Section 03 du comité national de la recherche ... - site sections - IN2P3
Cette volonté transparaît de diverses mentions qui sont faites de ce sujet dans le
...... Il ressort de l'examen des dispositions de l'article 52 susdit que l'Accord de
..... Le 02 juillet 1999, huit jours avant la signature de l'Accord de Lusaka, M. ......
constitue apparemment comme l'écrit le Professeur Charvin, R, au sujet du milieu
...
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Section 03 du comité national de la recherche scientifique (des particules aux noyaux) Compte rendu
de la session de printemps
17/03 - 21/03 2003
adopté le 12 novembre 2003
TOC \o "1-2" \h \z HYPERLINK \l "_Toc44433552" Présents: PAGEREF _Toc44433552 \h 4
HYPERLINK \l "_Toc44433553" Désignation des représentants dans dautres instances PAGEREF _Toc44433553 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc44433554" Réunions précédentes et ordre du jour PAGEREF _Toc44433554 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc44433555" Informations du Président PAGEREF _Toc44433555 \h 5
HYPERLINK \l "_Toc44433556" Ministère: Éric Suraud PAGEREF _Toc44433556 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc44433557" Exposé de politique générale de Michel Spiro, directeur scientifique du département PNC. PAGEREF _Toc44433557 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc44433558" Gel de crédits PAGEREF _Toc44433558 \h 7
HYPERLINK \l "_Toc44433559" Les projets à lIN2P3 PAGEREF _Toc44433559 \h 8
HYPERLINK \l "_Toc44433560" Concours 2003 PAGEREF _Toc44433560 \h 11
HYPERLINK \l "_Toc44433561" Autorisation a concourir PAGEREF _Toc44433561 \h 12
HYPERLINK \l "_Toc44433562" Délégations PAGEREF _Toc44433562 \h 13
HYPERLINK \l "_Toc44433563" Reconstitution de carriere PAGEREF _Toc44433563 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc44433564" Titularisation PAGEREF _Toc44433564 \h 14
HYPERLINK \l "_Toc44433565" attribution des médailles PAGEREF _Toc44433565 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc44433566" Médaille de bronze : PAGEREF _Toc44433566 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc44433567" Médaille dargent : PAGEREF _Toc44433567 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc44433568" Subventions pour écoles et conférences PAGEREF _Toc44433568 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc44433569" Cas particuliers de chercheurs PAGEREF _Toc44433569 \h 15
HYPERLINK \l "_Toc44433570" IReS PAGEREF _Toc44433570 \h 16
HYPERLINK \l "_Toc44433571" Conclusions des examens à 2 et 4 ans des laboratoires PAGEREF _Toc44433571 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc44433572" Questions générales PAGEREF _Toc44433572 \h 17
HYPERLINK \l "_Toc44433573" Renouvellement à 4 ans du CPPM (UMR6550) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433573 \h 18
HYPERLINK \l "_Toc44433574" Renouvellement à 4 ans du LPC Caen (UMR6534) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433574 \h 19
HYPERLINK \l "_Toc44433575" Renouvellement à 4 ans de LPC Clermont (UMR6533) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433575 \h 20
HYPERLINK \l "_Toc44433576" Renouvellement à 4 ans de Subatech (UMR6457) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433576 \h 20
HYPERLINK \l "_Toc44433577" Renouvellement à 4 ans du laboratoire Souterrain de Modane (UMR6417) PAGEREF _Toc44433577 \h 21
HYPERLINK \l "_Toc44433578" Examen à 2 ans du CSNSM Orsay (UMR8609) et des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433578 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc44433579" Examen à 2 ans de lIPN Orsay (UMR8608) et des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433579 \h 22
HYPERLINK \l "_Toc44433580" Examen à 2 ans du LAL Orsay (UMR8607) et des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433580 \h 23
HYPERLINK \l "_Toc44433581" Point sur lAPC Tolbiac PAGEREF _Toc44433581 \h 23
HYPERLINK \l "_Toc44433582" ANNEXES PAGEREF _Toc44433582 \h 24
HYPERLINK \l "_Toc44433583" Motion sur le budget PAGEREF _Toc44433583 \h 25
HYPERLINK \l "_Toc44433584" Motion sur les délégations PAGEREF _Toc44433584 \h 25
HYPERLINK \l "_Toc44433585" Motion sur une réunion extraordinaire du comité national PAGEREF _Toc44433585 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc44433586" Motion sur les rapports individuels PAGEREF _Toc44433586 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc44433587" Motion sur lavenir du rôle du comité national PAGEREF _Toc44433587 \h 26
HYPERLINK \l "_Toc44433588" Motion a propos de lIRES PAGEREF _Toc44433588 \h 27
HYPERLINK \l "_Toc44433589" Ordre du jour PAGEREF _Toc44433589 \h 27
HYPERLINK \l "_Toc44433590" Renouvellement à 4 ans du CPPM (UMR6550) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433590 \h 29
HYPERLINK \l "_Toc44433591" Renouvellement à 4 ans du LPC Caen (UMR6534) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433591 \h 40
HYPERLINK \l "_Toc44433592" Renouvellement à 4 ans de LPC Clermont (UMR6533) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433592 \h 49
HYPERLINK \l "_Toc44433593" Renouvellement à 4 ans de Subatech (UMR6457) et examen des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433593 \h 64
HYPERLINK \l "_Toc44433594" Renouvellement à 4 ans du laboratoire Souterrain de Modane (UMR6417) PAGEREF _Toc44433594 \h 72
HYPERLINK \l "_Toc44433595" Examen à 2 ans du CSNSM Orsay (UMR8609) et des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433595 \h 77
HYPERLINK \l "_Toc44433596" Examen à 2 ans de lIPN Orsay (UMR8608) et des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433596 \h 82
HYPERLINK \l "_Toc44433597" Examen à 2 ans du LAL Orsay (UMR8607) et des chercheurs affectés PAGEREF _Toc44433597 \h 88
HYPERLINK \l "_Toc44433598" Point sur lAPC Tolbiac PAGEREF _Toc44433598 \h 96
Présents:
Membres de la section
Jean-Pierre Barbe, Michel Baubillier, Robert Baumgarten, Monique Bex, Brigitte Bloch-Devaux, Guy Coignet, Philippe Chomaz, Maryvonne De Jésus, Jacques Dumarchez, Alain Falvard, Robert Frascaria, Lydia Iconomidou-Fayard, Denis Jouan, Amel Korichi, Pierre Lutz, Stéphane Monteil, Jean Péter, Philippe Quentin, Alexandre Rozanov, Jean Pierre Thibaud
Direction scientifique
Daniel Guerreau, Stavros Kastanevas, Elisabeth Le Marois, Michel Spiro, Guy Wormser
Secrétariat du comité national
Carmen Diop1, Hniya Elkhchai
Direction des laboratoires
Elie Aslanidès, Gilles Gerbier, Jean-François Lecolley, Jacques Martino, Bernard Michel, Jean-Louis Reyss,
Représentants de la Mission Scientifique Universitaire
Eric Suraud, Bernard Tamain
Désignation des représentants dans dautres instances
Par suite des démissions dans la section, il convient de désigner à nouveau certains représentants de la section dans des instances :
Membres de la section dans le conseil scientifique de lIN2P3 :
Lydia Fayard succède à Jacques Lefrançois.
Membres de la section dans le conseil de département
Brigitte Bloch succède à Vanina Ruhlmann.
Réunions précédentes et ordre du jour
Par manque de temps le compte rendu de la session dautomne na pu être discuté. Il sera discuté par mail électronique et éventuellement adopté de cette manière.
Informations du Président
Pierre Lutz fait un résumé de la période depuis la dernière session :
Suivi du travail de la commission
Les « lettres aux chercheurs » sont bien accueillies. Un directeur de labo a demandé une copie des lettres concernant les chercheurs de son labo. Une action assez vigoureuse en direction des chercheurs qui navaient pas envoyé de rapport dactivité a été payante : 90% des rapports manquants ont été envoyés.
Quelques avis ont été émis par le bureau pour des cas particuliers urgents. Rappelons que ceci doit rester exceptionnel ! Les demandes de mises à disposition ou de détachement doivent parvenir avant septembre pour une discussion à lautomne, avant janvier pour une discussion au printemps.
Plusieurs directeurs de labo se sont inquiétés du fait que, par suite de linversion du calendrier, la commission va devoir émettre un avis sur les nouveaux directeurs 9 mois avant leur prise de fonctions. Cela ne sera pas le cas cette année par suite de la vacance de la direction de linstitut durant 2 mois, mais devra faire lobjet dune réflexion en cours dannée, entre nous dabord, puis avec la direction.
Pour cette raison (avis sur les directeurs, et comment on peut envisager les futurs changements de directeurs de labo), nous décidons dune réunion extraordinaire de la commission le mardi 1er juillet. Nous en profiterons également pour faire le point sur les affectations des nouveaux entrants.
Les concours du printemps : les nombres de postes ouverts aux concours sont rappelés. Pour le concours 03/06, nous aurons avec nous un expert de la section 07 (informatique) en la personne de Henri MAITRE.
Réunion du CSD de décembre dernier : comme pour les autres réunions du CSD, Christian Le Brun a demandé à Pierre Lutz dy faire un résumé des travaux de la commission. En outre, le CSD a proposé aux autres CSD une réflexion prospective sur le sujet « Frontières de la Physique ». Après discussion en section, Michel Baubillier participera à cette réflexion collective.
Redécoupage du CN : à la suite des discussions fin 2002 /début 2003, le CS du 4 mars a approuvé notre proposition de conserver le contour actuel de la section, avec un titre légèrement adapté, à savoir : « Interactions, particules, noyaux, du laboratoire au cosmos ». Pour les mots-clefs, la discussion continue, en particulier au niveau du CSD.
CID 47 : elle existe ! Son président est P. Binétruy et la secrétaire Tiina Suomijarvi. Leur prochaine réunion sera pour le recrutement de 1 DR2, 1CR1 et 2 CR2. Comme les autres CID, elle ne figure pas dans le prochain redécoupage. A lissue de son mandat, elle fera, en commun avec les 3 sections « mères », un bilan de ses activités.
Les gels de crédits : à la suite des récentes annonces dun gel de 30% des crédits de fonctionnement des labos, P. Lutz a demandé aux directeurs de labo de le tenir au courant des notifications en provenance de lIN2P3, et de la façon dont ils envisageaient localement de répercuter ce gel. En parallèle, la direction de lIN2P3 lui a fait parvenir un projet de budget tenant compte de ce gel dit « de précaution ». Comme on peut sen douter, la réaction a été partout très vigoureuse ; au niveau de la CPCN, il a été décidé de tenir des Etats Généraux du Comité National (sections, CSDs et CS) le lundi 30 juin à la Maison de la Chimie à Paris.
La réunion de la CPCN du 30/01/03 : lordre du jour comportait 10 points. Si certains étaient prévus et prévisibles (CID, redéfinition du contour des sections, procédures de recrutement et daffectation des post-docs du ministère), plusieurs points (dits dinformation) ont été vivement critiqués à cause du manque de transparence notoire dont a fait preuve la directrice générale à cette occasion ; en effet, nous avons appris à cette occasion 3 décisions de la DG qui ont été prises sans aucune consultation et qui tendent à court-circuiter le travail des commissions :
La procédure de délégation des enseignants-chercheurs est « simplifiée » : lorsquun enseignant-chercheur demande un accueil en délégation dans lUMR à laquelle il est rattaché, la délégation sera donnée directement par le président de lUniversité et la Délégation régionale, après avis de la Direction Scientifique concernée, mais ne passera plus devant la Commission !!!
Mise en place dun entretien entre directeur dunité et chercheur : la DG voudrait que les rapports dévaluation que nous faisons sur les chercheurs (tous les 2 ans) soient transmis par les soins du Comité National aux directions scientifiques, qui les redistribueraient aux directeurs dunité, en préalable aux entretiens prévus. Ceci reviendrait à supprimer le lien direct, qui nous paraît essentiel, entre les chercheurs et la section. Nous avons donc décidé de continuer à envoyer nos lettres directement aux chercheurs, et de ne donner au SGCN que les rapports courts, dits de section, tant que la situation nétait pas clarifiée (voir motion).
Procédure daffichage des postes à la mobilité interne des chercheurs : de façon à encourager la mobilité des chercheurs (en particulier des jeunes CR1), interdisciplinaire (ou thématique) plutôt que seulement géographique, le CNRS va mettre en place un système similaire à ce qui existe pour les ITA, par une campagne annuelle visible sur un site Web dédié. Sans nier lintérêt dune telle mesure, la CPCN demande néanmoins à ce que les sections du comité national soient consultées pour toutes les mobilités de chercheurs, puisquune mesure de ce genre nécessite de trouver un équilibre entre « recrutement » et « accueil en mobilité » .
Calendrier automne 2003 : notez dans vos agendas ; le bureau aura lieu le 24 septembre, et la session du 12 au 14 novembre. Comme prévu avec linversion des calendriers, lordre du jour portera essentiellement sur les promotions (passages CR2( CR1, DR2(DR1 et au delà).
Ministère: Éric Suraud
Éric Suraud est au ministère chargé de mission pour la physique théorique. Il y a un recouvrement entre les sections 02 et 03 dans certains laboratoires, comme lIPNO.
Laction entreprise pour remotiver les jeunes pour les études de physique, et notamment de physique subatomique, devrait continuer, avec cependant le risque dune diminution du budget. Une structure avait été définie, le GREPS, qui a lancé des actions dans essentiellement trois directions
Conférences pour les enseignants
Nepal : des exposés types ont été conçus afin de faciliter les interactions entre les chercheurs et les classes
Ruca : gestion dune communication sur le web. On évolue vers un pilotage direct par le ministère, suite à un certain essoufflement
Exposé de politique générale de Michel Spiro, directeur scientifique du département PNC.
Gel de crédits
P. Lutz rappelle le contexte extrêmement dramatique concernant le budget. La section vise dailleurs à participer à la manifestation du 20. Le comité national envisage une réunion plénière du comité national, avec la CNU, concernant lensemble des problèmes de la recherche. Dautres actions sont envisagées pour uvrer à conserver une recherche fonctionnelle, par exemple: une pétition de prix Nobel, un blocage des participations aux conférences internationales
Pour B.Tamain, on ne peut que prévoir une forte réaction des directeurs de laboratoires devant cette baisse de leurs moyens daction. Pour le CNRS, celle ci sélève à plus de 30%, si on inclut les annulations de la fin 2002. La baisse qui concerne les contrats quadriennaux est de 5%, ce qui défavorise lIN2P3. Et le nombre de bourses a lui aussi baissé de 5%.
La directrice du CNRS a pris position dans la presse, en réaction contre ce gel qui met en péril la recherche.
M. Spiro a envoyé un message aux directeurs de laboratoire, en leur décrivant la manière dont ces diminutions de crédits vont être prises en compte. Avec un tel niveau de baisse il devient impossible de faire une politique différenciée, on ne peut éviter une répartition sur lensemble.
Au niveau du ministère, M.Spiro a mis en avant quelques-uns des effets qui sont liés à la spécificité de nos disciplines :
Risque de rupture des accords internationaux. Ceci peut avoir des effets secondaires négatifs pour dautres projets internationaux que la France souhaite voir avancer.
Programme PACE : il est encadré par une loi, qui donne des étapes.
G. Wormser rappelle que dautres pays ont aussi des difficultés budgétaires, et au CERN ceci va entraîner des réactions en chaîne. On ne peut tout imputer sur le fonctionnement des laboratoires, sous peine de faire passer le gel a 50%
Lydia Fayard insiste sur la nécessité dune réaction forte de la communauté scientifique dans son ensemble.
M.Spiro rappelle que ces annulations de crédits touchent lensemble de la recherche. Lobjectif nest pas de construire un plaidoyer pro domo, mais de souligner les effets de ces gels et suppressions dans le contexte de notre discipline.
Les projets à lIN2P3
M.Spiro présente la stratégie quil envisage pour lIN2P3 :
Réaffirmer la politique scientifique de l'IN2P3 à travers des priorités bien définies
Renforcer son ouverture vers les autres champs scientifiques, ses relations avec l'Université et ses actions de communication et de valorisation,
Optimiser ses capacités de gestion administrative et financière,
Réfléchir à la mise en commun d'outils de réalisation à travers la constitution de pôles d'excellence,
Consolider son rapprochement avec le DAPNIA
Il souhaite travailler en liaison avec les instances de la communauté scientifique, notamment sappuyer sur la section 03.
Priorités
M.Spiro détaille les axes de la politique scientifique de lIN2P3:
Il faut maximiser le retour scientifique du LHC, cest une priorité avant celle des expériences relais.
La physique nucléaire a des priorités: Alice, Les faisceaux radioactifs
Les astroparticules sont une priorité. Cette thématique qui a émergé progressivement dans la dernière décennie a aussi lavantage de posséder une ouverture interdisciplinaire dont limage de lIN2P3 peut bénéficier.
Laval du cycle : la loi de 1991 définit un cadre, mais au delà il est de toute manière important que lIN2P3 participe au débat sur lénergie. Le CEA est trop partie prenante pour avoir la crédibilité du CNRS. LIN2P3 est un réservoir dexpertises et ceci devrait apparaître clairement à toutes les personnes concernées par cette problématique.
A travers lobtention daccréditations, on devrait dailleurs montrer que par des mesures de radioactivité on peut participer à des besoins sociétaux.
Accélérateurs : lIN2P3 réunit 90% des compétences. A travers lhadronthérapie par exemple, il faut que ce pôle de compétence soit mieux reconnu. On envisage de constituer une plate-forme technologique avec le CEA, et les laboratoires de Palaiseau qui travaillent sur laccélération par plasma. Dans dautres pays la recherche sur accélérateurs est considérée comme une discipline à part entière.
Computing : le centre de calcul IN2P3, le projet de grille, sont aussi une ouverture interdisciplinaire. Le STIC semble admettre que lIN2P3 a bien un rôle à jouer comme centre de recherche opérationnelle, complémentaire de leurs activités plus conceptuelles. Les liaisons entre les centres de calculs de plusieurs disciplines seront développées.
Les détecteurs sont aussi une source dinnovation pour limagerie médicale par exemple.
Relations avec les autres structures de recherche et champs disciplinaires
Les activités et compétences de lIN2P3 souvrent naturellement à des interactions avec dautres structures de la recherche au CNRS. Au delà de nos relations « naturelles » avec lINSU (astroparticules) et SPM (théorie), on peut notamment citer:
LINSU pour lenvironnement, les mesures de radioactivité
SPM pour les accélérateurs
SDV pour limagerie médicale
STIC pour le computing
LIN2P3 a de fortes compétences techniques qui sont une part importante de sa singularité. Une autre singularité est létat des synergies avec les universités, que lon va uvrer à améliorer.
M.Baubillier sinterroge sur lévolution du maillage géographique que réalisent les laboratoires de lIN2P3. La concentration actuelle réduit limpact de nos disciplines dans les enseignements, alors quune fraction importante de lénergie utilisée de nos jours est dorigine nucléaire. Un « essaimage » pourrait il être envisagé ? Sinon ne risque t on pas de sétioler ? Dans la nouvelle réforme des cursus, létape du mastère devrait sappuyer sur des laboratoires, ce qui risque de nous nuire de par labsence de laboratoires dans de nombreux sites.
Pour M.Spiro, une réflexion doit être menée au niveau de lIN2P3 pour décider de lopportunité de développer de petits laboratoires.
Pour B.Tamain, des mastères et troisièmes cycles ne pourront se développer que dans les sites disposant de laboratoire dappui. Il faudrait donc quà très haut niveau on développe des incitations pour que les universités aient des enseignements de physique subatomique jusqu'à la licence.
Communication
De même il conviendrait de faire un effort pour la communication envers les scientifiques, le public et les étudiants. Faudrait-il prévoir un budget par expérience pour la communication, et un responsable communication par projet ?
M. Spiro envisage un directeur adjoint de plus (actuellement il y en a 5 : un administratif, un technique, et trois qui sont chargés de thèmes scientifiques). Le nouveau directeur adjoint serait chargé des relations avec les autres départements, la communication, la valorisation
R. Frascaria sinquiète du devenir du programme JANUS. Il est souvent difficile de trouver des équipes qui acceptent de soccuper de ces stages courts. Il suggère que les équipes soient motivées par des moyens à définir. M. Spiro précise que le programme JANUS est en principe maintenu.
Pôles de compétences
M. Spiro va visiter tous les laboratoires. Le problème des renouvellements des ITA est important. Chaque laboratoire devrait avoir des pôles dexcellence particuliers, en plus des besoins de base, par exemple pour lélectronique, linformatique,
. Ces pôles devraient aussi être des articulations pour des liaisons entre laboratoires de lIN2P3 et plus largement pour lensemble du CNRS, qui pourrait bénéficier de lexistence en son sein de tels pôles de compétences.
Les réactions de la section vont dans le sens dappuyer lidée, mais en insistant sur la nécessité dune réelle réciprocité, et de tenir compte aussi de la nécessité de service de base pour soutenir les laboratoires. Les pôles dexcellence ne seront pas autosuffisants, et lensemble des besoins daccompagnement des activités de recherche ne leur sont pas réductibles.
Rapprochement IN2P3/DAPNIA, optimisation de la gestion financière
Pour M. Spiro, IN2P3 et DAPNIA sont bien armés pour réfléchir et répondre aux défis du futur. Il conviendrait de structurer le colloque de Giens plus comme un colloque de prospective : des groupes de travail préparant en amont le colloque, et ensuite la réalisation de conclusions écrites.
LIN2P3 a une gestion très centralisée, ce qui est plutôt un avantage. Il faudrait reconstituer cette capacité administrative et financière quavait précédemment lIN2P3. Actuellement il nest ni autonome, ni dans la version standard des départements qui sappuient sur des délégations régionales. M. Spiro prépare un dossier pour la direction du CNRS. Un des arguments cest aussi lavantage vis a vis de lEurope. Le ministère semble ouvert à cette idée.
M. Spiro estime quil serait bon de définir des unités mixtes entre CEA et IN2P3 : une unité mixte de recherche localisée au DAPNIA pour la physique nucléaire (12 CNRS au SPP+SPhN), et une à Tolbiac pour les astroparticules (12 chercheurs DAPNIA). LIN2P3 retrouverait ainsi sa vocation de mailler lensemble des activités, car ces nouvelles UMR feraient partie de lIN2P3 Le conseil scientifique IN2P3 pourrait devenir le conseil scientifique de lensemble, avec une composante CEA définie dans sa constitution.
Bien sur il nest pas question de faire une forteresse, ce projet ne doit être vu que dans le contexte de louverture qui a été précédemment évoquée.
Amel Korichi sinterroge sur la réelle faisabilité de structures mixtes comme lAPC Tolbiac, dont on peut se demander si elle avance à vitesse satisfaisante. Pour M.Spiro, la constitution dUMR est aussi pour le DAPNIA une perspective de consolidation à travers un partenariat avec le CNRS. Il y a une réelle volonté de réussir mais effectivement Tolbiac étant une unité mixte entre IN2P3, INSU, CEA et Université, peut avoir à gérer des complications et lourdeurs au niveau contractuel.
R. Frascaria demande si une structure dUMR pourrait aussi être envisagée pour dautres unités comme le GANIL. M.Spiro répond que dans le cas du GANIL il sagit de passer à un statut européen, une solution serait plutôt à rechercher dans une structure type GIEE.
P. Quentin trouve positif de vouloir retrouver les prérogatives qui ont été enlevées à lIN2P3 dans les 20 dernières années. Concernant les interactions avec le CEA, sil y a le laser a électron libre, il y a aussi le laser de puissance. Les interactions entre lIN2P3 et la DAM sont elles aussi naturelles.
Pour M. Spiro la réflexion concernant le futur nest pas seulement menée à la DAM. Par exemple en ce qui concerne la production dénergie le CEA considère plutôt la filière basée sur les combustibles MOX, tandis que lIN2P3 voit plutôt les réacteurs hybrides, les sels fondus.. Laval du cycle est aussi une ouverture naturelle au-delà du DAPNIA.
La commission interdisciplinaire « astroparticules » ne sera pas automatiquement reconduite à la prochaine mandature, au contraire peut être faudra-t-il un an pour tirer les conclusions des deux ans de mandature de ces commissions interdisciplinaires.
Pour A. Korichi la physique nucléaire ne peut être réduite à ce qui peut se faire à GANIL. M. Spiro constate que les investissements en jeu feront nécessairement de GANIL une colonne vertébrale.
D. Jouan constate que le projet de rapprochement avec le CEA na pas les caractéristiques a priori inquiétantes du GIP, qui comportait en particulier un conseil dadministration sans aucun représentant des personnels, et semblait incompatible avec la structure du CNRS. Il sinterroge sur larticulation entre la réflexion stratégique autour de Giens, les conseils scientifiques et le rapport de prospective de la section.
Concours 2003
Les informations concernant les concours sont sur le web du cnrs.
Comme décidé à lautomne il ny aura pas daudition pour le concours DR.
Auditions CR: du 13 au 16 mai
Jury dadmissibilité : 26 mai au 28 mai
Les 109 candidats CR (91 pour le concours CR2 ) seront auditionnés par deux jury de 8 membres, sur 4 jours, à Paris dans les locaux de luniversité de Jussieu.
Dans la mesure du possible on devrait convoquer les candidats de province ou à létranger (US en particulier) laprès midi.
Informations indicatives fournies sous réserve de la confirmation qui devrait apparaître dans la convocation que chaque candidat recevra en temps utiles :
Cette audition sera constituée par 10 minutes dexposé suivie de 10 minutes de questions, à raison dun exposé toutes les 30 minutes. Les candidats sont convoqués trente minutes avant leur exposé pour leur éviter tout retard et permettre de compenser une part des désistements.
Pour lexposé lusage de transparents est recommandé.
Pour les candidats qui le souhaitent, il devrait être possible dutiliser un document électronique. Le SGCN devrait en effet fournir un dispositif de projection dexposés. Ceux ci devront être préparés impérativement avec powerpoint, et amenés par les candidats sous forme de CD. Pour parer à toute éventualité (panne, incompatibilité logicielle, etc
), chaque candidat devra cependant prévoir impérativement une version sous forme de transparent plastique, projetable avec un rétroprojecteur standard.
Nombre de candidats (indicatif) :
N° 03/01: 75 candidats 6 directeurs de recherche de 2ème classe
N° 03/02: 9 candidats 1 directeur de recherche de 2ème classe : Physique des particules auprès du LHC - ATLAS
N° 03/03: 14 candidats 1 chargé de recherche de 1ère classe
N° 03/04: 11 candidats 1 chargé de recherche de 1ère classe : Physique du neutrino - ANTARES
N° 03/05: 89 candidats 6 chargés de recherche de 2ème classe
N° 03/06: 14 candidats 1 chargé de recherche de 2ème classe Méthodes statistiques de traitement du signal et de l'image,traitement intensif et fusion des données, calcul distribué :applications aux projets de physique subatomique et des astroparticules
N° 03/07: 15 candidats 1 chargé de recherche de 2ème classe: Physique des ions lourds ultrarelativistes ALICE
Autorisation a concourir
Les candidats qui nont pas encore leur thèse au moment de linscription devront au moins faire parvenir le manuscrit au secrétaire ou au président.
Toutes les demandes dautorisation à concourir ont été acceptées sauf une.
Ensemble des admis à concourir pour les concours CR1 ou CR2 :
ACHOURI Nadia LyndaFOUCHER YannOERTEL MicaelaARLEO FrancoisGEORGIEV GeorgiPATANCHON GuillaumeARNAUD NicolasGIRAUD Pierre FrançoisPAULIN-HENRIKSSON StéphaneBAFFIONI StéphanieGOUGE GuillaumePERROT LucBARGOT StéphaneGRASSO MarcellaPIEROG TanguyBARRILLON PierreGUERNANE RachidPIQUERAS ImmaculadaBARTALINI Paolo GUERTIN ArnaudPITRE StéphanieBEAU TristanGUY JulienPIVK MurielBEAUDETTE FlorianHADJIDAKIS CynthiaPOIRIER EricBESSON AugusteHICHEUR AdlènePREVOST AurélienBISCARAT CatherineISOLA ClaudiaRACHEN JörgBLANC GuillaumeJAN SébastienRETIERE FabriceBOLESTRA JefferyJOLLET CécileRICOL Jean StéphaneBORGHINI NicolasKABANA SoniaRIDEL MelissaBOURIQUET BertrandKADO MarumiROMEYER AlainBROCHU FrédéricKHELIFI BrunoROSSET CyrilleBRUNELIERE RenaudKOSTIOUKHINE VadimSCHMITT ChristelleBUSSONS GORDO JavierKUDRYAUTSEV VitalySCHNEIDER MireilleCASTANIER CarlLACKER Heiko MarkusSCHUNCK NicolasCHAU Huu TaiLACKER Heiko MarkusSICARD AlexandreCOGAN JulienLAMANNA GiovaniSNOUSSI HichemCOHEN FabriceLAMBLIN JacobSTANOIU Mihai AlexandruCOHEN-TANUGI JohannLAMOINE LaurentSTUBERT DorianeCOLLIN BlaiseLAPLACE SandrineSUIRE ChristopheDADOUN OlivierLE FÈVRE ArnaudTERRIER RégisDELIGNY OlivierLEFEVRE RégisTEYSSIER DanielDEUR AlexandreMACIAS-PEREZ Juan FranciscoTHOMAS CyrilleDONINI JulienMARGUERON JérômeT'JAMPENS StéphaneDOUSPIS MarianMARTINEAU OlivierTURZO KetelESCOFFIER StéphanieMAYET PascaleURBAN MichaëlESPAGNON BrunoMONFARDINI AlessandroVACAVANT LaurentETIENVRE Anne IsabelleMOREAU ChristopheVAN LYSEBETTEN AnnFALLOT MurielMOREAU StéphanieVEZIANT OlivierFAYOLLE DavidNAUMOV DmitryVILLENEUVE SEGUIER FrédéricFERRAG SamirNEZRI EmmanuelWILSON JonathanFILLIATRE PhilippeNUTTIN Alexis
Délégations
On craint de fortes restrictions du nombre de délégations cette année, sous leffet de la diminution générale des budgets.
Toutes les demandes faites sont justifiées, toutes visent à favoriser plus dimplication du demandeur dans les activités de recherche.
De façon générale on devrait continuer a favoriser les premières demandes. Ce qui signifie aussi éventuellement retarder des demandes qui ont bénéficié dun soutien important dans une période récente.
Sans que cela soit une règle, on peut penser quune demi délégation puisse favoriser une extension sur deux ans, mais ceci ne constitue en aucune manière une garantie.
