Monnaie 2 - patouuuuuu
Dans le cas d'une opération sur option yens contre euros : 2.1. Indiquer si le
trésorier doit acquérir une option d'achat (call) ou une option de vente (put). 2.2.
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Monnaie 2
Introduction sur le rôle des marchés financiers
Marché financier = lieu où séchangent différents produits financiers (actions, obligations)
Le rôle des marchés financiers est de tout 1er ordre :
double rôle : lieu de financement pour lEtat et les entreprises qui émettent des actions et des obligations mais aussi lieu de placements pour les investisseurs.
Cest aussi un lieu de couverture contre les risques (taux de change, taux dintérêt, spéculations boursières)
Lieu de spéculation et darbitrages
La bourse est un marché réglementé qui organise :
Les liquidités = les facilités déchanges des actifs
Légalité entre tous les intervenants par la transparence et laccès instantané au marché
La sécurité par la garantie que les acheteurs soient livrés et les vendeurs payés à date déterminée.
Partie 1 : Les principaux instruments financiers
Marché monétaire
Marché obligataire
Marché des actions
Produits dérivés
Gestion collective : OPCVM
Chapitre I : Mathématiques financières
Objectif : calculer des taux dintérêt selon des principes différents qui vont être employés chacun dans des cas déterminés.
Section 1 : Principe Général
Définition du taux dintérêt
Taux dintérêt = prix du service rendu à lemprunteur ; correspond au coût/loyer de largent.
Le taux dintérêt reflète :
Linflation (théorie monétariste)
Léquilibre entre lOffre et la Demande des capitaux (théorie keynésienne)
La préférence temporelle des agents économiques = rémunération de labstention de consommer : taux dintérêt élevé = durée longue de lemprunt (théorie monétariste)
La qualité de lemprunteur
Le taux dintérêt exigé sera dautant + élevé que le risque associé à lemprunteur est important.
(La structure par termes correspond à la préférence temporelle).
Comparer ce qui est comparable
Mathématiques financières constituent un outil daide financier.
Décisions financières nécessitent de considérer des flux monétaires à des dates différentes. 2 montants ne peuvent être comparer que sils sont considérés à une même date.
Toute somme dargent détenue vaut + quune somme dun montant identique perçue à une date future.
Pour pouvoir comparer 2 montants à des dates différentes : 2 solutions
1ère solution : la capitalisation qui amène à la notion de valeur acquise
2ème solution : lactualisation amenant à la notion de valeur actuelle.
La capitalisation
Elle consiste à déterminer la valeur future dun placement présent : Présent ( Futur
Cette valeur future va pouvoir être décomposée en 2 :
Valeur présente
Intérêts accumulés pendant la période de placement
Exemple :
On dépose sur un compte rémunéré à 2,5% / an la somme de 100 ¬ .
Le dépôt est valorisé 102,5 ¬ au bout d un an.
100 ¬ d aujourd hui (valeur présente) sont équivalents à 102,5 ¬ (valeur future).
2,5% = taux de capitalisation
Lactualisation
Elle permet de faire correspondre à une valeur future sa valeur actuelle :
Présente ( Futur
Cela nous dit combien on doit placer aujourdhui afin de percevoir un montant donné dans le futur.
Exemple :
On considère un placement qui nous rapportera 102,5 ¬ dans un an.
Valeur actuelle est = à : 102,5/(1 + 2,5%) = 100
2,5% = taux d actualisation
Un taux d intérêt se distingue par les caractéristiques suivantes :
La maturité = la durée d indisponibilité de l argent
La qualité de l emprunteur
Les méthodes de calcul des intérêts : taux simple ou taux composé
La date de versement des intérêts en début ou en fin de période
La fréquence de paiement des intérêts
Section 2 : Taux dintérêts simples
Les intérêts simples sont proportionnels au capital prêté, au taux appliqué et à la durée du placement. Cest la règle du prorata temporis.
En général, les intérêts sont versés en une seule fois au début ou à la fin de lopération.
Lintérêt simple, I, se calcule à partir de 3 grandeurs auxquels il est proportionnel :
Le capital emprunte, nous le notons C
La durée du placement : Ni
Le taux d intérêt annuel : T
I = C x Ni x T
Exemple :
Un capital de 1000 ¬ est placé pendant 6 mois au taux mensuel de 0,25% rapportant un intérêt = à : I = 1000 x 0,0025 x 6 = 15 ¬
Remarque :
On a recours aux intérêts simples pour des échéances courtes.
Taux proportionnels
Un problème se pose si l on a un taux annuel et une durée de placement Ni, mesurée en mois.
Pour pouvoir appliquer la formule, nous avons besoin d un taux mensuel.
Le taux mensuel choisi sera un taux proportionnel.
2 taux sont proportionnels si leurs valeurs sont proportionnelles à leurs durées respectives.
Tm = Ta/12
Exemple :
Soit 10 000 ¬ placés à 8% annuel pendant ½ année ou 6 mois.
Intérêts calculés avec le taux annuel : 1000 x 8% x 0,5 = 40 ¬
Intérêts calculés avec le taux mensuel : 1000 x 8% x 6/12 = 40 ¬
Taux de revient
C est un taux concernant l emprunteur. Il est au taux d intérêt, si en + des intérêts, l emprunteur doit payer des charges ou différents autres frais.
Dans le cas des intérêts simples, le taux de revient est le taux dintérêt qui est multiplié par le capital emprunté et le nombre de périodes donné non seulement les intérêts mais aussi toutes les charges.
Taux de rendement
Cest un taux concernant le prêteur.
Il est < au taux dintérêt quand lintérêt reçu est diminué par les frais.
Il est > au taux dintérêt quand lintérêt reçu est augmenté par dautres prélèvements.
Valeur acquise (tombe au partiel)
Cest la somme du capital initial et des intérêts qu il génère au terme d un certain nombre d années de placement : Cn = C (1 + Tn)
T = taux d intérêt ; n = nombre d années de placement
Exemple :
Pour une somme initiale de 1000 ¬ placée 3 ans au taux de 8%, sans capitalisation des intérêts, la valeur acquise est = à : 1000 (1 + (3 x 8%)) = 1000 + 240 = 1 240 ¬
Intérêts postcomptés et précomptés
Selon les modalités du contrat de prêt/emprunt, les intérêts peuvent être versés en début ou en fin de période.
Les intérêts sont postcomptés ou terme échu s ils sont versés en fin de période.
Les intérêts sont dits précomptés ou terme à échoir s ils sont versés en début de période.
Exemple 1 :
On considère une entreprise qui emprunte 50 000 ¬ environ à 10% sur une durée de 90 jours.
Montant des intérêts s élèvent à 1 250 ¬ : 50 000 x 90/360 x 10%
L entreprise reçoit 50 000 ¬ aujourd hui et remboursera 51 250 ¬ dans 90 jours.
Exemple 2 :
Dans le cas d un emprunt à intérêts précomptés, l entreprise ne reçoit que 48 750 ¬ et remboursera 90 jours + tard la somme de 50 000¬ .
Remarque :
Lorsqu on estime des taux d intérêts simples, on retient en général une base de 360 jours.
Section 3 : Les intérêts composés
On calcule d abord la valeur acquise, puis les intérêts.
Un capital est placé à intérêts composés, si au terme de chaque période de capitalisation, lintérêt généré sajoute au capital initial pour produire des intérêts au cours des périodes suivantes.
Valeurs acquises dun capital
Nous recherchons ici à reconnaître la valeur que prendra un capital qui reste placé, pendant n périodes à un taux constant.
La formule générale est la suivante : Cn = Co (1 + i )^n
Cn = valeur acquise au terme de n années de placement
I = taux dintérêt
Exemple :
Vous placez 1000 ¬ sur un compte épargne à un taux de 4% par an, quelle somme retrouverez vous au bout de 5 ans ?
Cn = 1000 (1 + 4%)^5 = 1 216,65 ¬
Les intérêts génèrent eux-mêmes des intérêts dans les intérêts composés (différence avec les intérêts simples).
