ou prévisible sétend au-delà de la fin de lexercice subséquent, doivent être amortis, sur une base systématique et logique, sur la durée de vie restante de lélément dactif ou de passif. La méthode damortissement utilisée doit être indiquée.
18. Etant donné que le solde non amorti des gains ou pertes de change reportés comprend des montants qui seront inclus dans le calcul du bénéfice net des exercices subséquents, ce solde doit être comptabilisé au bilan.
19. A la clôture de chaque exercice, le montant de ce gain ou de cette perte est estimé en recalculant lélément monétaire au taux de change en vigueur à la date de clôture. Toute modification de lestimation par rapport à la clôture de lexercice précédent est considérée comme un redressement du coût ou de lavantage qui résultera en définitive de la détention de lélément monétaire libellé en monnaies étrangères, et ce redressement est amorti sur la duré de vie restante de lélément.
20. Les préconisations antérieures sappliquent autant aux gains quaux pertes de change. Cependant, en cas dincertitudes liées à lélément libellé en monnaie étrangère et par souci de prudence, on peut différer les gains jusquau moment de leur réalisation et constater les pertes, sauf à compenser ces dernières avec les gains précédemment différés.
21. Si la durée de vie de lélément monétaire nest pas prédéterminée ou prévisible, le gain ou la perte de change est inclus dans le calcul du résultat net de lexercice.
Traitements particuliers
22. La différence de change qui résulte dune grave dévaluation ou dépréciation de la monnaie, contre laquelle il est pratiquement impossible de se couvrir et qui affecte les dettes ayant trait à des biens récemment acquis, facturés en monnaies étrangères, peut être incorporée à la valeur comptable de ces biens, pourvu que la valeur comptable ainsi redressée ne soit pas supérieure au moins élevé des deux montants suivants: le coût de remplacement du bien en cause et le montant récupérable par le biais de lutilisation ou de la vente de ce bien.
23. Lorsquun contrat de change à terme est conclu afin de fixer en monnaies de comptabilisation les montants qui seront payés ou encaissés à la date du règlement des opérations conclues en monnaies étrangères, la différence entre le taux de change à terme et le taux de change du jour à la date du contrat doit être rapportée aux résultats sur la durée du contrat.
Pour les opérations à court terme, les taux de change à terme, figurant dans les contrats de change correspondants, peuvent être utilisés pour comptabiliser et présenter les opérations.
Informations à fournir
24. Lentreprise doit mentionner les éléments suivants lorsquils sont significatifs:
a. le montant des différences de change figurant dans le résultat net de lexercice
b. le montant des différences de change survenues au cours de lexercice qui sont incluses dans la valeur comptable dun bien conformément au traitement prévu au paragraphe 22.
c. la méthode damortissement des gains ou pertes de change inscrite en écart de conversion conformément au traitement prévu au paragraphe 16.
d. les mouvements des gains et pertes de change inscrits en écart de conversion conformément au traitement prévu au paragraphe 17.
Date dapplication
25. La présente Norme est applicable, rétrospectivement, aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1997.
Norme comptable relative à la présentation des états financiers des OPCVM
NC16
HYPERLINK "..\\FAOUZI\\statuts%20sociétés\\som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01 La Norme Comptable NC O i - Norme comptable Générale définit les règles relatives à la présentation des états financiers des entreprises en général sans distinction de la nature de leurs activités.
02 La plupart de ces règles sont également applicables aux Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) notamment les dispositions communes, certaines composantes des états financiers et la structure des notes aux états financiers.
Toutefois, dans la mesure où les activités des OPCVM diffèrent de façon significative de celles des autres entreprises commerciales et industrielles, des règles particulières doivent être définies de façon à fournir aux utilisateurs des états financiers des informations financières qui leur permettent dévaluer correctement la situation financière et les performances des OPCVM ainsi que leur évolution.
03 Lobjectif de la présente norme est de définir les règles propres applicables aux états financiers des OPCVM.
CHAMP DAPPLICATION
La présente norme est applicable aux états financiers annuels et aux situations intermédiaires destinés à être publiés par les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM ), notamment les sociétés dinvestissement À capital variable (SICAV) et les fonds communs de placement ( FCP) tels que définis par la législation en vigueur.
DEFINITIONS
05 Dans la présente norme, les termes ci-après sont utilisés avec les significations suivantes:
(j) Actif net est un terme utilisé spécifiquement pour les OPCVM pour désigner les capitaux propres tels que définis par le cadre conceptuel de la comptabilité.
(ii) Valeur liquidative : correspond, pour une date donnée, à lactif net divisé par le nombre dactions ou de parts en circulation à cette date.
(iii) Titre admis à la cote un titre est admis à la cote lorsquil est inscrit sur lun des marchés de la cote de la bourse.
(iv) Résultat distribuable:correspond, conformément à la législation en vigueur, au montant des intérêts, primes, dividendes, arrérages, jetons de présence et tous autres produits relatifs aux titres constituant le portefeuille de lOPCVM majorés du produit des sommes momentanément non utilisées et diminués du montant des frais de gestion.
(v) Sommes distribuables correspondent,
conformément à la législation en vigueur, au résultat distribuable de lexercice augmenté du report à nouveau et majoré ou diminué du solde du compte de régularisation des revenus de lexercice clos.
PRINCIPES COMPTABLES DES OPCVM
06 Le cadre conceptuel de la comptabilité financière constitue la structure de référence théorique pour lélaboration des états financiers des OPCVM.
Considérant la spécificité de leur activité, la valeur de réalisation, telle que prévue par le cadre conceptuel de la comptabilité financière, constitue le procédé de base pour la mesure des éléments des états financiers des OPCVM.
Règles générales et composantes des états financiers
07 Les états financiers des OPCVM se composent du bilan, de létat de résultat, de létat de variation de lactif net et des notes aux états financiers, et doivent être présentés selon lordre suivant:
- le bilan
- létat de résultat
- létat de variation de lactif net
- les notes aux états financiers
08 Les chiffres présentés dans les états financiers doivent être exprimés en Dinars ou en Milliers de Dinars.
LE BILAN
09 Le bilan doit faire apparaître distinctement les rubriques suivantes ainsi que le montant total de chacune de ces rubriques: lactif, le passif et lactif net. Les éléments dactif sont présentés selon leur nature et en considérant leur importance relative par rapport À lactivité des OPCVM.
10 Le bilan doit renseigner au minimum sur les postes suivants:
ACTIF
AC 1 - Portefeuille-titres
a - Actions, valeurs assimilées et droits rattachés
b - Obligations et valeurs assimilées
c - Autres valeurs
AC 2 - Placements monétaires et disponibilités
a - Placements monétaires
b - Disponibilités
AC 3 - Créances dexploitation
a - Dividendes et intérêts à recevoir
b - Titres de créance échus
c - Autres créances dexploitation
AC 4 - Autres actifs
a - Débiteurs divers
b - Charges constatées davance
c - Immobilisations nettes
PASSIF
PA 1 - Opérateurs créditeurs
PA 2 - Autres créditeurs divers
ACTIF NET
CP 1 - Capital
CP 2 - Sommes distribuables
a - Sommes distribuables des exercices antérieurs
b - Sommes distribuables de lexercice
11 Les postes du bilan (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) doivent obligatoirement être présentés dans le bilan, à moins quils présentent un solde nul pour lexercice en cours et lexercice précédent. Les sous-postes du bilan (définis par une lettre en minuscule), qui ont un caractère significatif, sont présentés dans le bilan ou dans les notes aux états financiers. Un modèle de bilan est présenté en annexe i de la norme.
12 Les éléments du portefeuille-titres et des placements monétaires sont présentés pour leur valeur de réalisation y compris les différences destimation et les intérêts courus et non échus.
13 Le contenu des postes du bilan est défini ci-après:
POSTES DACTIF
Poste AC 1 : Portefeuille-titres
Ce poste comprend:
-sous (a) Actions, valeurs assimilées et droits rattachés:
Les actions et autres titres à revenu variable assimilés (notamment les certificats dinvestissement et les actions à dividende prioritaire) ainsi que les droits de souscription et les droits dattribution, admis à la cote et détenus par 1OPCVM dans le cadre de son activité.
les actions et autres titres à revenu variable assimilés (notamment les certificats dinvestissement et les actions à dividende prioritaire) ainsi que les droits de souscription et les droits dattribution, non admis à la cote et détenus par 1OPCVM dans le cadre de son activité.
sous (b) Obligations et valeurs assimilées:
les obligations de sociétés
les titres de créance émis par le Trésor et négociables sur le marché financier, notamment les Bons de Trésor Assimilables et autres emprunts dEtat émis sur le marché financier.
-sous (c) Autres valeurs :
Les autres valeurs du portefeuille-titres, notamment les titres participatifs.
Poste AC 2 : Placements monétaires et disponibilités Ce poste comprend:
_sous (a) Placements monétaires : les placements monétaires sous forme de titres à revenu fixe notamment les billets de trésorerie, certificats de dépôt, et les bons du Trésor émis sur le marché monétaire.
sous (b) Disponibilités : les disponibilités et les avoirs de 1OPCVM auprès des banques.
Poste AC 3 : Créances dexploitation
Ce poste comprend:
-sous (a) Dividendes et intérêts à recevoir : les dividendes à recevoir après le détachement de leurs coupons, ainsi que les intérêts échus et non encore encaissés.
- sous (b) Titres de créance échus: le montant des titres de créance échus et non encore remboursés.
- sous (c) Autres créances dexploitation : les autres créances dexploitation, notamment les sommes avancées au titre des souscriptions à titre réductible, dans lattente de la répartition.
Poste AC 4 :Autres actifs
Ce poste comprend:
- sous (a) Débiteurs divers : les débiteurs divers comprenant les créances détenus sur des tiers.
- sous (b) Charges constatées davance : les régularisations des charges constatées davance.
- sous (c) Immobilisations nettes : les immobilisations corporelles telles que définies par la norme comptable relative aux immobilisations corporelles (NC 05);après déduction des amortissements.
POSTES DU PASSIF
Poste PA 1 : Opérateurs créditeurs
Ce poste comprend les sommes dues par lOPCVM aux différents intervenants dans sa gestion, notamment les rémunérations du gestionnaire et du dépositaire.
Poste PA 2 : Créditeurs divers
Ce poste comprend:
- les sommes dues aux différents organismes sociaux au
titre des cotisations de sécurité sociale,
- les retenues dimpôt pour le compte de lEtat sur des
sommes dues à des tiers,
- les rémunérations dues au personnel;
- les charges à payer.
POSTES DACTIF NET
Poste CPI : Capital
Ce poste correspond à la part capital dans la valeur liquidative des actions en circulation à un instant donné. Il inclut la valeur initiale des actions en début dexercice, la part des résultats antérieurs capitalisée dans la valeur liquidative et les sommes non distribuables de lexercice.
Les sommes non distribuables de lexercice correspondent au résultat non distribuable de lexercice augmenté ou diminué de la régularisation de ce résultat constatée à loccasion des opérations de souscription et de rachat.
Le résultat non distribuable de lexercice inclut:
la variation des plus (ou moins) values potentielles sur titres soit le solde des différences destimation constatées durant lexercice sur les actions et valeurs assimilées, les obligations et valeurs assimilées, les autres valeurs du portefeuille-titres et les placements monétaires,
les plus (ou moins) values réalisées sur cession de titres au cours de lexercice,
les droits dentrée et les droits de sortie acquis à loccasion des opérations de souscription et de rachat.
et les frais de négociation de titres.
Poste CP 2 : Sommes distribuables
Ce poste comprend:
-sous (a) Sommes distribuables des exercices antérieurs les sommes distribuables des exercices antérieurs qui correspondent aux résultats distribuables des exercices antérieurs et aux reports à nouveau augmentés ou diminués des régularisations correspondantes constatées à loccasion des opérations de souscription et de rachat,
- sous (b) Sommes distribuables de lexercice : les sommes distribuables de lexercice qui correspondent au résultat distribuable de lexercice augmenté ou diminué de la régularisation de ce résultat constatée à loccasion des opérations de souscription et de rachat.
LETAT DE RESULTAT
14 Létat de résultat doit faire apparaître les produits et les charges contribuant à la détermination des valeurs et résultats suivants:
- les revenus des placements
- les charges de gestion des placements
- le revenu net des placements
- le résultat dexploitation
- les sommes distribuables de lexercice
- le résultat net de lexercice
15 Le revenu net des placements correspond à la différence entre les revenus des placements et les charges de gestion des placements, constituées par les rémunérations du gestionnaire et du dépositaire.
16 Le résultat dexploitation correspond au revenu net des placements augmenté des autres produits et diminué des autres charges.
17 Les sommes distribuables de lexercice correspondent au résultat dexploitation augmenté de la régularisation de ce résultat constatée à loccasion des opérations de souscription et de rachat.
18 Le résultat net de lexercice correspond au résultat dexploitation augmenté ou diminué de la variation des plus ou moins values potentielles et des plus ou moins values réalisées sur cession de titres et diminué des frais de négociation.
19 Létat de résultat doit renseigner au minimum sur les postes suivants:
POSTES DE PRODUITS
PR 1 - Revenus du portefeuille - titres
a - Dividendes
b - Revenus des obligations et valeurs assimilées
c - Revenus des autres valeurs
PR 2 - Revenus des placements monétaires
PR 3 - Autres produits
PR 4 - Régularisation du résultat dexploitation
POSTES DE CHARGES
CH 1 - Charges de gestion des placements
CH 2 - Autres charges
AUTRES POSTES
Variation des plus (ou moins) values potentielles
Plus (ou moins) values réalisées sur cession de titres
Frais de négociation des titres
Les postes de létat de résultat (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) doivent obligatoirement être présentés dans létat de résultat, à moins quils présentent un solde nul pour lexercice en cours et lexercice précédent. Les sous-postes de létat de résultat (définis par une lettre en minuscule), qui ont un caractère significatif, sont présentés dans létat de résultat ou dans les notes aux états financiers.
La variation au cours de lexercice des plus (ou moins) values potentielles et les plus (ou moins) values de cession réalisées au cours de lexercice et les frais de négociation de titres, bien que portées en capitaux propres en tant que sommes non distribuables de lexercice, apparaissent également dans létat de résultat en vue de permettre une mesure fiable des performances financières.
Un modèle de létat de résultat est présenté en annexe 2 de la norme.
20 Le contenu des postes de létat de résultat est défini ci-après:
POSTES DE PRODUITS
Poste PR 1 : Revenus du portefeuille - titres
Ce poste comprend:
- sous (a) Dividendes : les dividendes et revenus assimilés sur les actions et valeurs assimilées, classées en AC i (a),
- sous (b) Revenus des obligations et valeurs assimilées les intérêts et revenus similaires sur les actifs classés
en AC 1 (b), notamment les obligations, les titres de créance émis par le Trésor et négociables sur le marché financier, notamment les Bons de Trésor Assimilables et autres emprunts dEtat émis sur le marché financier.
sous (c) Revenus des autres valeurs : les revenus provenant des actifs classés en AC 1 (c) notamment, les titres participatifs.
Poste PR 2 : Revenus des placements monétaires
Ce poste comprend les revenus provenant des actifs classés en AC 2 (a), ou AC 2 (b) notamment:
les intérêts sur billets de trésorerie les intérêts sur certificats de dépôt
- les intérêts sur bons du trésor émis sur le marché monétaire
- les intérêts sur les avoirs bancaires Poste PR 3 : Autres produits Ce poste comprend les produits revenant à IOPCVM et ne provenant pas de son activité de placement.
POSTES DE CHARGES
Poste CH 1 : Charges de gestion des placements Ce poste comprend les charges directement liées à lactivité de placement, notamment la rémunération revenant au gestionnaire de IOPCVM, ainsi que la rémunération revenant au dépositaire des titres et avoirs de IOPCVM.
Poste CH 2 : Autres charges
Ce poste comprend:
- les rémunérations et honoraires des services extérieurs liés à lexploitation, autres que ceux portés au poste CH 1, notamment la rémunération du commissaire aux comptes et les redevances dues au CMF;
- les charges dadministration, notamment:
les frais de personnel, dont les salaires et traitements, les charges sociales et les impôts et taxes liés.
les charges dadministration générale, notamment les fournitures de bureau et la rémunération des services extérieurs à caractère administratif.
les dotations aux amortissements et les moins values réalisées sur cessions relatives aux immobilisations inscrites au poste AC 4.
- les autres charges qui ne figurent pas dans les autres postes
Poste PR 4 : Régularisation du résultat dexploitation
Ce poste comprend la régularisation du résultat dexploitation constatée à loccasion des opérations de souscription et de rachat. Ce poste peut présenter un solde négatif
21 Létat de variation de lactif net fait apparaître la variation de lactif net au cours de lexercice, résultant:
- des opérations dexploitation
- des distributions de dividendes
- des transactions sur le capital
LETAT DE VARIATION DE LACTIF NET
22 Létat de variation de lactif net doit renseigner au minimum sur les postes suivants
AN 1 : Variation de lactif net résultant des opérations dexploitation
a - Résultat dexploitation
b - variation des plus (ou moins) values potentielles
c - plus (ou moins) values réalisées sur cession de titres
d - Frais de négociation de titres
AN 2 : Distributions de dividendes
AN 3 : Transactions sur le capital
a - Souscriptions
capital
régularisation des sommes non distribuables de lexercice
régularisation des sommes distribuables
droits d'entrée
b - Rachats
capital
régularisation des sommes non distribuables de l'exercice
régularisation des sommes distribuables
droits de sortie
AN 4 Actif net
a - en début d'exercice
b - en fin d'exercice
AN 5 : Nombre d'actions (ou de parts)
a - en début d'exercice
b - en fin d'exercice
AN 6 Taux de rendement annuel
23 Les postes de l'état de variation de l'actif net (définis par deux lettres en majuscule suivies d'un chiffre) et les sous-postes (définis par une lettre en minuscule) doivent obligatoirement être présentés dans l'état de variation de l'actif net, à moins qu'ils présentent un solde nul pour l'exercice en cours et l'exercice précédent.
Un modèle de l'état de variation de l'actif net est présenté en annexe 3 de la norme.
24 Le contenu des principaux postes de l'état de variation de l'actif net est défini ci-après:
Poste AN 1 : Variation de l'actif net résultant des opérations d'exploitation
Ce poste comprend:
- sous (a) Résultat d'exploitation : le résultat d'exploitation qui correspond au revenu net des placements augmenté des autres produits et diminué des autres charges.
- sous (b) Variation des plus (ou moins) values potentielles sur titres: les plus ou moins values sur titres qui correspondent au solde de la variation au cours de l'exercice des plus ou moins values potentielles.
- sous (c ) Plus (ou moins ) values réalisées sur cession de titres : les plus ( ou moins ) values sur titres correspondent au résultat réalisé sur les opérations de cession de titres effectuées au cours de l'exercice.
- sous (d ) Frais de négociation de titres : les frais occasionnés par les opérations d'achat et de vente de titres.
Poste AN 2 : Distribution des dividendes
Ce poste comprend les distributions de dividendes effectuées au cours l'exercice.
Poste AN 3 : Transactions sur le capital Ce poste comprend:
Sous (a) Souscriptions : les souscriptions effectuées au cours de l'exercice et qui doivent être ventilées entre:
- capital
- régularisation des sommes non distribuables de l'exercice
- régularisation des sommes distribuables
- droits d'entrée
Sous (b) Rachats : les rachats effectués au cours de l'exercice et qui doivent être ventilés entre:
- capital
- régularisation des sommes non distribuables de l'exercice
- régularisation des sommes distribuables
- droits de sortie
AN 6 : Taux de rendement annuel
Le taux de rendement annuel correspond au rapport entre la variation de la valeur liquidative en début et fin d'exercice et la valeur liquidative en début de l'exercice, en tenant compte, le cas échéant, des coupons de dividendes distribués.
LES NOTES AUX ETATS FINANCIERS
25 Les notes aux états financiers des OPCVM comportent:
1- une note confirmant le respect des normes comptables tunisiennes;
2- une note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués;
3 - les notes sur les éléments pertinents du bilan et de l'état de résultat;
4 - les autres informations portant sur:
- les éventualités, les engagements et autres divulgations financières, et
- des divulgations à caractère non financier.
26 Les notes aux états financiers des OPCVM doivent comporter les informations dont la norme comptable NC 01 - Norme Comptable Générale et les autres normes comptables tunisiennes (lorsqu'elles sont applicables), requièrent la divulgation.
27 Les principes comptables ci-après doivent être nécessairement divulgués parce qu'ils s'appliquent généralement à des activités importantes dans les OPCVM et sont en conséquence pertinents pour les utilisateurs des états financiers:
les méthodes d'évaluation des postes de portefeuille-titres et de placements monétaires
les méthodes suivies pour la comptabilisation des revenus des placements
28 Les notes sur les éléments pertinents du bilan et de létat de résultat doivent comporter les informations suivantes lorsquelles sont significatives:
- la subdivision des postes du bilan et de létat de résultat (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) en sous postes (définis par une lettre en minuscule) lorsque cette subdivision napparaît pas sur le bilan et létat de résultat.
- Le détail du portefeuille-titres selon un regroupement homogène et pertinent, mettant en relief lémetteur du titre, la nature, la liquidité et la garantie liés au titre.
29 Les autres informations doivent comporter, notamment:
- les engagements hors bilan, notamment les titres à livrer, les titres à recevoir et les participations non libérées,
- des données par action (ou part) et des ratios pertinents comparatifs pour les trois à cinq derniers exercices dactivité.
- la méthode et base de calcul de la rémunération du gestionnaire et celle du dépositaire.
Une illustration de notes aux états financiers est présentée en annexe 4 de la norme.
ETATS FINANCIERS INTERMEDIAIRES
30 Les OPCVM sont appelés, conformément aux dispositions légales de présenter des états financiers intermédiaires, arrêtés selon une périodicité trimestrielle. Ces états financiers doivent être établies conformément à la norme comptable relative aux états financiers intermédiaires et à la présente norme.
31 Les états financiers intermédiaires des OPCVM doivent être établies selon les mêmes principes comptables utilisés pour létablissement des états financiers annuels.
Des modèles de bilan, détat de résultat et détat de variation de lactif net inclus dans les états financiers trimestriels sont présentés en annexes 5 à 7 de la norme. Une illustration de notes aux états financiers trimestriels est présentée en annexe 8.
DATE DAPPLICATION
La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1999.
ANNEXE 1- modèle de bilan
Bilan
exercice clos le 31 Décembre N
(unité en 1000 TND)
ACTIFNoteAnnée NAnnée N-1
AC 1 - Portefeuille-titres
a - Actions, valeurs assimilées et droits rattachés
b - Obligations et valeurs assimilées
c - Autres valeurs
AC 2 - Placements monétaires et disponibilités
a - Placements monétaires
b - Disponibilités
AC 3 - Créances dexploitation
PA4 - Autres actifs
TOTAL ACTIF
PASSIF
PA 1 - Opérateurs créditeurs
PA2 - Autre créditeurs divers
TOTAL PASSIF
ACTIF NET
CP 1 Capital
CP 2 - Sommes distribuables
a - Sommes distribuables des exercices antérieurs
b - Sommes distribuables des exercice
ACTIF NET
TOTAL PASSIF ET ACTIF NET
ANNEXE 2- modèle de létat de résultat
Etat de résultat
exercice de 12 mois clos le 31 Décembre N
(unité = en 1000 TND)
NoteAnnée N-IAnnée N
PR 1 - Revenus du portefeuille-titres
a - Dividendes
b - Revenus des obligations et valeurs assimilées
c - Revenus des autres valeurs
PR 2 - Revenus des placements monétaires
Total DES REVENUS DES PLACEMENTS
CH 1 - Charges de gestion des placements
REVENU NET DES PLACEMENTS
PR 3 - Autres produits
CH 2 - Autres charges
RESULTAT DEXPLOITATION
PR 4 - Régularisation du résultat dexploitation
SOMMES DISTRIBUABLES DE LEXERCICE
PR 4 - Régularisation du résultat dexploitation
(annulation)
Variation des plus (ou moins) values potentielles sur titres
Plus (ou moins) values réalisées sur cession des titres
Frais de négociation
RESULTAT NET DE LEXERCICE
ANNEXE 3 - modèle de létat de variation de lactif net
Etat de variation de lactif net
exercice de 12 mois clos le 31 Décembre N
(unité en 1000 TND)
Année N Année N-I
AN 1- VARIATIONDELACTIFNETRESULTANT
DES OPERA TIONS DEXPLOITATION
a - Résultat dexploitation
b - Variation des plus (ou moins) values
potentielles sur titres
c - Plus (ou moins) values réalisées sur cession de
titres
d - Frais de négociation de titres
AN 2- DISTRIBUTIONS DE DIVIDENDES
AN 3- TRANSACTIONS SUR LE CAPITAL
I
a - Souscriptions
Capital
Régularisation des sommes non distribuables de lexercice
Régularisation des sommes distribuables
Droits dentrée
b - Rachats
Capital
Régularisation des sommes non distribuables de lexercice
Régularisation des sommes distribuables
Droits de sortie
VARIATION DE LACTIF NET
AN 4-ACTIF NET
a - en début dexercice
b - en fin dexercice
AN 5- NOMBRE DACTIONS (ou de vans)
a - en début dexercice
b - en fin dexercice
VALEUR LIQUIDATIVE
AN6- TAUX DE RENDEMENT ANNUEL
ANNEXE 4- illustration de notes aux états financiers
NOTES AUX ETATS FINANCIERS
exercice clos le 31 Décembre N
(unité en 1000 TND)
1. Référentiel délaboration des états financiers
Les états financiers arrêtés au 31 - 12-N sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en Tunisie.
2. Principes comptables appliques
Les états financiers sont élaborés sur la base de lévaluation des éléments du portefeuille-titres à leur valeur de réalisation. Les principes comptables les plus significatifs se résument comme suit:
2.1. Prise en compte des placements et des revenus y afférents
Les placements en portefeuille-titres et les placements monétaires sont comptabilisés au moment du transfert de propriété pour leur prix dachat. Les frais encourus à loccasion de lachat sont imputées en capital.
Les dividendes relatifs aux actions et valeurs assimilées sont pris en compte en résultat à la date de détachement du coupon pour les titres admis à la cote et au moment où le droit au dividende est établi pour les titres non admis à la cote.
Les intérêts sur les placements en obligations et sur les placements monétaires sont pris en compte en résultat à mesure quils sont courus.
2.2. Evaluation des placements en actions et valeurs assimilées
Les placements en actions et valeurs assimilées sont évalués, en date darrêté, à leur valeur de marché pour les titres admis à la cote et à la juste valeur pour les titres non admis à la cote. La différence par rapport au prix dachat ou par rapport à la clôture précédente constitue, selon le cas, une plus ou moins value potentielle portée directement en capitaux propres, en tant que somme non distribuable. Elle apparaît également comme composante du résultat net de lexercice.
La valeur de marché, applicable pour lévaluation des titres admis à la cote, correspond au cours en bourse à la date du 31 Décembre ou à la date antérieure la plus récente.
Pour les titres admis à la cote nayant pas fait lobjet doffre ou de demande pendant les 10 dernières séances de bourse précédant la date de clôture, une décote de 12% est appliquée sur le cours boursier le plus récent. Lidentification et la valeur des titres ainsi évalués sont présentées dans la note sur le portefeuille-titres.
La juste valeur, applicable pour lévaluation des titres non admis à la cote, correspond à la valeur mathématique des titres de la société émettrice.
2.3. Evaluation des autres placements
Les placements en obligations et valeurs similaires admis à la cote sont évalués, en date darrêté, à leur valeur de marché, soit le cours moyen pondéré à la date du 31 Décembre ou à la date antérieure la plus récente. La différence par rapport au prix dachat ou par rapport à la clôture précédente constitue, selon le cas, une plus ou moins value potentielle portée directement, en capitaux propres, en tant que somme non distribuable. Elle apparaît également comme composante du résultat net de lexercice.
Les placements en obligations et valeurs similaires non admis à la cote demeurent évalués à leur prix dacquisition.
Les placements monétaires sont évalués à leur prix dacquisition.
2.4. Cession des placements
La cession des placements donne lieu à lannulation des placements à hauteur de leur valeur comptable. La différence entre la valeur de cession et le prix dachat du titre cédé constitue, selon le cas, une plus ou moins value réalisée portée directement, en capitaux propres, en tant que somme non distribuable. Elle apparaît également comme composante du résultat net de lexercice.
Le prix dachat des placements est déterminé par la méthode du coût moyen pondéré.
3. Notes sur les éléments du bilan et de létat de résultat
Note sur le Portefeuille-titres
Le solde de ce poste sélève au 31/12/N à 25 800 KDT contre 22 000 KDT au
31/12/N-1, et se détaille ainsi:
Désignation du titreNre de titreCoût dacquisitionValeur au 31-12-N% actif net% du capital de lémetteurActions, valeurs assimilées et droits rattachés
Actions, valeurs assimilées et droits rattachés admis à la cote
Actions
actions société (a)
actions société (b)
actions société (c)
Droits
droits dattribution société (c)
droits préférentiels de souscription (d)
droits préférentiels de souscription (e)
9.000
12.000
41.6%Actions, valeurs assimilées et droits rattachés non admis à la cote
Actions
actions société (f)
actions société (g)
Droits
droits dattribution société (h)
droits préférentiels de souscription (i)
Autres valeurs
Certificats dinvestissement société (j)96010003.5%Titres des OPCVM
Actions des SICAV
actions SICAV (1)
actions SICAV (2)
Parts des fonds communs
Parts du fonds commun (1)
Parts du fonds commun (2)
1.4001.5005.2%Obligations de sociétés et valeurs assimilées
Obligations de sociétés
Obligations admises à la cote
obligations société (k)
obligations société (1)
obligations société (m)
Obligations non admises à la cote
obligations société (n)
obligations société (o)
9.2009.30032.2%Titres de créance émis par le Trésor négociables sur le marché financier
BTNB (1)
BTNB (2)
emprunt dEtat (1)
emprunt dEtat (2)
1.9502.0006.9%TOTAL22.51025.80089.4%
Norme comptable relative au portefeuille-titres et autres opérations effectuées par les OPCVM
NC17
HYPERLINK "..\\FAOUZI\\statuts%20sociétés\\som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01 - La Nonne Comptable NC 07 - relative aux placements définit les règles de prise en compte, dévaluation et de présentation, par une entreprise, de ses placements dans les états financiers.
Les dispositions de cette nonne sont de portée générale et devraient sappliquer à lensemble des entreprises amenées à détenir et gérer un portefeuille-titres.
02 - La détention et la gestion dun portefeuille-titres constitue, pour les OPCVM, lessence même de leur activité et les règles les régissant différent généralement des règles applicables aux opérations de même nature dans les autres entreprises.
03 - Lobjectif de la présente nonne est de définir les règles de prise en compte et dévaluation du portefeuille-titres par les OPCVM ainsi que les règles de traitement des autres opérations effectuées dans le cadre de leur activité courante.
CHAMP DAPPLICATION
04 - La présente norme est applicable aux organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM ), notamment les sociétés dinvestissement à capital variable (SICAV) et les fonds communs de placement ( FCP) tels que définis par la législation en vigueur.
DEFINITIONS
05 - Pour lapplication de la présente norme, les termes ci-après ont la signification suivante:
(a) Cote de la bourse : la cote de la bourse comporte le premier marché, le second marché et le marché obligataire. Elle assure la cotation des valeurs émises par les entreprises selon des conditions propres à chaque marché arrêtées par le Conseil du Marché Financier.
(b) Marché hors cote : désigne le marché sur lequel sont négociés les titres de capital et de créance de toute société anonyme faisant appel public à lépargne et non admis à la cote de la bourse.
(c) Titre admis à la cote : désigne un titre inscrit sur lun des marchés de la cote de la bourse.
(d) Titre non admis à la cote : désigne un titre représentatif dun titre de capital ou de créance de toute société anonyme faisant appel public à lépargne et non admis à la cote de la bourse.
(e) Cours moyen pondéré: correspond à la moyenne des cours auxquels ont été réalisés les transactions sur un titre déterminé au cours dune séance de bourse pondérés par les quantités respectives traitées.
(t) Seuil de réservation à la hausse : désigne le cours boursier de référence augmenté du maximum de la fourchette de variation autorisée pour une séance de bourse.
(g) Seuil de réservation à la baisse : désigne le cours boursier de référence diminué du minimum de la fourchette de variation autorisée pour une séance de bourse.
(h) Cours de référence : désigne le dernier cours boursier ou le dernier prix indicatif publié
PRISE EN COMPTE DES PLACEMENTS ET DES REVENUS Y AFFERENTS
06 - Les placements en portefeuille - titres et les placements monétaires sont pris en compte en comptabilité au moment du transfert de propriété pour leur prix dachat frais exclus. Les frais encourus à loccasion de lachat sont imputés en capital
07 - Les intérêts courus à lachat sur les obligations et valeurs assimilées sont constatés au bilan pour leur montant net de retenues à la source au titre de limpôt dans la mesure ou celles-ci sont effectuées à titre définitif et libératoire.
08 - Les intérêts précomptés sur les placements sur le marché monétaire, notamment les billets de trésorerie et les certificats de dépôt, sont constatés au bilan pour leur montant net de retenue à la source au titre de limpôt, dans la mesure où celles-ci sont effectuées à titre définitif et libératoire.
09 - Les dividendes relatifs aux actions et valeurs assimilées sont pris en compte en résultat à la date de détachement du coupon.
10 - Les intérêts sur les placements en obligations et valeurs assimilées et sur les placements monétaires sont pris en compte en résultat à mesure quils sont courus pour:
- leur montant net de retenues à la source lorsque ces retenues sont effectuées à titre définitif et libératoire;
- pour leur montant brut, limpôt étant constaté comme créance sur lEtat, dans la mesure où les retenues à la source effectuées constituent une avance sur limpôt.
EVALUATION DES PLACEMENTS EN ACTIONS ET VALEURS ASSIMILEES
Evaluation des actions
11 - Les actions sont évaluées en date darrêté conformément aux dispositions de la norme comptable NC07 relative aux placements et aux règles ci-après:
Actions admises à la cote
12 - Les actions admises à la cote de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tunis sont évaluées à leur valeur de marché. La valeur de marché correspond au cours moyen pondéré du jour de calcul de la valeur liquidative, ou à la date antérieure la plus récente.
13 - Lorsque les conditions de marché dun titre donné dégagent une tendance à la baisse exprimée par une réservation à la baisse ou une tendance à la hausse exprimée par une réservation à la hausse, le cours dévaluation à retenir est le seuil de réservation à la baisse dans le premier cas et le seuil de réservation àla hausse dans le deuxième cas.
14 - Lorsquun titre donné na fait lobjet ni de demande ni doffre pendant un nombre significatif de séances de bourse consécutives, on doit considérer sil est approprié de maintenir le titre à son dernier cours dévaluation. Il en est également de même lorsque la quantité des titres détenus pourrait avoir, compte tenu des volumes régulièrement traités sur le marché, une incidence significative sur les cours.
Lorsque des critères objectifs du marché justifieraient labandon de ce cours comme base dévaluation, une décote doit être appliquée au dernier cours boursier pour se rapprocher au mieux de la valeur probable de négociation du titre. A titre indicatif, cette décote pourrait se baser sur les critères suivants:
la physionomie de la demande et I ou de loffre potentielle sur le titre
la valeur mathématique du titre
le rendement du titre
lactivité de la société émettrice, le niveau de distribution de dividendes.
le degré de dilution du titre
la quantité des titres détenus et lhistorique des transferts sur le titre
Actions non admises à la cote
15 - Les actions non admises à la cote sont évaluées à leur juste valeur. La juste valeur des actions non admises à la cote est déterminée par référence à des critères objectifs tels que le prix stipulé dans des transactions récentes sur les titres considérées et la valeur mathématique des titres.
Les actions non admises à la cote qui sont négociées dans les mêmes conditions que les actions admises à la cote sont évaluées selon les mêmes règles applicables à ces dernières.
EVALUATION DES DROITS ATTACHES AUX ACTIONS
16 - Les droits attachés aux actions admises à la cote (droit préférentiel de souscription et droit dattribution) sont évalués conformément aux règles dévaluation des actions cest à dire à la valeur de marché.
Les droits attachés à des actions non admises à la cote sont évalués à leur juste valeur. La juste valeur des droits attachés aux actions non admises à la cote est déterminée par référence à des critères objectifs tels que le prix stipulé dans des transactions récentes sur les valeurs considérées et leur coût de revient comptable.
EVALUATION DES OBLIGATIONS ET VALEURS ASSISMILEES
17 - Les obligations et valeurs assimilées telles que les titres de créance émis par le Trésor et négociables sur le marché financier sont évaluées:
à la valeur de marché lorsquelles ont fait lobjet de transactions ou de cotation à une date récente;
au prix dacquisition lorsquelles nont pas leur acquisition, de cotation à un prix fait lobjet, depuis transactions ou de différent;
à la valeur actuelle lorsquil est estimé que ni la valeur de marché ni le prix dacquisition ne constitue une base raisonnable de la valeur de réalisation du titre et que les conditions de marché indiquent que lévaluation à la valeur actuelle en application de la méthode actuarielle est appropriée;
18 - Parmi les conditions qui pourraient justifier lévaluation des obligations ou des titres de créance émis par le Trésor et négociables sur le marché financier à leur valeur actuelle, il y a lieu de citer une variation significative du taux de rémunération des placements similaires récemment émis.
Une augmentation du taux dintérêt se traduirait par une dépréciation des obligations ou titres de créance émis par le Trésor et négociables sur le marché financier émis à lancien taux, tandis quune diminution de ce taux se traduirait par une appréciation des obligations ou titres de créance émis par le Trésor et négociables sur le marché financier émis à lancien taux.
19 - Lévaluation selon la méthode actuarielle consiste à actualiser les flux de trésorerie futurs générés par le titre à la date dévaluation.
Dune façon générale, lévaluation selon la méthode actuarielle doit reposer sur les pratiques et usages de la profession de façon à préserver lhomogénéité et la comparabilité des états financiers des OPCVM.
Le taux dactualisation à retenir correspond au taux de rémunération des placements similaires récemment émis en termes de rendement et de nsque.
EVALUATION DES TITRES DOPCVM
20 - Les titres dOPCVM sont évalués à leur valeur liquidative la plus récente.
EVALUATION DES PLACEMENTS MONETAIRES
21 - Les placements monétaires sont évalués À la date darrêté À leur valeur nominale déduction faite des intérêts précomptés non courus.
EVALUATION DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
22 - Les immobilisations corporelles sont évaluées conformément aux dispositions de la norme comptable NC OS relative aux immobilisations corporelles.
La valeur théorique des DPS et DA initialement rattachés à laction, correspondant à leur coût dentrée théorique, est extraite du compte dorigine pour le coût de revient comptable déterminé par référence au coût moyen pondéré de laction avant détachement et aux modalités de laugmentation de capital.
24 - La valeur théorique du DA correspond à la valeur historique de laction ex-droit diminuée éventuellement de la différence de jouissance, multipliée par le rapport entre le nombre dactions nouvellement émises et le nombre dactions avant augmentation du capital.
La valeur historique de laction ex-droit est la valeur, telle que multipliée par le nombre dactions après augmentation du capital, égaliserait le coût moyen des actions anciennes augmenté éventuellement de la différence de jouissance.
25 - La valeur théorique du DPS correspond à la valeur historique ex-droit de laction diminuée du prix démission et éventuellement de la différence de jouissance multipliée par le rapport entre le nombre dactions nouvellement émises et le nombre dactions avant augmentation du capital. La valeur historique de laction ex-droit est la valeur, telle que multipliée par le nombre dactions après augmentation, égaliserait le coût moyen des actions augmenté du prix démission des actions nouvellement émises dont lOPCVM aurait droit et éventuellement de la différence de jouissance.
CESSION DES PLACEMENTS
26 - La sortie des placements est constatée en comptabilité à la date de transaction. La valeur de sortie est déterminée par la méthode du Coût Moyen Pondéré. La différence entre la valeur de sortie et le prix de cession hors frais constitue, selon le cas, une plus value ou une moins value réalisée portée directement, en capitaux propres, en tant que somme non distribuable.
La plus ou moins value potentielle antérieurement constatée est annulée pour la quote-part des placements cédés.
Les intérêts courus à la date de cession sur les obligations et valeurs assimilées cédées sont annulés.
DEMEMBREMENT DES ACTIONS
23 - Le démembrement des actions en droits préférentiels de souscription (DPS) et en droits dattribution (DA) consécutivement À une opération daugmentation de capital est constaté en comptabilité le jour de début dexercice du droit soit le jour de son détachement en bourse.
REMBOURSEMENT DES OBLIGATIONS, ET DES VALEURS ASSIMILEES
27 - Le remboursement des obligations et valeurs assimilées est constaté en comptabilité le jour du remboursement. La fraction remboursée est déduite de lactif pour son Coût Moyen Pondéré.
La différence entre le prix de remboursement et le Coût Moyen Pondéré constitue, selon le cas, une plus ou une moins value réalisée portée directement en capitaux propres, en tant que somme non distribuable.
La plus ou moins value potentielle antérieurement constatée est annulée pour la quote-part des obligations et valeurs assimilées remboursées. Les intérêts courus à la date du remboursement sont annulés.
RETROCESSION DES PLACEMENTS MONETAIRES
28 - La rétrocession des placements monétaires est prise en compte À la date du rachat des placements. Lannulation des placements est constatée pour la valeur nominale.
Les intérêts courus à la date de rétrocession ainsi que les intérêts précomptés au moment de la souscription et antérieurement constatés sont annulés.
TRAITEMENT DES CHARGES DE GESTION
29. -Les charges comportent les charges liées à lactivité de placement et les autres charges notamment liées à lexploitation.
En vue de respecter le principe dégalité entre les actionnaires et porteurs de parts, la comptabilisation des charges de gestion doit se faire conformément au principe de rattachement des charges supportées à la période concernée.
Les frais de gestion budgétisés sont prises en compte en résultat selon la périodicité de calcul de la valeur liquidative.
TRAITEMENT DES OPERATIONS DE SOUSCRIPTION ET DE RACHAT
30 - Toute opération de souscription (ou rachat) est effectuée sur la base dune valeur liquidative connue, augmenté éventuellement des commissions de souscription (ou de rachat) ou droit dentrée (ou de sortie).
La valeur liquidative doit dans un premier temps être défalquée entre sa part capital et sa part revenu. La part capital est défalquée entre la quote-part dans le capital de début dexercice et la quote-part dans les sommes non distribuables de lexercice en cours.
La part revenu est défalquée entre la quote-part dans les résultats reportés, la quote-part dans le résultat de lexercice clos et la quote-part dans le résultat de lexercice en cours.
DETERMINATION DE LA VALEUR LIQUIDATIVE
31 - La valeur liquidative de laction dune SICAV ou de la part dun FCP sert de base pour les entrées et sorties des actionnaires ou porteurs de parts. Elle est égale à lactif net divisé par le nombre dactions ou de parts en circulation au moment de son calcul.
