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GROUPE MUSIQUE CHORALE

Le timbre est un sujet plus difficile et cela implique les sons individuels de chaque ...... collectif d'un peuple et font vibrer une corde sensible en chacun de nous. ...... réverbérants) sont le marbre, le verre, la brique, le béton, la pierre et le plâtre. ...... la physique quantique devenue pratique, est en train de créer des machines ...




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\l "S16" Est-ce important ce que l'on chante 56
17- HYPERLINK \l "S17" Introduction à l'acoustique d'église 58
18- HYPERLINK \l "S18" La batterie à l'église bénédiction rythmique ou sainte terreur 62
19- HYPERLINK \l "S19" La conduite efficace de la louange 64
20- HYPERLINK \l "S20" La mise en place du succès les 15 premières minutes de la pratique 67
21- HYPERLINK \l "S21" La participation de l'assemblée 68
22- HYPERLINK \l "S22" Le culte à l'ère digitale 71
23- HYPERLINK \l "S23" Le culte thématique, une grande richesse pour le peuple de Dieu 74
24- HYPERLINK \l "S24" Le ministère de conducteur de louange 78
25- HYPERLINK \l "S25" Le ministère musical dans l'église 82
26- HYPERLINK \l "S26" Le rock chrétien
27- HYPERLINK \l "S27" L'engagement - La joie de tout risquer 88
28- HYPERLINK \l "S28" Les 7 mots hébreux de la louange 89
29- HYPERLINK \l "S29" Les chants connus - Un plus pour la louange 91
30- HYPERLINK \l "S30" Les conflits dans l'église 92
31- HYPERLINK \l "S31" Les enfants sont aussi des personnes ordinaires
32- HYPERLINK \l "S32" Les instruments et l'enregistrement dans l'église
33- HYPERLINK \l "S33" Les membres de la chorale participent fidèlement quand__
34- HYPERLINK \l "S34" L'organisation de l'équipe de musique
35- HYPERLINK \l "S35" Maintenir un culte renouvelé
36- HYPERLINK \l "S36" Pratiques exponentielles
37- HYPERLINK \l "S37" Produire son propre CD ce n'est vraiment pas aussi difficile que vous pensiez
38- HYPERLINK \l "S38" Quand vous sentez que votre limite est atteinte gardez la joie dans votre équipe de musique
39- HYPERLINK \l "S39" Tous pour un, un pour tous
40- HYPERLINK \l "S40" Trouver votre voie à travers les conflits
41- HYPERLINK \l "S41" Une lettre ouverte aux compositeurs de chants de louange
GROUPE MUSIQUE /CHORALE

par M. Rod Appleton J'ai déjà demandé aux membres de notre chorale pourquoi ils étaient impliqués dans ce ministère. À mesure que leurs réponses parvenaient à mon bureau, j'en ai observé une en particulier.
Bénéfice au membre de la chorale
"Je suis ici pour moi-même ! J'ai besoin de ce ministère que nous partageons. J'ai besoin de sentir que je contribue et partage les quelques dons que j'ai, comprenant que peu est en mesure de devenir beaucoup quand placé entre Ses mains."
Wow, une âme honnête ! J'ai été à la fois surpris et rafraîchi par cette réponse. Ma philosophie personnelle était que l'implication dans la chorale était premièrement pour le Seigneur, et deuxièmement pour le chanteur.
Nous pensons souvent que le seul bénéficiaire du ministère de la chorale est la congrégation. Actuellement, c'est plutôt les chanteurs eux-mêmes qui passent du temps à étudier et pratiquer les textes. Ce sont les chanteurs qui trouvent l'amitié et la camaraderie dans cette famille qu'est la chorale.
La chorale est une "mini-église" avec son propre potentiel - musical, social et spirituel. Quand ce ministère est bien planifié et programmé avec leurs intérêts en tête, leur expérience peut être tellement plus enrichissante.
Questions pour directeurs
J'ai trouvé cela utile dans la direction du ministère de la chorale de demander certaines questions clé :
1. Est-ce que je choisis de la musique avec des textes qui sont exacts bibliquement, authentiques, et pertinents culturellement ? 2. Est-ce que je choisis de belles pièces de différents styles ? 3. Est-ce que je mets constamment au défi les membres de la chorale d'améliorer leurs habiletés musicales ? 4. Est-ce que je donne du temps pour les échanges et l'amitié ? 5. Est-ce que j'incorpore des moments pour partager les requêtes de prière, aussi bien que des discussions sur le sens des chansons que nous pratiquons ? 6. Est-ce que je les mets au défi de prendre l'engagement de donner de leur mieux - temps, talent et adoration ?
Partageons de la grande musique, de grands moments d'échange, et de grands moments d'adoration avec les membres de notre chorale. Si Dieu les a appelés au ministère de la chorale, donnons leur la meilleure expérience qu'ils puissent avoir.



