On peut noter que lexpatriation nest pas accordée sur délégation.
classement
nom renouv. université fraction
Angélique Jean Claude MC LPC Caen délégation 1 Caen 1
Czajkoswki Serge MC CENBG délégation 1 Bordeaux 0,5
Dumora Denis MC CENBG délégation 1 Bordeaux 1
Ferdi Catherine MC LPC Cler délégation 1 Alsace 1
Ocariz José MC LPNHE P. dél. ou dét. 1 Paris VII 1
Taillet Richard MC LAPP délégation 1 Savoie 1
Bennaceur Karim MC IPNL délégation 7 Lyon 0,5
Deschamps Olivier MC LPC Cler délégation oui 8 Clermont 0,5
Drain Daniel PU IPNL délégation oui 9 Lyon 1
Zolnierovski Yves PU Toulouse délégation oui 10 Savoie 1
Rosnet Philippe MC LPC Cler délégation oui 11 IUT Montluçon 0,5
Monteil Stephane MC LPC Cler délégation oui 12 Clermont 0,5
Gay Pascal PU LPC Cler délégation 13 Clermont 0,5
Suomijarvi Tiina Marja MC IPNO délégation ? 14 Paris XI 1
Germain Renaud Cécile MC LAL détachem. oui 15 Paris XI 1
Espagnon Bruno MC IPNO délégation oui 16 Clermont 1
Barate Robert PU LAPP délégation oui 17 Savoie 1
Reconstitution de carriere
Pour les CR1 on vise à obtenir un échelon équivalent à celui qui aurait été obtenu en exerçant les activités de recherche comme permanent au CNRS. La section sinquiète dune éventuelle hétérogénéité de la reconstitution des carrières, qui pourrait dépendre des délégations régionales. Les personnes concernées ont aussi la responsabilité dapporter des informations complètes.
La section na pas à modifier le calcul de la reconstitution de carrière tel quil est proposé. Elle peut éventuellement alerter le chercheur qui devra se mettre en relation avec les services compétents, ou demander un soutien syndical en vue dune contestation en CTP en cas de nécessité.
Titularisation
Avis favorable à leur titularisation à la fin de leur stage :
Christina Carloganu CR2 LPC Clermont
Xavier Fléchard CR2 (section 04) LPC Caen
Hirac Gurden CR2 (section 25) IPNO
Karsten Jedamzik CR1 LPMT
attribution des médailles
Le comité national concerne la recherche scientifique dans son ensemble. Cette année la médaille de bronze a été attribuée à un enseignant-chercheur théoricien et expérimentateur, et la médaille dargent à une chercheuse du CEA.
Médaille de bronze :
Elias Khan IPN Orsay
Médaille dargent :
Vanina Ruhlmann-Kleider SPP DAPNIA
Subventions pour écoles et conférences
Les informations concernant les écoles, congrès, colloques, séminaires, ne sont pas suffisantes et sont parvenues très tardivement. De plus les gels et annulations de crédits ont entraîné un blocage :
« Toute nouvelle demande de soutien à un colloque, un congrès ou une école ou une conférence ne pourra obtenir satisfaction. Les subventions accordées après avis de la session dautomne 2002 seront réduites de 30,53%. Un courrier en informant les bénéficiaires va leur être adressé. La Journée des Entrants et celle des Doctorants sont annulées. »
Dans ces conditions la section remet son avis sur les demandes de subventions à plus tard.
Cas particuliers de chercheurs
De façon générale la section fait son maximum pour répondre aux souhaits des chercheurs tout en sinscrivant dans une logique de politique scientifique, comme en témoigne la motion concernant les affectations de 2001. Naturellement les engagements que les chercheurs ont pu prendre ou les déclarations quils ont faites sont aussi considérés lorsquil peut y avoir conflit avec la politique scientifique. Bien quil ne sagisse pas dengagements, il ne faudrait pas que par exemple les jeunes entrants puissent être amenés à considérer que les intentions qui peuvent être affichées dans leurs dossiers, lors de laudition ou ailleurs puisse être sans liens avec leurs priorités réelles.
Formellement il faut rappeler aux chercheurs que les demandes doivent être envoyées à la direction du département PNC avec copie au président de la section, et quun mail électronique, sil est un moyen plus rapide, doit aussi être accompagné dun courrier plus formel, car un changement de laboratoire est quand même un moment important de la carrière (37,5 ans pour le moment) du chercheur.
Ces demandes doivent aussi être effectuées suffisamment tôt, car un rapporteur doit être désigné dans la section, en principe par le bureau de la section, et que les directeurs des deux laboratoires concernés doivent faire connaître leur avis à la section. En pratique il faudrait donc prévenir la section avant début janvier pour une réponse à la session de printemps, et avant septembre pour une réponse à la session dautomne. Dautres solutions sont possibles mais demandent des justifications spécifiques, autrement la section ne deviendrait plus quune étape même pas vraiment formelle (automatique et a posteriori
..). Cest donc de lensemble du fonctionnement de lévaluation par les pairs, individuelle, des unités, et de la politique scientifique, actuellement bien malmené par la modernisation des modes au profit de systèmes plus standards et donc hiérarchiques, quil est peut être question derrière ces petits détails de calendrier, apparemment formels.
Faiçal Azaiez DR2 IReS avis favorable à sa demande de mutation de lIReS à lIPNO
Gregorio Bernardi DR2 LPNHE 6-7 avis favorable a la prolongation de son expatriation pour un an à compter du 1er août 2004
Jean Jacques Blaising DR2 LAPP avis favorable à sa demande de détachement au CERN pour deux ans à partir doctobre 2003
Guillaume Dubus CR2 LLR avis favorable à son affectation définitive au LLR (Glast)
Philippe Grenier CR1 ISN avis favorable à la prolongation de son expatriation au SLAC pour une durée dun an
Jean Christophe Hamilton CR2 ISN avis favorable pour la mutation de lISN vers le LPNHE en 2003
Didier Lacour CR1 LPNHE 6-7 avis favorable à la prolongation de son détachement au CERN pour une durée de six mois
Arnaud Lucotte CR1 LAL avis défavorable à sa demande de mutation du LAL vers lISN
Pierre Petroff DR2 LAL avis favorable à sa demande dexpatriation au FNAL pour une durée dun an à partir doctobre 2003
Fanny Rejmund CR1 IPNO avis favorable à sa demande de mutation de lIPNO vers le GANIL
Georges Vasileiadis CR1 LLR avis favorable à sa demande de mutation au GAM à partir de 1er février
IReS
P. Quentin retrace lhistorique de la nomination du directeur de département de physique nucléaire de lIReS, et de son remplacement, dans le contexte de la fermeture du Vivitron et de la discussion des perspectives discutées à Giens pour les faisceaux stables.
La discussion qui sen suit débouche sur une motion (voir annexe).
Conclusions des examens à 2 et 4 ans des laboratoires
Les laboratoires ont été examinés par des équipes de 2 à 4 membres de la commission à loccasion de leur renouvellement (examen à 4 ans) ou de lexamen intermédiaire à 2 ans. Un rapport a été établi dans chaque cas par le groupe qui a effectué la visite, et sous sa responsabilité. Ces rapports sont présentés en annexe (version finale du compte rendu). La section émet une conclusion qui est reproduite ci dessous.
Tous les laboratoires ont été renouvelés. Sauf pour le LSM, aucune nomination de directeur na été discutée, la direction de lIN2P3 ayant préféré décaler ces discussions après la prise de fonction du nouveau directeur de lIN2P3. La section donnera son avis sur les propositions de nomination de directeurs des laboratoires en renouvellement lors dune séance extraordinaire le 1er juillet.
Questions générales
Au cours de lexamen des différents laboratoires certains problèmes sont apparus comme ayant une portée générale. On les présente donc de façon collective même sils peuvent avoir des aspects différents en fonction du contexte.
Dans les programmes de lIN2P3 il serait bon de faire ressortir larticulation possible avec les activités denseignement
Les personnes qui ont subi lannulation du concours 1994 ont une perte dancienneté et un salaire diminué. Ladministration du CNRS ne semble pas suivre ce dossier avec toute la continuité souhaitable, en particulier concernant les compensations financières annoncées.
Une structure nationale serait utile concernant les mesures de radioactivité. Cependant les services qui sont financés par les contrats ne doivent pas risquer de voir leurs moyens mis en danger.
La communication interne dans les laboratoires, la discussion de la stratégie scientifique avec lorganisation de réunions correspondantes, est un défi permanent posé aux laboratoires. Les laboratoires paraissent souvent nêtre quune juxtaposition déquipes. Il ny a pas de solution standard. En ce qui concerne les jeunes, linstitution de séminaires spécifiques pourrait par exemple être un facteur positif.
La solution des ingénieurs-physiciens semble très satisfaisante à tous les intéressés qui se sont exprimés. Il reste à résoudre la progression de leurs carrières. Cependant on peut justement sinterroger sur le risque que ce statut intermédiaire pourrait faire courir au statut de chercheur.
D0 devait servir de formation pour les expériences du LHC. Le décalage du calendrier induit un allongement de ces participations, mais lobjectif initial reste le même, ce qui impose une certaine transition qui doit se dérouler avant le démarrage du LHC.
Un pôle de compétences dans le sud de la France dans le domaine des astroparticules pourrait permettre la mise en commun de participations multidisciplinaires légères de différents laboratoires, tout en facilitant larticulation avec lenseignement des disciplines concernées par les astroparticules.
Mutualisation : au niveau des bibliothèques, mais aussi de services techniques comme lélectronique, on voit se préciser des regroupements, ce qui correspond aussi à la baisse du nombre de personnels correspondants.
Les effectifs dITA décroissent à lIN2P3, ce qui est très inquiétant pour le futur des compétences et des capacités de participation aux expériences. La mutualisation de moyens, qui peut être envisagée aussi pour son intérêt douverture, ne peut être la seule réponse.
La situation du rapport ITA/chercheurs est très variable dun laboratoire à lautre, même au sein de lIN2P3. La disparition des accélérateurs locaux doit être considérée dans la réflexion, de même la différence de situation entre des effectifs qui montent et dautres qui baissent, et la gestion de la pyramide dage par compétence. Il ne faut pas gaspiller le potentiel humain du service public.
Un renouvellement des directeurs à définir 9 mois avant le nouveau mandat, lui même de quatre ans et renouvelable en général une seule fois, paraît à certains un exercice inconfortable. Le contexte de transition à la tête de lIN2P3 a fourni une raison de ne pas avoir de proposition de remplacement des directeurs qui terminent leur mandat. Faut il passer à une désignation à mi parcours pour une meilleure correspondance avec la rédaction du contrat quadriennal ? des discussions avec la direction générale laissent ouvertes cette perspective. Le fait que lon connaisse à lavance le nouveau directeur nest pas forcément, et ne devrait pas être, un problème dans le fonctionnement des directions de laboratoire.
Renouvellement à 4 ans du CPPM (UMR6550) et examen des chercheurs affectés
Le laboratoire du Centre de Physique des Particules de Marseille est doté de moyens puissants et dun personnel dynamique et compétent. Il est actuellement engagé avec succès dans dimportants programmes de recherches auprès des accélérateurs (expériences ATLAS, LHCb, D0, H1). Il joue en outre un rôle particulier dans le projet ANTARES dans lequel il assume des responsabilités majeures.
La restructuration des services techniques avec à leur tête un nouveau Directeur Technique semble être très bénéfique. Dune manière générale la structure du laboratoire est saine.
Il semble cependant crucial de renforcer la communication interne ainsi que la réflexion collective sur les échéances scientifiques. Le laboratoire doit anticiper ses choix sur le plan scientifique, en particulier en ce qui concerne lAstroparticule, ainsi que sur le plan des moyens en personnel, physiciens, ingénieurs et techniciens. Il devra mettre en place des formes de réflexions telles que réunions ouvertes relativement fréquentes, journées de prospectives
sil ne veut pas se fragiliser. Cette tache de réflexion scientifique et de communication interne devrait être une de celles que le directeur devrait assumer durant la nouvelle mandature.
La commission reconnaît limportant investissement des membres du laboratoire dans divers enseignements universitaires. Elle sétonne cependant de labsence de recrutement au niveau de Maître de Conférences depuis plusieurs années, il est souhaitable que cette situation change rapidement.
Le laboratoire devrait ainsi atteindre sa phase de maturité dans dexcellentes conditions et continuer à jouer un rôle de premier plan dans notre discipline.
La section félicite lensemble du laboratoire pour la qualité de ses réalisations, la diversité de son programme et son rayonnement local et international .
Renouvellement à 4 ans du LPC Caen (UMR6534) et examen des chercheurs affectés
Le LPC est un laboratoire très dynamique, dont les choix scientifiques cohérents forment un ensemble équilibré.
Le comité a noté louverture du laboratoire sur le monde extérieur qui se traduit par un nombre important de stagiaires et thésards et par un grand nombre dactions de valorisation. Le LPC Caen entretient en outre de très bonnes relations avec lUniversité. Ceci se manifeste en particulier par un très bon renouvellement des postes denseignants chercheurs et IATOS. Le rôle moteur quil joue au sein du GRES et dans la définition des nouvelles formations doit lui permettre de les renforcer dans le futur.
La section apprécie par ailleurs la mise en place du conseil scientifique et souhaite quil continue de discuter en profondeur les perspectives de recherches pour les différents thèmes de physique abordés au LPC.
Les projets de physique pour le court terme et long terme sont de grande qualité et la production scientifique du laboratoire est excellente dans tous les domaines de recherche abordés. Les physiciens du LPC ont un impact visible et important au sein des diverses collaborations nationales et internationales.
L orientation « interactions fondamentales » du groupe Piège à ions nous semble devoir être encouragée,. L avenir à long terme du groupe des noyaux chauds semble conditionné par l acceptation du projet AZ4 qui redonnerait de limpulsion à la physique correspondante.
Le futur de la thématique des noyaux super lourds, qui constitue un point fort du laboratoire, est sans doute subordonné à lémergence dune machine spécifique. Lavenir du groupe GEDEON passe par la réussite du projet TRADE et est intimement lié aux perspectives sur les réacteurs hybrides qui devront être discutée de manière cohérente au niveau national et européen.
La section pense que le laboratoire devrait mener une réflexion stratégique sur lévolution de sa collaboration scientifique avec le GANIL
De vives critiques émanant de nombreux physiciens du LPC se sont exprimées lors de notre visite concernant la gestion des ressources informatiques au laboratoire.. Nous préconisons que la direction du laboratoire désigne un physicien responsable de la définition des besoins et du suivi des décisions en concertation avec la direction. Le comité suivra avec attention lévolution de cette question et examinera les progrès dès la prochaine session de printemps.
Pour finir, la commission félicite lensemble du laboratoire pour la grande qualité de ses réalisations, sa grande ouverture vers le monde extérieur et pour la pertinence de ses engagements.
Renouvellement à 4 ans de LPC Clermont (UMR6533) et examen des chercheurs affectés
Le laboratoire de physique corpusculaire de Clermont Ferrand développe des activités de recherche de façon à la fois dynamique et évolutive, très diversifiées. Le renforcement des personnels techniques des dix dernières années ainsi que ladjonction dune équipe de microélectronique lui permet de mener à bien la conception et la réalisation de projets de pointe. La création dune équipe de théoriciens est venue compléter cet ensemble.
Le laboratoire est fortement impliqué dans luniversité, et en reçoit un soutien important en postes et en étudiants. Le laboratoire est présent au niveau régional et reconnu dans le plan état-région. Cette présence saffirme par des actions de communication et par de nombreuses collaborations multidisciplinaires. Ceci débouche sur la mise en commun de potentiel technique (informatique, électronique). Il est essentiel que les partenaires du LPC concrétisent leur intérêt par des recrutements
Lensemble du laboratoire réclame plus de discussion interne concernant les choix stratégiques. Les responsables des groupes et la direction sont encouragés à promouvoir des actions de communication interne : séminaires jeunes, journées de prospective, réunions du conseil scientifique.
Lavenir de lactivité « sonde électromagnétique » dans le laboratoire est en question. Ce problème doit aussi être posé au niveau national. Il convient de laisser un temps suffisant pour que des projets puissent éclore.
Dans ce laboratoire le soutien de base a toujours été faible.
En dépit de ses moyens limités, le LPC a pu mener à bien des réalisations importantes. La taille, les compétences et la motivation des services techniques sont des atouts majeurs.
La section félicite le laboratoire pour la cohérence et la diversité de son programme scientifique, pour ses qualités techniques et scientifiques et sa pluridisciplinarité, qui sont à lorigine de son rayonnement local.
Renouvellement à 4 ans de Subatech (UMR6457) et examen des chercheurs affectés
SUBATECH est un laboratoire à qui sa triple tutelle confère des particularités : les différentes gestions administratives et financières compliquent sa tâche mais les contacts avec les autres secteurs de lEcole des Mines lenrichissent. La section félicite le directeur davoir rétabli avec lUniversité des relations normales dont le laboratoire bénéficie déjà.
Une autre particularité quil est important de préserver et développer est le secteur de recherche en radiochimie et le service de mesures de radioactivité.
La section considère que le regroupement des physiciens intéressés par létude du plasma quark-gluons en un seul groupe est très positif. Les engagements concernant différents dispositifs expérimentaux dans ce domaine représentent une charge importante pour le laboratoire, difficile à assumer et qui ne doit pas être accrue.
La mise en place dune activité nouvelle, en astroparticules, se fait par étapes qui permettent détablir lintérêt de poursuivre sans entraîner une grande charge pour le laboratoire.
En ce qui concerne laval du cycle électronucléaire, la section approuve la mise en veille des mesures de sections efficaces et le développement des activités MEGAPIE et LISOR dans GEDEPEON et souligne la nécessité de renforcer ces dernières.
Le renforcement du groupe de physique théorique par un chercheur à temps plein est souhaitable; le sous-groupe de collisions nucléaires à basse énergie bénéficierait de contacts réguliers avec des expérimentateurs et théoriciens de la communauté GANIL.
La section apprécie le travail fourni par les services techniques et administratifs qui fonctionnent à la limite des possibilités. Le service informatique doit être renforcé.
La section félicite la direction et lensemble des personnels de SUBATECH dont les facultés dadaptation et dinitiative permettent à ce laboratoire de jouer un rôle important aux niveaux régional, national et international.
Renouvellement à 4 ans du laboratoire Souterrain de Modane (UMR6417)
Lambiance de travail sest dégradée dans le laboratoire de Modane. Larrivée dun ingénieur, recruté par lIN2P3 sur poste permanent, qui pourra remplir le rôle de chef de service emporte ladhésion des cinq personnels (CEA et CNRS) concernés. Un CDD, qui va à terme se transformer en poste permanent, va être recruté par le CEA. Le départ en congé parental va aussi être compensé par un CDD.
Incessamment labri va être commencé. Un passage au dessus de la chaussée va aussi être aménagé pour les piétons qui le souhaitent. Les chauffeurs qui conduisent les voitures du laboratoire sont habilités et responsables de la traversée des personnes quils transportent.
La distance et la vitesse des véhicules sont contrôlées automatiquement et en permanence, avec un avertissement lumineux.
Un tunnel de secours parallèle au tunnel actuel va être réalisé à partir de fin 2003, jusquen 2008. Ceci pourrait être lopportunité de réaliser une grande cavité pour la future génération dexpériences.
Conclusion de la section :
Le site du LSM bénéficie dune réduction des flux de muons et de neutrons cosmiques de facteurs 106 et 104 respectivement, soit un ordre de grandeur meilleur quau Gran Sasso pour les muons et identique pour les neutrons.
Les différentes expériences sont remarquablement bien conduites et uniques au plan mondial. Elles occupent lensemble de lespace disponible et sont donc contraintes dans leur devenir. Le programme scientifique des prochaines années est complètement défini : prises de données de NEMO III, phases 1 et 2 dEDELWEISS, démarrage de TGV2 et mesures de basses radioactivités.
Le Laboratoire joue parfaitement son rôle daccueil tant sur le plan administratif que technique. Il reçoit une centaine de physiciens tout au long de lannée.
Il convient de souligner que le LSM simplique activement dans les projets dexpériences long-baseline de neutrinos pilotés par le CERN. Ces projets ne pourront se développer quavec la création dun nouveau hall. Un chargé de mission nommé par lIN2P3 et le DAPNIA/CEA étudie au niveau européen, lextension possible du laboratoire souterrain, en profitant des travaux de sécurisation du tunnel routier, décidés par la France et lItalie.
Les aspects de sécurité, parfaitement traités pour ce qui relève de la compétence exclusive du laboratoire, occupent une part importante du temps et de lénergie des techniciens du LSM. Le recrutement dun technicien supplémentaire soulagerait la charge de travail collective sur ces questions et permettrait une implication plus grande des personnels dans les expériences. Un poste de niveau ingénieur permettrait dassurer le rôle dencadrement du personnel technique qui fait défaut, ce qui a engendré les difficultés relationnelles actuelles. Ce poste trouve sa justification dans laccroissement des activités du laboratoire.
Gilles Gerbier, qui assurait lintérim de la direction de lunité depuis le départ de Luigi Mosca, est confirmé comme nouveau directeur par la section.
Examen à 2 ans du CSNSM Orsay (UMR8609) et des chercheurs affectés
Le CSNSM est un laboratoire original par la diversité de ses thèmes et sa pluridisciplinarité. Plusieurs groupes font preuve d'un dynamisme remarquable et en constituent les forces vives. Parmi eux on peut citer : l'astrophysique du solide, les développements pour AGATA et la physique du solide. L'astrophysique nucléaire a des résultats remarquables. Elle devrait prendre un rôle important dans le développement, la structuration et la prospective de cette discipline émergente.
La structure en groupes du laboratoire doit évoluer sans attendre les départs à la retraite. Lensemble du laboratoire doit mener cette réflexion sur une modernisation et un décloisonnement en impliquant les jeunes physiciens et ingénieurs dont les opinions et les propositions doivent être déterminantes.
Le CSNSM a de nombreux atouts pour tisser des liens et rayonner dans la communauté scientifique de Paris Sud : Activités pluridisciplinaires et équipements performants. Un travail de rapprochement avec luniversité, y compris par le biais de recrutements, doit être une priorité de cette UMR.
Examen à 2 ans de lIPN Orsay (UMR8608) et des chercheurs affectés
La situation de lIPN dOrsay est actuellement bonne tant du point de vue du fonctionnement global que du point de vue de la continuation et du développement des programmes scientifiques et techniques.
Les péripéties difficilement vécues de la nomination de la nouvelle direction ont laissé la place à un excellent début de mandat. La direction a tenu à rencontrer longuement tous les groupes et toutes les équipes et a contribué ainsi à créer une atmosphère de dialogue fort appréciée.
Depuis quinze mois, les programmes scientifiques nont pas subi de modifications drastiques, si ce nest une certaine consolidation, réalisée ou proche, des activités dans des domaines un peu déficients en personnel chercheur (ALICE, AUGER par exemple), des succès importants (tels ceux rencontrés lors de linstallation des détecteurs pour G0) et des prises de participation dans des projets de recherche européens structurants (comme par exemple AGATA). Une réflexion sur le devenir de la physique hadronique à lIPN dOrsay devrait être entreprise à court terme. Le plan de charge de la Division accélérateurs qui regroupe 50% de ses forces, environ, sur deux projets majeurs (ALTO et IPHI) semble assez équilibré.
Léquilibre entre la dévolution de moyens techniques à la Division Accélérateurs et au reste de lInstitut semble avoir été atteint. Le renouvellement des personnels des services financiers est accompli et on souhaite quune opération analogue pour les services du personnel et des missions puisse être effectuée sans trop tarder. Le projet de la Direction de regrouper certains services daide aux expériences dans une Division Instrumentation semble rencontrer une large adhésion de principe et une certaine méfiance quant aux conditions concrètes de sa mise en uvre.
LIPN a su développer des liens de collaboration de plus en plus étroite avec les laboratoires IN2P3 du campus (CSNSM et LAL).
Limpact réel de lIPN sur la vie de lUniversité Paris Sud doit être amplifié, et ce malgré le relativement faible nombre denseignants chercheurs.
En conclusion, malgré une diminution forte du soutien ITA, lIPN a su néanmoins développer avec succès des activités de recherche scientifiques et techniques qui en font un point de référence tant au niveau national quau niveau international (singulièrement au niveau européen).
Examen à 2 ans du LAL Orsay (UMR8607) et des chercheurs affectés
Le LAL est un excellent laboratoire, reconnu internationalement pour la qualité de ses contributions aux expériences de physique des particules, tant sur le plan expérimental que sur celui de la production des résultats de physique. Les groupes de physique et services techniques entretiennent de très bonnes relations et le soutien des services techniques est unanimement reconnu comme excellent par les groupes de physique.
Le programme scientifique du LAL est bien équilibré et soriente autour de deux axes : physique auprès des accélérateurs et hors accélérateurs. Dans chaque thème, les transitions entre expériences en voie dachèvement et expériences en cours ou en préparation se sont faites sans problèmes. Les groupes sont généralement de bonne taille, sauf OPERA, sous-dimensionné. Dautres groupes auront un effectif insuffisant à plus ou moins long terme à cause de prochains départs en retraite (H1,NEMO) ou par suite du nombre élevé de responsabilités prises par le groupe (VIRGO, PLANCK). Les transitions entre groupes risquent dêtre insuffisantes pour assurer une bonne visibilité à lensemble des projets cités. Le développement dun pôle de R&D dans le secteur des accélérateurs est en plein essor et devrait permettre douvrir des perspectives de thèses et dembauches adaptées sur le long terme.
Les conséquences de larrêt de LURE nécessitent une discussion plus générale des problèmes des ITA à un niveau qui dépasse celui du seul Laboratoire.
Point sur lAPC Tolbiac
Remis à la séance extraordinaire du 1er juillet par manque de temps
ANNEXESMotion sur le budget
motion adoptée à lunanimité moins une abstention
La commission 03, lors de sa session de printemps, a discuté les implications des diminutions successives des crédits pour lensemble du CNRS. Le gel annoncé la semaine dernière affecte la recherche plus particulièrement (5 fois plus que la moyenne) .
Elle considère que lavenir de la recherche fondamentale est très dangereusement affecté. La participation aux programmes nationaux et internationaux, les engagements de la communauté française et tout simplement le fonctionnement des laboratoires, ne peuvent plus être assurés si le gel de 30% est appliqué.
Elle appelle les directeurs des laboratoires et tous les personnels de lIN2P3 à réagir à ces mesures:
en prenant une part active a linformation du public sur les répercussions de ce gel sur la recherche.
en développant avec les autres départements du CNRS des actions communes régionales et dans les campus.
en participant massivement à la manifestation du 20 Mars pour lEnseignement Supérieur et la Recherche.
Motion sur les délégations
motion adoptée à lunanimité
La section 03 sétonne de navoir appris quau cours de la session de printemps quune procédure nouvelle avait été mise en place pour lattribution des délégations des enseignants-chercheurs au CNRS.
Elle rappelle que ces délégations jouent un rôle essentiel pour le développement des synergies entre luniversité et le CNRS. Cest un signe tangible de la vocation du comité national à sintéresser à lensemble de la recherche scientifique, et un complément précieux de lexamen des laboratoires.
Lévaluation des programmes présentés par les candidats aux délégations repose à la fois sur la qualité des projets individuels et sur lintérêt quils présentent pour la dynamique densemble de nos disciplines : seul le Comité National de la Recherche Scientifique est capable dapprécier lun et lautre.
La nouvelle procédure réserve la présentation des candidats à lappréciation des seuls présidents duniversité, des directeurs dunités et des directions scientifiques des départements du CNRS.
Très légitimement ceux-ci peuvent avoir dautres priorités que lintérêt général de la recherche.
Aussi comme la CPCN lors de sa réunion du 30 janvier 2003, la section 03 demande que toutes les demandes de délégations des enseignants chercheurs continuent à être évaluées par les sections du Comité National.
Motion sur une réunion extraordinaire du comité national
motion adoptée à lunanimité
Devant les restrictions budgétaires et les diminutions des recrutements de chercheurs dans les organismes de recherche, la section 03 sassocie à la demande de réunir le Comité National de la Recherche Scientifique en séance plénière extraordinaire avant Juillet sur lordre du jour qui sera fixé par la CPCN.
Motion sur les rapports individuels
motion adoptée à lunanimité
La section 03 a appris durant la session de printemps, que les rapports dévaluation des chercheurs seraient envoyés par les Directions Scientifiques des départements aux Directeurs dunité. Ceux ci les transmettraient aux chercheurs dans le cadre dun entretien dont la section ne connaît pas les modalités. La section regrette une fois de plus labsence de concertation avec le Comité National sur des projets qui concernent son propre fonctionnement. La section décide de continuer denvoyer elle-même directement les rapports dévaluation aux chercheurs. Les rapports ne seront pas transmis à ladministration tant que leur utilisation continuera déchapper au comité national et naura pas été discutée avec lui.
Motion sur lavenir du rôle du comité national
motion adoptée à lunanimité
La section 03 constate laccumulation des décisions unilatérales concernant le fonctionnement et le rôle du comité national.
Les exemples les plus récents :
lépisode des CID sest conclu sans tenir compte de lavis du comité national et sur des bases autres que celles qui lui avaient été présentées pendant plusieurs mois,
la liaison entre CN et chercheurs, loin dêtre renforcée, devrait maintenant passer par les directeurs de laboratoires
ceux ci et les présidents duniversité se substitueraient au comité national dans le processus dattribution dune part importante des délégations, qui sont pourtant le seul lien tangible entre le comité national et les enseignants chercheurs.
Tout cela ne peut sinterpréter que comme une tendance, voire une stratégie, à diminuer le rôle du comité national dans la gestion de la recherche.
Ceci ne peut quêtre aggravé par le processus de recrutement des postdocs CNRS, correspondant à la moitié des postes au concours, et sadressant aux candidats potentiels, mais seffectuant indépendamment du comité national.
Les demandes des équipes pour ces CDD ne seraient pas portées à la connaissance du comité national. De la même manière un processus daffichage à la mobilité de postes de chercheurs est envisagé sans interaction avec les sections du comité national.
Ces évolutions signifient la mise à lécart du comité national, par la constitution de procédures parallèles en ce qui concerne recrutements et mobilité. De plus labsence dinformation à propos de demandes importantes des équipes ne peut que contribuer à éloigner le comité national de sa mission de réflexion prospective.
Motion a propos de lIRES
motion adoptée à lunanimité moins deux abstentions
La commission a noté avec intérêt le travail important de prospective scientifique entrepris au DPNA de lIRES de septembre à décembre 2002 par lensemble de ses physiciens sous limpulsion de son directeur scientifique.