Cette valeur tient compte, à la date de son calcul, de lensemble des plus ou moins values réalisées, des moins values latentes et des plus values latentes sur le portefeuille titres, ainsi que des produits et charges courus à cette date.
INFORMATIONS A FOURNIR
32 - Lorsque des titres cotés sont évalués sur une base autre que le dernier cours boursier, conformément aux paragraphes 14 et 17 de la présente norme, les notes aux états financiers doivent préciser:
lidentification du titre
la valeur comptable et la base dévaluation retenue
la valeur déterminée par application du dernier
cours boursier
DATE DAPPLICATION
33 -La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 01.01.1999.
Norme comptable relative au contrôle interne et à lorganisation comptable dans les OPCVM
NC18
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01 - La Norme Comptable NC 01 - Norme Comptable Générale définit les règles de contrôle interne et dorganisation comptable et propose une nomenclature des comptes et un guide de fonctionnement général des comptes.
02 - Les dispositions de cette norme sont de portée générale et devraient sappliquer à lensemble des entreprises compte non tenu de la nature particulière de leurs activités.
Au regard du cadre organisationnel spécifique des Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) et de la nature de leur activité, des règles particulières doivent leur être définies afin de mettre en place un système de contrôle interne efficace et un cadre dorganisation comptable approprié.
03 - Lobjectif de la présente norme est de définir les règles de contrôle interne et dorganisation comptable applicables aux OPCVM.
CHAMP DAPPLICATION
04 - La présente norme est applicable aux organiser de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM), notamment les sociétés dinvestissement à capital variable (SICAV) et les fonds communs de placement ( FCP) tels que définis par la législation en vigueur.
LE CONTROLE INTERNE
Objectifs du contrôle interne
05 - Lexercice de lactivité dune SICAV ou dun FCP nécessite, généralement, lintervention de plusieurs acteurs le dépositaire, le gestionnaire, le négociateur en bourse. Le recours à ces acteurs peut être soit obligatoire (dépositaire) ou facultatif (gestionnaire).
La gestion de la SICAV peut être assurée soit par la SICAV elle-même soit confiée à un établissement externe. Le FCP est obligatoirement géré par un établissement externe.
Dans tous les cas, lexercice de lactivité de SICAV ou de FCP nécessite au préalable la mise en place dun système de contrôle interne aménagé conformément aux règles prévues par la norme comptable NC 01 - Norme Comptable Générale et aux dispositions de la présente norme.
06 - Les objectifs du système de contrôle interne sont prévus par la norme comptable générale (NC 01). Le système de contrôle interne dans les OPCVM doit particulièrement viser les objectifs suivants
(a) assurer la régularité des opérations effectuées eu égard aux dispositions législatives, réglementaires et statutaires;
(b) assurer légalité entre les actionnaires ou les porteurs de parts dans tous les traitements effectués;
(c) assurer la protection et la sauvegarde des actifs de IOPCVM contre les risques inhérents à lactivité de lOPCVM;
(d) garantir les droits des actionnaires de la SICAV et des porteurs de parts de FCP contre tout risque de conflit dintérêts;
(e) garantir lobtention dune information financière complète, fiable, en accord avec les règles prévues et dans les délais requis.
Facteurs essentiels de contrôle interne
07 - Il incombe à la direction de la SICAV et au gérant du FCP de déterminer les procédures et les moyens adéquats pour atteindre les objectifs de contrôle interne.
Lorsque la gestion de la SICAV est confiée à un organisme externe, la Direction Générale de la SICAV et son conseil dadministration doivent sassurer que les éléments dun système de contrôle interne efficace existent au niveau de lorgane gestionnaire.
Les relations entre 1OPCVM et les différents intervenants doivent être régies par des conventions écrites.
08 - Un système de contrôle interne efficace sappuie sur les facteurs suivants:
(a) Un système adéquat de définition des pouvoirs et des procédures permettant la surveillance et le contrôle des risques spécifiques liés à la réalisation et au traitement des opérations conclues par lOPCVM que ce soit au niveau de lOPCVM lui même ou de létablissement gestionnaire. Ce système doit permettre de:
-respecter les taux demploi de lactif définis par la loi;
sassurer de lutilisation exclusive de fonds propres dans la gestion de lOPCVM;
assurer le respect permanent de légalité entre les actionnaires ou les porteurs de parts;
éviter tout risque de conflit dintérêts.
(b) Un document décrivant de façon claire lorganisation et les procédures suivies;
(c) Des procédures efficaces permettant de respecter la piste daudit.
09 - Un système adéquat de définition des pouvoirs suppose lexistence
(a) dune structure organisationnelle et dune séparation de fonctions appropriées
(b) de délégations de pouvoirs prudentes
(c) des procédures efficaces de collecte, de contrôle et de synthétiseur de linformation.
10 - Les règles permettant le suivi et le contrôle des risques spécifiques liés à la réalisation des opérations conclues par lOPCVM doivent inclure:
(a) la séparation entre les fonctions de gestion de portefeuille et de négociation en bourse;
(b) la séparation entre les fonctions de gestion du portefeuille de la SICAV ou du FCP, dune part, et de gestion pour compte propre, dautre part;
(c) la séparation entre les fonctions de gestion et de comptabilité;
(d) les contrôles portant sur le développement et la maintenance des programmes informatiques incluant la documentation de programmes nouveaux ou révisés et laccès à la documentation des programmes;
(e) des procédures de sécurité physique des installations informatiques et des données produites par le système de traitement des informations notamment des procédures de sauvegarde des fichiers et des procédures de secours informatique en cas de détérioration ou de perte de données
(f) des procédures de sécurité logique dutilisation et de manipulation des systèmes de traitement des informations, notamment des procédures
dhabilitation aux différents niveaux de consultation, dutilisation et de modification des données stockées dans les fichiers, des procédures de saisie, de validation et de redressement des opérations.
11 - Pour être utile, le document décrivant lorganisation et les procédures au sein de la SICAV ou de létablissement gestionnaire, doit comporter:
(a) lorganigramme de la SICAV ou de létablissement gestionnaire et de ses différentes structures fonctionnelles et opérationnelles, la description des postes et la définition des délégations des pouvoirs et des responsabilités;
(b) les procédures décrivant le processus de déroulement des différentes opérations incluant les procédures de traitement informatisé, en identifiant les contrôles nécessaires aux étapes dautorisation, dexécution et denregistrement eu égard aux objectifs de contrôle interne cités au paragraphe 06 ci-dessus.
(c) les procédures, lorganisation comptable et les règles de traitement des opérations telles que prévues par la présente norme.
12 - La piste daudit est un ensemble de procédures permettant daméliorer les caractéristiques qualitatives et de faciliter le contrôle de linformation financière au sein des SICAV ou des établissements gestionnaires. Elle doit permettre
(a) de justifier toute information par une pièce dorigine à partir de laquelle il doit être possible de remonter par un cheminement ininterrompu aux états financiers et réciproquement;
(b) dexpliquer lévolution des soldes dun arrêté comptable à lautre par la conservation des mouvements ayant affecté les soldes comptables des postes des états financiers.
LORGANISATION COMPTABLE
Nomenclature comptable
13 - Lorganisation comptable des OPCVM doit être aménagée conformément aux règles prévues par la norme comptable NC 0l - Norme Comptable Générale ainsi quaux dispositions de la présente norme, de façon à répondre aux besoins des différents utilisateurs en matière dinformation financière dans les délais impartis.
14 - En principe, et pour répondre aux différents besoins dinformations, dont ceux des utilisateurs des états financiers et des organes de surveillance, il est nécessaire dassocier aux événements comptables plusieurs attributs dinformations. De façon générale, les attributs peuvent être gérés soit au niveau de la base dinformations directement liée à la comptabilité dont le plan de comptes, soit au niveau dautres bases dinformations incluant notamment les applications de gestion.
15 - Parmi les attributs essentiels dinformation relatifs au portefeuille - titres, il y a lieu de citer:
le type du titre (action, obligation, bon de trésor,...)
lémetteur du titre
lidentification précise du titre
la nature du titre : admis à la cote, non admis à la cote
la garantie liée au titre.
16 - Il appartient à la direction de la SICAV ou à létablissement gestionnaire de définir le niveau de gestion des attributs dinformation de façon à obtenir le plus efficacement possible une information financière complète, fiable et répondant dans les délais impartis aux besoins des différents utilisateurs.
17 - Toutefois, le plan des comptes doit être défini de façon telle que les soldes des comptes figurant dans le plan des comptes puissent, au minimum, alimenter par voie directe ou par regroupement les postes et sous postes du bilan, de létat de résultat et létat de variation de lactif net tels que définis par la norme comptable relative à la présentation des états financiers des OPCVM.
Un plan des comptes répondant à ces caractéristiques est proposé à lannexe i de la présente norme.
Contrôle systématique de calcul de la valeur liquidative
18 - La valeur liquidative (VL) de laction dune SICAV ou dune part dun FCP sert de base pour toute opération de souscription ou de rachat dactions ou de pans.
Un contrôle indépendant du calcul de la valeur liquidative doit être effectué de façon systématique.
19 - Le contrôle du calcul de la valeur liquidative doit couvrir les éléments suivants:
la correcte évaluation des éléments dactif;
le respect de la règle dabonnement des charges et produits
--la prise en compte de toutes les opérations et événements pouvant influencer la valeur liquidative;
la vérification du nombre dactionnaires ou porteurs de parts au moment de calcul de la VL.
Le contrôle de calcul de la valeur liquidative doit seffectuer à chaque détermination de la VL et préalablement à sa publication.
Inventaire du portefeuille-titres
20 - Conformément aux dispositions légales, les valeurs détenues en portefeuille par la SICAV ou le FCP doivent être conservées par un dépositaire. Le dépositaire a la charge de la garde des avoirs et des titres chez lui déposés à lappui dun système de comptabilité matière appropriée.
Un inventaire du portefeuille titres doit être arrêté au moins une fois par trimestre et doit aboutir à la confirmation de létat du portefeuille détenu par le dépositaire.
Abonnement des charges et produits
21 - La variabilité permanente du capital dun OPCVM nécessite le calcul de la valeur liquidative. Afin dassurer légalité entre les actionnaires ou porteurs de parts entrants et sortants, cette valeur liquidative à une date donnée doit exprimer la situation nette réelle de la SICAV ou du FCP à cette date.
De ce fait, lensemble des charges et des produits courus à la date de calcul de la VL doivent être pris en compte en comptabilité.
Les SICAV et les établissements gestionnaires doivent mettre en place un système comptable permettant labonnement des charges et produits entrant en ligne de compte dans le calcul de la valeur liquidative.
Livres comptables obligatoires
22 - En plus des livres comptables dont la tenue est obligatoire en venu de la norme comptable NC OI - Norme Comptable Générale, il est tenu un journal des opérations de souscription et de rachat où est transcrit quotidiennement les opérations de souscription et de rachat effectuées durant la journée (nombre dactions / parts souscrites / rachetées, identité du souscripteur I racheter, valeur liquidative du jour etc).
23- Il est également tenu un livre de calcul de la
valeur liquidative.
Ce livre reproduit les valeurs liquidatives périodiques en se référant à un support de synthèse du calcul effectué.
24 - Le journal des opérations de souscription et de rachat et le livre de détermination de la valeur liquidative peuvent être obtenus par des moyens informatiques dans le cadre dune comptabilité tenue au moyen de systèmes informatisés, et organisée conformément aux conditions prévues par la NC 01 Norme Comptable Générale et par le paragraphe 10 de la présente norme.
DATE DAPPLICATION
25 - La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 01.01.1999.
ANNEXE i
PLAN DES COMPTES PROPOSE
Classe I COMPTES DE CAPITAUX OU DACTIF NET
Correspondance avec les postes de BilanEtat de RésultaEtat de lactif net101 Capital 101 Capital socialCP1 102 Souscriptions et rachatsCPI 1021 Souscriptions AN3(a)1022 Rachats AN3(b)103 Commissions de souscription et de rachatCPI 1031 Commission de souscription AN3(a)1032 Commission de rachat AN3(b)1039 Rétrocession de commissions de souscription et de rachat 10391 Rétrocession de commissions de souscription AN3(a)10392 Rétrocession de commissions de rachat AN3(b)104 Frais de négociationCP1 AN1(d)105 Variation de la différence destimationCP1 AN1(b)1051 Variation de la différence destimation sur portefeuille titres 10511 VDE sur actions, valeurs assimilées et droits rattachés 10512 VDE sur obligations et valeurs assimilées 105.13 VDE sur titres OPCVM 106 Plus ou moins-values réalisées CP1 AN 1(c)1061 Plus ou moins values réalisées sur portefeuille-titres 10611 Plus ou moins values réalisées sur actions, valeurs Assimilées et droits rattachés 10612 Plus ou moins values réalisées sur obligations et Valeurs assimilées 10613 Plus ou moins values réalisées sur titres OPCVM 12 Résultats reportés CP2(a) 121 Report à nouveau sur arrondissement de coupons 129 Autres résultats reportés 13 Résultat de lexercice CP2(b) 131 Résultat de lexercice 14 Résultat de lexercice clos CP2(a) 141 Résultat de lexercice clos en instance daffectation 142 Résultat de lexercice clos en instance de distribution 15 Régularisations 151 Régularisation des sommes non distribuables de lexercice encoursCPI AN3152 Régularisation des résultats reportés CP2(a) AN31521 Régularisation du report à nouveau sur arrondissement de coupons 1522 Régularisation des autres résultats reportés 153 Régularisation du résultat de lexercice clos CP2(a) AN3 Correspondance avec les postes de BilanEtat de résultatEtat de lactif A net1531Régularisation du résultat de lexercice clos en instance daffectation 1532régularisation du résultat de lexercice clos en instance de distribution Classe 2 Comptes dimmobilisations
22 Immobilisations corporellesAC4 221 Terrains 222 Constructions 228 Autres immobilisations corporelles 26 Immobilisations financièresAC4 265 Dépôts et cautionnements 268 Autres immobilisations financières 28 Amortissements des immobilisationsAC4 282 Amortissement des immobilisations corporelles 2822 Amortissement des constructions 2828 Amortissement des autres immobilisations corporelles Classe 3 Portefeuille titres et placements monétaires 31 Portefeuille titres
311 Actions, valeurs assimilées et droits rattachés Actions ACI (a) valeurs assimilées et droits rattachés Différence destimation sur actions, valeurs assimilées et droits rattachés 312 Obligations et valeurs assimilées 3121 Obligations et valeurs assimiléesACI (b) 3125 Intérêts courus sur obligations et valeurs assimilées 3129 Différence destimation sur obligations et valeurs assimilées 313 Titres DOPCVMACI (a) 3131 Actions SICAV 3132 Parts de FCP 3139 Différence destimation sur titres dOPCVM 319 Autres valeurs du portefeuille-titresACI (c) 3191 Autres valeurs du portefeuille-titres 3197 Intérêts courus sur autres valeurs 3199 Différence destimation sur autres valeurs 32 Placements monétairesACI (a) 321 Bons du trésor émis sur le marché monétaire 3211 Bons du trésor émis sur le marché monétaire 3214 Intérêts précomptés sur bons du trésor émis sur le marché monétaire 3215 Intérêts courus sur bons du trésor émis sur le marché monétaire Correspondance avec les postes de BilanEtat de résultatEtat de lactif A net322 Billets de trésorerie 3221 Billets de trésorerie 3224 Intérêts précomptés sur billets de trésorerie 3225 Intérêts courus sur billets de trésorerie 323 Certificats de dépôt 323 I Certificats de dépôt 3234 Intérêts précomptés sur certificats de dépôt 3Q3z5 -Intérêts courus sur certificats de dépôt 324 Autres placements monétaires 3241 Autres placements monétaires 3244 Intérêts précomptés sur autres placements monétaires 3245 Intérêts courus sur autres placements monétaires Classe 4 COMPTES DE TIERS
40 Opérateurs créditeurs PAl 401 Gestionnaire 402 Dépositaire 403 Autres opérateurs créditeurs 404 Compte daffectation périodique des charges 41 Opérateurs débiteurs AC3 411 Dividendes à recevoir 412 Intérêts à recevoir 413 Obligations amorties 414 Placements monétaires échus 415 Souscription à titre réductible 44 Actionnaires et porteurs de partsPA2 45 Débiteurs et créditeurs diversPA2 451 PersonnelPA2 452 EtatAC3 457 Autres débiteursPA2 458 Autres créditeurs 47 Comptes de régularisationAC3 471 Comptes de régularisation actifPA2 472 Comptes de régularisation passif Classe 5: COMPTES FINANCIERS
53 Banques, établissements financiers et assimilésAC2 (b) 531 Dépôts à terme 532 Dépôts à vue rémunérés 533 Banques 5331 avoirs en banque 5332 sommes à lencaissement 5333 sommes à régler
Classe 6: COMPTES DE CHARGES
60 Services extérieurs liés à la gestion des placementsCH 601 Rémunération du gestionnaire 602 Rémunération du dépositaire 61 Services extérieurs liés à lexploitation CH 2 61 1 Rémunération dintermédiaires et honoraires 612 Redevance du Conseil du Marché Financier 613 Publicité et publications 614 Services bancaires et assimilés 615 Location et charges locatives 616 Entretiens et réparations 617 Primes dassurance 619 Autres services extérieurs liés à lexploitation 64 Charges de personnel CH 2 641 Rémunérations du personnel 642 Charges sociales 645 Autres charges du personnel et autres charges sociales 65 Charges diverses dexploitation CH2 653 Jetons de présence 654 Fournitures de bureau 66 Impôts, taxes et versements assimilés CH 2 661 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations 665 Autres impôts et taxes et versements assimilés 67 Dotations aux frais de gestion budgétisés CH 2 68 Dotations aux amortissements et plus ou moins values sur cessions dimmobilisations 681 Dotations aux amortissements 687 Plus ou moins values réalisées sur cession dimmobilisations Classe 7: COMPTES DE PRODUITS
70 Revenus des placements 701 Revenus des actions, valeurs assimilées et droits rattachés PR1 (a) 702Revenus des obligations et valeurs assimilées)PRI(b 703 Revenus des titres dOPCVM PR1(a) 705Revenus des autres valeurs PR1(c) 706 Revenus des placements monétaires PR2 7061 Revenus des bons de trésor émis sur le marché monétaire 7062 Revenus des billets de trésorerie 7063 Revenus des certificats de dépôt 7069 Revenus des autres placements monétaires 71 Produits divers PR2 711 Intérêts sur comptes de dépôtPR4 73 Autres produits 77 Régularisation du résultat de lexercice en cours CP2 (b)PR5AN3Annexe
REGLES DE FONCTIONNEMENT DES COMPTES
CLASSE 1: COMPTES DE CAPITAUX OU DACTIF NET
SOUS-CLASSE 10- CAPITAL
Le capital dune SICAV est égal à tout moment à la valeur de lactif net de la société, déduction faite des sommes distribuables telles que définies par la loi.
Ainsi, le capital dun OPCVM regroupe le capital (en début dexercice) augmenté ou diminué des émissions et rachats dactions ou de parts, des commissions y afférentes et des plus ou moins values latentes et réalisées.
Compte 101 - capital social
Ce compte est débité/crédité à chaque fin dexercice à hauteur des soldes de tous les comptes enregistrant des sommes non distribuables:
- le compte 102 Souscriptions et rachats
- le compte 103 Commissions de souscription et de rachat
- le compte 104 Frais de négociation
- le compte 105 Variation de la différence destimation
- le compte 106 Plus ou moins value réalisée
- le compte 151 Régularisation des sommes non distribuables de lexercice en cours
Ce compte est dautre part débité/crédité suite à une décision de non distribution du résultat réalisé au titre dun exercice donné et ce à hauteur des soldes des comptes:
- 141 Résultat de lexercice clos en instance daffectation
- 1531 Régularisation du résultat de lexercice clos en instance daffectation
Compte 102 - Souscriptions et rachats
Ce compte est crédité (souscription) ou débité (rachat) pour la cotes part des actions / parts souscrites ou rachetées dans le capital social de début de période.
Ce compte est, en fin dexercice, soldé par le compte 101 - Capital social.
Compte 103 - commissions de souscription et de rachat
Ce compte est crédité du montant total des commissions de souscription et / ou de rachat, telles quelles sont prévues par les statuts ou le règlement de lOPCVM.
Dans le cas où une fraction des commissions de souscription et/ou de rachat encaissées revient à une tierce partie, cette fraction est débitée au compte 1039 par le crédit du compte 403 Autres opérateurs créditeurs.
Ce compte est, en fin dexercice, soldé par le compte 101 - Capital social.
Compte 104 - Frais de négociation
Ce compte enregistre les frais occasionnés par le opérations dachat et de vente de titres (honoraire dintermédiaires, CTB etc)
Le compte 104 est soldé en fin dexercice, selon i nature de son solde, par le débit ou le crédit de compte 101 Capital social.
Compte 105 - variation de la différence destimation
Conformément aux principes dévaluation spécifiques aux OPCVM, les éléments de portefeuille-titres doivent être évalués à chaque calcul de la valeur liquidative, à leur valeur d marché. Les gains (pertes) latents (latentes) hors frais de négociation et coupons courus son enregistrés au crédit (débit) du compte variation d la différence destimation, en contre partie de compte 31X9.
Le compte 105 est soldé en fin dexercice, selon I nature de son solde, par le débit ou le crédit de compte 101 Capital social.
Compte 106-Plus et moins values réalisées
Ce compte comptabilise les plus ou moins value réalisées sur cession ou remboursement sur le différents éléments du portefeuille (actions obligations...).
Ce compte est soldé en fin dexercice, selon la nature de son solde, par le débit ou le crédit du compte 10 Capital social.
SOUS CLASSE 12-Résultats reportés
Compte 121-Report à nouveau sur arrondissement de coupon
Lors de la passation de lécriture daffectation de résultats de lexercice N, ce compte est crédité d montant de larrondissement au dinar inférieur d coupon à payer. Lors de lexercice suivant, il sert débité, et ainsi momentanément soldé lors de 1 passation de lécriture daffectation des résultats d lexercice N+1.
Ce compte est ouvert pour permettre le suivi dautre reports à nouveau à la suite dune décision spécifique de IOPCVM ou par tout autre traitement.
Lors de laffectation des résultats de lexercice N, c compte est crédité à hauteur du montant f0:
distribué.
Au cours de lexercice suivant, il est débité, et momentanément soldé, lors de la passation d lécriture daffectation des résultats de lexercice N+1.
Compte 129-Autres résultats reportés
Ce compte est ouvert pour permettre le suivi dautres rapports à nouveau à la suite dune décision spécifique de l OPCVM ou par tout autre traitement.
Lors de laffectation des résultats de lexercice N, ce compte est crédité à hauteur du montant non distribué.
SOUS-CLASSE 13-Résultat de lexercice
Compte 131-Résultat de lexercice
Le résultat de lexercice sobtient par différence entre les comptes de charges et de produits y compris le compte 77 Régularisation du résultat de lexercice en cours.
Ce compte est soldé dès louverture de lexercice suivant par le compte 141 Résultat de lexercice clos en instance daffectation.
SOUS-CLASSE 14- Résultat de lexercice clos
Compte 141- Résultat de lexercice clos en instance daffectation
Ce compte reçoit dès louverture de lexercice N le résultat de lexercice N-1 en contre partie du compte 131 « Résultat de lexercice ».
Il est soit débité en contrepartie du compte 142 Résultat de lexercice clos en instance de distribution
dans le cas dune décision de distribution ou en contrepartie du compte 101 Capital social dans le cas dune décision de non distribution.
Compte 142-Résultat de lexercice clos en instance de distribution
Ce compte est crédité pour le montant du résultat à distribuer conformément à la décision de lassemblée générale et ce par le débit du compte 141 résultat de lexercice clos en instance daffectation.
SOUS CLASSE 15-Régularisations
En raison de la variabilité permanente du capital des OPCVM, la législation en vigueur prévoit un mécanisme de régularisation qui permet dassurer une répartition équitable du résultat distribuable entre les actionnaires. La loi prévoit, en effet, ce qui suit:
la fraction du prix démission ou de rachat correspondant au montant par action du report à nouveau, au montant par action des revenus réalisés depuis le début de lexercice et au dividende de lexercice clos si lopération a lieu avant la mise en paiement de ce dividende, est respectivement enregistrée dans un compte de report à nouveau, un compte de régularisation des revenus de lexercice en cours, un compte de régularisation des revenus de lexercice clos.
Les comptes de régularisation ont pour effet de neutraliser lincidence de lentrée ou de la sortie des actionnaires ou porteurs de parts sur le montant unitaire des sommes distribuables.
Ainsi, tout actionnaire ou porteur de parts doit recevoir le même dividende quelque soit la date de souscription.
Pour permettre une meilleure analyse de la valeur liquidative de laction ou de la part du FCP entre sa part revenu (partie distribuable) et sa part capital (partie non distribuable) les comptes suivants sont utilisés:
Compte 151 - Régularisation des sommes nom distribuables de lexercice en cours:
ce compte est crédité (débité) lors des souscriptions (rachats) de la quote-part dans la valeur liquidative provenant des sommes non distribuables de lexercice en cours soit le solde des comptes 103, 104,105, 106 et 151.
Compte 152 - Régularisation des résultats reportés:
Ce compte est crédité (débité) lors des opérations de souscription (rachat) pour la quote-part dans la valeur liquidative provenant du report à nouveau, soit le solde des comptes 12 et 152.
Compte 153-Régularisation du résultat de lexercice clos:
Compte 1531 -Régularisation du résultat de lexercice clos en instance daffectation
Ce compte est crédité (débité) lors des opérations de souscription (rachat) pour la quote-part dans la valeur liquidative provenant du résultat de lexercice clos non encore affecté soit le solde des comptes 141 et 1531.
Compte 1532 -Régularisation du résultat de lexercice clos en instance de distribution
Ce compte est crédité (débité) lors des opérations de souscription (rachat) pour la quote-part dans la valeur liquidative du résultat de lexercice clos en instance de distribution soit le solde des comptes 142 et 1532.
Classe 2 - Comptes dimmobilisations
Conformément à la législation en vigueur, les SICAV ne peuvent posséder dautres immeubles que ceux nécessaires à leur fonctionnement.
Les FCP ne peuvent pas posséder dimmobilisations.
Les immobilisations détenues par les SICAV sont enregistrées en comptabilité au coût historique.
Lensemble de ces comptes fonctionnent conformément au système comptable des entreprises (Nome Comptable NC 01).
Classe 3 - Portefeuille titres
SOUS CLASSE 31-Portefeuille titres
Les comptes de la sous classe 31 enregistrent les mouvements sur les valeurs constituant le portefeuille titres.
Ces comptes sont tenus de façon à distinguer séparément le coût dentrée et les différences résultant de leur évaluation à la valeur actuelle.
Compte 311- Actions, valeurs assimilées et droits rattachés
Le compte 311 enregistre les entrées en portefeuille des actions, valeurs assimilées et droits rattachés (compte 311) ainsi que la différence destimation sur actions, valeurs assimilées et droits rattachés (compte 3119).
Les entrées en portefeuille consécutives à des acquisitions sont comptabilisées aux comptes 3111 pour leur prix dacquisition frais exclus en contrepartie dun compte de trésorerie.
Les sorties du portefeuille sont constatées dans les mêmes comptes pour un prix déterminé selon la méthode du coût moyen pondéré (CMP) en contre partie dun compte de trésorerie.
Les frais de négociation occasionnés par lachat ou la vente du titre sont imputés au débit du compte « 104 frais de négociation ».
Lorsque la cession dun titre génère une plus ou moins value, elle est comptabilisée hors frais au compte 106 Plus et moins values réalisés.
Le compte 311 Actions, valeurs assimilées et droits rattachés traduit également lentrée en portefeuille des droits préférentiels de souscription (DPS) et des droits dattribution (DA).
Les droits rattachés aux actions peuvent avoir pour origine soit un achat en bourse soit un démembrement des actions en portefeuille.
Les droits acquis en bourse sont débités au compte 311 pour leur prix dachat frais exclus. En cas de cession elles sont crédités au même compte pour un prix déterminé selon la méthode du coût moyen pondéré (CMP).
Les frais de négociation sont imputés au compte 104 frais de négociation
La plus ou moins value générée par la cession des droits est comptabilisée hors frais au compte 106 plus ou moins values réalisés.
Les droits provenant dun démembrement des actions en portefeuille sont constatés à lentrée dans un compte divisionnaire du compte principal 3111 Actions, valeurs assimilées et droits rattachés pour sa valeur théorique (coût dentrée théorique) calculé sur la base du coût moyen pondéré de laction ancienne. La contre partie est imputée au crédit du compte correspondant au titre dorigine.
La sortie des droits est constatée dans le crédit du compte concerné en contre partie du débit dun compte divisionnaire en cas de participation à laugmentation du capital ou par la contre partie dun compte de trésorerie en cas de vente.
Les plus ou moins-values réalisées lors de la sortie du droit est constatée dans un compte divisionnaire du compte 106 plus ou moins values réalisées.
Compte 312-Obligations et valeurs assimilées
Le compte 312 obligations et valeurs assimilées, notamment les titres de créance émis par le Trésor et négociables sur le marché financier est subdivisé en comptes ventilés selon la nature du titre et la qualité de la garantie qui lui est rattachée.
Le compte 3121 constate à son débit les acquisitions dobligations et valeurs assimilées, soit par voie dachat en bourse soit par voie de souscription à lémission, à leur coût dacquisition hors frais dachat et intérêts courus à lachat.
Il constate à son crédit les sorties suite au remboursement des obligations et valeurs assimilées ou leur vente pour leur coût moyen pondéré au moment de la sortie.
Le compte 3125 Intérêts courus sur obligations et valeurs assimilées constate les intérêts courus à lachat et les intérêts courus entre la date dacquisition et la date de sortie des obligations et valeurs assimilées.
Le compte 3125 est crédité lors de la cession ou le remboursement des titres du montant des intérêts courus à cette date.
Il peut être crée sous les comptes 3125 des sous comptes distincts pour les intérêts courus à lachat et pour les intérêts courus au cours de la période de détention du titre.
Le compte 3129 Différence destimation sur obligations et valeurs assimilées constate à son débit les plus values latentes et à son crédit les moins values latentes en contre partie du compte 10512 variation de la différence destimation sur obligations et valeurs assimilées. Ce compte est crédité lors de la vente ou le remboursement des obligations et valeurs assimilées pour la quote-part des titres vendus ou remboursés dans la différence destimation comptabilisée.
Compte 313-Titres dOPCVM
Ce compte constate les actions de SICAV (compte 3131) et les parts de FCP (compte 3132).
Le compte 3139 constate les plus ou moins values potentielles sur actions SICAV ou FCP.
Ces trois comptes fonctionnent de manière identique aux comptes du poste 311 et 312.
Compte 319-Autres valeurs
Ce compte enregistre les opérations faites sur les valeurs en portefeuille autre que celles prévues au postes 311, 312 et 313, cest le cas notamment des titres participatifs.
SOUS-CLASSE 32-placements monétaires
Compte 321-Bons du Trésor émis sur le marché monétaire
Le compte bons du Trésor constate à son débit les bons du trésor émis sur le marché monétaire souscrits par 1OPCVM, pour leur valeur nominale. Il est crédité lors des rétrocessions.
Compte 322-Billets de trésorerie
Ce compte enregistre à son débit les billets de trésorerie souscrits pour leur valeur nominale. Les intérêts précomptés correspondants sont crédités dans le compte 3224 Intérêts précomptés sur billets de trésorerie . Il est crédité lors du remboursement ou rétrocession des billets de trésorerie en contrepartie dun compte de trésorerie.
Compte 323-Certificats de dépôt
Ce compte enregistre à son débit les certificats de dépôt souscrits pour leur valeur nominale. Les intérêts précomptés correspondants sont crédités dans le compte 3231 Intérêts précomptés sur certificats de dépôt Il est crédité lors du remboursement ou rétrocession des certificats de dépôt en contrepartie dun compte de trésorerie.
Compte 3215-Intérêts courus sur bons du trésor
Compte 3225-Intérêts courus sur billets de trésorerie
Compte 3235-Intérêts courus sur certificats de dépôt Compte 3245 - Intérêts courus sur autres placement monétaires
Chacun de ces comptes est débité des intérêts par le crédit dun compte de produits (subdivision du compte 706 Revenus des placements monétaires).
Classe 4 -Comptes de tiers
SOUS-CLASSE 40 - Opérateurs créditeurs
Les comptes de cette sous classe enregistrent principalement la dette de lOPCVM vis-à-vis des deux principaux acteurs qui interviennent dans son fonctionnement le dépositaire et le gestionnaire.
La rémunération de ces deux intervenants peut être soit fixe soit variable en fonction dun pourcentage de lactif. Dans le cas où elle est variable, cette rémunération est imputée périodiquement (selon la périodicité de calcul de la VL) au crédit du compte 401 (Gestionnaire) ou le compte 402 (Dépositaire) par le débit du compte 601 ou 602.
Les commissions de souscription et de rachat éventuellement rétrocédées Sont constatées au crédit du compte 403 Autres opérateurs créditeurs.
Les comptes 401, 402 et 403 sont débités lors du règlement par le crédit dun compte de trésorerie.
Le compte 404 Compte daffectation périodique des charges est crédité périodiquement (à chaque calcul de la VL) du montant des frais budgétisés correspondant à la période considérée par le débit du compte 67 Dotations aux frais de gestion budgétisés. Il est crédité en contre partie du compte 67 lors du règlement des frais, ces derniers étant imputés dans un compte de charge par nature par la contrepartie dun compte de trésorerie.
SOUS-CLASSE 41-Opérateurs débiteurs
La sous classe opérateurs débiteurs enregistre les créances de lOPCVM provenant de son activité de gestion de portefeuille.
Compte 411-Dividendes à recevoir
Ce compte enregistre à son débit le montant du dividende à recevoir sur les actions en portefeuille par le crédit dun sous compte du compte 70. Il est crédité au moment de la perception du dividende, en contrepartie dun compte de trésorerie.
Compte 412-Intérêts à recevoir
Ce compte enregistre à son débit les intérêts échus et non encore perçus. Il est crédité au moment de la perception des intérêts, en contrepartie dun compte de trésorerie.
Compte 413-Obligations amorties
Ce compte enregistre à son débit la valeur faciale des obligations amorties non encore remboursées. Il est soldé lors de lencaissement de la valeur des obligations, en contre partie dun compte de trésorerie.
Compte 414-Placements monétaires échus
Ce compte enregistre à son débit la valeur des placements monétaires échus non encore perçus. Il est soldé lors de lencaissement de la valeur des placements. en contrepartie dun compte de trésorerie.
Compte 415-Souscription à titre réductible
Ce compte enregistre à son débit le montant des fonds avancés au titre dune souscription à titre réductible.
Il est soldé soit par le compte 311 dans le cas dune suite positive (souscription) ou par le débit dun compte de trésorerie dans le cas dune suite négative.
Sous classe 44-Actionnaires et porteurs de parts
Sous classe 45-Débiteurs et créditeurs divers
Sous classe 47-Comptes de régularisation
Les comptes rattachés à ces trois sous classes fonctionnent conformément au système comptable général des entreprises (Norme Comptable NC 01).
CLASSE 5- COMPTES FINANCIERS
SOUS-CLASSE 53 Banque et établissements financiers
Compte 531 Dépôts à ternie
Compte 532 Dépôts à vue rémunérés
Compte 533 Banques
Ces trois comptes fonctionnent de manière identique à ceux de même nature prévus par la norme comptable générale NC 01.
Dans le cas où le dénouement financier dune opération quelconque est postérieur à sa date de réalisation, il y a lieu dutiliser les comptes de transit 5331 ou 5333.
CLASSE 6- COMPTES DE CHARGES
SOUS CLASSE 60 - Services extérieurs liés à la gestion des placements
Compte 601-Rémunérations du gestionnaire Compte 602 - Rémunération du dépositaire Le compte 601 enregistre la rémunération du gestionnaire chargé dassurer la gestion administrative.
Le compte 602 enregistre la rémunération du dépositaire.
SOUS CLASSE 61 - Services extérieurs liés à lexploitation
Le compte 612 Redevances du Conseil du Marché Financier enregistre la redevance que les OPCVM sont tenus de verser mensuellement au Conseil du Marché Financier. Cette redevance est calculée en fonction dun pourcentage de lactif géré, et elle fait lobjet dun abonnement périodique par le débit du compte 612 en contre partie du compte 458 Autres créditeurs.
Les autres comptes de la classe 61 fonctionnent de manière identique à ceux de même nature prévus par la norme générale NC 01.
SOUS-CLASSE 64- Charges de personnel
Les comptes 641 Rémunération du personnel, 642Charges sociales et 643 Autres charges du personnel et autres charges sociales fonctionnent de manière identique à ceux de même nature prévus par la norme comptable générale NC 01.
SOUS-CLASSE 65 - Charges diverses dexploitation
Les comptes 653Jetons de présence et 654Fournitures de bureau fonctionnent de manière identique à ceux de même nature prévus par la norme comptable générale NC 01.
SOUS-CLASSE 66 - Impôts, taxes et versements assimilés
Les comptes 661 Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations et 665Autres impôts et taxes et versements simi1és fonctionnent de manière identique à ceux de même nature prévus par la norme générale NC 01.
SOUS-CLASSE 67 - Dotations aux frais de gestion budgétisés
La sous classe 67 peut être subdivisé en autant de comptes que de charges devant être budgétisés.
Chaque compte de dotations enregistre les frais de gestion budgétisés périodiquement (mensuel, quotidien).
LOPCVM ex tourne le compte 67X Dotations aux et le compte 404 Compte daffectation périodique des charges au fur et à mesure des paiements effectués. Ceux-ci sont enregistrés au débit des comptes de charges concernés et au crédit dun compte de trésorerie.
Cependant, une dotation aux frais de gestion budgétisés subsiste à hauteur des frais de gestion à payer.
SOUS-CLASSE 68 - Dotations aux amortissements et aux plus values ou moins values sur cession dimmobilisations
Les comptes de cette sous-classe enregistrent le dotations aux amortissements des immobilisation ainsi que, le cas échéant, les plus values ou le moins values réalisées sur cession dimmobilisations.
CLASSE 7: COMPTES DE PRODUITS
SOUS CLASSE 70 - Revenus des placements
Compte 701-Revenus des actions, valeurs assimilées et droits rattachés
Les dividendes des actions sont comptabilisés dam le compte 701 par le débit du compte 411 Dividendes à recevoir. Ce dernier est soldé au moment de lencaissement par le débit dun compte de trésorerie.
Compte 702- Revenus des obligations et valeurs assimilées
Les subdivisions de ce compte enregistrent à leur crédit les intérêts courus par type dobligation ou valeur assimilée en contre partie du compte 3125 intérêts courus sur obligations et valeurs assimilées. Ils sont soldés en fin dexercice par k crédit du compte Résultat de lexercice
Compte 703- Revenus des titres OPCVM
Le compte 703 constate par le crédit de ses comptes divisionnaires les dividendes sur les actions d~ SICAV et les parts de FCP. Il est soldé en fin dexercice par le compte Résultat de lexercice.
Compte 706 - Revenus des placements monétaires
Compte 7061 - Revenus des bons du trésor émis, sur le marché monétaire
Compte 7062 - Revenus des billets de trésorerie Compte 7063 - Revenus des certificats de dépôt Compte 7069 - Revenus des autres placement monétaires
Ces comptes enregistrent les produits sur chacun de actifs concernés par la contre partie du compte intérêts courus correspondant (sous classe 32) . Il sont soldés en fin dexercice par le compte Résultat de lexercice.
SOUS-CLASSE 71 - Produits divers
Compte 711 - Intérêts sur comptes de dépôt
Ce compte enregistre les intérêts courus et autre revenus relatifs aux dépôts rémunérés de lOPCVM
SOUS-CLASSE 77 - Régularisation des revenus lexercice en cours
Le compte 77 constate la quote-part dans la valeur liquidative provenant du résultat de lexercice cours. Il est soldé en fin dexercice par la con partie du compte Résultat de lexercice.
ANNEXE 3
SCHEMAS DE TRAITEMENT DES OPERATIONS
1. Opérations sur portefeuille titres
1.1. Opérations sur actions
Achat dactions
à la date de transaction
- Débit : 311 pour le prix dachat
- Débit : 104 Frais de négociation pour le montant des frais décaissés
- Crédit 5333 Sommes à régler pour le montant total à décaisser
à la date du décaissement
- Débit: 5333 Sommes à régler
- Crédit :5331 Avoirs en banque pour le montant effectivement décaissé.
Evaluation en date darrêté
Plus value latente
- Débit : 3119 Différence destimation sur actions et valeurs assimilées
- Crédit : 10511 VDE sur actions, valeurs assimilées et droits rattachés pour la différence entre le coût moyen
pondéré ajusté par la différence destimation antérieurement constatée et le prix de marché ou la juste valeur du titre considéré à la date dévaluation.
Moins value latente
- Débit : 10511 VDE sur actions, valeurs assimilées et droit rattachés
- Crédit : 3119 Différence destimation sur actions et valeurs assimilées pour la différence entre le coût moyen pondéré ajusté par la différence destimation antérieurement constatée et le prix de marché ou la juste valeur du titre considéré à la date dévaluation
Constatation des dividendes
-Débit :411 Dividendes à recevoir
- Crédit : 701 Revenus des actions, valeurs assimilées et droits rattachés pour le montant du dividende à encaisser.
Démembrement des actions
- Débit : compte divisionnaire du 3111 (DA ou DPS)
- Crédit : compte Actions concerné du 3111 pour le coût de revient comptable du DA ou DPS.
Cession dactions
1er cas: cession avec plus value réalisée à la date de transaction:
- Débit : 5332 Sommes à lencaissement pour le montant à encaisser
- Débit :10511 VDE sur actions, valeurs assimilées et droits rattachés pour la quote-part (éventuellement)
- Débit: 104 Frais de négociation
- Crédit : 3111 pour le CMP du titre cédé
- Crédit 3119 Différence destimation sur actions, valeurs assimilées et droits rattachés pour la quote-part (éventuellement)
- Crédit 10611 Plus values réalisées sur portefeuille titres pour la différence entre le prix dachat et le prix de vente hors frais.
A la date de lencaissement
- Débit: 5331 avoirs en banque
- Crédit: 5332 sommes à lencaissement
pour le montant effectivement encaissé.
2ème cas : cession avec moins value réalisée:
Dans le cas dune cession avec moins value, la différence entre le prix dachat et le prix de vente hors frais est imputée au débit du compte 10612 Moins values réalisées sur portefeuille titres.
1.2. Opérations sur obligations
Souscription dobligations à lémission
Emission au vair
- Débit: 312 Obligations et valeurs assimilées
- Crédit: 533 Banques
Pour le prix de souscription (prix dacquisition)
Emission au dessous du vair
- Débit: 312 Obligations et valeurs assimilées
- Crédit: 533 Banques
Pour le prix démission (prix dacquisition) Achat dobligations en bourse
Traitement applicable aux SICAV ainsi quaux FCP qui optent pour la retenue libératoire
à la date de transaction
- Débit : 3 121 Obligations et valeurs assimilées pour le prix dacquisition des obligations
- Débit : 3125 Intérêts courus sur obligations pour les intérêts courus à la date dachat net de retenue.