Valeurs actuelles d un capital
Pour un taux d intérêt et un nombre d années de placement donné, on souhaiterait acquérir un capital de X ¬ .
Quel capital investir au départ ?
La formule de calcul inversée donne : Cn = Co (1+i) ^(-n) = Co / (1+i)^n
Exemple :
On souhaite disposer d un capital de 250 000 ¬ dans 15 ans. Il nous est proposé un placement à taux fixe de 5%, quelle somme devons nous placers aujourd hui ?
250 000 (1+3%)^(-15) = 120 254,27 ¬
Taux équivalent
Les taux annuels et mensuels doivent être tels quune somme C placée un an au taux annuel rapporte les mêmes intérêts que si elle est placée 12 mois au taux mensuel.
Illustration :
Soit Ta le taux annuel et Tm taux mensuel. Après un an, les valeurs acquises avec chaque taux par 1 capital C t sont = à :
Avec le taux annuel : C(1+T a)
Avec le taux mensuel : C(1+T m)^12
Si les taux sont équivalents, ces valeurs acquises sont =.
On a donc : (1+T m)^12 = (1+ T a) ou (1 + T a)^1/12 ) = (1+ T m)
Exemple 1 :
Considérons le capital dun placement de 100 ¬ sur une année.
Le taux annuel s élève à 10%.
La périodicité de la composition n est pas sans conséquences sur le niveau de la valeur acquise.
Période Taux proportionnelValeur acquiseTaux collectifAnnuelle10%100(1+10%)=11010%Semestrielle5%100(1+5%)=110,2510,25%Trimestrielle2,5%100(1+2,5%)=110,3810,28%Mensuelle0,83%100(1+0,83%)=110,4710,47%
Exemple 2 :
Reprenons lexemple de lemprunt réalisé par une entreprise.
Dans le cas des intérêts postcomptés, le taux effectif est le suivant : 10,38%.
Dans le cas des intérêts précomptés, le taux effectif est le suivant : 10,65%.
48 750 (1+r) x 90/360 = 50 000
r = 10,65%
Section 4 : Les annuités
Abstraction de versement complémentaire
Les annuités désignent une suite de versement/remboursement effectuée à intervalles de temps régulier.
Les versements sont généralement destinés à constituer un capital ou à rembourser une dette.
Valeurs acquises dune suite dannuités constantes
La valeur acquise dune suite dannuités constantes de fin de période désigne la somme des valeurs acquises par chacune de ses annuités, déterminées immédiatement après le versement de la dernière annuité.
Exemple :
On considère une personne qui place 100 ¬ , puis 100 ¬ dans un an et 100 ¬ dans 2 ans au taux d intérêt composé de 10% annuel. Quelle sera la valeur acquise par ces placements, le jour du dernier versement ?
Pour chercher la valeur acquise par les 3 placements à la date d3, nous avons 2 possibilités :
On calcule la valeur acquise par P1 à la date d2, on lajoute à P2 et on calcule la valeur acquise par cette somme en d3 et on lajoute à P3.
On calcule séparément les 3 valeurs acquises par P1 et P2, en d3 et on les ajoute à P3 en d3.
I p1 = 100 x 1 + i ² en d3
I p2 = 100 x 1 + i en d3
Doù :
V p1+p2+p3 en d3 = 100 x (1,1)² + 100 x 1,1 + 1000 = 331
Le résultat obtenu est une suite géométrique de raison 1,1 et de 1er terme 1.
On peut donc écrire :
I p1,p2,p3 en d3 = C [(1+t)^n 1}/t
Exemple :
Une société verse 500 ¬ les 1ers janvier 2000, 2001, 2002 et 2003 sur un compte rapportant 9% d intérêts composés annuels.
Quelle est la valeur acquise par son capital le 01/01/2003 ? Quelle sera cette valeur le 01/01/2005.
Le 01/01/2003 étant la date du dernier versement, on est exactement dans le cas d application de la formule.
V 2003 = 500 x (1,09^4 1)/0,09 = 2 286,565 ¬
Le 01/01/2005 est une date située en 2 périodes après le dernier versement.
V 2005 = 2 286,565 x (1,09)² = 2 716, 67 ¬
Valeurs actuelles d une suite d annuités constantes
La valeur actuelle d une suite d annuités constantes de fin de période désigne la somme des valeurs actuelles de chacune de ces annuités, exprimée une période avant le 1er versement.
Exemple :
Une personne qui a emprunté une somme X et la rembourse par 3 versements de 100¬ 1 an, 2 ans et 3 ans après l emprunt. Ces versements sont tels que leur valeur actuelle au jour de l emprunt est = à cet emprunt ? Quel est le montant de cet emprunt ?
V v1 en d0 = 100 x 1,1 ^(-1)
V v2 en d0 = 100 x 1,1 ^(-2)
V v3 en d0 = 100 x 1,1 ^(-3)
Donc on peut écrire :
V v1+v2+v3 en d0 = 100 x (1,1 ^(-1) + 1,1 ^(-2) + 1,1 ^(-3))
Ou encore :
V v1+v2+v3 en d0 = 100 x (1-1,1^(-3))/0,1 = 248,683 ¬
V formule générale = C x [1 (1 + t) ^(-n)]/t
La date à laquelle on obtient la valeur actuelle est une période avant le 1er versement.
L exposant correspond au nombre de versements de la suite.
Exemple :
Une société verse 500 ¬ les 1ers janviers 1999, 2000, 2001 et 2002 sur un compte rapportant 9% d intérêts composés annuels. Quelle est la valeur des capitaux équivalents à ces versements les 01/01/98 et 01/01/99 ?
Réponse :
V 1998 = 500 [1 (1 + 9%)^(-4)]/9% = 1 619, 86 ¬
V 1999 = 500 ([1 (1 + 9%)^(-4)]/9% ) x 1,09 = 1 765,65 ¬
Annuités constantes des emprunts indivis
L emprunt indivis est un emprunt qui n est pas divisé, c est-à-dire qu il n est accordé que par un seul prêteur.
Exemple :
Un emprunt de 100 000 ¬ est remboursé par 48 mensualités constantes, m, au taux de 0,5%, la 1ère mensualité intervenant un mois après réception des 100 000 ¬ .
Réponse :
100 000 = m ([1 1,005 ^(-48)]/0,005) = m x 42,5803
d où m = 100 000 / 42,58 = 2 348,5 ¬
Mardi 08 Février 2005
Section 5 : Tableau d amortissement
Lannuité nest pas la seule information nécessaire pour définir lemprunt. Chaque annuité sera la somme de 3 éléments :
Lamortissement
Les intérêts
Les autres changes
Ces divers éléments seront présents dans le tableau damortissement. Tous les emprunts ne sont pas remboursés suivant la modalité des annuités constantes, bien que celles-ci soient la + répandues.
Il existe 3 modalités :
Remboursement avec lamortissement in fine
Remboursement avec lamortissement constant
Remboursement avec annuités constantes
Lamortissement in fine
Lemprunt est remboursé en totalité à la dernière échéance et pendant toutes les échéances précédentes.
On ne paye que les intérêts sur la totalité de la somme empruntée.
Ceci est donc une méthode utilisant les intérêts simples.
Les amortissements constants
A chaque période, le même montant de capital est amorti. Lamortissement, pour être constant, est donc égal au montant de lemprunt divisé par le nombre dannuités.
Les annuités constantes
A chaque période, lannuité reste constante.
L annuité hors charge est toujours égale à la somme de l intérêt et de l amortissement.
L intérêt est égal à la dette restante due en début de période, multipliée par le taux d intérêt.
Exemple : on va considérer un emprunt de 100 000 ¬ à un taux de 10% sur 5 ans.
Cet emprunt sera remboursé par annuités constantes.