Elle regrette profondément lenchaînement dévénements qui ont conduit la direction de lIRES à mettre fin le 20 décembre 2002 aux fonctions de Directeur Scientifique de Faycal Azaïez. Elle souhaite vivement que lensemble des acteurs du DPNA et de lIRES concernés établissent au plus vite les conditions dun dialogue approfondi et dune normalisation des rapports de travail. Ceci est un préalable au déploiement fort et coordonné des activités de physique nucléaire de lIRES dans une optique résolument ouverte sur les projets européens. Dans cette perspective, la commission se déclare prête à apporter son aide, dans la mesure de ses moyens.
Ordre du jour
Lundi 17 mars matin (à partir de 10 heures)
Confirmation des désignations de représentants dans dautres instances
Approbation PV de la session dautomne
Exposé du président : nouvelles concernant le Comité National
Lundi 17 mars après-midi
Classement des demandes daccueil (délégations et détachements)
Examen à mi-parcours de lIPNO et des chercheurs affectés
Mardi 18 mars matin (9 heures)
Bernard Tamain sera présent une grande partie de la journée.
Renouvellement du LPC Caen (présence de JF. Lecolley)
Examen des chercheurs du LPC Caen
Renouvellement de SUBATECH (présence de J. Martino)
Examen des chercheurs affectés à SUBATECH
Mardi 18 mars après-midi
Renouvellement du CPPMarseille (présence dE. Aslanidès)
Examen des chercheurs affectés au CPPM
Exposé de politique générale du directeur scientifique.
Mercredi 19 mars matin (9 heures)
Examen à 4 ans du LSModane, en présence des directeurs
(G. Gerbier et J.L. Reyss)
Examen à mi-parcours du LAL et des chercheurs affectés
Mercredi 19 mars après-midi
Renouvellement du LPC Clermont (présence de B. Michel)
Examen des chercheurs affectés au LPC Clermont
Examen à mi-parcours du CSNSM et des chercheurs affectés.
Jeudi 20 mars matin (9h30)
Proposition de médailles de bronze et dargent
Reconstitution de carrières
Cas particuliers de chercheurs
Subventions pour colloques
Le point sur lAPC Tolbiac
Autorisations à concourir
Motions éventuelles
Questions diverses
Renouvellement à 4 ans du CPPM (UMR6550) et examen des chercheurs affectés
M. Baubillier, R.Baumgarten, G. Coignet, L. Iconomidou-Fayard
La visite sest déroulée les 3 et 4 mars 2003. Après une présentation générale du laboratoire par la direction en présence des responsables de groupes les groupes de physique et les services ont ensuite été reçus séparément . Nous avons également rencontré les jeunes chercheurs du laboratoire ainsi quun groupe de chercheurs qui avait demandé un entretien particulier . Une visite intéressante des services techniques du laboratoire a également pu être effectuée. Enfin, nous avons déjeuné avec tous les membres du Conseil dUnité.
A - PRESENTATION GENERALE DU LABORATOIRE
Le Centre de Physique des Particules de Marseille est une Unité Mixte de Recherche CNRS-Université de la Méditerranée. Il est dirigé depuis avril 1996 par E.Aslanides, Directeur de Recherches au CNRS. Le directeur est assisté par un Directeur Technique, Remy Potheau depuis 2002. Il est conseillé par un conseil dunité, un conseil scientifique, ainsi que dautres instances où siègent des représentants du personnel, comme la Commission Paritaire et la Commission Hygiène et Sécurité. Le laboratoire est installé sur le campus de Luminy où sont rassemblés de nombreux laboratoires de recherche.
Les effectifs et leur évolution 1999-2002
EFFECTIFS 2002 EVOLUTION 99 2002Chercheurs CNRS 25 + 2Enseignants chercheurs 7 +1PA - 2Doctorants 13 StablePersonnels techniques 70 - 4 % Ingénieurs 52 % Stagiaires; Vis courte Durée 35 Auxquels il faut ajouter 2 Visiteurs
On peut noter :
Des effectifs chercheurs CNRS en augmentation avec un peu moins dune entrée par an les quatre dernières années mais pas de création de postes EnseignantsChercheurs depuis 96 ; Pour 2003 un poste CR1 est fléché pour ANTARES et un poste de Professeur (Astroparticules) également pour ANTARES est mis au concours. Un autre poste de Professeur en Informatique est également ouvert en remplacement dun départ en mutation. Un départ en retraite dun Maître de Conférences est prévu pour 2003.
Après une forte croissance des personnels techniques les effectifs se sont stabilisés avec des variations dune année à lautre. Ils incluent 14 « physiciens appliqués » une particularité du CPPM qui dote les expériences de personnes expertes capables de remplir des fonctions de haute technicité mais gardant le contact avec la physique. Ce système intéressant a toutefois pour conséquence une très forte pression pour lavancement à tous les niveaux.
La pyramide des âges est très bonne et la moyenne dâge est basse : 43 ans pour les chercheurs, 41 ans pour les personnels techniques.
Avec 17 CR1 au laboratoire, dont 7 avec une Habilitation à Diriger des Recherches, la pression pour le passage CR1/DR2 est très forte .
Un taux de mobilité et de renouvellement important , surtout chez les personnels techniques (13 départs, 10 arrivées en 2001) .
Avec un taux denviron 0,4 doctorant par chercheur, le CPPM participe activement à la formation des jeunes chercheurs ainsi quà lenseignement universitaire à tous les niveaux. En moyenne 3 thèses sont soutenues chaque année.
le budget (KF)
AnnéeSoutien de base IN2P3Total IN2P3UniversitéEuropeAutres Total1999 6875 13640 717 800 3282 18439 2000 6884 18950 71724250 4625 48542 2001 6953 17327 678 0 4187 221922002 702215243 678 011718 276392003 6952 ( ?) 7745 678 0 9591 18014 ( ?)
La variation exceptionnelle de 2000 provient dune subvention européenne(FEDER) allouée à lexpérience ANTARES. Les années 2002 et 2003 ont des contributions respectivement de NIKHEF (6000) et de ERLANGEN(4591) en plus des contributions du Conseil Général du Var (2500) depuis 2000.
Des activités de Recherche et Développement et thèmes innovants sont menées dans différents domaines : ASIC pour la détection de rayons X appliquée à la cristallographie ( en collaboration avec ESRF) et extension à lImagerie du petit animal ; Détection acoustique de neutrinos de haute énergie (Jeune Equipe) ; DATAGRID avec accueil WP6 et participation à WP8.
Des collaborations avec des industriels existent et donnent lieu à des transferts de compétences en particulier dans la microélectronique et en optique: JESSICA, CRESMI, POPSUD, C4I
Dautre part les personnels sont fortement impliqués dans lenseignement, au niveau des 1er, 2ième et 3ième cycles en DEA (Physique des Particules , Microélectronique), DESS(architecture réseaux) , Ecoles dIngénieurs
. Le laboratoire a un rôle important dans la formation pour la recherche : labo daccueil de 6 écoles Doctorales, site Marie Curie . Il va postuler pour être « Training Site » du PCRDT 6.
Au cours des 4 dernières années 13 thèses ont été soutenues et 13 thèses sont en préparation; 269 publications et 110 présentations dans des conférences ont été effectuées .
Le laboratoire sest également fortement impliqué dans la diffusion de linformation avec des conférences , des tables rondes , des journées portes ouvertes
Des membres du laboratoire ont également été membres de Comités dorganisation de réunions de collaborations , de GDR, dateliers et décoles.
Un Conseil Scientifique a été créé depuis la dernière visite de la section 03 du Comité National. Il sest réuni une fois en 2001 et une fois en 2002. Une session est prévue le 11 mars 2003. Un comité dorganisation des Journées de prospectives du laboratoire a été désigné et est encouragé pour favoriser les échanges.
B - ACTIVITES SCIENTIFIQUES
ALEPH
Au cours de ces dernières années ,le groupe du CPPM , constitué de 5 chercheurs CNRS, a contribué de façon très significative au programme de LEP2 jusqu aux ultimes prises de données du LEP en 2000 :
Maintenance du calorimètre électromagnétique ; coordination et alignement du détecteur de vertex, alignement général, et développement dun logiciel pour simulation rapide dévènements.
Analyses et publications (5) de résultats sur : les recherches du boson de Higgs du Modèle Standard ou fermiophobique( H ( gamma gamma), et de particules supersymétriques violant la R-Parité, dans la production( sneutrino) ou dans la désintégration ( couplage purement hadronique). Une dernière analyse concernant la section efficace de production de paires de W se termine. En fait la partie prise en charge par le groupe, cest à dire le cas où lun des W se désintègre leptoniquement et lautre hadroniquement, est pratiquement terminée et sera publiée dès que celle concernant les désintégrations purement hadroniques sera achevée. Une publication finale est espérée pour lété 2003.
Le groupe du CPPM a fourni des contributions importantes à lexpérience ALEPH et a mené a bien des analyses ayant trait à des sujets de physique de grande importance scientifique.
Les activités du groupe sachèveront au cours de cette année avec la publication des mesures de sections efficaces de paires de W en fonction de lénergie.
Un membre du groupe vient de rejoindre lexpérience ANTARES . Les quatre autres membres nous ont fait part de leur projet de participation à une expérience de recherche dénergie noire ( voir entretiens particuliers).
H1
Le groupe composé de 3 Physiciens, 1 Physicien appliqué, 1 Ingénieur-Informatique et 2 Doctorants, a enregistré ces dernières années 1 départ compensé par une entrée CR2-CNRS en 2001. Après avoir participé à la phase 1 (1992 à 2001) de HERA à DESY, il participe maintenant à la phase 2, commencée fin 2001, qui devrait se poursuivre jusquà fin 2006.
Lanalyse des données de la phase 1 par les membres du groupe a fourni des résultats sur la recherche de leptons excités( nu*, e*), la production de W, ainsi que la recherche dévénements anormaux avec électrons ou jets de hadrons à grande impulsion transverse. Ces recherches ont donné lieu à 3 publications et à 3 thèses dont 1 soutenue en 2002 et 2 qui le seront en 2003.
En parallèle le groupe a profité de larrêt entre la phase 1 et la phase 2 pour :
effectuer la mise à niveau des standards de lacquisition des calorimètres électromagnétiques (système intégré UNIX permettant en particulier daméliorer la performance en chargement par un facteur 10) et participer à la refonte partielle des logiciels danalyse (orientée objet) en particulier en simpliquant fortement dans les aspects techniques, les identificateurs de particules et en participant aux tests des performances physiques.
Léquipe, qui va accueillir un nouveau thésard en 2003, a maintenant démarré lanalyse des premières données de la phase 2 en simpliquant en particulier dans lanalyse générique dévènements à grande impulsion transverse et avec un lepton isolé ; laccroissement significatif de la luminosité intégrée devrait permettre de clarifier la situation concernant ces évènements.
Le groupe, bien que limité en personnel a fourni des contributions notables dans lexpérience H1 et devrait pouvoir contribuer efficacement à la phase 2 de HERA, jusquà fin 2006.
D0
Depuis sa création en 1998, le groupe sest progressivement étoffé pour atteindre actuellement 10 personnes (2 chercheurs CNRS, 3 Enseignant-chercheurs, 1 Ingénieur informatique, 1 Visiteur (bourse Marie-Curie), 3 Doctorants, ).
Au cours de ces 4 dernières années le groupe a fourni des contributions importantes dans différents domaines :
Construction, installation et maintenance du micro-détecteur de traces au silicium ;
Proposition et participation au développement de la structure de données(TMBTree) pour analyse des données avec ROOT ;
Calibration du calorimètre électromagnétique a laide du canal Z ( e+e- ;
Contributions au transfert massif de données vers le CCIN2P3 ;
Analyse de données du run 1 (recherche de particules supersymétriques) et publication.
Développement dun logiciel de recherche de vertex déplacés au niveau 3 du déclenchement(responsabilité).
Une thèse a été soutenue en 2000 par un étudiant actuellement postdoc sur ATLAS. 2 autres thèses sont sur le point dêtre soutenues, une autre le sera en 2004.
Lanalyse des données du run 2, a débuté en 2001 avec la recherche de particules supersymétriques (quark sbottom) et de leptoquarks.
Pour le futur, lensemble du groupe souhaite continuer son activité sur D0 au moins jusquen 2006 afin de pouvoir profiter pleinement du potentiel du Tevatron et de linvestissement effectué ,ainsi que poursuivre son rôle de formation de jeunes chercheurs. Ce projet, intéressant sur le plan scientifique, sera présenté au prochain Conseil Scientifique du laboratoire.
Le groupe nous demande de signaler que les Enseignant-Chercheurs nont pas dassurance maladie lorsquils sont en mission aux Etats-Unis ; ils souhaiteraient que le CNRS considère ce quil est possible de faire pour que cette situation change. Autre difficulté mentionnée, le problème de badge daccès au FNAL qui maintenant doit être redemandée chaque fois que le visa expire.
.
Le groupe, qui est bien intégré au sein de la collaboration D0, devrait pouvoir jouer un rôle intéressant dans lacquisition et lexploitation des données du run 2, ainsi que dans la formation de physicien(ne)s.
ATLAS
Léquipe, récemment regroupée, comprend actuellement 18 physiciens dont 7 physiciens appliqués, ce qui en fait le groupe le plus important du laboratoire. Le responsable du groupe, S. Tisserant est assisté par un comité de pilotage de 6 membres.
Le groupe a des engagements importants et des responsabilités dans trois activités techniques :
- Le calorimètre électromagnétique à argon liquide, avec la réalisation (mécanique et électronique) de 8 des 16 modules des bouchons. Après avoir résolu les problèmes apparus sur les modèles prototypes, la phase de production est maintenant bien avancée avec 5 modules produits sur les 8 dont le CPPM a la responsabilité. La production des 3 derniers modules et lamélioration de lun des 5 déjà produits va nécessiter de continuer à employer 5 personnes en CDD /vacataires au moins jusquà fin 2003. Lassemblage des 2 roues (2 x 8 modules, les 8 autres étant construits par CIMAT Madrid), devrait se terminer en été 2004 grâce à laide de 3 laboratoires de l IN2P3 et de Saclay. Lintégration et les tests au froid devraient se terminer vers décembre 2004 pour lune des roues et juin 2005 pour lautre. En parallèle, des tests en faisceau de 3 modules ont été effectués en 2001 et 2002 . Lanalyse est en cours mais les premiers résultats sont conformes aux attentes. Un test combiné dun secteur EMEC /HEC/FCAL en faisceau est prévu pour 2004. Il devrait permettre détudier, en particulier les identifications délectrons et de hadrons.
- Le détecteur à pixels ( 82 millions ) ; la construction qui avait été retardée suite à labandon en 2001 de la technologie DMILL pour la nouvelle technologie sub-micronique pour lélectronique est maintenant bien lancée. Léquipe a des responsabilités dans : Les tests dun tiers des modules (500) comprenant 16 circuits délectronique Front-End pour laquelle une version finale du circuit est attendue pour mai 2003 ; la définition et la réalisation des supports mécaniques et de refroidissement pour chaque ensemble de 16 modules, éléments constitutifs du tonneau ; le montage complet dune demi-couche du détecteur (340 modules sur 26 échelles). Dans le planning actuel lassemblage de tout le détecteur( 2 couches) devrait seffectuer au CERN en 2005 et le détecteur devrait être prêt à être inséré dans ATLAS au printemps 2006.
De plus, 3 physiciens utilisant lexpérience acquise dans ALEPH, travaillent actuellement à temps partiel sur un problème difficile, lalignement du détecteur de vertex de pixels. Des études détiquetage de mésons sont effectuées par les physiciens travaillant sur le détecteur à pixels.
- Le filtre dévénements , impliquant 7 personnes qui contribuent à la conception et le développement de linfrastructure de ce projet qui utilise lenvironnement et les algorithmes du offline dans un environnement on-line. En collaboration avec des laboratoires de Barcelone, Pavie dAlberta un prototype utilisant jusquà 250 PC ( 1000 processeurs) a été validé. Ses performances seront présentées dans le TDR prévu pour juin 2003. Ce travail devrait se poursuivre par la construction de linfrastructure du dispositif final qui viendra sintégrer le système de déclenchement de haut niveau. Ce système (HLT) a pour responsable un physicien du CPPM actuellement détaché au CERN. Enfin, un de ses membres est le responsable français pour la GRILLE, ce qui devrait à plus ou moins long terme être un avantage pour la simulation et la reconstruction dévènements de physique.
Dautre part les membres du groupe ont lintention de sinvestir davantage dans la simulation et létude de réactions de physique. Ils en ont été partiellement empêchés jusquà présent par lexcès de charges techniques quils ont du fournir.
De 1999 à mi 2003, 6 thèses auront été soutenues, dont une en 2000 portant sur des travaux effectués à la fois sur ATLAS et D0 .
En conclusion, les projets techniques, sil ny a pas de nouveaux problèmes, semblent satisfaire les calendriers. Léquipe du détecteur de vertex, qui à satisfait à ses engagements malgré le départ à la retraite de l un de ses membres, semble être celle qui a le moins de marge de manuvre.
Le regroupement des membres dATLAS en un seul groupe est très positif et devrait permettre davoir des contributions visibles dans la préparation des analyses de physique utilisant tout le détecteur.
Le dialogue amorcé avec les physiciens de D0 devrait se développer et se concrétiser, par exemple par des sujets danalyse communs. En parallèle il faudrait veiller à ne pas prendre de nouvelles taches dintérêt général qui pourraient compromettre limplication dans la préparation des analyses de physique.
LHCb
Le groupe ( 3 Physiciens, 2 Doctorants, 3 Ingénieurs électroniciens, 1 Ingénieur informaticien et 1 Visiteur étranger attendu en 2003) a lentière responsabilité de la réalisation processeur de muons au niveau 0 du système de déclenchement. Pour cela une architecture générale utilisant des liaisons optiques ruban(1248) à haut débit(1.6 Gb/s) ainsi que 60 cartes de calcul (processing) fruit de 5 années de développement au laboratoire a été proposée. Cette contribution fera partie du TDR qui sera soumis avant lautomne 2003.
Les tests en cours permettront de conclure sur la faisabilité de larchitecture proposée. La phase de prototypage devrait se terminer en mi-2004, et linstallation devrait seffectuer au second trimestre de 2006.
De plus, des simulations afin d évaluer les performances du détecteur pour létude de désintégrations spécifiques, telle que Bd ( Phi Ks, sont également effectuées. Une partie du groupe participe également aux développements des outils de production de simulations Monte-Carlo et des outils danalyse dans un environnement distribué . En particulier, le physicien appliqué du groupe est responsable pour linformatique des groupes français collaborant à LHCb.
Cette équipe souhaiterait être renforcée en physiciens et ingénieurs. En particulier, le calendrier proposé pour la réalisation du processeur de muons suppose quun ingénieur électronicien supplémentaire aura rejoint le groupe.
Ce groupe a pris une charge de travail correspondant au possibilités du laboratoire pour réaliser un projet innovant et fournir une contribution technique importante à lexpérience LHCb. Il se prépare également dans de bonnes conditions a létude de la physique à laquelle ce détecteur donnera accès : paramètre de la matrice CKM, tests des contraintes dunitarité, et éventuellement mise en évidence de physique au de la du Modèle Standard.
ANTARES
Le groupe (6 Physiciens, 2 Physiciens appliqués, 10 Ingénieurs, 2 Doctorants), après avoir initié le projet, assure maintenant dimportantes responsabilités tant dans les réalisations que dans la gestion de la collaboration devenue internationale. Un physicien du groupe est porte-parole de cette expérience qui a pour but détudier les neutrinos cosmiques de haute énergie en détectant les muons produits lors de leur interaction avec la Terre. Elle devrait donc fournir des résultats concernant les sources ponctuelles de neutrinos ( restes de Supernovae, microquasars), la Matière Noire ( annihilation de neutralinos) et éventuellement les oscillations de neutrinos.
Les tests de la ligne « démonstrateur » sétant avérés concluants, la construction du « Détecteur de 0,1 km2 » (900 modules optiques) a démarré en 2000. Actuellement 2 des 12 lignes financées ont été déployées au large de Porquerolles dans une fosse de 2500 Mètres de profondeur. Les lignes seront raccordées à une « boite de jonction » à partir de laquelle les informations seront transmises, à laide dun câble électro-optique sous-marin à la station de contrôle située à La Seyne. Ce câble a été déployé en novembre 2001 et la boite de jonction en décembre 2002. Le raccordement au câble électro-optique, effectué par le Nautile dIFREMER est prévu pour le 14 mars. Si lopération de ces deux lignes est concluante, la construction et lassemblage des 10 autres lignes seront lancés. Lexploitation de ce « Détecteur de 0.1 Km2 »pourra alors avoir lieu de 2005 à 2010. En parallèle, la conception du « Détecteur complet de 1Km2 » devra être considérée et les études de sites effectuées.
Le groupe a des engagements importants en électronique (coordination, conception, réalisation des cartes), mécanique(conception, intégration des lignes, opérations en mer), instrumentation (coordination, positionnement, navigation), système de puissance (alimentation) , software (en ligne, simulation, reconstruction, études de physique). Le groupe souhaiterait un renfort en techniciens et en physiciens pour la préparation et lexploitation de la phase 0.1 Km2.
De plus un membre de léquipe a obtenu un financement « Jeune équipe » pour effectuer une Recherche et Développement sur la détection acoustique de londe de choc créée par la gerbe due à linteraction du neutrino. Des hydrophones seront placés sur les lignes à déployer et une bourse BDI a été allouée dans le cadre de cette étude.
Le projet ANTARES, qui arrive à une étape décisive, est un projet majeur pour le CPPM qui joue un rôle particulier puisque laboratoire daccueil de lexpérience. Il a donc une importante participation en personnel et en moyens quil faudra maintenir. Pour les physiciens le fléchage cette année dun poste de CR1 et dun poste de Professeur vont dans ce sens. Le renfort en technicien devra être envisagé.
C LES SERVICES
Les personnels des services de niveau ingénieur , à lexception des services administratifs , sont déjà inclus dans les effectifs des groupes de physique auxquels ils contribuent très directement. Il faut noter le haut degré de qualification des personnels dont les compétences doivent être préservées.
Il est à noter que la nomination d un nouveau Directeur Technique il y a environ un an semble être approuvée par lensemble du laboratoire et avoir facilité la discussion, la mutualisation des personnes et des moyens en générant une plus grande confiance.
Service ELECTRONIQUE
Il comprend 18 personnes (parmi lesquelles 3 arrivées en 2002-2003) dont 12 ingénieurs, 2 assistants ingénieur, 3 techniciens et 1 thésard BDI. Il est dirigé par Bernard Dinkespiler. Le groupe a des compétences pointues en électronique analogique bas bruit, micro électronique, électronique numérique, en optique et en logiciels. Ces expertises sont largement partagées de façon à garantir un très bon
suivi des tâches entreprises.
Le service prend en charge la conception des circuits, la simulation, le routage des cartes, la programmation des composants et le contrôle. Il possède une salle propre et des nombreux appareils de mesures spécialisées. Le groupe a la coordination de lélectronique de lexpérience ANTARES, dans laquelle le besoin dun technicien supplémentaire se fait sentir, spécialement lors des périodes dinstallation. Dans ATLAS, le groupe participe à lélectronique du détecteur à pixels.
Le trigger muon de LHCb a nécessité la conception du processeur qui sera
définitivement validé en 2003-2004.
Le groupe participe activement à lenseignement dans les écoles dingénieurs et au DEA de microélectronique, ainsi quaux écoles thématiques de lIN2P3.
Il a développé des collaborations avec lextérieur pour des fabrications des ASIC pour dosimètres ou des mesures de rayons X à lESRF et lapplication des circuits pixels.
De façon générale, cest un groupe jeune, dynamique, impliqué dans des projets
importants, possédant de bons moyens techniques et ayant des expertises dans
plusieurs domaines qui doivent être soutenus en conséquence dans lavenir.
Service INFORMATIQUE
Quinze personnes (dont 13 statutaires et 2 CDD) constituent le service informatique,
dirigé par Thiéry Mouthuy. Le personnel soccupe de lexploitation (3 personnes) et du support aux expériences soit en software (7 personnes, des Physiciens appliqués) soit en acquisition temps réel (4 personnes, experts informaticiens).
Le service garantit une bonne liaison avec les sites extérieurs (CCIN2P3, DESY, CERN, FermiLab..) passée à 10Mb/s, ainsi que des moyens nécessaires pour travailler localement. Le service vient de se doter dun serveur central NetApp avec 680GO despace disque.
Les implications des ingénieurs dans les groupes de Physique concernent les développements de code, la simulation des détecteurs et la mise en place des outils danalyse. Des membres du groupe ont des grosses responsabilités de coordination au niveau des expériences futures (ATLAS, ANTARES). François Etienne participe activement au DATAGRID.
Un grand effort de sécurisation des accès informatiques du labo a été effectué
depuis peu, par le filtrage de toutes les entrées au réseau et linstallation dantivirus
sur la messagerie et les accès. Le groupe participe `a lenseignement de
linformatique localement et au CNAM, il est consultant auprès dune société
et il accueille le site Marie-Curie pour lacquisition des données. Le service juge
urgent le renforcement du personnel exploitation qui a diminué de 1/4 depuis 1999.
Service MECANIQUE
Le groupe, dirigé par Jacques Giner, est composé de 15 personnes: 6 ingénieurs
de projet, quatre assistants ingénieur et quatre techniciens. Un poste AI est demandé. Le service possède plusieurs moyens de fabrication mécanique (pour usinage conventionnel, fabrication assistée par ordinateur, une fraiseuse à commande numérique, salles de soudage, sablage, blanche..) ainsi que des moyens de contrôle et dessais. Les compétences du service sétendent de la conception originale à la réalisation complète et validée de pièces très précises. Le groupe a de grosses responsabilités dans les expériences ANTARES ( mécanique des lignes, déploiement, calibration des PM en chambre noire, installation électriques
), ATLAS calorimètre ( structure des bouchons, outillages, formatage des « filets « et assemblage) et ATLAS pixel (étude des échelles-supports des pixels, étude et fabrication du robot à 6 degrés de liberté, refroidissement ..). Afin de mener à bien la construction des modules bouchons le groupe utilise 7 vacataires/an.
Une fois que la demande de 1 personne sera satisfaite et avec larrivée dun technicien ITARF en cours de recrutement à lUniversité, le service pense pouvoir effectuer les taches dont il a la charge.
Service ADMINISTRATIF
Il est composé de 11 personnes (2 Ingénieurs, 1 AI, 6 Techniciens, 2personnes en CDD) A
. Il assure :
Le secrétariat de Direction, le secrétariat des expériences, la Gestion financière et la Gestion de Ressources Humaines, le service missions ,la documentation et communication.
On peut noter quelques particularités par rapport aux services similaires dans dautres laboratoires :
Mis a part des fonds propres au laboratoire, le service financier du CPPM est aussi responsable de la gestion des fonds IN2P3, CEA, région PACA et Communauté Européenne destinés à lexpérience ANTARES. Ceci est caractéristique du rôle de « labo daccueil » que le CPPM représente pour linstallation du détecteur et du site de La Seyne.
Le CPPM étant reconnu par lUnion Européenne comme site de formation Marie-Curie, linstruction des dossiers correspondants aux demandes de subvention sont pris en charge par le secrétariat de direction.
Depuis quelques années, le CPPM a un grand nombre de vacataires sur des durées de 6 mois à cause entre autres des responsabilités prises dans la construction dATLAS.
Le laboratoire a aussi eu un nombre important de départs et arrivées de personnel ainsi quun grand flux de visiteurs scientifiques sur des périodes plus ou moins courtes quil a fallu gérer.
Le nombre de missions à traiter par le service correspondant est élevé : 1400 en 2002.
Le service de documentation est jumelé à la bibliothèque du Laboratire de Physique Théorique . Les documents disponibles sur place sont les publications du CPPM et les revues plus techniques comme NIM. Le service soccupe par ailleurs de la photothèque et des brochures pour la communication.
Services GENERAUX
Ils emploient actuellement 4 personnes ( 1 AI, 1 T, 2 AJT) qui assurent les contrats dentretiens, les petits travaux, le transport, les courses, le courrier laccueil et le gardiennage. Le laboratoire possède un parc de 10 voitures dont 3 sont en permanence au CERN
D - ENTRETIENS avec le PERSONNEL
1) Jeunes Chercheurs : Nous avions souhaité rencontrer les jeunes chercheurs du laboratoire ; une dizaine de thésards présents au laboratoire, 2 PostDoc et seulement un CR2 ont participé à lentretien. Nous avons appris que, à la demande de la direction, un représentant élu des thésards participe au Conseil dUnité. Toutefois, il est apparu que, sil y a interactions entre les thésards, les contacts avec les chercheurs dautres groupes seraient limités ; ils souhaiteraient plus de communication interne. Il ny pas au laboratoire de possibilité didentification rapide de problèmes éventuels qui pourraient apparaître au cours de la préparation de la thèse. Il y a très peu de contacts avec le laboratoire de physique Théorique
situé de lautre coté de la rue. Enfin les étudiants ne peuvent pas déjeuner au tarif étudiant à la cantine CNRS. Ceci participe évidemment au manque de contacts entre générations.
Enfin le CR2 , actuellement bien intégré dans le laboratoire, nous a déclaré avoir été gêné par la façon dont son affectation au CPPM en 2001 sétait effectuée sans le consulter.
2) 5 Chercheurs CNRS , 4 qui terminent ALEPH et 1 précédemment sur ANTARES ont demandé un entretien. Depuis 2 ans et demi ils se sont intéressés aux problèmes liés à lénergie noire et ont pris des contacts avec le Laboratoire dAstronomie de Marseille qui participe à lexpérience SLNS et à la préparation de lexpérience SNAP. Ces chercheurs ont proposé de participer à ce programme en contribuant en particulier au spectrographe et à la photométrie de SLNS et en prenant des responsabilités sur le spectrographe de SNAP. Ils ont présenté leur projet au Conseil Scientifique du CPPM de janvier 2002 qui na pas approuvé leur participation. Pour débloquer la situation , un accord temporaire a été trouvé avec la direction : 2 chercheurs sont en stage au LAM : lun depuis 1 an, lautre depuis 6 mois ; les 3 autres participent à lalignement du détecteur de vertex dATLAS jusqu'à fin 2003.
Il est clair qu une telle situation est difficile à gérer par le laboratoire qui doit à la fois considérer les nouvelles expériences sans risquer de mettre en péril celles en construction. Il semble que deux occasions de discuter de ce projet vont se présenter avec les journées de Prospectives et dans le cadre de réflexions sur un « pole » de Cosmologie dans le sud de France. Après quoi un projet plus élaboré pourrait alors être réexaminé.
F - CONCLUSIONS
Le laboratoire du Centre de Physique des Particules de Marseille est doté de moyens puissants et d un personnel dynamique et compétent.