- Débit : 104 Frais de négociation pour le montant des frais décaissés
- Crédit : 5333 Sommes à régler : pour le prix à décaisser
à la date du décaissement
- Débit: 5333 sommes à régler
- Crédit: 5331 avoirs en banque
Traitement applicable aux FCP qui noptent pas pour la retenue libératoire
à la date de transaction
- Débit : 3121 Obligations et valeurs assimilées pour le prix dacquisition des obligations
- Débit 3125 Intérêts courus sur obligations : pour les intérêts courus à la date dachat net dimpôt.
- Débit 452 Etat pour le montant de retenue à la source grevant les intérêts courus
- Débit : 1041 Frais de négociation pour le montant des frais décaissés
- Crédit : 5333 Sommes à régler pour le prix à décaisser
à la date du décaissement
- Débit: 5333 sommes à régler
- Crédit: 5331 avoirs en banque
Constatation périodique des intérêts courus
1er cas : Les SICAV ainsi ou les FCP qui optent ou la retenue libératoire
- Débit: 3125 Intérêts courus sur obligations ....;
- Crédit : 702 Revenus des obligations et valeurs assimilées pour le montant des intérêts courus nets dimpôt.
2ème cas : Les FCP oui noptent ou pour la retenue libératoire
- Débit : 3125 Intérêts courus sur obligations..., pour les intérêts nets dimpôt de la période.
- Débit : 452 Etat pour le montant de la retenue à la source grevant les intérêts imputés
- Crédit : 702 Revenus des obligations et valeurs assimilées pour le montant brut des intérêts courus de la période.
Remboursement dobligations
à la date déchéance
- Débit : 5332 Sommes à lencaissement : pour lannuité en principal et intérêts nets de retenue
- Débit : 10512 VDE sur obligations et valeurs assimilées.
- Crédit : 3121 Obligations et valeurs assimilées pour le CMP des titres remboursés.
- Crédit : 3125 Intérêts courus sur obligations pour le montant des intérêts courus la veille de la date de remboursement
- Crédit : 3129 Différence destimation sur obligations et valeurs assimilées pour la quote-part relative aux titres remboursés à la date de lencaissement de lannuité remboursée
- Débit: 5331-Avoirsenbanque
- Crédit: 5332 - Sommes à lencaissement
Cession des obligations
1ère étape
- Débit : 10512 VDE sur obligations et valeurs assimilées
- Crédit : 3129 Différence destimation sur obligations et valeurs assimilées pour la part de la plus value potentielle éventuelle relative aux obligations cédées.
2. Opérations sur titres de créances négociables
Souscription de bons du trésor émis sur le marché monétaire
- Crédit: 5331 Avoirs en banque pour la valeur nominale des bons du trésor souscrits
Souscription de billets de trésorerie ou certificats de dépôt
- Débit : 3221 / 323 I billets de trésorerie / certificats de dépôt : pour la valeur des billets de trésorerie ou de certificat de dépôt souscrits
- Crédit : 3224/3234 Intérêts précomptés sur billets de trésorerie! certificats de dépôt pour le montant des intérêts nets décomptés à lachat
- Crédit 533 lAvoirs en banque : pour le montant net décaissé
Constatation des intérêts
- Débit : 5331 Banques pour la valeur des bons du trésor et les intérêts acquis
- Crédit: 3211 Bons du trésor pour la valeur souscrite
- Crédit : 3215 Intérêts courus sur bons du trésor pour la part des intérêts courus relatifs aux bons du trésor rétrocédés.
- Débit : 3129 Différence destimation sur obligations et valeurs assimilées
- Crédit : 10512 VDE sur obligations et valeurs assimilées.
pour la part de la moins value potentielle éventuelle relative aux obligations cédées.
2ème étape
- Débit : 5332 Sommes à lencaissement : pour le prix de vente à encaisser
- Débit :104 Frais de négociation : pour le montant des frais décaissés
- Débit :106112 plus values réalisées sur obligations et valeurs assimilées (éventuellement)
- Crédit : 312 Obligations et valeurs assimilées pour le CMP
- Crédit : 3125 Intérêts courus sur obligations pour la quote-part des obligations cédées
- Crédit : 106122 Moins values réalisées sur obligations et valeurs assimilées (éventuellement)
- Débit : 32X5 Intérêts courus sur
- Crédit : 706 Revenus des
pour le montant des intérêts courus de la période
Rétrocession de billets de trésorerie / certificats de dépôt
- Débit 5331 Avoirs en banque: pour la valeur nominale des billets de trésorerie ou certificats de
dépôt rétrocédés
- Débit 3222/3232 Intérêts précomptés sur billets de trésorerie/certificats de dépôt, pour la part des
titres rétrocédés
- Crédit : 3221 / 3231 Billets de trésorerie / certificats de dépôt pour la valeur nominale des titres
rétrocédés
- Crédit : 3225 / 3235 Intérêts courus sur billets de trésorerie / certificats de dépôt
3. Traitement des charges de gestion
Les frais de gestion budgétisés sont imputés selon la périodicité de calcul de la valeur liquidative.
Périodiquement:
- Débit: 67 Dotations aux frais de gestion budgétisés
- Crédit : 404 Compte daffectation périodique des charges
Lors du règlement:
dans un premier temps:
- Débit: Compte de charge par nature 60/61/64/65/66
- Crédit: 533 lAvoirs en banque
pour le montant des charges réglées
dans un deuxième temps:
- Débit : 404 Compte daffectation périodique des V charges
- Crédit 67 Dotations aux frais de gestion budgétisés pour le montant des charges réglées.
4. Traitement des opérations de souscription et de rachat
Souscription
Bien que les comptes mouvementés lors dune opération de souscription (rachat) différent selon la situation comptable au moment de lopération, lanalyse de lopération et son traitement obéit toujours aux mêmes principes.
En effet, toute opération de souscription (rachat) est effectuée sur la base dune valeur liquidative connue, augmentée éventuellement de commissions de souscription (rachat) ou droit dentrée (de sortie).
La valeur liquidative doit dans un premier temps être défalquée entre sa part revenu et sa part capital. La part capital est défalquée entre la quote-part dans le capital de début dexercice et dans la quote-part dans les sommes non distribuables de lexercice en cours (comptes 103 à 106).
La part revenu est défalquée entre la quote-part dans les résultats des exercices antérieurs non distribués, la quote-part dans le résultat de lexercice clos et la quote-part dans le résultat de lexercice en cours.
Une fois cette analyse faite lopération de souscription est traitée ainsi
- la quote-part dans le capital de début dexercice est imputée au crédit du compte 1021 Souscriptions
- la quote-part dans les sommes non distribuables de lexercice en cours est imputée au compte 151 Régularisation des sommes non distribuables de lexercice en cours
- la quote-part dans les résultats reportés est imputée au crédit du compte 152 Régularisation des résultats reportés.
- la quote-part dans le résultat de lexercice clos est imputée au crédit du compte 153 Régularisation du résultat de lexercice clos en cas de solde créditeur et au débit du même compte en cas de solde débiteur.
- la quote-part dans le résultat de lexercice en cours est imputée au crédit du compte 77 Régularisations du résultat de lexercice en cours dans le cas où le résultat est positif et au débit du même compte dans le cas où le résultat est négatif
Le montant de la valeur liquidative est débité dans un compte de trésorerie:
Les commissions de souscription éventuelles sont crédités au compte 1031 commissions de souscriptions.
Dans le cas où une partie des commissions de souscriptions revient à une tierce partie, le compte 10391 Rétrocession de commissions de souscription est débité en contre partie du compte 403 Autres opérateurs créditeurs
Rachat
Le traitement comptable dune opération de rachat obéit aux mêmes règles que celles prévues pour une opération de souscription.
Norme comptable relative aux états financiers intermédiaires
NC:19
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01. Linformation périodique sur la situation et lactivité de lentreprise au cours dun exercice, revêt une importance primordiale aussi bien pour les investisseurs et les prêteurs que pour toute autre partie intéressée pour connaître la performance de lentreprise au cours dune période et sa capacité à générer des liquidités et à mobiliser des capitaux.
02. Les informations à communiquer périodiquement doivent être présentées sous forme détats financiers intermédiaires et doivent couvrir des périodes inférieures à douze mois, durée usuelle dun exercice comptable.
03. Lobjectif de la présente norme est de prescrire le contenu minimum des états financiers
intermédiaires ainsi que les méthodes de reconnaissance et de mesure suivies dans leur élaboration.
CHAMP DAPPLICATION
04. La présente norme sapplique à toutes les entreprises qui publient des états financiers intermédiaires.
Elle ne porte pas sur les rapports financiers et les situations intermédiaires destinés à linformation interne au sein de lentreprise.
DEFINITIONS
05. Dans la présente norme les termes ci-après sont utilisés avec les significations suivantes
Une Période intermédiaire est une période inférieure à un exercice comptable de 12 mois.
Les états financiers intermédiaires signifient des états financiers tels que définis par le paragraphe 77 du cadre conceptuel de la comptabilité financière et les paragraphes 18 et suivants de la norme comptable générale NC 01, se rapportant à une période intermédiaire et arrêtés en conformité avec les dispositions de la présente norme.
CONTENU DES ETATS FINANCIERS INTERMEDIAIRES
06. Les états financiers intermédiaires doivent être établis selon les mêmes méthodes comptables que celles utilisées pour létablissement des états financiers annuels. Toutefois, et pour favoriser lélaboration des états financiers intermédiaires dans les meilleures conditions déconomie et de délai, il peut être admis que la mesure des éléments basés sur lestimation soit faite selon des procédures simplifiées comparativement à celles qui sont requises pour lélaboration des états financiers annuels.
07. Les états financiers intermédiaires comportent les mêmes éléments que les états financiers annuels (un bilan, un état de résultat, un état de flux de trésorerie et des notes aux états financiers). Toutefois et au niveau des notes aux états financiers, les entreprises peuvent opter pour la présentation de seulement une sélection de ces notes.
08. Lutilisateur détats financiers intermédiaires dune entreprise a généralement accès à ses états financiers annuels les plus récents. Par conséquent, il peut ne pas être utile de fournir, au niveau des états financiers intermédiaires, des notes de mises à jour non significatives pour des informations ayant déjà été présentées dans les états financiers annuels précédemment publiés. Il serait par contre, beaucoup plus utile de présenter, à la fin dune période intermédiaire, une information sur les événements et les transactions qui pourraient expliquer les variations significatives dans la situation financière et la performance de lentreprise depuis la date darrêté des derniers états financiers annuels.
09. Linformation présentée dans les états financiers intermédiaires doit concerner la période allant du début de lexercice en cours jusquà la date darrêté de ces états ainsi que tout autre événement ou transaction significatifs aidant à la compréhension des données de la période intermédiaire en cours. Lentreprise doit inclure, au minimum, les informations suivantes dans les notes aux états financiers intermédiaires, lorsquelles sont significatives et quelles napparaissent pas ailleurs dans ces états:
a) la déclaration que les mêmes principes et méthodes comptables ont été utilisés dans les états financiers intermédiaires par rapport aux plus récents états financiers annuels ou, si les principes et les méthodes ont été modifiés, une description de la nature et des effets des modifications effectuées;
b) des commentaires expliquant le caractère saisonnier ou cyclique des opérations effectuées durant la période intermédiaire;
c) la nature et le montant des éléments inhabituels de par leur nature, taille ou incidence, affectant les actifs, les passifs, les capitaux propres, le résultat net ou les flux de trésorerie;
d) la nature et les montants des changements destimation des montants présentés dans les précédents états financiers intermédiaires de lexercice en cours ou des changements destimation dans les montants présentés dans les états financiers annuels précédents, si ces changements ont un effet significatif sur la période intermédiaire en cours;
e) les émissions, rachats et remboursements de dettes et dactions ordinaires;
f) les dividendes payés (globalement ou par action) séparément pour les actions ordinaires et autres actions;
g) le revenu sectoriel et le résultat sectoriel
h) les événements significatifs postérieurs à la fin de la période intermédiaire et qui nont pas été inclus dans les états financiers intermédiaires;
i) leffet des changements dans la structure de lentreprise pendant la période intermédiaire, y compris les regroupements, les acquisitions ou la cession de filiales et les investissements à long terme, restructurations et abandons dactivité;
j) les changements dans les engagements hors bilan, depuis le dernier bilan annuel et
k) les mouvements dans les capitaux propres conformément aux dispositions du paragraphe 83 de la norme comptable générale NC OI
PRESENTATION DES DONNEES COMPARATIVES
10. Les états financiers intermédiaires doivent inclure les données suivantes:
a)le bilan arrêté à la fin de la période intermédiaire en cours, avec le bilan comparatif pour la même période de lexercice précédent, ainsi que le bilan comparatif arrêté à la fin de lexercice précédent;
b) les états de résultats pour la période intermédiaire en cours et cumulativement pour les périodes intermédiaires de lexercice en cours allant du début de lexercice jusquà la date darrêté intermédiaire, avec les états de résultats comparatifs pour des périodes intermédiaires (en
cours et allant du début de lexercice jusquà la date darrêté intermédiaire) de lexercice précédent, ainsi que létat de résultat comparatif arrêté à la fin de lexercice précédent
c) Létat de flux de trésorerie cumulatif pour lexercice en cours , allant du début de lexercice jusquà la date darrêté des états financiers intermédiaires, avec un état pour la même période de lexercice précédent, ainsi que létat de flux de trésorerie comparatif arrêté à la fin de lexercice précédent
Des modèles de bilan, détats de résultat et détats de flux de trésorerie intermédiaires sont présentés en annexe jointe à la présente norme.
11.Pour les entreprises dont lactivité est particulièrement saisonnière, il peut être utile de présenter des informations financières pour les douze mois finissant à la date darrêté de la situation financière intermédiaire, comparées par rapport aux données des douze mois précédents. En conséquence, les entreprises ayant une activité particulièrement saisonnière, sont encouragées à présenter de telles informations en plus de celles énoncées dans le paragraphe précédent.
IMPORTANCE RELATIVE DES ELEMENTS A
PRESENTER DANS LES ETATS FINANCIERS
INTERMEDIAIRES
12. Afin de décider comment reconnaître, mesurer, classer ou présenter un élément dans des états financiers intermédiaires, le seuil de signification devrait être évalué par rapport aux données financières de la période intermédiaire en question. En procédant à lévaluation du seuil de signification, il faut reconnaître que les mesures intermédiaires sont basées dune manière beaucoup plus extensive sur des estimations que ne le sont les mesures appliquées aux données des états financiers annuels.
DIVULGATION DANS LES ETATS FINANCIERS ANNUELS
13. Si lestimation dun montant présenté dans des états financiers intermédiaires change dune manière significative durant la période finale de lexercice, alors quil ny a pas eu publication dautres états financiers pour cette période intermédiaire finale, la nature et le montant de ce changement destimation doivent être divulgués dans une note aux états financiers de fin dexercice.
RECONNAISSANCE ET MESURE
14. Une entreprise doit appliquer les mêmes méthodes comptables dans ses états financiers intermédiaires que celles qui sont appliquées dans les états financiers annuels, sauf sil sagit de changements de méthodes effectuées après la date des états financiers annuels de lexercice précédent et devant être inclus dans les états financiers annuels de lexercice en cours. Néanmoins, la fréquence darrêté des états financiers par une entreprise (annuelle, semestrielle, ou trimestrielle) ne doit pas avoir un effet sur la mesure de ses résultats annuels.
Modèle du Bilan Annexe I (suite) (Entreprise)
BILAN au
(Exprimé en dinars)
Notesà lin période nà lin période(n-1)au 31/12(n-1)
Capitaux Propres et Passifs
Capitaux propres
Capital social
Réservé
Autres capitaux propres
Résultats reportés
Réserves Autres capitaux propres Résultats reportés
Total des capitaux propres avant résultat de lexercice
Résultat de lexercice
Résultat de lexercice
Total des capitaux propres
(Avant affectation)
Passifs
PASSIFS NON COURANTS
Emprunts
Autres passifs financier
Provisions
Total des passifs non courants
PASSIFS COURANTS
Fournisseurs et comptes rattachés
Autres passifs courants
Concours bancaires et autres passifs financiers Autres passifs courants Concours bancaires et autres passifs financiers
Total des passifs courants
Total des passifs
Total des capitaux propres et des passifs
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Modèle de létat de résultat ( présentation de référence) (Entreprise) Annexe 2
Etat de Résultat de la période...
(exprimé en dinars)
NotesPériode
(n)
Période
(n-I)Exercise
(n-I)Revenus
Coût des ventes
Marge brute
Autres produits dexploitation
Frais de distribution
Frais dadministration
Autres charges dexploitation
Résultat dexploitation
Charges financières nettes
Produits des placements
Autres gains ordinaires
Autres pertes ordinaires
Résultat des activités ordinaires avant impôt
Impôt sur les bénéfices
Résultat des activités ordinaires après impôt
Eléments extraordinaires( Gains/pertes
Résultat net de lexercice
X
(X)
X
X
(X)
(X)
(X)
X
(X)
X
X
(X)
X
X
X
X
X
X
(X)
X
X
(X)
(X)
(X)
X
(X)
X
X
(X)
X
X
X
X
X
X
(X)
X
X
(X)
(X)
(X)
X
(X)
X
X
(X)
X
X
X
X
X
Résultat net de lexercice
Effets des modifications comptables (net dimpôt)
Résultats après modification comptables
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Modèle de létat de résultat ( présentation autorisée) Annexe 3
(Entreprise)
Etat de Résultat
(exprimé en dinars)
NotesNotes(n)Période
(n-1)Période
(n-1)
Produits dexploitation
Revenus
Autres produits dexploitation
Production immobilisée
Total des produits dexploitation
Charges dexploitation
Variation des stocks des produits finis et des encours (en + ou-)
Achats de marchandises consommés
Achats dapprovisionnements consommés
Charges de personnel
Dotations aux amortissements et aux provisions
Autres charges dexploitation
Total des charges dexploitation
Résultat dexploitation
Charges financières nettes
Produits des placements
Autres gains ordinaires
Autres pertes ordinaires
Résultat des activités ordinaires avant impôt
Impôt sur les bénéfices
Résultat des activités ordinaires après impôt
Eléments extraordinaires (Gains/Pertes)
Résultat net de lexercice
XXX
X
X
X
X
X
X
X
(X)
X
(X)
X
X
(X)
X
(X)
X
X
X
XXX
X
X
X
X
X
X
X
(X)
X
(X)
X
X
(X)
X
(X)
X
X
X
XXX
X
X
X
X
X
X
X
(X)
X
(X)
X
X
(X)
X
(X)
X
X
X
Résultat net de lexercice
Effets des modifications comptables (net dimpôt)
Résultats après modifications comptablesX
X
X
Modèle de létat de flux de trésorerie
(modèle de référence) Annexe 4
(Entreprise)
Etat de flux de Trésorerie de la période
(exprimé en dinars)
Notes
Du 1/1 à fin
période(n)
Du 1/1 à fin
Période (n-1)
Au 31/12
(n-1)Flux de trésorerie liés à lexploitation
Encaissements reçus des clients
Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
Intérêts payés
Impôts sur les bénéfices payés
Flux de trésorerie provenant de (affectés à) lexploitation
Flux de trésorerie liés aux activités dinvestissement
Décaissements provenant de lacquisition dimmobilisations corporelles et incorporelles
Encaissements provenant de la cession dimmobilisations corporelles et incorporelles
Décaissements provenant de lacquisition dimmobilisations financières
Encaissements provenant de la cession dimmobilisations financières
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités dinvestissement
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Encaissements suite à lémission dactions
Dividendes et autres distributions
Encaissements provenant des emprunts
Remboursement demprunts
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités de financement
Incidences des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Variation de trésorerie
Trésorerie au début
Trésorerie â la finX
X
X
Modèle de létat de flux de trésorerie (modèle autorisé) (Entreprise) Annexe 5
Etat de flux de Trésorerie de la période
(exprimé en dinars)
NotesDu 1/1 à fin période(n)Du 1/1 à fin
Période (n-1)Au 31/12
(n-1)
Flux de trésorerie liés à lexploitation
Résultat net
Ajustements pour
Amortissements et Provisions
Variations des
- Stocks
- Créances
- Autres actifs
- Fournisseurs et autres dettes
Plues ou moins values de cession
Transfert de charges
Flux de trésorerie provenant de (affectés à) lexploitation
Flux de trésorerie liés aux activités dinvestissement
Décaissements provenant de lacquisition dimmobilisations corporelles et incorporelles
Encaissements provenant de la cession dimmobilisations corporelles et incorporelles
Décaissements provenant de lacquisition dimmobilisations financières
Encaissements provenant de la cession dimmobilisations financières
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités dinvestissement
Flux de trésorerie liés aux activités de financement
Encaissements suite à lémission dactions
Dividendes et autres distributions
Encaissements provenant des emprunts
Remboursement demprunt
Flux de trésorerie provenant des (affectés aux) activités de financement
Incidences des variations des taux de change sur les liquidités et équivalents de liquidités
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Variation de trésorerie
Trésorerie au début
Trésorerie à la fin X
X
X
Modèle de létat de résultat ( présentation de référence) Annexe6
(Entreprise)
Etai de Résultat de la période
(exprimé en dinars)
NotesPériode (n)Période (n-1)Du 1/1 à fin période(n)Du 1/1 à fin période(n-1)Au 31/21
(n-1)Revenus
Coût des ventesX
(X)X
(X)X
(X)X
(X)X
(X)
Marge brute
Autres produits dexploitation
Frais de distribution
Frais dadministration
Autres charges dexploitation
X
X
(X)
(X)
(X)
X
X
(X)
(X)
(X)
X
X
(X)
(X)
(X)
X
X
(X)
(X)
(X)
X
X
(X)
(X)
(X)Résultat dexploitation
Charges financières nettes
Produits des placements
Autres gains ordinaires
Autres pertes ordinaires
X
(X)
X
X
X
X
(X)
X
X
X
X
(X)
X
X
X
X
(X)
X
X
X
X
(X)
X
X
X
Résultat des activités ordinaires
(Avant impôts)
Impôt sur les bénéfices
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Résultat des activités ordinaires après impôt
Eléments extraordinaires( Gains/pertes)X
XX
XX
XX
XX
X Résultat net de lexercice
XXXXXRésultat net de lexercice
Effets des modifications comptables (net dimpôt)
X
XX
XX
XX
XX
XRésultats après modifications comptables
XXXXX
Modèle de létat de résultat ( présentation autorisée)
(Entreprise)
EtaI de Résultat de la période
(exprimé en dinars)
NotePériode (n)Période (n-1)Du 1/1 à fin période(n)Du 1/1 à fin Période (n-1)Au 31/12 (n-1)
Produits dexploitation
Revenus
Autres produits dexploitation
Production immobilisée
Total des produits dexploitation
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
XCharges dexploitation
Variation des stocks des produits finis et des encours
Achats de marchandises consommés
Achats dapprovisionnements consommés
Charges de personnel
Dotations aux amortissements et aux provisions
Autres charges dexploitation
Total des charges dexploitation
X
X
X
X
X
X
(X)
X
X
X
X
X
X
(X)
X
X
X
X
X
X
(X)
X
X
X
X
X
X
(X)
X
X
X
X
X
X
(X)
Résultat dexploitation
X
X
X
X
XCharges financières nettes
Produits des placements
Autres gains ordinaires
Autres pertes ordinaires
(X)
X
X
(X)(X)
X
X
(X)
(X)
X
X
(X)
(X)
X
X
(X)(X)
X
X
(X)Résultat des activités ordinaires avant impôt
Impôt sur les bénéfices
Résultat des activités ordinaires après impôt
Eléments extraordinaires (Gains/Pertes)
Résultat net de lexercice
X
(X)
X
X
X
X
(X)
X
X
XX
(X)
X
X
XX
(X)
X
X
XX
(X)
X
X
XRésultat net de lexercice
Effets des modifications comptables (net dimpôt)
Résultats après modifications comptables
X
X
XX
X
XX
X
X
X
X
XX
X
X
Norme comptable relative aux dépenses de recherche et de développement
NC2O
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01. De plus en plus dentreprises dépensent des sommes importantes en vue daméliorer leurs produits actuels et de faire des recherches pour développer de nouveaux produits. Dans bien des cas les montants engagés dans les activités de recherche et développement représentent une proportion importante du chiffre daffaires et du bénéfice de lentreprise.
02. La question fondamentale se rapportant à la comptabilisation de ces dépenses est de déterminer la nature de leurs avantages futurs afin de décider si elles doivent être comptabilisées comme charge de lexerci ou sil y a lieu de les rapporter comme actif
03. Pour les utilisateurs externes des états financiers, linformation sur les dépenses de recherche et développement est un facteur important dans leur processus de décision notamment en ce qui concerne lévaluation des performances actuelles et futures, lévaluation de la compétitivité de lentreprise et de son potentiel de survie et de croissance. Du point de vue des utilisateurs, il est important dassurer la comparabilité de linformation divulguée dans les états financiers sur ces activités.
04. Lobjectif de la présente norme est de prescrire les règles relatives à la comptabilisation et la présentation des dépenses de recherche et de développement engagées par lentreprise.
CHAMP DAPPLICATION
05. La présente norme ne sapplique pas aux activités particulières suivantes:
a. Les travaux de recherche et de développement effectués, sous contrats, pour le compte de tiers avec des arrangements tels que les risques et avantages associés aux activités de recherche et développement sont ou seront transférés à lentreprise tierce. Cette dernière, en assumant les risques et bénéficiant des avantages, comptabilise ces dépenses conformément à la présente norme.
Dans le cas où les risques et avantages découlant du contrat ne sont, ni ne seront transférés à des tiers, lentreprise menant les activités de recherche et de développement en comptabilisera les frais correspondants conformément à la présente norme.
b. Les dépenses de prospection et de développement des gisements de pétrole, de gaz et de minerais dans les industries extractives. Toutefois la norme sapplique aux dépenses de recherche et développement engagées par les entreprises opérant dans ces secteurs, et dont la nature est comparable aux activités de recherche et développement des autres entreprises.
DEFINITIONS
06. Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont le sens suivant:
La recherche est une investigation originale, conduite systématiquement, dans la perspective dacquérir une compréhension et des connaissances scientifiques ou techniques nouvelles.
Le développement est la mise en application de résultats de recherche ou dautres connaissances acquises, à des projets ou à la conception en vue de la production de matériaux, dappareils, de produits de procédés, de systèmes ou de services nouveaux ou fortement améliorés, avant le commencement dune production ou dune utilisation commercialisable.
07. A titre dexemple les activités qui, normalement, font partie de la catégorie recherche sont:
a. les activités visant à acquérir des connaissances nouvelles;
b. a recherche dapplications pour les résultats de recherche ou dautres connaissances;
c. la recherche dautres produits ou procédés possibles ; et
d. la formulation et la conception déventuels autres produits ou procédés nouveaux ou améliorés.
08. A titre dexemple les activités qui, normalement, font partie de la catégorie développement sont:
a. essais visant à la découverte ou à la mise à lépreuve de nouveaux produits ou procédés;
b. la conception, la construction et la mise à lessai de prototypes et de modèles de démarrage;
c. la conception doutils, de modèles, de moules et de matrices faisant intervenir de nouvelles technologies;
d. la conception, la construction et lexploitation dune usine pilote dune taille non économiquement suffisante pour la production commerciale.
09. Il est possible de rencontrer des activités qui peuvent être en étroite relation avec les activités de recherche et de développement mais qui ne sont ni des recherches ni du développement parmi ces activités figurent par exemple les suivantes:
a. suivi technique au cours de la toute première phase de production commerciale;
b. contrôle qualité au cours de la production commerciale, y compris les tests de routine sur les produits;
c. interventions liées h des pannes survenant au cours de la production commerciale;
d. efforts de routine pour affiner, enrichir ou améliorer dune manière quelconque les qualités dun produit existant;
e. adaptation dune capacité existante à une exigence particulière ou au besoin dun client dans le cadre dune activité commerciale continue;
f. modifications de conception saisonnières ou périodiques des produits existants;
g. conception de routine doutillage, moules, matrices et coquille de moulage;
h. activités relatives à la conception, à la construction, au déménagement, au réajustement ou à la mise en service des installations et équipements autres que ceux utilisés exclusivement pour un projet particulier de recherche et de développement.
10. La définition des mots recherche et développement nenglobe pas les travaux de nature courante ou publicitaire effectués dans le cadre détudes de marché.
ELEMENTS CONSTITUTIFS DES DEPENSES DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT
11. Les dépenses de recherche et de développement doivent comprendre tous les coûts qui sont directement imputables aux activités de recherche et de développement ou qui peuvent être affectés de façon raisonnable à de telles activités.
12. Les dépenses de recherche et de développement comprennent le cas échéant:
a le coût des matières et services consommés dans la recherche et le développement;
b. la rémunération du personnel prenant part directement aux travaux de recherche et de développement et les frais connexes;
c. lamortissement du matériel et des installations, dans la mesure où ils sont utilisés pour la recherche et le développement;
d. une imputation raisonnable des frais généraux; cette imputation se fait selon des formules semblables à celles qui sont utilisées pour limputation des frais généraux aux coûts de production des produits fmis;
e. lamortissement déléments dactif incorporels, dans la mesure où ces derniers sont reliés à la recherche et au développement. Cest le cas des brevets ou des licences acquis auprès des tiers pour les besoins de la recherche et du développement.
Sont exclus des coûts
i. Les frais généraux administratifs ou commerciaux à moins quils pourraient être attribués directement à la préparation du procédé avant dêtre utilisé.
ii. les déficiences et les pertes dexploitation initiales clairement identifiées avant que le procédé ne réalise les performances prévues
iii. les frais de formation des employés à lutilisation du procédé.
PRISE EN COMPTE DES DEPENSES DE RECHERCHE ET DE DEVELOPPEMENT
13. Laffectation aux différents exercices des dépenses de recherche et de développement est réalisée en fonction de la relation entre ces dépenses et les avantages économiques attendus par lentreprise de ces activités de recherche et de développement. Lorsquil est probable que ces dépenses donneront lieu à des avantages futurs et si elles peuvent être mesurées de façon fiable, elles ont qualité pour être inscrites à lactif.
14. De par sa nature, la recherche ne donne pas lieu à une certitude suffisante que des avantages futurs seront réalisés à la suite de dépenses spécifiques. En conséquence, les dépenses de recherche sont comptabilisés dans les charges dé lexercice au cours duquel elles sont encourues.
15. La nature des activités de développement est telle que, le projet étant plus avancé que dans la phase de recherche, lentreprise peut dans certains cas déterminer la probabilité de recevoir des avantages futurs. En conséquence, les dépenses de développement sont inscrites à lactif lorsquelles répondent à certains critères indiquant quil est probable que ces dépenses donneront lieu à des avantages futurs.
LES DEPENSES DE RECHERCHE
16. Les dépenses de recherche doivent être comptabilisées dans les charges de lexercice au cours duquel elles sont encourues et ne doivent pas être inscrites à lactif rétroactivement.
17. La recherche peut être considérée comme faisant partie dune fonction continue que lentreprise doit exercer pour maintenir ses activités et demeurer concurrentielle. Dans la plupart des cas, les avantages qui découleront de la recherche dans les exercices futurs seront diffus et, habituellement, on ne peut prévoir ni limportance de ces avantages ni la période au cours de laquelle ils se matérialiseront. Comme, en général on ne peut déterminer que tel exercice plutôt que tel autre recueillera le fruit dun montant investi dans la recherche, il convient dimputer aux résultats de lexercice au cours duquel elles sont engagées, les sommes consacrées à la recherche.
LES DEPENSES DE DEVELOPPEMENT
18. Normalement lorsquon entreprend des travaux de développement, cest que lon estime avoir dassez bonnes chances daboutir à un succès commercial et à des avantages futurs découlant soit dune augmentation du chiffre daffaires soit dune réduction des coûts. De là, on peut avancer quil y a lieu de capitaliser les dépenses de développement afin de les amortir au fur et à mesure de la matérialisation des avantages escomptés.
19. Les avantages futurs sont plus ou moins incertains selon les projets de développement et, dans bien des cas, ils sont trop hypothétiques pour que la prise en compte à lactif des dépenses de développement soit justifiée.
20. Les dépenses de développement dun projet doivent être comptabilisées dans les charges de lexercice au cours duquel elles sont encourues, à moins que les critères dinscription à lactif
identifiés au paragraphe suivant soient satisfaits. Les dépenses de développement comptabilisées à lorigine en charges ne peuvent pas être rétroactivement inscrites à lactif.
21. Les dépenses de développement dun projet doivent être inscrites à lactif lorsque lensemble des critères suivants sont satisfaits
a. le produit ou le processus est clairement identifié et les coûts imputables à ce produit ou à ce procédé peuvent être individualisés et mesurés de façon fiable;
b. la possibilité technique de fabrication du produit ou du procédé peut être démontrée;
c. lentreprise a lintention de produire et de commercialiser, ou dutiliser le nouveau produit ou procédé;
d. lexistence dun marché potentiel pour ce produit ou ce procédé ou, sil doit être utilisé au niveau interne et non pas vendu, son utilité pour lentreprise peut être démontrée;
e. des ressources suffisantes existent, et leur disponibilité peut être démontrée, pour compléter le projet et commercialiser ou utiliser le produit ou le procédé.
22. Les dépenses de développement dun projet inscrites à lactif ne doivent pas être supérieures au montant quil est probable de récupérer sur des avantages futurs, déduction faite des dépenses de développement ultérieurs, des charges de production correspondantes et des frais administratifs et de ventes directement encourus pour commercialiser le produit.
23. Les dépenses de développement imputées aux résultats dexercices précédents ne doivent pas être capitalisées même si les circonstances qui justifiaient leur inscription en charges nont plus cours.
24. Lapplication des critères dinscription à lactif au paragraphe 21 implique une appréciation des incertitudes entourant inévitablement les activités de développement.
De telles incertitudes sont prises en compte par une attitude de prudence lors de lélaboration des jugements nécessaires pour déterminer le montant des dépenses de développement devant être inscrites à lactif. Ce comportement prudent nautorise pas la sous-évaluation délibérée des actifs.
25. On ne doit commencer à capitaliser les dépenses de développement afférentes à un projet donné quà partir du moment où les conditions nécessaires à la capitalisation sont simultanément remplies.
AMORTISSEMENT DES DEPENSES DE DEVELOPPEMENT
26. Les dépenses de développement inscrites à lactif doivent être amorties sur les exercices futurs. Lamortissement doit avoir pour objectif de réaliser le rapprochement systématique entre ces dépenses et les avantages auxquels elles sont reliées. Afin de réaliser cet objectif, il faut commencer à amortir ces dépenses au moment où lon commence à commercialiser ou à utiliser le produit ou le procédé, et la méthode damortissement devrait être établie en fonction des avantages que lon compte tirer de la vente ou de lutilisation du produit ou du procédé.
27. La relation entre les dépenses de développement et les avantages économiques que lentreprise espère en retirer ne peut en général être déterminée que de façon globale et indirecte en raison de la nature des activités de développement. Lors de lamortissement systématique des dépenses de développement de façon à refléter le modèle de prise en compte des avantages correspondants, lentreprise fait référence aux points suivants:
a. les produits ou autres avantages provenant de la vente ou de lutilisation du produit ou du procédé;
b. la période au cours de laquelle ce produit ou procédé est censé être vendu ou utilisé.
28. La date de départ de lamortissement se situe lors de la mise en vente ou du début dutilisation du produit ou du procédé.
29. Les modalités damortissement des dépenses de développement capitalisées peuvent souvent être déterminées en fonction des prévisions de vente ou dutilisation sur lesquelles ont sest fondé pour justifier la capitalisation.
30. Lobsolescence technique ou économique crée des incertitudes qui limitent le nombre dutilité ou dexercices à retenir comme base damortissement des frais de développement. De plus, il est en général difficile destimer les coûts supplémentaires et les produits futurs correspondant à un nouveau produit ou procédé au-delà dune courte période. Pour ces misons, les dépenses de développement sont normalement amorties sur une période relativement brève avec un délai maximal de cinq ans.
31. Dans certaines circonstances, les avantages économiques résultant des dépenses de développement engagés sont utilisés par lentreprise à produire dautres actifs plutôt que de donner naissance à une charge. Dans ce cas, lamortissement des dépenses de développement comprend une partie du coût de ces autres actifs et figure dans la valeur comptable de ces autres actifs. A titre dexemple, les dépenses de développement précédemment inscrites à lactif peuvent figurer dans le coût des stocks produits. Les dépenses de développement incluses de la sorte dans la valeur comptable des autres actifs sont constatés en charges en même temps que les autres coûts de ces actifs.
REDUCTION DE VALEUR
32. A la fin de chaque exercice, on procède normalement à un examen du solde non amorti des dépenses de développement que lon a capitalisées. Cet examen se fait à la lumière de lévaluation des projets auxquels ces dépenses se rapportent et il devrait avoir pour but de déterminer si, pour chaque projet, les conditions qui ont justifié la capitalisation des dépenses prévalent toujours. Sil existe un doute à cet égard, on ne devrait pas reporter le solde non amorti sur des exercices ultérieures mais le passer en perte immédiatement. Si la prise en compte à lactif des dépenses demeure justifiée, il y a lieu de comparer le solde non amorti des dépenses capitalisées a légard de chaque projet au montant que lon espère récupérer (revenu attendu moins frais afférents au projet). Tout excédent de dépenses non amorties devrait être radié et imputé aux résultats de lexercice.
33. La décision de capitaliser les dépenses de développement et le choix des modalités damortissement sont basés sur le genre dhypothèses et destimations comptables quil est normal davancer, même si des événements ultérieurs risquent de montrer la nécessité de les modifier.
Les modifications destimations comptables ne sont donc pas considérées comme des corrections derreurs, et cest à juste titre que lon comptabilise les effets de ces modifications dans les exercices au cours desquels de nouvelles informations viennent infirmer les estimations antérieures et dans les exercices futurs concernés.
34. Si lexamen de fin dexercice indique que la capitalisation des dépenses demeure justifiée, il faudrait également examiner la méthode damortissement afm de déterminer si, compte tenu des nouvelles données dont on dispose, il y a lieu de réviser les prévisions en matières davantages futurs, ce qui nécessiterait la modification de lamortissement futur.
35. Lorsque lexamen du solde non amorti des dépenses capitalisées dun projet donné indique quil y a lieu de modifier la méthode damortissement, cette modification ne doit pas être rétroactive.
36. Les dépenses de développement relatives à un projet doivent faire lobjet dune dépréciation dans la mesure où le solde non amorti, ajouté aux dépenses de développement restant à engager, aux coûts de production correspondants et aux frais administratifs et commerciaux directement liés à la commercialisation du produit, ne pourront probablement plus être couvertes par les produits futurs attendus de ce projet. Le montant non amorti des dépenses de développement dun projet doit être passé en perte dès que lun des critères décrits au paragraphe 21 pour linscription des dépenses de développement à lactif cesse dêtre respecté.
37. La réduction de la valeur comptable nette des dépenses de développement relatives à un projet, destinée à les ramener à leur valeur récupérable, est constatée en charges en réduisant la valeur brute de ces dépenses, ou par la constitution de provisions sil est jugé que la réduction nest pas irréversible.
INFORMATIONS A FOURNIR
38. Sils vérifient les conditions de pertinence, les renseignements suivants doivent être fournis dans les états financiers
a. les méthodes comptables adoptées pour les dépenses de recherche et de développement;
b. le montant des dépenses de recherche et de développement portées en charges de lexercice;
c. les méthodes damortissement retenues;
d. les durées de vie et les taux damortissement utilisés
e. un rapprochement du solde des dépenses de développement non amorties en début et en fin dexercice montrant:
les dépenses de développement inscrites àlactif conformément aux conditions prescrites dans le paragraphe 21;
les dépenses de développement constatées en charge conformément aux paragraphes 26 et 36;
les dépenses de développement affectées àdautres comptes dactifs
39. Les entreprises sont encouragées à inclure dans leurs états financiers ou dans un autre endroit de leur rapport annuel une description de leurs activités de recherche et de développement. Elles sont également encouragées à décrire la base dévaluation des dépenses de développe-ment capitalisées et mentionner les circonstances ou événements ayant conduit à la constatation dune charge pour tenir compte de la dépréciation des dépenses de développement conformément au paragraphe 36 et de la reprise éventuelle des provisions déjà constatées.
DATE DAPPLICATION
40. La présente norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices comptables ouverts à partir du 1er Janvier 1999.
Norme comptable relative à la présentation des états financiers des établissements bancaires
NC21
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
0l La Norme Comptable NC O1 - Norme Comptable Générale définit les règles relatives à la présentation des états financiers des entreprises en général sans distinction de la nature de leurs activités.
02 La plupart de ces règles sont également applicables aux établissements bancaires notamment les considérations pour lélaboration et la présentation des états financiers, les dispositions communes, les composantes des états financiers et la structure des notes aux états financiers.
Toutefois, dans la mesure où les activités des établissements bancaires diffèrent de façon significative de celles des autres entreprises commerciales et industrielles, des règles particulières doivent leur être définies en vue daboutir à la production détats financiers permettant aux utilisateurs dévaluer correctement la situation fmancière et les performances des banques ainsi que leur évolution.
03 Lobjectif de la présente norme est de définir les règles particulières applicables aux états financiers des établissements bancaires.
CHAMP DAPPLICATION
04 La présente norme est applicable aux états financiers annuels et aux situations intermédiaires et destinés àêtre publiés par les établissements bancaires tels que définis par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire.
REGLES GENERALES ET COMPOSANTES DES ETATS FINANCIERS
05 Les états financiers des établissements bancaires se composent du bilan, de létat des engagements hors bilan, de létat de résultat, de létat des flux de trésorerie et des notes aux états financiers. Ils doivent être présentés selon lordre suivant:
- le bilan
- létat des engagements hors bilan
- létat de résultat
- létat des flux de trésorerie
- les notes aux états financiers
06 Les chiffres présentés dans les états financiers doivent être exprimés en Dinars ou en Milliers de Dinars. Au cas où les états financiers sont exprimés en une monnaie autre que le Dinar, lutilisation de chiffres arrondis est admise tant que limportance relative est respectée.
LE BILAN
07 Le bilan doit faire apparaître distinctement les rubriques suivantes ainsi que le montant total de chacune de ces rubriques : lactif, le passif et les capitaux propres. Les éléments du bilan sont présentés selon leur nature par rapport à lactivité bancaire en privilégiant lordre décroissant de liquidité.