La chorale comme conducteur de louange

Par M. Ron Man Mettre de la vie dans le ministère avec la chorale Ne vous y trompez pas : le groupe musical le plus important à l'église est l'assemblée elle-même. L'adoration est pour tout le peuple de Dieu ; la doctrine du Nouveau Testament à propos de la prêtrise de tous les croyants appelle les chrétiens à élever leurs voix (qu'ils soient doués musicalement ou non) dans un cantique unifié de louange et d'adoration envers Dieu. Toutefois, cela ne veut pas dire que des musiciens doués et entraînés ne peuvent pas avoir une contribution importante à faire au niveau de la vie d'église du peuple de Dieu. Le culte de l'Ancien Testament donne un rôle crucial au musiciens lévitiques, qui furent mis à part pour la vocation d'offrir ce ministère à Israël. Moody avait son Sankey, Graham son Shea : le point à souligner est que la proclamation de la vérité de Dieu prends place selon des formes musicales aussi bien qu'au niveau de la parole verbale, et la Parole de Dieu doit être centrale dans n'importe quelle portion de nos cultes. Pour en être sûr, la contribution standard de la chorale est quelque peu ennuyante et certainement indigne du potentiel disponible de la part de ceux qui sont les plus doués et les mieux équipés pour diriger et façonner le culte. J'aimerais dire que dans la plupart des églises où les chorales ne sont pas motivées, où le moral et l'assistance est un problème, la cause n'est pas vraiment que ce ministère leur en demande trop, mais plutôt qu'on ne les a pas vraiment mis au défi d'exercer leur ministère avec excellence et de gravir à un niveau supérieur dans la direction de la louange du peuple de Dieu. La chorale joue certainement un rôle de direction, avec Dieu comme audience et l'église comme interprète, les membres de la chorale peuvent utiliser leurs talents spéciaux d'une façon puissante en invitant et dirigeant le peuple de Dieu dans la louange. Un support pour le chant de l'église Un corollaire au fait que l'église est le groupe musical primaire dans l'église, est que la fonction première de la chorale est d'aider l'église à mieux chanter. La chorale ne doit pas être un groupe de performance où l'élite musicale de l'église prépare et présente des délices esthétiques merveilleux. Plutôt, ils doivent utiliser leurs dons pour supporter, améliorer, fortifier et embellir le ministère public de la louange. La contribution la plus évidente qu'une chorale peut faire est celui de support sonore pour les chants d'assemblée : en terme de volume (spécialement dans une pièce qui est faible du point de vue acoustique), de profondeur (fortifier la basse), de plénitude (ajoutant de l'harmonie en chantant à 4 voix), et de tempo (aidant à l'établir et à le maintenir). En plus, la présence d'une chorale qui chante en harmonie rends possible des effets de chants a capella dans des moments intenses ou de réflexion. Contributions musicales spéciales En plus de supporter le chant d'église d'une manière sonore, la chorale améliore l'adoration des gens de d'autres importantes façons. Les hymnes On assiste aujourd'hui à une re-sensibilisation vis à vis de la grande importance de la participation de l'église durant le culte, il faut mentionner aussi qu'il y a encore une place pour les hymnes de la chorale. La présentation d'un hymne exige l'art créatif du compositeur et le lyrisme joint à une préparation disciplinée et une exécution soignée des chanteurs ; et si toutes ces choses sont transmises avec une bonne compréhension spirituelle de la part de l'écrivain, du conducteur et de l'auditeur, et qu'elles sont présentées à Dieu comme un cadeau de la part de l'église tout entière, alors le résultat n'est pas une performance, plutôt, c'est un sacrifice spirituel dans lequel tous les intervenants jouent un rôle important, et dans lequel les cœurs sont conduits vers une adoration véritable. Pour qu'on réalise le potentiel des hymnes à améliorer le culte, on doit choisir soigneusement parmi la vaste gamme de répertoire disponible, avec une juste considération donnée à la qualité du texte et de la musique (dans cet ordre), des capacités de la chorale, et des goûts de l'église. (Non pas que l'enveloppe ne doive être changée de façon à étendre les horizons des gens, mais cela doit être fait graduellement de façon à ne pas offenser sans raison, l'adoration doit toujours demeurer le but). De plus, la majorité des hymnes choisis doivent avoir des textes centrés sur la personne de Dieu, ceux qui font référence à l'expérience chrétienne ont une place, mais l'emphase dominante doit toujours demeurer sur la personne de Dieu. Certains hymnes deviennent familiers et aimés par l'église à travers le temps, et les gens peuvent en venir au point où ils aiment se joindre à la chorale. Pourquoi ne pas les laisser faire ? Même le Alléluia de Handel peut être appris et chanté efficacement par l'église tout entière. Le prélude du culte La même chose peut être dite pour le prélude du culte fait par la chorale. La chorale prend le rôle du psalmiste et invite le peuple de Dieu à "venir, se prosterner et s'humilier, fléchir le genou devant l'Éternel, notre créateur !" (Ps 95:6). À ce stade, la chorale étend l'invitation de Dieu à Ses enfants de venir devant Lui et de se réjouir. (Mais attention au danger de perdre la puissance du prélude du culte en le rendant trop machinal et pouvant être facilement prédit : chantez-le quelquefois, lisez-le de temps en temps et parfois faites les deux !) Nouvelle vie pour les hymnes Contrairement à la croyance de quelques-uns dans les églises d'aujourd'hui, les hymnes ne sont pas dépassés pour l'église d'aujourd'hui. Il est dangereux de prétendre que nous n'avons rien à apprendre de la part des expressions d'adoration des grands hommes et des grandes femmes du passé (nous ne voudrions certainement pas réécrire les Psaumes ??). Le psalmiste demande au peuple de Dieu de "chanter à l'Éternel un cantique nouveau" (Ps 149:1) et de même, chaque génération a la responsabilité d'articuler sa foi dans de toutes nouvelles manières ; mais à moins que nous ne pensions que le psalmiste suggérait que "la seule bonne chanson est une nouvelle chanson", souvenons-nous que les psaumes eux-mêmes ont été écrits sur une période de 1200 ans, amassés ensemble et utilisés durant le culte beaucoup après avoir été éligible à porter la désignation de "la chose la plus nouvelle dans les environs" (incluant 2000 ans d'histoire de l'église) ! Chanter des hymnes n'est pas dénudé d'intérêt ; mais mal chanter des hymnes est certainement lassant ! C'est aussi inutile : la chorale peut diriger l'église dans des interprétations touchantes, énergiques et enthousiastes des grands hymnes de la foi. Il n'y a rien comme la puissance et la majesté d'un hymne bien chanté et bien senti comme "C'est un rempart que notre Dieu" ou "Dieu cherche encore des hommes forts". Flot La chorale (avec les accompagnateurs) peut fournir des transitions et des liens qui vont améliorer le culte en permettant un tissu continu sans beaucoup d'interruptions et d'instructions verbales. Intercaler des segments musicaux pour la chorale seulement avec ceux qui incluent l'église aide à faire avancer le culte, tout en donnant aux gens de l'église la possibilité de reprendre leur souffle, d'écouter et de réfléchir plutôt que de chanter sans interruption (ce qui peut être plus éprouvant et difficile pour eux). Nos membres de la chorale auront jusqu'à seize feuilles de musique dans leurs cartables pour un dimanche en particulier (sans inclure l'hymne du début), ils doivent être enseignés à conserver l'intensité et la continuité du déroulement d'un culte en fournissant une connexion musicale. Ce n'est tout simplement pas nécessaire (spécialement dans les plus grandes églises) de changer l'orientation du ministère de musique pour aller vers une configuration de groupe de louange pour fournir de tels éléments durant le culte. Nos chorales sont quelquefois capables de bien plus que nous le pensons. Soyez certain de toujours fournir aux gens même les textes qu'ils ne chantent pas (dans le feuillet hebdomadaire, sur un projecteur à transparents, ou n'importe quel médium que vous utilisez) de façon à ce qu'ils puissent comprendre et répondre aux textes sans avoir à faire d'efforts en ce sens. Les portions pour la chorale seulement Une variété de portions pour la chorale peuvent être insérées dans le culte : ces éléments vont aider à développer le thème du culte, vont fournir une palette plus riche de développement textuel, musical et émotionnel, et vont donner aux voix des gens une pause, et vont permettre une plus grande réflexion et réponse de l'assemblée.