Limpact des groupes du laboratoire est visible aussi bien dans la partie technique que dans la production de résultats scientifiques. Il est actuellement engagé dans dimportants programmes de recherches auprès des accélérateurs (expériences ATLAS, LHCb, D0, H1). Il joue un rôle particulier dans le projet ANTARES dans lequel il assume des responsabilités majeures. Dans tous ces projets il fournit des contributions innovantes dans de nombreux domaines.
Le CPPM est actuellement assez bien structuré avec en particulier la création en 2001 dun Conseil Scientifique et la restructuration des services techniques avec un nouveau Directeur Technique.
Cest toutefois un laboratoire relativement jeune, qui a fait lobjet jusque dans une période récente de conditions de développements importantes . Sa situation méridionale le place en vitrine de notre discipline dans cette région et son ambition doit donc être lexcellence ; ceci qui nous autorise à formuler les remarques suivantes :
Le laboratoire présente un peu trop laspect dune juxtaposition de groupes . Il semble important de renforcer la communication interne, y compris avec les jeunes ainsi que la réflexion collective sur les échéances scientifiques. Le laboratoire devrait mettre en place des formes de réflexions telles que réunions ouvertes relativement fréquentes, journées de prospectives
sil ne veut pas se fragiliser. Il pourrait ainsi préparer en amont les décisions concernant les choix scientifiques et éviter le type de difficultés rencontrées par exemple lors de la présentation du projet sur la recherche de lénergie noire dans le cadre dune collaboration avec le LAM. Cette tache de réflexion scientifique et de communication interne devrait être une de celles que le directeur devrait assumer durant la nouvelle mandature
La commission reconnaît limportant investissement des membres du laboratoire dans divers enseignements universitaires. Elle sétonne cependant de labsence de recrutement au niveau de Maître de Conférences depuis plusieurs années ; on peut espérer que cette situation change, en particulier avec la nomination dun nouveau Professeur en 2003.
Le rôle de formation du laboratoire est important tant au niveau national, avec un nombre raisonnable détudiants préparant leur thèse lenseignement universitaire, quau niveau international avec sa désignation récente comme site de formation européen et l'attribution de bourses Marie- Curie.
Le laboratoire devrait ainsi atteindre sa phase de maturité dans dexcellentes conditions et continuer à jouer un rôle de premier plan dans notre discipline.
Renouvellement à 4 ans du LPC Caen (UMR6534) et examen des chercheurs affectés
J.P Barbe, A. Korichi, S. Monteil et J.P. Thibaud
La visite sest déroulée les 18-19 fevrier 2003 dans le cadre de lexamen à 4 ans. Après un entretien introductif avec la direction , nous avons rencontré le conseil de laboratoire élargi qui nous a permis de faire le point sur les différents thèmes de physiques abordés au laboratoire et sur les services techniques et administratif. Nous avons ensuite rencontré les différents secteurs ainsi que les jeunes chercheurs et enseignants. La visite sest déroulée dans une très bonne ambiance et nous avons rencontré des interlocuteurs motivés et très ouverts à la discussion.
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A-PRESENTATION GENERALE DU LABORATOIRE
Depuis 1996, le Laboratoire de Physique Corpusculaires (LPC) de Caen est une Unité Mixte de Recherche (UMR 6534) associant lIN2P3/CNRS et lISMRA (Institut des Sciences de la Matière et du Rayonnement maintenant appelé ENSICAEN ) ainsi que luniversité de Caen à laquelle lISMRA est lié par convention. Le LPC Caen est dirigé depuis 2000 par M. Jean François LECOLLEY, secondé par Mme de CLAVERIE responsable administratif. Le directeur est assisté par un conseil de laboratoire qui est régulièrement réuni. La mise en place dun conseil scientifique incluant les membres du conseil de laboratoire ainsi que trois personnalités scientifiques extérieures au laboratoire, permet danalyser la politique scientifique sur le moyen terme.
Les autres instances où siègent des représentants du personnel sont la Commission du Personnel et la Commission Hygiène et Sécurité. Le laboratoire est installé dans un domaine où sont rassemblés les laboratoires et écoles relevant de lISMRA. Le projet dextension (+ 600 m2 ) des locaux du laboratoire a maintenant abouti. Dans ce contexte, les conditions de travail se sont bien améliorées par rapport au dernier examen.
Les thématiques de recherche relèvent des domaines suivants :
Mécanismes de production et de désexcitation des noyaux chauds
Noyaux exotiques ou extrêmes en asymétrie neutron-proton
Production et étude des noyaux super lourds
Interactions fondamentales ( NEMO et Pièges à ions)
Traitement des déchets nucléaires par des options nouvelles (GEDEON)
Physique théorique et phénoménologie
Développements technologiques
On peut rappeler une des caractéristique du LPC Caen : une partie des chercheurs et enseignant-chercheurs du laboratoire est impliquée dans au moins deux des thématiques ci-dessus. Lensemble fonctionne et semble évoluer vers une structure en groupe plus traditionnelle.
Les effectifs et leur évolution
EFFECTIFS 2003 EVOLUTION 99 -2003Chercheurs CNRS 11 -1 DR + 1CR Enseignant chercheurs 18 +1 ATER +2 MC - 1Pr Doctorants 10 constantePersonnels techniques 33
23 ITA CNRS 10 ITARF (université ) +2 ITA CNRS % Ingénieurs(IR-IE) 23 % Visiteurs étrangers/an 10La répartition des personnels du LPC est la suivante : 30% MC/CR, 18% prof/DR, 10% IR, 10% IE, 11% AI, 13% T et 8% AJT/AGT
On peut noter :
Des effectifs chercheurs et personnels techniques en augmentation
Une pyramide des ages (voir figure) profondément modifiée. Ces quatre dernières années, la moyenne dage des ITA est passée de 42 à 36 ans et celle des chercheurs et enseignant-chercheurs de 45 à 40 ans.
La jeunesse de son effectif. Qui fait du LPC Caen un laboratoire atypique à lIN2P3
Un taux de mobilité et de renouvellement important à la fois chez les chercheurs et les personnels techniques.
Une participation active à la formation des jeunes chercheurs avec un taux denviron 0,4 doctorant par chercheur
Un rapport ITA/chercheur denviron 1,2
Les moyens financiers du laboratoire :
Budget
keurosSBNAEquipements
scientifiques Crédits
scientifiquesContratsTotal
IN2P3 ISMRAIN2P3 ISMRAIN2P3 IN2P3 ISMRA1999253.22 32.7870.13 99.85160.8335.06 22.87674.742000268.46 35.0664.79 141.47135.6889.34 38.26773.062001268.46 35.0662.5 135.53187.5144.82 0733.882002281.57 35.0685.98 132.02205.81108.7 0849.142003
On peut noter un financement significatif de la Région et une légère baisse du budget. Le budget attribué par léducation nationale ne représente que 7% du total. Le laboratoire a été classé en B par le ministère., ceci pourrait engendrer des problèmes au niveau de la région qui jusquà présent soutient fortement les activités du laboratoire.
B - ACTIVITES SCIENTIFIQUES
Noyaux chauds (8 physiciens et 4 thésards):
Lactivité de ce groupe porte sur létude des mécanismes de réactions dans des collisions dions lourds à des énergie au dessus de 20MeV/nucléon qui mettent le noyau dans des états extrêmes de température et de pression.
Des moyens de détection très performants sont utilisés afin didentifier le maximum de voies de sortie. Les dispositifs INDRA (pour les particules chargées) et DEMON (pour les neutrons) sont couramment employés pour ce type dexpérience. Ces études permettent en principe daccéder à une description thermodynamique du système nucléaire. Celui-ci pourrait présenter une transition de phase liquide-gaz. La multifragmentation et la vaporisation du noyau seraient liées à la transition liquide-gaz. Par ailleurs, ces collisions dions lourds autour de lénergie de Fermi, permettent daccéder naturellement aux propriétés dynamiques des noyaux via les données collectées pour différents systèmes et différentes énergies dexcitation. Léquipe du LPC est un élément pivot de la collaboration INDRA. Elle a joué un rôle important dans les analyses des différentes campagnes de mesures ainsi que dans linterprétation des données à travers son interaction forte avec les théoriciens du laboratoire.
Cinq campagnes de mesure ont été effectuées pour étudier 25 systèmes de 25 à 250 MeV/nucléon (certains systèmes sont en cours danalyse). Les perspectives de léquipe s inscrivent dans le développement d un nouvel appareil afin de réaliser une calorimétrie plus performante. Il s agit du projet AZ4pð ðqui permettrait d analyser toutes les familles de particules (particules chargées, neutrons et gð ) mais qui demande un investissement important en matière délectronique pour le traitement numérique du signal et lidentification de masse par lanalyse de forme du signal. Après de nombreuses prises de données et danalyses difficiles ayant abouti à des résultats importants, la collaboration semble avoir besoin dune nouvelle dynamique pour aborder des études plus complètes où linfluence du degré disospin serait testée.
Noyaux exotiques (4-5 physiciens et 2 thésards)
Létude des noyaux exotiques, noyaux dont la proportion de neutrons et protons diffère fortement de celle des noyaux stables, est essentielle pour tester les modèles nucléaires. Léquipe du LPC joue un rôle très important sur la scène nationale et internationale dans ce domaine de physique car il uvre avec succès sous la coordination de N. Orr. Le groupe est impliqué dans les études des noyaux à halos de neutrons, le clustering et les états quasi-moléculaires, la spectroscopie via la désintégration bð-n-gð. Cette équipe fait preuve d une activité impressionnante quant à sa qualité et sa quantité : on peut noter le nombre important de thésards formés et le grand nombre de publications. Les expériences sont aujourd hui réalisées auprès du GANIL dans une large collaboration internationale et les appareillages utilisés sont très variés et complexes ( DEMON, CHARISSA, et TONNERRE). Le programme détude des noyaux riches en neutrons est entrepris à laide de TONNERRE, dédié à lidentification de la décroissance bð-ðn (détecteur réalisé en collaboration avec l université de Bucarest). La première expérience proprement dite a été effectuée en 2000 et son succès tient aux performance de ce détecteur. D autres développements s avèrent nécessaires pour le futur afin de sonder des noyaux de plus en plus lourds (N=20, 28,
). Le groupe et le laboratoire se sont beaucoup investis dans la réalisation de TONNERRE, DEMON et TIARA dans le cadre des projets du GANIL mais son avenir à moyen terme se situe aussi à ISOLDE qui a lavantage doffrir une ligne de basse énergie très appropriée aux expériences complémentaires proposées. Par ailleurs, léquipe envisage deffectuer dautres expériences à RIKEN et MSU car ces deux sites fournissent les faisceaux nécessaires pour la physique du groupe. Ces projets, vont naturellement exiger des moyens financiers supplémentaires en terme de frais de mission.
Pour finir, la priorité de recrutement dans ce groupe affichée par la direction depuis 3 ans doit être soutenue.
Production et étude des noyaux superlourds (1.5 physiciens et 1 doctorant)
Un programme ambitieux et difficile concernant létude des noyaux superlourds auprès du GANIL a été impulsé et initié par le groupe du LPC. Lexistence des noyaux super lourds est une manifestation directe des effets de couches. Leur synthèse et étude constituent un excellent laboratoire pour tester les forces nucléaires effectives. En effet ces dernières ont été ajustées à partir des données connues près de la vallée de stabilité et il serait primordial de valider les interactions à des masses et charges extrêmes.
Cependant, leur étude est extrêmement difficile car dune part les sections efficaces de production de ces espèces sont très faibles (quelques mðbarn pour l élément 102 et pbarn pour le 108) et d autre part il reste toujours un bruit de fond gênant dû aux produits diffusés. Ceci nécessite donc un dispositif de détection et d identification particulièrement performant. La partie maîtresse qu est le filtre de vitesse LISE3 avait été construite pour améliorer la purification des faisceaux exotiques et un énorme travail dadaptation aux super-lourds a été réalisé par les techniciens et ingénieurs du GANIL. De plus pour pallier les faibles sections efficaces, il a été possible daugmenter les intensités de faisceau (quelques mðA particules)en utilisant une chambre à réaction (développée à Saclay) contenant une roue de 35 cibles tournantes et refroidies pour supporter cette intensité. Le groupe du LPC s est beaucoup investi dans le développement du système de détection nécessaire pour lidentification(IRIS). Il a aussi pris en charge toute lélectronique et le système dacquisition associé à ce type dexpériences.
Cependant, lavenir de ce programme au LPC nest pas assuré car dune part une seule personne y travaille à 100% (J. Peter pour quelques années seulement) et dautre part le GANIL noffre pas linfrastructure nécessaire pour mener à bien ces expérience difficiles. En effet, cette physique requiert lexistence dune ligne de faisceau dédiée et des temps dacquisition très importants.
Une période de « veille active » sur ce thème est peut-être la solution pour le LPC en attendant de voir évoluer le projet de construction dune nouvelle machine de faisceaux stables dédiée en partie à cette physique.
Interactions fondamentales ( 6 physiciens et 3 thésards)
Deux physiciens sont impliqués dans le programme concernant les tests du modèle standard à travers la détermination de la masse et de la nature du nð par double désintégration bð (expérience NEMO). L activité dans NEMO concerne la conception et la réalisation du système de déclenchement de NEMO3 ainsi que le développement des outils de contrôle et de commandes. Les engagements ont été tenus et ces physiciens participeront aux analyses de physique. Les perspectives après NEMO dune activité neutrinos au LPC Caen ne sont pas compatibles avec les autres engagements du laboratoire.
Le reste de léquipe développe un programme original de mesures de précision dans le domaine de linteraction faible. Une mesure de corrélations ²-½ dans la désintégration du noyau 32Ar est en chantier depuis quelques années. Il s agit de rechercher une éventuelle composante scalaire de l interaction. Proposée en 99 et recommandée par le « GANIL Advisory Committee », elle n a toujours pas été effectuée car le temps de faisceau n a pu être attribué. Ceci est très pénalisant pour le groupe qui voit d autres équipes avancer sur le même sujet.
L autre mesure phare du groupe est la mesure des corrélations ²-½ dans le noyau 6He, toujours pour tester l existence de courants autres que polaires ou V-A. La mesure consiste à piéger les ions 6He dans un piège de PAUL transparent et à détecter les ² et les ions de recul dans un mode événement par événement. Cette opération a nécessité la mise en uvre dune ligne de guidage depuis la source dions jusquà linjection dans le piège de Paul. Pour cela, des développements techniques très importants ont été entrepris et testés avec succès. Ainsi le bilan concernant le refroidisseur dions par la technique du gaz tampon, le RFQ par exemple est très positif. Cette belle et très délicate expérience requiert la présence dune ligne de basse énergie à SPIRAL dont le développement est actuellement très en retrait par rapport aux propositions initiales(création dune salle dédiée avec plusieurs lignes).
Ce programme ambitieux et original est très soutenu par des fonds provenant de la région.
Lavenir à court terme de léquipe se situe autour du programme cité plus haut mais aussi autour dexpériences de mesure de polarisation à PSI. Le plus long terme est en cours de discussion mais la vision de léquipe est claire puisquelle veut sengager dans le projet EDM (electric dipole moment) du neutron. Il sagit dune expérience qui permettrait de mesurer le moment dipolaire électrique du neutron avec une sensibilité accrue. Les limites daujourdhui se situent autour de 10-26 ecm mais les prédictions du modèle standard couvrent un intervalle de 10-29 à 10-33. Le gain en sensibilité sur le moment dipolaire du neutron est un enjeu majeur et léquipe en est tout à fait consciente. Elle veillera à ce que son impact soit visible et ses responsabilités au niveau de la collaboration soient bien définies avant de sengager dans cette expérience.
Par ailleurs, léquipe est prête à aider techniquement des physiciens qui désireraient sinvestir dans des études de structure nucléaire utilisant le piège à ions actuellement développé au LPC Caen.
Traitement des déchets nucléaires par options nouvelles (2.5 physiciens et 1 thésard )
Lactivité du groupe données nucléaires du LPC sinscrit dans laxe concernant la possibilité dincinération en direct des déchets. Dans ce cadre le groupe sinvestit depuis 1998 dans les mesures de sections efficaces doublement différentielles de production de particules légères chargées et/ou neutrons dans les réactions induites par des neutrons ou des protons de 20 à 200 MeV sur des cibles de plomb. Ceci nécessite lutilisation de différents sites expérimentaux (Louvain, Uppsala, Groningen
) ainsi que différents dispositifs tels que DEMON et autre. Lanalyse des données est réalisée en collaboration avec le groupe de SUBATECH de Nantes. Les mesures réalisées permettront dobtenir un ensemble complet et cohérent de sections efficaces différentielles dans le contexte de lAction Concertée « Lead for ATD » et rentrent dans le programme HINDAS (High and Intermediate energy Nuclear Data for Accelerator driven System). Le laboratoire a contribué de manière significative aux développements des appareils nécessaires aux expériences citées (claudia, scandal
) et a une implication forte dans MEGAPIE au niveau des simulations et de la R&D.
Cette activité devait sachever avec la fin du programme HINDAS mais compte-tenu des nouveaux programmes initiés dans le cadre du 6eme PCRD, le groupe va poursuivre ses recherches dans le projet GEDEPEON (Gestion des déchets et production dénergie par option nouvelle) et va simpliquer dans le nouveau projet TRADE (Triga Accelerator Driven Experiment) dont le but est détudier le couplage réacteur-accélérateur.
Physique théorique et phénoménologie ( 4 physiciens et 2 doctorant)
Le groupe simplique dans différents thèmes de recherches. On peut citer la physique statistique des systèmes finis, la physique quantique des systèmes à N-corps et les simulations numériques. Le LPC a mené une politique de recrutement volontariste pour renforcer cette activité. On peut noter une interaction forte entre les théoriciens et expérimentateurs du LPC. Ainsi la problématique de léquation détat de la matière nucléaire et de la signature de la transition de phase dans les évènements de multi-fragmentation constitue un des axes principaux du groupe. Par ailleurs, le groupe sinvestit dans le développement de diverses simulations numériques pour répondre aux besoins des autres équipes du laboratoire. Ceci nempêche pas lémergence dactivités plus purement théoriques qui sappliqueront dans des disciplines connexes de la physique nucléaire.
Une collaboration très étroite entre les théoriciens du GANIL et du LPC est à mentionner également. Les thèmes abordés sont ainsi très divers et groupe est très visible. Cependant, il a quelques difficultés techniques (liées à linformatique) pour mener à bien son activité.
Développement technologiques (2.5 physiciens et 2 doctorants)
Lactivité du LPC est aussi consacrée à des recherches pluridisciplinaires et technologiques. Il est par exemple, impliqué dans le développement dun dosimètre ponctuel pour la radiothérapie en collaboration avec le CRLCC (Centre Régional de Lutte Contre le Cancer). Il sagit dune fibre optique scintillante collée à lextrémité dune fibre optique claire de 20 m de long qui permet au thérapeute de lire à distance le débit et la dose déposés en un point précis du patient. La difficulté majeure de ce type de détecteur consiste à faire la différence entre la lumière de la scintillation (proportionnelle à la dose déposée) et le rayonnement Cerenkov (proportionnel à la dose et à la longueur de la fibre irradiée). La solution apportée par léquipe du LPC sest concrétisée par le dépôt de 2 brevets et dune thèse soutenue en 2002. Par ailleurs, léquipe effectue des mesures de faibles concentration de radioéléments ou déléments stables dans des échantillons liquides ou solides par spectrométrie X et gð. Une autre activité nouvelle pour l équipe concerne les mesures de rejets d effluents radioactifs en utilisant l élément 99Tcm .
Ces activités s appliquent à des domaines différents tels que l environnement, la santé publique ou la biologie ( métabolisme des algues par exemple)
Dans la plupart des cas, il ne sagit pas de simples prestations de services car ces activités comportent souvent des adaptations de techniques à des domaines différents du domaine pour lequel elles ont été développées.
C - SERVICES TECHNIQUES
Le LPC dispose de services techniques numériquement déséquilibrés ( 4 administratifs, 17 électroniciens, 6 mécaniciens et 7 informaticiens). Les services sont organisés en projets afin de répondre aux différents engagements pris par les groupes de physiques. Le problème de la pyramide des ages ne se pose pas dans ce laboratoire puisque la moyenne dage est de 35 ans comme on peut le voir sur la figure suivante :
PYRAMIDES DES AGES
EMBED MSGraph.Chart.8 \s
Service administratif
Le service est composé de 1 AI, 2 techniciens et 1 AJA tous polyvalents. Le service assure les missions de gestion administrative générale, la gestion de tout le personnel permanent et non, la gestion des finances, des missions, de secrétariat, organisation des écoles et enfin la gestion de la documentation. Nous navons pas eu échos de problèmes particuliers en dehors de ceux évoqués par lensemble de la communauté : les procédures de marché, de nomenclature et la gestion ainsi que règlement des missions à lIN2P3.
Service Détecteurs et électronique
Le service est composé de 5 IR, 2 IE, 5 AI, 3 T, 1 AJT et 1 AGT. Ce secteur développe des détecteurs spécifiques ainsi que lélectronique qui leur est associée. Son activité répond aux besoins exprimés pour la physique du laboratoire.
Ces quatre dernières années le service sest beaucoup investi dans les expériences TONNERRE, DEMON et fusion pour les super lourds auprès du GANIL. Lannée 2001 a été marquée par laboutissement de son implication dans le trigger de NEMO3.
Le programme actuel sarticule autour du projet IRIS (Identification Rapide des Ions et Spectrométrie) pour le programme fusion. Le service est très impliqué dans le programme pièges à ions où il sagit de développer toute lélectronique « petits signaux ». Un troisième projet sur lequel travaille le service concerne le développement dun système dacquisition autonome temps réel et mobile. Enfin, on a noté la naissance de CLODIA ( Chambre à LOcalisation par DérIve et Amplification) : il sagit dun ensemble de huit chambres à localisation XY. Pour le futur, le service compte poursuivre les développements associés au projet AZ4pð. Une participation du service à SPIRAL2 est décidée et deviendra effective sitôt que sera réalisé le renouvellement de postes en cours.
L ensemble des physiciens du LPC a souligné la compétence et l efficacité du service.
Service de mécanique
Le service est composé de 2 IR, 1AI, 2 techniciens et 1 AGT ( 3 personnes au bureau détude, 2 à latelier et 1 personne assure la maintenance).
Ce secteur dispose de IAO/CAO permettant dassurer conception, calcul et dossier de réalisation complète des projets. Cependant, il souhaiterait moderniser son matériel afin pour pouvoir accéder à des réalisations plus complexes, lexemple cité est relatif à lachat dune fraiseuse numérique. Lopération présenterait lavantage de former et motiver le personnel sur des techniques modernes. Ce secteur contribue de manière significative à la R&D MEGAPIE, à léquipement de la ligne RFQ pour le programme pièges à ions et au développement de la chambre FISH (chambre à réaction tournante autour de laxe du faisceau sans rupture du vide) pour VAMOS au GANIL. Selon une convention, le laboratoire met 1,5 personne par an à disposition de SPIRAL2.
Le service est bien sûr aussi opérationnel dans tous les projets du laboratoire et son aide aux physiciens est précieuse puisquil également actif sur les sites expérimentaux dans le cadre de montage des expériences.
Le service engage plus de 152 kEuros pour les nombreuses opérations de sous-traitance. Ces dernières sont en constante augmentation et requièrent un travail supplémentaire (bonne connaissance du tissu industriel, de la négociation et des normes) mais soulèvent aussi des interrogations en ce qui concerne leffectif de ce secteur à long terme.
Service Informatique
Le service est composé de 4 ITA et 2 ITARF (1 IR, 3 IE, 1 AI, 1 AJT). Ce secteur a connu plusieurs mutations de personnels au cours de ces dernières années. Son activité est orientée selon trois axes principaux :
Mettre à disposition des ressources informatiques locales ou distantes
Développer et maintenir les programmes dacquisition et de gestion de contrôle et commandes dappareillage
Participer à des tâches dintérêt général au sein du laboratoire et de lISMRA.
Le service souffre de la croissance des lourdeurs administratives qui entraîne une difficulté de gestion à cause des procédures de marché.
Ce secteur a connu une phase de restructuration pour plusieurs raisons. En effet, suite à la demande de M LECOLLEY, une visite de trois responsables du CCIN2P3 a eu lieu en juillet 2001et a abouti à une réflexion générale sur lorganisation de linformatique locale et son optimisation. Un rapport dans lequel figurent plusieurs recommandations a été établi par D. LINGLIN. La migration VMS vers UNIX, par exemple, sest bien effectuée mais elle na malheureusement pas permis daboutir à une meilleure situation densemble. Une incompréhension notable règne entre le chef de service et les utilisateurs : elle concerne la politique générale du laboratoire en informatique et les modalités de mises en uvre de cette politique.
D - RELATIONS AVEC LENSEIGNEMENT ET LINDUSTRIE
Le LPC, de part son nombre important denseignant chercheurs (18), est très actif au sein de luniversité de Caen et à lISMRA. Le laboratoire est incontestablement très engagé dans les actions du Groupe de Réflexion sur lEnseignement de la Physique Subatomique maintenant GRES (Groupe de Réflexion pour lEnseignement des Sciences).
Par ailleurs, dans le contexte actuel où lon constate une baisse des effectifs étudiants dans les filières scientifiques, les membres du LPC ont entrepris plusieurs initiatives : innovation pédagogique, TCE (techniques dinformation et de communication pour lenseignement), plan de formation et stages (34 stagiaires accueillis en 2002). Le LPC joue également un rôle actif dans lorganisation décoles, création des enseignements pluridisciplinaires qui sadressent aux internes des hôpitaux de Caen et à la mise au point dexposés type qui sont adaptés pour des conférences dans les lycées.
Toutes ces actions importantes sont coûteuses en temps et difficiles à mener compte-tenu du trop grand nombre dheures denseignement qui est imposé par luniversité. Dans ce cas particulier, les enseignants déplorent la rigidité avec laquelle fonctionne luniversité puisquelle nest pas toujours sensible à toutes ses innovations. Ce problème peut être illustré à travers la demande dune décharge de 36 heures denseignement seulement mais non accordée par luniversité de Caen.
Les bonnes relations du LPC avec lindustrie et le monde extérieur en général ont déjà été illustrées à travers les différents développements technologiques mentionnés précédemment. Ces bonnes relations sont aussi facilitées par la présence au LPC de lexpert en électronique du Groupe Régional dAction pour la Valorisation Industrielle de la Recherche (GRAVIR).
F - CONCLUSION
Le LPC est un laboratoire très dynamique, dont les choix scientifiques cohérents forment un ensemble équilibré.
Le comité a noté louverture du laboratoire sur le monde extérieur qui se traduit par un nombre important de stagiaires et thésards et par un grand nombre dactions de valorisation. Le LPC Caen entretient en outre de très bonnes relations avec lUniversité et le rôle moteur quil joue au sein du GRES en particulier et dans la définition des nouvelles formations doit lui assurer de les renforcer dans le futur.
La section apprécie par ailleurs la constitution du conseil scientifique et souhaite quil continue de discuter en profondeur les perspectives de recherches pour les différents thèmes de physique abordés au LPC.
Les projets de physique pour le court terme et long terme sont de grande qualité et la production scientifique du laboratoire est excellente dans tous les domaines de recherche abordés. Les physiciens du LPC ont un impact visible et important au sein des diverses collaborations nationales et internationales.
Lorientation « interactions fondamentales » du groupe Piège à ions nous semble devoir être encouragée, et ce dautant plus que les physiciens du groupe apparaissent tout disposés à aider dautres physiciens qui désireraient dans le futur s investir dans des expériences utilisant le piège pour d autres thématiques. L avenir à long terme du groupe des noyaux chauds semble conditionné par l acceptation du projet AZ4 qui redonnerait de l impulsion à la physique correspondante.
Le futur de la thématique des noyaux super lourds, qui constitue un point fort du laboratoire, est sans doute subordonné à lémergence dune machine spécifique. Cest dans ce cadre quil faudra veiller à transmettre lexpertise du laboratoire. Lavenir du groupe GEDEON passe par la réussite du projet TRADE et est intimement lié aux perspectives sur les réacteurs hybrides qui devront être discutée de manière cohérente au niveau national et européen.
Les diverses incertitudes mentionnées ci-dessus sont normales dans des activités de recherche et seront surmontées, les physiciens du LPC Caen ayant déjà montré leur très grande capacité à évoluer dans leur axes de recherche.
Le seul problème sérieux dans les services techniques nous semble être celui de linformatique. De vives critiques émanant de nombre de physiciens du LPC se sont exprimées lors de notre visite concernant la gestion des ressources informatiques au laboratoire, critiques auxquelles il convient de répondre au plus vite dans lintérêt de tous.. La situation nous semble toutefois en mesure dêtre pacifiée au moyen dune concertation sur la définition précise des besoins des physiciens et du mode opératoire du suivi de lapplication des décisions.
Nous préconisons que la direction du laboratoire désigne un physicien responsable de la définition des besoins et du suivi des décisions en concertation avec la direction. Une telle personne existe au LPC Caen. Le comité suivra avec attention lévolution de cette question et examinera les progrès dès la prochaine session de printemps.
Pour finir, la commission félicite lensemble du laboratoire pour la grande qualité de ses réalisations, sa grande ouverture vers le monde extérieur et pour la pertinence de ses engagements.
.
Renouvellement à 4 ans de LPC Clermont (UMR6533) et examen des chercheurs affectés
J-P.Barbe, P.Chomaz, L.Iconomidou-Fayard ,D.Jouan
A - PRESENTATION GENERALE DU LABORATOIRE
Le Laboratoire de Physique Corpusculaire de Clermont Ferrand est une unité mixte CNRS-Université Blaise Pascal (Clermont II) située sur le campus dAubière. Il est dirigé par B.Michel, Directeur de Recherches au CNRS. La direction est conseillée par un conseil de laboratoire, avec plus de la moitié délus (11/19), et assistée par un conseil des responsables déquipes. Depuis 1998 un conseil scientifique comprenant des membres extérieurs a été constitué mais sest peu réuni. Le comité dévaluation sest réuni fin 2002, en phase avec le renouvellement du contrat quadriennal. Aucune proposition na encore été officiellement émise concernant le renouvellement de la direction du laboratoire.
Le laboratoire a vu sa taille et ses compétences augmenter au cours des dix dernières années. Il se trouve maintenant à létroit dans ses bâtiments actuels. La réalisation dune extension, actuellement prévue, est importante pour son bon fonctionnement.