08 Le bilan doit renseigner au minimum sur les postes suivants:
ACTIF
AC 1 - Caisse et avoirs auprès de la RC, CCP et TGT
AC 2 - Créances sur les établissements bancaires et financiers
a - Créances sur les établissements bancaires
b - Créances sur les établissements financiers
AC 3 - Créances sur la clientèle
a - Comptes débiteurs
b - Autres concours à la clientèle
c - Crédits sur ressources spéciales
AC 4 - Portefeuille-titres commercial
a - Titres de transaction
b - Titres de placement
AC 5 - Portefeuille dinvestissement
a - Titres dinvestissement
b - Titres de participation
c - Parts dans les entreprises associées et coentreprises
d - Parts dans les entreprises liées
AC 6 - Valeurs immobilisées
a - Immobilisations incorporelles
b - Immobilisations corporelles
AC 7 - Autres actifs
a - Comptes dattente et de régularisation b - Autres
PASSIF
PA 1 - Banque centrale, CCP
PA 2 - Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers
a - Dépôts et avoirs des établissements bancaires
b - Dépôts et avoirs des établissements financiers
PA 3 - Dépôts et avoirs de la clientèle
a- Avue
b - Autres dépôts et avoirs
PA 4 - Emprunts et Ressources spéciales
a - Emprunts matérialisés
b - Autres fonds empruntés
c - Ressources spéciales
PA 5 - Autres passifs
a - Provisions pour passifs et charges
b - Comptes dattente et de régularisation
c - Autres
CAPITAUX PROPRES
CP I - Capital:
a - Capital souscrit
b - Capital non libéré
CP 2 - Réserves
a - Primes liées au capital
b - Réserves légales
c - Réserves statutaires
d - Réserves ordinaires
e - Autres réserves
CP 3 - Actions propres
CP 4 - Autres Capitaux propres
a - Subventions
b - Ecart de réévaluation
c - Titres assimilés à des Capitaux propres CP 5 - Résultats reportés
CP 6 - Résultat de lexercice
09 Les postes du bilan (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) doivent obligatoirement être présentés dans le bilan, à moins quils ne présentent un solde nul pour lexercice en cours et lexercice précédent. Les sous-postes du bilan (définis par une lettre en minuscule), qui ont un caractère significatif,
sont présentés dans le bilan ou dans les notes aux états financiers. Un modèle de bilan est présenté en annexe i de la norme.
10 Les postes dactif sont présentés pour leur valeur nette damortissement et Ion de provision.
I 1 La compensation entre un élément dactif et un élément de passif au bilan ne peut être opérée que lorsque celle-ci est prévue par les normes comptables, ou lorsque les conditions suivantes sont remplies:
(a) lélément dactif et lélément de passif portent sur des montants déterminés et sont libellés dans la même monnaie ou dans des monnaies échangeables;
(b) il existe un droit légal pour opérer la compensation ou un accord avec la contrepartie compatible avec le droit légal;
(c) la banque a lintention de liquider les soldes correspondant aux éléments dactif et de passif sur une base compensée, ou de réaliser lélément dactif et de liquider lélément de passif de façon simultanée.
12 Le contenu des postes du bilan est défini ci-après:
POSTES DACTIF
Poste AC I : Caisse et avoirs auprès de la Banque Centrale, du Centre de Chèques Postaux et de la Trésorerie Générale de Tunisie:
Ce poste comprend:
- la caisse qui est composée des billets et monnaies libellés en Dinar tunisien ayant cours légal ainsi que les billets et monnaies en cours de retrait dont la Banque Centrale continue à assurer le remboursement, les monnaies et billets de banque étrangers et les chèques de voyages et valeurs assimilées négociées sur place;
- les avoirs auprès de la Banque Centrale de Tunisie, du Centre de Chèques Postaux et de la Trésorerie Générale de Tunisie,
- les avoirs auprès des Banques Centrales et des Centres de Chèques Postaux des pays étrangers où se trouve implanté létablissement bancaire, dans la mesure où ils peuvent être retirés à tout moment. Les autres avoirs auprès de ces institutions sont inscrits au poste AC2 - Créances sur les établissements bancaires et financiers.
Poste AC 2 : Créances sur les établissements bancaires et financiers
Ce poste comprend:
Sous (a) créances sur les établissements bancaires : les avoirs et les créances liées à des prêts ou avances (principal et intérêts courus), détenus sur les établissements bancaires tels que définis par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire y compris les créances matérialisées par des titres du marché interbancaire. Nen sont exclues que les créances qui sont matérialisées par des obligations ou tout autre titre et qui doivent figurer au poste AC4 - Portefeuille-titres commercial ou au poste AC5 - Portefeuille dinvestissement.
Sous (b) créances sur les établissements financiers les avoirs et les créances liées à des prêts et avances (principal et intérêts courus) détenus sur les établissements financiers tels que définis par la législation en vigueur, notamment les sociétés de leasing et les sociétés de factoring.
Les créances sur des entreprises qui ne peuvent pas être considérées comme banques ou comme établissements financiers, au sens des textes en vigueur, figurent au poste AC3 - Créances sur la clientèle.
Poste AC 3 Créances sur la clientèle
Ce poste comprend les créances, liées à des prêts ou avances ( principal et intérêts courus ), détenues sur des agents économiques nationaux ou étrangers autres que les établissements bancaires et financiers. Nen sont exclues que les créances qui sont matérialisées par des obligations ou tout autre titre et qui doivent figurer au poste AC4 - Portefeuille-titres commercial ou au poste AC5 - Portefeuille dinvestissement.
Les intérêts et autres produits échus et qui nont pas pu être constatés parmi les revenus ( intérêts et autres produits réservés) ne sont pas présentés au passif, mais sont inclus de façon soustractive dans le poste AC3 - Créances sur la clientèle.
Ce poste inclut:
- sous (a) Comptes ordinaires débiteurs : les concours bancaires sous forme de découvert en compte.
- sous (b) Autres concours à la clientèle : les créances liées à des prêts ou avances, autres que les comptes ordinaires débiteurs et les crédits sur ressources spéciales.
sous (c) Crédits sur ressources spéciales : les créances liées à des prêts ou avances accordés sur des ressources spéciales (cest à dire les fonds dorigine budgétaire ou extérieure gérés pour compte et à affectations spécifiques) et sur lesquels la banque encourt ou non un risque quelconque.
Poste AC 4 : Portefeuille-titres commercial Ce poste comprend:
- sous (a) Titres de transaction: les titres négociables sur un marché liquide, qui sont détenus par létablissement bancaire avec lintention de les vendre dans un avenir très proche, quils soient à revenu fixe ou variable.
-sous (b) Titres de placement : les titres, quils soient à revenu fixe ou variable, qui ne sont classés ni dans la catégorie des titres de transaction (poste AC 4.a), ni dans la catégorie des titres du portefeuille dinvestissement (poste AC5), ainsi que les revenus courus et non échus qui leur sont rattachés.
Les titres demprunt émis par lEtat et les organismes publics ne doivent figurer dans ce poste que lorsquils ne peuvent pas figurer dans le poste AC5 -Portefeuille dinvestissement.
Les titres demprunt détenus par un établissement bancaire sur lui-même ne doivent pas figurer dans ce poste, mais doivent être déduits du poste PA4 -Emprunts et ressources spéciales.
Poste AC 5 : Portefeuille dinvestissement Ce poste comprend:
- sous (a) Titres dinvestissement: les titres à revenu fixe que létablissement bancaire a la capacité et lintenti9n de conserver de façon durable, en principe jusquà leurs échéances, ainsi que les parts dintérêts courus et non échus qui leur sont rattachées.
- sous (b) Titres de participation : les actions et autres titres à revenu variable détenus par létablissement bancaire et qui sont destinés à une activité de portefeuille consistant à investir dans des titres pour en retirer sur une longue durée une rentabilité satisfaisante et sexerçant sans intervention dans la gestion des entreprises dans lesquelles les titres sont détenus, ainsi que les parts de dividendes, dont le droit est établi, et non encore échus qui leur sont rattachées.
- sous (c) Parts dans les entreprises associées et les coentreprises : les actions et parts de capital détenues dans des entreprises sur lesquelles létablissement bancaire exerce une influence notable ou un contrôle conjoint, ainsi que les actions et parts de capital détenues dans les entreprises filiales qui ne peuvent pas être intégrées globalement au niveau des états financiers consolidés, ainsi que les parts de dividendes, dont le droit est établi, et non encore échus qui leur sont rattachées.
- sous (d) Parts dans les entreprises liées: les actions et parts de capital détenues par létablissement bancaire dans la société mère, et dans les entreprises filiales susceptibles dêtre intégrées globalement au niveau des états financiers consolidés, ainsi que les parts de dividendes, dont le droit est établi, et non encore échus qui leur sont rattachées.
Poste AC 6 : Valeurs immobilisées Ce poste comprend:
- sous (a) Immobilisations incorporelles : les éléments dactif incorporel, notamment le fonds commercial, le droit au bail, les logiciels informatiques et les dépenses de recherche et de développement immobilisées.
- sous (b) Immobilisations corporelles: les éléments dactif corporel, notamment les terrains, les constructions, les installations, matériels et équipements et les immobilisations corporelles en cours ainsi que les immobilisations en crédit-bail retournées.
Les charges reportées, notamment les frais de constitution et de premier établissement et les charges à répartir ne figurent pas dans ce poste. Elles doivent être présentées dans le poste AC7 - Autres actifs.
Poste AC 7: Autres actifs
Ce poste comprend:
- Sous (a) Comptes dattente et de régularisation:
les suspens débiteurs à régulariser qui ne peuvent pas être portés de façon certaine à un compte déterminé ou qui exigent une information complémentaire ainsi que les comptes de régularisation représentant la contrepartie des produits constatés en résultat relatifs à des opérations de bilan ou de hors bilan et les charges comptabilisées davance, autres que ceux directement inclus dans les postes AC2, AC3, AC4 et AC5. En particulier, les intérêts et dividendes courus et échus sur les titres de placement, les titres dinvestissement et le portefeuille des titres détenus sous forme de participation figurent dans ce poste.
- Sous (b) Autres:
les stocks, les matières dor et les créances sur
des tiers qui ne figurent pas dans les autres
postes dactif, notamment dans les postes AC 2
et AC 3.
les charges reportées.
les timbres postes, les timbres fiscaux et les formules timbrées détenus par létablissement bancaire.
et les autres éléments dactif qui ne figurent pas dans les autres postes dactif.
POSTES DU PASSIF
Poste PA I : Banque Centrale, CCP
Ce poste comprend:
- les dettes à légard de la Banque Centrale de Tunisie et du Centre des Chèques Postaux;
- les dettes à légard des banques centrales et des centres de chèques postaux des pays étrangers où se trouve implanté létablissement bancaire, dans la mesure où elles sont exigibles à vue. Les autres dettes à légard de ces institutions sont inscrites au poste PA2 - Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers.
Poste PA 2 : Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers
Ce poste comprend:
- Sous (a) Dépôts et avoirs des établissements bancaires : les dettes contractées, au titre dopérations bancaires, envers les établissements bancaires tels que définis par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire y compris les dettes matérialisées par des titres du marché interbancaire. Nen sont exclues que les dettes qui sont matérialisées par des obligations ou tout autre titre similaire et qui doivent figurer au poste PA 4.a - Emprunts matérialisés.
Sous (b) Dépôts et avoirs des établissements financiers : les dettes contractées, au titre dopérations bancaires, envers les établissements financiers tels que définis par la législation en vigueur, notamment les sociétés de leasing et les sociétés de factoring.
Les dettes contractées envers des entreprises qui ne peuvent pas être considérées comme banques ou comme établissements financiers, au sens des textes en vigueur, figurent au poste PA 3 - Dépôts de la clientèle ou au poste PA 4 - Emprunts et ressources spéciales.
Poste PA 3 : Dépôts et avoirs de la clientèle
Ce poste comprend les dépôts de la clientèle autre que les établissements bancaires, quils soient à vue ou à terme, les comptes dépargne ainsi que les sommes dues à lexception des dettes envers la clientèle qui sont matérialisées par des obligations ou tout autre titre similaire et qui doivent figurer au poste PA 4.a - Emprunts matérialisés.
Poste PA 4 : Emprunts et ressources spéciales
Ce poste comprend:
- sous (a) Emprunts matérialisés : les emprunts émis par létablissement bancaire et autres emprunts et dettes matérialisés par un titre.
- sous (b) Autres fonds empruntés: les emprunts et autres dettes contractés auprès dorganismes nationaux et étrangers autres que les établissements bancaires, au sens des textes en vigueur régissant lactivité bancaire et la clientèle.
- Sous (c) Ressources spéciales: les fonds spéciaux dorigine budgétaire ou extérieure gérés pour compte et à affectations spécifiques autres que les emprunts définis sous (a) et (b) ci-dessus.
Poste PA 5 : Autres passifs Ce poste comprend:
- Sous (a) Provisions pour passifs et charges: les provisions constituées sur les éléments du hors bilan ainsi que les provisions pour litiges et autres passifs.
- Sous (b) Comptes dattente et de régularisation:
les suspens créditeurs à régulariser qui ne peuvent être imputés de façon certaine à un compte déterminé ou qui exigent une information complémentaire ainsi que les comptes de régularisation représentant la contrepartie des pertes constatées en résultat, relatives à des opérations de bilan ou de hors bilan et les produits constatés davance.
- Sous (c) Autres: les dettes à légard des tiers qui ne figurent pas dans les autres postes de passif ainsi que les provisions pour risques et charges qui ne peuvent pas être directement déduites des postes dactif.
POSTES DE CAPITAUX PROPRES
Poste CP 1 : Capital
Ce poste correspond à la valeur nominale des actions composant le capital social, ainsi que des titres qui en tiennent lieu ou qui y sont assimilés notamment les certificats dinvestissement.
Le capital souscrit et non libéré , quil soit appelé ou non appelé est soustrait de ce poste.
Poste CP 2 : Réserves Ce poste comprend:
sous (a) Primes liées au capital : les primes liées au capital souscrit, notamment les primes démission, dapport, de fusion ou de conversion dobligations en actions
sous (b) Réserves légales: les réserves dotées par prélèvements sur les bénéfices des exercices
précédents effectués en application des
dispositions légales.
sous (c) Réserves statutaires : les réserves dotées par prélèvements sur les bénéfices des exercices
précédents effectués en application des
dispositions des statuts.
sous (d) Réserves ordinaires : les réserves dotées par prélèvements sur les bénéfices des exercices précédents effectués sur décision de lassemblée générale des actionnaires.
sous (e) Autres réserves: les autres réserves dotées par prélèvements sur les bénéfices telles que les fonds pour risques bancaires généraux et le fonds social.
Poste CP 3 :Actions propres
Ce poste comprend les actions détenues par létablissement bancaire sur lui-même, notamment en vue de réguler les cours boursiers de ses actions.
Ce poste figure de façon soustractive. Poste CP 4 :Autres capitaux propres Ce poste comprend:
- sous (a) Subventions: les subventions non remboursables.
- sous (b) Ecart de réévaluation: les écarts constatés lors de la réévaluation déléments du bilan.
- sous (c) titres assimilés à des capitaux propres : le produit des émissions de titres assimilés à des capitaux propres, notamment les titres participatifs et les obligations convertibles en actions.
Poste CP 5 : Résultats reportés
Ce poste comprend la fraction des bénéfices des exercices précédents qui nont pas été distribués ou affectés à un compte de réserves, ainsi que leffet des modifications comptables non imputé sur le résultat de lexercice, dans les rubriques des capitaux propres.
Poste CP 6 : Résultat de lexercice
Ce poste enregistre le résultat de lexercice. En cas de perte, le montant du résultat est présenté de façon soustractive dans la rubrique des capitaux propres.
LETAT DES ENGAGEMENTS HORS BILAN
13 Létat des engagements hors bilan doit faire apparaître distinctement les rubriques suivantes:
les passifs éventuels, les engagements donnés et les engagements reçus. Le montant total des passifs éventuels et le montant total des engagements donnés y sont également indiqués.
14 Létat des engagements hors bilan doit renseigner au minimum sur les postes suivants:
PASSIFS EVENTUELS
HB I - Cautions, avals et autres garanties données
a - en faveur détablissements bancaires et financiers
b - en faveur de la clientèle
HB 2 - Crédits documentaires
HB 3 - Actifs donnés en garantie
ENGAGEMENTS DONNES
HB 4 - Engagements de financement donnés
a - en faveur détablissements bancaires, financiers et dassurance.
b - en faveur de la clientèle HB 5 - Engagements sur titres
a - participations non libérées
b - titres à recevoir
ENGAGEMENTS RECUS
HB 6 - Engagements de financement reçus
HB 7 - Garanties reçues
a - garanties reçues de lEtat
b - garanties reçues détablissements bancaires et financiers
c - garanties reçues de la clientèle
15 Les postes de létat des engagements hors bilan (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) doivent obligatoirement être présentés dans létat des engagements hors bilan, à moins quils ne présentent un solde nul pour lexercice en cours et lexercice précédent. Les sous-postes de létat des engagements hors bilan (définis par une lettre en minuscule) qui ont un caractère significatif sont présentés dans létat des engagements hors bilan ou dans les notes aux états financiers. Un modèle de létat des engagements hors bilan est présenté en annexe 2 de la norme.
16 Le contenu des postes de létat des engagements hors bilan est défini ci-après
POSTES DE PASSIFS EVENTUELS
Poste HB 1 Cautions, avals et autres garanties données
Ce poste comprend lensemble des engagements de garantie, notamment sous forme de cautions ou avals, autres que ceux issus des crédits documentaires. Ces garanties figurent:
- sous (a) en faveur détablissements bancaires et financiers : pour les cautions, avals et autres garanties dont le donneur dordre est un établissement bancaire, tel que défini par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire ou un établissement financier tel que défini par la législation en vigueur.
- sous (b) en faveur de la clientèle : pour les cautions, avals et autres garanties dont le donneur dordre est un agent économique qui ne peut être considéré comme un établissement bancaire et financier.
Poste HB 2 : Crédits documentaires
Ce poste comprend lensemble des engagements liés aux crédits documentaires. Ces engagements peuvent concerner:
- lorsque la banque est émettrice : la notification de louverture dun crédit documentaire, la confirmation de louverture dun crédit documentaire (émission de lacceptation à payer).
lorsque la banque est notificatrice : la confirmation dun crédit documentaire (aval de lacceptation à payer émise par la banque émettrice).
Poste HB 3 : Actifs donnés en garantie
Ce poste comprend la valeur comptable des éléments dactif donnés par la banque en garantie dengagements figurant au passif ou parmi les éléments hors bilan. Ces éléments sont inscrits dans ce poste pour la valeur à laquelle ils figurent au bilan. La valeur du passif et engagements hors bilan garantis et la nature des éléments dactif donnés en garantie sont présentées dans les notes aux états financiers.
POSTES DENGAGEMENTS DONNES
Poste HB 4 : Engagements de financement donnés
Ce poste comprend:
- sous (a) en faveur détablissements bancaires et financiers : les accords de refinancement et les ouvertures de lignes de crédit confirmées que la banque sest engagée à mettre à la disposition dautres établissements bancaires et financiers.
Par ligne de crédit confirmée, il faut entendre lengagement ferme de consentir un crédit, qui ne peut pas être révoqué à tout moment avec effet immédiat.
- sous (b) en faveur de la clientèle : les ouvertures de lignes de crédit confirmées que la banque sest engagée à mettre à la disposition dagents économiques autres que les établissements bancaires et financiers.
Poste HB 5 : Engagements sur titres Ce poste comprend:
- sous (a) Participations non libérées: la part non
libérée des participations détenues par létablissement bancaire.
sous (b) Titres à recevoir : les titres à recevoir résultant dopérations dachat, de. titres dont la livraison effective est différée soit pour des considérations techniques (délai usuel de règlement \ livraison) ou par la volonté expresse des parties (achat à terme).
POSTES DENGAGEMENTS RECUS
Poste HB 6 : Engagements de financement reçus
Ce poste comprend les accords de refinancement et les ouvertures de lignes de crédit confirmées, reçus dautres établissements bancaires ou dautres organismes de financement.
Poste HB 7 : Garanties reçues Ce poste comprend:
- sous (a) garanties reçues de lEtat: les garanties reçues de lEtat au titre des crédits et engagements contractés par la banque auprès de sa clientèle.
- sous (b) garanties reçues dautres établissements bancaires, financiers et dassurance: les cautions, avals et autres garanties reçues dautres établissements bancaires ou dautres établissements financiers, notamment les contre-garanties reçues sur crédits, ainsi que les garanties reçues des entreprises dassurance.
- sous (c) garanties reçues de la clientèle: les sûretés réelles, les sûretés personnelles et autres garanties reçues de la clientèle en garantie des crédits accordés et autres engagements contractés en faveur de la clientèle, autres que les dépôts affectés et qui figurent dans le poste PA3 - Dépôts et avoirs de la clientèle.
LETAT DE RESULTAT
17 Létat de résultat doit faire apparaître les produits et les charges de façon à déterminer les valeurs et soldes intermédiaires suivants
- la valeur totale des produits dexploitation bancaire
- la valeur totale des charges dexploitation bancaire
- le produit net bancaire
- le résultat dexploitation
- le résultat des activités ordinaires, lorsquil existe des éléments extraordinaires au titre de lexercice en cours ou de lexercice antérieur
- le résultat net de lexercice.
Le résultat des activités ordinaires avant et après impôt peuvent également apparaître sur létat de résultat de façon distincte.
18 Les produits et les charges dexploitation bancaire concernent les produits et les charges liés aux activités centrales ou permanentes dun établissement bancaire.
19 Le Produit Net Bancaire correspond à la différence entre les produits dexploitation bancaire et les charges dexploitation bancaire.
20 Le Résultat dExploitation correspond au Produit Net Bancaire augmenté des produits dexploitation non bancaire, et diminué des charges dexploitation non bancaire, des frais généraux, des dotations aux provisions sur créances et hors bilan, des dotations aux provisions sur portefeuille dinvestissement, des dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations et aux résorptions des charges reportées et diminué ou augmenté du résultat des corrections de valeurs sur créances et hors bilan et sur portefeuille dinvestissement.
21 Le Résultat des Activités Ordinaires correspond au Résultat dExploitation ajusté des opérations périphériques ou incidentes, notamment le résultat de cession des immobilisations corporelles et incorporelles et des activités abandonnées.
22 Létat de résultat doit renseigner au minimum sur les postes suivants:
PRODUITS DEXPLOITATION BANCAIRE
PR 1 - Intérêts et revenus assimilés
a - opérations avec les établissements bancaires et financiers
b - opérations avec la clientèle
c - autres intérêts et revenus assimilés
PR 2 - Commissions (en produits)
PR 3 - Gains sur portefeuille-titres commercial et opérations financières
a - gain net sur titres de transaction
b - gain net sur titres de placement
c - gain net sur opérations de change
PR 4 - Revenus du portefeuille dinvestissement
a - intérêts et revenus assimilés sur titres dinvestissement
b - dividendes et revenus assimilés sur titres de participation
c - dividendes et revenus assimilés sur parts
dans les entreprises associées et co-entreprises
d - dividendes et revenus assimilés sur parts
dans les entreprises liées
CHARGES DEXPLOITATION BANCAIRE
CH 1 - Intérêts encourus et charges assimilées
a - opérations avec les établissements bancaires et financiers
b - opérations avec la clientèle
c - emprunts et ressources spéciales
d - autres intérêts et charges CH 2 - Commissions encourues
CH 3 - Pertes sur Portefeuille-titres commercial et opérations financières
a - perte nette sur titres de transaction
b - perte nette sur titres de placement
c - perte nette sur opérations de change
AUTRES POSTES DE PRODUITS ET CHARGES
PR 5 \ CH 4 - Dotations aux Provisions et résultat des corrections de valeurs sur créances, hors bilan et passif
PR 6 \ CH 5 - Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur portefeuille dinvestissement
PR. 7 - Autres produits dexploitation
CH 6 - Frais de personnel
CH 7 - Charges générales dexploitation
a - frais dexploitation non bancaire
b - autres charges générales dexploitation
CH 8 - Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations
PR8 \ CH 9 - Solde en gain \ perte sur autres éléments ordinaires
CH 11 - Impôt sur les bénéfices
PR 9 \ CH 10 - Solde en gain \ perte provenant des éléments extraordinaires
23 Les postes de létat de résultat (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) doivent obligatoirement être présentés dans létat de résultat, à moins quils ne présentent un solde nul pour lexercice en cours et lexercice précédent. Les sous-postes de létat de résultat (définis par une lettre en minuscule) qui ont un caractère significatif sont présentés dans létat de résultat ou dans les notes aux états financiers. Un modèle de létat de résultat est présenté en annexe 3 de la norme.
24 La compensation entre des charges et des produits dans létat de résultat ne peut être opérée que lorsque celle-ci est prévue par les normes comptables, ou lorsque les charges et produits se rapportent à des éléments dactif et de passif pouvant être compensés au bilan conformément au paragraphe i 1 de la présente norme.
25 Le contenu des postes de létat de résultat est défini ci-après:
POSTES DE PRODUITS D~EXPLOITATION BANCAIRE
Poste PR 1 : Intérêts et revenus assimilés
Ce poste comprend les intérêts et revenus assimilés, notamment les commissions ayant le caractère dintérêt calculées en fonction de la durée et du montant de la créance ou de lengagement donné, et provenant des éléments dactif suivants:
- Sous (a) opérations avec les établissements bancaires et financiers : les intérêts et revenus assimilés provenant des prêts et avances accordés aux établissements bancaires et financiers (poste AC2 - Créances sur les établissements bancaires et financiers).
- Sous (b) opérations avec la clientèle : les intérêts et revenus assimilés provenant des prêts et avances accordés à la clientèle (poste AC3 Créances sur la clientèle).
- Sous (c) autres intérêts et revenus assimilés: les intérêts et revenus assimilés provenant des opérations réalisées avec la Banque Centrale et les CCP et des autres opérations bancaires, autres que ceux inscrits aux postes PR 3 - Gains sur Portefeuille-titres commercial et opérations financières et PR4 - Revenus du portefeuille dinvestissement, notamment les différentiels dintérêts réalisés à loccasion dopérations à terme conclues à titre de couverture, et les commissions ayant le caractère dintérêt.
Poste PR 2 : Commissions (en produits)
Ce poste comprend les revenus facturés sous forme de commissions autres que celles inscrites au poste PR I - Intérêts et revenus assimilés. Il sagit notamment:
des commissions relatives aux opérations sur chèques, effets, virements et de tenue de compte et autres moyens de paiement;
des commissions relatives aux opérations sur titres pour le compte de la clientèle;
des commissions relatives aux opérations de change;
des commissions relatives aux opérations de commerce extérieur (domiciliation, accréditifs, remise documentaire, lettre de garantie);
des commissions relatives à la location de coffre-fort;
- des commissions détude, de montage de financement, de conseil et dassistance.
Poste PR 3 : Gains sur Portefeuille-titres commercial et opérations financières
Ce poste comprend:
- sous (a) gain net sur titres de transaction: le solde positif entre
dune part, les plus values provenant de la cession des titres classés parmi les titres de transaction ainsi que les plus values résultant de leur évaluation à la date darrêté.
dautre part, les moins values provenant des cessions, et les moins values résultant de lévaluation à la date darrêté des titres de la même catégorie.
- sous (b) gain net sur titres de placement: le solde positif entre
dune part, les intérêts et revenus assimilés sur les titres à revenu fixe et les dividendes et revenus assimilés sur les titres à revenu variable classés parmi les titres de placement, ainsi que les reprises sur provisions antérieurement constituées et les plus values provenant de leur cession;
dautre part, les dotations aux provisions et les moins values de cession sur les titres de la même catégorie.
- sous (c) gain net sur opérations de change: le solde positif résultant de la réévaluation périodique des positions de change, ainsi que celui dégagé sur les opérations de change à terme spéculatives;
Lorsque lun des soldes prévus sous (a), (b) ou (c) est négatif, celui-ci doit figurer sous le poste CH3 -Pertes sur Portefeuille-titres commercial et opérations financières.
Poste PR 4 : Revenus du portefeuille dinvestissement
Ce poste comprend:
- sous (a) intérêts et revenus assimilés sur titres dinvestissement : les intérêts et revenus assimilés sur les titres à revenu fixe classés parmi les titres dinvestissement.
sous (b) dividendes et revenus assimilés sur les titres de participation les dividendes et revenus assimilés sur les titres de participation.
- sous (c) dividendes et revenus assimilés sur les parts dans les entreprises associées et les coentreprises les dividendes et revenus assimilés sur les parts dans les entreprises associées et les coentreprises.
- sous (d) dividendes et revenus assimilés sur les parts dans les entreprises liées: les dividendes et revenus assimilés sur les parts dans les entreprises liées.
POSTES DE CHARGES DEXPLOITATION BANCAIRE
Poste CH 1 : Intérêts encourus et charges assimilées
Ce poste comprend les intérêts encourus et charges assimilées, notamment les commissions ayant le caractère dintérêts calculées en fonction de la durée et du montant de la dette ou de lengagement reçu, et provenant des éléments de passif suivants:
- sous (a) opérations avec les établissements bancaires et financiers: les intérêts et charges assimilées provenant des dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers (poste PA 2 - Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers).
- sous (b) opérations avec la clientèle: les intérêts et charges assimilées provenant des dépôts de la clientèle (poste PA 3 - dépôts et avoirs de la clientèle).
- sous (c) emprunts et ressources spéciales : les intérêts et charges assimilées provenant des emprunts et ressources spéciales (poste PA 4 -Emprunts et ressources spéciales).
- sous (d) autres intérêts et charges: les intérêts et charges assimilées provenant des opérations réalisées avec la Banque Centrale et les CCP et des autres opérations bancaires, autres que ceux inscrits au poste CH 2 - commissions encourues et CH 3
- Pertes sur portefeuille-titres commercial notamment le différentiel dintérêts supporté à loccasion dopérations à terme conclues à titre de couverture, et les commissions ayant le caractère dintérêts.
Poste CH 2 : Commissions encourues
Ce poste comprend les charges encourues sous forme de commissions dues à lutilisation de services rendus par des tiers, à lexception des charges qui figurent au poste CH i - Intérêts encourus et charges assimilées.
Poste CH 3 : Pertes sur portefeuille-titres commercial et opérations
financières
Ce poste comprend:
- sous (a) perte nette sur titres de transaction: le solde négatif entre:
dune part, les intérêts et revenus assimilés sur les titres à revenu fixe et les dividendes et revenus assimilés sur les titres à revenu variable classés parmi les titres de transaction, ainsi que les plus values provenant de leur cession et les plus values résultant de leur évaluation à la date darrêté.
dautre part, les moins values provenant des cessions, et des moins values résultant de lévaluation à la date darrêté des titres de la même catégorie.
- sous (b) perte nette sur titres de placement: le solde négatif entre:
dune part, les intérêts et revenus assimilés sur les titres à revenu fixe et les dividendes et revenus assimilés sur les titres à revenu variable classés parmi les titres de placement, ainsi que les reprises sur provisions antérieurement constituées et les plus values provenant de leurs cessions;
dautre part, les dotations aux provisions et les moins values de cession des titres de la même catégorie.
- sous (c) perte nette sur opérations de change: le solde négatif résultant de la réévaluation périodique des positions de change, ainsi que celui dégagé sur les opérations de change à terme spéculatives.
Lorsque lun des soldes prévus sous (a), (b) ou (c) est positif, celui-ci doit figurer sous le poste PR3 -Gains sur portefeuille-titres commercial et opérations financières.
AUTRES POSTES DE PRODUITS
Poste PR 5 : Solde en gain des corrections de valeurs sur créances, hors bilan et provisions pour passif
Ce poste comprend le solde positif entre
dune part, les reprises de provisions sur créances douteuses, engagements hors bilan et pour passif, et les sommes recouvrées au cours de lexercice, au titre de créances passées en perte lors des exercices précédents, considérant quelles sont définitivement irrécouvrables.
dautre part, les dotations aux provisions sur créances douteuses, engagements hors bilan et pour passif et les montants des créances passées en pertes considérant quelles sont définitivement irrécouvrables.
Lorsque ce solde est négatif, il est reproduit dans le poste CH 4 Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur créances, hors bilan et passif
Poste PR 6 : Solde en gain des corrections de valeurs sur portefeuille dinvestissement
Ce poste comprend le solde positif entre
dune part, les reprises sur provisions et les plus-values de cession sur les titres classés dans le portefeuille dinvestissement (poste AC 5 -Portefeuille dinvestissement);
dautre part, les dotations aux provisions et les moins-values de cession sur les titres classés dans le portefeuille dinvestissement.
Lorsque ce solde est négatif, il est reproduit dans le poste CH5 - Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur portefeuille dinvestissement.
Poste PR 7 Autres produits dexploitation
Ce poste comprend les produits dexploitation non bancaire, notamment les produits de location, les frais généraux refacturés et les transferts de charges non liées à lactivité bancaire, lorsque les postes de charges concernés ne peuvent être clairement identifiés. Les frais généraux refacturés et les transferts de charges non liées à lactivité bancaire viennent en diminution des postes des charges concernés dans la mesure où ces postes ont été identifiés.
Poste PR 8 Solde en gain provenant des autres
éléments ordinaires
Ce poste comprend le solde positif entre:
dune part, les gains résultant dévénements ou dopérations inclus parmi les autres éléments ordinaires des établissements bancaires, tels que les plus-values sur les cessions des immobilisations et le résultat positif sur les corrections de valeurs sur immobilisations.
dautre part, les pertes résultant dévénements ou dopérations inclus parmi les éléments de même nature.
Lorsque ce solde est négatif, il est reproduit dans le poste CH 9 - Solde en perte provenant des autres éléments ordinaires.
Poste PR 9 : Solde en gain provenant des éléments extraordinaires
Ce poste comprend le solde positif, après impôt sur les bénéfices entre:
dune part, les gains résultant dévénements ou dopérations clairement distincts des activités ordinaires des établissements bancaires et qui, en conséquence, ne sont pas censés se reproduire de manière fréquente et régulière.
dautre part, les pertes résultant dévénements ou dopérations clairement distincts des activités ordinaires des établissements bancaires et qui, en conséquence, ne sont pas censés se reproduire de manière fréquente et régulière.
Lorsque ce solde est négatif, il est reproduit dans le poste CH 10 - Solde en perte provenant des éléments extraordinaires.
AUTRES POSTES DE CHARGES
Poste CH 4 : Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur créances, hors bilan et passif
Ce poste comprend le solde négatif entre:
dune part, les reprises de provisions sur créances douteuses, engagements hors bilan et pour passif, et les sommes recouvrées au cours de lexercice, au titre de créances passées en perte lors des exercices précédents, considérant quelles sont définitivement irrécouvrables.
dautre part, les dotations aux provisions sur créances douteuses, engagements hors bilan et pour passif et les montants des créances passées en pertes considérant quelles sont définitivement irrécouvrables.
Lorsque ce solde est positif, il est reproduit dans le poste PR 5 - Solde en gain des corrections de valeurs sur créances, hors bilan et provisions pour passif
Poste CH 5 : Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur portefeuille dinvestissement
Ce poste comprend le solde négatif entre:
dune part, les reprises sur provisions et les plus-values de cession sur les titres classés dans le portefeuille dinvestissement (poste AC 5 -Portefeuille dinvestissement);
dautre part, les dotations aux provisions et les moins-values de cession sur les titres classé dans le portefeuille dinvestissement.
Lorsque ce solde est positif, il est reproduit dans i poste PR 6 - Solde en gain des corrections de valeur sur portefeuille dinvestissement.
Poste CH 6: Frais de personnel
Ce poste comprend les frais de personnel, dont le salaires et traitements, les charges sociales et le impôts et taxes liés aux frais de personnel.
Poste CH 7 : Charges générales dexploitation
Ce poste comprend:
- sous (a) Frais dexploitation non bancaires :
charges dexploitation liées aux activités no bancaires.
- sous (b) Autres charges générales dexploitation les charges dadministration générale, notamment les fournitures de bureau, et la rémunération d services extérieurs.
Poste CH 8 : Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations
Ce poste comprend les dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation relatives aux immobilisations incorporelles et corporelles inscrites au poste AC 6 - Valeurs immobilisées.
Poste CH 9 Solde en perte provenant des autres éléments ordinaires
Ce poste comprend le solde négatif entre
dune part, les gains résultant dévénements ou dopérations inclus parmi les autres éléments ordinaires, tels que les plus-values sur les cessions des immobilisations et le résultat positif sur les corrections de valeurs sur immobilisations
dautre part, les pertes résultant dévénements ou dopérations inclus parmi les éléments de même nature.
Lorsque ce solde est positif, il est porté dans le poste PR 8 - Solde en gain provenant des autres éléments ordinaires.
Poste CH 10 : Solde en perte provenant des
éléments extraordinaires
Ce poste comprend le solde négatif, après impôt sur les bénéfices entre:
les gains résultant dévénements ou dopérations clairement distincts des activités ordinaires des établissements bancaires et qui, en conséquence, ne sont pas censés se reproduire de manière fréquente et régulière.
les pertes résultant dévénements ou dopérations clairement distincts des activités ordinaires des établissements bancaires et qui, en conséquence, ne sont pas censés se reproduire de manière fréquente et régulière.
Lorsque ce solde est positif, il est porté dans le poste PR9 - Solde en gain provenant des éléments extraordinaires.
Poste CH 11: Impôt sur les bénéfices
Ce poste correspond au montant de limpôt sur les bénéfices dû au titre du bénéfice imposable provenant des opérations ordinaires de lexercice.
LETAT DES FLUX DE TRESORERIE
26 Conformément à la norme comptable NC 01 - Norme Comptable Générale, létat des flux de trésorerie doit distinguer séparément les flux provenant (ou utilisés) des (ou dans) les activités dexploitation, dinvestissement et de financement. La présentation des flux de trésorerie liés aux activités dexploitation selon la méthode directe est plus appropriée. Un modèle de létat des flux de trésorerie est présenté en annexe 4 de la norme.
27 Constituent des équivalents de liquidités les placements à court terme facilement convertibles en un montant connu de liquidités dont la valeur ne risque pas de changer de façon significative, notamment les titres de transaction et les prêts, avances et placements auprès des banques payables dans un délai inférieur à 3 mois à partir de leur octroi. Les dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers payables dans un délai inférieur à 3 mois à partir de leur octroi en sont déduits.
28 La classification des flux de trésorerie consécutifs à des contrats à terme dépend de lintention de leur réalisation. Lorsque ces contrats sont réalisés à des fins de couverture, les flux de trésorerie sont classés dans la même catégorie que ceux de la position couverte. Les flux de trésorerie liés à des contrats à terme réalisés à des fins spéculatives sont classés parmi les activités dexploitation.
29 Les flux de trésorerie doivent être présentés pour leur montant net lorsquils résultent des activités suivantes:
- les encaissements et les décaissements liés aux dépôts de la clientèle;
- les encaissements et les décaissements liés aux dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers (autres que ceux déduits des équivalents de liquidités)
- les encaissements et les décaissements liés aux prêts et avances consentis à la clientèle;
- les encaissements et les décaissements liés aux prêts et avances auprès dautres établissements bancaires et financiers (autres que ceux considérés comme équivalents de liquidités).
LES NOTES AUX ETATS FINANCIERS
30 Les notes aux états financiers des établissements bancaires comportent:
1 - Une note confirmant le respect des normes comptables tunisiennes
2 - Une note sur les bases de mesure et les principes comptables pertinents appliqués
3 - Les notes sur le bilan
4 - Les notes sur les engagements hors bilan
5 - Les notes sur létat de résultat
6 - Les notes sur létat des flux de trésorerie
7 - Les autres informations
31 Les notes aux états financiers des établissements bancaires doivent comporter les informations dont la divulgation est prévue par la norme comptable NC 01 Norme Comptable Générale et les autres normes comptables.
32 Les principes comptables ci-après doivent être nécessairement divulgués parce quils sappliquent généralement à des activités importantes dans les établissements bancaires et sont en conséquence pertinents pour les utilisateurs des états financiers:
- les règles de prise en compte des intérêts et produits assimilés et des commissions ainsi que de cessation de leur constatation
- les règles de constatation en créances douteuses et dévaluation des provisions les concernant les règles de classification et dévaluation des titres et de constatation des revenus y afférents
- les règles de conversion des opérations en monnaies étrangères, de réévaluation et de constatation des résultats de change.
33 Les notes sur le bilan doivent comporter les informations suivantes lorsquelles sont significatives:
- la subdivision des postes du bilan (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) en sous postes (définis par une lettre en minuscule) lorsque cette subdivision napparaît pas dans la face du bilan.
- pour le poste A C 2 - Créances sur les établissements bancaires et financiers:
la ventilation des créances sur les établissements bancaires et fmanciers:
* selon la durée résiduelle en distinguant les échéances suivantes : jusquà 3 mois, plus de 3 mois et moins dun an, plus dun an et moins de 5 ans, plus de 5 ans, et le cas échéant à durée indéterminée
* selon la nature de la relation : entreprises liées, entreprises associées et coentreprises, et autres
* selon quelles sont éligibles ou non au refinancement de la Banque Centrale.
* selon quelles sont matérialisées ou non par des titres du marché interbancaire
e. les mouvements des créances douteuses sur les établissements bancaires et financiers et des provisions correspondantes au cours de lexercice : montants à la clôture de lexercice précédent, augmentations (dotations) de lexercice, diminutions (reprises) de lexercice, montants à la clôture de lexercice
le montant des créances sur les établissements bancaires et financiers existant à la clôture de lexercice pour lesquelles les intérêts ne sont pas constatés parmi les produits de lexercice et le montant de ces intérêts.
- pour le poste AC 3 - Créances sur la clientèle:
la ventilation des créances sur la clientèle
* selon la durée résiduelle en distinguant les échéances suivantes : jusquà 3 mois, plus de 3 mois et moins dun an, plus dun an et moins de 5 ans, plus de 5 ans, et le cas échéant à durée indéterminée
* selon la nature de la relation : entreprises liées, entreprises associées et coentreprises, et autre clientèle.
* selon quelles sont éligibles ou non refinancement de la Banque Centrale.
les mouvements de créances douteuses sur la clientèle et des provisions correspondantes au cours de lexercice : montants à la clôture de lexercice p-~dent, augmentations (dotations) de lexercice, diminutions (reprises) de lexercice, montants à la clôture de lexercice.
Le montant des créances sur la clientèle existant à la clôture de lexercice pour lesquelles les revenus correspondants ne sont pas constatés parmi les produits de lexercice et le montant de ces revenus.
Le cas échéant, le montant des crédits sur ressources spéciales sur lesquels la banque nencourt aucun risque de quelque nature que se soit, ainsi que le montant de lencours des crédits sur ressources spéciales pour lequel la banque na pas encore obtenu laccord de financement du bailleur de fonds correspondant.
- pour le poste AC 4 - Portefeuille-titres commercial:
la ventilation des titres de transaction et des titres de placement entre
* titres cotés et titres non cotés
* titres émis par les organismes publics, titres émis par les entreprises liées, titres émis par les entreprises associées et coentreprises et autres titres
* titres à revenu fixe et titres à revenu variable.
le montant des transferts, entre catégories de titres, des titres de transaction vers les titres de placement au cours de lexercice
le montant des plus-values latentes sur les titres de placement, correspondant à la différence entre la valeur probable de négociation (ou valeur de remboursement) et le coût dacquisition,
les mouvements des provisions pour dépréciation des titres de placement : montant à la clôture de lexercice précédent, reprises, dotations de lexercice, montant à la clôture de lexercice.