Lannuité est égale à :
100 000 = a x (1- 1,10^(-5))/ 0,1
Donc a = 26 379, 75
Numéro de périodeCapital dû en début de périodeIntérêt dû pour la périodeAmortissement de la périodeAnnuité1100 00010 00016 379,7526 379,75283 620,258 362,0218 017,7226 379,75365 602,526 560,2519 819,526 379,75445 783,024 578,321 801,4526 379,75523 981,572 398,1623 981,5726 379,75Intérêt (1) = Capital (1) x 10%
Amortissement de (1) = Annuité Intérêt (1)
Capital (2) = Capital (1) Amortissement (1)
Chapitre 2 : Marché Monétaire
Marché monétaire (définition de la BDF) = « marché des capitaux à court et moyen terme, par opposition au marché financier sur lequel seffectuent les emprunts et les placements à long terme. »
Le marché monétaire est un marché dématérialisé et délocalisé. Cest le marché sur lequel les intervenants peuvent émettre, souscrire et même échanger des titres à courte échéance en contre partie de liquidités.
Le marché monétaire est aussi un marché sur lequel on négocie la monnaie nationale.
Cest sur ce marché que lon va se tourner afin de négocier les problèmes liés à la quantité de monnaie en circulation.
Il peut être divisé en 2 compartiments :
Marché interbancaire
Marché des titres de créances négociables (TCN)
Section 1 : Marché interbancaire
Marché interbancaire = cest sur ce marché que séchangent les liquidités bancaires et cest également sur ce marché que la banque centrale intervient puisque cette dernière est chargée de gérer la masse dargent en circulation.
Contrairement aux autres marchés, il nest pas ouvert à tous.
Les intervenants
Au niveau français, on retrouve :
Les établissements de crédit
Le Trésor Public
La BDF
La caisse des dépôts et des consignations
Les services financiers de la Poste
Les établissements de crédit dont lactivité principale est de gérer des portefeuilles sous mandat
Au niveau européen, on retrouve :
Les homologues des intervenants français des pays membres de la zone ¬
La BCE qui a un rôle prépondérant sur le marché interbancaire
Les opérations
On retrouve 3 types d opérations sur le marché interbancaire.
Les opérations entre établissements de crédit
Les interventions du SEBC
Les interventions du Trésor Public
Opérations entre établissements de crédit
En fonction de leur niveau de trésorerie, les établissements de crédit interviennent en tant que prêteur ou emprunteur. Les opérations portent principalement sur des échéances extrêmement courtes. Les excédents ou déficits de trésorerie sont compensés au travers de pensions livrées à 24 heures.
Pensions = cessions de titre avec engagement de rachat
Situation de départ :
Banque ABC (remise de titres de pensions en échange de liquidités) à la banque XYZ.
Situation darrivée :
Banque ABC (rachat des titres en échange de liquidités + intérêts) à la banque XYZ.
Interventions du SEBC
Objectif du SEBC est de maintenir la stabilité des prix et a priori dapporter son soutien aux politiques économiques de la Communauté Européenne à travers la définition dune politique monétaire.
Il y a indépendance entre le SEBC et les gouvernements de la zone ¬ .
Afin de remplir sa mission, le SEBC fait appel à 3 grandes catégories d opérations :
Les opérations d open market (i)
Les facilités permanentes (ii)
Les réserves obligatoires (iii)
Les opérations d open market
Ce sont des opérations à fréquence déterminée qui permettent daugmenter ou de diminuer les liquidités sur le marché. Le SEBC soit met en pensions des titres ; soit prend en pensions des titres.
Dans la mesure où ça joue sur la masse monétaire en circulation, elles permettent de déterminer les taux directeurs.
Ce sont les taux de référence qui vont être pris en compte par les autres opérateurs de marché.
Les différentes opérations dopen market :
Les opérations principales de refinancement par appels doffre hebdomadaires qui portent sur une durée de 2 semaines. Leur rôle est dapporter des liquidités aux banques (prises en pension, prêt garanti).
Les opérations de financement à + long terme dot lappel doffre est, ici, mensuel et dont la durée porte sur 3 mois. Objectif : répondre au besoin de refinancement des petits établissements de crédit.
Les opérations de réglage fin par appels doffre occasionnels. Elles sont prises sur linitiative de la BCE afin datténuer déventuelles fortes fluctuations de la liquidité bancaire.
Les opérations structurelles consistent en des cessions temporaires et en des émissions de certificats de dettes. Objectif de long terme.
Les facilités permanentes
Ce sont des opérations réalisées à nimporte quel instant avec toujours comme objectif de jouer sur les liquidités ; à savoir que ce sont des opérations de prêt ou de dépôt qui vont permettre daugmenter ou de diminuer les liquidités.
Dépôts correspondent à une absorption de liquidités des banques.
Prêts correspondent à un apport de liquidités en contre partie dactifs. Ces opérations ponctuelles et quasi quotidiennes déterminent le taux au jour le jour par le biais dun taux plancher et un taux plafond.
Les réserves obligatoires
La BCE détermine un niveau moyen mensuel de réserves obligatoires afin dassurer une certaine stabilité des taux dintérêt. Ce niveau peut varier de manière à amortir la demande de monnaie.
Remarque : Toutes les décisions du SEBC vont avoir une influence sur le taux de change.
Interventions du Trésor Public
Celui-ci intervient en tant quemprunteur afin de financer le déficit de lEtat. Il émet pour cela des bons non négociables appelés Bons du Trésor à Taux Variable dont la durée est de 2 ans.
Les taux de référence
Les opérations de prêt/ emprunt réalisés sur le marché interbancaire sont à lorigine de différents taux de référence.
Taux de Base Bancaire (TBB) = taux dintérêt minimum demandé par les banques pour les prêts à court terme accordés aux clients. Utilité : taux suivant les taux de refinancement par appels d offre de la BCE.
Taux au jour le jour (Taux Moyen Pondéré en ¬ ) correspond au montant des taux de prêts à 24 heures pondérés par les opérateurs de marché. Utilité : taux de référence pour les prêts à très court terme.
Taux Moyen Mensuel du Marché monétaire (T4M) = moyenne du taux au jour le jour. Utilité : il sert de référence aux prêts à court terme pour les entreprises.
Taux interbancaire en ¬ ou EURIBOR = moyenne offerte par les banques de référence pour des échéances variant de 1 semaine à 12 mois. Utilité : taux de référence des produits dérivés sur le taux dintérêt.
Taux Annuel Monétaire = taux dintérêt composé mensuellement dun dépôt sur 12 mois au T4M. Utilité : taux référence des prêts et des obligations à court et moyen terme, ainsi que des contrats de swaps.
Section 2 : Marché des TCN
Marché des TCN est ouvert à tous les agents économiques et porte sur les TCN.
Marché existant depuis des dizaines dannées aux USA mais pour assister à son émergence en France, il faut attendre les années 80 grâce aux désintermédiations bancaires et les dématérialisations des titres.
Il permet aux entreprises de se financer directement sur le marché financier. Les TCN sont des « papiers » à court terme émis au gré de lémetteur. On parle alors démissions « au robinet ». Ces titres ont une échéance < à 1 an. 50% des TCN ont une échéance comprise de 1 à 3 mois. Ils permettent à ceux qui les émettent dobtenir des ressources aux conditions du marché.
Caractéristiques
En France, chaque TCN doit avoir une échéance fixe et un montant unitaire minimum. Par défaut, les intérêts des billets de Trésorerie sont précomptés et ceux des certificats de dépôt peuvent être précomptés ou post comptés, généralement post comptés.
NOM TCN (court terme)Certificats de dépôtBillets de TrésorerieBons du Trésor à taux Fixe (BTF)EmetteursEtablissements de créditEntreprisesTrésor PublicDurée1 jour à 1 an1 jour à 1 an13, 26 ou 52 semainesMontant unitaire minimum
Nom du TCN (moyen terme)Bons à Taux Annuel Normalisé (BTAN)Bons à Moyen Terme Négociable (BMTN)EmetteursTrésor publicEtablissements de crédit et entreprisesDurée2 à 5 ans> 1 anMontant unitaire minimum
Principes dévaluation
Afin destimer la valeur des TCN et des intérêts versés à leurs détenteurs on a recours aux intérêts simples.
