Td corrigé Pardon, tu dis quoi ? Mme Martin, la grand-mère de Thomas, âgée ... pdf

Pardon, tu dis quoi ? Mme Martin, la grand-mère de Thomas, âgée ...

... auprès de son petit fils qui est un élève de terminale S au lycée Schweitzer. ... Un audiogramme tonal enregistré chez le sujet "normo-entendant" au cours de ...




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de son violon,
calculer le niveau sonore correspondant à la discussion qui a lieu entre Mme Martin et son fils lorsque l’intensité sonore est I= 2,0*10-6 W.m-2, sachant que le seuil d’audibilité est Io=1,0 *10-12 W.m-2.
Dans vos réponses, vous utiliserez le vocabulaire suivant : timbre, hauteur, niveau sonore, fréquence fondamentale, harmonique.
Document 1 : Structure d’un appareil auditif : le sonotone
La structure de base d’un appareil auditif est toujours la même. Elle comprend :
Un système ou étage d’entrée composé le plus souvent d’un microphone pour capter les sons et les transformer en signal électrique
Un système d’amplification et de traitement du son le plus souvent numérique. C’est le cœur de l’appareil auditif qui va modifier et amplifier le signal électrique reçu par le microphone. Il existe cinq types principaux d’amplification qui diffèrent par le niveau de puissance électrique disponible pour alimenter l’écouteur, la dépense d’énergie au niveau de l’alimentation et la distorsion du signal électrique de sortie. Deux systèmes d’amplification sont habituellement utilisés : l’amplification dite linéaire, qui amplifie tous les sons de la même manière, et l’amplification dite non linéaire qui amplifie le son en fonction de la perte auditive sur certaines fréquences.
Un système ou étage de sortie composé le plus souvent d’un écouteur pour transformer le signal électrique modifié et amplifié en son
Un système d’alimentation, le plus souvent une pile qui se change plus ou moins régulièrement en fonction de la taille
La technologie numérique est aujourd’hui utilisée dans la plupart des appareils auditifs. Elle consiste à placer un petit système entre le microphone et l’amplificateur. Ce système est un filtre qui convertit le signal électrique en chiffres 0 et en 1 (d’où l’appellation de numérique). Ce signal codifié est traité par l’amplification puis à nouveau converti en impulsion électrique pour l’écouteur. Le traitement binaire du son est beaucoup plus précis et certains détails peuvent être modifiés sans trop altérer l’ensemble du signal. La technologie numérique permet de séparer beaucoup plus facilement les bandes de fréquences (jusqu’à 20) et de mieux cibler celles qui demandent une amplification. L’appareil peut aussi régler lui-même l’intensité sonore reçue par l’oreille en fonction du niveau du son qu’il perçoit. Cela veut notamment dire qu’un son faible est amplifié et qu’un son fort est automatiquement atténué (compression automatique).
Source : http://www.oreillemudry.ch/structure-d%E2%80%99un-appareil-auditif/
Document 2 : le gain de la prothèse non linéaire de Mme Martin

Le gain de la prothèse est défini selon le rapport G=20log QUOTE   où Vs représente la tension de sortie et
Ve la tension d’entrée.
 HYPERLINK "http://anso.pagesperso-orange.fr/page_remedes_traitement.htm" http://anso.pagesperso-orange.fr/page_remedes_traitement.htm
Document 3 : Audiogramme tonal
Un audiogramme tonal enregistré chez le sujet "normo-entendant" au cours de la vie : chaque courbe représente la moyenne de la perte auditive en fonction de l'âge.