- pour le poste AC 5 - Portefeuille dinvestissement:
* Les mouvements par catégorie de titres classés dans le portefeuille dinvestissement et des provisions correspondantes au cours de lexercice : montants à la clôture de lexercice précédent, acquisitions, cessions et transferts de titres, dotations aux provisions et reprises sur provisions, montants à la clôture de l exercice.
·ð la ventilation des titres selon qu ils sont cotés ou non"
·ð la liste des entreprises filiales indiquant pour chacune delles le nom et siège, la part du capital détenu et les montants des capitaux propres et du résultat du dernier exercice.
- pour le poste AC 6 - Valeurs immobilisées:
La ventilation des immobilisations incorporelles et des immobilisations corporelles par principales catégories et les mouvements des valeurs brutes et des amortissements au cours de lexercice en distinguant les immobilisations en cours et les immobilisations en crédit-bail retournées, des autres immobilisations: valeurs brutes, amortissements et provisions à la clôture de lexercice précédent, mouvements de lexercice, dotations aux amortissements et provisions et reprises effectuées au cours de lexercice, valeurs brutes, amortissements et provisions cumulés et valeurs nettes à la clôture de lexercice.
- pour le poste AC 7 - Autres actifs:
Les mouvements par catégorie dactif des provisions et résorptions y afférentes au cours de lexercice à la clôture de lexercice précédent, dotations et reprises au cours de lexercice, montants à la clôture de lexercice.
- pour le poste PA 2 - Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers:
la ventilation des dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers:
* selon la durée résiduelle en distinguant les
échéances suivantes : jusquà 3 mois, plus de 3 mois et moins dun an, plus dun an et moins de 5 ans, plus de 5 ans, et le cas échéant à durée indéterminée
* selon la nature de la relation: entreprises liées, entreprises associées et coentreprises, et autres
* selon quils soient matérialisés ou non par des titres du marché interbancaire
- pour le poste PA 3 - Dépôts et avoirs de la clientèle:
la ventilation des dépôts et avoirs de la clientèle:
* selon la durée résiduelle en distinguant les échéances suivantes : jusquà 3 mois, plus de 3 mois et moins dun an, plus dun an, et moins de 5 ans, plus de 5 ans, et à durée indéterminée
* selon la nature de la relation : entreprises liées, entreprises associées et, coentreprises, et autre clientèle
- pour le Poste PA 4 - Emprunts et ressources spéciales
la ventilation des emprunts matérialisés par un titre et des autres fonds empruntés:
* selon la durée résiduelle en distinguant les échéances suivantes : jusquà 3 mois, plus de 3 mois et moins dun an, plus dun an et moins de 5 ans, et plus de 5 ans
* selon la nature de la relation: entreprises liées, entreprises associées et coentreprises, et autres emprunteurs.
la ventilation des ressources spéciales par catégories principales
- pour le poste PA 5 - Autres passifs:
La ventilation des autres passifs par principales catégories.
- pour le poste CP i - Capital
le nombre et la valeur de chaque catégorie de titres composant le capital souscrit et létendue des droits que confèrent à leur détenteur les titres de chaque catégorie.
la nature et le montant des diverses modifications du capital au cours de lexercice et le nombre dactions concernées.
le cas échéant, le montant du capital appelé et non encore libéré.
- pour le poste CP 2 - Réserves:
les mouvements ayant affecté les primes liées au capital.
les mouvements ayant affecté les réserves au cours de lexercice.
- pour le Poste CP 3 - Actions propres:
la valeur nominale des différentes catégories dactions propres détenues par la Banque et les mouvements sur actions propres.
- pour le Poste CP 4 - Autres capitaux propres:
les mouvements ayant affecté les subventions au cours de lexercice.
les mouvements ayant affecté lécart de réévaluation au cours de lexercice avec mention, le cas échéant, de la ventilation de ce montant par catégories déléments du bilan concernés.
le nombre et la valeur de chaque catégorie de titres assimilés à des capitaux propres et létendue des droits que confèrent à leur détenteur les titres de chaque catégorie.
- pour le poste CP 5 - Résultats reportés:
Les mouvements ayant affecté les résultats reportés au cours de lexercice pour chaque nature dopérations portées dans ce compte.
34 Les notes sur les engagements hors bilan doivent comporter les informations suivantes lorsquelles sont significatives:
- la subdivision des postes de hors bilan (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) en sous-postes (définis par une lettre en minuscule) lorsque cette subdivision napparaît pas sur létat des engagements hors bilan.
- pour le poste HB I - Cautions, avals et autres garanties données:
la ventilation des cautions, avals et autres garanties données selon la nature de la relation entreprises liées, entreprises associées et co-entreprises, autres.
- pour le poste HB 2 - Crédits documentaires:
la ventilation des engagements liés aux crédits documentaires selon la nature de la relation entreprises liées, entreprises associées et coentreprises, autres.
- pour le poste HB 3 - Actifs donnés en garantie:
la nature et le montant des actifs donnés en garantie des engagements propres de létablissement bancaire, et des engagements à légard des tiers et les postes de passif ou de hors bilan auxquels se rapportent ces actifs.
- pour le poste HB 4 - Engagements de financement donnés:
la ventilation des engagements de financement donnés selon la nature de la relation : entreprises liées, entreprises associées et co-entreprises, autres.
- pour le poste HB 6 - Engagements de financement reçus:
la ventilation des engagements de financement reçus selon la nature de la relation : entreprises liées, entreprises associées et co-entreprises, autres.
- pour le poste HB 7 - Garanties reçues:
la nature et le montant des garanties reçues et le montant total ainsi que celui considéré douteux des postes dactif ou de hors bilan auxquels se rapportent ces garanties.
35 Les notes sur les engagements hors bilan doivent également comporter:
- la valeur des opérations de change au comptant non dénouées à la clôture de lexercice (montant nominal converti au cours de change au comptant en vigueur à la date de clôture).
- la valeur des opérations de change à terme contractées à des fins de couverture et non dénouées à la clôture de lexercice (montant nominal converti au cours de change à terme restant, à courir, en vigueur à la date de clôture).
- la valeur des opérations de change à terme contractées à des fins spéculatives et non dénouées à la clôture de lexercice (montant nominal converti au cours de change à terme restant à courir, en vigueur à la date de clôture).
- la valeur des titres à livrer résultant dopérations de vente de titres dont la livraison effective est différée, soit pour des considérations techniques (délai usuel de règlement \ livraison) ou par la volonté expresse des parties (vente à terme).
36 Les notes sur létat de résultat doivent comporter les informations suivantes lorsquelles sont significatives
- la subdivision des postes de produits et charges (défmis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) en sous postes (définis par une lettre en minuscule) lorsque cette subdivision napparaît pas sur létat de résultat.
- pour les postes PR3 \ CH3 - Gains I Pertes sur portefeuille-titres commercial et opérations financières
la ventilation du gain net \ perte nette sur titres de transaction entre : plus-values de cession, plus-values de réévaluation, moins-values de cession, moins-values de réévaluation.
la ventilation du gain net \ perte nette sur titres de placement entre: intérêts et revenus assimilés sur les titres à revenu fixe, dividendes et revenus assimilés sur les titres à revenu variable, plus-values de cession, reprises sur provisions, moins-values de cession, dotations aux provisions.
- pour les postes P R 5 \ C H 4 - Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sui créances, hors bilan et passif:
la ventilation du solde entre : reprises sur provisions. sommes recouvrées sur créances passées en perte, dotations aux provisions, créances passées en perte.
- pour le poste PR 6 \ C H 5 - Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sui portefeuille dinvestissement:
la ventilation du solde entre : reprises sur provisions, plus-values de cession, dotations aux provisions. moins-values de cession.
- pour le poste PR8\.CH9-Solde en gain\perte provenant des autres éléments ordinaires:
la ventilation du solde entre : corrections de valeurs plus-values de cession, moins-values de cession.
- pour le poste PR 9 \ C H 10 - Solde en gain \ perte provenant des éléments extraordinaires:
la ventilation du solde par nature et montant déléments extraordinaires.
37 Les notes aux états financiers doivent également indiquer la valeur des chèques, effets et autres valeur assimilées détenus par la banque pour le compte d~ tiers, en attente dencaissement.
ETATS FINANCIERS INTERMEDIAIRES
38 Les établissements bancaires peuvent être appelés, ei vertu de dispositions légales et réglementaires,
présenter des états financiers intermédiaires destinée~ aux utilisateurs externes. Ces états financiers doivent être établies conformément à la norme comptable relative aux états financiers intermédiaires et à h présente norme.
39 Dans les établissements bancaires, la détermination du montant approprié des provisions sur le portefeuille des titres détenus sous forme de participations et les engagements douteux, dans le cadre de lélaboration des états financiers annuels, sappuie sur un processus relativement long et complexe. Ce processus inclut généralement une analyse individuelle des risques liés aux contreparties sur la base des informations disponibles sur leurs liquidités, solvabilité et .performances financières.
Des estimations similaires, dans le cadre de lélaboration détats financiers intermédiaires, peuvent sappuyer sur lactualisation des provisions déterminées sur la base des risques estimés à la clôture de lexercice précédent, plutôt que sur la recherche dinformations plus récentes sur les liquidités, solvabilité et performances financières des contreparties, et ce pour favoriser lélaboration détats financiers intermédiaires en temps utile et améliorer par conséquent leur pertinence.
40 Les états financiers intermédiaires des établissements bancaires comportent obligatoirement
- un bilan;
- un état des engagements hors bilan;
- un état de résultat;
- un état des flux de trésorerie;
-des notes aux états financiers intermédiaires;
41 Le bilan doit au minimum faire apparaître les postes (définis par deux lettres en majuscule suivis dun chiffre) prévus au paragraphe 8 de la présente norme.
Létat des engagements hors bilan doit faire apparaître les postes (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) prévus au paragraphe 14 de la présente norme.
Létat de résultat doit au minimum faire apparaître les postes (définis par deux lettres en majuscule suivies dun chiffre) prévus au paragraphe 22 de la présente norme.
Les modèles de bilan, de létat des engagements hors bilan, de létat de résultat et de létat des flux de trésorerie inclus dans les états financiers intermédiaires, arrêtés selon une périodicité semestrielle, sont présentés en annexes 5 à 8 de la présente norme.
DATE DAPPLICATION
42 La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier
1999.
ANNEXE 1- modèle de bilan
Bilan
arrêté au 31 Décembre N
(unité en 1000 DI)
30.06. N
30.06.N-131.12.N-1ACTIF
1 - Caisse et avoirs auprès de la BC, CCP et TGT
2 - Créances sur les établissements bancaires et
financiers
3 - Créances sur la clientèle
4 - Portefeuille-titre commercial
5 - Portefeuille dinvestissement
6 - Valeurs immobilisées
7 - Autres actifs
TOTAL ACTIF
PASSIF
1 - Banque centrale et CCP
2 - Dépôts et avoirs des établissements
bancaires et financiers
3 - Dépôts et avoirs de la clientèle
4 - Emprunts et ressources spéciales
5 - Autres passifs
TOTAL PASSIF
CAPITAUX PROPRES
1- Capital
2 - Réserves
3 - Actions propres
4 - Autres capitaux propres
5 - Résultats reportés
6 - Résultat de la période
TOTAL CAPITAUX PROPRES
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES
ANNEXE 2- modèle de létat des engagements hors bilan
Etat des engagements hors bilan
exercice clos le 31 Décembre N
(unité = en 1000 DT)
PASSIFS EVENTUELS Note
31-12- N
31-12-N-I
HB 1 - Cautions, avals et autres garanties données
HB 2 - Crédits documentaires
HB 3 - Actifs donnés en garantie
TOTAL PASSIFS EVENTUELS
ENGAGEMENTS DONNES
HB 4 -Engagements de financement donnés
HB 5 Engagements sur titres
TOTAL ENGAGEMENTS DONNES
ENGAGEMENTS RECUS
HB 6- Engagements de financement reçus
HB 7- Garanties reçues
ANNEXE 3- modèle de létat de résultat
Etat de résultat
exercice de 12 mois clos le 31 Décembre N
(unité en 1000 DI)
PRODUITS DEXPLOITATION BANCAIRE NoteAnnée N Année N-IPR 1 - Intérêts et revenus assimilés
PR 2 - Commissions (en produits)
PR 3 - Gains sur portefeuille-titres commercial et opérations financières
PR 4 - Revenus du portefeuille dinvestissement Total ProduitS dexploitation Bancaire
CHARGES DEXPLOITATION BANCAIRE
CH 1- Intérêts encourus et charges assimilées:
CH 2- Commissions encourues
CH 3- Pertes sur portefeuille-titres commercial et opérations financières Total charges dexploitation BANCAIRE PRODUIT NET BANCAIRE PR 5 \ CH 4 Dotations aux Provisions et résultat
des corrections de valeurs sur
créances, hors bilan et passif
PR 6 \ CH 5 Dotations aux provisions et résultat des corrections de valeurs sur portefeuille dinvestissement
PR 7 - Autres produits dexploitation
CH 6 - Frais de personnel
CH 7 - Charges générales dexploitation
CH 8 - Dotations aux amortissements et aux
provisions sur immobilisations RESULTAT DEXPLOITATION PR 8 \ CH 9 - Solde en gain \ perte provenant des
Autres éléments ordinaires
CH 11 Impôt sur les bénéfices RESULTAT DES ACTIVITES ORFINAIRES PR 9 \ CH 10 Solde en gain \ perte provenant des
Eléments extraordinaires
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES Résultat net de lexercice
Effets des modifications comptables (net dimpôt) RESULTAT APRES MODIFICATIONS COMPTABLES
ANNEXE 4- modèle de létat des flux de trésorerie
Etat des flux de trésorerie
exercice de 12 mois clos le 31 Décembre N
(unité = en 1000 DT)
ACTIVITES DEXPLOITATION Note Année N Année N
Produits dexploitation bancaire encaissés (hors revenus du portefeuille dinvestissement) Charges dexploitation bancaire décaissées Dépôts \ Retraits de dépôts auprès dautres établissements bancaires et financiers
Prêts et avances \ Remboursement prêts et avances accordés à la clientèle
Dépôts \ Retraits de dépôts de la clientèle Titres de placement
Sommes versées au personnel et créditeurs divers Autres flux de trésorerie provenant des activités dexploitation
Impôt sur les bénéfices
FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT
DES ACTIVITES DEXPLOITATION
ACTIVITES DINVESTISSEMENT Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille dinvestissement
Acquisitions \ cessions sur portefeuille dinvestissement Acquisitions \ cessions sur immobilisations
FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT
DES ACTIVITES DINVESTISSEMENT
ACTIVITES DE FINANCEMENT
Emission dactions
Emission demprunts
Remboursement demprunts
Augmentation \ diminution ressources spéciales
Dividendes versés
FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT
DES ACTIVITES DE FINANCEMENT Incidence des variations des taux de change sur les
liquidités et équivalents de liquidités
Variation nette des liquidités et équivalents de liquidités
au cours de lexercice
Liquidités et équivalents de liquidités en début
dexercice
LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES EN FIN DEXERCICE
ANNEXE 5- modèle de bilan (états financiers semestriels)
Bilan
arrête au 30 Juin N
(unité en 1000 DI)
30.06. N
30.06.N-131.12.N-1ACTIF
2 - Caisse et avoirs auprès de la BC, CCP et TGT
2 - Créances sur les établissements bancaires et
financiers
3 - Créances sur la clientèle
4 - Portefeuille-titre commercial
5 - Portefeuille dinvestissement
6 - Valeurs immobilisées
7 - Autres actifs
TOTAL ACTIF
PASSIF
1 - Banque centrale et CCP
2 - Dépôts et avoirs des établissements
bancaires et financiers
3 - Dépôts et avoirs de la clientèle
4 - Emprunts et ressources spéciales
5 - Autres passifs
TOTAL PASSIF
CAPITAUX PROPRES
1- Capital
2 - Réserves
3 - Actions propres
4 - Autres capitaux propres
5 - Résultats reportés
6 - Résultat de la période
TOTAL CAPITAUX PROPRES
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES
ANNEXE 6- modèle de létat des engagements hors bilan (états financiers semestriels)
Etat des engagements hors bilan
arrêté au 30juin N
(unité = en 1000 DT)
30.06. N
30.06.N-131.12.N-1
PASSIFS EVENTUELS
HB 1- Cautions, avals et autres garanties données
HB 2 - Crédits documentaires
HB 3 - Actifs donnés en garantie
TOTAL PASSIFS EVENTUELS
ENGAGEMENTS DONNES
HB 4- Engagements de financement donnés
HB 5 - Engagements sur titres
TOTAL ENGAGEMENTS DONNES
ENGAGEMENTS RECUS
HB 6 - Engagements de financement reçus
HB 7 - Garanties reçues-
ANNEXE 7- modèle de létat de résultat (états financiers semestriels)
Etat de résultat
période du 01.01 au 30.06.N
(unité = en 1000 DT)
Période du
01.01 au 30.06
Année NPériode du
01.01-au 30.06
Année N-I
Année N-1PRODUITS DEXPLOITATION BANCAIRE
PR 1 - Intérêts et revenus assimilés
PR 2 - Commissions (en produits)
PR 3 - Gains sur portefeuille-titres commercial et opérations financières
PR 4 - Revenus du portefeuille dinvestissement
TOTAL PRODUITS DEXPLOITATION BANCAIRE
CHARGES DEXPLOITATION BANCAIRE
CH 1 - Intérêts encourus et charges assimilées
CH 2 - Commissions encourues
CH 3 - Pertes sur portefeuille-titres commercial et opérations financières
TOTAL CHARGES DEXPLOITATION BANCAIRE PRODUIT NET BANCAIRE
PR 5 \ CH 4 - Dotations aux Provisions et résultat
des corrections de valeurs sur
créances hors bilan et passif
PR 6 \ CH 5 - Dotations aux provisions et résultat
des corrections de valeurs sur
portefeuille dinvestissement
PR 7 - Autres produits dexploitation
CH 6 - Frais de personnel
CH 7 - Charges générales dexploitation
CH 8 - Dotations aux amortissements et aux provisions
RESULTAT DEXPLOITATION
PR 8 \ CH 9 - Solde en gain \ perte provenant des
autres éléments ordinaires
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES
PR 9 \ CH 10 - Solde en gain \ perte provenant des extraordinaires
RESULTAT NET DE LA PERIODE
ANNEXE 4- modèle de létat des flux de trésorerie (état financiers semestriels)
Etat des flux de trésorerie
exercice de 12 mois clos le 31 Décembre N
(unité = en 1000 DT)
ACTIVITES DEXPLOITATION Note Année N Année N
Produits dexploitation bancaire encaissés (hors revenus du portefeuille dinvestissement) Charges dexploitation bancaire décaissées Dépôts \ Retraits de dépôts auprès dautres établissements bancaires et financiers
Prêts et avances \ Remboursement prêts et avances accordés à la clientèle
Dépôts \ Retraits de dépôts de la clientèle Titres de placement
Sommes versées au personnel et créditeurs divers Autres flux de trésorerie provenant des activités dexploitation
Impôt sur les bénéfices
FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT
DES ACTIVITES DEXPLOITATION
ACTIVITES DINVESTISSEMENT Intérêts et dividendes encaissés sur portefeuille dinvestissement
Acquisitions \ cessions sur portefeuille dinvestissement Acquisitions \ cessions sur immobilisations
FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT
DES ACTIVITES DINVESTISSEMENT
ACTIVITES DE FINANCEMENT
Emission dactions
Emission demprunts
Remboursement demprunts
Augmentation \ diminution ressources spéciales
Dividendes versés
FLUX DE TRESORERIE NET PROVENANT
DES ACTIVITES DE FINANCEMENT Incidence des variations des taux de change sur les
liquidités et équivalents de liquidités
Variation nette des liquidités et équivalents de liquidités
au cours de lexercice
Liquidités et équivalents de liquidités en début
dexercice
LIQUIDITES ET EQUIVALENTS DE LIQUIDITES EN FIN DEXERCICE
Norme comptable relative au contrôle interne et lorganisation comptable dans les établissements bancaires
NC22
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01. La Norme Comptable NC 01 - Norme Comptable Générale définit les règles relatives au contrôle interne et à lorganisation comptable des entreprises en général sans distinction de la nature de leurs activités.
02. En dehors de la nomenclature comptable, lensemble de ces règles sont également applicables aux établissements bancaires. Toutefois, et compte tenu notamment de la nature et du volume considérable des opérations bancaires, et de limportance des risques liés à lorganisation et à lactivité bancaires, des règles particulières doivent leur être définies en vue de permettre lobtention dinformations financières fiables et pertinentes.
03. Lobjectif de la présente norme est de définir les règles de contrôle interne et dorganisation comptable applicables aux établissements bancaires.
CHAMP DAPPLICATION
04. La présente norme sapplique aux établissements bancaires tels que définis par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire.
DEFINITIONS
05. Pour lapplication de la présente norme, les termes ci-après ont la signification suivante:
(a) Date darrêté comptable désigne la date de clôture dune période comptable.
(b) Période comptable : désigne lexercice comptable ou toute autre période comptable au terme de laquelle létablissement bancaire est tenu, en vertu des dispositions légales et réglementaires, de présenter des situations comptables ou des états financiers intermédiaires ou annuels.
(c) Monnaie de référence : désigne la monnaie de comptabilisation, soit la monnaie dans laquelle sont établis les états financiers de létablissement bancaire en vertu des dispositions légales et statutaires.
LE CONTROLE INTERNE
Objectifs du contrôle interne
06. Les établissements bancaires doivent disposer dun système de contrôle interne efficace. Ce système doit être aménagé conformément aux règles prévues par la norme comptable NC O I - Norme comptable générale et aux dispositions de la présente norme.
07. Les objectifs du système de contrôle interne sont prévus par la norme comptable générale. Le système de contrôle interne dans les établissements bancaires doit particulièrement viser les objectifs suivants:
(a) assurer que les opérations réalisées par létablissement bancaire sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires, et sont conduites de façon prudente et appropriée en accord avec la politique arrêtée par la direction;
(b) assurer la protection et la sauvegarde des actifs de létablissement bancaire contre les risques inhérents à lorganisation et à lactivité bancaires, notamment les risques liés aux irrégularités, erreurs et fraudes qui pourraient survenir;
(c) garantir lobtention dune information financière complète, fiable, en accord avec les règles prévues, et dans les délais requis.
Facteurs essentiels du contrôle interne:
08. Il appartient à la direction de déterminer les procédures et les moyens adéquats pour atteindre les objectifs de contrôle interne, tout en sassurant que les procédures et moyens mis en place sont effectivement appliqués. Un système de contrôle interne efficace devrait sappuyer sur les facteurs suivants:
(a) un système adéquat de définition des pouvoirs et des procédures permettant la surveillance et le contrôle des risques spécifiques liés à la réalisation et au traitement des opérations bancaires, notamment:
- la surveillance des risques de contrepartie;
- la surveillance des risques de liquidité;
- la surveillance des risques de taux;
- la surveillance des positions de change de létablissement bancaire;
- la maîtrise des risques de patrimoine, juridique et administratif;
- la surveillance des risques liés aux traitements informatisés.
(b) un document décrivant de façon claire lorganisation et les procédures au sein de létablissement bancaire;
(c) des procédures efficaces permettant de respecter la piste daudit;
(d) une structure daudit interne efficace et opérationnelle.
09. Un système adéquat de définition des pouvoirs suppose lexistence:
(a) dune structure organisationnelle et dune séparation de fonctions appropriée;
(b) de délégations de pouvoirs prudentes;
(c) de procédures efficaces de collecte, de contrôle et de synthétisation de linformation;
10. Les procédures permettant le suivi et le contrôle des risques spécifiques liés à la réalisation des opérations bancaires doivent inclure:
(a) lexistence dun système permettant denregistrer immédiatement les opérations dès leur survenance;
(b) lexistence dun système de limites internes aux risques de taux, de change et de contrepartie;
(c) lexistence dun système permettant la détermination des positions, le calcul des résultats et la vérification des limites internes.
(d) lexistence dun système permettant la conservation adéquate des actifs confiés à létablissement et la bonne exécution des opérations dont il a la charge.
11. Les procédures permettant le suivi et le contrôle des risques spécifiques liés aux traitements informatisés des opérations bancaires doivent inclure:
(a) lorganisation de la fonction informatique incluant les politiques et procédures concernant les fonctions de contrôle et la séparation des fonctions incompatibles;
(b) les contrôles portant sur le développement et la maintenance des programmes informatiques incluant la documentation des programmes nouveaux ou révisés et laccès à la documentation des programmes;
(c) des procédures de sécurité physique des installations informatiques et des données produites par le système de traitement des informations, notamment des procédures daccès aux salles machines, des procédures de sauvegarde des fichiers et des procédures de secours informatiques en cas de détérioration ou de perte de données;
(d) des procédures de sécurité logique dutilisation et de manipulation des systèmes de traitement des informations, notamment des procédures dhabilitation aux différents niveaux de consultation, dutilisation et de modification des données stockées dans les fichiers, des procédures de saisie, de validation et de redressement des opérations.
12. Pour être utile, le document décrivant lorganisation et les procédures au sein de létablissement bancaire doit comporter:
(a) lorganigramme de létablissement bancaire et de ses différentes structures fonctionnelles et opérationnelles, la description des postes et la définition des délégations de pouvoirs et des responsabilités;
(b) les procédures décrivant le processus de déroulement des différentes opérations incluant les procédures de traitements informatisés, en identifiant les contrôles nécessaires aux étapes dautorisation, dexécution et denregistrement eu égard aux objectifs de contrôle interne cités au paragraphe 07 ci-dessus.
(c) les procédures et lorganisation comptables telles que prévues par les paragraphes 37 et 38 de la présente norme.
13. La piste daudit est un ensemble de procédures permettant daméliorer les caractéristiques qualitatives et de faciliter le contrôle de linformation financière au sein des établissements bancaires. Elle doit permettre:
(a) de justifier toute information par une pièce dorigine à partir de laquelle il doit être possible de remonter par un cheminement ininterrompu aux états financiers et réciproquement;
(b) dexpliquer lévolution des soldes dun arrêté comptable à lautre par la conservation des mouvements ayant affecté les soldes comptables des postes des états financiers.
Structure daudit interne et comité daudit
14. Les établissements bancaires doivent créer une structure daudit interne opérant de façon indépendante et qui a pour mission de veiller au bon fonctionnement, lefficacité et lefficience du système de contrôle interne.
15. Conformément aux bonnes pratiques dusage, il est approprié de créer un comité daudit, rattaché au conseil dadministration, et ayant pour rôle:
- de définir, de contrôler et de coordonner les activités de la structure daudit interne et le cas échéant les travaux des autres structures de la banque chargées de missions de contrôle;
- lexamen des insuffisances du fonctionnement du système de contrôle interne relevées par les différentes structures de la banque et autres organes chargés de missions de contrôle;
- ladoption des orientations permettant la correction et le suivi des insuffisances des procédures de contrôle interne.
16. La structure daudit interne rend compte par écrit des missions quelle accomplit dans le cadre de ses programmes de contrôle régulier.
Périodiquement, et au moins une fois par an, la structure daudit interne élabore également un rapport sur le fonctionnement général du système de contrôle interne.
17. Le conseil dadministration des établissements bancaires doit procéder, au moins une fois par an, à lexamen des conditions dans lesquelles le fonctionnement général du système de contrôle interne est assuré.
LORGANISATION COMPTABLE
Nomenclature comptable
18. Lorganisation comptable des établissements bancaires doit être aménagée conformément aux règles prévues par la norme comptable NC 01 -Norme Comptable Générale ainsi quaux dispositions de la présente norme, et de façon à répondre aux besoins des différents utilisateurs en matière dinformation financière dans les délais impartis.
19. En principe, et pour répondre aux différents besoins dinformation, dont ceux des utilisateurs des états financiers et des organes de surveillance, il est nécessaire dassocier aux événements comptables plusieurs attributs dinformation. De façon générale, ces attributs peuvent être gérés soit au niveau de la base dinformations directement liée à la comptabilité dont le plan des comptes, soit au niveau dautres bases dinformations incluant notamment les applications de gestion.
20. Il appartient à la direction de définir le niveau de gestion des différents attributs dinformation de façon à obtenir le plus efficacement possible une information financière complète, fiable et pertinente, répondant dans les délais impartis aux besoins des différents utilisateurs.
21. Toutefois, le plan des comptes doit être défini de façon telle que les soldes des comptes figurant dans le plan des comptes puissent, au minimum, alimenter par voie directe ou par regroupement les postes et sous postes du bilan, de létat des engagements hors bilan et de létat de résultat tels que définis par la norme comptable relative à la présentation des états financiers des établissements bancaires.
22. Un plan des comptes répondant à ces caractéristiques est proposé en annexe à la présente nonne. La nomenclature est basée sur la logique suivante:
- La classification des comptes de bilan et de hors bilan est définie selon trois critères essentiels
la création de la monnaie en tant que critère essentiel de lactivité bancaire,
lorigine de cette monnaie ou la nature de la contrepartie,
la liquidité des fonds concernés.
- la classification des comptes de résultat est définie selon trois critères essentiels
la correspondance avec le découpage des comptes du bilan et du hors bilan,
les agents économiques,
la nature de la charge ou du produit.
Enregistrement des opérations
23. Il peut être associé différentes dates à un événement comptable au sein dun établissement bancaire. Les différentes dates de traitement peuvent se présenter en pratique comme suit:
- date dopération : cest la date de survenance de lopération qui est généralement portée sur la pièce justificative pour permettre son imputation comptable;
- date effective comptable : cest la date à laquelle lécriture comptable a un effet sur le solde dun compte;
- date de saisie ou de génération : cest la date de prise en charge de lévénement dans le système comptable.
24. Les opérations effectuées par les établissements bancaires doivent être enregistrées chronologiquement le jour même où elles surviennent, soit en date dopération.
25. Dans le cas où létablissement bancaire se trouve dans limpossibilité de passer à temps toutes les écritures afférentes à un arrêté comptable, il est fait usage dune période dinventaire appelée journée comptable complémentaire.
26 Les journées comptables complémentaires sont des journées comptables de saisie décritures postérieures À la date de larrêté comptable, qui permettent la prise en compte dans la période adéquate:
(a) des opérations des derniers jours de la période comptable qui nont pas pu être enregistrées en leur date de survenance, telles que les opérations inter-unités;
(b) des corrections décritures comptables enregistrées au cours des journées comptables de la période comptable;
(c) des écritures dabonnement des produits et charges et le cas échéant des écritures dinventaire.
Tenue des comptes en devises
27. Les établissements bancaires ayant un volume significatif dopérations en devises, doivent tenir une comptabilité distincte dans chacune des devises, afin de recenser lensemble des opérations quils réalisent en leurs monnaies dorigine.
Lenregistrement, la conversion et la réévaluation de ces opérations sont effectués conformément à la norme comptable relative À la comptabilité des opérations en devises dans les établissements bancaires.
28. Les conditions de forme de tenue de la comptabilité en monnaie de référence telles que prévues par la nonne comptable NC O1 Norme comptable générale et la présente norme, sont applicables à la comptabilité en devises.
29. En cas de tenue dune comptabilité dans chacune des devises, les livres comptables obligatoires de létablissement bancaire incluent, outre les livres comptables obligatoires prévus par NC O1 - Norme comptable générale
- les journaux tenus dans chacune des devises;
- les grands livres tenus dans chacune des devises;
- les balances auxiliaires tenues dans chacune des devises.
Comptabilité matière
30. Les éléments détenus par les établissements bancaires pour le compte de tiers et ne figurant pas dans les états financiers annuels, font lobjet dune comptabilité matière.
31. Parmi ces éléments, figurent notamment les chèques, effets et autres valeurs assimilées remis par les clients pour encaissement. Le système de comptabilité matière destiné à gérer ces éléments doit permettre un suivi effectif des valeurs jusquau dénouement des opérations et une identification, à tout moment, du stade de traitement de chaque valeur. Ce système doit être entouré des sécurités nécessaires comparables à celles applicables pour une comptabilité financière.
32. Toutefois, les établissements bancaires peuvent opter pour le traitement des chèques, effets et autres valeurs assimilées remis par les clients pour encaissement au sein de la comptabilité financière. Dans ce cas, les comptes utilisés doivent être annulés pour les besoins de la présentation des états financiers intermédiaires ou annuels.
Opérations dinventaire
33. Les opérations dinventaire pour larrêté des situations comptables incluent notamment la justification des comptes, lapurement des suspens et des comptes inter-unités et linventaire physique des éléments actifs et passifs.
34. Les opérations dinventaire physique dans les établissements bancaires couvrent généralement:
- la caisse (espèces, chèques et chèques de voyages);
- les coupons et autres documents valant espèces;
- les créances détenues par létablissement bancaire et matérialisées par des titres;
- le portefeuille effets commerciaux;
- les garanties reçues de la clientèle;
- les cartes monétique;
- et les immobilisations.
Abonnement des produits et char2es
35. Lorganisation comptable des établissements bancaires doit permettre la détermination des produits de la période comptable ainsi que les charges et frais dexploitation y afférents et leur prise en compte dans la période comptable considérée.
36. La détermination des produits et charges doit couvrir lensemble des opérations effectuées par létablissement et notamment:
- les opérations de prêt et emprunts sur le marché interbancaire
- les opérations courantes avec la clientèle;
- les opérations entraînant engagement vis à vis de la clientèle ou en faveur de létablissement bancaire;
- les opérations de change au comptant ou à terme ainsi que les opérations portant sur tout autre instrument financier à terme;
- les charges générales et administratives compris les amortissements, et les produits non bancaires.
Documentation de lor2anisation et des procédure~ comptables
37. Un document décrivant lorganisation et le~ procédures comptables doit être tenu pax létablissement bancaire et servira à la compréhension du système de traitement de~ informations et à la réalisation des contrôles.
38. Pour être utile, le document décrivant lorganisation el les procédures comptables doit contenir:
(a) lorganisation de la fonction comptable en ce qui concerne la répartition des responsabilités au sein des services comptables de létablissement entre limputation, la saisie, la validation et le contrôle des enregistrements;
(b) la description de la structure du système dinformation comptable incluant notamment les niveaux de gestion des différents attributs dinformation;
(c) les procédures comptables incluant le plan des comptes, le contenu explicatif des comptes, les schémas comptables des opérations, les méthodes comptables, les règles de numérotation et de classification des pièces justificatives et des journées comptables et les états de restitution comptable.
(d) les procédures de clôture et de validation des journées et des périodes comptables par les agences et le siège de létablissement bancaire, y compris le cas échéant, les procédures relatives aux journées comptables complémentaires;
(e) la périodicité et les procédures des opérations dinventaire et dabonnement des produits et charges en indiquant les éléments couverts par ces procédures;
(t) les procédures de contrôle comptable qui accompagnent la réalisation et lenregistrement des opérations ainsi que les procédures de contrôle qui sont effectuées postérieurement à leur enregistrement.
DATE DAPPLICATION
39. La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1999.
Norme comptable relative aux opérations en devises dans les établissements bancaires
NC23
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01 La Norme Comptable Tunisienne NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères définit les règles de prise en compte, dévaluation et de présentation relatives aux opérations en devises conclues par les entreprises.
02 Bien que lensemble de ces règles sappliquent également aux établissements bancaires, cette norme ne couvre pas les opérations effectuées dans le cadre de lactivité courante des banques. Elle ne définit pas non plus les règles relatives à la comptabilité distincte en devises que les banques doivent tenir conformément aux dispositions de la Norme Comptable relative au contrôle interne et lorganisation comptable dans les établissements bancaires.
03 Lobjectif de la présente norme est de définir les règles r de tenue de la comptabilité multi-devises et de traitement des opérations en devises réalisées par les établissements bancaires dans le cadre de leur activité courante, notamment les opérations de financement, de dépôts, de prêts et emprunts, de portefeuille et de change au comptant et à terme.
CHAMP DAPPLICATION
04 La présente norme sapplique aux établissements bancaires tels que définis par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire.
DEFINITIONS
05 Dans la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
a) Date darrêté comptable : désigne la date de clôture dune période comptable.
b) Période comptable: désigne lexercice comptable ou toute autre période comptable au terme de laquelle létablissement bancaire est tenu, en vertu des dispositions légales et réglementaires, de présenter des situations comptables ou des états financiers intermédiaires ou annuels.
c) Monnaie de référence désigne la monnaie de comptabilisation soit la monnaie dans laquelle sont libellés les états financiers publiés par létablissement bancaire, en vertu des dispositions légales et statutaires. Elle correspond généralement à la monnaie locale, soit le Dinar Tunisien.
d) Devise: désigne une monnaie autre que la monnaie de référence, ainsi que les métaux précieux tels que lor monétaire détenus sous une forme négociable.
e) Position de change: correspond, pour une devise donnée, au solde des avoirs nets de la banque dans cette devise.
f) Risque de change: correspond à une dépréciation possible dune créance ou dun avoir ou à une appréciation possible dune dette, libellés en devises.
g) Eléments monétaires : désignent les actifs et passifs, y compris les comptes de régularisation, qui doivent être encaissés ou payés pour des montants fixes ou déterminables, ainsi que les engagements reçus et donnés portant sur un nombre déterminé dunités monétaires à encaisser ou à payer. Les titres, quils soient à revenu fixe ou variable, classés dans la catégorie du portefeuille-titres commercial sont également traités comme éléments monétaires libellés dans la monnaie du prix payé à lachat lorsquils sont cotés sur le marché dans cette monnaie et destinés à être vendus par le règlement du prix dans cette même monnaie.
h) Cours de change au comptant en vigueur : correspond, pour une date donnée, au cours de change au comptant interbancaire de la veille publié par la Banque Centrale de Tunisie.
COMPTABILITE MULTI-DE VISES
06 Les opérations effectuées en devises doivent être enregistrées en comptabilité de façon distincte par la tenue dune comptabilité autonome dans chacune des devises utilisées. Cette comptabilité tenue selon le système dit en partie double doit permettre la détermination périodique de la position de change.
07 La position de change, dans une devise, correspond à la valeur totale des actifs détenus dans cette devise augmentée de la valeur totale des engagements à recevoir dans la devise et diminuée de la valeur totale des passifs et (le la valeur des engagements à livrer dans la même devise. Elle reflète le risque lié aux engagements nets de la banque en devises et diffère, de ce fait, de la position de trésorerie qui exprime les disponibilités en devises uniquement. La position globale de change correspond à la somme de toutes les contre~valeurs dans la monnaie de référence des positions de change par devise.
08 Les engagements hors bilan en devises qui ont une faible probabilité de réalisation, telle que les cautions, avals et autres engagements de garantie, ne sont pas, en général, pris en compte dans la détermination de la position de change.
09 De façon générale, la position de change peut être affectée par trois types dopérations opérations libellées dans la même devise, opérations entre deux devises, opérations entre une devise et la monnaie de référence.
10 Les opérations libellées dans la même devise affectent la position de change si elles engendrent une rupture de léquilibre entre les ressources et les emplois dans la même devise. Cest le cas notamment des opérations de transferts entre des comptes clients de sommes dans la même devise, et qui donnent lieu à la perception de commissions au profit de la banque.
11 Les opérations entre deux devises engendrent systématiquement une modification des positions de change dans chacune des devises. Elles peuvent également affecter la position globale de change en raison des différences existant entre les parités de chacune des devises par rapport à la monnaie de référence.
12 Les opérations entre une devise et la monnaie de référence engendrent systématiquement une modification de la position de change puisquelles affectent de façon unilatérale soit les ressources soit les emplois dans la devise. Par exemple, une opération dachat de devises au comptant se traduit au niveau de la devise uniquement par un accroissement des actifs détenus dans cette devise, la contrepartie consistant dans la diminution des actifs détenus dans la monnaie de référence.
Les commissions et autres revenus perçus à loccasion de ces opérations naffectent pas la position de change lorsquelles sont prélevées dans la monnaie de référence.
13 Pour assurer la tenue de comptabilité autonome par devise, il est fait usage des comptes techniques position de change, contre-valeur position de change et ajustement devises. Ces comptes présentent lavantage dassurer la tenue dune comptabilité équilibrée à même de limiter les risques derreurs et didentifier clairement les opérations affectant la position de change.
14 Les comptes position de change sont des comptes ouverts au bilan et en hors bilan dans la comptabilité de chacune des devises. Ils enregistrent la contrepartie des opérations ayant un impact sur la position de change.
15 Les comptes contre-valeur position de change sont des comptes ouverts au bilan et en hors bilan dans la comptabilité en monnaie de référence. Ils enregistrent la contrepartie des opérations ayant un impact sur la position de change converties dans la monnaie de référence.
16 Les comptes ajustement devises sont des comptes ouverts au bilan et hors bilan dans la comptabilité en monnaie de référence. Les comptes dajustement devises ouverts en hors bilan servent à déterminer le résultat de change sur les opérations en devises figurant en hors bilan à la date darrêté des états financiers. Les comptes dajustement devises ouverts au bilan servent à transférer au bilan le résultat de change figurant dans les comptes ajustement devises du hors bilan.
MECANISME DE TENUE DE LA COMPTABILITE MULTI-DEVISES
17 Conformément au paragraphe 06, les opérations effectuées en devises sont enregistrées dans la comptabilité ouverte dans chacune des devises. Elles sont ensuite converties et reversées dans la comptabilité en monnaie de référence.
Le processus de tenue dune comptabilité multi-devises comporte généralement les étapes suivantes la conversion de charges et produits libellés en devises, la réévaluation des comptes de position et la détermination et le traitement des différences de change.
Conversion des charges et produits libellés en devises
18 Les charges et produits libellés en devises influent sur la position de change. Ils doivent être comptabilisés dans la comptabilité ouverte au titre de chaque devise concernée dès que les conditions de leur prise en compte sont réunies, puis convertis dans la comptabilité en monnaie de référence.
19 De façon générale, la conversion des charges et produits libellés en devises peut se faire selon différentes périodicités quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle. etc. Cependant, cette périodicité ne pourrait sétaler au delà de la période au titre de laquelle un arrêté comptable doit être établi.
20 Au delà de la périodicité de conversion, la question importante concernant la conversion des charges et produits libellés en devises se rapporte au taux de change à utiliser. Dans la mesure où ces opérations influent sur la position de change dès quelles sont prises en compte dans la comptabilité, plus le taux de conversion se rapproche de celui en vigueur à la date dc leur prise en compte, plus la dissociation entre le résultat de change et le résultat de lopération elle-même se fait de façon fiable.
21 Les charges et produits libellés en devises sont convertis dans la comptabilité en monnaie de référence sur la base du cours de change au comptant en vigueur à la date de leur prise en compte dans la comptabilité tenue en devises.
Toutefois, un cours de change moyen hebdomadaire ou mensuel peut être utilisé pour lensemble des opérations comptabilisées dans chaque devise au cours de cette période. Dans ce cas, la base de détermination du taux de change moyen doit être indiquée dans les notes aux états financiers.
22 Les charges et produits libellés en devises courus et non échus à la date darrêté comptable sont convertis sur la base du cours de change au comptant en vigueur à la date de larrêté comptable. Toutefois, dans le cas où elles ont fait lobjet de façon anticipée dune opération de couverture spécifique, la conversion doit être faite sur la base du cours de change de lopération de couverture.