Effectifs et évolution
199319951997199920012003Enseignants chercheurs333237393637chercheurs CNRS151817181817ITA 243133414347total personnels permanents7281879897101Doctorants3122202017ATER+postdocs
+Visiteurs 434
7 total 107106110122124120
les effectifs en personnels techniques qui ont doublé depuis 1993, notamment sous leffet dun CIAT, ce qui a, en particulier puisque le nombre dITA continue daugmenter alors que le nombre de chercheurs et denseignants chercheurs est stable , ramené le rapport ITA/Chercheur à des valeurs plus classiques mais encore modestes (0.87). En fait ce rapport est moins élevé puisque un nombre denseignants chercheurs émérites équivalent à 10% de leffectifs sajoute aux valeurs du tableau précédent.
On note une baisse du nombre de chercheurs CNRS, de 1 sur 18. Les causes de départ sont multiples : 1 retraite, 1 mutation, 1 promotion PR, 1 démission (jeune CR1) sur la durée du mandat. Ceci néanmoins peut demander une certaine attention car il y a eu dans les dernières embauches CNRS un taux non négligeable de disponibilités, expatriations, démission, qui pourrait éventuellement dénoter une tendance qui peut être dangereuse pour le laboratoire.
Une pyramide des âges favorisant les chercheurs et enseignants chercheurs entre 30 et 40 ans, due à des embauches régulières de typiquement 0.6 chercheur et 1 enseignant chercheur par an sur les dernières années. Le graphique ci dessous tient compte des 4 enseignants émérites. Globalement il y a donc un creux démographique entre 45 et 55 ans chez les enseignants chercheurs, et une pyramide avec une base disproportionnée pour les chercheurs. la répartition des ages pour les ITA est par contre assez homogène .
Le nombre de thèses en cours (thèses commencées en 2000 et au dela) montre une certaine diminution par rapport aux chiffres précédents, tout en gardant un taux élevé de plus de 0.3 par chercheur ou enseignant-chercheur. Outre leffet de la diminution des bourses du ministères, partiellement compensé par des financements BDI Ceci est probablement aussi lié aux critères de comptages que nous avons suivi cette année car le nombre de thèses commencées en 2002 (7) est plus élevé que les années précédentes.
budget (Meuros)
AnnéeSoutien de base IN2P3Equip.IN2P3AP IN2P3Fonct. UniversitéEquipement UniversitéAutres ressources19990,530,090,260,080,050,1420000,590,140,350,080,050,1820020,610,040,190,070,040,16
Dans les années précédentes la région a contribué de façon importante par des budgets daccompagnement des expériences du LHC. Il est important que le laboratoire puisse conserver ce support en trouvant des créneaux adaptés aux changements de politique dattribution. Les budgets initiaux du LHC ont été sous évalués, il devient très difficile dassurer la maintenances et les aléas de production des productions de masse, pour Atlas en particulier, sur les crédits de fonctionnement du laboratoire.
B - ACTIVITES SCIENTIFIQUES
Les activités scientifiques du laboratoire reposent dabord sur des recherches menées au CERN. Les dernières analyses des mesures faites au LEP (ALEPH) vont se terminer en 2003, les activités autour des ions lourds au SPS (NA50) se prolongent avec NA60, et dans les expériences du futur auprès du LHC (ATLAS, LHCb et ALICE) sont en phase de préparation et de réalisation. Déjà le futur à beaucoup plus long terme est pris en compte par les études autour du projet Tesla. Un projet dimplication dans lexpérience D0 commence à émerger alors que des interrogations sont émises sur lopportunité dexpériences relais.
NA50 termine ses analyses et se prolonge par lexpérience NA60, tandis que ALICE commence la production du détecteur. Parallèlement une nouvelle contribution à une expérience dions lourds ultrarelativistes a été initiée auprès de PHENIX au BNL, remplaçant la participation à lexpérience HADES au GSI, et la participation à lexpérience FOPI se prolonge par une nouvelle prise de données.
Le programme de physique avec la sonde électromagnétique se poursuit par la participation à un nouveau programme de mesures au TJLab et tandis que léquipe diminue en nombre tout en diversifiant ses perspectives.
Les activités pluridisciplinaires, datation, mesures dactivités, biomatériaux, sont importantes dans le laboratoire, en elles même et par louverture remarquable quelles offrent. Des contributions plus récentes se développent, orientées vers la médecine et les besoins informatiques de la biologie, dans le cadre du projet DATAGRID ou dapplications de techniques de détection.
Le groupe de physique théorique continue son évolution et sintéresse à lensemble des activités du laboratoire tout en développant ses propres activités et collaborations.
À partir dun socle de recherches expérimentales parmi les plus fondamentales, le laboratoire réalise un ensemble harmonieux et évolutif en développant des échanges à la fois à lintérieur du laboratoire et à lextérieur au niveau de la société civile, des laboratoires du campus ou à travers des participations dynamiques à lenseignement.
Outre leur importance évidente dans la réalisation des expériences, les services techniques de pointe du laboratoire, notamment avec le développement du service de microélectronique qui est une évolution remarquable menée avec succès dans la période récente, constituent un pôle dexpertise important dans la région, et réalisent par la même avec succès la missions de développement sociétal de la recherche publique.
Une communication active et efficace complète le rayonnement local du laboratoire. Cet important effort douverture est à souligner.
Lensemble du fonctionnement du laboratoire bénéficie dune ambiance favorable entre les chercheurs et les ITA, qui rend possible le dévouement et la recherche defficacité dont font preuve les services administratif du laboratoire.
Une demande est revenue souvent dans les équipes : le besoin dun soutien professionnel pour la réalisation des logiciels. Ce pourrait être en particulier un effet du passage au C++, mais aussi plus généralement de la complexité croissante des expériences et de linformatique associée.
QUARKS ET LEPTONS
ALEPH
Les activités, qui se terminent , ont été la fin des analyses en cours et les publications, ce qui a donné lieu à 5 publications, 5 présentations de conférences et deux thèses :
Etude des saveur lourdes à LEP : compilation de lensemble des résultats et publication de la mesure de sin2(w et assymètries avant-arrière ccbarre et bbbarre
Recherche du Higgs : Higgs neutre MS + MSSM, recherches indépendantes de saveurs, combinaison des résultats du LEP à paraître en 2003
Mesure des couplages de jauge à LEP2 : section efficace du Z, mesure des sections efficaces longitudinales et transverses de production de paires de W combinant les 4 expériences (à venir en 2003)
Le groupe, malgré linvestissement graduel de ses membres dans de nouvelles expériences, a réussi à apporter une contribution de haut niveau aux analyses finales de la collaboration ALEPH.
ATLAS (10 chercheurs , 3 doctorants, 9 ITA)
La production des détecteurs dAtlas, pour lesquels léquipe de Clermont-Ferrand a fortement contribué aux choix conceptuels dans le calorimètre à tuiles (tilecal), est en cours. La participation locale concerne la mécanique de maintien des PM (tiroirs) les tests dune partie des PM, la calibration et le contrôle lent, ainsi que la coordination densemble puisque le laboratoire réalise le montage final. Par rapport au planning initial, des complications ont entraîné des retards quil faut gérer, sur des composants réalisés par dautres laboratoires. Le plus difficile provient dun problème dans lélectronique du pont diviseur, pour lequel la collaboration a exigé une réparation des 11000 ponts, ce qui crée un gros travail , notamment de logistique, et des tensions fortes. Le manque de crédits de maintenance, non prévus dans lestimation initiale de façon concertée - devient critique. La phase de construction du calorimètre sétend de fin 2002 à 2004, le LPC doit fournir 16 à 20 tiroirs par quinzaine, le rythme de montage prévu est de deux par jours. Le groupe est de plus responsable de la calibration.
Tout cela suppose des vacations, 60 mois en 2003, 30 mois en 2004, et des frais de mission pour les permanents.
Une remarque doit être faite sur ce que nous avons entendu : Le rôle principal du coordonnateur est de veiller à lefficacité des travaux, ce qui inclut un équilibre dans les activités proposées à chacun, et un effort pour maintenir les motivations dans un contexte pas toujours favorable. La gestion de lambiance dans le groupe est un point important. Maintenant que les échéances sont de plus en plus proches, il sagit de valoriser le chemin parcouru par tous membres du groupe et dassurer une transition progressive vers des taches de participation à la préparation des analyses. Faute de quoi, le laboratoire pourrait rencontrer des difficulté à maintenir les jeunes sur place, dautant plus dans cette phase finale de production des détecteurs.
LHCb (4 chercheurs , 1 doctorant , nouveau CR2 arrivant en début 2002)
La contribution instrumentale, comme pour les autres équipes Françaises, se fait autour du système de déclenchement de premier niveau, à travers lélectronique de lecture du détecteur de pied de gerbe et lunité de décision qui regroupe les informations des différents sous détecteurs. Le détecteur de pied de gerbe contribue à la différenciation hadron/électron au niveau le plus bas du trigger, il est constitué de 5294 cellules scintillantes dans lesquelles la lumière est absorbée par un anneau de fibres à décalage de longue donde et transmise par fibres jusqu'à des photomultiplicateurs a 64 anodes pour lesquels le laboratoire a développé et testé une électronique capable de fonctionner à 40 MHz. lunité de décisions de niveau 1, recevant les signaux de lensemble des sous détecteurs, a en charge de sélectionner un flux de 1MHz à partir des 40MHz à lentrée. Le Technical Design Report correspondant a été accepté en février 2001.
Des prototypes ont été réalisés en 2002, en partie grâce au retard subi par Atlas.
Un nouveau circuit associé aux PMs a du être conçu avec une amplification plus importante afin de limiter le vieillissement des PMs. Il est en cours de fonderie. Lélectronique du « pré-shower » a été testée en cosmiques et en faisceau jusquau Front end, lélectronique de décision a été testée avec succès.
Le travail soriente vers le Technical Design Report de septembre 2003.
En parallèle on développe les études physiques par la conception de codes de génération et désintégration de B ; avec violation de CP, et notamment l effet du mélange rð-ðwð,ð ð ð ðen collaboration des théoriciens du laboratoire et d Australie par une thèse en cotutelle. Il sagit aussi doptimiser la stratégie de trigger.
FCL (2 chercheurs, et ingénieurs du service microélectronique)
Un groupe de physiciens et dingénieurs sest mis en place progressivement depuis 1999 pour travailler au sein de latelier ECFA-DESY dédié à un futur collisionneur linéaire e+e- (FLC) à une énergie de 90 GeV à 1 TeV, et qui a débouché en mars 2001 sur la publication du TDR TESLA.
Laugmentation des énergies entraîne la nécessité dun ordre de grandeur daugmentation des granularités par rapport aux détecteurs du LEP. Léquipe du LPC a rejoint le projet CALICE autour du calorimètre électromagnétique avec les équipes du LPNHE Palaiseau et du LAL Orsay. Les service de microélectronique ont initié une étude du premier niveau délectronique de lecture : le préamplificateur est étudié au LAL et le shaper au LPC, ce qui fait lobjet dune thèse. Un circuit a été développé pour lamplificateur, en AMS 0,8 µm, et un ADC est en cours. Prochainement un circuit comportant les deux fonctionnalités va être développé.
En parallèle avec ce projet pour le futur à assez long terme (2013 ?) le groupe de chercheurs impliqués cherche à initier au laboratoire une activité en relation avec les recherches du Higgs effectuées au LEP, en rejoignant la collaboration D0, éventuellement au delà du démarrage du LHC. Les activités dans FLC étant actuellement dans la phase de prototype nimpliquent pas nécessairement de production importante par la suite ce qui laisse à ce groupe des options ouvertes.
COLLISIONS DIONS LOURDS
FOPI ( ~2 chercheurs temps plein et un doctorant)
Le groupe participe depuis 1990 à lexpérience FOPI, en particulier à travers le mur de scintillateurs dont il a la charge.
Le détecteur a entrepris une importante modification (phase III) afin de pourvoir détecter les particules étranges. Auparavant il est déjà possible de mesurer la désintégration dune particule étrange, le Xð- . des données ont été prises en janvier février 2003. Une thèse a débuté en 2002 sur ce sujet. Fin 2004 des études systématiques de la production d étrangeté devraient être entreprises, elles supposent la réalisation d un nouveau temps de vol. Actuellement léquipe de Clermont envisage de collaborer à FOPI jusquà ces prises de données, qui devraient se poursuivre en biseau avec de lordre de deux ans danalyse.
NA50/60 (~3chercheurs temps plein)
Léquipe du LPC participe de longue date à lexpérience NA50 qui a mis en évidence une suppression anormale du J/Yð suggérant que le déconfinement des quarks pourrait avoir été réalisé dans les collisions d ions lourds au SPS.
L expérience NA60 prolonge NA50 en améliorant le détecteur par l adjonction de siliciums à pixels qui permettent d affranchir les muons mesurés de la déviation multiple dans labsorbeur de hadron, grâce à la granularité élevée qui permet de suivre simultanément les trajectoires de centaines de particules chargées. Grâce aux mesures prévues en 2003 et 2004 cette mesure de paires de muons à haute résolution permettra de réaliser létude de la production des paires de muons de basses masses, et avec une résolution qui pourrait permettre dattribuer éventuellement au rð l excès observé par CERES à très basse masse. Elle devrait permettre de compléter l étude de la production du Yð ð ð et du ð ðYð en recherchant l apparition des seuil de suppression correspondants dans un système plus léger que celui considéré dans NA50. Les mesures pourraient aussi donner accès à l évolution en fonction de A de la production du cðc dans les collisions p-A. L objectif principal de NA60 est de déterminer si l excès de production des dimuons dans le continuum à masses intermédiaires, qui est observé par NA50, résulte dune augmentation de la production des mésons D ou de la production de dimuons thermiques, autre signature attendue du déconfinement qui était la motivation initiale de NA38.
La réalisation du programme dépend en particulier de lobtention de puces de Si-pixels, qui devraient être en place dans quelques mois, en juin 2003, pour fonctionner lors de la prise de faisceau en octobre.
Léquipe souhaiterait une reconnaissance par lIN2P3 de cette expérience qui se situe dans la continuité de NA50, dont les objectifs de physique sont incontestables, qui est fortement soutenue par le CERN, et pour la réalisation de laquelle les compétences de léquipe du LPC dans la mise en oeuvre du détecteur NA10 sont essentielles.
PHENIX (1.5 chercheurs, 1 doctorant)
Depuis 2000 une participation Française a été initiée au sein de lexpérience PHENIX, autour du LLR Palaiseau qui, avec le CEA, a pris la charge de la réalisation en 2002 dune partie de lélectronique du bras nord. Cette activité, qui remplace limplication au sein de lexpérience HADES, représente une excellente préparation à lexpérience ALICE, en particulier pour des chercheurs qui nétaient pas initialement dans ce champ. Un MOU a été signé entre le LPC et le BNL. Outre la participation aux prises de données léquipe contribue à limplémentation de cartes de champ magnétique et à la préparation du banc de test de lélectronique avec le soutien dingénieurs informatique. Léquipe a participé au montage de lélectronique en 2002, et participera a des activités en ligne en 2003 . Lanalyse des données donnera lieu à une thèse sur la production des saveurs lourdes à RHIC. Le budget de mission necessite une augmentation en tenant compte du nombre des personnes et de la diminution des aides financiere provenant du BNL.,
ALICE (7 chercheurs, 2 doctorants, 4 ingénieurs )
Léquipe du LPC participe en collaboration avec SUBATECH et lINFN Turin à la réalisation du système de déclenchement du bras dimuon dALICE. Une phase de R&D a permis doptimiser les caractéristiques des chambres RPC, en particulier lutilisation du mode streamer associé à un déclenchement en temps à double seuil tirant profit de la structure particulière du signal dans ce mode. Ceci a entraîné des réalisation originales en électronique. Le LPC a pris en charge lélectronique des chambres jusquau trigger local, les basses tensions et la connectique sur les chambres.
Le test dun prototype final devrait se faire en mai-septembre 2003, ainsi que le test de la logique de déclenchement et dacquisition à SUBATECH . Un test « mini trigger » avec de petits prototypes de chambres a eu lieu, qui a été couronné de succès autant pour lefficacité des chambre (98%) que pour la résistance au vieillissement.
Le banc de test de lélectronique frontend est opérationnel, et la version finale de circuit ADULT est maintenant finalisée. Létape du PRR a été passée avec succès en novembre 2002 pour lélectronique FE et la fin des tests après production est prévue en mars 2004. La carte trigger locale a été testée avec succès , son temps de décision est 250ns. Le banc de test pour la production est opérationnel. La carte de trigger LV0 a pris un léger retard et est en cours de réalisation, par contre la carte « régionale » ne pourra être testée au plus tot quen juin 2003.
Pour la phase de production, en 2004-2005, des bancs de test adaptés devront être produits à Nantes et à Clermont.
Le montage au CERN entraînera des besoins nouveaux : missions de longue durée, possibilités de détachements au CERN. Lembauche dun chercheur CNRS est souhaité par léquipe dans limmédiat. Il faudra aussi prévoir des vacataires de 2003 à 2007 et maintenir le potentiel technique sur ce projet jusquen 2007.
SONDE ELECTROMAGNETIQUE
(2 permanents, 1 visiteur, 1 Ater, 2 doctorant)
Le programme de physique avec la sonde électromagnétique se poursuit par la participation à un nouveau programme de mesures au Thomas Jefferson Laboratory et d ans le même temps léquipe diminue, et diversifie ses perspectives.
Dans ces collisions électron proton avec des faisceaux de 4 à 6 GeV et de fortes intensités, la diffusion compton réelle ou virtuelle donne accès aux distributions de charge ou de spin à lintérieur du proton. Les nouvelles expériences RCS et DVCS dont lappareillage est en fin de construction dans le Hall A du TJLAb ont pour but détudier la diffusion compton réelle à haute énergie, et de la diffusion compton virtuelle profonde, cette dernière expérience permettant dexplorer les fonctions de structures généralisées du proton.
Léquipe du LPC a pris en charge lélectronique du calorimètre de protons de reculs qui est réalisé en collaboration avec le DAPNIA et une équipe du TJLAb. Lexpérience va être prête en juin et prendra des données à lautomne. Une thèse en cotutelle est en cours. P.Bertin envisage une petite extension à cette expérience.
Un autre axe de recherche, indépendant du précèdent, a été ouvert récemment par H.Fonvieille: les mesures de diffusion compton virtuelle doublement polarisées à basse énergie (expérience VCS à Mayence), qui donneront une description complète des polarisabilités généralisées du proton. Ces perspectives tournées vers lEurope méritent aussi dêtre considérées.
Durant les dernières années léquipe a beaucoup diminué, deux permanents, dont un récemment recruté, sont partis et un troisième sest partiellement réorienté. Les deux permanents qui restent ont maintenant des axes différents dans cette thématique. Le devenir de celle ci au LPC est donc actuellement à un tournant, qui peut être problématique, dautant que lun des deux permanents part à la retraite en 2004. Le problème du renforcement de léquipe avait été posé notamment lors du comité dévaluation, et devait aussi être considéré dans la réflexion interne concernant le futur du laboratoire. Celle ci a partiellement eu lieu mais na pas vraiment apporté déléments sur ce point.
De façon générale on peut sinterroger sur la meilleure manière de conserver en France un potentiel cohérent de physique nucléaire, en particulier en physique « hadronique ». Il semble difficile dadmettre que lIN2P3 puisse laisser en friche lun des grands domaines de recherche sur le monde subatomique: la structure des particules et le confinement des quarks. Un réflexion nationale devrait être menée sur ce problème.
De toute manière, étant donnée la situation particulière de léquipe sinistrée par des départs en cascade il importe de laisser un temps de réflexion suffisant après la nouvelle situation créée par le départ du chef déquipe pour que des perspectives puissent se reconstruire. Une condition sine qua non est la construction dun véritable programme de recherche cohérent et ambitieux donnant des perspectives davenir à déventuels nouveaux recrutés.
ACTIVITES PLURIDISCIPLINAIRES
DATATION (3 chercheurs, 0.5 technicien)
La datation par thermoluminescence est pratiquée dans le cadre de collaborations scientifiques interdisciplinaires: GDR 1033 « méthodes nucléaires en archéologie », GDR 1122 « Hommes et volcans avant lhistoire », ou avec luniversité de Hokkaido, Japon. Ce type de collaboration conduit par exemple à des études affinées des paramètres influant sur la radioactivité ambiante et de leur effet sur la datation du site côtier Breton de Menez-Dregan. Celui ci est le plus ancien (0.35 million dannées) dEurope, intéressant pour lapparition du feu.
Il sagit donc à la fois deffectuer des mesures chronologiques de recherche archéologique et de faire progresser les méthodes de datation et les questionnements annexes.
Le laboratoire est aussi habilité pour des mesures de radioactivité (habilitation OPRI). En dehors des activités de recherche autour de la datation en thermoluminescence se développent donc des demandes de prestations (air, site minier ou industriel, eaux de boisson). La demande peut etre forte et il faut faire une sélection pour ne pas compromettre les activités de recherche Des perspectives de développement existent comme le réseau IN2P3 de mesure de radioactivité, le réseau OPERA de vieille et de mesure de pollution atmosphérique du Puy de Dome, ou lobservatoire régional interdisciplinaire de lenvironnement. Dautre part la nécessité dobtenir un agrément COFRAC pourrait limiter les possibilités dintervention.
PCSV (plate forme pour le calcul des sciences du vivant) (0.5 permanent, 2 thèse, 1 ingénieur informaticien, 1 physicienne médicale centre Jean Perrin)
Le développement de DATAGRID ainsi que limpulsion donnée a priori aux activités multidisciplinaires et aux sciences de la vie a conduit à ce projet de développement dune plate forme pour les sciences la vie au laboratoire. En perspective se profilent les besoins informatiques pour linterprétation du génome, dont le développement pourraient bénéficier du savoir faire pratique et de linfrastructure de lIN2P3, qui navaient pas de raison dêtre développés en SDV et en STIC. Sur le campus, outre le LPC, des personnes du laboratoire dinformatique de modélisation et doptimisation des systèmes (LIMOS), du laboratoire de Biologie des protistes (LBP), ainsi quune personne de la société Communication System, participent au groupe de travail biomédical de DATAGRID. Outre le projet de grille locale interdisciplaire GLOP, on peut noter le projet de déploiement dune grille Rhone-Alpes-Auvergne, et dans un cadre européen la coordination du cluster de projets HEALTHGRID.
Actuellement le PCSV dispose dune ferme de 15 PC. Un objectif est de mettre à disposition des biologistes et des équipes intéressées, grâce à un portail web, le logiciel GEANT (projet GATE), pour la simulation des dispositifs dimagerie médicale, de radiothérapie ou radiobiologie. Le temps de calcul est encore prohibitif pour une utilisation banalisée, mais des simulations de PET et SPECT, ainsi que pour la dosimétrie en curiethérapie oculaire ont déjà été réalisées.
TDIM (DETECTION-IMAGERIE)
Les développements initiés pour les expériences de recherches fondamentales, notamment en microélectronique, peuvent donner lieu à des améliorations des appareillages médicaux existants ou ouvrir à de nouvelles applications. Ceci a été le cas au LPC depuis 1997 pour une sonde péropératoire pour la détection des tumeurs, et pour laquelle une entreprise a été créée. Une jeune équipe a été créée au laboratoire en 2001 pour prolonger ces efforts. Les performances du photomultiplicateur multianode développé pour lexpérience ATLAS devraient permettre des progrès en particulier concernant les dimensions de cet appareil. Le développement du PCSV donnera aussi accès au laboratoire à un centre de compétences en modélisation.
Le développement de cette caméra SPECT deffectue dans le cadre dune collaboration avec Hamamatsu. Les développements pour les bancs tests dAtlas fournissent une base de départ précieuse.
Les échanges avec les autres laboratoires travaillant sur des sujets voisins commencent à se mettre en place, à travers des collaborations comme Relight (hadronthérapie) entre CEA et IN2P3, ou pour la nouvelle génération de TEP (NEOTEP). P.Lanièce uvre a coordonner quelques réunions, mais globalement ce type de développement à visées industrielles peut impliquer aussi une certaine confidentialité. Le chargé de mission à la valorisation de lIN2P3 est aussi impliqué, ainsi que luniversité.
BIOMATERIAUX
La diffusion des implants métalliques dans les tissus est étudiée à laide de faisceaux de protons au CENBG (Bordeaux) et au Laboratoire Pierre Sue (Saclay), en mesurant les rayons X associés (méthode PIXE : particles induced X-ray emission), ou gammas (PIGE), ou auprès de lESRF ou du LURE . la concentration en éléments Si, Al, Ca et P a linterface du bioverre a ainsi pu être étudiée. Linterprétation de ces phénomènes donne lieu à une collaboration avec le groupe de physique théorique.
Le projet de recherche soriente vers létude des céramiques hydroxyapatites et de la caractérisation de la dégradation des implants a base dalliage (Ti et Cr).
IRRADIATION PAR NEUTRONS
A laide dun générateur de neutrons de 14 MeV, léquipe du LPC étudie en collaboration avec le centre anticancéreux de Clermont Ferrand leffet du rayonnement sur les cellules. Elle a ainsi mis en évidence une mécanisme de réparation cellulaire à faible dose. Le même résultat a été observé avec des ions lourds a GSI.
Une thèse a été effectuée en 2001, une autre est en cours par une physicienne dhôpital.
Les perspectives sont notamment de continuer à préciser les simulations, étendre à dautres cellules et étudier le traitement de souris cancéreuses. Lavenir de cette activité dans le laboratoire semble compromis : les enseignants-chercheurs concernés vont partir à la retraite, et il faudrait envisager un replacement du générateur.
THEORIE
Léquipe de physique théorique est constituée de un chercheur CNRS, trois enseignants chercheurs, ainsi que trois doctorants, dont un en cotutelle, et deux visiteurs étrangers dans le cadre dun PICS. Elle mène de front plusieurs recherches et collaborations, à lintérieur et à lextérieur du laboratoire, est au centre de lorganisation du DEA et bientôt fortement impliquée dans la maîtrise. Le groupe organise aussi annuellement des rencontres théoriciens/expérimentateurs.
. Les thèmes de recherche couverts comprennent dune part la physique de linteraction forte, notamment le développement du formalisme du front de lumière et son application dans la structure du J/yð et la désintégration du méson B, et d autre part le modèle standard et au delà ainsi que les traces cosmologiques associées, par exemple la laison entre l asymétrie matière-antimatière et la masse du neutrino. Une thèse est coencadrée avec Antares, en liaison avec le GDR PCHE.
Léquipe participe, sur le plan des logiciels, au projet européen APENext de réalisation dun ordinateur dédié aux calculs de QCD sur réseaux. Une études sur les biomatériaux est effectuée en connexion avec les recherches expérimentales du laboratoire.
Les perspectives pour le futur sont basées sur les études liées à la structure des hadrons, ou les implications cosmologiques des modèles super symétriques.
Des collaborations existent, très largement réparties : Australie, Italie, Sicile, Belgique, GDR SUSY, Moscou, Orsay. Afin délargir la base de recrutement des thèsards, léquipe crée des liaisons avec les DEA dOrsay, Lyon, Marseille.
Léquipe souhaiterait un renforcement par deux chargés de recherche. Malgré la nouvelle CID dont le thème correspond au moins en partie aux activités de léquipe, il ne lui semble pas facile de faire prendre en compte par le CNRS, ou même simplement discuter, le problème de recrutement et promotions à linterface théorie/astrophysique/expérience.
SERVICES TECHNIQUES
ELECTRONIQUE (3IR, 2IE, 3AI, 3T)
Le service délectronique a eu la charge de concevoir des éléments électroniques des systèmes de détection auxquels le laboratoire participe. Les grandes séries sont réalisées dans lindustrie mais testées au laboratoire sur des bancs de tests mis au point localement.
On peut citer
Pour ATLAS : système de distribution des hautes tensions, production des bancs de tests et tests des 10000 photomultiplicateurs, ponts diviseurs des photomultiplicateurs, système de calibration par laser.
Pour ALICE : discriminateur double seuil pour les signaux des Resistive Plate Chambers, production du trigger local , test de ces cartes ce qui a impliqué la production de cartes spécifiques pour simuler lenvironnement. Lalimentation en basse tension a aussi été étudiée, ainsi que le contrôle lent.
Pour TJNAF : carte déchantillonnage des photomultiplicateurs du détecteur de protons de DVCS (pour juin 2003), trigger correspondant et bases actives. .
Pour TDIM, études pour lutilisation du photomultiplicateur flat pannel pour limagerie médicale
MICROELECTRONIQUE ( 4 permanents, 2 doctorant)
Le groupe a été créé en 1998, il complète le service électronique sur le plan des circuits intégrés spécifiques « full custom », qui deviennent de plus en plus nécessaires sur les expériences impliquant des centaines de milliers de canaux. Outre les réalisations en cours pour LHCb et ALICE, le service est aussi impliqué dans la réflexion pour les expériences auprès du Futur Linear Collider.
Pour LHCb, le circuit en technologie AMS 0.8 micron BICMOS permet de traiter à une fréquence de 40MHz les signaux des scintillateurs du PreShower, avec une dynamique de 1000 et une soustraction du reliquat en cas dempilement, avait été testé sous faisceau. Mais le vieillissement des PMs a imposé une amplification plus forte, et donc un nouveau prototype qui vient de partir en fonderie.
Les prototypes du circuit de digitisation correspondant et celui de niveau 0 de décision densemble de lexpérience ont été réalisés et testés, une thèse est en cours sur ce sujet. Pour ALICE le circuit du discriminateur double seuil a été développé dans la même technologie AMS. Les tests en laboratoire et sous faisceau ont conduit à la réalisation du prototype final.
En moyenne le service envoie trois circuits à la fonderie par trimestre.
Rayonnement local de lélectronique
Plusieurs activités tournées vers le campus ont été dévelopées:
ouverture dun DESS de microélectronique et microstructures en 2000
organisation dun service des moyens de microélectronique inter-composantes de Clermont-Ferrand (SMMIC), ou les entités participantes devraient pouvoir mettre en commun les moyens permettant de réunir localement et de facon interdisciplinaire les compétences et les outils lourds nécessaires à ces technologies de pointes. Des locaux ont été attribués et la région a financé un banc de tests de circuits intégrés. Un recrutement a été inscrit dans les priorités de luniversité.
La concentration de compétences en électronique au LPC contribue donc à dynamiser localement ce domaine, du point de vue des expériences du LPC, mais aussi en ce qui concerne la formation délectroniciens , et de la mise en place dun dispositif multidisciplinaire original, prometteur pour la recherche locale et peut être plus largement dans son principe. La réalisation de ces projets est cependant conditionnée à un soutien en personnel suffisant, venant aussi de lextérieur de lIN2P3, alors que les électroniciens du laboratoire sont peu nombreux et pour faire face à des activités lourdes.