Extraits d'hymnes. C'est un riche réservoir qui demeure inexploité dans la plupart des églises. Dans la plupart des répertoires de chorale, il y a une abondance d'hymnes qui sont familiers pour la chorale (et l'église) ; on peut souvent prendre un extrait de ceux-ci (un couplet ou un refrain par exemple) et l'utiliser pour développer un thème. (Ces extraits peuvent être légalement photocopiés pour être utilisés par la chorale aussi longtemps que l'église possède les droits pour ces hymnes ou s'ils font parti du domaine public).
Transitions et modulations des hymnes. La revitalisation du répertoire des hymnes peut aussi être effectuée à l'aide de l'utilisation sporadique de transitions appropriées. La beauté et la grandeur d'un hymne fantastique peuvent être augmentées par une modulation puissante à l'orgue ou au piano pour le dernier couplet.
Montée d'un hymne. De la même manière, l'utilisation d'une voix de soprano qui monte (voix sopranino) sur le dernier couplet d'un hymne peut ajouter une force expressive et un impact émotionnel.
Chants pas connus. La chorale peut ajouter au développement thématique du culte en chantant un cantique (hymne, chant de louange, ou autre) qui s'ajuste au thème de façon particulièrement réussie, mais que l'église ne connaît tout simplement pas. Cela permet d'inclure certains grands textes qui ne pourraient pas être utilisés autrement. (Quelquefois une autre option, avec un hymne inconnu, serait de juxtaposer le texte avec une musique plus familière ayant les mêmes caractéristiques métronomiques, en utilisant l'index présent dans la plupart des livres de cantiques).
Enseigner de nouveaux chants. Cette technique est souvent utilisée, et très efficacement : la chorale chante une nouvelle chanson (hymne, chante de louange, etc.) pour l'église puis, si le cantique est suffisamment simple, les gens peuvent se joindre pour la deuxième ou la troisième strophe. Pour des chants plus difficiles, il peut être sage de laisser la chorale chanter un ou deux dimanches à l'avance avant que l'église ne puisse l'essayer.
D'autres aspects sur le ministère de la chorale La véritable direction du culte Il est important que les membres de la chorale comprennent leur rôle comme étant un ministère plutôt qu'une performance. Ils offrent premièrement et de façon prioritaire un don à Dieu, et puis (et seulement alors) à l'église. Leurs sacrifices de louange doivent venir d'un cœur volontaire et engagé s'ils veulent offrir une adoration acceptable (Ps 4 :4,5 - Tremblez, et ne péchez point; Parlez en vos cœurs sur votre couche, puis taisez-vous. Offrez des sacrifices de justice, Et confiez-vous à l'Éternel. Ps 51 :7 - Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige.) Ils doivent avoir une attitude de service, s'efforcer de donner leurs meilleures énergies et habiletés à leur Dieu. Les membres de la chorale doivent aussi voir qu'ils sont dans des positions d'autorité, avec toutes les conditions, précautions et bénédictions qui accompagnent la direction spirituelle. Leur directeur et leur pasteur doivent ouvertement et régulièrement les affermir et tenter d'installer une estime pour leur ministère envers l'église. La direction de l'adoration par un groupe permet aussi au directeur de louange/chorale d'éviter d'être la personne centrale, avec tous les dangers qui l'accompagnent : succomber au "syndrome de la vedette", percevoir le besoin d'être fortement extraverti, sentir qu'il doit provoquer l'adoration dans le cœur des gens. Il peut (en fait il doit) fonctionner comme un facilitateur, autant pour la chorale que pour l'église, toutefois, il peut permettre à la chorale de diriger, enlevant ainsi un peu de visibilité sur lui-même et heureusement demeurant à l'arrière-scène, alors que les gens regardent au Dieu qu'ils sont en train d'adorer. De façon à dissiper l'attention sur les individus, ce qui peut distraire les adorateurs de donner leur pleine attention à Dieu, tous les solistes utilisés doivent toujours porter des robes, s'asseoir et se lever en même temps que la chorale. Préparation spirituelle Les membres de la chorale doivent comprendre que, de façon à diriger efficacement durant le culte, ils doivent venir préparés spirituellement aussi bien que musicalement. Ils doivent prendre leur place dans le culte, ayant marché avec et adoré Dieu tout le long de la semaine, ils doivent être prêts à inviter les autres à se joindre à des expressions publiques d'adoration. Expression L'expression, dans le ministère public de la chorale doit être authentique, provenir de la réponse du cœur dans une louange à Dieu et doit être dirigée, vue non pas comme une fin en soi, mais plutôt comme un don d'une adoration reconnaissante envers Dieu et comme une charmante invitation pour les autres à répondre de la même manière. L'expression peut commencer au niveau musical, avec une articulation et une couleur qui rend justice aux textes qui sont chantés. De plus, des expressions physiques sont des réponses appropriées à Dieu lors du culte public, bien que les conducteurs de culte doivent trouver un équilibre délicat entre l'authenticité de l'expression et la sensibilité de l'église en question, et de son barème d'expression acceptable durant le culte public. (Bien que cette étendue puisse et probablement doit être agrandie, cela doit se faire avec le temps et non pas d'une façon qui offense, distrait ou trouble, brisant ainsi de la raison principale pour s'assembler ensemble, c'est à dire d'adorer Dieu comme un corps entier). Des expressions faciales sont certainement acceptables même dans les églises les plus conservatrices, et on ne doit jamais assumer qu'une attitude plus enflammée est nécessaire de façon à communiquer ses émotions soit à Dieu ou aux autres croyants. En fait, les expressions sur les visages de ceux qui sont dans la chorale peuvent être un réel encouragement à l'adoration, si ces expressions communiquent une foi profonde dans les vérités chantées, une joie ineffable à refléter les choses de Dieu, et une expérience évidente d'adoration véritable. Lectures En dehors des offrandes musicales, la chorale peut contribuer à des déclarations verbales de la vérité durant les cultes d'adoration. Durant les lectures en alternance, la chorale peut servir comme un autre groupe distinct, et