Réévaluation des comptes de position en date darrêté
23 A chaque arrêté comptable, les éléments dactif, de passif et de hors bilan figurant dans chacune des comptabilités devises sont convertis et reversés dans la comptabilité en monnaie de référence.
24 A lexception des éléments non monétaires et des engagements de change à terme, cette conversion est faite sur la base du cours de change au comptant en vigueur à la date darrêté.
Constatation du résultat de chance
25 A chaque arrêté comptable, les différences entre, dune part, les éléments dactif, de passif et de hors bilan réévalués conformément aux paragraphes 23 et 24, et dautre part, les montants correspondants dans les comptes de contre-valeur de position de change sont prises en compte en résultat de la période considérée, à lexception des différences de change visées aux paragraphes 26 et 27 ci-après.
26 Les différences relatives à des opérations de change dont le risque de change est supporté par lEtat ne sont pas prises en compte en résultat. Elles sont enregistrées dans des comptes de régularisation.
27 Les différences positives résultant de la réévaluation déléments libellés dans des devises dont les marchés ne présentent pas une liquidité suffisante ne sont pas prises en compte en résultat de la période considérée. Elles sont enregistrées dans des comptes de régularisation.
28 Un marché est considéré comme présentant une liquidité suffisante lorsque
(a) il existe soit un marché organisé, soit un marché de gré à gré fonctionnant régulièrement à lintervention détablissements bancaires tiers mainteneurs de marché assurant des cotations permanentes de cours acheteurs et vendeurs dont les fourchettes correspondent aux usages du marché;
(b) les titres, valeurs ou instruments financiers concernés peuvent, compte tenu des volumes régulièrement traités sur leur marché, être réalisés à tout moment sans incidence significative sur les cours.
Opérations devises contre devises
29 Il existe plusieurs méthodes pour comptabiliser les opérations réalisées devises contre devises. Ces méthodes varient selon le choix de la monnaie dans laquelle le résultat de lopération va être exprimé ainsi que de la base de conversion dans la monnaie de référence.
30 Généralement, lune des deux devises, au moins, est régulièrement cotée dans la monnaie de référence sur le marché.
La méthode la plus simple consiste à décomposer lopération en deux transactions séparées réalisées contre la monnaie de référence. Celle-ci joue le rôle de monnaie pivot.
La contre-valeur dans la monnaie de référence est déterminée sur la base du cours de change sur le marché pour une des deux devises considérées (appelée devise directrice). Le cours de change relatif à lautre devise est déduit de façon à équilibrer les contre-valeurs de chacune des deux devises dans la monnaie de référence.
31 Lorsque aucune des devises nest cotée dans la monnaie de référence sur le marché, il peut être approprié dutiliser lune des devises comme monnaie pivot. Lopération est, dans un premier temps, rapportée dans cette monnaie et le résultat est en définitive converti dans la monnaie de référence.
CHANGE AU COMPTANT
32 Les opérations de change au comptant sont des opérations dachat et de vente de devises dont les parties ne différent pas le dénouement, ou ne différent le dénouement quen raison des délais dusance.
Le délai dusance correspond au délai nécessaire à la mise en oeuvre de la livraison des devises qui est généralement de 2 jours ouvrables.
33 Lorsque le dénouement dune opération de change au comptant est différé, sa réalisation est analysée en deux temps
- à la date dengagement, à laquelle les parties concluent le contrat
- à la date de mise à disposition, à laquelle les devises sont effectivement livrées.
34 Les opérations de change au comptant avec délai dusance doivent être comptabilisées en hors bilan dès la date dengagement et au bilan à la date de mise à disposition.
CHANGE A TERME
35 Les opérations de change à terme sont les opérations dachat et de vente de devises dont les parties décident de différer le dénouement pour des motifs autres que les délais dusance. Elles se traduisent ainsi par un engagement dacheter ou de vendre une certaine quantité de devises, à un cours déterminé, à une date future donnée.
Les opérations de change à terme peuvent être conclues à des fms de couverture ou à des fins spéculatives.
36 Les opérations de change à terme à des fins de couverture ont pour but et pour effet de compenser ou de réduire le risque de variation du cours de change portant sur un élément monétaire ou un ensemble homogène déléments monétaires au regard du risque de fluctuation du taux de change.
37 Pour être qualifiée dopération de couverture, lopération de change à terme doit satisfaire les conditions suivantes
(a) lélément couvert ou lensemble homogène déléments couverts doit exposer létablissement bancaire à un risque de variation du cours de change;
(b) lopération de couverture doit être qualifiée comme telle dès lorigine;
(c) lélément couvert ou lensemble homogène couverts et lopération de couverture doivent être libellés dans la même devise.
Change à terme à des fins spéculatives
38 A la date dengagement, les opérations de change à terme à des fins spéculatives sont converties au cours de change à terme tel que prévu par le contrat. Elles sont comptabilisées en hors bilan.
A chaque arrêté comptable, les engagements sont réévalués sur la base du cours de change à terme pour le terme restant à courir à la date darrêté. Toute différence de change résultant de cette réévaluation est portée dans sa totalité en résultat.
Change à terme à des fins de couverture
39 Les opérations de change à terme à des fins de couverture peuvent être effectuées pour couvrir des éléments de bilan et de hors bilan de natures différentes
soit des éléments évalués au cours au comptant, tel est le cas par exemple dun contrat de change à terme conclu en vue de couvrir un prêt accordé en devises, soit des éléments évalués au cours à terme, tel est le cas par exemple dun contrat de change à terme conclu en vue de couvrir une autre opération de change à terme.
40 Les engagements de change à terme conclus à des fins de couverture sont convertis, à la date de leur engagement, et réévalués à la date de chaque arrêté comptable sur la base du cours de change utilisé pour la conversion et lévaluation des éléments couverts. Les différences positives et négatives résultant de cette réévaluation sont prises en compte de façon symétrique à la prise en compte des gains et pertes de change sur les éléments couverts.
41 En application de cette règle, les opérations de change à terme conclues pour couvrir des éléments de bilan et de hors bilan évalués au cours de change au comptant sont comptabilisées de la façon suivante
à la date dengagement, le montant nominal du contrat est converti sur la base du ~ours de change au comptant en vigueur à cette date.
La différence entre le montant nominal du contrat converti sur la base du cours de change au comptant et celui converti sur la base du cours de change à terme prévu par le contrat constitue un report ou déport et est comptabilisée en hors bilan séparément. Cette différence constitue un report lorsque le cours à terme est supérieur au cours au comptant et un déport lorsque le cours à terme est inférieur au cours au comptant.
Les reports et déports sont étalés au prorata temporis sur la période du contrat et imputés comme produits et charges assimilés à des intérêts.
à chaque date darrêté comptable, le montant du contrat est réévalué sur la base du cours de change au comptant en vigueur à cette date. La différence de change ainsi dégagée est comptabilisée en résultat de manière identique mais de sens inverse que la différence de change constatée sur les éléments couverts.
42 Les opérations de change à terme conclues pour couvrir dautres opérations de change à terme sont traitées comme étant des opérations de change à terme conclues à des fins spéculatives conformément au paragraphe 38 de la norme.
ELEMENTS NON MONETAIRES
43 Les éléments non monétaires en devises que peuvent détenir les banques concernent généralement les immobilisations corporelles et incorporelles et les titres, quils soient à revenu fixe ou variable, classés dans la catégorie du portefeuille dinvestissement. Ces éléments peuvent être financés soit en monnaie de référence soit en devises.
44 Lorsquils sont financés en monnaie de référence, et conformément à la Norme Comptable NC 15 relative aux opérations en monnaies étrangères, les éléments non monétaires sont convertis au cours de change en vigueur à la date de leur enregistrement.
45 Ces éléments peuvent être comptabilisés dans la comptabilité devise et convertis à chaque arrêté comptable dans la comptabilité en monnaie de référence, ou directement comptabilisés dans la comptabilité en monnaie de référence.
46 Lorsque les éléments non monétaires financés en monnaie de référence sont comptabilisés dans la comptabilité devise et convertis à chaque arrêté comptable dans la comptabilité en monnaie de référence, les dotations aux amortissements, et le cas échéant les dotations aux provisions et les reprises sur provisions relatives à ces éléments sont également comptabilisées dans la comptabilité devise et converties à chaque arrêté comptable dans la comptabilité en monnaie de référence sur la base du cours de change utilisé pour la conversion des éléments auxquelles ces dotations et reprises se rapportent.
47 Les éléments non monétaires financés en devises sont convertis, et réévalués à chaque date darrêté comptable sur la base du cours de change au comptant en vigueur à la date de conversion ou darrêté comptable. Les différences de change résultant de la réévaluation sont comptabilisées en résultat de manière symétrique aux différences de change constatées sur le financement. Dans ce cas, la perte ou gain de change enregistré lors de la réévaluation des éléments non monétaires est compensé par le gain ou la perte de change résultant de la réévaluation du financement.
INFORMATIONS A FOURNIR
48 Les méthodes comptables adoptées pour le traitement des opérations en devises doivent être indiquées dans les notes aux états financiers. Ces méthodes concernent notamment:
la base de conversion des charges et produits libellés en devises lorsquune base autre que le cours de change au comptant en vigueur à la date de leur prise en compte dans la comptabilité devise est utilisée;
les bases utilisées pour la réévaluation des positions en devises
les règles de prise en compte des différences de change en résultat.
49 Les notes aux états financiers doivent indiquer les informations suivantes lorsquelles sont significatives:
le montant global de la contre-valeur en monnaie de référence de lactif et du passif en devises.
la valeur des opérations de change au comptant non dénouées à la clôture de lexercice.
la valeur des opérations de change à terme non dénouées à la clôture de lexercice en distinguant les opérations conclues à des fins de couverture de celles conclues dans un but spéculatif.
le montant des autres engagements relatifs àdes opérations en devises.
DATE DAPPLICATION
50 La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1999.
Norme comptable relative aux
engagements et revenus y afférents dans les établissements bancaires NC24
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01 Les prêts et avances et les engagements de financement ou de garantie constituent généralement un segment important des activités des établissements bancaires et représentent une part significative de leurs actifs et engagements hors bilan. Les banques perçoivent, à loccasion de loctroi de ces engagements, différentes rémunérations sous forme dintérêts et de commissions.
02 La survenance dévénements postérieurement à la conclusion de ces opérations peut amener les établissements bancaires à réviser la valeur de ces actifs ou engagements, notamment par la constatation de provisions, et à revoir la façon avec laquelle les revenus y afférents sont pris en compte en résultats.
03 Lobjectif de la présente norme est de définir les règles de prise en compte, dévaluation et de présentation des engagements contractés par un établissement bancaire et des revenus y afférents.
CHAMP DAPPLICATION
04 La présente norme sapplique aux engagements contractés par les établissements bancaires tels que définis par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire.
05 Entrent dans le champ dapplication de la présente norme les engagements matérialisés par des titres représentant des parts dans le capital dentreprises lorsque, en substance, ces engagements établissent une relation de créancier - débiteur entre létablissement bancaire et lentreprise émettrice. Cest le cas des participations quun établissement bancaire acquiert ou souscrit et au titre desquelles, au moment même de lacquisition ou de la souscription, il conclut un contrat avec la société émettrice prévoyant le rachat de ces mêmes actions par une tierce personne, généralement le promoteur, après une certaine période et à un prix
convenu davance calculé en fonction dun taux dactualisation qui ne tient compte ni de la valeur de la société émettrice au moment du rachat ni de la valeur de marché lorsque les actions sont cotées sur un marché.
06 Bien que la norme ne traite pas spécifiquement des engagements de financement et de garantie reçus, ceux-ci peuvent être comptabilisés conformément aux dispositions des paragraphes 9 à 14 de la présente norme.
07 Sont exclus du champ dapplication de la présente norme
(a) les engagements découlant des opérations de change au comptant ou Á terme
(b) les engagements sur titres
(c) les engagements sur instruments financiers àterme
DEFINITIONS
08 Pour l application de la présente norme, les termes ci-après ont la signification suivante:
(a) Engagement : désigne toute créance résultant des prêts et avances accordés par létablissement bancaire, ainsi que toute obligation de létablissement bancaire en vertu dun contrat ou tout autre mécanisme, de fournir des fonds à une autre partie (engagement de financement) ou de garantir à un tiers lissue dune opération en se substituant à son client sil nhonore pas ses
obligations (engagement de garantie).
(b) Crédit : désigne les fonds mis à disposition par un établissement bancaire directement ou indirectement à une autre partie en vertu dun accord de financement conclu.
(c) Crédits documentaires : désigne les engagements en vertu desquels létablissement bancaire, agissant
à la demande et conformément aux instructions dun tiers en rapport avec une transaction commerciale de ce dernier, est tenu, le cas échéant par lintermédiaire dun autre établissement bancaire, soit à effectuer un paiement au créancier de ce tiers ou à son ordre, soit à payer, à accepter ou à négocier des effets de commerce, contre remise des documents afférents à la transaction commerciale en cause.
(d) Donneur dordre : désigne la personne qui a contracté un engagement avec létablissement bancaire au profit dune tierce personne, le bénéficiaire.
(e) Risque pays : désigne le risque attaché à lensemble des emprunteurs résidant dans un pays, lié à des considérations dordre économique et politique existant dans ce pays.
(f) Valeur de réalisation attendue: désigne la valeur à laquelle un engagement sera probablement honoré par le débiteur.
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE
09 Les engagements de financement et de garantie concernent généralement les ouvertures de lignes de crédit, les crédits documentaires et les cautions, avals et autres garanties donnés par la banque à la demande du donneur dordre. Ils sont souvent matérialisés par des contrats écrits comme dans les cas daccords de financement, et peuvent résulter parfois dautres usages bancaires comme les télex de confirmation dans les cas de garanties internationales.
Ces engagements ne sont pas nécessairement mis en oeuvre. Leur comptabilisation doit distinguer le moment où ils sont contractés et le cas échéant de leur mise en oeuvre, celle-ci saccompagnant généralement par une livraison de fonds.
10 Les engagements de financement et de garantie doivent être enregistrés en hors bilan dès le moment où ils sont contractés. Un engagement est réputé être contracté lorsquil découle
(a) dune obligation contractuelle irrévocable que la banque ne peut annuler à son gré sans sexposer à des pénalités ou à des frais,
(b) dun usage bancaire qui, même en labsence dun contrat écrit, met à la charge de la banque une quelconque obligation.
11 En application de cette règle, les cautions, avals et autres garanties donnés sont enregistrés au moment de la signature de lacte portant garantie et les ouvertures de lignes de crédit au moment de leur notification. Les engagements liés aux crédits documentaires sont enregistrés:
- lorsque la banque est émettrice : à la notification de louverture du crédit documentaire
- lorsque la banque est notificatrice : à la confirmation du crédit documentaire, ou à laval de lacceptation à payer émise par la banque émettrice.
12 La valeur pour laquelle un engagement de financement ou de garantie doit être comptabilisé résulte généralement des termes contractuels et correspond à la valeur des fonds à accorder pour les engagements de financement et au montant de la garantie donnée pour les engagements de garantie.
13 La comptabilisation des engagements de financement et de garantie en hors bilan doit respecter la partie double sans inclure de croisement avec les comptes de bilan, et doit être effectuée selon le sens que prendra lengagement au bilan, lors de sa mise en oeuvre éventuelle.
14 Les engagements de financement et de garantie sont annulés du hors bilan:
- soit à la fin de la période de garantie, telle que prévue par le contrat ou par les usages, et à partir de laquelle lengagement cesse de produire ses effets.
- soit lors de la mise en oeuvre de lengagement, lannulation étant dans ce cas consécutive au versement de fonds et à lenregistrement dune créance au bilan.
PRETS ET AVANCES
15 Les prêts et avances doivent être enregistrés, pour le montant des fonds mis à disposition du débiteur, au moment de leur mise à disposition.
16 Dans certains cas, le montant des fonds mis à disposition est différent de la valeur nominale, par exemple lorsque les intérêts sont décomptés et prélevés davance sur le montant du prêt.
Dans de telles situations, les prêts et avances sont comptabilisés pour leur valeur nominale et la différence par rapport au montant mis à la disposition du débiteur portée dans un compte de régularisation et pris en compte en revenus conformément aux paragraphes 36 à38 de la présente norme. Toutefois, et pour les besoins de la présentation des états financiers, le montant des intérêts perçus davance et non courus à la date darrêté des états financiers doit être soustrait de la valeur des prêts et avances figurant à lactif
ENGAGEMENTS CONSORTIAUX
17 Lorsquun établissement bancaire sassocie avec dautres banques pour accorder un concours à une tierce personne sous forme de prêts et avances, ou dengagements de financement ou de garantie, lengagement doit être comptabilisé pour sa quote-part dans lopération.
Dans le cas où la quote-part en risque de létablissement bancaire est supérieure ou inférieure à celle de sa quote-part dans lopération, la différence doit être constatée selon le cas parmi les engagements de garantie donnés ou les engagements de garantie reçus.
GARANTIES RE'UES
18 Les établissements bancaires peuvent, en contrepartie des engagements donnés, obtenir des garanties sous forme d actifs financiers, de sûretés réelles et personnelles, sous forme notamment de cautions, avals et autres garanties donnés par dautres établissements bancaires ainsi que des garanties données par IEtat et les entreprises dassurance.
19 La divulgation des informations relatives aux garanties reçues est importante car elle permet dapprécier les risques encourus par un établissement bancaire. Cependant, certaines garanties posent des difficultés quant à leur évaluation ainsi quà la valeur pour laquelle elles doivent être comptabilisées.
20 Les garanties reçues doivent être comptabilisées, lorsque leur évaluation peut être faite de façon fiable, pour leur valeur de réalisation attendue au profit de létablissement bancaire, sans pour autant excéder la valeur des engagements quelles couvrent.
21 Une évaluation peut résulter dexpertises effectuées par létablissement bancaire lui-même ou par des organismes externes. Les frais nécessaires que la banque doit engager pour la réalisation des garanties à son profit doivent être estimés et déduits de la valeur de réalisation attendue.
22 Lorsque lévaluation des garanties reçues ne peut pas être faite de façon fiable, des informations sur la nature des garanties reçues et la valeur des engagements correspondants doivent, lorsquelles sont significatives, être indiquées dans les notes aux états financiers.
EVALUA TION DES ENGAGEMENTS EN DATE DARRETE
23 Les engagements de financement et de garantie doivent faire lobjet dune évaluation périodique, au moins à la clôture de lexercice, en vue destimer sil convient de constituer des provisions pour tenir compte du risque que les contreparties concernées nhonorent pas leurs engagements.
24 Le risque que les contreparties nhonorent pas leurs engagements peut être lié soit à des difficultés que les contreparties éprouvent, ou quil est prévisible quelles éprouveront, pour honorer leurs engagements ou au fait quelles contestent le montant de leurs engagements. Lorsquun tel risque existe, les engagements correspondants sont qualifiés de douteux. Une provision doit être constituée et le cas échéant ajustée de façon Á ramener la valeur comptable de l engagement Á sa valeur de réalisation attendue.
25 Pour estimer les provisions sur les engagements douteux, il doit être tenu compte de tous les risques prévisibles, des pertes éventuelles et des dépréciations
qui ont pris naissance au cours de lexercice ou au cours dexercices antérieurs, ainsi que des événements survenus après la clôture de lexercice conformément à la Nonne Comptable NC 14 relative aux éventualités et événements survenant après la date de clôture.
26 Lévaluation des engagements et lestimation des provisions relèvent du jugement de, la direction. Il est essentiel que ce jugement soit fondé sur les hypothèses les plus vraisemblables et quelles soient appliquées de façon constante. Il est généralement tenu compte de plusieurs facteurs tels que la conjoncture économique générale et spécifique au secteur dactivité, la situation financière du débiteur, les retards de paiement des échéances antérieures, les garanties reçues et les chances réelles de leur réalisation, et le risque-pays dans le cas où la contrepartie se situe à létranger. La restructuration, la consolidation ou le rééchelonnement dun ou de plusieurs crédits, nimplique pas en soit que les contreparties ont honoré leurs engagements et que les risques y attachés ont disparu ou ont été diminués.
27 Les provisions doivent être appliquées sur la valeur totale des engagements douteux, quils soient échus ou non encore échus, ainsi que sur les revenus constatés en résultat au cours dexercices antérieurs.
28 Lévaluation des engagements et lestimation des provisions se fait pour chaque engagement séparément. Toutefois, pour les engagements qui, en raison de leur importance individuelle réduite et de leur nombre se prêtent insuffisamment à une appréciation individualisée et régulière, lestimation de provisions peut être effectuée en tenant compte des observations statistiques des difficultés rencontrées par la banque pour ces catégories de créances et dengagements. Les constatations tirées des observations statistiques sont, le cas échéant, ajustées pour tenir compte de lincidence de facteurs conjoncturels ou de modifications de la politique de la banque relative à ces catégories dengagements.
29 Lorsque lincapacité dune contrepartie dhonorer ses engagements a été établie ou est quasi certaine, ou quil est certain ou quasi certain que lissue dun engagement faisant lobjet dun litige aboutira au non recouvrement des créances contestées ou à limpossibilité dexercer les recours contestés, les créances correspondantes peuvent être annulées et le montant non provisionné passé en perte.
30 Les provisions relatives à des engagements dont le risque est supporté par lEtat ou dautres établissements bancaires tunisiens ou étrangers, ne sont pas imputées en résultat de létablissement bancaire qui en assure la gestion.
PRISE EN COMPTE DES REVENUS
31 Les revenus liés aux engagements contractés par les établissements bancaires sont perçus généralement sous forme dintérêts et de commissions. Leur prise en compte en résultat doit se faire conformément aux règles prévues par la Norme Comptable NC 03 relative aux revenus.
32 Les revenus liés aux engagements contractés par les établissements bancaires sont pris en compte en résultat de façon à les rattacher à lexercice au cours duquel ils sont encourus, sauf si leur encaissement effectif nest pas raisonnablement assuré.
33 Lencaissement effectif des revenus nest pas raisonnablement assuré lorsque les engagements auxquels ils se rapportent sont qualifiés de douteux conformément au paragraphe 24 de la présente norme, ou que des sommes en principal ou intérêts venues antérieurement à échéance sur la même contrepartie sont demeurées impayées. Il est dusage que les banques se référent à un délai déterminé dimpayés à partir duquel les revenus postérieurement échus cessent dêtre pris en compte en résultat, et lappliquent de façon uniforme et permanente à tous les engagements.
34 Lorsque lencaissement effectif de revenus nest pas raisonnablement assuré, ils doivent être constatés au bilan au cours de leur période de rattachement. Les revenus pris en compte antérieurement en résultat au cours dexercices antérieurs ne sont pas extournés mais doivent être intégralement provisionnés.
35 Les revenus constatés au bilan antérieurement à la date de restructuration ou de consolidation des engagements auxquels ils sont rattachés sont repris en résultat proportionnellement aux encaissements réalisés sur ces engagements après la restructuration ou la consolidation Le montant des revenus repris en résultat est égal au montant des encaissements pondérés par le rapport entre le montant total de ces revenus avant la date de restructuration ou de consolidation et le montant total de lengagement après cette même date.
Rattachement des intérêts
36 Les intérêts liés aux engagements sont pris en compte à mesure quils sont courus sur la base du temps écoulé et du solde restant en début de chaque période.
37 Lorsque des créances découlant de financements ou de prêts sont remboursables de manière échelonnée par des versements périodiques dun montant constant, qui comprend à la fois le paiement des intérêts et le remboursement dune partie du montant du financement ou du prêt, le montant à imputer au titre des intérêts
courus est déterminé par application du taux réel découlant des dispositions du contrat au solde restant dû en capital en début de chaque période.
38 Pour les créances découlant des contrats de location qui sont en substance des opérations de crédit, leur comptabilisation est faite sur la base dune ventilation appropriée des remboursements en intérêts et principal.
Rattachement des commissions
39 En général, les banques perçoivent plusieurs types de commissions dans le cadre de leurs activités courantes. Bien que le mode de leur perception peut être le même, la façon de les prendre en compte en résultat diffère selon la substance des services fournis et la portée de lengagement pris par la banque.
40 Trois catégories de commissions doivent être distinguées:
- les commissions rémunérant la mise en place dun engagement, ces commissions sont généralement liées à lexécution dun acte bien déterminé ne donnant pas nécessairement lieu au montage dun crédit. Cest le cas des commissions prélevées en rémunération de lévaluation et létude de dossiers préalablement à loctroi dun concours bancaire;
- les commissions gagnées à mesure que des services sont rendus. Ces commissions sont généralement calculées en fonction de la durée et du montant de lengagement. Tel est le cas des commissions de garantie, des commissions dacceptation et des commissions sur les crédits documentaires;
- les commissions rémunérant des services faisant partie intégrante du montage dun crédit, cest généralement le cas des commissions douverture de crédit et les commissions dengagement.
41 Les commissions sont prises en compte en résultat selon les règles ci-après
- pour les commissions rémunérant la mise en place dun engagement, lorsque le service est rendu
- pour les commissions perçues à mesure que des services sont rendus, à mesure quelles sont courues sur la période couverte par lengagement
- pour les commissions rémunérant des services faisant partie intégrante du montage dun crédit, à mesure quelles sont courues sur la durée de réalisation de crédit.
ACTIFS DONNES EN GARANTIE
42 Dans certains cas, les établissements bancaires peuvent être appelés à donner des éléments dactif en garantie dengagements figurant au passif ou parmi les éléments hors bilan.
Dans ce cas, la valeur comptable des éléments dactif donnés en garantie, telle quelle figure au bilan, doit être portée en hors bilan.
ENGAGEMENTS REPRESENTES PAR DES TITRES
43 Les règles dévaluation des engagements et de prise en compte des revenus sy rattachant, telles que décrites aux paragraphes 23 à 41, sont applicables aux engagements représentés par des titres inclus dans le champs dapplication de la présente norme par le paragraphe 5 ci-dessus. Conformément à ces règles, les plus-values réalisées sur la rétrocession des titres représentant des engagements sont traitées comme étant des intérêts et sont de ce fait rattachées aux différents exercices à mesure quils sont courus, sauf si leur encaissement effectif nest pas raisonnablement assuré.
44 Les engagements représentés par des titres doivent figurer au bilan dans le poste AC5 - Portefeuille dinvestissement, conformément à la norme comptable relative à la présentation des états financiers dans les établissements bancaires, sous une rubrique distincte intitulée Participations en rétrocession , ou dans les notes aux états financiers lorsque la subdivision de ce poste napparaît pas sur la face du bilan.
45 Les revenus des engagements représentés par des titres doivent figurer dans létat de résultat dans le poste PR4 -Revenus du portefeuille dinvestissement, conformément à la norme comptable relative à la présentation des états financiers dans les établissements bancaires, sous une rubrique distincte intitulée Revenus des participations en rétrocession, ou dans les notes aux états financiers lorsque la subdivision de ce poste PR4 napparaît pas sur la face de létat de résultat.
INFORMATIONS A FOURNIR
46 Les méthodes comptables adoptées pour le traitement des engagements et des revenus y afférents doivent être indiquées dans les notes aux états financiers. Ces méthodes concernent notamment:
- les règles de prise en compte des engagements, de prise en compte des intérêts et des commissions ainsi que de cessation de leur constatation;
- les règles de constatation en engagements douteux, dévaluation des provisions individualisées et non individualisées les concernant, et de passation en perte.
47 Lorsquelles sont significatives, les informations suivantes doivent être fournies dans les notes aux états financiers:
- les informations sur les concentrations des engagements par groupe, secteur, zone géographique et autres concentrations de risque;
- la nature des garanties reçues qui ne peuvent pas être estimées de façon fiable et la valeur des engagements auxquels elles se rapportent.
DATE DAPPLICATION
48 La présente norme comptable est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1999.
Norme comptable relative au portefeuille-titres dans les établissements bancaires
NC25
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF
01 Dans le cadre de ses activités courantes, la banque peut affecter une partie de ses ressources à la gestion dun portefeuille-titres. Selon lintention qui préside à la détention de ces valeurs, le traitement comptable peut différer dune situation à une autre. De façon générale, les placements effectués dans lintention dêtre conservés durablement sont considérés comme Immobilisations Financières, moins liquides que des placements de négoce à court terme, et sont, de ce fait traités différemment.
02 La norme comptable NC 07 relative aux placements définit les règles générales de distinction et de traitement des placements. Ces règles sont applicables, dans leur majorité, aux établissements bancaires. Mais, la spécificité de lactivité de ces établissements et limportance et la diversité de leurs portefeuille-titres font que des règles particulières doivent régir les placements des banques.
03 Lobjectif de la présente norme est de définir les règles particulières applicables au portefeuille-titres géré par les établissements bancaires.
CHAMP DAPPLICATION
04 La présente norme doit être appliquée pour le traitement, par les établissements bancaires tels que définis par les textes en vigueur régissant lactivité bancaire, des opérations sur titres détenues sous forme:
- de valeurs mobilières
- de bons de trésor et autres titres de créances négociables
- dinstruments du marché interbancaire
- et dune manière générale de toutes créances représentées par un titre négociable sur un marché.
05 Bien quil ne soit pas toujours aisé, dans certains cas, de distinguer les opérations sur titres effectuées par un établissement bancaire, des opérations de crédit classiques, les titres acquis par une banque et ayant le caractère de prêts sont considérés comme des crédits à la clientèle et ne rentrent pas, par conséquent, dans le champ dapplication de la présente norme. Cest le cas des participations quun établissement bancaire acquiert ou souscrit et au titre desquelles, au moment même de lacquisition ou de la souscription, il conclut un contrat avec la société émettrice prévoyant le rachat de ces mêmes actions par une tierce personne, généralement le promoteur, après une certaine période et à un prix convenu davance calculé en fonction dun taux dactualisation qui ne tient compte ni de la valeur de la société émettrice au moment du rachat ni de la valeur de marché lorsque les actions sont cotées sur un marché.
06 Sont également exclus du champ dapplication de la présente norme les instruments financiers à terme.
DEFINITIONS
07 Pour lapplication de la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
(a) Date darrêté comptable : désigne la date de clôture dune période comptable.
(b) Période comptable : désigne lexercice comptable ou toute autre période comptable au terme de laquelle létablissement bancaire est tenu, en vertu des dispositions légales et réglementaires, de présenter des situations comptables ou des états financiers intermédiaires ou annuels.
(c) Titres à revenu fixe : sont les titres dont les revenus sont fixés à la date de leur émission en fonction dun paramètre déterminé, même si la valeur peut elle-même varier au cours de la durée de vie du titre en question. Cest le cas, par exemple, lorsque le taux de rémunération varie en fonction du taux du marché monétaire.
(d) Titres à revenu variable : sont les titres dont le revenu dépend du résultat de lentreprise émettrice.
(e) Titres de transaction : sont des titres à revenu fixe ou variable acquis en vue de leur revente à brève échéance et dont le marché de négociation est jugé liquide.
(f) Titres dinvestissement: sont les titres à revenu fixe acquis avec lintention de les détenir de façon durable, en principe jusquà la date de leur échéance.
(g) Titres de participation : sont les actions et autres titres à revenu variable détenus par létablissement bancaire sur une longue durée autres que les parts dans les entreprises associées, co-entreprises ou entreprises liées.
(h) Parts dans les entreprises associées : sont les actions et parts de capital détenues dans des entreprises sur lesquelles létablissement exerce une influence notable.
(i) Parts dans les co-entreprises sont les actions et parts de capital détenues dans des entreprises sur lesquelles létablissement bancaire exerce un contrôle conjoint.
(j) Parts dans les entreprises liées sont les actions et parts de capital détenues par létablissement bancaire dans la société mère et dans les entreprises filiales.
(k) Titres de placement sont les titres à revenu fixe ou variable qui ne sont ni des titres de transaction, ni des titres dinvestissement ni encore des titres de participation ou parts dans les entreprises associées, co-entreprises ou entreprises liées.
(1) Contrôle exclusif: signifie le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles dune entreprise afin de tirer avantage de ses activités.
(m) Influence notable: est le pouvoir de participer aux décisions sur les politiques financières et opérationnelles de lentreprise détenue, sans toutefois en avoir le contrôle.
(n) Contrôle conjoint: est le contrôle dune activité économique exercé collégialement en vertu dun accord contractuel à cet effet.
CLASSEMENT DES TITRES
Titres de transaction
08 Les titres de transaction se distinguent par les deux critères suivants:
- leur courte durée de détention
- leur liquidité
Pour être classés parmi les titres de transaction, la durée de détention des titres doit être limitée à trois mois.
09 Un titre est considéré comme étant liquide lorsque:
(a) il existe, pour ces titres, soit un marché organisé, soit un marché de gré à gré fonctionnant régulièrement à lintervention détablissements bancaires ou de teneurs de titres assurant des cotations permanentes de cours acheteurs et vendeurs dont les fourchettes correspondent aux usages du marché;
(b) les titres concernés peuvent, compte tenu des volumes régulièrement traités sur le marché, être réalisés à tout moment sans incidence significative sur les cours.
10 De ce fait, il convient de considérer si le volume dune catégorie de titres détenus par la banque constitue ou non un obstacle à une négociation aisée. Ceci suppose, en général, que le volume détenu représente une part limitée de lencours total du titre concerné.
Toutefois, le fait quun établissement détienne une part importante du marché dun titre ne doit pas être considéré, toujours, comme étant un obstacle à la classification de ces titres parmi les titres de transaction. Il convient, en effet, de raisonner dans une perspective de continuité dexploitation où létablissement bancaire ne se trouve pas astreint à liquider immédiatement la totalité de ces titres. Il sagit destimer si le volume des cessions auxquelles procédera létablissement sera compatible avec les capacités dabsorption du marché et si elles nentraîneront pas de décalage brutal de la valeur du titre, contrairement à ce qui se passerait en cas de liquidation instantanée de la totalité du stock.
11 Sont également considérés comme titres de transaction, les titres quils soient à revenu fixe ou variable, acquis en vue de leur placement auprès de tiers. Tel est le cas des bons du trésor acquis par la banque pour être placés auprès de sa clientèle.
Titres de placement
12 Sont considérés comme des titres de placement, les titres acquis avec lintention de les détenir à court terme durant une période supérieure à trois mois, à lexception des titres à revenu fixe que létablissement a lintention de conserver jusquà léchéance et qui satisfont à la définition de titres dinvestissement.
13 Dans la plupart des cas, les titres de placement sont ceux qui ne répondent pas aux critères retenus pour les titres de transaction, ni à ceux retenus pour les titres dinvestissement. Il en est ainsi:
- des titres préalablement inscrits parmi les titres de transaction dont le transfert est intervenu suite à une détention supérieure à trois mois;
- des titres acquis avec lintention de les revendre dans un délai inférieur à trois mois, mais dont le marché nest pas liquide;
- des titres à revenu fixe acquis avec lintention de les conserver jusquà léchéance, mais pour lesquels létablissement ne dispose pas des moyens de financement et I ou de couverture jusquà une telle date.
14 De façon plus générale, lalimentation du portefeuille des titres de placement peut se faire par deux voies différentes:
- le classement direct notamment lorsque létablissement ne connaît pas la durée probable de détention du titre.
- le résultat dun transfert du portefeuille de transaction.
Titres dinvestissement
15 Pour pouvoir classer des valeurs en titres dinvestissement, létablissement bancaire doit avoir lintention ferme de les détenir, en principe, jusquà leur échéance et doit pouvoir disposer de moyens suffisants pour concrétiser cette intention.
16 Lintention de létablissement doit être matérialisée par une décision qui résulte généralement dune politique et dune stratégie propres au portefeuille des titres dinvestissement. Cette politique explicite les objectifs poursuivis en développant cette activité et les stratégies qui permettront de les atteindre dans différentes hypothèses de contexte économique. Les conditions et les circonstances qui pourraient amener la banque à vendre les titres avant léchéance finale, sont également précisées.
17 Il convient, également, dapprécier la capacité de la banque à matérialiser son intention. En effet, pour porter sur plusieurs exercices une affectation durable, la banque doit disposer de ressources déchéance comparable ou, du moins, avoir la capacité de les mobiliser.
Ladossement de ressources durables de financement et! ou de couverture aux titres dinvestissement signifie que:
- la durée de ces ressources est au moins égale à celle des titres
- il existe, pendant la durée de vie des titres, une couverture contre le risque de taux, lorsque de tels risques existent.
- en résultat, les pertes sur les titres et les gains sur les ressources se compensent et inversement.
Titres de participation. parts dans les entreprises associées et co-entreprises et parts dans les entreprises liées
18 Sont classés parmi ces valeurs, les titres dont la possession durable est estimée utile à lactivité de la banque, permettant ou non dexercer une influence notable, un contrôle conjoint ou un contrôle exclusif sur la société émettrice.
19 La qualification de la nature de linfluence exercée lorsquelle existe, sur la société émettrice permet de distinguer les catégories suivantes:
- parts dans les entreprises associées
- parts dans les co-entreprises
- parts dans les entreprises liées.
20 Sont, en revanche, classés parmi les titres de participation:
- les actions et autres titres à revenu variable détenus pour en retirer sur une longue durée une rentabilité satisfaisante sans pour autant que létablissement bancaire nintervienne dans la gestion de la société émettrice;
- les actions et autres titres Á revenu variable détenus pour permettre la poursuite des relations bancaires entretenues avec la société émettrice, et qui ne peuvent pas être classés parmi les parts dans les entreprises associées, ou les parts dans les co-entreprises ou encore les parts dans les entreprises liées.
ACQUISITION DES TITRES
Date dacquisition
21 Les titres sont comptabilisés à la date dacquisition. Celle-ci correspond à la date du transfert de propriété des titres, soit celle de linscription de la valeur mobilière dans un compte ouvert au nom du propriétaire et tenu, soit par la société émettrice, soit par un intermédiaire habilité.
22 Lorsque la date de transfert de propriété est postérieure à la date de négociation, les titres sont traités comme suit
- en date de négociation, les engagements sont inscrits dans des comptes de hors bilan suivant le sens de lopération et font lobjet dune évaluation selon la catégorie de titres concernée;
- en date de règlement / livraison, les écritures relatives aux comptes de bilan concernés sont enregistrées après extourne de celles passées en hors bilan.
Coût dacquisition
23 Les titres sont comptabilisés à leur coût dacquisition, soit le prix pour lequel les titres ont été acquis, tous frais et charges exclus, à lexception de ceux inclus dans le coût des participations conformément à la Norme Comptable NC 07 relative aux placements.
24 Les intérêts courus à la date dacquisition des titres àrevenu fixe sont comptabilisés selon les règles ci-après:
- ils sont inclus dans le coût dacquisition pour les titres de transaction;
- ils sont repris dans le coût dacquisition pour les titres dinvestissement et les titres de placement, en application de la méthode dite actuarielle visée au paragraphe 41 de la présente norme. Lorsque la méthode dite linéaire est utilisée, les intérêts courus sont constatés dans un compte rattaché.
25 Lorsque le prix dacquisition des titres à revenu fixe est supérieur ou inférieur à leur prix de remboursement, la différence, appelée selon le cas prime ou décote, est incluse dans le coût dacquisition.
Toutefois, et pour les titres dinvestissement et les titres de placement. les primes et décotes doivent être individualisées et étalées sur la durée de vie résiduelle du titre.
26 En cas de reclassement des titres, les traitements varient suivant les deux types de transferts possibles:
- le transfert des titres de transaction vers les titres de placement et dinvestissement, se fait au prix du marché du jour du transfert;
- le transfert des titres de placement vers le portefeuille dinvestissement, se fait au prix dacquisition ; les provisions antérieurement constituées sont affectées aux titres dinvestissement, puis reprises de manière échelonnée sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.
EVALUATION EN DATE DARRETE
27 Les titres sont évalués conformément aux dispositions de la Norme Comptable NC 07 relative aux placements et aux règles ci-après:
Titres de transaction
28 A chaque arrêté comptable, les titres de transaction doivent être évalués à la valeur de marché. La valeur de marché correspond au cours en bourse moyen pondéré à la date darrêté ou à la date antérieure la plus récente. Les variations de cours consécutives à leur évaluation à la valeur de marché sont portées en résultat.
29 Lorsque les conditions de marché dun titre dégagent une tendance à la baisse exprimée par une réservation à la baisse ou une tendance à la hausse exprimée par une réservation à la hausse, le cours dévaluation à retenir est le seuil de réservation à la baisse dans le premier cas et le seuil de réservation à la hausse dans le deuxième cas.
30 Lorsquun titre donné na fait lobjet ni de demande ni doffre pendant un nombre significatif de séances de bourse consécutives, on doit considérer sil est approprié de maintenir le titre à son dernier cours boursier. Il en est également de même lorsque la quantité des titres détenus pourrait avoir, compte tenu des volumes régulièrement traités sur le marché, une incidence significative sur les cours.
Lorsque des critères objectifs du marché justifieraient labandon de ce cours comme base dévaluation, une décote doit être appliquée au dernier cours boursier pour se rapprocher au mieux de la valeur probable de négociation du titre. A titre indicatif, cette décote pourrait se baser sur les critères suivants:
- la physionomie de la demande et / ou de loffre potentielle sur le titre
- la valeur mathématique du titre
- le rendement du titre
- lactivité de la société émettrice, le niveau de distribution de dividendes
- le degré de dilution du titre
- la quantité de titres détenus et lhistorique des transferts sur le titre.
31 Le reclassement des titres de transaction doit être réexaminé périodiquement et au moins lors de chaque arrêté comptable. Soit à la suite de ce réexamen, soit au plus tard au terme dune durée de détention de trois mois, les titres détenus seront sortis définitivement des titres de transaction pour être comptabilisés dans les titres de placement ou dinvestissement.
Titres de placement
32 A chaque arrêté comptable, les titres de placement doivent faire lobjet dune évaluation à la valeur de marché pour les titres cotés et à la juste valeur pour les titres non cotés, en vue destimer sil convient de constituer des provisions pour dépréciation.
33 La valeur de marché est déterminée conformément aux paragraphes 28 à 30 de la présente norme. La juste valeur est la valeur probable de négociation et est déterminée en retenant un ou plusieurs critères objectifs comme le prix stipulé lors de transactions récentes, la valeur mathématique, le rendement, limportance des bénéfices, lactivité, lampleur ou la notoriété de la société.
34 Les titres sont valorisés pour chaque type de titres séparément. Les plus-values latentes mises en évidence sur certains titres ne peuvent pas compenser des pertes latentes sur dautres.
Les moins-values latentes ressortant de la différence entre la valeur comptable (éventuellement corrigée des amortissements des primes et décotes) et la valeur de marché ou la juste valeur des titres donnent lieu à la constitution de provisions pour dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas constatées.
Titres dinvestissement
35 A chaque arrêté comptable, il est procédé à la comparaison du coût dacquisition des titres dinvestissement à la valeur de marché pour les titres cotés et à la juste valeur pour les titres non cotés.
La valeur de marché et la juste valeur sont déterminées conformément aux paragraphes 28,29, 30 et 33 de la présente norme.