INFORMATIQUE
Le service informatique comprend actuellement 9 personnes. Deux sont affectées de façon permanentes à des développement de logiciel sur les expériences, et un sur les acquisitions et le contrôle lent. Les autres se consacrent au services généraux comme le serveur web, le réseau et la mise en place de la ferme de PC sous LINUX, qui offre une puissance de calcul aux utilisateurs du laboratoire mais aussi de lextérieur (convention avec le CEMAGREF).
Les expériences ont clairement insisté sur le besoin dinformaticiens professionnels sur les expériences, pour les développements et applications. Un tel poste va être pourvu dans un future proche et ceci se reproduira.
De lordre de 370 adresses sont à gérer sur le réseau local, et les demandes des utilisateurs sont variées.
Pour pouvoir travailler efficacement le service a besoin dune certaine standardisation. Lutilisation de « clients légers », sortes de terminaux X évolués, si elle est suffisamment répandue, permettrait de recentraliser les calculateurs.
Le budget disponible pour la maintenance est faible, au sein dun budget de 0,4 Meuros pour le service, alors que le parc tend a se dégrader.
MECANIQUE (2IR, 1IE, 2AI, 3T)
Outre les travaux de réalisation courants le service a en charge la conception et la réalisation mécanique de plusieurs projets. Il intervient aussi pour le montage sur place et la maintenance :
540 pièces de fonderies en aluminium supportant 11000 photomultiplicateurs pour lexpérience ATLAS, ainsi que loutillage, les banc tests associés, et les outils d'extraction et d'insertion des tiroirs dans le cadre des accès
Maintenance du polarimètre compton a TJLAb incluant le changement du détecteur silicium
Changement du détecteur silicium pour le polarimètre e-p a TJlab
Conception des plans de chambre, de la connectique, du plan de montage, des structures porteuses et des passages de câbles pour les chambres trigger dALICE.
Banc de test pour photomultiplicateurs pour LHCb
Intégration et refroidissement des PMs dans LHCb (en cours)
On peut aussi noter certaines évolutions :
Passage de Euclid a Catia, et transition de Unix vers des PC
Remplacement par une machine numérique 3D et formation correspondante
En septembre 2000 une personne est partie a la retraite. Il serait souhaitable que ce poste soit remplacé afin de ne pas pénaliser le fonctionnement du bureau détude.
ADMINISTRATION
Le service administration assure une assistance multiforme et dynamique à la direction, aux instances, et aux activités de recherche du laboratoire. En mettant en avant la réactivité pour la gestion quotidienne et la capacité de réaliser des états des lieux, lensemble du service fournit à la fois des outils daide à la décision et un soutien journalier qui rendent possible les activités scientifiques, techniques, denseignement et de communication du laboratoire.
Le laboratoire accueille par an plus de 150 personnes, ce qui entraine une gestion logistique importante et impose aux personnes qui en assurent la charge une certaine polyvalence . Les activités du service administratif sont ainsi regroupées :
Secrétariat de direction , ressources humaines (1)
Bibliothèque, communication, secrétariat du DEA (2)
Affaires internationales, formation et colloques (1)
Missions (1)
Cellule financière (3)
Services généraux (0.5)
Le service administratif cultive un sens de lefficacité notable, recherche une utilisation réellement optimisée des moyens, avec un sens aigu du service public, par exemple dans le souci du délai de paiement des fournisseurs. Un tel fonctionnement ne doit pas être mis en danger pas des complications inutiles venant de lextérieur, pouvant créer des dysfonctionnement ou des alourdissements du fonctionnement. Lincompatibilité Xlab/Nabuco est un de ces exemples de génération programmée de gaspillage de temps. Labsence daccès aux informations concernant létat des factures au niveau des services centraux de lIN2P3 est regrettable et devrait pouvoir trouver une solution technique. A linverse lapplication de la réglementation des marchés publics est maintenant plus commode.
Les problèmes de recrutement peuvent aussi être très pénalisants pour le fonctionnement des structures. Le laboratoire tend à développer la formation interne, mais il faut éviter que ce louable processus ne se heurte à des méthodes systématisées à un niveau plus général indépendamment des réalités locales.
Il est essentiel pour optimiser les fonctionnements et avoir une gestion saine des ressources humaines de prévoir des perspectives de promotion sur place.
COMMUNICATION
Cette activité bénéficie du support du service administratif correspondant, ainsi que de linvestissement de nombreux personnels du laboratoire, à des titres divers, et en particulier une équipe de cinq ITA. Parmis quelques unes des réalisations on peut noter :
Conférences devant les élèves, leur professeurs
Visite du laboratoire, journées portes ouvertes
Exposition au centre commercial
Bar des sciences SFP
Interventions à la radio
Articles de journaux
Web
Rapport dactivité
Détecteurs dans le hall du laboratoire
Médiatisation importante de la semaine Atlas à Clermont Ferrand
Ces contacts répétés avec le public sont une autre facette de limplantation remarquable du laboratoire dans son environnement.
CONCLUSION
Le laboratoire de physique corpusculaire de Clermont Ferrand développe des activités de recherche de façon à la fois dynamique et évolutive, très diversifiées. Le renforcement des personnels techniques des dix dernières années ainsi que ladjonction dune équipe de microélectronique lui permet de mener à bien la conception et la réalisation de projets de pointe. La création dune équipe de théoriciens est venue compléter cet ensemble.
Le laboratoire est fortement impliqué dans luniversité, et en reçoit un soutien important en postes et en étudiants. Le laboratoire est présent au niveau régional et reconnu dans le plan état-région. Cette présence saffirme par des actions de communication et par de nombreuses collaborations multidisciplinaires. Ceci débouche sur la mise en commun de potentiel technique (informatique, électronique). Il est essentiel que les partenaires du LPC concrétisent leur intérêt par des recrutements
Lensemble du laboratoire réclame plus de discussion interne concernant les choix stratégiques. Les responsables des groupes et la direction sont encouragés à promouvoir des actions de communication interne : séminaires jeunes, journées de prospective, réunions du conseil scientifique.
Lavenir de lactivité « sonde électromagnétique » dans le laboratoire est en question. Ce problème doit aussi être posé au niveau national. Il convient de laisser un temps suffisant pour que des projets puissent éclore.
Dans ce laboratoire le soutien de base a toujours été faible.
En dépit de ses moyens limités, le LPC a pu mener à bien des réalisations importantes. La taille, les compétences et la motivation des services techniques sont des atouts majeurs.
La section félicite le laboratoire pour la cohérence et la diversité de son programme scientifique, pour ses qualités techniques et scientifiques et sa pluridisciplinarité , qui sont à lorigine de son rayonnement
Renouvellement à 4 ans de Subatech (UMR6457) et examen des chercheurs affectés
R. Baumgarten, J. F. Berger*, J. Dumarchez, A. Falvard, J. Péter
*membre de la section 02
A - PRESENTATION GENERALE DU LABORATOIRE
Le laboratoire SUBATECH est issu du Laboratoire de Physique Nucléaire de lUniversité de Nantes qui a émigré en 1995 dans les locaux de lEcole des Mines de Nantes (EMN) récemment créée. Il en résulte que ce laboratoire présente la particularité davoir 3 tutelles et deux ministères: IN2P3-CNRS, Université de Nantes et EMN (Ministère de lIndustrie). La deuxième particularité est que ses personnels se répartissent entre 4 catégories : les 3 ci-dessus auxquelles sajoutent des personnels ITA sous contrat ARMINES (Association de statut privé financée par les Ecoles des Mines et contrats, essentiellement contrats du groupe de Radiochimie pour Subatech), plus des personnes de la DRIRE.
Les effectifs et leur évolution
Personnel permanentTemporaireTotalTUTELLEIngénieursTechnicienAdmin.ITACh.,ens. TotCDD +Post-docThèseIRIEAITAJTVacEMN22131511522ARMINES268833317UNIV112121412421CNRS8879133104352454AUTRES11135TOTAL81171824635 8110
9 19 119
Depuis lexamen de lautomne 2001, on note une augmentation du nombre de permanents (il était de 76) en raison de lintégration à SUBATECH dune équipe EMN travaillant sur les détecteurs.
Lâge moyen des personnels est de 40 ans et peu de départs en retraite sont prévus pour les prochaines années.
Le budget (MEuros)
Là aussi une source supplémentaire est lEcole des Mines.
AnnéeIN2P3Ecole des MinesUniversitéRégionRessources propresTOTAL19960.460.610,0640,180,24
1,55 19990,820,550,0700,370,412,2220011.190.450,10420.464.20 2002
ou 2003 ?0.920.430.0971.360.823.63
On note :
- une augmentation forte et constante de lensemble du budget.
- un financement important de la Région : depuis 2001 et jusquen 2006 un apport de 1 ME par an dans le cadre dun contrat Etat-Région, auxquels sajoutent cette année 1.5 ME pour la construction de nouveaux bâtiments .
- la contribution croissante des ressources propres, provenant des contrats de SMART. Cependant, celui-ci nest pas une entreprise indépendante et a besoin de ~65 kE du budget de fonctionnement.
Le directeur, J. Martino, souhaite un plus fort soutien de lIN2P3 grâce à une distribution du SBNA selon la situation actuelle des différents laboratoires. Il faut noter que le recours à des financements de type contrat Etat-Région permet des investissements, mais les frais dentretien reposent sur le budget du laboratoire.
Une opération de construction va être entreprise, qui permettra de regrouper les groupes répartis dans deux bâtiments.
Organisation
Il existe un Conseil de laboratoire, un CCPI (Conseil Consultatif Paritaire Interne ) et une Commission Hygiène et Sécurité interne. Le Conseil Scientifique demandé par la Commission 03 en 1999 et redemandé en 2001 va être installé avec essentiellement des personnes extérieures au laboratoire et étrangères.
Depuis 2002, le directeur a mis en place un organigramme modifié, avec un directeur adjoint (B. Erazmus) et un directeur des services techniques (M. Dialinas) sajoutant aux directeurs, déjà existants, des services administratifs (G. Puil) et de la radiochimie (B. Grambow). Des réunions des chefs de groupe ont lieu régulièrement. De plus, des responsables ont en charge la Communicaton, la Qualité, la Sécurité (ACMO et PCR), les relations avec lUniversité, le DEA, les relations avec lenseignement à lEMN,etc.
Les ingénieurs et techniciens appartiennent aux différents services techniques communs (organisation matricielle), mais en pratique plusieurs dentre eux travaillent dans un seul groupe de physique.
B - ACTIVITES SCIENTIFIQUES
Secteur Physique
Le regroupement des chercheurs et enseignants-chercheurs expérimentateurs a été modifié. Aux groupes existants précédemment, fondés sur le type de détection effectué (hadrons, dimuons, photons), ont été substitués des groupes basés sur le domaine de physique étudié
Groupe Plasma Quark-Gluon
15 permanents : 1MdC Univ -.. 3 DR, 6 CR + 1IR CNRS - 3 MA + 1 AR Mines
7 temporaires : 2 post-docs et 5 doctorants. Responsable du groupe : G. Martinez
La politique est de participer activement au RHIC à la construction de STAR et à lanalyse des données de STAR et PHENIX, à la fois pour lintérêt propre des dispositifs construits et de la physique attendue et comme préparation à la construction dALICE et lanalyse de ses données. Chaque objectif a un coordonnateur : Star (L. Martin), Phénix (H. Delagrange), Alice dimuon (C. Finck) ; ceux dAlice ITS et Alice Photons ne sont pas encore nommés, ce qui traduit la situation dattente concernant ces objectifs. En effet, il faut limiter le nombre des objectifs pour que chacun soit pris en charge par un nombre suffisant de physiciens.
STAR : production détrangeté. Dans les différentes couches cylindriques des détecteurs de vertex de STAR, le groupe a en charge une couche externe : SSD (Silicon Strip Detector), en collaboration avec lIRES de Strasbourg et luniversité (WUT) de Varsovie. Il soccupe particulièrement de lélectronique back end (chaîne de lecture avec les cartes ADC, Connexion, Read-out et DAQ), du support mécanique et de lassemblage des constituants. Le support mécanique a nécessité en particulier la création par le Service Mécanique dune poutre-échelle très légère en fibre de carbone. En électronique-détecteurs, des retards de fabrication par lindustriel ont provoqué des retards dans la construction des SSD, mais la fabrication est en cours et devrait permettre déquiper cette année 7 échelles sur les 20 prévues, si des difficultés dapprovisionnement napparaissent pas avant lété.. Le calendrier correspondant est serré. Cet épisode souligne le besoin dune aide institutionnelle (IN2P3/CNRS) en cas de relations conflictuelles avec des industriels.
Le groupe a participé aux prises de données (27 semaines en 2001), a en charge une partie de lanalyse des données p+p et p+Au à 200 GeV/u (particules multi-étranges, résonances et corrélations de particules étranges) et participera (si RHIC obtient un budget de fonctionnement suffisant) aux prises de données d+Au en 2003.
PHENIX : production de jets à grands pt.
Participation à la prise de données (si RHIC fonctionne) et à lanalyse.
ALICE au LHC
ALICE vise à établir lexistence du plasma de quarks-gluons soit en étudiant les cendres de la collision, soit en obtenant des preuves directes. Subatech est bien représenté au niveau de la collaboration : porte-parole adjoint ; 1 membre au Management Board, au Technical Board ; 1 rédacteur du Physics Performance Report . Son rôle principal concerne le Bras di-muon et une partie de lITS :
ITS = physique de létrangeté. La participation du groupe à la réalisation dune couche externe du trajectographe interne grâce à lexpérience acquise sur STAR doit être redéfinie cette année à lissue dune étude en cours par H. Delagrange : arrêter ou faire la réalisation technique,.
DI-MUONS = production de J/psi et Upsilon. La priorité actuelle est de finir les chambres que le groupe a pris en charge depuis le début. Le prototype des cartes du Trigger est au point ainsi que le banc de test, mais le départ de lingénieur responsable rend plus difficile la poursuite de cette activité.
PHOS = photons durs, jets. Poursuite des simulations danalyse sans participation technique.
ACQUISITION : définir le cahier des charges et la contribution de SUBATECH limitée à lacquisition Di-muons et à 1 personne..
Astroparticules
5 permanents 1 CR CNRS (temps plein) et temps partiel :1CR CNRS, 2 MC, 1 MA EMN
Responsable : P. Lautridou
Il sagit dune nouvelle activité : Radio-détection des grandes gerbes cosmiques, cest-à-dire étudier la particule primaire (énergie, nature, direction) par la mesure du champ électrique induit par le passage de la gerbe.
En 2002 des mesures de bruit ont été faites en collaboration avec des chercheurs de lINSUE (Paris-Meudon et Nançay) avec le réseau dantennes de Nançay. La conclusion est que des impulsions électriques peuvent être détectées par des antennes ; elles permettraient, par des analyses différentes, détudier les très hautes énergies (GZK) et les basses énergies (genou). En 2003, une expérience de démonstration sera faite à Nançay sur un long bras (1 km). Si ses conclusions sont positives, un mini-réseau dantennes dipolaires simples pourra être envisagé (2003-5), ainsi que des mesures en coïncidence avec Auger, Celeste
(2004) et un grand réseau (LOFAR en 2006).
Parallèlement à ces travaux expérimentaux, deux théoriciens de Subatech commencent à travailler sur lanalyse de la forme du signal recueilli.
Théorie
10 physiciens permanents, tous enseignants-chercheurs : 5 PU et 3MC de lUniversité de Nantes et 2 MA de lEMN. Ce groupe est subdivisé en deux sous-groupes comportant respectivement sept et trois physiciens. Responsables : K. Werner et F. Sébille.
Les activités du premier sous-groupe sont centrées sur la modélisation des collisions nucléaires aux énergies relativistes et ultra-relativistes et la physique du plasma de quark-gluon : formation, évolution, production de différents types de particules (J/Psi, kaons, baryons étranges) et signatures expérimentales. Il effectue également des recherches dans le domaine de la physique hadronique transitions de phase plasma ou chirale et en théorie des champs. Les travaux de ce groupe se sont étendus récemment aux astroparticules avec la description des gerbes atmosphériques induites par des rayons cosmiques de très haute énergie. Il participe également à lanalyse du signal électromagnétique induit dans des antennes au sol.
Le second sous-groupe réalise des travaux originaux dans le domaine de la structure des noyaux noyaux exotiques et superlourds, description de la fission et de lémission alpha et des réactions nucléaires aux énergies faibles et intermédiaires : description des phénomènes de fluctuation-dissipation à laide dune théorie des ondelettes, modèles quantiques de production de multi-fragments.
Les travaux autour du plasma de quark-gluon possèdent un recouvrement important avec les programmes des équipes expérimentales, ce qui constitue lune des richesses du laboratoire. En revanche, les recherches en structure et réactions nucléaires à plus basse énergie nont plus déquivalent expérimental à SUBATECH.. On pourrait souhaiter quils entretiennent des contacts plus étroits avec les expérimentateurs et théoriciens de la communauté GANIL qui effectuent des recherches sur des thématiques voisines. Les théoriciens de basse énergie fournissent également un support théorique aux activités de mesure de données nucléaires dans le cadre des programmes GEDEON et GEDEPEON.
Le groupe théorique possède une excellente visibilité internationale, avec 103 articles publies, 5500 citations et 110 invitations à des conférences depuis 1996. Onze thèses ont été soutenues depuis 1999, et 4 thèses sont en cours. Le groupe a organisé la Conférence QM2002 et 5 ateliers ces 4 dernières années.
Les physiciens de ce groupe ont eu limpression dun manque de reconnaissance de la part du CNRS ces dernières années concernant la composante phénoménologique de ses activités, lIN2P3 lestimant trop théorique, le Département SPM, pas assez. Un souhait fort du groupe à lheure actuelle est le recrutement dun chercheur CNRS, notamment sur la nouvelle thématique astroparticules
Aval du cycle électro-nucléaire
4 permanents : 2 MdC Univ (temps partiel), , 1 MA Mines
4 temporaires : 1 ATER Univ, 2 post-docs et 1 doctorant Responsables : T. Kirchner et P. Eudes
Ce groupe, appelé SPALLATION pour faire bref, a travaillé dans le cadre du GDR GEDEON selon deux axes :
-mesure de sections efficaces dans le cadre du projet européen HINDAS, pour étendre les bases de données et valider ou améliorer les codes de transport à haute énergie (100-200 MeV). Plusieurs séries de mesures de production de particules chargées légères ont été effectuées en collaboration avec LPC Caen, IRES, LLN, ULB, CEA Bruyères. Lanalyse va se terminer. Ces données doivent maintenant être intégrées aux programmes de simulation. Le groupe se tiendra prêt à effectuer dautres mesures si cela savérait nécessaire.
- développement dune cible Pb-Bi liquide en collaboration avec le PSI Villigen, à fairefonctionner en 2004, dans le programme européeen MEGAPIE-TEST. Le groupe coordonne les laboratoires CNRS, coordonne la conception et réalisation de la cible et effectue les simulations de physique nucléaire. Linstallation au PSI doit être réalisée cette année et le contrat du 5éme PCRD court jusque fin 2004 Pour valider le choix des matériaux de MEGAPIE lorsquils sont soumis à irradiation, le groupe est responsable du projet LISOR (dans le programme européen TECLA), conçoit la boucle dirradiation, conçoit et réalise la section test. La participation aux irradiations LISOR doit se terminer fin 2003.
Deux membres orientent une partie de leur activité dans dautres domaines. Le travail du groupe se concentre sur MEGAPIE et sa suite dans le cadre de GEDEPEON : projet XADS ou MYRRHA en lien avec les industriels concernés. Une demande va être faite au 6ème PCRD. Un renfort en physicien est urgent.
Groupe INCADE : Détecteurs et Instrumentation.
10 permanents : (4 MA, 1CR, 1T) EMN, (2IE, 1AI) CNRS, 1T Univ
5 temporaires : 2 CDD et vacations, 3 doctorants.
Responsables : L. Luquin (détecteurs) et M. Le Guay (Instrumentation)
Ce groupe est intégré au secteur Physique car son activité ne se limite pas à la construction de détecteurs mais inclut le développement et la conception de nouveaux détecteurs en liaison étroite avec les physiciens. Il sest fortement renforcé par la fusion avec un groupe instrumentation-capteurs de lEMN qui a rejoint Subatech (officiellement en janvier 2003) et amène des compétences en optique.
Il dispose de 250 m2 comprenant 3 locaux de tests et 2 salles blanches, où sont effectués construction et tests des détecteurs pour STAR et ALICE.
Les compétences acquises dans les travaux de R&D sur lutilisation possible du concept Micromégas pour le trajectographe du bras di-muon dALICE (non retenu) ont été élargies à plusieurs types de détecteurs gazeux, en particulier avec lintroduction d une nouvelle structure amplificatrice (Parallel Ionization Multiplier) qui fait lobjet dun brevet. Lapplication principale est un imageur béta dont un prototype industriel est en cours de construction avec la société BIOSPACE.
Dautres applications sont possibles (détecteurs pour collisionneurs, imagerie X et gamma...) et le principal problème est de les choisir et réaliser complètement, donc successivement.
Secteur Radiochimie
La double mission de ce secteur est deffectuer des recherches en radiochimie et de développer et faire fonctionner un service de mesure et danalyse de la radioactivité et des éléments rares.
Mme Simonoff, membre de la Section 17, na pas pu venir mais elle avait participé au Comité dévaluation fin septembre 2002 et son opinion a été prise en compte ici.
Recherche en Radiochimie
5 permanents : 1 CR CNRS - 1 PR , 1 MA, 1 AR Mines - 2 T Armines
10 temporaires : 5 post-doc et 5 doctorants Responsable : B. Grambow
Les thèmes étudiés concernent la radioactivité liée à des problématiques environnementales (sûreté des déchets radioactifs confinés dans des matrices de verre, simulation des processus de transport, diminution de la radioactivité naturelle dune eau de boisson
), du cycle électro-nucléaire (projet européen sur les déchets des réacteurs à haute température, chimie du Technétium
), des radio-éléments dintérêt médical (225Ac pour alpha-immunothérapie) et le développement des techniques danalyse (détermination du 226Ra en solution
)
Le groupe collabore avec plusieurs laboratoires et est partie prenante de deux GDR (NOMADE pour la lixiviation, et PRACTIS pour la chimie du Tc), de deux projets du 5ème PCRD. Il a obtenu dimportants financements par contrats (français, européens, industriels
) : environ 0.5 MEu.
Le projet Laser breakdown apporterait une méthode dont ne dispose aucun autre groupe de radiochimie pour létude des colloïdes (spéciation de radionucléides dans leur interaction en milieu aqueux au contact de différents matériaux).
Les relations avec lInstitut Fédératif de Chimie de Nantes se développent et lenseignement de la radiochimie dans les DEA et DESS nantais en profite dès cette année.
Ce groupe vient enfin dêtre renforcé par 1 IR CNRS du Département de chimie et 1 IR en CDD de lIN2P3 (à stabiliser en 2004-5).
Groupe de services SMART
9 permanents : 1 IE, 1 AJT CNRS 2 I , 5 T Armines
2 temporaires : 1 post-doc et 1 doctorant Responsable : M. Mokili.
Il utilise les connaissances acquises en recherche et, en sens inverse, contribue à les développer. Cest un service accrédité par le COFRAC, lANDRA et plusieurs autres organismes officiels pour des analyses alpha, béta et gamma déchantillons deaux, de boues et terres contaminées, etc et la mesure du Radon dans des locaux (équipement dintervention sur site).
Il fait partie du réseau EUGRAM de laboratoires de métrologie nucléaire.
Ce service obtient de nombreux contrats qui assurent en particulier le salaire de la plupart de ses membres. Mais le fonctionnement nécessite plus de 200 kEu dont il reste environ 65 kEu à la charge de Subatech, et le directeur demande quil soit financé en partie par un complément de SBNA de lIN2P3.
La mise en place éventuelle dune structure IN2P3 relative à la radio-mesure suscite intérêt et préoccupation pour les membres du groupe: cette structure pourrait laider à développer ses activités, à condition que la spécificité du service soit prise en compte.
C SERVICES TECHNIQUES ET ADMINISTRATIFS
Services Techniques
Service Informatique
3 permanents : 1 IR, 1 IE, 1 AI CNRS. Responsable : K. Chawoshi.
Ce service est constitué uniquement dagents CNRS et assure essentiellement la maintenance des Systèmes et Réseaux : aide à 120 utilisateurs avec 300 terminaux de divers types. Les ingénieurs font essentiellement un travail dentretien technique, ce qui empêche de participer aux systèmes dacquisition des expériences.
Même en se limitant aux tâches actuelles, le chiffre de 3 personnes est un minimum (il était de 4 en 2001). La participation au réseau ALICE-GRID entraînera la nécessité dun renfort. Une demande dIE ou IR sera une priorité pour lan prochain.
Service Electronique et Electrotechnique.
9 permanents : 1 IE Univ - 2 IR, 2 IE, 1 AI, 32T CNRS Responsable : S. Bouvier.
Ce service est CNRS en quasi-totalité. Il assure la conception et la réalisation de systèmes pour : SSD-STAR, PHOS , Trigger et Tracking Dimuons ALICE, Imageur-beta, enseignement. Les compétences nécessaires dans certains projets ne sont pas toujours en adéquation avec la formation des personnes. Des stages de formation permettent délargir les compétences, mais lutilisation de ces compétences se heurte au coût des licences de logiciel nécessaires.
Un poste de lIN2P3 est attendu, en particulier pour une personne qui sache utiliser les ASIC (sans créer un pôle ASIC, qui serait trop coûteux et demanderait dautres personnes)
.
Service Mécanique
8 permanents : 1 IR, 2 IE, 2 AI, 3T CNRS. Responsable : M. Dialinas
4 personnes sont au bureau détudes, 4 à latelier. Cet effectif nétait que de moitié en 1994. Leffort du CNRS est apprécié. Un besoin se fait sentir en techniques horlogères et thermiques pour le développement des détecteurs.
Le service assure la conception, le suivi de réalisation et lintégration pour : SSD-STAR, LISOR et MEGAPIE GEDEON, Tracking Dimuons ALICE, etc. Une difficulté vient du glissement des plannings de réalisation des dispositifs des différentes expériences.
Lautre problème ressenti par les personnels concerne les déplacements, dont les frais sont mal remboursés et qui consomment beaucoup de temps.
Léquipement en logiciels et matériel informatique est satisfaisant. Léquipement de latelier vient dêtre remis à niveau grâce aux crédits de la Région. Un pont roulant de 2 tonnes pour la manutention de charges lourdes va enfin être installé.
Services Administratifs.
Responsable : G. Puil.
- Secrétariat de direction : 1 non permanent
- Finances : 3 permanents
- Personnel et Formation permanente : 2 permanents , .
- Missions : 2 permanent, .
- Enseignement : 1 permanent
Le rattachement du laboratoire à 3 tutelles apporte un surcroît de travail et de complexité, en particulier dans le service financier qui doit aussi gérer les différents contrats SMART, INCADE. En raison de léloignement des accélérateurs, plus de 1000 missions sont effectuées chaque année et 220 kEu dépensés.
La demande dun poste supplémentaire, formulée en 1999, est toujours recommandée. Hygiène et Sécurité.
ACMO : B. Kubica. ACMO adjoint, PCR : G. Blain
Les règles de sécurité sont bien acceptées par lensemble du personnel. 4 personnes ont suivi une formation spécifique.
D REMARQUES GENERALES
Le laboratoire avait fait lobjet dun examen à 2 ans fin 2001, examen en fait aussi complet quà 4 ans en raison du changement récent de directeur. Puis un Comité dévaluation a eu lieu en septembre 2001. Nous avons donc demandé quil ny ait pas une grand messe en amphi, mais une série de rencontres avec le directeur puis les différents groupes de physique et services. Les observations faites sont reportées ci-dessus.
Contrairement à 2001, il ny a pas eu de demande individuelle de nous rencontrer, ce qui traduit la disparition des soucis que pouvaient alors avoir certains.
Puis nous avons rencontré, hors la présence du directeur, le Conseil de laboratoire et le CCPI. A la différence de la précédente visite, il nest pas apparu de souci important. Les relations entre le directeur et les personnels sont normales et le renouvellement du directeur est souhaité. Les chercheurs et enseignants-chercheurs ont voté une motion approuvant la politique scientifique du directeur. Les relations avec luniversité se sont nettement améliorées. Les travaux dagrandissement profiteront à tous. La participation éventuelle à une ligne dirradiation pour Subatech sur le projet de cyclotron médical ne suscite plus dinquiétude. Les problèmes en cours concernent : - les horaires variables (le personnel B et C demande une horloge pointeuse
), - la réduction de 20% du budget de formation permanente en 2003, - les frais de mission (déjà indiqué ci-dessus).
Lensemble du laboratoire travaille avec efficacité et bonne entente. Nous résumons ici nos remarques et recommandations sur les différents services :
- Le groupe Plasma surmonte les difficultés pratiques apparues pour la fabrication des modules de STAR et limite le retard induit dans ceux dALICE di-muons. La limitation aux charges à prendre pour ALICE ITS et labsence de responsabilité technique pour PHENIX et ALICE PHOS nous semblent sages.
- Astroparticules: létude du projet de radio-détection doit être poursuivie en renforçant les liens avec les radioastronomes et en intégrant le GDR PCHE ; un soutien théorique est nécessaire et commence
- Théorie : lentrée dun physicien CNRS, non soumis à des obligations denseignement, constituerait un renforcement très souhaitable. Le groupe de collisions nucléaires à basse énergie bénéficierait de contacts réguliers avec des expérimentateurs et théoriciens de la communauté GANIL.
- Aval du cycle : la mise en veille de lactivité mesure de sections efficaces est un bon moyen de pouvoir reprendre ces mesures si besoin est ; lactivité MEGAPIE doit se développer et un renfort en chercheur ou enseignant-chercheur est nécessaire.
- Détecteurs et instrumentation : les potentialités dapplications sont nombreuses et leurs prises en charge successives permettront des réalisations allant jusquà la fabrication industrielle.
- Radiochimie et SMART : une réorganisation est en cours pour mieux partager les responsabilités. Pour SMART, le rôle de lIN2P3 doit être bien défini, du point de vue financier et quant à une organisation nationale.
- Services techniques : ils travaillent à la limite des possibilités et toute absence perturbe les plannings. Le service informatique devrait être renforcé pour pouvoir effectuer plus que la maintenance.
- Les travaux attendus dagrandissement et regroupement des locaux permettront une croissance du laboratoire en personnels.
En ce qui concerne le projet de cyclotron médical, la position des tutelles sur le rôle que Subatech pourra y jouer est attendue.
En conclusion, nous avons eu une excellente impression des résultats obtenus par ce laboratoire qui a une grande faculté dadaptation et dinitiative.