en alternance avec le directeur et l'église. D'autres lectures bibliques, en unisson ou par groupes alternés, peuvent être assignées seulement à la chorale, cela peut être spécialement efficace lors d'un crescendo musical de la part des instruments. La chorale peut même accentuer la lecture du directeur (par exemple, en renforçant chacune des séries de noms attribués à Dieu dans une lecture de Apocalypse 5:12 - Ils disaient d'une voix forte : L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange.) Conclusion Dans son livre Worship Evangelism, Sally Morgenthaler mentionne : "De façon générale, les chorales ne sont ni entraînées, ni utilisées dans un rôle intensif de premier plan. Leur contribution au culte hebdomadaire est habituellement limitée à chanter un ou deux hymnes et peut-être à ajouter du volume au chant de l'église... Je crois que les chorales peuvent être utilisées pour enseigner et diriger la louange... Si une formation adéquate est donnée, et certains ajustements sont faits... Il est douteux de croire que les habiletés à enseigner et à diriger seront comparables à celles d'une équipe de louange bien entraînée, mais il y a certainement un potentiel là qui n'est pas utilisé jusqu'à présent." (p. 236) Mme Morgenthaler voit au moins plus de possibilités pour la chorale que ce qu'on réalise habituellement, mais je crois qu'elle sous-estime encore le potentiel et la puissance d'une chorale qui dirige l'église pendant le culte. Avant d'échanger nous aussi la chorale pour des équipes de louange (à cause d'une plus grande flexibilité, disponibilité ou facilité), présentons certaines considérations sur la multitude de façons par lesquelles une chorale bien entraînée peut produire des moments de réelle adoration durant le culte. Les équipes de louange peuvent faire les mêmes choses, mais n'abandonnons pas la chorale ou assumer qu'ils sont incapables de rester dans le coup ou d'apprendre quelque chose de nouveau. À notre église, les membres de la chorale de louange (nous avons nommé la chorale adulte pour refléter sa véritable vocation et son but) ont appris à voir leur rôle de diriger durant le culte, et même sont estimés et appréciés comme conducteurs de louange par les membres de l'église. Aucun artifice de recrutement n'est nécessaire : Dieu suscite ceux qui aspirent à l'incroyable privilège décrit dans notre énoncé de vocation du Ministère du Culte : "Notre but : honorer Dieu en préparant et encourageant Ses enfants à des expressions individuelles et collectives d'adoration envers notre rédempteur." Ron Man est pasteur du culte et de la musique à l'église First Evangelical (735 Ridge Lake Blvd., Memphis, TN, USA, 38120, téléphone : 901-682-8452 Fax : 901-682-8937, E-mail :  HYPERLINK "mailto:webmaster@firstevan.org" webmaster@firstevan.org, Site internet :  HYPERLINK "http://www.firstevan.org/" \t "_new" http://www.firstevan.org/). Cet article a été traduit et diffusé avec sa permission. Il a été originellement publié dans la revue "Church Musician Today", novembre 1998. © 1998 The Sunday School Board of the Southern Baptist Convention. Tous droits réservés.

















La formation des choristes

Comment donner aux responsables d'équipe quelques conseils sur la façon d'entraîner les choristes du groupe de louange. J'ai récemment visionné à nouveau le film “Sister Act” dans lequel Whoopi Goldberg, en l'espace de quelques jours, transforme une poignée de sœurs épouvantables musicalement en la plus formidable chorale gospel en ville. Ah, si seulement c'était aussi facile ! Nous sommes probablement tous être d'accord avec le fait que les choristes sont des éléments cruciaux pour la sonorité de l'équipe de musique. Malheureusement, c'est probablement la chose la plus difficile à placer et c'est probablement la chose qui nous donne le plus de labeur comme responsable d'équipe ! Les chanteurs sont dans une catégorie à part. Ils peuvent bien être le seul groupe de votre équipe qui n'a jamais eu de formation sur leur "instrument". Ils peuvent bien ne jamais avoir considéré de pratiquer avec des exercices vocaux durant la semaine. Mais ils sont probablement les plus sensibles aux critiques. Dites au joueur de basse électrique qu'il est désaccordé, il sortira son diapason ou son accordeur électronique et réglera le problème. Dites à un chanteur qu'il chante faux, et vous devrez passer des semaines à récupérer la situation. C'est peut-être injuste. La voix humaine n'est pas seulement un instrument sensible et délicat. C'est aussi très personnel à l'individu qui l'utilise. Mais comme responsable d'équipe, il y a des façons à la fois musicales et psychologiques, de produire le meilleur de ce que votre groupe de louange peut donner. Combien ? Lors du dernier article, nous avons regardé à notre section rythmique (piano, basse, guitare et batterie), et comment la clarté du son était atteinte partiellement en s'assurant que chaque instrument joue un rôle distinct, et en évitant le son moche qui est créé par un doublage involontaire. Les choristes sont un peu différents, en ce sens que le résultat sonore que vous voulez atteindre durant le culte d'adoration est le son de beaucoup de voix ! Alors, l'idée est de se fusionner au chant de l'église, plutôt que de ressortir pour l'auditeur. Ceci étant dit, quelques équipes de louange tombent entre deux chaises. Elles ont trois ou quatre chanteurs qui chantent tous à l'unisson et qui, s'ils ont bien pratiqué et se fusionnent bien ensemble, peuvent sonner bien. Mais la plupart du temps, ce nombre ne peut suffire à créer le son riche d'une chorale, tout en étant moins clair que d'avoir seulement une ou deux voix. La combinaison de son idéale pour moi est un duo homme-femme, avec les autres voix qui chantent des harmonies aux endroits appropriés. Cela sonne assez bien, et bien que les deux voix aient encore besoin de travail pour obtenir un bon mélange (voir ci-dessous), il est plus facile de le faire avec deux voix distancées d'une octave que de le faire avec plusieurs. Bien sûr, il peut y avoir d'autres considérations. Par exemple, la voix solo du conducteur de louange peut ne pas être d'une qualité suffisante pour figurer de façon aussi proéminente, et alors peut avoir besoin d'être cachée par une autre voix dans le même registre. De