Exemple 1 :
Une société émet un TCN à 90 jours dun prix = 1 000 000 ¬ , à intérêts post comptés, sur la base d un taux un fine de 8%.
Flux reçu par l entreprise = flux initial correspondant à Fo = 1 000 000 ¬
Les intérêts sont de : 1 000 000 + 8% + 90/360 = 20 000 ¬
Le flux terminal F1 est donc égal à 1 020 000 ¬ .
30 jours après l émission qui vient d être décrite, ce TCN s analyse comme un droit sur le flux F1 tombant dans 60 jours.
Supposons que son détenteur le cède sur le marché au taux de 6%.
Il sera donc vendu au prix de : 1 020 000/(1 + 6% x 60/360) = 1 009 900
Dans ce cas-là, F1 est donné et on calcule Fo à partir du taux 1 du marché.
Exemple 2 :
La société Aumoine émet un TCN à 90 jours d un prix à la valeur nominale N = 1 000 000 ¬ à intérêts pré comptés sur la base d un in fine de 8%.
Le flux terminale F1 = 1 000 000.
Le flux initiale Fo est égal à 1 000 000 / (1 + 8% x 90/360) = 980 392 ¬ , ce que reçoit l entreprise et elle devra rembourser 1 000 000 ¬ au bout de 90 jours.
Fo est donc calculé par rapport à F1 et au taux d intérêt I. Les intérêts sont égaux à F1 Fo = 19 608 ¬ .
Chapitre 3 : Marché Obligataire
Introduction
Les obligations (=titres) matérialisent un droit de créances sur leur émetteur. Par opposition, les actions représentent une part de capital de lentreprise. Elles représentent une fraction dun emprunt.
Les émetteurs sont multiples :
Les obligations corporate = émises par les entreprises
Les obligations souveraines = émises par lEtat
Une obligation est une forme demprunt particulier pour lémetteur. Le détenteur prend le même risque quun banquier qui accorde un prêt.
Aucun droit de gestion mais droits naturels du prêteur.
Section 1 : Marché obligataire en France
Il sest fortement développé au cours des années 80 à la suite du gonflement des déficits budgétaires françaises.
LEtat est le principal émetteur dobligations.
Etablissements de crédits assimilés193,8Sociétés non financières131,2Compagnies dassurance2,2Obligations (hors Etat)327,2Obligations (Etat)490,4Total817,6Les investisseurs sont très divers :
Banques et établissements de crédit françaises ou étrangères
Entreprises industrielles et commerciales françaises ou étrangères pour rémunérer leur trésorerie
Particuliers français ou étrangers
Compagnies dassurance françaises ou étrangères
Caisses de retraite ou fonds de pension
OPCVM (fonds de placement)
Dadministration publique et des associations
Ce sont les 3 principaux investisseurs qui détiennent 50% des obligations.
Section 2 : Caractéristiques dune obligation
Obligation est librement négociée en bourse. Par conséquent, elle est soumise à certaines normes.
Caractéristiques dune émission dune obligation
La valeur nominale = le montant à partir duquel est établi le remboursement et le calcul des intérêts. Elle correspond, la plupart du temps, au montant à rembourser. La valeur nominale d une obligation est normalement de 1000, 2000 ou 5000 ¬ .
Le taux facial ou taux coupon = taux qui représente la rémunération servie. Il permet de calculer le montant des intérêts à payer ou à recevoir selon la périodicité (annuelle, mensuelle). Montant des intérêts = taux facial x valeur nominale.
La date de règlement = date à laquelle le prix démission est versé à lemprunteur.
La date de jouissance = date à laquelle les intérêts commencent à courir.
La maturité = la durée de lemprunt ; elle est variable ; une seule constante toutefois : + la durée est longue, meilleur est le taux dintérêt.
Léchéance = date de remboursement
Le prix démission ne correspond pas forcément à la valeur nominale = prix auquel lobligation est mise en vente sur le marché primaire. Il est souvent < à la valeur nominale. Si le prix démission est < à la valeur nominale , on parle de prime démission.
La prime démission = différence entre la valeur nominale, qui est égale à 100%, et le prix démission souscrit en dessous du pair. Exemple : si le prix démission est égal à 95%, alors la prime démission est égale à 5%.
Exemple :
On considère une obligation de 500¬ portant un taux annuel de 8% dont la valeur d émission est égale à 450¬ .
Prime d émission = 10%
Le souscripteur touchera un coupon calculé sur la base de la valeur nominale (500¬ ) ; soit un coupon de 40 ¬ (8% de 500 ¬ ).
Valeur nominale étant différente du prix démission, par conséquent, le taux réel est différent du taux facial.
Taux réel = coupon/valeur démission = 40/450 = 8,88%
Si le prix démission = valeur nominale : on parle démission au pair.
Si le prix démission < valeur nominale : on parle démission sous le pair.
Valeur des remboursements = montant du capital remboursé par lémetteur au souscripteur. Le + souvent, la valeur de remboursement est de 100%. Si la valeur de remboursement < à la valeur nominale, on parle de prime de remboursement.
Prime de remboursement = différence entre la valeur de remboursement et la valeur nominale (= 100%). Par exemple : si la valeur de remboursement = 102%, alors la prime de remboursement = 2%. Elle permet daméliorer le rendement de lobligation. Si le prix de remboursement = valeur nominale : on parle de remboursement au pair. Si le prix de remboursement < valeur nominale : on parle de remboursement au dessus du pair.
Taux actuariel = taux interne de rentabilité du projet qui consiste à acheter le titre au prix P (montant dinvestissement) et à percevoir la séquence de flux financiers prévue par le mode damortissement. Taux qui permet dégaliser le prix de lobligation avec lensemble des flux futurs. Taux dactualisation.
Modalités damortissement
Une obligation peut être amortie ou remboursée de 3 manières :
Remboursement à échéance (in fine ou en bloc) correspond à un remboursement intégral du capital en fin de période
Remboursement par annuités constantes = la société verse chaque année un montant identique comprenant les intérêts et les remboursements dune fraction du capital. Titres remboursés sont tirés au sort.
Remboursements par amortissement constant = montant du remboursement périodique est identique, contrairement à celui des intérêts. Lannuité va fluctuer et les titres remboursés sont tirés au sort.
Le + courant est la 1ère modalité de remboursement : le remboursement à échéance.
Cotations dune obligation
Les obligations sont généralement cotées de la manière suivante :
En % de nominal = cela signifie que les obligations sont cotées non pas en ¬ ou en $ mais en % de leur valeur nominale.
Au pied de coupon = la cotation au pied de coupon permet une comparaison des cours des obligations ayant des dates de paiement de coupon différentes.
Par exemple :
On calcule chaque jour le montant du coupon couru entre la dernière date du coupon et le jour de valorisation. Le coupon couru augmente régulièrement chaque jour et sera à ajouter à la valeur de lobligation cotée.
Exemple :
On souhaite achetée une obligation cotée 105%.
Valeur nominale = 200 ¬
Taux facial = 4%
Dernier coupon a été versé il y a 60 jours.
Prix de l obligation = 105% de la valeur nominale + coupon couru
= [105 % + (4% x 60/365)] x 200
= 211,31 ¬
Section 3 : Différentes catégories dobligations
Il existe une grande diversité dans les types dobligations et de titres de créances.
Elles diffèrent notamment par leurs échéances, par leurs mode de remboursement et par la nature de leur taux dintérêt (fixe ou variable).
Les obligations à taux fixe
Ce sont des obligations classiques (titres de créances) donnant droit au versement dun revenu fixe (intérêt fixe) pour toute la durée de vie de lemprunt et au remboursement du capital à léchéance.
Les titres dEtat
Les titres détat représentent la dette publique.