Renouvellement à 4 ans du laboratoire Souterrain de Modane (UMR6417)
Rapporteurs : Monique Bex, Robert Frascaria , Pierre Lutz.
Le dernier examen à 4 ans du Laboratoire Souterrain de Modane (LSM), mixte CNRS/IN2P3 et CEA/DSM, a été effectué par D.Vignaud au mois de novembre 1999. Une visite intermédiaire à deux ans de ce laboratoire a été effectuée les 8 et 9 octobre 2001 par Robert Frascaria et Stéphane Monteil en présence du Directeur nommé pour 4 ans en 1999, Luigi Mosca et du Directeur adjoint Jean Louis Reyss.
Entre temps, nous avons appris la nomination de Luigi Mosca au poste de chargé de mission par les Directions conjointes, Michel Spiro (CEA) et Jean Jacques Aubert (IN2P3), pour préparer les objectifs de développement à moyen et long terme du LSM . En conséquence, Gilles Gerbier a été nommé Directeur par interim par ces mêmes Directions jusquau 25 mars 2003.
Nous avons rencontré sur le site Mrs. Gerbier, Mosca et Reyss avec lesquels nous avons pu discuter des activités en cours ou en développement ainsi que des problèmes liés à la gestion des personnels travaillant sur le site.
Nous avons pu discuter avec les personnels techniques permanents : Philippe Charvin, Jean Loup Margueron, Charlotte Riccio, Thierry et Magali Zampieri.
Les aspects sécurité du LSM ont été discutés en présence de Cyril Thieffry, adjoint à lingénieur de sécurité à lIN2P3.
Nous avons effectué une visite complète du laboratoire souterrain le lundi après-midi et discuté avec les physiciens présents sur le site.
1.- Le point sur les différentes expériences et leur gestion technique.
EDELWEISS :
Gilles Gerbier, responsable scientifique dEDELWEISS pour le CEA nous a fait un bref résumé de la situation scientifique et technique.
Fin 2001, 3 bolomètres étaient opérationnels présentant une bonne résolution en calibration gamma. Milieu 2002, la collaboration a pu présenter un premier résultat dimportance, concernant une nouvelle limite supérieure dabsence dévénement, plaçant EDELWEISS en tête de la compétition mondiale dans la recherche des WIMPS par détection directe. La fin de lannée a été consacrée aux tests de détecteurs de même type que celui utilisé début 2002 (sous couche amorphe en Ge) et de nouveaux (sous couche amorphe en Si). Devant le bon fonctionnement dEDELWEISS 1, la collaboration a décidé de continuer les mesures jusquen septembre 2003 tout en essayant de descendre le seuil de détection à 20keV ( limite actuelle 30 keV) permettant dexplorer un domaine de masse de WIMPS considérablement plus grand.
Parallèlement à ces études, EDELWEISS 2 est en cours de réalisation , Daniel Drain étant le Chef de projet . LIPN de Lyon réalise la superstructure et lintégration générale du cryostat et des blindages, alors que le nouveau cryostat à dilution est en cours de test à Grenoble. Les détecteurs, sous la responsabilité du DAPNIA/Saclay sont en cours de fabrication et tests.
Une modification très importante du site LMS est à réaliser avec démontage complet dEDELWEISS 1. La gestion technique des modifications du site et de lintégration dEDELWEISS 2 est confiée à Philippe Charvin (CEA). Un CDD a été prévu pour une période de 18 mois pour aider à ces tâches. Linstallation doit se dérouler sur 8 mois à partir de septembre 2003
Dans la discussion qui a suivi cette présentation, il nous est apparu que le support technique était insuffisant, compte tenu des autres tâches dévolues à Ph. Charvin (suivi de la réalisation de labri de secours à lentée du LSM, dessins techniques pour la réalisation des nouveaux bureaux du LSM, astreinte de sécurité, etc
). De plus, une formation du technicien CDD sera nécessaire tant sur le plan technique que sur le plan de la sécurité. Il nous semble que Ph Charvin devrait être déchargé dune grande partie de ces missions complémentaires. Nous reviendrons en conclusion sur quelques pistes de solutions que nous avons discutées avec le Directeur.
NEMO3 :
Aucun responsable de NEMO3 nétait sur le site pour nous faire le point sur les activités en cours. G. Gerbier nous a fait un résumé de la situation présente : depuis linauguration officielle en juillet 2002, lensemble du détecteur fonctionne. Le bruit de fond a été considérablement réduit grâce aux nouvelles cuves à eau. Il reste cependant un bruit de fond encore trop important provenant du radon ambiant qui arrive avec le renouvellement de lair par les gaines de ventilation Un banc de test avec tente à hélium a été construit et géré par Jean Loup Margueron et Charlotte Riccio (pour les mesures) avec le projet dentourer NEMO 3 par une grande tente à circulation dhélium gazeux avec filtration de lair en retour. La collaboration a cependant décidé de commencer dès maintenant les prises de données. Les résultats sont très attendus car NEMO3 est la seule expérience au monde en mesure de tester différents noyaux candidats à la double beta sans neutrinos dans le même détecteur.
TGV 2 : ce télescope germanium vertical, fruit dune collaboration Franco-Russe nous a été présenté par Slava Egorov Ce télescope comprends actuellement 32 détecteurs germanium en observation de 10 g de 48 Ca sous forme de feuilles émettrices candidates à la radioactivité double-bêta. Après modification dune partie de lélectronique en développement à Dubna, il sera opérationnel très prochainement. Avec une efficacité de dètection de près de 50 % et grâce au 48 Ca apporté par la partie russe de la collaboration, TGV est lexpérience la plus sensible pour la détection éventuelle de la double beta du 48Ca.
DETECTEURS GERMANIUM : Jean Louis Reyss nous a présenté cette installation unique au monde et qui permet de mesurer à partir de très petites quantités de matière la radioactivité d échantillons pour létude ou le contrôle de lenvironnement. Les applications couvrent des domaines variés comme les sciences de la Terre, larchéologie, la biologie, les datations, etc
mais aussi permettent de sélectionner les matériaux non radioactifs pour les autres expériences du LSM. Ces détecteurs sont en pleine exploitation et gérés sur le plan technique y compris linstallation des échantillons et lexploitation des données par Charlotte Riccio. Une gestion délicate et continue de lazote liquide est une contrainte très prenante pour cette technicienne compétente et des études de production de froid par des méthodes mécaniques ou de récupération de lazote sont en cours ( ce qui réduirait en même temps le poste budgétaire important de consommation dazote).
TEST MICROMEGAS :
Un banc de test à lintérieur du château de plomb de 30 T a été installé et permet de tester des petites chambres type MICROMEGAS dans des conditions de très bas bruit.
Missions dintérêt général :
Astreinte : Lensemble des techniciens du site assure par rotation une astreinte sécurité à raison dune semaine toutes les quatre semaines. Ces astreintes sont très contraignantes et se traduisent parfois par des interventions de nuit ( il y en a eu une pour sécurité informatique pendant notre séjour). La simple montée sur le site prend à peu près deux heures, le demi-tour pour le retour se faisant par l Italie.
Transports sur le site : les techniciens assurent tous les transports- visiteurs et matériels- avec un réel souci du respect des normes de sécurité. Ils ont tous été amenés à passer le permis poids lourd et à suivre des cours de secourisme.
Sécurité des personnels : sur place, les techniciens veillent aux consignes de sécurité. Ils encadrent des stages de formation pour les nouveaux arrivants.
Remise aux normes des installations : un vaste chantier de remise à niveau des installations électriques et du système dextinction des feux (remplacement du Halon par un mélange Ar+N2) aux normes européennes est en cours sous la responsabilité technique de Th. Zampieri.
Informatique : linformatique (réseau et connections au réseau) est sous la responsabilité de Th. Zampieri.
Limpression générale qui ressort de cette visite est que depuis deux ans les réalisations ont avancé selon les plannings prévus. Les différentes communautés scientifiques sont satisfaites du support technique dont elles bénéficient sur le site. Il nous apparaît cependant quun renforcement du personnel permanent du LSM est nécessaire. Ces personnels ont en charge la sécurité, la gestion et la maintenance des matériels sur place ainsi que les améliorations permanentes à apporter à l infrastructure des postes expérimentaux. Pour cela ils sont en charge individuellement dune expérience sur le site et compte tenu des astreintes obligatoires ils ne sont pas assez nombreux. Un poste CDD de 18 mois, fourni par le CEA, est en attente pour linstallation de EDELWEISS 2. Son profil est à définir et il nous semble que cette aide ponctuelle ne sera pas suffisante.
2.- Le point sur la sécurité dans le laboratoire.
Cet aspect est parfaitement pris en compte par la direction du LSM et ses personnels techniques, dont nous avons pu constater limplication et le sérieux dans ce domaine. La somme des réalisations pour la période 1999-2003 est importante. Les questions de sécurité occupent une partie importante du temps des personnels. C. Thieffrey sest montré très satisfait de lévolution et de la prise en compte sérieuse de la sécurité.
3.- Le point sur la sécurité liée à laccès au laboratoire.
Les problèmes de sécurité liés au tunnel sont beaucoup plus critiques et constituent le souci majeur de la direction et des techniciens du laboratoire. Evidemment, les drames des tunnels du Mont-Blanc et du Saint-Gothard ont entraîné la décision co-latérale franco-italienne de réaliser au plus vite un tunnel de service et la construction de 4 abris de sécurisation dans le tunnel de circulation.
Résumé de la situation actuelle pour laccès au laboratoire :
Il se fait par voiture (trois voitures au maximum). Un parking de deux voitures se situe en face du laboratoire ; au moment du garage, le gyrophare de la voiture déclenche simultanément deux panneaux lumineux dans le tunnel. On traverse alors le tunnel à pied sous la conduite du chauffeur, en tout état de cause habilité par la direction. Cette opération bénigne pouvait se faire à loreille lorsque le trafic était modeste. Aujourdhui, cest un exercice sportif et de métrologie délicat : lestimation des distances dépend fortement de lenfumage du tunnel par exemple. La direction du LSM a proposé de transformer lentrée du laboratoire - qui se trouve à mi-tunnel - en abri. Ce projet est aujourdhui accepté par les autorités compétentes et sa réalisation va démarrer fin mars. Une gaine technique court au dessus du plafond du tunnel routier et pourrait permettre daccéder au laboratoire en toute sécurité si elle était aménagée; la construction de labri pourrait être loccasion dun tel aménagement.
3.- Conclusions
Le site du LSM bénéficie dune réduction des flux de muons et de neutrons cosmiques de facteurs 106 et 104 respectivement, soit un ordre de grandeur meilleur quau Gran Sasso pour les muons et comparable pour les neutrons.
Le Laboratoire joue parfaitement son rôle de laboratoire daccueil.. Il reçoit et aide sur le plan technique et administratif une centaine de physiciens. Les différentes expériences sont remarquablement conduites et uniques au plan mondial. Elles occupent lensemble de lespace disponible et de ce fait contraintes dans leur développement éventuel futur. Le programme scientifique des prochaines années est complètement défini : prises de données de NEMOIII, phases 1 et 2 dEDELWEISS, démarrage de TGV2 et mesures de basses radioactivités. Il convient de souligner en outre que le LSM simplique activement dans les projets dexpériences long-baseline de neutrinos pilotés par le CERN.
Le laboratoire extérieur est actuellement installé en location dans des bureaux municipaux ; le LSM a acquis un terrain de 12000 m2 et projette la construction dun batiment de 1000 m2. Cette construction devrait démarrer en 2004.
Le laboratoire a réalisé en 2000 un site Web et une plaquette ; il joue pleinement son rôle danimation scientifique.
Les aspects de sécurité, parfaitement traités pour ce qui relève de la compétence exclusive du laboratoire, ont pris une dimension critique ces deux dernières années et occupent une part importante du temps et de lénergie des techniciens du LSM. Le recrutement dun technicien supplémentaire soulagerait la charge de travail collective sur ces questions et permettrait une implication plus grande des personnels dans les expériences. Un poste de niveau ingénieur permettrait dassurer le rôle dencadrement du personnel technique qui fait défaut, ce qui engendre les difficultés relationnelles actuelles. Ce poste trouve sa justification dans laccroissement des activités du laboratoire.
Examen à 2 ans du CSNSM Orsay (UMR8609) et des chercheurs affectés
Michel BAUBILLIER
Philippe CHOMAZ
La direction :
Le laboratoire est depuis 1 an et demi dirigé par H. Flocard. Cette prise de fonction après quelques difficultés conjoncturelles (ARTT et restructuration du conseil de laboratoire) semble s'être bien passée, H. Flocard a l'autorité, l'écoute et charisme nécessaire à la tâche de directeur.
Le personnel :
Le CSNSM est un laboratoire de taille moyenne avec 38 chercheurs permanents, 12 doctorants, 33 ingénieurs et 12 techniciens et administratifs. Ce personnel est caractérisé par la quasi-absence de quadragénaires et une forte composante âgée puisque plus de la moitié a plus de 50 ans.
Cela entraînera des difficultés importantes pendant encore plusieurs années. Toutefois, le laboratoire possède un fort groupe de jeunes sur lequel il faut s'appuyer. Il faut noter que certains groupes (Micrométéorites) dont les fondateurs viennent de dépasser les 65 ans se retrouvent dans l'impossibilité de prendre des doctorants car aucun chercheur jeune n'a l'habilitation. Il serait bon de veiller à ce que ce problème ne se pérennise ni ne se reproduise.
La diversité des statuts est frappante : 21 chercheurs dépendent de la 03, 7 de la 06, 2 de la 14 et 3 de la 19 sans compter 2 enseignants de la 29 (03) et 1 de la 28 (06). Il est à noter que, contrairement à l'audit de 2001 qui faisait apparaître des difficultés et inquiétudes par rapport au traitement de l'interdisciplinarité, ces problèmes n'ont pas été soulevés en 2003.
Un point notable pour une UMR est le petit nombre denseignants-chercheurs (3). Cela conduit à une trop faible implication du laboratoire dans l'université. Des actions devraient être menées pour corriger cela à la fois au niveau de l'ouverture de postes et de l'implication des personnels CNRS dans l'enseignement.
La structure :
Le laboratoire possède un conseil scientifique, un conseil de laboratoire et une commission paritaire.
Le laboratoire est structuré en 6 services et 8 groupes de physique. Le découpage des groupes de physique semble parfois plus hérité d'un passé dépassé que dicté par un souci de cohérence et d'efficacité. Les deux petits groupes de structure nucléaire, l'un de 3 et l'autre de 6 chercheurs, travaillant dans des domaines connexes et ayant des projets à long terme commun gagneraient en visibilité et en poids à ne former qu'un seul groupe regroupant plusieurs équipes. Cela semble important pour la dynamique, la stratégie et la réflexion du CSNSM. Cette remarque sur la mise en place de groupes fédérant plusieurs équipes pourrait être aussi valable pour les activités d'astrophysiques.
Les machines et les moyens techniques.
Un ensemble d'équipements exceptionnel fait la force de ce laboratoire.
Sidonie est un spectromètre de masse (séparateur)
Aramis et Irma permettent des irradiations (implantations)
Couplage de l'ensemble avec un microscope électronique à transmission
PAPAP est un petit accélérateur pour l'astrophysique. Il faut noter qu'il n'y a plus pour l'instant de réel programme scientifique pour cet outil. Il peut toutefois jouer les Belles-au-bois-dormant pendant quelques années.
Tandetron (à Gif). L'année 2003 est finalement assurée, mais la suite n'est pas claire, les deux utilisateurs principaux étant bientôt à la retraite.
Microsonde ionique (opérationnelle)
Minerve une plate-forme technologique commune
Il faut noter que pour lensemble SIDONIE-IRMA-ARAMIS, les inquiétudes qui étaient liées au renouvellement du personnel en charge de ces outils ne semble plus avoir lieu d'être grâce au recrutement de jeunes.
Ceci n'est pas vrai pour beaucoup d'autres services qui sont gravement mis en danger par les nombreux départs en retraite. Il faut veiller à corriger cette tendance pour ne pas placer le laboratoire dans une situation ingérable.
Une politique de mutualisation est en discussion au niveau d'Orsay, Pour qu'elle ait des chances d'être un succès, il ne faut pas qu'elle soit à sens unique (les petits mangés par les gros) mais il faut la construire en veillant à respecter les équilibres entre les partenaires, les droits et prérogatives des différents laboratoires en particulier en garantissant un accès et un poids égal de chaque partenaire.
Les équipements du laboratoire et les personnels qui y sont attachés mènent des actions de recherches souvent appliquées pour d'autres laboratoires et aussi des industries ce qui procure des ressources propres importantes. On doit saluer ces actions qui révèlent la spécificité et les compétences souvent uniques du CSNSM. La question de lévolution de ces activités vers un mode de fonctionnement plus rigoureux et peut être plus ambitieux se pose. Il existe des solutions (ADER) adoptées par d'autres laboratoires en particulier celui de Bordeaux dont on pourrait s'inspirer. (ADER parisienne - Art-Mine directeur Pascal IRIS, 60 Bd Saint Michel, 75272 Paris cedex 06 tel 01 40 51 90 50)
Les groupes et thèmes de recherche
L'astrophysique nucléaire (nucléosynthèse), 1Dr, 4Cr.. C'est un groupe pionnier remarquable ayant eu de très beaux succès. Il s'implique dans les projets satellites Integral et Esi afin de leur apporter la composante physique nucléaire. Leur but est de couvrir tous les aspects : théorie, mesure de physique nucléaire, observation, modélisation. Toutefois, les ambitions et la stratégie au long terme du groupe ne semblent pas aussi fortes que leur « leadership » pourrait le laisser imaginer. Leur implication dans INTEGRAL reste limitée. De plus alors qu'une nouvelle dynamique émerge dans leur domaine d'expertise autour, en particulier, des faisceaux de noyaux exotiques, le groupe ne semble pas vouloir trop s'impliquer dans la création d'une communauté française forte, imaginative, ouverte avec des projets communs ou au minimum une réflexion commune pour le long terme. Ce travail de prospective et d'animation de la collectivité est en partie la responsabilité de ce groupe de l'IN2P3 compte tenu de son expertise, son histoire et la reconnaissance quil a acquise.
Astrophysique du solide (météorites), 1Drem, 1Prem, 2Cr. 1 Mc. Ce groupe jeune et dynamique a un projet de recherche innovant et cohérent : poussières cométaires, pierres de Mars, origine du système solaire, de l'eau et de l'air, de la vie... Avec la microsonde récemment installée au CSNSM, il possède un outil de grande qualité. Il cherche à l'ouvrir à l'Université. Nous ne pouvons que les y encourager car toute politique d« immersion » des UMR dans leur Université est un atout pour le laboratoire et la discipline. Le groupe n'a pas actuellement de doctorant, aucun des chercheurs n'étant habilité. Cette situation doit être corrigée au plus vite. Il faut finalement souligner l'ouverture de ce groupe vers les autres groupes du CSNSM (SMA, Astro nucléaire) et de la physique nucléaire (collaboration IPN...)
Physico-Chimie de l'irradiation (électronucléaire), 1Dr, 2Cr. Leur travail sur l'aval du cycle est reconnu avec en particulier une étude sur la corrosion des oxydes d'Uranium (combustible des centrales pour stockage direct). Cette activité gagnerait à être développée au sein de l'ensemble « Aval du cycle » de l'IN2P3 et pourrait être plus mise en lumière par ce laboratoire. On peut s'étonner de la discrétion d'un professeur ayant des responsabilités dans ces domaines et appartenant au laboratoire.
Physique des solides (utilisation de méthodes nucléaires), 3Dr, 1Pr, 4Cr. Cette grosse équipe a de nombreux résultats sur les bolomètres, les supraconducteurs, la nanolithographie magnétique. Une partie du groupe (supraconductivité) part à PC. Le reste continue à travailler à Orsay auprès des machines du CSNSM et de la plate-forme technologique Minerve. Il faut noter l'excellente synergie avec la physique nucléaire en particulier au niveau des matrices de bolomètres et d'EDELWEISS 2.
Spectrométrie de masse par accélérateur (datation, traceur), 2Dr. 1 doctorante (avec les masses atomiques). Cette équipe a fait un travail remarqué sur l'iode 129 important pour l'écologie et l'océanographie et bien d'autres chose. Il doit toutefois faire face à deux problèmes : les incertitudes sur l'avenir du Tandétron de Gif (qui vient d'être prolongé d'un an grâce à un soutien international massif), et le prochain de départ à la retraite de la totalité des chercheurs permanents. Cette situation pose le problème de la SMA en France et de la préservation d'un outil exceptionnel comme le TANDETRON.
La Spectrométrie de masse est une des activités initiales prestigieuse du laboratoire : une partie de son "âme". Cette activité est de très haute qualité. Cependant elle ne s'inscrit plus dans une perspective politique nationale affirmée alors quelle est très soutenue au niveau international. Il en résulte un manque de visibilité et une fragilité qui ne peut que s'amplifier.
La structure nucléaire I (gamma et superdéformation), 2Dr, 3Cr. Ce groupe est du plus haut niveau, parmi les meilleurs en France. Sa présence au CSNSM assure un lien directe entre la discipline et les interdisciplines associées. Ce groupe a une véritable stratégie pour l'avenir (groupe de réflexion sur la physique avec des noyaux stables, tracking gamma AGATA .). Toutefois la présence au CSNSM de deux groupes de structure nucléaire de taille modeste excessivement proches dans leur thématiques et leur prospective est une situation héritée de l'histoire qu'il serait temps de dépasser. Il ne faudrait pas qu'une telle situation freine l'émergence d'un véritable travail collectif ou ne conduise à reproduire au niveau des jeunes chercheurs les erreurs de leurs aînés. Cela fait perdurer une situation malsaine et affaiblie l'image et le poids du CSNSM. Il serait temps que chacun fasse un effort pour corriger cette anomalie.
La structure nucléaire A (Noyaux exotiques et fission) : 1Dr, 2Cr. Étude de la fission et des formes nucléaires. Après une série de beau résultats le groupe s'oriente vers la physique des noyaux exotiques auprès en particulier de SPIRAL, il est aussi impliqué à plus long terme sur AGATA. Toutefois la présence au CSNSM de deux groupes de structure nucléaire de taille modeste, très proches dans leur thématiques et leur prospective, est une situation héritée de l'histoire qu'il serait temps de dépasser. Il ne faudrait pas qu'une telle situation freine l'émergence d'un véritable travail collectif ou ne conduise à reproduire au niveau des jeunes chercheurs les erreurs de leurs aînés. Cela fait perdurer une situation malsaine et affaiblit l'image et le poids du CSNSM. Il serait temps que chacun fasse un effort pour corriger cette situation.
Masses atomiques (table de masses et exotiques), 3Dr, 1Cr, 1MC. Les mesures de nouvelles masses et leur synthèse sous forme de tables de données évaluées est un travail reconnu internationalement. L'avenir après la mise en route du refroidissement de faisceau sur ISOLDE semble incertain. Le groupe vieillit et devient sous critique. MISTRAL a pour l'instant une niche (temps de vie courts) mais est souvent dépassé par les trappes et les anneaux de stockage. Un recrutement et une évolution sont à envisager. En particulier une réflexion de fond sur les trappes devrait être menée en France car ce sera un atout essentiel pour les machines de faisceaux exotiques.
L'image :
Le laboratoire s'est positionné sur des thèmes porteurs, exotiques, astrophysique, électronucléaire, application des techniques nucléaires. Il réussit un difficile équilibre entre ces disciplines. Cela permet certaine synergie (entre astrophysique nucléaire et astrophysique du solide ou entre astrophysique du solide et spectrométrie) mais il manque peut-être un plan d'ensemble. Le laboratoire devrait réfléchir à son image, analyser ce qui en fait sa spécificité et ce qui rassemble ces diverses activités. Un argumentaire analysant ses atouts et justifiant de son existence dans l'environnement d'Orsay est à construire.
Il faut souligner la nécessité de garder une composante de physique nucléaire de qualité pour conserver la dynamique d'essaimage des nouvelles méthodes (cf. tracking gamma par exemple).
Les résultats :
L'ensemble de l'activité du laboratoire est d'un très bon niveau. Le laboratoire forme beaucoup de doctorants. Les publications sont nombreuses, de qualité et de bonne visibilité (PRL-science), les invitation à des conférences en témoignent. Les contrats sont aussi un gage de qualité, par leur montant (30 % du budget) et par les partenariats développés IBM, Alcatel, Thomson, EDF.
Conclusions:
Le CSNSM est un laboratoire original par la diversité de ses thèmes et sa pluridisciplinarité. Plusieurs groupes font preuve d'un dynamisme remarquable et en constituent les forces vives. Parmi eux on peut citer : l'astrophysique du solide, les développements pour AGATA et la physique du solide. L'astrophysique nucléaire a des résultats remarquables. Elle devrait prendre un rôle important dans le développement, la structuration et la prospective de cette discipline émergente.
La structure en groupes du laboratoire doit évoluer sans attendre les départs à la retraite. Lensemble du laboratoire doit mener cette réflexion sur une modernisation et un décloisonnement en impliquant les jeunes physiciens et ingénieurs dont les opinions et les propositions doivent être déterminantes.
Le CSNSM a de nombreux atouts pour tisser des liens et rayonner dans la communauté scientifique de Paris Sud : Activités pluridisciplinaires et équipements performants. Un travail de rapprochement avec luniversité, y compris par le biais de recrutements, doit être une priorité de cette UMR.
Examen à 2 ans de lIPN Orsay (UMR8608) et des chercheurs affectés
Monique Bex, Philippe Quentin et Alexandre Rozanov
Les 6 (fin daprès-midi) et 7 mars, nous avons visité lIPN dOrsay. Dans le cadre de cette visite à deux ans, nous avons décidé de ne voir sélectivement que les groupes de recherche (ou expériences) quil nous paraissait le plus urgent de rencontrer. Nous avons reçu brièvement et ensemble les responsables des autres groupes (ou expérience). Nous avons accueilli en une seule rencontre toute la division accélérateurs. Enfin, nous navons rencontré que trois services (services administratifs et généraux, électronique et informatique). Un temps était réservé pour la rencontre de la délégation permanente du Conseil de lInstitut et pour des rencontres personnelles. Dans ce dernier cas, une seule personne est venue nous exposer son problème.
I) Services
I.1) Services généraux et administratifs
Neufs groupes constituent ce service qui regroupe 47 personnes. En 2001, lensemble des services se trouvait dans une situation difficile pour les raisons suivantes :
- Une baisse des effectifs due à la pyramide des ages induisant un départ à la retraite important, et de départs pour dautres raisons, qui menaçait lactivité de ces services puisque la politique de recrutement du CNRS ne permet pas la compensation de ces pertes poste à poste.
- Un alourdissement de la réglementation, la complexité croissante de la gestion financière (double gestion obligatoire avec lUniversité) et linadéquation de certains outils informatique tel Nabucco.
- Une augmentation importante des flux à traiter (augmentation de 78% du nombre des commandes, de 20% pour les factures, sur 7 ans).
La réponse à ces difficultés durables a été :
- Un redéploiement des forces et un regroupement des tâches
- Un apport de forces nouvelles
- Une baisse volontaire de certaines activités.
Examinons maintenant la situation service par service.
Formation permanente, RH : la personne en charge part à la retraite cette année, une arrivée sur poste NOEMI est en cours daboutissement
Gestion des personnels : afin de compenser les départs, la secrétaire de ladministrateur viendra renforcer le groupe (un poste de secrétaire pour ladministrateur a été demandé).
Gestion financière : pour compenser les 5 départs, restructuration interne du groupe+ renouvellement et CDD. La situation est stabilisée ,
Magasin, Achats : appauvrissement en personnel
Bibliothèque : Les difficultés sont celles prévalant dans lensemble des bibliothèques quant aux annulations dabonnements. La bibliothèque de lIPN va prendre en charge celle du CSNSM en raison du départ en retraite du bibliothécaire. Pas de départ imminent en retraite.
I.2) Informatique
Les 25 agents du groupe sont répartis en trois groupes pour assumer trois missions : lexploitation des ressources informatiques du laboratoire, le support informatique pour linstrumentation ainsi que celui dédié à laccélérateur.
Le service doit donc :
- assurer lévolution du parc, des réseaux interne et externe en parallèle à lévolution technologique existant. Ainsi passer dun système DEC UNIX à des systèmes dédiés à la gestion de fichiers spécialisés, uvrer pour la mise en place de LINUX et WINDOWS, améliorer les liaisons haut débit avec RENATER, le LAL et le CCPN en passant à 100 gigabits pour les deux
.
- assurer des développements spécifiques .
- soutenir diverses expériences : en physique hadronique, ( Alice, Auger, G0), en structure nucléaire ( MUST, PAARNE, COMPLIS), dans le domaine relevant de linterdisciplinarité (IPB et léquipe agrégats de NIM) ainsi quau plan européen ( JRP AGATA et EXOCHAP.
- soutenir la R et D de la Division Accélérateurs
Les moyens ne suivent pas lévolution des taches :
- Budget : Celui de 2003 (avant gel/coupure) équivaut à celui de 2002. Cela rend plus difficile la maintenance du parc informatique.
- Personnels :dans les 5 ans à venir il y aura 7 départs en retraite. Avec un taux de emplacement maximum de 1 pour 3, les effectifs passeront de 25 à 20 personnes.
Lactivité dexploitation est incompressible. Lactivité de support aux expériences est proportionnelle à lactivité scientifique du laboratoire, or celle-ci ne diminue pas. Les solutions envisagées sont de réduire les activités (par exemple abandonner lactivité C&C pour ALTO daprès le responsable du service, néanmoins contesté sur ce point par la direction) et daméliorer la compétence des personnels par la formation.
I.3) Electronique
Ce service qui comprend 28 personnes dont 18 ingénieurs, a vocation à développer et réaliser, (de la conception à la maintenance) de linstrumentation en physique nucléaire. Ses domaines de compétence comprennent lélectronique analogique, lélectronique numérique, les ASIC et les logiciels embarqués. Il est impliqué dans les projets suivants : ALICE (tracking du bras di-muon), MUST II, EXOCHAP, DVCS et TOHR-2. Il assure en outre le suivi de réalisations présentement en exploitation.(INDRA, MUST 11, EXOGAM, GO, POCI
) et satisfait à des commandes pour des tiers (DAPNIA par ex.) à hauteur de 10%, ce qui conduit à des ressources propres pour lInstitut..
La situation des personnels semble difficile en raison de forts départs en retraites (perte de 5 seniors depuis trois ans), de la perte corrélative des savoirs et du savoir- faire, de la disparition de spécialités -électronique analogique- que lon ne retrouve pas lors des recrutements, de labsence dans la courbe des ages des quadragénaires (à lapogée de leur technicité).