façon alors à rendre le son plus clair, cela peut aider à la voix la moins appréciée de se reculer de quelques pouces (1 pouce = 2.54 cm) du microphone pendant le déroulement de la chanson, et s'approchant plus près pour donner des consignes à l'église. Le mélange Le sujet du mélange et de la fusion des voix a déjà été couvert précédemment dans ce magazine, mais il peut valoir la peine de rappeler quelques points. Le mélange est le son résultant de deux ou de plusieurs voix combinées pour créer un seul son de volume supérieur. La clé pour un bon mélange réside dans deux secteurs, le phrasé et le timbre. Le phrasé implique de vous assurer que vous chantez chaque partie de chaque mot de la même manière, au même moment. La prononciation en fait évidemment partie, où les accents peuvent jouer une part significative. Mais la terminaison des mots est également cruciale, spécialement à la fin des phrases musicales ; et placer les sonoritées consonnantes (b, c, d, f, g,...) qui surviennent au milieu des phrases à la même place (c'est surtout difficile quand les notes sont longues). Cela est payant de bien les pratiquer. Je me suis toujours discipliné moi-même ainsi que les chanteurs avec qui je travaille de terminer les phrases sur un temps déterminé de la mesure. Cela tend à garder les choses ordonnées, et vous serez plus enclin à obtenir un bon résultat ! Le timbre est un sujet plus difficile et cela implique les sons individuels de chaque voix. Certaines voix sont naturellement plus fortes, d'autres plus douces ; certaines plus profondes et sonores, d'autres assez nasales. Si le son doit se mélanger, les volumes doivent être assez égaux, et cela peut être atteint par une combinaison d'auto-contrôle et de niveau d'amplification du système de son. De plus, quelques leçons de chant peuvent aider à acquérir de la profondeur à un son nasal, qui peut être le résultat d'une piètre technique. Demandez à tous vos chanteurs d'ouvrir davantage leurs bouches quand ils chantent, cela n'augmentera pas simplement le volume des voix de vos chanteurs timides, mais aidera à relaxer la voix qui sonne éraillée. Le vibrato Un vibrato mal contrôlé peut être un obstacle majeur au mélange des voix. Le vibrato est l'oscillation naturelle de la voix qui chante et il est particulièrement observable dans le chant d'opéra. Quand il est sous contrôle, il ajoute de la richesse et de la personnalité à une voix ; quand il n'est pas limité, il peut être terrible ! Si un de vos chanteurs a un vibrato prononcé que les autres n'ont pas, il va ressortir des autres comme un pouce endolori ! Encouragez les rebelles à contrôler leur son. Gardez en tête, toutefois, que si vous pouvez arriver à faire en sorte que tous vos chanteurs pratiquent leur vibrato ensemble, chacun selon leurs parties, l'effet peut-être merveilleux ! Vous devez aussi accepter que certaines voix ne vont simplement pas ensemble. Si vous avez plusieurs chanteurs parmi lesquels choisir, essayez différentes combinaisons durant vos pratiques, et puis alternez ces différents groupes le dimanche, plutôt que d'essayer d'ajuster ensemble des voix qui sont aux extrêmes. Les harmonies Les harmonies sont une façon assez simple de faire en sorte que votre chant sonne bien. Elles ajoutent à la fois de l'intérêt musical et de la puissance dynamique, mais elles peuvent être trop utilisées durant un cantique, diminuant ainsi l'impact général. Elles peuvent aussi paraître très brouillonnes si la discipline n'est pas au rendez-vous. Découragez vos chanteurs d'harmoniser quand "ils en ont le goût", mais prenez du temps pour travailler et pratiquer les parties préalablement. Les harmonies à 3 voix sont faciles à travailler. Demandez à un homme et à une femme de chanter la mélodie, une femme pour la voix d'alto et un homme pour le ténor. La ligne d'alto suit la mélodie à une tierce ou une quarte en dessous de la note de la femme qui chante la mélodie, dépendant de l'accord. Le ténor suit à une quinte ou une sixte en dessous de la femme qui chante la mélodie, près du niveau supérieur de la tessiture masculine. Ces harmonies fonctionnent lorsque chacune des parties ont à peu près le même volume, alors travaillez à la fois avec vos chanteurs et les gens du système de sonorisation pour obtenir les bons niveaux. Quand la mélodie est haute, il peut être plus confortable pour les harmonies de descendre, c'est à dire aux altos d'être une quinte en dessous de la mélodie et les ténors une tierce en dessous de la mélodie, mais une octave plus bas. L'effet n'est pas aussi puissant, toutefois, surtout à cause du fait que le ténor chante maintenant dans la portion inférieure de son registre. En général, le ténor sonne à son mieux en chantant le ré et le mi au-dessus du do central, mais cela dépend du chanteur ! Comme règle, permettez des notes de passage dans les harmonies quand elles surviennent dans la mélodie. De bonnes parties d'harmonie sont de bonnes mélodies par elles-mêmes, alors si les parties ont besoin de bouger de façon bizarre pour accommoder les accords de la chanson, vous êtes probablement en train d'essayer d'harmoniser une ligne qui n'en a pas besoin. Souvenez-vous, ce n'est pas un cantique au complet qui a besoin d'être harmonisé, en fait, seulement des portions ont besoin d'être harmonisées. Mettez-en moins plutôt que trop, et utilisez cela pour mettre une emphase sur certaines phrases et dynamiques dans la chanson, plutôt que pour tenir occupé vos chanteurs ! Quelquefois, une harmonie à deux voix est plus forte et moins douce qu'une harmonie à trois voix, alors expérimentez. Et si vous vous sentez créatif, essayez d'ajouter des phrases de réponses ou de "oohs" aux bons endroits. Faites attention à ce que cela ne sonne pas banal. La présentation Les chanteurs sont une partie vitale de l'équipe de musique. S'ils ont l'air d'adorer, cela va encourager l'église à faire la même chose. S'ils ont l'air détaché et sans implication, l'effet sera négatif. Encouragez-les à prendre l'initiative, à lever les mains par exemple, cela donnera le signal aux autres que c'est correct d'exprimer leur propre adoration. Et encourager les choristes qui chantent l'harmonie à chanter à l'unisson certaines sections, mais en se reculant du microphone, et puis de se joindre aux portions en harmonie.
Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de la revue Worship Together. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Vous pouvez aller voir leur site internet à l'adresse suivante :  HYPERLINK "http://www.worshiptogether.com/" \t "_new" http://www.worshiptogether.com/ . Pour de plus amples informations, vous pouvez écrire à  HYPERLINK "mailto:magazine@worshiptogether.co.uk" magazine@worshiptogether.co.uk


Conducteur de louange (1 de 4)
Chapitre 1 : Bien comprendre sa mission Mais l'heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. (Jean 4:23) 1a) À quoi sert un conducteur de louange ? Le rôle du conducteur de louange a évolué passablement depuis les vingt dernières années. Les nouvelles attentes du peuple de Dieu et les changements dans le répertoire musical nous amènent à nous ajuster afin de répondre à la demande. Si la forme du culte est appelée à se modifier en fonction des époques et des cultures, le fond demeure le même : c'est la direction de l'Esprit Saint qui est un gage de succès. Si l'Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain (Ps 127:1). L'adoration est la réponse du cœur, dans un contexte de révélation et d'inspiration, vis à vis de la relation personnelle que nous avons avec Dieu. Le fondement de la louange se trouve en Dieu seul, nous le louons car Il en est digne et non pas premièrement parce que nos sentiments ou les circonstances nous poussent à le faire. C'est une expérience dynamique nous exposant à sa présence qui transforme nos cœurs et nos esprits à son image et construit une relation toujours plus profonde. La forme de culte qui est privilégiée présentement est "l'adoration interactive". L'assemblée partage l'intimité spirituelle établie entre le conducteur de louange et Dieu. Le conducteur de louange invite l'assemblée à l'imiter, dans la vérité. Le rôle du conducteur de louange consiste à faire la connexion, à établir le contact. Il ne doit pas jouer l'intermédiaire, cela placerait l'assemblée dans une attitude passive. La période d'adoration est un moment de prière musicale, de communion avec Dieu. Au début, je croyais qu'un conducteur de louange était un mélange de musicien, de chanteur, d'animateur et de prédicateur. C'est totalement faux, bien que ces talents puissent beaucoup aider. La musique et les paroles sont simplement un outil que j'utilise pour amener l'assemblée dans une atmosphère intime et empreinte de liberté. Je veux créer un moment spécial où chacun se trouve seul devant le Seigneur, le cœur à nu et en mesure de recevoir la grâce de Dieu. En ce sens, Don Moen est un excellent exemple. Ron Kenoli pour sa part est plus dynamique et exubérant. Les styles très différents de ces deux conducteurs de louange ont inspiré cette étude. J'aimerais mentionner ici que Ron Kenoli est le conducteur de louange qui a eu le plus d'impact sur la musique "praise and worship" au cours de la dernière décennie. Plusieurs églises, aux États-Unis notamment, ont adopté son style de façon presque intégrale. Les partitions "full score" sont disponibles. Naturellement, cela demande du travail et des effectifs musicaux supérieurs pour pouvoir bien les interpréter. L'Éternel ne considère pas ce que l'homme considère ; l'homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l'Éternel regarde au cœur. (1Sa 16:7) 1b) Comment choisir un conducteur de louange ? Exercer le ministère de conducteur de louange demande un appel. C'est premièrement Dieu qui choisit les personnes pour chaque fonction dans son église. Le ministère de conducteur de louange présente la difficulté de mettre le candidat en position de "vedettariat", puisque c'est un ministère très visible. La sélection de la bonne personne est d'autant plus exigeante. Si quelqu'un croît avoir toutes les capacités pour remplir le poste, il est préférable pour cette personne de s'abstenir et de prier. Dieu seul peut nous rendre capable, par sa grâce seule.
Sauvé par la grâce et fondé dans les écritures.
Homme de prière.
Soumis à l'autorité, respecter le temps alloué et ne pas prendre le rôle du prédicateur.
Sensible aux gens et et à leurs besoins.
Esprit de service.
Visionnaire pour son ministère.
Musicien ou chanteur apprécié (le niveau requis dépend du contexte).
Leader.
Communication verbale claire, a le contrôle de sa langue.
Relationnel.
Bonne présence sur la scène, ne pas être nerveux en face des gens.
Avoir le support de sa famille.
Le choix d'un conducteur de louange doit être davantage basé sur son caractère (ce qu'il est) que sur ses capacités (ce dont il est capable). Les talents deviennent un don spirituel au moment où ils contribuent à la fois à la gloire de Dieu et à l'édification de l'église. Il est important de bien connaître son don, de l'accepter et d'opérer à l'intérieur de ses capacités. Il est tentant de vouloir imiter quelqu'un d'autre. Ne tombez pas dans ce piège ! Un cœur pur qui sert dans la dépendance et l'obéissance à Dieu peut accomplir de grandes choses. Moïse lui répondit : Es-tu jaloux pour moi ? Puisse tout le peuple de l'Éternel être composé de prophètes ; et veuille l'Éternel mettre son esprit sur eux ! (No 11:29) 1c) Comment former un conducteur de louange ? Apprendre la direction de culte est comme apprendre un instrument de musique, cela prend des années de perfectionnement pour obtenir le résultat souhaité. Voici quelques conseils pour le parrainage :
Impliquer graduellement (Luc 16:10, 1Timothée 5:22).
Inciter à se perfectionner constamment (1Timothée 4 : 14-15), à assister à des conférences, lire des livres, regarder des vidéos.
Développer un lien avec ses élèves, l'élève doit être redevable à son "parrain" (au pasteur ou à un autre conducteur de louange).
Ne pas prendre d'engagement à plus long terme que 3 mois.
Donner ses commentaires ("feedback"), mais pas le dimanche même. Attendre quelques jours et être le plus spécifique possible.
Il est sain de faire une rotation des conducteurs de louange.
Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l'édification. (1Co 14:26) 1d) Quel est le mandat du conducteur de louange ? Le rôle premier du conducteur de louange est la direction musicale et spirituelle :
Le conducteur de louange doit donner une direction musicale claire pour tous. Le langage du corps doit aider les gens à chanter ensemble. Ainsi, le conducteur de louange émet par ses gestes, des directives sur les entrées, le rythme, la mélodie, les notes longues, les modulations et les reprises. Il lui est possible de participer activement à la musique (chant ou instrument).
Le conducteur de louange guide spirituellement l'assemblée à travers le temps d'adoration. Il ne comble pas les temps morts mais utilise ceux-ci, sans parole inutile, pour donner une facette nouvelle à des chants connus. Il ne craint pas le silence, pour autant qu'il participe positivement à l'atmosphère du culte, mais laisse l'opportunité aux gens de réfléchir. Personnellement, je trouve prioritaire que le temps de louange ait un bon rythme en ce sens qu'il n'y ait pas de musique inutile entre les chants. Certains croient qu'il est nécessaire de faire une introduction complète pour tous les chants. C'est une erreur. Cela revient à entendre un solo pour piano entre tous les chants. En général, quelques mesures sont suffisantes pour moduler et introduire le nouveau cantique. Pour le reste, c'est au conducteur de louange de faire démarrer l'assemblée au bon endroit et selon le bon tempo. Si la personne au piano a de la difficulté à faire des transitions rapides, choisir des chants ayant la même tonalité et le même tempo (ex. JL 314 Majesté et JL 336 Hosanna) pour en faire un bloc.