Il existe 3 types dinstruments de créance sur létat.
Le long terme, avec les Obligations Assimilables du Trésor
Le moyen terme, avec les bons du Trésor à taux fixe et à intérêt annuel (BTAN)
Le court terme, avec les bons du Trésor à taux fixe et à intérêt précompté (BTF)
Les OAT ont une durée de vie entre 5 à 30 ans (principalement 5 à 10 ans, bientôt jusquà 50 ans).
Les obligations à taux variable ou à taux révisable
Elles permettent la distribution dun coupon variant en fonction du taux nominal indexé sur un autre taux.
Les taux variables sont fixés relativement aux taux de référence suivants : TAM, EURIBOR, EECS, TEC 10.
TAM = Taux Moyen Capitalisé des 12 derniers T4M.
Euribor = Index usuel du marché monétaire ; référence du prix de largent emprunté pendant une durée de 1 semaine à 12 mois sur le marché interbancaire de la zone ¬ .
TECS et TEC 10 = Taux de rendement d une OAT fictive de 5 ans ou de 10 ans.
Ces 4 taux sont publiés tous les jours (entre 10 et 11 heures).
Ces obligations présentent un risque pour :
Lémetteur à taux variable : hausse des taux
Le souscripteur à taux variable : baisse des taux (coupons moins élevé, il perd ; donc il préfère une hausse des taux)
Dans le cas dune obligation à taux variable, le coupon est post déterminé.
Dans le cas dun taux révisable, le coupon est prédéterminé.
(La plupart des obligations émises sont à taux variable.)
Les obligations à coupon zéro
Cest une obligation qui ne verse quun seul flux à maturité. Ce flux est composé des intérêts et du remboursement du capital. A caractéristiques semblables, le prix dun zéro coupon sera inférieur à celui dune obligation classique.
On sen sert pour évaluer le prix dune obligation classique. Une obligation classique peut être décomposée en plusieurs zéro coupons.
Lobligation convertible
Lobligation convertible (OC) en action tient à la fois de lobligation et de laction. Elle assure à son détenteur un revenu minimal, celui de lobligation, qui est presque toujours à taux.
Comme lobligation à taux fixe, elle assure un revenu minimal à son détenteur.
Comme on peut convertir lobligation en actions, alors son évaluation va différer.
La conversion se fait selon les modalités fixées dès lémission : on fixe notamment la parité et la période pendant laquelle la conversion est possible.
Les obligations indexées
Les obligations indexées portent des coupons dont le montant est lié à lexécution dun indice, autre quun taux dintérêt.
Exemple : Rente Pinay / Emprunt Giscard
Elles ont été créée en période de haute inflation, on indexait le coupon sur le prix de linflation.
Rente Pinay dont le coupon était indexé à la pièce dor de 20 Francs.
Emprunt Giscard, double indexation = taux dintérêt et valeur de remboursement indexé sur le lingot dor.
Les obligations remboursées en action (ORA)
Le remboursement de lobligation en fin de vie ne peut se faire quen action.
Cest un moyen de transformer sa dette en capitaux propres.
Contrairement à une obligation convertible, lORA est obligatoirement convertie en action.
Les obligations à bons de souscription (OBS)
Les OBS associent une obligation classique et le droit de souscrire une ou plusieurs actions (OBSA=Obligations à bons de souscription en action) ou obligations (OBSO= Obligations à bons de souscription en obligations).
Si le cours de laction augmente, lOBSA augmente.
Une fois émise, lobligation et le bon son dissociés contrairement à lobligation convertible.
Les junk bonds
Ce sont des obligations « pourries ». Ce sont des sociétés qui émettent des obligations à 5 ou 10 ans, mais quelques mois + tard, la société est en difficulté. Comme on craint un non remboursement des dettes, alors le cours de lobligation va diminuer mais le rendement de lobligation augmentera.
( Les sociétés émettrices présentent un risque de défaut très important et donc un rendement très élevé.
Section 4 : Principes dévaluation
La valeur théorique dune obligation qui paye des coupons correspond à la valeur actualisée de la série de coupons et au remboursement. Lobligation est un titre de créance et elle sengage à distribuer des intérêts.
Une obligation à coupons est une combinaison dobligations - zéro coupon de maturités différentes.
Une obligation à n ans est la combinaison de n obligations - zéro coupon déchéance 1 à n - 1 ans et de valeur nominale égale au montant du coupon, + une obligation zéro coupon à n ans correspondant au remboursement final.
Un taux dintérêt pour chaque maturité :
P = (C1/1+R1) + (C2/(1+R2)²) +
+ (Cn/(1+Rn)^n)
C1/1+R1 = un zéro coupon à 1 an de valeur nominale C1.
C2/(1+R2)² = un zéro coupon à 2 ans de valeur nominale C2.
Cn/(1+Rn)^n= valeur du coupon + valeur de remboursement
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( = 1
Un investisseur va toujours avoir un portefeuille situé sur la tangente.
Sil est adverse au risque, il sera à gauche de ( = 1.
Si linvestisseur investit pour moitié dans lactif sans risque, et pour moitié dans le portefeuille de marché, il aura un ( = 0,5.
Sil veut prendre plus de risque que le marché des actions, cest-à-dire un ( > 1, il empruntera pour acheter des actions.
Quelle est léquation de la droite ?
Rx = Rf + ( (Rm Rf)
Comment calcule t-on le coefficient ( ?
Il sagit du rapport entre la covariance de la rentabilité du titre avec la rentabilité du marché, sur la variance du marché.
( = (COV(Rx, Rm))/(VAR (Rm))
Le risque systématique dun instrument financier se décompose en 2 facteurs :
Le 1er facteur : la prime de risque du marché
Le 2ème facteur : le coefficient de sensibilité de linstrument financier au marché, le (, qui peut amplifier ou réduire le 1er facteur de risque.
Plus linvestisseur prend des risques, plus il requière un surplus de rentabilité pour le risque additionnel quil prend.
La rentabilité requise par linvestisseur va dépendre :
Du taux sans risque
De la prime sans risque
Mardi 12 Avril 2005 et Mardi 19 Avril 2005
Remarque :
Il ne faut pas confondre la droit du MEDAF avec léquation du modèle de marché.
Rx = ( + (.Rm + (x
Il faut également faire attention à la représentation graphique du modèle de marché qui ne se situe pas dans le même plan.
.
.. .
.
.
Les coefficients ( et ( sobtiennent par la régression linéaire des rentabilités individuelles sur les rentabilités du marché.
Le coefficient ( peut également se calcule de la manière suivante :
( = [COV (Rx ; Rm)]/[Var (Rm)]
Le risque peut être décomposé de la manière suivante :
VAR (Rx) = Var (Rm) (² + VAR (()
Avec VAR (Rx) le risque total, Var (Rm)(² le risque systématique et Var (() le risque spécifique.
Section 4 : 1ère application
Estimation de la droite du MEDAF.
Soient les données suivantes concernant la Société Mauxel :
EtatsProbabilité RmRi10,1- 0,18-0,3220,30,070,0030,40,160,2240,20,210,4Rt = 7%
Question 1 : Calculer la rentabilité du marché et celle de laction Mauxel
Question 2 : Ecrire léquation du MEDAF
Question 3 : Calculer le coefficient (.
Réponse de la question 1 :
EtatsProbabilités RmPi x RmRiPi x Ri10,1- 0,18- 0,018- 0,32- 0,03220,30,070,0210030,40,160,0640,220,08840,20,210,0420,40,08Somme 0,1090,136E (Ri) = 13,6%
E (Rm) = 10,9%
Réponse à la question 2 :
E (Ri) = 7% + (i (10,9% - 7%) ( équation du MEDAF
avec E (Ri) la rentabilité attendue du titre i
(i représente la sensibilité du taux de rentabilité aux variations du taux de rentabilité du marché (il est indicateur du risque systématique du titre i).