Document 4 le champ auditif pour une personne qui a une audition normale

  La courbe inférieure représente la courbe des seuils de perception de l'oreille humaine en parfait état. Pour chaque fréquence, le seuil de perception est différent : les fréquences les mieux perçues (la courbe avoisine le 0 dB) se situent dans la gamme moyenne entre 1 et 3 kHz. C'est aussi dans cette gamme que la dynamique de sensation est la plus grande (de 0 à 130 dB). La courbe supérieure représente la limite des intensités perceptibles : au-delà, il y a douleur et/ou destruction cellulaire dans l'oreille. La zone conversationnelle définit les sons utilisés pour la communication par la voix humaine : ce n'est que lorsque cette zone est affectée que le handicap auditif apparaît vraiment.
 HYPERLINK "http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/04-05/stages/thorailler/thorailler.html" \l "2._Le_son_et_le_bruit" http://www.utc.fr/tsibh/public/tsibh/04-05/stages/thorailler/thorailler.html#2._Le_son_et_le_bruit

Document 5 Le spectre sonore d’un La3 joué par le violon de Mme Martin






Compétences Critères de réussite permettant d’attribuer le niveau de maîtrise « A »Niveaux de maîtriseABCDS’approprierNature des problèmes d’audition : documents 3.
Fonctionnement du sonotone : document 1 et 2.
Discussion avec ses amies : document 4.
Sensation auditive altérée lors de la pratique du violon : document : 5AnalyserNature des problèmes d’audition :
Mme Martin (90 ans) n’entend plus les fréquences aigues document 3 à partir de 1 kHz.
Fonctionnement du sonotone non linéaire :
Il amplifie le son en fonction de la perte auditive sur certaine fréquences (augmente l’intensité sonore)
Le gain de la prothèse est très médiocre au-delà de 4 kHz et baisse à partir de 500 Hz.
Discussion avec ses amies :
La zone conversationnelle se situe entre 800 Hz et 2 kHz.
Ecoute du violon :
Les harmoniques se trouvent dans des fréquences élevées 1 kHz à 5 kHz
Réaliser Calcul du niveau sonore : L = 10 log (I/Io) = 10 log (2,0*10-6/1,0*10-12) = 63 dB.ValiderMme Martin grâce à son sonotone perçoit les sons avec une meilleur intensité sonore ou niveau sonore mais son appareillage étant limité dans les fréquences élevées n’entendra pas toutes les harmoniques du violons. Le timbre de son instrument sera donc modifié.
Par contre en ce qui concerne les conversations entre amies (la zone conversationnelle se trouve dans des fréquences inférieures à 2 kHz), elle percevra un niveau sonore plus importante avec son sonotone que sans et les fréquences utilisées seront bien restituées par l’appareillage.
Mme Martin n’a donc pas retrouvé son audition des 20 ans.CommuniquerRédiger un paragraphe argumenté qui répond à la question posée. La rédaction fait apparaître une maîtrise satisfaisante des compétences langagières de base et du vocabulaire scientifique.
Il n’y a pas de paraphrase des documents ; les connecteurs logiques sont correctement employés.
Le vocabulaire employé est adapté, rigoureux et scientifique.
Note proposée (en nombre entier) :/ 6ou /12

L’ÉVALUATION DE LEXERCICE PAR LES COMPETENCES MISES EN JEUX
La grille permet d’apprécier, selon quatre niveaux, les compétences développées dans le sujet par le candidat.
Pour cela, elle s’appuie sur des indicateurs adaptés à l’exercice et traduisant les critères fixés.
Niveau A : les indicateurs choisis apparaissent dans leur (quasi)totalité
Niveau B : les indicateurs choisis apparaissent partiellement
Niveau C : les indicateurs choisis apparaissent de manière insuffisante
Niveau D : les indicateurs choisis ne sont pas présents

L’ATTRIBUTION DE LA NOTE
Le regard porté sur la grille de compétences de manière globale aboutit, en fonction de la position des croix, à la note évaluant la production de l’élève.

Il est inutile de chercher à faire un tableau recensant tous les cas de correspondances possibles entre la grille et les notes de 0 à 6. L approche globale selon le profil donné par les croix sur la grille, s avère plus pertinente.
Quelques repères, cependant, peuvent être donnés pour l harmonisation :
Majorité de A( e" 50%) et quelques B (6
Majorité (A+B) et 1 ou 2 C( 5 ou 4
Majorité de C(3
Que des C+ D (2
Que des D(0











Au-delà de 4 kHz, le gain de la prothèse est très médiocre.

Fréquence en kHz

Amplitude en mV

0,44 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0