Je rêve du jour où je pourrai amener mon église où je désire vraiment la conduire dans l'adoration. Ce sera un moment exubérant et intime à la fois, où chacun se sentira libre de prier publiquement et de confesser ses péchés en toute pureté. Un moment de profond réveil personnel.

Chapitre 2 : Bien planifier le culte Tout est permis, mais tout n'est pas utile ; tout est permis, mais tout n'édifie pas. (1Co 10:23) 2a) Comment bien planifier la période d'adoration ? La planification est un chose, la liberté en est une autre. Si on veut avoir une période de louange inspirée, les deux doivent être au rendez-vous. Trop de liberté amène des temps morts et des imprévus, trop de planification rend la louange mécanique et artificielle. Il est important que le directeur de culte s'adapte sur-le-champ à la réponse de son auditoire. Si les gens ne semblent pas être disposés pour un chant, le conducteur de louange doit avoir la sensibilité nécessaire pour passer au suivant. De la même manière, si un chant est très apprécié, il doit le poursuivre plus longtemps que prévu afin de maintenir l'enthousiasme. De façon générale, plus il y a d'intervenants (choristes et musiciens), plus il y a de planification. Voici quelques conseils :
Avoir un thème (ex. grandeur de Dieu, résurrection, etc.) et établir une direction vers laquelle l'atmosphère se dirige. Je compare souvent le temps d'adoration à un entonnoir menant exactement à une atmosphère particulière. Les cœurs sont alors prêts à être touchés par Dieu.
Prendre le temps de créer un contact avec l'assemblée par quelques phrases d'introduction. L'introduction ne vise pas l'enseignement ou la connaissance mais plutôt l'encouragement et l'exhortation, à inspirer la louange. Je pars avec l'idée que les gens n'ont pas le goût de chanter. Je leur soumets subtilement des arguments qui réveillent leur intérêt pour louer Dieu. L'humour est le moyen le plus puissant pour créer rapidement un contact, toutefois dans un contexte d'église, il faut en user avec sagesse.
Alterner et progresser entre des moments doux (adoration), moyens (louange) et intenses (célébration). Certaines églises disposent d'une période assez longue pour la louange le dimanche matin (30 à 45 minutes), d'autres seulement 15 minutes. Selon moi, si un conducteur de louange n'arrive pas à faire un contact significatif lorqu'il ne dispose que de 15 minutes, il ne réussira pas non plus s'il avait plus de temps. J'aime bien commencer par un premier chant majestueux (ex. JL 444 Juste souverain, JL 314 Majesté, JL 352 Il est exalté, JL 368 Dieu tu es grand), puis enchaîner avec 3-4 chants intenses où les gens peuvent frapper des mains (JL 311 Chant de victoire, JL 305 Frappe des mains, JL 355 Un jour dans tes parvis, JL 374 Acclamez le Seigneur avec joie) puis aller avec 2-3 chants vers un moment d'adoration (JL 300 Vers toi Seigneur, JL 329 Nous t'adorons, JL 279 Prosternez-vous). Dans son album "Majesty", Ron Kenoly utilise ce principe. Par contre, Don Moen dans son album "Worship with Don Moen" utilise une approche différente : les 10 premières minutes sont consacrées à un moment d'adoration très calme, puis il enchaîne avec un bloc très rythmé. En débutant avec "I just want to be where you are", il crée une atmosphère saisissante. Cela montre qu'il y a bien des façons de planifier la louange. En général, Don Moen suit le patron suivant : remerciements - louange - adoration.
Si un dimanche tout fonctionne à merveille, ne pas copier intégralement cette formule, se laisser plutôt guider par le Saint-Esprit de semaine en semaine.
Je préfère parler très peu entre les chants de célébration car cela ralentit le rythme inutilement. Je peux simplement introduire en disant : "Frappons des mains et donnons gloire à Dieu !" Lorsque l'on passe à une atmosphère plus intime, je fais un très court partage d'introduction, je termine en citant une phrase du cantique et en ajoutant "Faites en votre prière ce matin".
Apprendre par cœur les paroles et la musique des chants. Le contact visuel a une grande importance. En plus de démontrer un professionnalisme, cela permet de libérer l'attention du conducteur de louange à des considérations moins techniques. Certains peuvent se présenter en avant sans aucun support. Je préfère personnellement apporter un cartable avec les partitions.
Varier les styles des cantiques de manière à répondre à tous les goûts (hymnes traditionnels et chansons contemporaines).
Il est souhaitable, pour les anciens cantiques à 4 strophes par exemple, de chanter seulement 2 ou 3 strophes et de leur donner un style "louange" plus jeune et moins carré. Cela permet de créer un meilleur flot musical.
Respecter les traditions.
Adapter la programmation à la vocation du culte (ex. cène, baptême, etc.).
Planifier 2-3 semaines à l'avance.
Le premier chant doit être bien connu.
Tenir compte de la température de la salle, ainsi en été, un temps d'adoration plus court est parfois nécessaire.
Utiliser des CD ou des cassettes pour obtenir de nouvelles idées.
Le dernier chant après le message est court et pas trop rythmé. Rétablir brièvement le contact avec l'assemblée avant de chanter (ex. "Donnons louange et gloire à Dieu car il en est digne. Levons-nous pour le célébrer."
Un prélude et un poslude sont agréables pour créer une ambiance. Durant ces moments, ce n'est pas le temps pour un "jam", ni pour de larges effectifs. Un instrument (ex. violon) accompagné du clavier est suffisant. Si vous disposez d'un orchestre, alterner les instruments.
Éviter la routine et les formules prévisibles pour maximiser l'attention, comme par exemple :
Insérer un solo instrumental ou vocal ("Laissons les musiciens louer le Seigneur").
Lire un texte ou les paroles du cantique, accompagné du piano, au lieu de la chanter.
Alterner seulement les hommes, seulement les femmes puis tous ensemble.
Une strophe sans accompagnement (a capella). Excellent lors de la dernière strophe avant la prédication.
Couplet solo, refrain tous ensemble.
Accélérer le tempo à chaque strophe (pour les petits chants répétitifs comme par exemple "Roi des rois").
Moduler (monter la tonalité) à la dernière strophe lorsque le chant le permet.
Changer le style du chant (attention de ne pas systématiquement changer tous les chants pour le même style).
Utiliser des chants en "écho" (une ligne par le conducteur et les choristes ; réponse par l'assemblée).
Faire l'introduction par d'autres instruments que le clavier (ex. batterie puis saxophone).
En conclusion au chant, répéter les 2-3 dernières mesures plusieurs fois (ex. "Tu es mon Roi" dans le chant J.L. #266 Ton grand amour).