On calcule le coefficient ( du titre :
( = COV (Ri ; Rm) / VAR (Rm)
COV (Ri ; Rm) = E(Ri x Rm) (E (Ri) x E(Rm))
VAR (Rm) = E(Rm²) (E(Rm))²
Calcul de la covariance :
PiRiRmPi x (Ri x Rm)0,1- 0,32- 0,180,005760,300,0700,40,220,160,014080,20,40,210,0168E (R1 x Rm) = 3,664%
(E (R) x E (Rm)) = 0,136 x 0,109 = 1,4824%
COV (R, Rm) = E (Ri x Rm) (E (Ri) x E (Rm)) = 2,1816%
Calcul de la variance du marché :
PiRm(Rm²)Pi x (Rm²)0,1- 0,320,03240,003240,300,00490,001470,40,220,02560,010240,20,40,04410,00882E (Rm²) = 2,377% (=0,00324 + 0,00147 + 0,01024 + 0,00882)
(E (Rm))² = (0,109)² = 1,1881%
Var (Rm) = E (Rm²) (E(Rm))² = 1,1889%
Réponse à la question 3 :
Calcul du ( = 2,1816/1,1889 = 1,83
Selon léquation de la droit du marché : E (R) = 7% + 1,83 (10,9% - 7%) = 14,137%
14,137% > E (Rm) qui est la rentabilité espérée
Chapitre III : Les méthodes de gestion
Section 1 : Lefficience des marchés
Question : obtenir la meilleure performance
Théorie financière considère quil nest pas possible de battre le marché cest-à-dire quà risque donné, on ne peut obtenir une meilleure performance que le marché cest-à-dire se situer au dessus de la frontière defficience.
1. Définition
Lefficience implique quil est difficile de prévoir lévolution future des cours boursiers et donc de battre le marché.
Lefficience couvre 3 concepts :
Informationnel
Comportement rationnel des agents
Efficience fonctionnelle
Un marche est dit efficient si toute information qui contribue à lévaluation dun titre se trouve instantanément intégrée dans le cours. Cela implique quun marché est efficient quand les prix reflètent à tout instant lensemble de linformation disponible :
Les conséquences des évènements passés
Les anticipations sur les évènements futurs
Seul un événement imprévisible peut modifier le cours
Le cours dune action est à tout moment une estimation non biaisée de sa valeur intrinsèque (= fondamentale qui peut être déduite de linformation disponible).
Les cours reflètent toute linformation disponible jusquau point où les bénéfices marginaux que lon peut tirer à partir dinformations sont supérieurs aux coûts marginaux dobtention de ces informations.
Il existe cependant différents degrés defficience.
2. Degré defficience
Mise en place de graduation a consisté à définir 3 formes defficience :
Faible
Semi-forte
Forte
Ces formes se différencient par le fait que lensemble dinformations de référence est différent pour chacune de ces formes.
Lefficience faible
La forme faible de lefficience peut être traduite par labsence de dépendance entre le prix actuel dun actif et lensemble des informations relatives à cet actif diffusé dans le passé.
En conséquence, larbitrage qui sétablit en se basant sur les données passées, pour la détermination du prix futur de lactif, en vu den tirer un profit anormal, devient quasi impossible en présence dune forme faible defficience.
Lefficience semi-forte
Dans ce cas, les cours reflètent immédiatement toute linformation publique.
Elle repose sur lidée que les informations concernant un actif seront répercutées sur son prix à linstant même où elles sont rendues publiques.
Lorsquune information est rendue publique, loffre et la demande de titres seront modifiées et un nouveau cours en résultera.
Le marché sera dautant + efficient que le prix reflète rapidement linformation.
Les informations publiques comprennent les annonces de résultats, de dividendes, de divisions, de changements de méthodes comptables.
Lefficience forte
Les cours reflètent linformation publique et privée.
Cela implique quun investisseur disposant dinformations privilégiées ne peut pas en tirer un avantage pour déterminer lévolution du cours relatif à un actif.
On peut en fait distinguer 3 catégories dagents susceptibles de posséder ce type dinformations :
Dirigeants de lentreprise
Négociateurs (sociétés de bourse)
Gérants de portefeuilles de société dinvestissement collectif
Interprétation
Si un marché est efficient par rapport à un ensemble quelconque dinformations, il nest alors pas possible de battre le marché, cest-à-dire de dégager des rendements anormaux en constituant un portefeuille de titres basé sur cette information.
Pourquoi les marchés sont-ils efficients ?
Les informations sont effectivement très vite intégrées dans les prix de par la concurrence entre les investisseurs.
3 types dapproches sont utilisées pour essayer de battre le marché :
Analyse technique
Analyse fondamentale
Information privée
Le marché est efficient si le prix des actifs reflètent les espérances des investisseurs rationnels sur les revenus futurs.
Cela implique que la valeur fondamentale ou intrasèque du titre est à tout moment égale au prix constaté sur le marché.
Il ne doit pas y avoir de différence entre le cours boursier et lactualisation des flux futurs.
Section 2 : Gestion traditionnelle
Les marchés sont efficients.
Par conséquent, il est impossible de prédire leur évolution dans lavenir et que le risque de marché doit être le seul risque rémunéré.
Lévolution des cours est aléatoire, néanmoins la connaissance des lois de probabilité nous permet de gérer les risques de fluctuation.
La valeur ajoutée dun gérant est la capacité à gérer les risques de son portefeuille
Les partisans de cette gestion considèrent que ce nest pas utile ou souhaitable dutiliser pour la gestion quelque prévision de rentabilité que ce soit. Ils préconiseront donc de 2 types de gestion passive.
La gestion indicielle
La gestion des risques
La 2ème démarche concerne la gestion active dont les partisans refusent de se résigner à cette quasi- impuissance à battre le marché. En multipliant le nombre dinformations et en les traitant rapidement, il est possible selon eux de tirer parti déventuelles manifestations, sécartant temporairement de la théorie.
1. Gestion passive
Elle repose sur une théorie, largement validée par les tests empiriques, celle de la très grande efficience des marchés financiers.
En effet, il semble difficile de découvrir des martingales inédites permettant de battre systématiquement le marché.
Il convient de reconnaître la réalité dun marché financier relativement efficient et dadopter un système de gestion à long terme où les investissements spéculatifs ne joueront quà la marge.
Gestion indicielle
Linvestisseur désirant adopter une stratégie passive va donc se mettre à la recherche dun fonds indiciel.
Objectif : suivre un indice de référence (comme le bensch mark) le + fidèlement possible et au moindre coût.
Lindice choisi doit être en premier lieu être considéré comme le + représentatif possible du portefeuille de marché.
Il existe 3 principale méthodes de réplication des indices :
Réplication pure = approche consiste à acheter la totalité des titres de lindice proportionnellement à leur poids dans lindice. La réplication pure nécessite la connaissance exacte de la structure de lindice en terme de composantes (entrées, sorties) et de poids ( il existe des émissions dactions nouvelles). Lexercice apparaît simple mais le portefeuille est soumis à des frottements et le gérant à des contraintes de gestion.
Réplication synthétique = approche consiste à construire un portefeuille composé de produits dérivés ayant pour sous jacent lindice à répliquer et de titres du marché monétaire.
Réplication par approximation = sur certains indices, il nexiste pas de produits dérivés, elle vise à acheter quune partie des valeurs composant lindice. Soit par échantillonnage = lindice pondéré par capitalisation (CAC 40) ; on choisit dacheter les valeurs ayant le + de poids dans lindice. Soit par optimisation = faire des simulations, par exemple, une hausse du prix du pétrole sur lindice CAC 40. Il sagit de faire différentes simulations et choisir léchantillon qui optimise le mieux lindice.
b) Lassurance de portefeuille
Lobjectif est de garantir la valeur dun portefeuille à laide de techniques plus ou moins sophistiquées.
Exemple :
Ordres stop correspondent à des ordres à seuil de déclenchement
Combinaisons de produits dérivés ) placer des couvertures (exemple : acheter une option de vente sur le CAC 40 ; si le portefeuille diminue, les PUT pourront compenser cette diminution.)