Les solutions envisagées comprennent la formation accélérée des jeunes, le recrutement (4 postes en cours pour 2004, 1 AI devrait être pérennisé en 2003). La situation demeure néanmoins précaire et les nouveaux projets ne pourront pas être assurés tous au même niveau dengagement. Il faudra donc établir un ordre de priorité. Et ce, malgré les efforts visant à regrouper les forces par une bonne collaboration avec dautres laboratoires ( par exemple avec le CSNSM pour AGATA).
II) Division Accélérateurs
Depuis la dernière visite de la section ,la Division Accélérateurs, na pas connu de changements très marqués, si ce nest la mise en place dun comité de suivi des projets, chargé dassurer la gestion des ressources humaines de la division, et la création de deux nouveaux groupes « vide » et « coordination des ressources extérieures ». Les principaux projets en cours concernent ALTO à lIPN (en collaboration avec le LAL), IPHI (en collaboration avec Saclay), ces deux projets à livrer pour 2004 et 2005 respectivement mobilisant en gros la moitié des moyens de R et D la Division, puis deux projets pour le LHC (cryostats et montage des sections droites courtes, calibration des thermomètre cryogéniques), enfin une participation à SPIRAL 2 et une activité soutenue de R et D sur les cavités. Les futurs programmes devraient se situer dans la mouvance des projets de type SPIRAL 2 ou de collisionneurs. Un des points forts de cette Division est sa contribution à la conception daccélérateurs linéaires supraconducteurs de forte puissance qui sont une des conditions du développement de réacteurs sous-critiques (ADS).
La qualité des travaux entrepris et des équipes concernées demeure de très bon niveau. Dassez nombreuses thèses sont préparées dans la Division. Ces deux facteurs devraient inciter à rechercher les moyens en personnels (postes interdisciplinaires de chercheur ?) pour continuer et développer des recherches en amont des divers projets pour garder le niveau dexcellence atteint.
III) Division de la recherche
III.1) Groupe NESTER
Le groupe a connu deux départs de physiciens jouant un rôle important. Néanmoins, les activités de ce groupe dynamique sont foisonnantes, avec une dominante de participation aux expériences effectuées au GANIL/SPIRAL, mais aussi au CERN (ISOLDE) et au Tandem de lIPN. Depuis ces derniers mois, un certain nombre de faits nouveaux structurants sont à signaler :
- Consolidation dune équipe dastrophysique nucléaire
- Participation au programme AGATA (électronique avec le CSNSM, analyse)
- Démarrages de Joint Research Project européens sur EXOCHAP et sur la spectroscopie nucléaire avec des lasers
Par ailleurs, le groupe continue sa participation à des projets porteurs tels que MUST2 au GANIL et ALTO à lIPN
III.2) Groupe PHASE
Les 11 membres de ce groupe (plus 3 doctorants et 2 stagiaires) travaillent actuellement sur 3 sites expérimentaux:
- A lESRF sur l'expérience GRAAL qui étudie les résonances du nucléon a l'aide de réactions de photo-production avec des photons polarises. La Division Accélérateur IPN a contribué avec la mise au point de la cible polarisée (p-d) HYDILE.
- A MAMI (Mayence, Allemagne) sur lexpérience PVA4 qui a pris des données pour la mesure du facteur de forme électrofaible du nucléon pour étudier le contenu en quarks étranges.
- Au T. Jefferson Laboratory (Virginie, USA) sur lexpérience G0 qui étudie la violation de la parité dans la diffusion élastique et inélastique d'électrons polarises. Elle donne des mesures séparées des facteurs de formes faible électriques et magnétiques. Les prises des données sont
programmées pour 2002-2004. Une autre expérience est prévue, lexpérience DVCS, qui mesure l'électro-production des mésons vecteurs rho, oméga et phi. Cette étude permettra dexplorer l'origine du spin des nucléons et d'accéder aux fonctions de structure de nucléon généralisées (GDP), ce qui devrait permettre de résoudre le crise de spin du nucléon.
L'inquiétude principale des physiciens du groupe PHASE est liée aux départs à la retraite dans les prochaines années de plusieurs physiciens (6 sur 11) et corrélativement à l'absence d'arrivée de jeunes physiciens dans ce domaine de physique. Laffirmation par la nouvelle direction que ce domaine, dans lequel lIPN dOrsay joue un rôle fort au sein de lIN2P3, revêt une grande priorité est souhaitée (légitimement à notre avis) par le groupe.
III.3) Expérience ALICE
LIPN sest beaucoup investi dans la conception et réalisation des chambres à fil et dans l'électronique (avec un million de voies du bras di-muon d'ALICE). Les 5 physiciens permanents travaillant dans cette groupe doivent être renforcés cette année par un recrutement CNRS affiché. Ce groupe souhaite participer à l'expérience PHENIX au RHIC de Brookhaven pour faire la physique des ions lourds avant le démarrage dALICE. Une proposition dans ce sens sera discutée sous peu au Conseil scientifique de l'IPN. Ce dernier doit, à notre avis, demeurer attentif a la distribution des forces entre PHENIX et ALICE pour maintenir la préparation dALICE à bon niveau, notamment en ce qui concerne la préparation de la physique.
III.4) Expérience AUGER
Ce groupe comprend 3 physiciens permanents et 4 thésards. Il a la responsabilité des 2500 embases des photomultiplicateurs des cuves. Une quarantaine de cuves avec ces embases sont déjà en place dans la Pampa en Argentine. Une cuve test a été installée à lIPN. Les membres de ce groupe très dynamique ont de nombreuses responsabilités dans AUGER (groupe de travail sur la calibration, groupe de travail d'étalonnage, analyse des données) mais aussi sur un plan plus général en modélisation astrophysique, au sein du GDR PCHE et dun réseau ApPEC (sur les High-Energy Distributed Observatories). Un poste de professeur à lUniversité Paris XI va être pourvu, cette année, pour ce groupe.
III.5) Groupe Physique Théorique
Le dynamisme et la visibilité de ce groupe demeurent forts. Les liens avec les problématiques expérimentales sont multiples (directs comme par exemple avec lanimation du GDR Noyaux exotiques, ou indirects dans le domaine de la physique hadronique). On a noté avec intérêt la présentation unifiée des activités du groupe dans les deux lignes de recherche (problème à N corps et théorie quantique des champs). De la même manière les discussions à lintérieur du groupe sur la recherche de thématiques communes, quoiquil en soit de leur aboutissement proche vont incontestablement dans le bon sens. Sur deux ans le grand nombre (94) de publications (et actes de colloque) ainsi que le nombre de thèses passées (3) et détudiants en thèse (5) constituent des indices dune activité tout à satisfaisante. Au delà du besoin pressant commun à presque tous les groupes de théoriciens nucléaires, un manque de physicien dans la gamme dâge (35-40 ans) a été justement souligné.
III.6) Autres groupes ou expériences
(Groupe RC, Groupe PACS, Groupe IPB, Groupe NIM, Expérience HADES)
Le groupe Radiochimie (RC) sest amèrement plein que malgré le fait que sa participation aux programmes daval du cycle soit régulièrement mise en avant au niveau de lInstitut, il ne doive fonctionner quavec un seul I et un T directement affectés au groupe (donc hors la participation forte de certains services de lIPN). Ces conditions largement sous-critiques pour un groupe de 20 personnes, au regard en particulier des mesures nécessaires de sécurité sont en train de décourager massivement les jeunes chercheurs du groupe.
Le groupe IPB a dans une mesure moindre exprimé un sentiment analogue de frustration en ce qui concerne le faible niveau dITA affecté au groupe. Ceci doit être tempéré néanmoins par la forte participation des services techniques généraux de lInstitut aux activités du groupe.
Le groupe PACS a été affaibli par la prise de responsabilité dun de ses membres à la Direction de lInstitut : B. Berthier Directeur de la Division Recherche). Il le sera également si la demande de mutation de F. Rejmund, son actuel chef de groupe, au GANIL est acceptée.
Les physiciens participant à lexpérience HADES nont pas de problèmes particuliers si ce nest quils regrettent fortement de ne pas avoir eu, depuis quelques années, détudiants en thèse.
Les membres du groupe NIM se consacrant à létude de la matière nucléaire chaude sont très satisfaits davoir eu une embauche CNRS. Ceux qui étudient la physique des agrégats nont pas de problème majeur (un certain nombre de petits problèmes techniques par exemple pour le fonctionnement de laccélérateur TANCREDE sont maintenant résolus ou en voie de lêtre sous peu).
Conclusions Générales
La situation de lIPN dOrsay nous semble actuellement bonne tant du point de vue du fonctionnement global que du point de vue de la continuation et du développement des programmes scientifiques te techniques.
De lavis des membres de la Section permanente du Conseil de lInstitut que nous avons rencontré (qui tenaient à exprimer là un sentiment assez généralement ressenti) les péripéties difficilement vécues de la nomination de la nouvelle direction ont laissé la place à un excellent début de mandat. Parmi les points positifs cités, on a noté le fait que cette direction a tenu à rencontrer longuement tous les groupes et toutes les équipes et a contribué ainsi à créer une atmosphère de dialogue fort appréciée.
Les programmes scientifiques nont pas subi depuis les quinze mois qui nous séparent de la dernière visite de modifications drastiques, mais on a noté une certaine consolidation, réalisée ou proche, des activités dans des domaines un peu déficients en personnel chercheur (ALICE, AUGER par exemple), des succès importants (tels ceux rencontrés lors de linstallation des détecteurs pour G0) et des prises de participation dans des projets de recherche européens structurants (comme par exemple AGATA). Le plan de charge de la Division accélérateurs qui regroupe 50% de ses forces, environ, sur deux projets majeurs (ALTO et IPHI) semble assez équilibré.
Léquilibre entre la dévolution de moyens techniques à la Division Accélérateurs et au reste de lInstitut semble avoir été atteint. On a noté avec satisfaction la jouvence (rendue nécessaire par des départs à la retraite) des personnels des services financiers et on souhaite quune opération analogue pour les services du personnel et des missions puisse être effectuée sans trop tarder. Le projet de la Direction de regrouper certains services daide aux expériences dans une Division Instrumentation semble rencontrer une large adhésion de principe et une certaine méfiance quant aux conditions concrètes de sa mise en uvre. En particulier, la question de savoir si les deux services techniques appartenant actuellement à la Division Recherche (Détecteurs et Cibles) devraient y être détachés, est ouverte.
Enfin, lIPN a su développer des liens de collaboration de plus en plus étroite avec les laboratoires IN2P3 du campus (mise en commun de la bibliothèque et collaboration étroite en électronique pour le projet AGATA avec le CSNSM, projet ALTO avec le LAL). On peut regretter que, pour des raisons liées sans doute pour une grande part à la relativement faible part denseignants chercheurs qui en font partie, autant que du recul de lengagement financier de lUniversité, le même sentiment de solidarité active ne puisse sexprimer avec lensemble des laboratoires du Campus.
En conclusion, malgré une diminution forte du soutien ITA (71 postes perdus sur 334 au départ de 1996 à 2003) lIPN continue de développer avec succès des activités de recherche scientifiques et techniques qui en font un point de référence tant au niveau national quau niveau international (singulièrement au niveau européen).
Examen à 2 ans du LAL Orsay (UMR8607) et des chercheurs affectés
J-P.Barbe, B.Bloch-Devaux, J.Dumarchez
Lexamen du LAL sest déroulé le 26 février 2003, sous forme dentretiens avec léquipe de direction et de visites plus spécifiques dans deux services techniques.
A - PRESENTATION GENERALE DU LABORATOIRE
Le Laboratoire de lAccélérateur Linéaire dOrsay est une unité mixte CNRS-Université de Paris-Sud, située sur le campus dOrsay. Il est dirigé depuis mai 2002 par B.DAlmagne, assisté de deux directeurs adjoints, S.Jullian pour la Physique hors accélérateurs et E.Augé pour la physique auprès des accélérateurs. Le directeur est secondé pour les services techniques et administratifs par G.Macé, coordinateur des services dingénierie, J.Marini, responsable des services généraux et Mme B.Renard, responsable administratif.
Lorganigramme du Laboratoire
Depuis la dernière visite dévaluation en octobre 2001, un nouvel organigramme sest mis en place en mai 2002 avec une direction plus étoffée : deux directeurs adjoints pour la physique et trois responsables des services techniques et administratif. De plus, une activité de Recherche & Développement dans le secteur des accélérateurs se met en place sous limpulsion de F.Richard : des collaborations européennes sont à bâtir et un financement européen à travers le 6ème PCRDT est attendu.
Les effectifs et leur évolution
Leffectif des physiciens se monte au 1er février 2003 à 102 personnes, dont 67 permanents, 6 émérites, 9 visiteurs étrangers et 20 étudiants en thèse. Les enseignants-chercheurs sont au nombre de 7 professeurs, 3 émérites et 5 maîtres de conférence.
On peut noter la légère augmentation du nombre de visiteurs et de doctorants par rapport à la visite dil y a deux ans. La politique "1,5 chercheur" nouveau par an a été respectée pour les dernières années mais une augmentation des départs en retraite est à venir, qui ne pourra pas être compensée par des postes universitaires (~1 poste tous les 3-4 ans).
Leffectif des services techniques et administratifs est en baisse (235 dont 83 ingénieurs, 113 techniciens et 39 administratifs), comme dans lensemble de lIN2P3. La direction souhaite que lIN2P3 affiche une politique claire, qui ne soit pas une simple répartition de ces diminutions dans lensemble des laboratoires. La volonté de créer par exemple une plate forme technologique commune (LAL +IPNO) ou bien une association avec le CEA-DAPNIA ( moyens à définir) devrait alors saccompagner dune redistribution des postes privilégiée.
Le niveau de remplacement des techniciens devient critique et il semble nécessaire dinverser la tendance.
Larrêt des machines de LURE fin 2003 sera un bouleversement majeur avec un impact sur la répartition des locaux. Si une trentaine de personnes ( SERA et infrastructure), jusquà présent un peu isolées géographiquement, pourra être relogée à proximité du Laboratoire et des halls de test, larrêt des fournitures des fluides et autres services demandera de redimensionner la distribution au niveau du LAL et la définition dune nouvelle convention.
Deux points importants sont à noter :
Le coût financier de ces opérations nest pas absorbable dans les budgets actuels ( estimation 0.6 à 0.7 M dEuros). Il doit être géré à plus haut niveau (Direction Générale du CNRS).
Les problèmes de personnel sont également critiques : une fraction ne souhaite pas rejoindre SOLEIL mais pourrait, partiellement, rejoindre le LAL, une autre partie travaille déjà pour les deux laboratoires (LURE+LAL) mais semble difficile à absorber si ce nest au détriment des autres priorités du Laboratoire. Une concertation au niveau de la Direction Générale du CNRS est ici encore souhaitée.
Le budget et son évolution
Ce sujet na pas vraiment été abordé durant cette visite à deux ans, les éléments du budget 2003 nétant pas encore disponibles.
B EXPERIENCES DE PHYSIQUE
Le directeur a rappelé la structure du programme scientifique qui doit éviter la dispersion et la sous-criticité afin de maintenir la visibilité du Laboratoire.
Le programme scientifique du LAL est présent dans les expériences auprès des accélérateurs et hors accélérateurs.
Physique auprès des accélérateurs
Les expériences LEP (ALEPH et DELPHI) sont en fin dexploitation et la presque totalité des physiciens (9 sur 11) se sont déjà ré-orientes. Un doctorant de DELPHI devrait avoir terminé sous peu.
Louverture dun nouveau domaine de recherche (CLEOc), défendue par 2 chercheurs, nest pas encouragée par la direction en létat.
Lexpérience ATLAS (12 physiciens, 1 visiteur, 1 étudiant) auprès du LHC au CERN est en phase de construction. Le groupe du LAL, à lorigine de la conception du calorimètre électromagnétique de lexpérience, joue un rôle majeur dans sa réalisation tant en mécanique quen électronique et a dimportantes activités de développements informatiques pour les logiciels généraux de lexpérience. Le rôle du groupe est bien reconnu dans la collaboration et le soutien des services techniques est excellent. Deux à trois personnes sont sur place dans le cadre de lintégration du détecteur. La difficile montée en puissance du travail préparatoire à la physique, modeste jusquà présent (une seule thèse, en cours) est un souci, mais le renfort de 3 physiciens de NA48 est effectif et devrait favoriser lencadrement de nouvelles thèses.
Lexpérience LHCB (7 physiciens, 2 émérites, 1 étudiant) destinée à létude des hadrons beaux auprès du LHC est en cours de préparation au CERN. Le groupe du LAL contribue à lélectronique de lecture et de déclenchement des calorimètres. Le soutien technique du laboratoire est parfaitement adéquat, en électronique notamment. Une très bonne collaboration avec le groupe électronique du LAPP à Annecy sest mise en place. Le système de contrôle-commande développé au LAL a été adopté par la collaboration. Un physicien sest très largement investi dans une étude des photomultiplicateurs du calorimètre avec les constructeurs français et japonais qui a abouti à une évolution des produits et une baisse substantielle des coûts. Le premier « Software agreement » de la collaboration a porté sur un logiciel développé au LAL. Les effectifs se sont rajeunis par larrivée de deux nouvelles recrues et un transfert de Babar.
Lexpérience H1 (5 physiciens, 2 émérites, 1 visiteur, 1 étudiant) est actuellement dans une phase de montée en luminosité de la machine HERA. Le groupe du LAL, présent dans H1 depuis le début, a pris dimportantes responsabilités dans les développements techniques actuels (conception et construction dun polarimètre, déclenchement topologique). Le polarimètre sera installé au printemps 2003, avec un retard dun an, sans conséquence puisque la machine a elle-même un retard du même ordre. Compte tenu de la moyenne dâge élevée du groupe (il ne restera plus que trois jeunes physiciens à très court terme), il sera nécessaire de le redimensionner pour quil puisse continuer à être présent sur lanalyse des données comme lors de la première phase.
Lexpérience BABAR (7 physiciens, 3 étudiants, 1 visiteur) est en cours de prise de données au SLAC et étudie la physique des hadrons beaux, notamment la violation de la symétrie CP. Le groupe du LAL participe à lexpérience depuis le début et a pris une part importante à la construction de lélectronique du sous-détecteur DIRC, à létude du fond de la machine et à de nombreux développements informatiques (algorithmes de reconstruction liés au DIRC, algorithmes danalyse mais aussi transfert et stockage des données au centre de calcul de lIN2P3). Le groupe bénéficie dun excellent soutien de la part des services électronique et informatique du LAL. La phase damélioration de lélectronique est maintenant terminée. Le groupe est de nouveau basé au LAL et pourrait sinvestir davantage dans lanalyse de physique avec un plus grand nombre de physiciens. Quatre dentre eux ayant rejoint à temps plein ou partiel d autres projets, un renfort serait souhaitable dans la perspective de 3 années de prise de données et danalyse jusqu'à lhorizon 2005-2006.
Lexpérience OPERA (4 physiciens, 1 émérite, 1 étudiant), dont le but est détudier les oscillations de neutrinos entre le CERN et le Gran Sasso, est en phase de construction pour un démarrage prévu vers 2005. Le groupe du LAL, dont la moyenne dâge est élevée (trois physiciens de plus de 55 ans et bientôt 2 émérites), a été renforcé par le recrutement dun CR1 sur poste fléché en 2001; par suite, le conseil scientifique du LAL a encouragé la poursuite du projet. Pour linstant, le groupe a pris des responsabilités limitées, en rapport avec ses forces, sur lélectronique de lecture des barreaux de scintillateur du trajectographe et bénéficie du soutien du service délectronique. Un physicien senior, chargé de la coordination de linformatique centrale de lexpérience, a permis de diversifier les activités. Il reste quà terme, le groupe risque de ne pas pouvoir beaucoup investir dans la préparation de la physique sans un renfort compensant les prochains départs. A cet égard, la volonté manifestée du CR1 nouvellement recruté sur poste affiché, de quitter le LAL pour des raisons personnelles, pourrait déséquilibrer sérieusement le fonctionnement de ce groupe encore sous-critique.
Par ailleurs, la proposition que le LAL participe, en temps que maître duvre, aux R&D sur les cornes magnétiques dans un cadre européen a été accueillie favorablement au Laboratoire, le financement sur la durée restant à définir au niveau de lIN2P3 et au niveau européen (6éme PCRDT).
Lexpérience D0 (5 physiciens, 3 étudiants, 1 visiteur), qui fonctionne auprès du Tevatron au Fermilab, ouvre des perspectives de découverte dans les secteurs des bosons de Higgs et des particules supersymétriques, qui intéressent les groupes français. Le groupe du LAL est très bien implanté dans la collaboration. Ses activités sont centrées sur la calorimétrie et comprennent quelques réalisations techniques légères (étalonnage en ligne, carte de déclenchement), la mise au point dalgorithmes danalyse requérant les calorimètres (reconstruction des jets et électrons) et lencadrement de thèses danalyses utilisant ces algorithmes (3 thèses en cours). Des transitions vers le groupe ATLAS sont également à envisager dès 2005 pour les plus jeunes. Le coût des missions reste un poste important dans ce groupe.
Lexpérience FLC (5 physiciens) est un projet de détecteur auprès du futur collisionneur linéaire d électrons TESLA. Une collaboration se met en place en France et deux thèmes sont abordés actuellement au Laboratoire au niveau de la R&D, un détecteur TPC et une étude de lélectronique et de lacquisition de données pour un calorimètre Tungstene-Silicium (en collaboration avec le LLR). Il faudra peut-être faire un choix à terme. Un physicien du LAL a par ailleurs été choisi comme chef dun réseau européen dinstrumentation ( Pôle Marie Curie).
Plus généralement une activité de R&D en détecteurs est encouragée et un embryon de groupe se constitue autour d un jeune ingénieur récemment recruté. La question dun rapprochement avec le groupe existant à lIPNO peut être posée.
Physique hors accélérateurs
Lexpérience AUGER (4 physiciens, 3 étudiants 1 visiteur, 1 ATER), expérience de détection de rayons cosmiques de très haute énergie, est en cours dinstallation. Le groupe est bien intégré dans la collaboration et a pris des responsabilités techniques (monitorage et contrôle des stations, gestion générale des données) en rapport avec sa taille. Il contribue également à lanalyse. Des relations privilégiées se sont développées avec le LRI pour des applications et projets communs. Une thèse en informatique est en cours. Un renfort du groupe à court terme apparaît opportun.
Lexpérience EROS (4 physiciens, 1 étudiant) est en fin de parcours avec une perspective dencore une à deux années danalyse pour un physicien, les autres étant engagés dans dautres projets.
Lexpérience PLANCK (6 physiciens, 2 étudiants, 1 visiteur), expérience sur satellite prévue pour 2008, est destinée à létude du fond diffus cosmologique. Des appareillages proches de ceux de PLANCK ont été testés lors de vols sur le ballon stratosphérique ARCHEOPS, ce qui permet aussi de se familiariser avec la physique de PLANCK. Le groupe du LAL est engagé dans PLANCK et ARCHEOPS. Il bénéficie d'un bon soutien technique qui lui a permis de prendre une responsabilité technique importante (électronique générale, étalonnage) et bien assumée. La responsabilité qu'il avait dans les logiciels de l'expérience s'est heurtée à une réticence d'une partie de la collaboration aux méthodes proposées et le groupe n'a pas eu sur ce point les forces suffisantes pour imposer ses vues. La taille du groupe est d'ailleurs le principal souci : larrivée de deux éléments est contre-balancée par un départ. Le renforcement de ce groupe (à court terme par la venue d'autres physiciens d'expériences en voie d'achèvement et à moyen terme par un recrutement) est hautement souhaitable. Le groupe évolue de façon satisfaisante.
Lexpérience NEMO (7 physiciens, 2 étudiants) est installée à Modane. Le groupe du LAL y joue un rôle majeur par une grosse contribution de construction (lévolution actuelle du rapport T/I ne permettrait plus une telle contribution). Il a toujours bénéficié d'un soutien fort des services techniques et a réussi à mener une activité de préparation à l'analyse en parallèle avec ses différentes responsabilités techniques. L'existence d'un trou dans la pyramide des âges des physiciens fait craindre un risque de perte de compétences à court terme et justifierait un renfort. Limpossibilité (financière) d'embaucher du personnel technique en CDD sur le site de Modane et le problème des missions en France d'une façon générale, et dans les conditions difficiles du tunnel en particulier, sont des difficultés que l'IN2P3 devrait aider à résoudre. Pour le futur, une réflexion au niveau européen et mondial du réseau est en cours.
Lexpérience VIRGO (6 physiciens, 2 émérites, 1 étudiant) est une expérience de détection dondes gravitationnelles par interférométrie de Michelson. L'installation de l'interféromètre sur le site italien de Cascina est en cours et a beaucoup progressé en 2002. Le groupe du LAL a pris dimportantes responsabilités dans la construction de linterféromètre (contrôle-commande de la source laser et du vide, contrôle global de lappareil, réalisation des tubes à ultra-vide). Tous les éléments dont le LAL était chargé ont été délivrés et fonctionnent. Ainsi, linterféromètre central a été testé avec succès. L'impact du groupe, important, est renforcé par la présence dun permanent sur place. Le groupe a également fortement investi dans la préparation à l'analyse (responsabilité des recherches de signaux impulsionnels) et dans la définition de larchitecture générale du traitement des données. Malgré des rapports un peu difficiles avec les autres Laboratoires du CNRS, le groupe a maintenant pris une place importante dans la collaboration et assume des responsabilités reconnues, en particulier dans le software.
Remarques générales
Les groupes de physique du LAL sont bien implantés dans leurs collaborations et y réalisent des contributions majeures tant sur le plan expérimental que sur celui de lextraction des résultats. Le soutien des services techniques est unanimement reconnu comme excellent mais cette situation est précaire eu égard à la grave diminution du nombre de techniciens. On peut noter quelques groupes en sous-effectif actuellement ou à court terme, comme OPERA, AUGER, de manière évidente, mais aussi PLANCK, H1, NEMO et VIRGO. Une attention particulière devra être portée à ces groupes pour les renforcer en jouant sur toutes les possibilités (transitions dautres groupes, recrutements, visiteurs).
C - ACTIVITES TECHNIQUES
Les services techniques du LAL couvrent une large palette de compétences et sont présentés de manière succincte dans ce qui suit. Les moyens techniques sont mis prioritairement au service des projets des groupes de physique mais servent également à des réalisations demandées par lextérieur (cryostat dATLAS, corne à neutrinos dOPERA à la demande de lIN2P3). Ces réalisations peuvent remplacer une participation financière à un projet ou donner lieu à des ressources propres.
Le SERA, service détudes et de réalisations daccélérateurs (20 ? personnes dont ?? ingénieurs) est en France le seul service compétent en technologies chaudes daccélération linéaire à électrons. Il réalise de petits accélérateurs de service ainsi que des R&D en accélérateurs dans le cadre de projets internationaux comme TESLA (lancé par DESY) ou CLIC (lancé par le CERN). Cette double ligne permet de diversifier les activités du service et de maintenir ses compétences. Le secteur de la R&D est en restructuration autour de ces deux axes dans le cadre du 6ème PCRD :
TESLA : il sagit ici de la prise en charge de la R&D et de lindustrialisation de coupleurs, soit un millier dobjets destinés au laser à électrons libres FEL. Ceci représente un très gros travail et le Laboratoire DESY a mis à disposition du SERA un klystron et un modulateur installés en salle blanche et qui seront démarrés prochainement pour le test et le conditionnement de 40 coupleurs pour TTF. Une à deux semaines sont actuellement nécessaires à DESY pour conditionner chaque coupleur. Réduire le temps de conditionnement et le coût de fabrication sont les défis à relever.
CLIC : la construction dun canon à électrons pour CTF3 est en voie dachèvement. La possibilité de réaliser et tester la prochaine génération de canon avec photo-injecteur est à létude. Le laser serait fourni par le laboratoire de RAL, les cathodes par le CERN et le canon par le LAL. Des discussions sont en cours au niveau européen pour garder un second canon au LAL ainsi quun laser (moins puissant). Si elles aboutissent, il semble possible ensuite de récupérer une station HF de LURE après son arrêt et de linstaller dans la salle NEPAL pour des tests de puissance.
Le service souhaite maintenir ces deux lignes daction, ce qui signifie une montée en puissance pour tous les services en terme de capacité détude, mécanique, électronique et contrôle-commande. Une structure en projet serait souhaitable et est actuellement étudiée par un physicien senior.
Un appel doffres pour linjecteur de SOLEIL avait été lancé en 2002. La réponse du service na pas été retenue mais une demande dutilisation de la station NEPAL du LAL pour des tests a été présentée par le projet SOLEIL-THALES.
Le service doit également faire face au vieillissement des effectifs (10 personnes de plus de 55 ans, dont beaucoup dingénieurs), à la pénurie de postes et, aussi, de candidatures dingénieurs de haut niveau qui sont plus attirés par des carrières dans le privé. La possibilité de faire passer des thèses existe (une cette année) et devrait permettre de former des spécialistes dans un but dembauche stable. Le projet de faisceau de test évoqué plus haut sinscrit dans ce cadre.
Le service délectronique (61 personnes dont 21 ingénieurs ??) effectue des réalisations pour toutes les expériences du laboratoire, ainsi que des actions ponctuelles de valorisation. Ses compétences couvrent lanalogique, le numérique et le contrôle-commande, et ses réalisations comportent une large fraction de circuits ASIC, dont le laboratoire s est fait une spécialité. Le service ressent la nécessité d investir rapidement dans les technologies les plus récentes (passage de la technologie 0.8¼ à 0.35¼ par exemple) car le décalage avec les technologies utilisées au laboratoire se fait de plus en plus grand. Le service regrette que le potentiel de R&D microélectronique ne soit pas reconnu et encouragé par les physiciens et quaucun moyen ny soit affecté. Le souci principal du service reste le renouvellement des effectifs, notamment dingénieurs, pour compenser les départs en retraite ou dans le privé; linsuffisance du nombre de postes, mais surtout la médiocrité des niveaux de recrutement et des déroulés de carrière au CNRS sont de très gros points noirs. Au sujet des promotions (passages au grade IR1), le service exprime son souhait dun examen interne aussi sérieux que le passage DR2 pour les physiciens.
Le service dinformatique (28 personnes dont 19 ingénieurs ??) soccupe des infrastructures informatiques du laboratoire et de développements de logiciels hors ligne en relation avec les groupes de physique. Ses compétences couvrent outils de visualisation, bases de données, gestion de programme. Les développements faits pour une YZhiÀÇÈÜÝÞßúûüý ! " # $ % & öèöÝö²peVeEVeV jÐh§iUmHnHujh§iUmHnHuh§imHnHu,jUh§i>*B*UmHnHphÿuh§imHnHuh§i0J/mHnHujh§i0J/UmHnHu
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