36 Les plus-values latentes sur titres dinvestissement ne sont pas comptabilisées.
Les moins-values latentes ressortant de la différence entre la valeur comptable (éventuellement corrigée des amortissements ou reprises des primes ou décotes) et la valeur de marché ou la juste valeur des titres, ne sont provisionnées que dans les cas ci-après:
- il existe, en raison de circonstances nouvelles, une forte probabilité que létablissement ne conserve pas ces titres jusquà léchéance;
- il existe des risques de défaillance de lémetteur
des titres.
REVENUS DES TITRES A REVENU FIXE
37 La constatation des revenus des titres à revenu fixe classés parmi les titres dinvestissement ou les titres de placement peuvent présenter des particularités dans le cas où lacquisition est faite avec une prime ou une décote et / ou lorsquil y a une différence entre le taux nominal de rémunération du titre et le taux du marché au moment de lacquisition.
38 De façon générale, deux méthodes peuvent être utilisées : la méthode actuarielle et la méthode linéaire. La méthode actuarielle est plus appropriée dans la mesure où elle permet une juste détermination des revenus et un meilleur rattachement aux différents exercices.
39 Quelque soit la méthode utilisée, celle-ci doit sappliquer à lensemble des titres et de façon permanente dun exercice à un autre.
Méthode actuarielle
40 Selon la méthode actuarielle les titres sont enregistrés, lors de lacquisition, pour leur prix dacquisition, coupon couru à lachat inclus.
A chaque arrêté des comptes, il est procédé aux traitements suivants:
(a) les intérêts courus de la période, calculés au taux nominal des titres sont enregistrés dans un compte de créances rattachées;
(b) les intérêts courus de la période, calculés au taux du marché constaté lors de lacquisition sont enregistrés en résultat;
(c) la différence entre ces deux montants est portée directement en diminution ou en augmentation, selon le cas, de la valeur comptable des titres correspondants. Cette différence correspond au montant de lamortissement de la prime ou de la décote.
41 Pour le calcul des intérêts courus selon la méthode actuarielle, le taux du marché constaté lors de lacquisition est appliqué à une base variable selon la période considérée:
- de lacquisition à la tombée du premier coupon, la base est constituée par la somme algébrique des éléments suivants : prix dachat des titres pied de coupon, coupons courus à lacquisition et amortissement de la prime ou de la décote déjà pratiquées;
- de la tombée du premier coupon au remboursement, la base est constituée par la somme algébrique des éléments suivants : prix dachat des titres pied de coupon, et amortissements de la prime ou de la décote déjà pratiquées.
42 Pendant la durée de détention des titres, le coût dacquisition est ajusté pour converger vers la valeur de remboursement afin de ne dégager comptablement ni gain ni perte le jour du remboursement de lemprunt.
43 A cet effet, et pour les obligations amortissables par anticipation à la discrétion de lémetteur, la date de fin de la période damortissement à retenir correspond à la date de remboursement la plus proche pour les titres achetés avec prime et la date la plus lointaine pour celle acquise avec décote.
44 La valeur historique du titre est progressivement diminuée du montant amorti de la prime par une diminution du résultat. Ainsi, le taux de rémunération apparent du titre tel quil ressort des comptes devient très proche de celui qui existait sur le marché à la date dacquisition.
Symétriquement, lamortissement de la décote augmente le résultat de la période par une augmentation du compte titres.
45 La méthode actuarielle permet de faire ressortir un produit en compte de résultat calculé à un taux constant sur la durée de portage du titre et met ainsi en évidence une marge constante si des ressources à taux fixe ont été adossées à lactif lors de lachat.
46 Si la valeur de remboursement des titres est liée à celle dun indice, elle doit être évaluée en date darrêté et lécart de taux sera déterminé et amorti sur cette base. Lors de larrêté suivant, une nouvelle estimation sera effectuée et le plan damortissement de la prime ou de la décote sera aménagé en conséquence sur la durée de vie résiduelle du titre.
Méthode linéaire
47 Selon la méthode linéaire, les titres sont enregistrés, lors de leur acquisition, coupon couru à lachat exclu.
A chaque arrêté comptable, il est procédé de la manière suivante:
(i) les intérêts courus de la période, calculés au taux nominal du titre, sont enregistrés au compte de résultat
(ii) le montant de la prime ou de la décote fait lobjet dun échelonnement linéaire sur la durée de vie du titre.
INFORMATIONS A FOURNIR
48 Les méthodes comptables adoptées pour le traitement des titres et des revenus y afférents doivent être indiquées dans les notes aux états financiers. Ces méthodes concernent notamment:
- Les règles de classification et dévaluation des titres
- les règles de constatation des revenus, y compris les revenus des titres Á revenu fixe.
49 Lorsqu elles sont significatives, les informations suivantes doivent être fournies dans les notes aux états financiers
- le montant des transferts, entre catégories de titres, au cours de l exercice;
- le montant des plus-values latentes sur les titres de placement;
- les mouvements des provisions pour dépréciation des titres au cours de lexercice.
DATE DAPPLICATION
50 La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er Janvier 1999.
Norme comptable relative aux revenus dans les entreprises dassurances et/ou de réassurance
NC28
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OBJECTIF DE LA NORME
01 Lactivité dassurance et/ou de réassurance se caractérise par:
une inversion du cycle de la production : la prime est encaissée immédiatement, alors que la prestation et le règlement de lindemnité interviennent ultérieurement;
une promesse de prestation qui peut se réaliser comme elle peut ne pas se réaliser.
02 Les produits des entreprises dassurance et/ou de r réassurance regroupent à la fois les revenus et les gains.
Les revenus sont les produits provenant des activités techniques et financières qui sinscrivent dans le cadre de lexploitation centrale et permanente. Ils sont généralement pris en compte lorsquune augmentation davantages économiques futurs, liée à une augmentation dactif ou à une diminution de passif, sest produite et quelle peut être mesurée de façon fiable.
03 Lobjectif de la présente nonne est de définir la façon selon laquelle ces revenus sont mesurés, le moment de leur constatation dans les états financiers de lentreprise et de déterminer la nature des informations à fournir àleur sujet. Cette norme couvrira les opérations relatives aux primes dassurance et de réassurance.
CHAMP DAPPLICATION
04 La présente norme est applicable à toutes les entreprises dassurance et/ou de réassurance soumises à la tenue et la publication de leurs états financiers en Tunisie. Elle concerne la comptabilisation des produits générés par le cours des activités techniques sinscrivant dans le cadre de lexploitation centrale ou permanente de lentreprise.
05 Les produits des activités financières provenant des placements mobiliers et immobiliers qui constituent des revenus pour les entreprises dassurance et/ou de réassurance sont développés dans une nonne spécifique relative aux placements et ne sont donc pas traités dans le cadre de cette norme.
I
06 La présente nonne ne traite pas des commissions reçues des réassureurs et des co-assureurs dans la mesure où les produits reçus sont censés couvrir les frais de gestion engagés par lentreprise dassurance et/ou de réassurance et ne constituent donc pas des revenus au sens de la présente norme.
DEFINITIONS
07 Dans la présente norme, les termes ci-après sont utilisés avec les significations suivantes:
a) La prime ou cotisation
La prime ou cotisation est la rémunération que perçoit lassureur et/ou le réassureur en contrepartie du risque assuré conformément aux termes du contrat.
Le montant de la prime ou de la cotisation intègre les différents éléments suivants
la prime pure qui correspond à la valeur probable des prestations pécuniaires qui seront versées aux assurés. Elle intègre notamment la probabilité de survenance du sinistre et lintensité du sinistre probable (son coût moyen) et la valeur actuelle probable,
les chargements qui visent à couvrir les frais de gestion et dacquisition engagés par lentreprise dassurance et/ou de réassurance,
les taxes dassurance et les diverses contributions qui sont collectées par lassureur et reversées au profit de IEtat.
Lensemble constitué par la prime pure et les chargements de gestion des risques est dénommé prime de risque. La prime de risque majorée des autres chargements est appelée prime commerciale, et lorsquelle est augmentée des taxes, prime totale.
Les affaires directes correspondent aux primes ou cotisations relatives à des contrats distribués directement ou par le biais dun intermédiaire pour lequel lassureur reste seul responsable du paiement des prestations vis à vis de lassuré.
Les acceptations correspondent aux primes ou cotisations reçues dun assureur ou dun réassureur (le cédant) relatives à des contrats qui ont été distribués par lui-même ou par un autre assureur (cas des rétrocessions) selon des modalités variables prévues dans le traité de réassurance. Lassureur ou le réassureur qui accepte les primes ou cotisations (le cessionnaire) est lié au cédant par le traité qui nest cependant pas opposable à lassuré. Lassureur direct est seul engagé vis à vis de lassuré et doit donc constituer la totalité des provisions techniques brutes.
La coassurance consiste à diviser la garantie dun risque important entre plusieurs assureurs responsables vis-à-vis de lassuré de la seule part acceptée. Les primes ou cotisations de contrats en coassurance sont considérées à ce titre comme des affaires directes.
b) Les ristournes de primes ou de cotisations
Il sagit du remboursement à lassuré dune partie de la cotisation ou de la prime quil a versée. Il peut sagir notamment des remboursements effectués pour la modification ou la suspension volontaire des garanties du contrat.
c) Les compléments de primes ou de cotisations
Il sagit des compléments de primes ou de cotisations demandées à lassuré notamment dans le cas où le montant de celles-ci dépend dune déclaration de lassuré et pour lesquelles un appel de primes a été effectué sur des bases estimatives.
d) Les primes émises
Ce sont les primes ayant fait lobjet dune émission. On distingue généralement en assurance non - vie les primes comptant, relatives aux affaires nouvelles et les primes terme, pour les affaires en tacite reconduction ou pour celles dont les primes sont fractionnées cest à dire dont le paiement est effectué selon un échéancier prédéterminé indépendant de la période de garantie contractuelle. En assurance vie, on distingue les primes uniques, les primes périodiques et les versements libres.
e) Les annulations de primes
Les annulations de primes sont les quittances qui ont été annulées par lentreprise dassurance et/ou de réassurance du fait notamment du non paiement des primes, de primes émises à tort par lentreprise ou davenants avant léchéance modifiant les conditions du contrat.
f) Les primes acquises et non émises (PANE)
Les primes acquises et non émises sont des primes afférentes à lexercice courant mais nayant pu être émises ; elles peuvent être assimilées à des produits non encore facturés. Les motifs de constitution des primes acquises et non émises sont les suivants
les contrats dits à déclaration pour lesquels lémission des primes seffectue au moment de la réception de la déclaration. Le cas le plus fréquent concerne les assurances basées sur la masse salariale ou le chiffre daffaires dune entreprise pour lesquels lassureur ne dispose des informations quau cours de lexercice suivant,
les contrats pour lesquels lémission na pu être effectuée en raison de retard dans les services émission ou dans les traitements informatiques,
lorsque les primes mises en recouvrement ont fait lobjet dune annulation comptable et que la fraction des primes non contestée na pas encore fait lobjet dune nouvelle émission,
dans le cas de coassurance passive. lémission des primes est généralement constatée à la réception des documente contractuels relatifs à lopération de coassurance et nécessite la constitution de primes acquises et non émises.
g) Les primes non acquises (PNA)
Les primes non acquises correspondent à la fraction de~ primes émises ou des primes acquises et non émises qu concerne lexercice suivant ou les exercices ultérieurs.
h) Les primes à annuler
Les primes à annuler, appelées également provision pour annulation de primes, sont comptabilisées lors d< chaque inventaire. Elles sont destinées à faire face au~ annulations futures pouvant intervenir après la clôture de lexercice sur les primes émises et les prime acquises et non émises. Les primes à annuler ne sont pa affectées précisément à un ou plusieurs assuré déterminés mais sont évaluées sur la base de méthode statistiques reconnues.
i) Les frais dacquisition reportés
Les frais dacquisition reportés comprennent la fraction imputable aux exercices ultérieurs des commission versées aux intermédiaires ainsi que les coûts interne dacquisition, tels quils ressortent de la répartition de charges par destination, qui ont été comptabilisés e charge de lexercice en cours ou des exercice antérieurs.
j) Les primes cédées
Les primes cédées correspondent aux primes qui sont reversées par la cédante au cessionnaire (assureur o réassureur) en contrepartie des risques quil a accepté d garantir.
k) Les primes acceptées
Les primes acceptées correspondent aux primes reçues par le cessionnaire en contrepartie des risques quil a accepté de garantir.
1) Les primes rétrocédées
Les primes rétrocédées correspondent à la partie des primes acceptées qui est cédée à un réassureur appelé rétro-cessionnaire.
m) Les entrées en portefeuille
Lentrée en portefeuille correspond à la prise en charge par le réassureur moyennant rémunération des risques déjà en cours et de la sinistralité rattachée, au moment de lentrée en vigueur du traité.
n) Les sorties de portefeuille
La sortie de portefeuille correspond à la libération dii réassureur de ses engagements sur les risques en cours et la sinistralité rattachée, à lexpiration du traité.
o) La réassurance facultative
La réassurance est dite facultative lorsque lassureur ou le réassureur doit informer le réassureur ou le rétrocessionnaire sur la nature du risque concerné et que celui ci a la possibilité daccepter ou de refuser daccorder sa garantie.
p) La réassurance proportionnelle
Léchange des consentements entre lassureur (ou le réassureur) et le réassureur cessionnaire (ou rétrocessionnaire) est formalisé par un traité qui matérialise les engagements réciproques de chacune des parties.
q) La réassurance non proportionnelle
Léchange des consentements entre lassureur (ou le réassureur) et le réassureur cessionnaire (ou le rétrocessionnaire) est formalisé par un traité qui matérialise les engagements réciproques de chacune des parties.
La réassurance est dite non proportionnelle lorsque les sinistres ne sont pas cédés dans la même proportion que les primes. Il existe deux types de réassurance non proportionnelle, le traité en excédent de sinistres (XL) et le traité en excédent de taux de sinistre (SL).
REGLES DE PRISE EN COMPTE ET DEVALUATION
Mesure des revenus
08 Les revenus doivent être mesurés à la juste valeur des contreparties reçues ou à recevoir au titre de la vente du contrat dassurance ou de lacceptation dun risque.
09 Cette juste valeur est généralement déterminée par les tarifs pratiqués par lentreprise dassurance et/ou de réassurance et éventuellement une entente entre lentreprise dassurance et lassuré dans le cadre des dérogations tarifaires qui peuvent être pratiquées. Dans le cas des acceptations, la juste valeur est déterminée par la valeur des prunes qui seront versées par lassureur direct au titre des risques couverts telles quelles sont définies dans le traité de réassurance. Les taxes sur les contrats dassurances collectées pour k compte de lEtat ne font pas partie des revenus.
Constatation des revenus
Assurance non vie
Primes émises
10 Les revenus provenant de la distribution des contrats dassurance et des acceptations en réassurance doivent être comptabilisés dès la prise deffet des garanties prévues au contrat dassurance cest à dire à la signature de celui-ci même si le montant de la prime na pas encore fait lobjet dun encaissement par lentreprise dassurance et bu de réassurance.
11 Pour les contrats dassurance qui peuvent être reconduits par tacite reconduction, la prise deffet des garanties est considérée, en labsence déléments infirmant cette position, comme étant la date anniversaire de léchéance du contrat de telle sorte quil ny ait pas rupture de la période de couverture.
12 Le fractionnement des primes dassurance doit être considéré comme une modalité de paiement des primes et non comme un fractionnement de la couverture dassurance.
13 Ainsi, dans le cas dun contrat annuel avec paiement fractionné, lémission doit être réalisée pour la totalité de lannée et chaque paiement vient amortir la créance qui a été constatée par lassureur.
14 Toutefois, et au cas où le contrat stipule une possibilité de résiliation en cours de période, les entreprises dassurance et/ou de réassurance peuvent ne comptabiliser que les quittances émises et procéder aux régularisations à chaque arrêté publiable.
Primes en coassurance
15 Les primes en coassurance doivent être comptabilisées dès lors que lentreprise dispose dune information suffisamment précise et fiable de lapériteur pour permettre la mesure du revenu.
Ristourne de prime ou de cotisation
16 Les ristournes de primes doivent être comptabilisées par lentreprise dassurance dès lors du remboursement effectif à lassuré sous la forme dune sortie de liquidité ou dun avoir sur la prime suivante.
Ces ristournes accordées au cours de lannée démission de la prime sont comptabilisées en déduction de la prime émise.
Annulations de primes
17 Dans le cas où une annulation de prime interviendrait ultérieurement à son émission, le montant de cette annulation est individualisé et porté en déduction des primes dans les états financiers.
Primes acquises et non émises
18 Lors de chaque inventaire dans le cas où, pour des raisons techniques, la prime telle que définie ci-dessus na pas fait lobjet dune émission elle doit être inscrite dans les revenus en utilisant les primes acquises et non émises.
Primes non acquises
19 Dans le cas où la garantie accordée porte sur plusieurs exercices comptables, seule la part de la prime qui correspond À la période de garantie de lexercice en cours doit être intégrée dans les revenus de la période.
Ainsi, lors de chaque inventaire, la part des primes qui correspond à lexercice suivant ou des exercices ultérieurs doit faire lobjet dun rattachement. Ce rattachement est fait par le biais de provisions calculées sur la base de la méthode du prorata temporis et porte sur la prime commerciale, cest-à-dire la prime de risque majorée des différents chargements.
20 La variation dun exercice sur lautre du poste des provisions pour primes non acquises est inscrite sur une ligne spécifique de létat de résultat technique sous la ligne des primes émises.
Lensemble constitué par les primes émises (compte tenu des annulations, des ristournes sur primes, des variations des primes acquises et non émises et des primes à annuler) et la variation des primes non acquises constituent les primes acquises.
Primes à annuler
21 Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent évaluer, selon des méthodes statistiques reconnues, les annulations de primes qui interviendront sur les primes émises et les primes acquises et non émises.
Provision pour ristournes
22 Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent évaluer les ristournes de primes qui interviendront sur les primes émises et les primes acquises et non émises.
Frais dacquisition reportés
23 Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent inscrire à lactif du bilan les frais dacquisition des contrats pour la fraction non imputable à lexercice. La période dimputation des frais dacquisition ne peut s étendre au-delà de la date à laquelle le souscripteur peut exercer son droit de résiliation. Lorsque les frais reportés sont des commissions payables à chaque échéance de prime, cette période dimputation ne peut courir au-delà de la prochaine échéance de prime.
Ainsi, les frais dacquisition reportés sont évalués en appliquant au montant des primes non acquises le coefficient de frais dacquisition qui est déterminé par le rapport des frais dacquisitions enregistrés en comptabilité (ligne spécifique de létat de résultat technique) aux primes émises.
Assurance vie
Primes émises
24 Les primes liées à la distribution des contrats doivent être comptabilisées lorsque lensemble des conditions suivantes est satisfait
Il y a eu échange des consentements entre lassureur et lassuré ce qui entraîne la naissance dune créance certaine qui doit être enregistrée en comptabilité.
Ce produit doit trouver sa contrepartie dans la naissance dun engagement de lassureur qui se trouve en principe matérialisé dans les provisions mathématiques.
Primes en coassurance
25 Les primes en coassurance doivent être comptabilisées dès lors que lentreprise dispose dune information suffisamment précise et fiable de lapériteur pour permettre la mesure du revenu.
Primes acquises et non émises
26 A la clôture de lexercice il doit être tenu compte des garanties ayant pris effet avant la date de clôture mais pour lesquelles la prime correspondante na pu être émise. Lenregistrement comptable est effectué à laide des comptes de primes acquises et non émises. Conjointement à la constatation de ce revenu, une provision mathématique doit être évaluée et comptabilisée.
Annulation de primes
27 Dans le cas où des primes émises ont fait lobjet dune annulation ultérieure, le montant de ces annulations est inscrit dans un compte spécifique de la nomenclature comptable qui vient en destruction des primes émises dans les états financiers.
Primes non acquises
28 La notion de primes non acquises, telle que définie infra, concerne principalement les activités non vie qui reposent le principe de la mutualisation des risques. Cette provision ne peut donc être constituée dans le cadre des catégories dassurance vie que pour les opérations de prévoyance individuelles ou collectives ne donnant pas lieu à la constitution de provisions mathématiques.
Primes à annuler
29 Lors de chaque inventaire, les entreprises doivent évaluer, selon des méthodes statistiques reconnues, les annulations de prime qui interviendront sur les primes émises et les primes acquises et non émises.
Frais dacquisition reportés
30 Les entreprises doivent inscrire à lactif du bilan les frais dacquisition des contrats et les amortir sur la durée de vie moyenne des contrats selon la méthode de lamortissement linéaire. Lanalyse doit être effectuée par catégories homogènes de contrats.
Réassurance
Réassurance facultative
31 Dans le cadre de cette forme de réassurance, le éassureur ne sengage que sur une connaissance récise du risque et du revenu associé. La omptabilisation de ces opérations doit donc être réalisée lors de lobtention du bordereau dengagement qui matérialise lacceptation.
32 Par commodité, les affaires cédées par le biais de la réassurance facultative peuvent nêtre comptabilisées que de manière intermittente si la périodicité est au moins trimestrielle.
Réassurance proportionnelle
33 Dans les traités proportionnels, les primes et les sinistres sont cédés dans la même proportion. Le fait générateur de la comptabilisation des primes cédées est donc la comptabilisation des primes elles-mêmes.
34 Cependant, par commodité, la pratique consiste à ne recenser les primes cédées que périodiquement. La comptabilisation des primes cédées nest donc réalisée que lors des arrêtés des opérations de réassurance qui devraient être réalisés au moins trimestriellement.
Réassurance non proportionnelle
35 Le fait générateur de la comptabilisation des primes cédées est donc la comptabilisation des primes elles mêmes.
Lorsque les traités prévoient des taux de prime variables et des minimum de primes, la comptabilisation de la cession doit être réalisée lorsque le montant peut être mesuré de façon fiable.
Primes cédées ou rétrocédées
36 La comptabilisation des cessions doit être réalisée dans lexercice sans décalage. Lenregistrement sur lexercice suivant dopérations relatives à lexercice précédent doit donc rester exceptionnel.
37 Les primes cédées ou rétrocédées doivent être comptabilisées dès lors que lentreprise dispose dune information suffisamment précise et fiable pour permettre la mesure du revenu cédé.
38 Selon la nature des traités, la mesure du revenu cédé et/ou rétrocédé et par conséquent lenregistrement de ces opérations peuvent être réalisés lors de lémission des primes ou à lissue dune période déterminée.
Ainsi, par commodité un inventaire intermittent de ces opérations peut être réalisé mais la comptabilisation doit être cependant opérée régulièrement avec une périodicité au moins trimestrielle.
Les cédantes doivent fournir trimestriellement ces informations aux cessionnaires (réassureurs ou rétrocessionnaires).
Primes acceptées
39 Les primes acceptées doivent être comptabilisées dès lors que lentreprise dispose dune information suffisamment précise et fiable du cédant pour permettre la mesure du revenu.
40 La comptabilisation des acceptations doit être réalisée dans lexercice sans décalage. Lenregistrement sur lexercice suivant dopérations relatives à lexercice précédent doit donc rester exceptionnel.
a ce titre, les entreprises doivent mettre en place des procédures adéquates pour assurer la bonne information des contractants dans les délais requis.
41 En cas de retard dans la comptabilisation des opérations dacceptation, le résultat de la période sur le traité concerné ne pourra pas être reconnu en comptabilité sauf dans le cas où l on estime qu il sera déficitaire. Lors de l inventaire, les primes manquantes doivent être:
·ð estimées si l entreprise possède des informations suffisamment fiables pour réaliser ces estimations. Dans ce cas, le compte de provision pour sinistres à payer doit être utilisé pour neutraliser le résultat éventuel. Cependant, si une perte est attendue, elle doit faire l objet d une provision complémentaire,
·ð ignorées dans le cas où l entreprise ne possède pas d éléments suffisamment fiables pour estimer les éléments manquants. Les éléments disponibles sont alors neutralisés.
INFORMATIONS A FOURNIR
42 Les entreprises dassurance et/ou de réassurance doivent fournir dans les notes aux états financiers un tableau de résultat technique ventilé par catégorie dassurance et sous catégorie dassurance (cf. §.87 et 88 de la Norme de présentation des états financiers : Résultat technique par catégorie).
43 Les entreprises dassurance et/ou de réassurance doivent également ventiler les primes brutes émises par zone géographique (cf. §.94 de la Norme de présentation des états financiers : Ventilation des primes par zone géographique et ventilation des primes par secteur).
44 Les notes aux états financiers doivent renseigner sur les primes émises par nature de risque (commercial ou non commercial pour lassurance des risques à lexportation).
DATE DAPPLICATION
45 La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er janvier 2001.
Norme comptable relative aux provisions techniques dans les entreprises dassurances et/ou de réassurance
NC29
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OBJECTIF DE LA NORME
0l Lactivité dassurance et/ou de réassurance se caractérise par:
une inversion du cycle de la production la prune est encaissée immédiatement, alors que la prestation et le règlement de lindemnité interviennent ultérieurement;
une promesse de prestation qui peut se réaliser comme elle peut ne pas se réaliser;
un décalage possible entre la survenance du fait dommageable, générateur du paiement de lindemnité et le règlement effectif de cette indemnité.
Ces caractéristiques rendent nécessaire le rattachement des charges aux produits.
02 Lobjectif de la présente norme est de prescrire les règles de prise en compte, dévaluation et de présentation applicables aux provisions techniques des entreprises dassurance et/ou de réassurance. Cette norme couvrira les méthodes dévaluation ainsi que la comptabilisation à linventaire.
CHAMP DAPPLICATION
03 La présente norme sapplique À toutes les entreprises dassurance et/ou de réassurance soumises À la tenue et À la publication de leurs états financiers en Tunisie. Elle concerne les provisions techniques en assurance vie et en assurance non - vie.
DEFINITIONS
04 Pour lapplication de la présente norme, les termes ci-dessous ont la signification suivante:
a) Provisions techniques
Il sagit de lensemble des provisions évaluées par les entreprises dassurance et/ou de réassurance suffisantes pour le règlement intégral de leur engagement technique vis à vis des assurés ou bénéficiaires de contrats. Le qualificatif technique, prévu par la réglementation en vigueur, permet de faire la distinction avec les autres provisions telles que provisions pour risques et charges, provisions pour dépréciation....
b) Provision pour risque dexigibilité des engagements techniques
La provision pour risque dexigibilité des engagements techniques correspond à la différence, calculée pour les placements, entre le montant global de la valeur de marché et la valeur comptable nette des placements concernés quand cette différence est négative.
Définitions propres À lassurance vie
c) Provisions mathématiques
Il sagit de la différence à la date dinventaire entre les valeurs actuelles des engagements respectivement pris par lassureur et les assurés.
Les notes aux états financiers doivent fournir le détail des provisions mathématiques vie.
d) Provision pour frais de gestion
Il sagit dune provision constituée pour couvrir les charges de gestion futures des contrats qui ne sont pas couvertes par ailleurs. Cette provision vise à couvrir les charges de gestion engendrées par les contrats en portefeuille dès lors quelles ne sont pas couvertes par des revenus futurs.
e) Provision pour participation aux bénéfices
Il sagit dune provision constituée pour enregistrer lengagement de lentreprise dassurance envers les bénéficiaires des contrats lorsque les montants dus au titre des bénéfices nont pas encore été versés ou crédités au compte de lassuré.
f) Provision des contrats en unités de compte
Il sagit des provisions pour enregistrer lengagement de lentreprise dassurance envers les assurés qui ont souscrit des contrats pour lesquels la garantie nest pas exprimée en Dinars Tunisiens mais en fonction dun support (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières, Sociétés Civiles Immobilières, Sociétés Commerciales de Placements Immobiliers, actions...).
g) Provision pour sinistres À payer
Il sagit de la dette de lentreprise dassurance envers ses assurés pour les sinistres, rachats, arrivées à échéance déclarés mais non encore décaissés par lentreprise dassurance ainsi que les sinistres survenus mais non encore déclarés (les sinistres tardifs).
h) Provision dégalisation
Il sagit des montants provisionnés pour permettre dégaliser les fluctuations des taux de sinistres pour les années à venir dans le cadre des opérations dassurance de groupe contre le risque décès.
Définitions propres à lassurance non vie
1) Provisions pour primes non acquises
Il sagit de la provision destinée à constater, pour lensemble des contrats en cours, la part des primes émises et des primes restant à émettre se rapportant à la période comprise entre la date dinventaire et la date de la prochaine échéance de prime ou, à défaut, du terme du contrat.
j) Provision pour risques en cours
La provision pour risques en cours est définie comme étant le montant à provisionner en supplément des primes non acquises pour couvrir les risques à assumer et destinée à faire face à toutes les demandes dindemnisation et à tous les frais (y compris les frais dadministration) liés aux contrats dassurance en cours excédant le montant des primes non acquises et des primes exigibles relatives aux dits contrats.
k) Provision pour sinistres à payer
La provision pour sinistres à payer correspond à une évaluation du montant qui sera versé postérieurement à la clôture de lexercice au titre dévénements qui se sont réalisés antérieurement à la clôture de lexercice.
Les provisions comportent trois types de sinistres restant à payer:
- Les sinistres dont lévaluation est définitive, connue et pour lesquels il ne demeure que le mouvement de trésorerie à générer,
- Les sinistres pour lesquels lévaluation nest pas définitive et ayant fait ou non lobjet de règlements partiels,
- Les sinistres survenus antérieurement à la clôture mais dont la survenance na pas été portée, à cette date, à la connaissance de lentreprise. Il sagit des sinistres tardifs.
1) Prévisions de recours à encaisser
Il sagit du produit à attendre des actions exercées par une entreprise dassurance en vue dobtenir, par le responsable dun préjudice, le remboursement dune indemnité ou partie dindemnité de sinistres versée au titre dun sinistre.
m) Provision dégalisation et/ou déquilibrage
Il sagit des montants provisionnés conformément aux dispositions légales et réglementaires permettant dégaliser les fluctuations des taux de sinistres pour les années à venir ou de couvrir des risques spéciaux.
n) Provision pour participation aux bénéfices et ristournes
Il sagit des montants destinés aux assurés ou aux bénéficiaires des contrats sous la forme de participations aux bénéfices et de ristournes dans la mesure où ces derniers nont pas été crédités.
Cette provision fera lobjet dutilisation au cours de/ou des exercices ultérieurs.
o) Provision mathématique de rente
Il sagit de la valeur actuelle probable des montants qui seront versés, sous forme de rentes et accessoires de rentes, postérieurement à la clôture de lexercice au titre dévénements qui se sont réalisés antérieurement à la clôture de lexercice.
Définitions propres à la réassurance
p) Dépôt espèces et dépôt de valeurs
Il sagit du montant prélevé au compte courant du réassureur en garantie des engagements pris par le réassureur envers la cédante. Ce dépôt est en général rémunéré par un taux dintérêt convenu lors de la souscription des traités. Le dépôt peut également être réalisé sous forme de titres remis en nantissement.
Le dépôt espèces ou le dépôt de valeurs couvre à la fois le dépôt de primes qui correspond à la provision pour primes non acquises et le dépôt de sinistres qui correspond à la provision pour sinistres à payer et la provision pour risque en cours.
REGLES DE PRISE EN COMPTE ET DEVALUATION
Principes dévaluation des provisions techniques en assurance vie
05 Le montant des provisions techniques doit à tout instant être suffisant pour permettre à lentreprise dhonorer, dans la mesure de ce qui est raisonnablement prévisible, les engagements résultant des contrats dassurance.
Provisions mathématiques
06 A la clôture de chaque arrêté comptable, les entreprises doivent évaluer et comptabiliser les provisions mathématiques dassurance vie relatives aux contrats en portefeuille. Ces provisions mathématiques dassurance vie correspondent à la différence à la date dinventaire entre les valeurs actuelles des engagements respectivement pris par lassureur et les assurés.
07 La provision mathématique dassurance vie comprend la valeur actuarielle estimée des engagements de lentreprise dassurance, y compris les participations aux bénéfices déjà allouées et déduction faite de la valeur actuarielle des primes futures.
08 La provision mathématique dassurance vie doit être calculée séparément pour chaque contrat individuel dassurance vie. Lutilisation de méthodes statistiques peut cependant être autorisée par lautorité de tutelle pour les contrats groupe. Dans ce cas, un résumé des principales hypothèses retenues doit être fourni dans les notes aux états financiers
09 Le calcul des provisions mathématiques dassurance vie doit être fait sur la base de la prime dinventaire cest-à-dire de la prime commerciale en excluant les chargements dacquisition des contrats.
10 Les entreprises doivent évaluer et comptabiliser les frais dacquisition des contrats en vertu des principes énoncés dans la norme relative aux charges techniques. Le montant des frais dacquisition reportés doit être inscrit à lactif du bilan. Les notes aux états financiers doivent fournir la décomposition de ces frais dacquisition inscrits à lactif du bilan par type de contrat et génération de souscription.
Il Le calcul des provisions mathématiques est fait annuellement à la date dinventaire sur la base dune méthode actuarielle certifiée par un actuaire.
Provision pour frais de gestion
12 Les entreprises doivent constater en comptabilité une provision pour frais de gestion à due concurrence de lensemble des charges de gestion future des contrats non couvertes par des chargements sur primes ou par des prélèvements sur produits financiers prévus par ceux-cl.
La provision constituée doit être suffisante pour faire face aux frais de gestion futurs dès lors que ceux-ci ne sont pas couverts par ailleurs (prélèvement sur primes ou produits financiers).
13 Les charges de gestion future des contrats correspondent à la valeur actuelle probable de lensemble des frais qui seront engagés après la date de clôture pour couvrir les charges de gestion des contrats et le règlement des sinistres et des rachats. Les lois de sorties utilisées (rachats, sinistres, arrivées à échéance) doivent être mises en oeuvre en respect du principe de prudence.
14 Les chargements sur primes correspondent à la valeur actuelle probable de la part des primes, perçues postérieurement à la date de clôture de lexercice, qui est affectée à la gestion des c6ntrats. A ce titre, seuls les contrats à primes périodiques sont concernés.
15 Les produits financiers 6orrespondent à la valeur actuelle des produits financiers qui seront utilisables dans le futur par lassureur pour couvrir les frais nécessaires pour la bonne fin des contrats. Les produits financiers qui doivent être versés aux assurés ou aux bénéficiaires en vertu dobligations réglementaires et/ou de clauses contractuelles doivent être exclus du calcul.
Provision pour participation aux bénéfices et ristournes
16 La provision pour participation aux bénéfices et ristournes comprend les montants destinés aux assurés ou aux bénéficiaires des contrats sous la forme de participations aux bénéfices et de ristournes dans la mesure où ces derniers nont pas été crédités aux assurés ou ne sont pas inclus dans un fonds spécial. Le montant de la participation aux bénéfices est déterminé eu égard aux obligations réglementaires et/ou contractuelles ou alors résulte dune décision de gestion prise par lentreprise.
Provision des contrats en unité de compte
17 Les entreprises dassurance doivent évaluer et comptabiliser, lors de chaque arrêté comptable, leur engagement au titre des contrats en unité de compte en portefeuille.
18 La provision des contrats en unité de compte comprend les provisions techniques constituées pour couvrir les engagements liés à des investissements dans le cadre de contrats dassurance vie, dont la valeur ou le rendement est déterminé en fonction de placements pour lesquels le preneur st~pporte le risque ou en fonction dun indice.
19 Pour ces contrats, la garantie offerte est exprimée non en Dinars mais par référence à un actif sous-jacent. La provision des contrats en unité de compte doit donc être évaluée sur la base du nombre de part de cet ou ces actifs sous-jacents inscrits au compte de lassuré et de la valeur de marché, à la date darrêté, de ces actifs sous-jacents.
20 Les provisions additionnelles qui peuvent être constituées au titre des frais dadministration, de risques de mortalité ou dautres risques doivent être indiquées en provision dassurance vie.
Provision pour sinistres à payer
21 Lors de chaque arrêté de comptes, les entreprises doivent inscrire dans les provisions pour sinistres à payer le montant correspondant aux sinistres déclarés mais non encore réglés aux bénéficiaires des contrats. Ce montant doit être majoré des frais de règlement des sinistres. En contrepartie, les provisions mathématiques dassurance vie relatives aux contrats concernés doivent être exclues des provisions mathématiques dassurance vie. Les entreprises utilisent les sous comptes nécessaires pour identifier les sinistres, les rachats et les arrérages à payer.
Provision dégalisation
22 La provision pour égalisation comprend tous les montants provisionnés pour permettre dégaliser les fluctuations des taux de sinistres pour les années à venir ou de répondre à des dispositions contractuelles.
Provision pour risque dexigibilité des engagements techniques
23 A la date de clôture, il est procédé à lévaluation des placements selon leur valeur de marché. La valeur de marché est déterminée séparément pour chaque catégorie de placements de même nature.
24 La moins-value globale constatée par rapport à la valeur comptable nette des placements doit faire lobjet dune provision pour risque dexigibilité des engagements techniques comptabilisée dans les charges de lexercice. Les plus-values constatées par rapport à la valeur comptable nette ne sont pas constatées.
25 Cette provision est inscrite au passif du bilan dans les provisions techniques. Si la provision qui figure au bilan de lexercice précédent devient sans objet, il convient de la reprendre dans le résultat de lexercice en cours.
Principes dévaluation des provisions techniques en assurance non - vie
26 Le montant des provisions techniques doit à tout instant être suffisant pour permettre à lentreprise dhonorer, dans la mesure de ce qui est raisonnablement prévisible, les engagements résultant des contrats dassurance.
Provision pour primes non acquises
27 La provision pour primes non acquises est destinée à constater, pour lensemble des contrats en cours, la part des primes émises et des primes restant à émettre se rapportant à la période comprise entre la date dinventaire et la date de la prochaine échéance de prime ou, à défaut, du terme du contrat.
28 Lors de chaque arrêté comptable, les entreprises doivent évaluer et comptabiliser séparément pour chacune des catégories dassurance les provisions pour primes non acquises relatives aux contrats en cours. Ainsi, dans le cas où la garantie accordée porte sur plusieurs exercices comptables, seule la part de la prime qui correspond à la période de garantie de lexercice en cours doit être intégrée dans les revenus de la période.
29 Dans une première phase, le calcul est réalisé sur la base des primes nettes de cessions ou rétrocessions puis dans une seconde phase sur la base de la partie des primes cédées ou rétrocédées.
30 La provision pour primes non acquises relative aux cessions en réassurance ou rétrocessions ne doit en aucun cas être portée au passif du bilan pour un montant inférieur à celui pour lequel la part du réassureur ou du rétrocessionnaire dans la provision pour primes non acquises figure à lactif.
Cette provision est calculée sur la base de la méthode du prorata temporis et porte sur la prime commerciale cest à dire la prime de risque majorée des différents chargements. La variation dun exercice sur lautre du poste des provisions pour primes non acquises est inscrite sur une ligne spécifique du compte de résultat technique sous la ligne des prîmes émises. Lensemble constitué par les primes émises et la variation des primes non acquises constitue les primes acquises à lexercice.
31 La provision pour primes non acquises doit être calculée séparément pour chaque contrat dassurance. Cependant, lutilisation de méthodes statistiques (proportionnelles ou forfaitaires) peut être retenue lorsquil y a lieu de supposer que ces méthodes donneront approximativement des résultats similaires.
32 Lorsque les traités de cession ou rétrocession en réassurance prévoient, en cas de résiliation, labandon au cédant ou au rétrocédant de la portion de prime due en sus des primes payées davance, la provision pour primes non acquises relatives à ces traités ne doit en aucun cas être inférieure au montant calculé des provisions pour primes non acquises compte tenu de ces abandons.
33 Pour les branches dassurance dans lesquelles la méthode du prorata temporis se révèle inadaptée du fait du cycle du risque, il y a lieu de tenir compte de lévolution différente du risque dans le temps.
34 Les entreprises doivent inscrire à lactif du bilan les frais dacquisition des contrats pour la fraction non imputable à lexercice. La période dimputation des frais dacquisition ne peut sétendre au-delà de la date à laquelle le souscripteur peut exercer son droit de résiliation. Lorsque les frais reportés sont des commissions payables à chaque échéance de prime, cette période dimputation ne peut courir au-delà de la prochaine échéance de prime. Ainsi, les frais dacquisition reportés sont évalués en appliquant au montant des primes non acquises le coefficient de frais dacquisition déterminé par le rapport des frais dacquisition enregistrés en comptabilité (ligne spécifique de létat de résultat technique) aux primes émises.
Provision pour risques en cours
35 Les entreprises doivent, lors de chaque arrêté comptable évaluer et comptabiliser si nécessaire les provisions pour risques en cours relatives aux contrats en cours.
36 Pour évaluer la provision pour risques en cours, lentreprise calcule, pour chacune des catégories dassurance, le montant total des charges de sinistres rattachées à lexercice courant et à lexercice précédent, et des frais dadministration autres que ceux immédiatement engagés et frais dacquisition imputables à lexercice courant et à lexercice précédent; elle rapporte ce total au montant des primes brutes émises au cours de ces exercices corrigé de la variation sur la même période, des primes restant à émettre, des primes à annuler et de la provision pour pImes non acquises; si ce rapport est supérieur à 100 %, lécart constaté par rapport à100 % est appliqué au montant des provisions pour primes non acquises.
Provision pour sinistres à payer
37 La provision pour sinistres à payer correspond au coût total estimé que représentera pour lentreprise dassurance le paiement de tous les sinistres survenus jusquà la fin de lexercice, déclarés ou non, déduction faite des sommes déjà payées au titre de ces sinistres. La provision qui doit être calculée par catégorie de risque brute de réassurance tient en compte les considérations suivantes
Une provision est en principe constituée séparément pour chaque sinistre à concurrence du montant prévisible des charges futures. Des méthodes statistiques autorisées peuvent être utilisées dans la mesure où la provision constituée est suffisante compte tenu de la nature des risques,
Cette provision doit tenir compte également des sinistres survenus mais non déclarés à la date de clôture du bilan. Pour le calcul de cette provision, il est tenu compte de lexpérience du passé en ce qui concerne le nombre et le montant des sinistres déclarés après la clôture du bilan,
Dans le calcul de la provision il est tenu compte des frais de gestion des sinistres (chargements de gestion), quelle que soit leur origine. Ces frais doivent être évalués sur la base des frais réels de gestion des sinistres à condition de justifier de la méthode adoptée dans les notes aux états financiers. A défaut, les entreprises dassurance et/ou de réassurance doivent utiliser des taux qui ne peuvent être inférieurs à ceux prévus par la réglementation en vigueur.
Ces frais de gestion sont enregistrés en comptabilité séparément dans un sous -compte du compte principal créé à cet effet.
Toute déduction ou tout escompte implicite issu dun calcul dactualisation des provisions pour sinistres à payer est interdit.
38 Les états financiers doivent faire apparaître la provision pour sinistres à payer pour son montant brut, les prévisions de recours à encaisser qui viennent en déduction des provisions pour sinistres à payer et le montant net des provisions pour sinistres à payer. Les prévisions de recours à encaisser doivent être évaluées de manière prudente.