2. Gestion active
Elle consiste à prendre des paris et à investir dans des proportions autres que celles dun indice.
Possibilités ou styles de gestion active sont très diverses.
Objectif : obtenir une rentabilité > à celle du marché.
Ceci implique que la gestion active suppose que le marché nest pas totalement efficient.
Marché timing (à réviser pour PARTIEL)
Cest « être ou ne pas être investi sur le marché » :
Sentiment baissier = vente des actions du portefeuille
Sentiment haussier = achat
Approche Top Down
Elle est fondée sur la capacité quauraient certains à anticiper lévolution des marchés financiers, sur la base de leurs prévisions économiques.
Les phases du cycle boursier anticipent généralement les phases du cycle économique.
A partir des prévisions économiques, on anticipe des prévisions.
Analyses macro et macro financiers
(
choix des zones géographiques
(
choix des secteurs où il faut investir en priorité
(
choix des titres (les meilleurs du secteur repéré)
Approche Bottom-Up (contraire de lapproche Top Down) = consiste à choisir les titres, veiller à ce que les secteurs ne soient pas sur représentés.
Gestion active par thème/style
Elle consiste à sur pondérer dans le portefeuille, certaines catégories de titres en fonction de leurs attributs.
Sector = privilégie certains secteurs au détriment dautres
Value = achat des titres dont la valeur en bourse est faible par rapport à certains critères de lanalyse financière (ratio bénéfices sur cours ; valeur comptable des fonds propres sur valorisation boursière ; rendement du dividende sont les ratios utilisés)
Growth (contraire de value) = portefeuilles possèdent des valeurs de croissance pour lesquelles les anticipations de croissance de résultats pour le futur sont élevées. Les titres appartenant à cette catégorie ont des caractéristiques opposées à ceux de la catégorie précédente cest-à-dire la gestion value. Valeur comptable/fonds propres + faible que la valeur de rendement.
Gestion sur capitalisation comme small caps = stratégie consacrée aux titres dont la capitalisation boursière est faible
Gestion momentum = stratégie qui se concentre sur les titres dont les performances passées récentes ont été supérieures. Cette stratégie sapplique à sélectionner de manière systématique des sociétés pour lesquelles le consensus des bénéfices est régulièrement révisé à la hausse. Idée : entreprises qui surprennent le marché le refont plusieurs fois.
Gestion tiltée
Il sagit dune gestion faiblement active ou encore proche de lindice = gestion enrichie.
2 étapes :
Retenir lindice : large ou étroit ; en général, large car le risque est plus faible comme SNPI 500.
(cours finit plus tôt donc pas la suite)
Section 4 : Gestion Alternative
Pour lAMF, la gestion alternative est une gestion décorrélée des marchés financiers visant à offrir aux porteurs une performance régulière et absolue quelque soit lévolution de ces marchés.
La gestion alternative se distingue de la gestion traditionnelle (active ou passive) en ce que les gérants utilisent notamment linefficience des marchés pour produire leurs performances.
On ne peut pas estimer un risque en gestion alternative par rapport à une gestion traditionnelle.
Long (achat) short(vente) = achat du risque du marché par exemple de Renault et vente du risque de marché de Peugeot. On a donc un ( = 0. La vente à découvert de Peugeot sera compensée car en vendant le risque de Peugeot, le titre Peugeot va diminuer. On annihile les coefficients ( pour maximiser les risques de laction.
Par conséquent, le cours de la société tigre (Peugeot) va diminuer tandis que le cours de la société cible(Renault) va augmenter lorsque lannonce de rachat va être faite.
Une hedge fund est une structure de gestion alternative qui investit dans nimporte quelle classe dactifs en utilisant tous les outils financiers disponibles. Elle est réservée aux institutionnels.
Exemple : options exotiques = certificats bonus
Section 5 : Lanalyse technique (autre forme de gestion)
Elle remet en cause lefficience des marchés.
Idée : il existe des tendances de fonds à la hausse ou à la baisse sur les marchés. Autour de ces tendances, on ne remet pas en cause lefficience des marchés.
1. Principe de base
« La plupart des investisseurs et spéculateurs professionnels soccupent moins de faire des prévisions précises à long terme que de prévoir peu de temps avant le grand public les changements à venir de la base conventionnelle dévaluation. » Keynes , 1936.
Idée : anticiper les psychologies des investisseurs.
Exemple : concours de beauté.
On investit là où les gens vont penser investir.
Théorie de Dow : Dow est le premier à parler de la notion de timing.
Dow décrit 3 phases :
1ère phase daccumulation = modèle repose sur lidée selon laquelle en période de baisse des cours, il existe toujours des investisseurs + téméraires et mieux informés, près à acheter en prévision de la reprise alors que les particuliers se défont de leur titre.
2ème phase dimitation = à la phase daccumulation fait suite lamélioration des résultats de lentreprises suscitant lengouement des investisseurs pour le titre.
3ème phase de distribution = cette période damélioration est susceptible dentraîner une pression à lachat très forte pour les particuliers, désireux de prendre part à ce quils considèrent être un mouvement sans fin. Cette phase est aussi loccasion pour les premiers investisseurs de revendre leur position en prévision du retournement qui sannonce.
Cela rejoint la théorie de la « contratio opinion ».
Quand tous les investisseurs ont la même opinion, il y aura alors un retournement de tendance.
Comment représenter les cours boursiers ?
Les cours peuvent être représentés de différentes manières :
1ère méthode : la méthodes points et figures (graphique à regarder sur le site de Lesaout)
2ème méthode : les candlesticks ou chandeliers japonais sont utilisés sur les matières premières à lorigine. Si le cours augmente, entre louverture et la clôture, on le représente sous forme de bougie blanche et noire si le cours diminue. Le bas de la mèche correspond au + bas de la séance.
3ème méthode : la représentation en bar charts ou bâtonnets : traduction américaine des chandeliers japonais
4ème méthode : la représentation en continu
2. Analyse chartiste
Il sagit de « reconnaissance graphique ».
On repère des formes qui ont tendance à se répéter dans le temps.
Exemple :
supports et résistances : cours évolue à lintérieur dun canal, tendance à rebondir à un certain niveau ; le cours construit un support (niveau minimum où il diminue = plancher) et une résistance (niveau maximum quil atteint = plafond)
Une fois que laction a atteint/franchit à la baisse ou à la hausse le support ou la résistance, cela signifie quil y a eu des informations qui sont arrivées sur le marché ; Un nouveau canal se forme : nouveau support/résistance avec une même amplitude que le précédent canal.
1er type de graphique : Double Triple Top / Bottom
Double Top Double Bottom
Double/triple sommet = M = formation de retournement baissier
Relativement fréquente, elle se compose de 2 pics dont le 2nd est généralement moins important que le 1er et repose sur une ligne de supports qui passe par les 3 points bas du « M ».
Cette formation interviendra après une forte hausse : le 1er pic correspond au prise de bénéfices des investissements qui sont positionnés depuis lorigine de la tendance haussière. Donc le cours va se replier, puis interviennent dautres investisseurs qui veulent également se placer sur la valeur, doù le cours remonte.
Cette nouvelle reprise amènera les nouveaux investisseurs à solder complètement leur position. Les 1ers investisseurs vont suivre et le cours amorce sa diminution.
2ème type de graphique : Tête et épaules : 3 « Bouddhas »
4
3
2
Ligne de coûts
graph
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fait droite de soutien
Cette expression fait référence à la figue (forme) présentant une suite de 3 sommets consécutifs : le 1er et le 3ème étant de sommet similaire tandis que le 2nd est nettement + haut.
1 : à lorigine, le marché est en tendance haussière, une droit de soutien « haussière »
2 : courbe rebondit sur son soutien pour atteindre un nouveau maximum = tête ; les volumes diminuent durant cette phase car les opérateurs sont peu convaincus dune hausse durable du titre.