Prévisions de recours à encaisser
39 Les sommes récupérables provenant de lacquisition des droits des assurés vis-à-vis des tiers (subrogation) ou de lobtention de la propriété légale des biens assurés (sauvetage) sont inscrites en prévisions de recours à encaisser et sont estimées avec prudence. Ces montants sont mentionnés dans les notes aux états financiers.
Provision dégalisation et/ou déquilibrage
40 La provision dégalisation et/ou déquilibrage comprend tous les montants qui sont provisionnés conformément aux dispositions légales et réglementaires permettant dégaliser les fluctuations des taux de sinistres pour les années à venir ou de couvrir des risques spéciaux notamment grêle, assurance crédit et assurance caution.
41 Ces provisions sont évaluées conformément aux principes définis dans le code des assurances et doivent être comptabilisées dans deux comptes qui sintitulent selon le cas provision pour égalisation (grêle) ou provision pour équilibrage (assurance crédit et assurance caution).
Provision pour participation aux bénéfices et ristournes
42 Les entreprises doivent évaluer et comptabiliser, lors de chaque arrêté comptable, lengagement qui résulte des clauses contractuelles de participations aux bénéfices et de ristournes qui peuvent exister pour chacune des catégories dassurance.
43 La provision pour participation aux bénéfices et ristournes comprend les montants destinés aux assurés ou aux bénéficiaires des contrats sous la forme de participations aux bénéfices et de ristournes dans la mesure où ces derniers nont pas été crédités aux assurés.
A linventaire, il convient de constater la provision de clôture et lutilisation de la provision douverture.
Provision mathématique de rente
44 Lorsque les indemnités au titre dun sinistre seront servies sous forme dannuités, les montants à provisionner à cette fin doivent être calculés sur la base de méthodes actuarielles reconnues.
45 La provision mathématique de rente correspond à la valeur actuelle des engagements de lentreprise en ce qui concerne les rentes et accessoires de rentes mis à sa charge.
Provision pour risque dexigibilité
46 A la date de clôture, il est procédé à lévaluation des placements selon leur valeur de marché. La valeur de marché est déterminée séparément pour chaque catégorie de placements de même nature.
47 La moins-value globale constatée par rapport à la valeur comptable nette des placements doit faire lobjet dune provision pour risque dexigibilité des engagements techniques comptabilisée dans les charges de lexercice. Les plus-values relevées par rapport à la valeur comptable nette ne sont pas enregistrées.
48 Cette provision est inscrite au passif du bilan dans les provisions techniques. Si la provision qui figure au bilan de lexercice précédent devient sans objet, il convient de la reprendre dans le résultat de lexercice en cours.
INFORMATIONS A FOURNIR
49 Les états financiers doivent faire apparaître:
Au bilan
le montant des provisions pour primes non acquises et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des provisions dassurance vie et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des provisions pour sinistres vie et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des provisions pour sinistres à payer non-vie brutes de recours et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des prévisions de recours àencaisser et la part des réassureurs dans ces prévisions,
le montant des provisions pour sinistres àpayer nettes de recours et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des provisions pour participation aux bénéfices et ristournes vie et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des provisions pour participation aux bénéfices et ristournes non-vie et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des provisions pour égalisation et/ou équilibrage et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des autres provisions techniques vie et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des autres provisions techniques non-vie et la part des réassureurs dans ces provisions,
le montant des provisions techniques des contrats en unités de compte et la part des réassureurs dans ces provisions.
Dans létat de résultat technique
la variation des provisions pour primes non acquises pour les opérations brutes, les cessions et rétrocessions et les opérations nettes (assurance non-vie),
la variation des provisions pour sinistres à payer pour les opérations brutes, les cessions et rétrocessions et les opérations nettes (assurance non-vie),
la variation des autres provisions techniques pour les opérations brutes, les cessions et rétrocessions et les opérations nettes (assurance non-vie),
la variation des provisions pour égalisation et/ou équilibrage pour les opérations brutes, les cessions et rétrocessions et les opérations nettes (assurance non-vie),
la variation des provisions pour sinistres à payer pour les opérations brutes, les cessions et rétrocessions et les opérations nettes (assurance vie),
la variation des provisions dassurance vie pour les opérations brutes, les cessions et rétrocessions et les opérations nettes (assurance vie).
Dans les notes aux états financiers
Les principes et méthodes dévaluation des différentes provisions conformément au §.70 de la Nonne de présentation des états financiers,
Lanalyse détaillée des provisions pour sinistres à payer conformément aux §.8 1, 82 et 83 de la Norme de présentation des états financiers,
Le détail des principales provisions techniques par catégorie dassurance est donné dans lanalyse du résultat technique par catégorie dassurance ainsi que le détail de la provision pour participation aux bénéfices et ristournes de lassurance vie conformément au §99 de la Norme de présentation des états financiers,
Le détail de la provision pour équilibrage pour les entreprises dassurance et/ou de réassurance qui interviennent sur les risques crédit,
Le détail de la provision pour sinistres à payer vie et non - vie, pour les sinistres dont le montant ou lévaluation sont définitivement connus et pour lesquels il ne demeure que le mouvement de trésorerie à générer.
DATE DAPPLICATION
50 La présente nonne est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er janvier 2001.
Norme comptable relative aux charges techniques dans les entreprises dassurances et/ou de réassurance
NC3O
HYPERLINK "file:///C:/Documents%20and%20Settings/Administrateur/Bureau/FAOUZI/statuts%20sociétés/som1.htm" RETOUR
OBJECTIF DE LA NORME
01 Lactivité dassurance et/ou de réassurance se caractérise par linversion du cycle de la production et le décalage possible entre la survenance du fait dommageable et le règlement effectif de lindemnité. Ce qui nécessite le respect des règles suivantes:
Séparation des exercices
Rattachement des charges aux produits
Passage des charges par nature aux charges par destination.
02 Lobjectif de la présente norme est de prescrire les règles de prise en compte, dévaluation et de présentation ainsi que le traitement comptable applicable aux opérations relatives aux charges techniques des entreprises dassurance et/ou de réassurance.
CHAMP DAPPLICATION
03 La présente norme sapplique à toutes les entreprises dassurance etJou de réassurance soumises à la tenue et à la publication de leurs états financiers en Tunisie. Elle concerne les opérations relatives à la charge de sinistres et aux charges de gestion et dexploitation.
04 La Présente norme ne traite pas des charges provenant:
de la gestion des placements,
des opérations dinventaire et notamment des provisions techniques qui font lobjet dune norme spécifique.
DEFINITIONS
05 Dans la présente norme, les termes ci-après sont utilisés avec la signification suivante:
Définitions liées à lactivité dassurance vie
a) Sinistre
Il sagit de la réalisation du risque, objet du contrat, ou de larrivée à échéance du contrat, ou du rachat de contrat, qui serait de nature à entraîner les garanties de lassureur.
Les sinistres ou prestations payés correspondent à lindemnisation prévue au contrat dans le cas de la réalisation du risque.
b) Rachat
Il sagit du paiement de la prestation prévue avant léchéance, dans le cas où la nature du contrat le permet, demandée par un assuré ou le bénéficiaire, de la provision mathématique afférente à ce contrat (déduction faite dune indemnité de résiliation que lentreprise a la possibilité de retenir).
c) Capitaux et arrérages échus
Il sagit des capitaux ou des rentes versés ou à verser à lassuré ou aux bénéficiaires à léchéance du contrat, lorsque celle-ci tombe dans lexercice, en cas de vie de lassuré.
d) Capitaux décès
Il sagit des capitaux versés durant lexercice ou à verser, en cas de décès de lassuré désigné au contrat dassurance vie comportant cette garantie, aux bénéficiaires du contrat.
e) Participation aux bénéfices et ristournes
Il sagit des sommes qui, en application de dispositions réglementaires ou contractuelles, sont prélevées sur les résultats de lentreprise dassurance et affectées aux assurés ou aux bénéficiaires soit par une revalorisation du contrat soit par un paiement direct.
Définitions liées à lactivité dassurance non vie
f) Sinistre
Il sagit de la réalisation du risque objet du contrat et de nature à entraîner les garanties de lassureur.
Les sinistres payés correspondent à lindemnisation des dommages garantis subis par les assurés, ou que les assurés ont eux-mêmes fait subir à des tiers.
g) Versements périodiques de rentes
Il sagit des rentes versées durant lexercice dans le cadre de lindemnisation des dommages garantis subis par lassuré ou que les assurés ont eux mêmes fait subir à des tiers.
h) Participation aux bénéfices et ristournes
Il sagit des sommes imputables à lexercice qui sont payées ou à payer aux souscripteurs et autres assurés ou qui sont provisionnées en leur faveur
Les ristournes comprennent de telles sommes dans la mesure où elles constituent un remboursement partiel de prime effectué sur la base des performances du contrat. Ainsi, ce type de ristourne nentraîne pas la diminution de la prime initialement comptabilisée mais lenregistrement dune charge de participation aux bénéfices et ristournes.
i) Recours encaissés
Il sagit des sommes encaissées sous forme de récupération partielle ou totale dune indemnité de sinistres versée à lassuré ou à la victime dun accident.
j) Sauvetages
Il sagit des sommes provenant au cours de lexercice de la vente par lassureur dun bien récupéré après versement de lindemnité.
Définitions liées à la gestion spéciale des rentes
k) Rente
La rente est la somme dargent que lentreprise dassurance et/ou de réassurance est tenue de payer périodiquement à une victime daccident ou à ses ayants droit.
1) Taux dincapacité physique
Le taux dincapacité physique sentend de la réduction de la capacité professionnelle ou fonctionnelle produite par laccident de travail ou la maladie professionnelle exprimée par rapport à la capacité que possédait la victime au moment de laccident ou de la constatation médicale de la maladie.
Lincapacité permanente est définie comme étant celle qui subsiste après consolidation de la blessure survenue suite à laccident de travail ou de la guérison apparente de la maladie professionnelle .
Définitions liées aux activités dassurance et de réassurance
m) La distinction entre charges techniques et charges non techniques
Les charges des entreprises dassurance et/ou de réassurance sont en principe des charges techniques.
Toutefois:
·ð les charges qui peuvent être individualisées et affectées en totalité de manière univoque et sans application de clé de répartition, à une activité non technique, peuvent par exception être portées en charges non techniques : les activités non techniques sont les activités sans lien technique avec lactivité dassurance, par exemple la distribution de produits bancaires ou la vente de matériels hors service ou de déchets ; ne peuvent être considérées comme activités non techniques les activités de prestations de services telles que la prévention, la souscription ou la gestion de contrats dassurance pour le compte dautres entreprises dassurance, ou la mise à disposition de tiers de moyens de gestion ordinairement affectés à lexploitation;
·ð les opérations qui par nature ont un caractère non récurrent et étranger à l exploitation, notamment les charges résultant de cas de force majeure étrangère à l exploitation, sont portées en charges extraordinaires (conformément à la norme relative aux résultats nets de lexercice et éléments extraordinaires).
n) Charges par nature
Il sagit de lensemble des dépenses engagées par lentreprise qui doivent, en respect des ~principes comptables, être inscrites dans le compte de résultat de lexercice.
o) Charges par destination
Les charges par destination correspondent à la répartition analytique des charges par nature précédemment citées entre les différentes destinations représentatives de lactivité dassurance et de réassurance et notamment, lacquisition des contrats, ladministration des contrats, la gestion des sinistres, la gestion des placements et les autres charges techniques.
p) Frais dacquisition
Les frais dacquisition correspondent aux frais internes et externes occasionnés par la conclusion des contrats dassurance. Ils comprennent tant les frais directement imputables, tels que les commissions dacquisition et les frais douverture de dossiers ou dadmission des contrats dassurance dans le portefeuille, que les frais indirectement imputables, tels que les frais de publicité ou les frais administratifs liés au traitement des demandes et à létablissement des contrats. Ils comprennent en particulier les frais de personnel, la quote-part de loyer et les amortissements du mobilier et du matériel engagés dans le cadre de cette activité (établissement des contrats, publicité, marketing), les commissions dacquisition, les frais des réseaux commerciaux.
q) Frais dadministration des contrats
Les frais dadministration des contrats correspondent aux frais internes et externes occasionnés par la gestion des contrats en portefeuille. Ils comprennent notamment les frais dencaissement des primes, dadministration du portefeuille, de gestion des participations aux bénéfices et de ristournes et de réassurance acceptée et cédée. Ils comprennent en particulier les frais de personnel, la quote-part de loyer et les amortissements du mobilier et du matériel engagés dans le cadre de cette activité, les commissions de gestion et dencaissement, les frais de contentieux liés aux primes.
r) Frais de gestion des sinistres
Les frais de gestion des sinistres correspondent aux frais internes et externes occasionnés par le traitement des dossiers sinistres (ouverture des dossiers, évaluation, règlement). Ils comprennent en particulier les frais de personnel, la quote-part de loyer et les amortissements du mobilier et du matériel engagés dans le cadre de cette activité, les frais de contentieux et les commissions comptabilisées au titre de la gestion des sinistres.
s) Frais de gestion des placements
Les frais de gestion des placements correspondent aux frais internes et externes occasionnés par lactivité de gestion des placements. Ils comprennent en particulier les frais de personnel, la quote-part de loyer et les amortissements du mobilier et du matériel engagés dans le cadre de cette activité, les honoraires commissions et courtages versés dans ce cadre.
t) Autres charges techniques
Les autres charges techniques correspondent aux frais internes et externes qui exceptionnellement ne peuvent être affectés ni directement ni par lapplication dune clé de répartition à lune des destinations définies par la présente norme.
REGLES DE PRISE EN COMPTE ET DEVALUATION
Dispositions relatives à lassurance vie
06 La charge de sinistres de létat de résultat technique de lassurance vie comprend les montants payés au titre de lexercice et la variation des provisions pour sinistres à payer telle que définie par la norme comptable relative aux provisions techniques.
07 Les montants payés au titre de lexercice correspondent aux prestations de toutes natures qui ont été versées aux assurés au titre des sinistres, des rachats, des arrivées à échéance et des rentes échues ainsi que les frais internes et externes de gestion des sinistres qui ont été engagés pour cette activité.
Rachats
08 Les entreprises dassurance enregistrent les opérations de rachats lors de lémission des paiements relatifs à ces derniers. Cet enregistrement doit être accompagné simultanément dune mise à jour de linventaire permanent des provisions pour sinistres à payer.
Capitaux et arrérages échus
09 Les entreprises dassurance enregistrent les charges liées aux capitaux et arrérages échus lors de léchéance de ces derniers quils aient fait lobjet de lémission dun règlement ou pas.
10 Dans le cas où les capitaux ou arrérages nont pas fait lobjet de lémission dun règlement pour des raisons techniques ou des misons liées aux difficultés rencontrées dans lidentification du bénéficiaire, le montant dû par lentreprise figure au bilan dans un compte de dette identifié comme tel dans la nomenclature comptable.
Capitaux décès
11 Les entreprises dassurance enregistrent les charges liées aux capitaux décès lors de lémission du règlement à lassuré. Cet enregistrement doit être simultanément accompagné dune mise à jour de linventaire permanent des provisions pour sinistres à payer.
Participation aux bénéfices et ristournes
12 Les participations aux bénéfices et ristournes, qui sont directement affectées aux provisions techniques ou aux prestations sans avoir été préalablement lors de la clôture précédente provisionnées, sont enregistrées dans les sous comptes correspondants du compte participation aux bénéfices et ristournes. Cette charge est comptabilisée avec pour contrepartie la diminution des charges liées aux postes de prestations ou de variation de provisions qui ont bénéficié de cette affectation immédiate.
13 Les participations aux bénéfices et ristournes affectées aux assurés au cours dun exercice ultérieur à lannée de référence et qui, à ce titre, ont fait lobjet de la constitution dune provision pour participation aux résultats et ristournes doivent faire lobjet dun enregistrement comptable dans un compte dutilisation de la provision qui est portée en déduction, selon le cas, des prestations versées ou de la charge des provisions.
Dispositions relatives à lassurance non vie
14 Les montants payés au titre de lexercice correspondent aux prestations de toutes natures qui ont été versées aux assurés au titre des sinistres (indemnité, rente viagère ou temporaire) ainsi que les frais internes et externes de gestion des sinistres qui ont été engagés pour cette activité. Les montants récupérés au titre des recours et des sauvetages viennent en déduction de ce poste. Les montants payés au titre de lexercice correspondent aux prestations de toute natures qui ont été versées aux assurés au titre des sinistres (indemnité, rente viagère ou temporaire) ainsi que les frais internes et externes de gestion des sinistres qui ont été engages pour cette activité. Les montants récupérés au titre des recours et des sauvetages viennent en déduction de ce poste.
Sinistres
15 Les entreprises dassurance enregistrent les sinistres lors de lémission totale ou partielle du règlement à lassuré. Cet enregistrement doit être accompagné simultanément d une mise à jour de linventaire des sinistres à payer et des provisions y afférentes.
Versements périodiques de rentes
16 Les entreprises dassurance enregistrent les versements périodiques de rentes lors de léchéance de celles-ci. Cet enregistrement doit être accompagné simultanément dune mise à jour de linventaire des contrats et des provisions mathématiques de rentes y afférentes.
Participation aux bénéfices et ristournes
17 Les participations aux bénéfices, qui sont directement affectées aux provisions techniques ou aux prestations sans avoir été préalablement lors de la clôture précédente provisionnées, sont enregistrées dans les sous comptes correspondants du compte participation aux bénéfices et ristournes. Cette charge est comptabilisée avec pour contrepartie la diminution des charges liées aux postes de prestations ou de variations de provisions qui ont bénéficié de cette affectation immédiate.
18 Les participations aux bénéfices et ristournes affectées aux assurés au cours dun exercice ultérieur à lannée de référence et qui, à ce titre, ont fait lobjet de la constitution dune provision pour participation aux bénéfices et ristournes doivent faire lobjet dun enregistrement comptable dans un compte dutilisation de la provision qui est portée en déduction, selon le cas, des prestations versées ou de la charge des provisions.
Recours encaissés
19 Les entreprises dassurance comptabilisent les recours encaissés lors de perception effective des fonds. Cette comptabilisation doit être simultanément accompagnée dune information permettant de mettre à jour linventaire permanent des prévisions de recours à encaisser et donc les provisions correspondantes (cf. norme sectorielle sur les provisions techniques).
Sauvetage
20 Les entreprises dassurance comptabilisent les sauvetages lors de lencaissement effectif des fonds provenant de la cession du bien. Cette comptabilisation doit être simultanément accompagnée dune information permettant de mettre à jour linventaire permanent des prévisions de recours à encaisser et donc les provisions correspondantes (cf. norme sur les provisions techniques).
Dispositions relatives à la gestion spéciale des rentes
21 La provision mathématique des rentes est inscrite au passif du bilan parmi les provisions techniques et résulte dopérations dinventaire de lin dexercice des décisions judiciaires prononcées à lencontre de lentreprise dassurance.
22 La valeur des rentes est calculée conformément au tableau de conversion des rentes allouées aux victimes, ou à leurs ayants droit, conformément à la réglementation en vigueur.
Le taux dincapacité physique est déterminé par expertise.
Dispositions Spécifiques aux opérations de réassurance
Sinistres payés cédés aux réassureurs
23 Dès lors que la nature du traité permet didentifier les opérations cédées, le fait générateur de la comptabilisation des sinistres payés est lémission du paiement à lassuré. Cest le cas en général de tous les types de traités à lexception des traités en excédent de taux de sinistre. Par commodité, il est acceptable que les arrêtés de réassurance et la comptabilisation des opérations ne soient effectués que trimestriellement.
Les cédantes (ou rétrocédantes) doivent fournir trimestriellement ces informations aux cessionnaires (ou rétrocessionnaires).
24 Pour les traités en excédent de taux de sinistres (traité non proportionnel), les sinistres cédés ne seront définitivement connus quà lissue de la période prévue au traité et qui correspond généralement à la période de déroulement des sinistres. Les sinistres cédés sont donc évalués à linventaire et des opérations de régularisation sont effectuées lannée suivante et/ou lors des années suivantes.
Sinistres payés acceptés par les réassureurs
25 Les sinistres payés acceptés doivent être comptabilisés dès lors que lentreprise dispose dune information suffisamment précise et fiable du cédant pour permettre cette comptabilisation.
La comptabilisation des acceptations doit être réalisée dans lexercice sans décalage. Lenregistrement sur lexercice suivant dopérations relatives à lexercice précédent doit donc rester exceptionnel.
A ce titre, les entreprises doivent mettre en place des procédures adéquates pour assurer la bonne information des contractants dans les délais requis.
26 En cas de retard dans la comptabilisation des opérations dacceptation le résultat de la période sur le traité concerné ne pourra pas être reconnu en comptabilité sauf dans le cas où lon estime quil sera déficitaire. Lors de linventaire, les sinistres payés manquants doivent être:
estimés si lentreprise possède des informations suffisamment fiables pour réaliser ces estimations,
ignorés dans le cas où lentreprise ne possède pas déléments suffisamment fiables pour estimer les éléments manquants. Les éléments disponibles sont alors neutralisés. Cependant, si une perte est attendue, elle doit faire lobjet dune provision complémentaire.
Commissions reçues des. réassureurs
27 Les commissions reçues des réassureurs sont généralement exprimées en fonction des primes cédées. Le fait générateur de lenregistrement comptable de ces commissions est donc lémission de la prime qui sera cédée. Par commodité, il est acceptable que les arrêtés de réassurance et la comptabilisation des opérations ne soient effectués que trimestriellement. Dans le cas où la commission est à échelle, cest-à-dire susceptible de fluctuer entre un montant minimum et un montant maximum, il convient de procéder à lenregistrement comptable dès que les informations sont suffisamment précises pour que le produit soit acquis.
28 Les commissions versées à la cédante doivent être comptabilisées par le cessionnaire dès lors que lentreprise dispose dune information suffisamment précise et fiable du cédant pour permettre cette comptabilisation.
Participations aux bénéfices
29 Les participations aux bénéfices de lassureur cédant dans les résultats du réassureur nécessitent la détermination du résultat technique brut. Il convient donc de procéder à lenregistrement comptable de ce produit (chez le cédant) dès que les informations sont suffisamment précises pour que le produit soit acquis.
30 Les participations aux bénéfices versées à la cédante doivent être comptabilisées par le cessionnaire dès lors que celui-ci dispose dune information suffisamment précise et fiable du cédant pour permettre cette comptabilisation.
Dispositions communes à lensemble de lactivité dassurance et de réassurance
31 Les charges engagées par les entreprises dassurance et/ou de réassurance sont présentées dans létat de résultat par destination.
Les destinations représentatives de lactivité dassurance et de réassurance sont définies de manière limitative comme:
les frais de gestion des sinistres,
les frais dacquisition,
les frais dadministration,
les charges de gestion des placements,
les autres charges techniques.
Les charges liées aux prestations et frais payés, aux provisions techniques et aux placements sont inscrites directement dans les comptes de la classe 6 correspondants dans la mesure où elles peuvent être affectées directement sans lutilisation dune clé de répartition à une activité technique.
Les autres charges doivent être enregistrées dans les comptes de la classe 9 correspondant à la nature de celles-ci. La classe 9 doit être soldée périodiquement pour alimenter les différents comptes de charges par destination de la classe 6 prévus dans la nomenclature comptable.
32 La répartition des charges par nature dans les comptes de charges par destination doit être réalisée à laide de clés de répartition qui doivent être fondées sur des critères quantitatifs objectifs, appropriés et contrôlables, directement liés à la nature des charges. Les procédures daffectation des charges aux comptes par destination ainsi que les modalités de calcul des clés de répartition font partie intégrante du système dinformation comptable et doivent être définies de manière explicite dans la documentation interne de lentreprise. Leur mise en oeuvre doit être contrôlable et répondre aux obligations liées au chemin de révision.
33 Les frais dexploitation des entreprises dassurance et de réassurance comprennent les frais dacquisition des contrats, la variation des frais dacquisition reportés, les frais dadministration et les commissions reçues des réassureurs. Ces commissions viennent en déduction des frais dexploitation dans la mesure où il ne sagit pas dun revenu de lentreprise dassurance mais dune participation du réassureur à ces frais dadministration et dacquisition.
INFORMATIONS A FOURNIR
34 Les entreprises dassurance et/ou de réassurance doivent faire figurer dans les états des résultats les éléments suivants:
le montant des sinistres payés,
le montant de la variation des provisions pour sinistres à payer,
le montant de la charge de participation aux bénéfices et ristournes de lexercice,
le montant des frais dacquisition,
le montant de la variation des frais dacquisition reportés,
le montant des commissions reçues des réassureurs,
le montant des frais dadministration,
le montant des charges de placement,
le montant des autres charges techniques,
le montant des recours à encaisser qui sont venus en déduction de la provision pour sinistres à payer dès lors que ce montant est significatif,
la ventilation des charges de personnel,
le montant total des commissions de toutes natures qui ont été versées au cours de lexercice.
35 En outre, les notes aux états financiers doivent faire apparaître:
dans une note séparée le résultat technique ventilé par catégorie et sous- catégorie dassurance,
des informations relatives aux sinistres et provisions sur sinistres,
un tableau de passage des charges par nature aux charges par destination ou inversement ainsi que les clefs de répartition retenues.
DATE DAPPLICATION
36 La présente norme est applicable aux états financiers relatifs aux exercices ouverts à partir du 1er janvier 2001.
Norme comptable relative aux placements dans les entreprises dassurances et/ou de réassurance
NC31
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OBJECTIF DE LA NORME
01 Lentreprise dassurance et/ou de réassurance doit disposer à son actif, en couverture des engagements du passif réglementé, des placements permettant éventuellement de réaliser la trésorerie nécessaire pour faire face à lobjet des provisions constituées.
02 Les aspects non abordés spécifiquement dans le cadre de cette norme sont régis par la norme NCO7 du système comptable des entreprises qui traite de la prise en compte, de lévaluation et de la présentation, par une entreprise, de ses placements dans les états financiers.
03 Lobjectif de la présente norme est de prescrire les règles de prise en compte, dévaluation et de présentation applicables aux opérations de placements dans les entreprises dassurance et/ou de réassurance. Cette norme couvrira les méthodes de prise en compte ainsi que la comptabilisation à linventaire.
CHAMP DAPPLICATION
04 La présente norme est applicable à toutes les dassurances et/ou de réassurances soumises à la tenue et la publication de leurs états financiers en Tunisie. Elle concerne les opérations de entreprises lacements des entreprises dassurance et/ou de réassurance.
05 Le traitement, dans le cadre de létablissement des comptes consolidés, des titres de participation détenus dans les filiales, entreprises associées et co-entreprises est exclu du champ dapplication de la présente norme.
DEFINITIONS
06 Dans la présente norme, les termes ci-après sont utilisés
avec les significations suivantes
a) Un Placement
Un placement est un actif détenu par une entreprise dans lobjectif den tirer des bénéfices sous forme dintérêts, de loyers, de dividendes ou de revenus assimilés, des gains en capital ou dautres gains tels que ceux obtenus au moyen de relations commerciales. Le bénéfice tiré de lactif détenu peut se traduire par une économie de charges dexploitation dans le cas des immeubles dexploitation.
b) Titre coté
Un titre est coté lorsquil est inscrit à la cote de la Bourse des Valeurs Mobilières de Tuais ou dun autre marché financier étranger.
c) Titres à revenus variables
Sont considérés comme titres à revenus variables les titres dont le revenu dépend, directement ou indirectement, du résultat ou dun élément du résultat de lémetteur.
d) Obligations et autres titres à revenus fixes
Sont considérés comme titres à revenus fixes les titres autres que les titres à revenus variables, et notamment: les obligations à taux fixe ou variable, les obligations indexées, les titres participati1~, les titres de créances négociables,
e) La juste valeur
La juste valeur dun placement est le prix auquel celui-ci pourrait être échangé entre un acheteur et un vendeur normalement informés et consentants, dans une transaction équilibrée.
f) La valeur de marché
Il sagit de sa valeur probable de négociation sur un marché actif et liquide, soit le montant de liquidités qui peut être obtenu de sa vente.
g) La valeur dusage
La valeur dusage dun placement est le prix quune personne prudente et avisée, informée de la situation de lentreprise, accepterait de payer si elle avait à lacquérir
h) Risque dexigibilité des engagements techniques
Il sagit du risque que lentreprise dassurance et/ou de réassurance ne soit plus en mesure dhonorer ses engagements, en cas daugmentation rapide du rythme de règlement des sinistres et/ou des rachats, du fait de lEvaluation de ses placements à la valeur dusage et non à la valeur de marché.
i) Provision pour risque dexigibilité des engagements techniques
La provision pour risque dexigibilité des engagements techniques correspond à la différence calculée pour les placements entre le montant global de la valeur de marché et la valeur comptable nette des titres concernés quand cette différence est négative.
j) Titres de même nature
Des titres sont réputés de même nature lorsquils sont émis par un même émetteur et confèrent les mêmes droits.
k) Parts dans les entreprises liées
Ce sont des actions ou des parts détenues par lentreprise dassurance et/ou de réassurance dans le capital dune société mère et de ses filiales.
1) Parts dans les entreprises avec liens de participation
Ce sont des actions ou des parts de capital détenues dans des sociétés sur lesquelles lentreprise dassurance et/ou de réassurance exerce une influence notable.
m) Influence notable
Linfluence notable consiste à pouvoir participer aux décisions de la politique financière et opérationnelle dune entreprise sans avoir le contrôle de celle-ci.
n) Le contrôle
Le contrôle sexerce à travers la détention directe ou indirecte (par lintermédiaire dune filiale) de la majorité des droits de vote dune entreprise, ou intérêt important dans les droits de vote et à travers le pouvoir de direction, en vertu des statuts ou daccords, la politique financière et managériale de lentreprise.
o) Placements représentatifs de contrats en unités de comptes
Les placements représentatifs de contrats cii unités de compte sont les actifs sous-jacents des contrats dassurance vie pour lesquels le risque lié aux placements est assumé par les assurés. Cest à dire, les contrats dassurance vie pour lesquels la garantie nest pas exprimée dans une monnaie mais par référence à la valeur de ou des actifs sous-jacents (actions, Sociétés dInvestissement à Capital Variable, Fonds Communs de Placements, Sociétés Civiles Immobilières, Sociétés Commerciales de Placements Immobiliers ...).
REGLES DE PRISE EN COMPTE ET DEVALUATION DES PLACEMENTS
Coût dentrée des placements
Placements immobiliers
07 Les placements immobiliers sont inscrits à lactif du bilan pour le prix dacquisition pour les acquisitions à titre onéreux, à la juste valeur pour les acquisitions à titre gratuit et au coût de production pour celles produites par lentreprise.
08 Les frais dacquisition tels que droits de mutation, frais dactes, commissions aux intermédiaires immobiliers sont des charges qui peuvent faire lobjet dune répartition sur plusieurs exercices avec un délai maximum de 5 années. Toutefois, les honoraires détude et de conseil engagés à loccasion de lacquisition peuvent être inclus dans le coût dacquisition.
Placements immobiliers en cours
09 La prise en compte des immobilisations en cours à lactif du bilan se fait, conformément à la Norme Comptable relative aux immobilisations incorporelles du système comptable des entreprises, dès lors que lentreprise est en mesure didentifier la fraction de la contrepartie cédée en vue dacquérir et de mettre en service limmobilisation représentative de lavancement du projet. Pour ce faire, on se réfère à la contrepartie, en liquidité ou autrement, de léchange qui constitue une mesure de la valeur objective de la valeur liée à lavancement de limmeuble en cours.
Obligations et titres à revenus fixes
10 Les bons, obligations et autres titres à revenus fixes sont portés à lactif pour leur prix dacquisition hors frais accessoires sur achats et hors coupon couru à lachat.
11 Les frais accessoires dachat sont enregistrés en charges de lexercice. Le montant du coupon couru à lachat est enregistré en produits en tant que revenu des placements.
12 Lorsque le prix dacquisition dun titre, dépasse son prix de remboursement, la différence doit être prise en charge par le biais du compte dotations des différences sur prix de remboursement avec pour contrepartie un compte de régularisation passif. Cette différence doit être échelonnée sur la durée de vie résiduelle du titre de façon linéaire ou actuarielle.
13 Lorsque le prix dacquisition dun titre est inférieur à son prix de remboursement, la différence doit être prise en produits par le biais du compte différence sur prix de remboursement à percevoir avec pour contrepartie un compte de régularisation actif. Cette différence doit être portée en résultat de manière échelonnée sur la durée de vie résiduelle du titre.
Titres à revenus variables
14 Ces titres sont évalués au prix dacquisition hors frais accessoires sur achats. Ces frais sont constatés en charges de lexercice.
15 Le prix dacquisition est réduit de la part de dividendes dont la décision de distribution est antérieure à la date dacquisition et qui sont liés à des résultats réalisés au cours de la période antérieure à celle de lacquisition sil est clairement démontré que les dividendes représentent une distribution sur des bénéfices définitivement réalisés à la date de lacquisition.
EVALUATION DES PLACEMENTS EN DATE DARRETE
Considérations de base
16 Les placements réalisés par une entreprise dassurance et/ou de réassurance sont réputés être des placements à long terme. Le classement dune partie de ceux-ci en placements à court terme doit être dûment justifié dans les notes aux états financiers.
17 Le principe général du coût historique doit être respecté, sauf pour le cas particulier des placements représentatifs des contrats en unités de compte qui doivent être présentés en valeur de marché.
Placements immobiliers
18 A la date de clôture, il est procédé à lévaluation de ces placements à leur valeur dusage. Les moins-values par rapport à leur valeur comptable font lobjet de provision. Les plus-values par rapport à cette valeur ne sont pas constatées. La valeur dusage est déterminée sur la base des mêmes critères que ceux définis dans la norme comptable relative aux placements du système comptable des entreprises. La dotation aux provisions de chaque exercice doit être constatée en charges.
19 Les placements immobiliers font lobjet dun amortissement selon les règles définies dans la NCO5. La dotation aux amortissements de chaque exercice doit être constatée en charges.
20 La valeur des placements immobiliers est déterminée séparément pour chaque immeuble et/ou terrain. Une moins value dégagée sur un immeuble et/ou terrain ne peut pas être compensée par une plus value dégagée sur un autre immeuble et/ou terrain.
Obligations et titres à revenus fixes
21 La différence entre le prix dacquisition dun titre et son prix de remboursement doit être:
Portée en charge, au cas où le prix dacquisition dépasse le prix de remboursement.
Portée en produits, au cas où le prix dacquisition est inférieur au prix de remboursement.
Pour le rattachement des charges et des produits, la différence est prise en compte dans les résultats de manière étalée sur la durée de vie résiduelle des titres.
22 Dès lors quun risque de recouvrement de la valeur de remboursement et/ou des intérêts est constaté sur ces actifs (défaillance dun émetteur par exemple), ils doivent faire lobjet dune provision pour dépréciation àdue concurrence.
Titres à revenus variables
23 A la date de clôture, il est procédé à lévaluation de ces placements à leur valeur dusage. Les moins-values par rapport au coût dentrée font lobjet de provision. Les plus-values par rapport à ce coût ne sont pas constatées. La valeur dusage est déterminée sur la base des mêmes critères que ceux définis dans la norme comptable relative aux placements du système comptable des entreprises. La dotation aux provisions de chaque exercice doit être constatée en charges.
La valeur des placements à revenus variables est déterminée séparément pour chaque catégorie de titres de même nature. Une moins-value dégagée sur une catégorie ne peut pas être compensée par une plus-value dégagée sur une autre catégorie.
Autres types de placements (Prêts, dépôts et autres)
24 A la date de clôture, il est procédé à lévaluation de ces placements à leur valeur dusage. Les moins-values par rapport au coût dentrée font lobjet de provision. Les plus-values par rapport à ce coût ne sont pas constatées. La valeur dusage est déterminée sur la base des mêmes critères que ceux définis dans la norme comptable relative aux placements du système comptable des entreprises. La dotation aux provisions de chaque exercice doit être constatée en charges.
La valeur des autres placements est déterminée séparément pour chaque nature. Une moins-value dégagée sur une catégorie ne peut pas être compensée par une plus-value dégagée sur une autre catégorie.
Placements représentatifs de contrats en unités de compte
25 Ces placements, à titre dérogatoire, doivent être évalués à leur valeur de marché. La différence entre la valeur comptable et la valeur de marché doit être prise en compte dans le résultat.
Provisions pour risques dexigibilité
26 A la date de clôture et outre les provisions, amortissements et résorptions, il est procédé à la constitution dune provision pour risques dexigibilité, correspondant à la différence entre le montant global de la valeur de marché et la valeur comptable nette des titres concernés quand cette différence est négative.
27 La valeur de marché est déterminée séparément pour chaque catégorie de titres de même nature.
28 La valeur de marché des placements concernés se détermine à la clôture de chaque exercice comptable de la manière suivante:
Placements immobiliers
29 Par valeur de marché, on entend le prix auquel les terrams et constructions pourraient être vendus, à la date de lévaluation, sous contrat privé, entre un vendeur consentant et un acheteur non lié, étant entendu que le bien a fait lobjet dune offre publique sur le marché, que les conditions de celui-ci permettent une vente régulière et que le délai disponible pour la négociation de la vente est normal compte tenu de la nature du bien.
30 Lorsque, à la date détablissement des comptes, les terrains et constructions ont été vendus ou doivent être vendus à court terme, la valeur déterminée doit être diminuée des frais de réalisation effectifs ou estimés.
31 Lorsquil nest pas possible de déterminer la valeur de marché dun terrain ou dune construction, la valeur déterminée sur la base du principe du prix dacquisition ou du coût de revient est réputée être la valeur de marché.
32 La méthode utilisée pour la détermination de la valeur de marché des terrains et constructions est précisée dans les notes aux états financiers.
Obligations et titres à revenus fixes
33 Lorsque les placements sont admis à la cote dune bourse de valeurs mobilières, on entend par valeur de marché la valeur qui est déterminée à la date de clôture du bilan sur la base du cours moyen pondéré des transactions qui ont eu lieu au cours du mois qui précède la date de clôture du bilan.
34 Lorsquil existe un marché pour des placements autres que les précédents, on entend par valeur de marché le prix moyen pondéré des transactions qui ont eu lieu au cours du mois qui précède la date de clôture du bilan.
35 Lorsque, à la date détablissement des comptes, les placements ont été vendus ou doivent être vendus à court terme, la valeur déterminée doit être diminuée des frais de réalisation effectifs ou estimés.
Titres à revenus variables
36 Lévaluation de la valeur de marché des titres à revenus variables doit être réalisée selon les mêmes modalités que pour les bons, obligations et autres titres à revenus fixes exposées ci-dessus.
Autres types de placements (Prêts, dépôts et autres)
37 La valeur de marché des autres types de placements doit être déterminée par référence à la valeur de remboursement de ces actifs.
Comptabilisation des revenus et charges liés aux placements
38 Les revenus de placements englobent généralement, les dividendes, les loyers, les parts de résultat et les intérêts. Ils sont constatés en produits dès quils sont acquis même sils ne sont pas encore encaissés.
39 Les dividendes sont comptabilisés en produits dès le moment où le droit au dividende est établi.
40 Les revenus de certaines valeurs mobilières, telles que les obligations ou les bons, courus à la date de clôture de lexercice constituent des produits à recevoir à enregistrer en produits.
41 Les revenus de certains placements tels que les immeubles loués perçus à la date de clôture de lexercice par anticipation constituent des produits constatés davance qui viennent minorer le compte de produit intéressé.
Comptabilisation des opérations relatives â la réalisation des placements.
Placements immobiliers
42 Les placements immobiliers doivent être retirés de lactif du bilan lors de leur cession. La différence entre le produit de cession et la valeur comptable nette à la date du retrait est incluse dans le résultat de lexercice en cours.
Obligations et titres à revenus fixes
43 La règle du coût moyen pondéré (CMP) doit être utilisée en cas de cession de titres. A défaut, les entreprises pourront utiliser la règle du FIFO (premier entré premier sorti). La méthode utilisée doit être indiquée dans les notes aux états financiers.
44 La fraction des revenus courus à la date de la cession de lactif est constatée dans les revenus des placements financiers.
45 La différence entre le produit de cession, et la valeur comptable nette à la date du retrait est incluse dans le résultat de lexercice en cours.
Titres à revenus variables
46 La règle du coût moyen pondéré (CMP) doit être utilisée en cas de cession de titres. A défaut, les entreprises pourront utiliser la règle du FIFO (premier entré premier sorti). La méthode utilisée doit être indiquée dans les notes aux états financiers.
INFORMATIONS A FOURNIR
Présentation dans les états financiers: aspects généraux
Présentation au bilan
47 Les placements des entreprises dassurance sont présentés au bilan en faisant ressortir:
les placements en terrains et constructions en distinguant ceux relatifs à lexploitation et ceux hors exploitation,
les placements dans les entreprises liées et participations,
les autres placements financiers,
les créances pour espèces déposées auprès des entreprises cédantes,
les placements relatifs aux contrats en unités de compte.
Les placements relatifs aux contrats en unité de compte doivent être évalués et présentés au bilan en valeur de marché alors que les autres catégories sont présentées au coût historique éventuellement déprécié selon les règles exposées ci-après.
48 La totalité des placements - même ceux non admis en représentation des provisions techniques - est inscrite en classe 2. Cependant, la répartition entre les placements admis et les placements non admis doit être mentionnée dans les notes aux états financiers pour chaque catégorie de placement.
49 Les liquidités sont inscrites en classe 5 dès lors quelles sont à vue. Les dépôts à terme sont inscrits en classe 2. Les équivalents de liquidités au sens de la norme comptable générale - sont admis comme placements et inscrits en classe 2. Les opérations de régularisation liées aux placements sont enregistrées en classe 4.
50 Le poste placements représentatifs des contrats en unités de compte reprend globalement les placements de toutes natures (immeubles, actions, obligations, SICAV...) relatifs aux contrats dassurance de ce type.
51 Les terrains et constructions dexploitation doivent être comptabilisés dans des comptes différents des terrains et constructions de placement afin de pouvoir fournir lindication dans les notes aux états financiers,
52 Les terrains et constructions hors exploitation comprennent les immeubles de placement. Il est cependant à noter que:
- les parts de sociétés immobilières cotées sont des placements financiers, les parts de sociétés immobilières non cotées sont des placements immobiliers,
- les placements immobiliers représentatifs de contrats en unités de compte sont portés au compte 24 et non aux comptes 21 ou22,
- les acomptes versés sur placements immobiliers sont portés en comptabilité à des comptes rattachés aux comptes concernés. Sont considérés comme acomptes versés toutes avances non capitalisées à des sociétés immobilières non cotées. Le montant des acomptes doit être comptabilisé dans des comptes différents afin de pouvoir fournir lindication dans les notes aux états financiers.
53 Les placements dans les entreprises liées doivent être présentés au bilan comme suit:
- parts dans les entreprises liées,
- bons et obligations émis par les entreprises liées et créances sur ces entreprises,
- participations,
- bons et obligations émis par les entreprises avec lesquelles lentreprise à un lien de participation et créances sur ces entreprises.
54 Les autres placements financiers doivent être présentés au bilan comme suit:
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