3 : retournement de tendance se produit et la baisse saccentue lorsquelle franchit la ligne de soutien haussière et sarrête quand elle atteint la ligne de coûts.
4 :enfin, le cours rebondit sur la ligne de coûts pour former la 2ème épaule avant de rechuter dans des volumes très important en raison de la reconnaissance de la figure par les investisseurs présents sur le marché.
3ème type de graphique : Triangles
Ce sont des formations intervenant dans des marchés sans tendance. En général, il sagit plutôt de périodes indécises.
Les triangles commencent par une zone où le cours évolue dans une zone assez large comme si les opérateurs attendaient un signal ou un événement pour prendre une décision.
Par la suite, la zone devient de + en + étroite : lavis des opérateurs est convergent.
Enfin, la sortie du triangle détermine dans des volumes élevés la nouvelle tendance.
3. Indicateurs techniques
On distingue 2 catégories dindicateurs techniques.
Filtres
Exemples :
Moyennes mobiles = se basent sur le cours dun titre sur une période +/- longue ; période comprise entre 8 et 200 jours ; en général, entre 20, 50 et 100 jours pour les moyennes. Elles déclenchent des signaux dachat et de vente. Ainsi si le cours du titre franchit à la hausse dune moyenne mobile, cela signifie que la tendance tend à sinverser, on peut supposer que cest le moment dacheter. Au contraire, un cours qui passe en dessous de sa moyenne mobile est un signal de vente.
Bandes de Bollinger
Indicateurs de puissance
Exemples :
Momentum
MACD = Moving Average Convergence Divergence = différence de moyenne mobile, entre une moyenne mobile exponentielle (sur 26 jours ; moyenne longue) et une moyenne mobile exponentielle (sur 12 jours ; moyenne courte). Une moyenne exponentielle du résultat de la MACD sur 9 jours est tracée. Quand la différence est > à 0, on est plutôt vendeur.
RSI = Relative Strength Index = indicateur de force relative = 100 100/(1+(H/B))], avec H = moyenne des hausses de valeur sur la période considérée et B = moyenne des baisses de valeur sur la période considérée. Idée : déterminer des zones de sur achat ou de sur vente lorsquon atteint une zone de sur achat cest quil y a une tendance daffaiblissement/dessoufflement du marché. Le cours du titre va diminuer. RSI vari entre 0 et 100. A partir .e 70 : cest la zone de sur achat = vente et entre 20 et 30 cest la zone de sur vente = achat
Stochastique
Plus que des signaux dachat ou de vente cela indique si le marché a tendance à se retourner.
Section 5 : Investissement socialement responsable (ISR)
Il faut quune certaine partie de linvestissement est une harmonisation éthique.
1. Un peu dhistoire
Les 1er pas de linvestissement éthique remonte au 17ème siècle où les quakers refusaient dinvestir sur les 2 marchés les + rentables à lépoque quétaient la guerre et la vente.
Ils ne se limitent pas à la seule exclusion de ces entreprises mais refusaient aussi dinvestir dans les entreprises qui tiraient un profit de leur existence tels que les chantiers de construction, naval, et les plantations du sud des USA.
De nombreuses autres congrégations religieuses sinterdisaient également dinvestir dans des entreprises dont les profits étaient le fruit de produits destinés à tuer les humains ou encore dans des actions de « péché », les « sin stocks » = tabac, alcool, armement, etc
Linvestissement éthique dans sa forme contemporaine a progressivement pris de limportance au lendemain de la 2nde guerre mondiale avec lémergence de nouvelles revendications :
Lenvironnement
La lutte contre les discriminations raciales
La lutte contre les mauvaises conditions de travail
Il a été nécessaire davoir un relais politique, possible lors du congrès de Rio en 1992.
Prise de conscience politique comme en atteste le rapport Brundtland en 1987 et lagenda 21, adopté par lONU à lissue du Sommet de Rio en 1992.
La définition du développement durable la + souvent utilisée est celle du rapport Brundtland de la commission mondiale sur lenvironnement et le développement en 1987.
« Un développement répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. »
2. Définition
LISR correspond à la volonté des investisseurs de connaître la destination finale de son argent.
Dans ses choix dinvestissement, linvestisseur va élever au même niveau que ses objectifs financiers, le respect des codes éthiques tels que le respect des droits fondamentaux et de lenvironnement.
Une entreprise durable doit obtenir des résultats positifs.
Aspect environnemental prend en compte le secteur dactivité car, par exemple, on ne peut pas comparer le milieu denvironnement dun boulanger avec TOTAL.
Aspect sociétal prend en compte le gouvernement dentreprise : est-ce que dans lentreprise existe t-il des asymétries dinformation entre actionnaires ?
Lidée éthique ne se contente plus seulement dêtre une niche mais se révèle être un véritable style dinvestissement.
Plusieurs définitions de fonds « éthiques » existent :
Investissement Social Responsable
Approche active Approche passive
(
screeming screeming
engagement négative positive
- exercice des droits de vote
- dialogue avec les dirigeants fonds fonds
thématiques Best in
(rares) Class
Univers
Dinvestissement
Elargit :
Benchmarks
Traditionnels
On peut également citer :
Les fonds ciblés
Les fonds de partage
Tous les 2 sont des fonds à connotation très solidaire.
Pour les fonds ciblés, on en a recours aux USA et en Europe ; on considère les meilleurs secteurs par rapport aux autres. Cela implique quil faut un univers dinvestissement diversifié avec très peu de risques et donc + de rentabilité.
On investit dans des projets dont les sociétés ne peuvent pas utilisées lemprunt bancaire. On attend alors aucune véritable rentabilité.
Pour les fonds de partage : une partie de la rentabilité nest pas reversée au porteur mais à une association.
Les 2 types de fonds nont pas pour objectif la recherche de performance financière.
Ces indices sont reliés aux indices traditionnels : la performance est en phase avec les indices généraux.
Une offre et une demande en plein essor permettent à lISR de représenter un encours encore limité mais en forte croissance.
3. Indices éthiques
FTSE 4 good
DJSGI
Stoxx
ASPI
Ce sont des indices proposés en partenariat avec des agences de rating social.
Chapitre IV : La Fiscalité
Section 1 : Fiscalité des revenus
Les revenus peuvent être de 2 types :
Coupons (obligations)
Dividendes
La taxation dépend de la nature du revenu.
Action française ( dividendes ( abattement ( puis impôt sur le revenu (IR)
Obligation française ( intérêt ( IR
( prélèvement libératoire forfaitaire
les revenus dactions et dobligations sont soumis à lIR.
Le taux de prélèvement dépend de la situation fiscale de linvestisseur.
Il y a arbitrage entre les + values et les dividendes.
Exemple :
Taux Marginal
IR12%28%48%Dividendes100050005000Abattement forfaitaire1220
(2440 si un couple)12201220Abattement 50%0(5000 1220) x 50% = 18901890Dividendes imposables018901890IR avant crédit dimpôt028% x 1890 = 52948% x 1890 = 907Crédit dinvestissement115
(fixé)115115IR après crédit dimpôt0 115 = - 115529 115 = 414907 115 = 792Prélèvements sociaux10% x 1000 = 100 10% x 5000 = 50010% x 5000 = 500Total imposition -115 + 100 = - 15414 + 500 = 914792 + 500 = 1292Avec un taux marginal de 12%, linvestisseur va recevoir 15¬ .
Avec 28%, la personne va payer 914 ¬ d impôts.
Avec 48%, la personne va payer 1292 ¬ d impôts.
Section 2 : Plus values
Ce sont les gains enregistrés en ayant acheté ou vendu.
Elles correspondent à la différence positive entre le prix de clôture de position et le prix d ouverture de position.
En cas de différence négative = moins value
Impôt sur les plus values de cession de valeurs mobilières est au taux de 27% si les cessions de l année dépassent 15 000¬ par foyer fiscal (sinon il y a exoné
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