Utiliser des effets (ex. une mesure avant la fin arrêter les instruments - sauf la batterie et les choristes - pour terminer en crescendo à la mesure finale jusqu'au "kick" final).
Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres. (Philippiens 2:4) 2b) Quels sont les pièges à éviter ? En dirigeant la louange, on peut bien sûr faire des erreurs, des gaffes petites ou grandes résultent souvent de l'inexpérience ou d'un manque de formation. Voici des erreurs classiques :
Feindre une vie spirituelle.
Ne pas se préparer suffisamment.
Ne pas sentir ce qui est de mise de ce qui ne l'est pas, selon la culture et le contexte de l'église.
Être distrait, se perdre dans ses pensées pendant la louange, se concentrer sur son horaire plutôt que sur Dieu et la réponse des gens.
Faire des remarques sur la performance de l'assemblée ("Vous chantez bien aujourd'hui"). Au sujet de la performance, je crois que c'est une erreur de vouloir mettre de la pression sur les gens. Malgré les meilleurs efforts, il y aura toujours des gens qui ne chanteront pas. Si le conducteur de louange veut trop "réussir", il donnera l'impression d'être sérieux, austère et davantage préoccupé par ses intérêts que par ceux des gens de son assemblée. Relaxer et sourire est préférable.
Être trop directif au lieu d'être suggestif (on doit sentir une atmosphère de liberté). Les gens n'aiment pas se voir contraint de faire des choses.
Corriger l'assemblée sur le rythme ou la mélodie. C'est une excellente façon de tuer la louange.
Commencer le culte en essayant d'enseigner un nouveau chant.
Utiliser un cantique pour boucher un trou ou une strophe de cantique entre chaque mot de témoignage.
Faire chanter un chant trop fréquemment (JL 576 "Je loue ton nom Éternel" est un beau cantique, mais tous les dimanches, c'est moins agréable).
Faire lever trop souvent les gens ou tenir debout les gens trop longtemps (après 15 minutes debout, il faut envisager de permettre aux gens de se reposer).
Utiliser le mot "maintenant". Cela brise la continuité. ("Nous allons maintenant nous lever pour prendre un cantique"). Je préfère dire "ce matin" (Levons-nous car ce matin, nous voulons louer Dieu d'un cœur reconnaissant"). vAvoir un temps d'adoration trop long. Le temps d'adoration est un moment de prière commune. "En priant, ne multipliez pas de vaines paroles, comme les païens, qui s'imaginent qu'à force de paroles ils seront exaucés." (Matthieu 6:7).
"Intellectualiser" le temps d'adoration ou lieu de le personnaliser.
Croire qu'on est plus en contact avec le Saint-Esprit que le pasteur.
Entrer en compétition avec le pasteur. Généralement, le temps d'adoration occupe de 10 à 40% de la période de culte. C'est un piège de mettre de la pression pour avoir une plus grande part du gâteau. Bien comprendre que le niveau musical et la place de la louange ne peut excéder la vision du pasteur.
Demander aux gens de faire des choses avec lesquelles ils sont inconfortables, par exemple lever les mains en l'air, se tourner vers son voisin pour lui chanter "Je t'aime de l'amour du Seigneur" (JL 242), tenir les mains de la personne à côté de lui. Cela crée de l'anxiété si ce n'est pas bien amené.
Être un un esclave de l'horloge. Bien sûr, il ne faut pas exagérer à tous les coups, mais si la période de louange commence en retard à cause de circonstances en dehors de notre contrôle ou que l'église semble très bien répondre à la louange,il faut être ouvert à dépasser l'heure prévue (l'inverse est aussi vrai, on peut terminer en avance).
Mettre l'attention sur soi :
Parler trop. Prendre le rôle du pasteur. Essayer de promouvoir sa propre théologie ou sa propre vision de la louange de façon indépendante. Le responsible de la vision de l'église pour la louange est toujours le pasteur principal.
Vêtements attirants.
Chanter ou jouer trop fort.
Virtuosité.
Trop de gestes.
Chapitre 3 : La saine et sainte attitude Que celui qui préside le fasse avec zèle. (Ro 12:8) 3a) Quelle attitude adopter ? Être conducteur de louange ne veut pas dire de faire un spectacle d'adoration pendant que les autres regardent (style "Hollywood"), ni d'interpréter de la musique pendant que les autres adorent. Si l'édification dépendait du nombre de décibels qui sort de la bouche des enfants de Dieu, nous devrions chacun avoir un micro. Si les émotions garantissaient la présence de Dieu, les chansons du monde devraient nous servir de cantiques.
Adapte le contenu du temps d'adoration à son auditoire. La prière ou les partages en public sont adéquats pour une petite assemblée (jusqu'à 150 personnes), pour les plus grandes églises, la dimension de la salle rend cela plus difficile.
Vie d'adoration, un cœur d'adorateur en privé comme en public. On ne peut diriger les gens à un endroit où l'on est jamais allé.
Cultiver sa relation avec Dieu tout le long de la semaine.
Élever Dieu, son œuvre à la croix.
Les gestes sont une expression naturelle d'adoration personnelle.
Produit une atmosphère d'adoration et puis se retire pour laisser Dieu parler aux cœurs, cherche l'invisibilité.
Dirige en adorant et non pas dirige au lieu d'adorer.
Sourire et regarder les gens.
Un conducteur de louange qui veut contrôler l'assemblée est un dictateur d'adoration, il dira "Prenez maintenant vos livres de cantiques". Le commentateur d'adoration annoncera pour sa part : "le prochain chant est le #330". Celui qui veut introduire le cantique adéquatement dira : "Élevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel (La 3:41)". Chantez-lui un cantique nouveau ! Faites retentir vos instruments et vos voix ! (Psaume 33:3) 3b) Comment introduire de nouveaux chants à l'assemblée ? Il est important de se mettre au niveau de l'assemblée. Le chrétien moyen ne connaît pas la musique et chante peu durant la semaine. Toutefois, par un choix judicieux, le répertoire peut être enrichi et renouvelé. Voici des suggestions :
Pas plus de 2-3 chants nouveaux par mois, au maximum 12-15 par an.
Introduire les nouveaux chants en les faisant entendre préalablement durant l'offrande ou en numéro spécial.
Paroles simples, contenu riche et exact bibliquement.
Mélodie et rythme faciles à apprendre.
Répéter le chant plusieurs fois et le reprendre les semaines suivantes.
Je remarque que plusieurs chants de nos recueils de cantiques sont excellents comme pièces spéciales mais qu'ils sont quelquefois inadéquats comme chants d'assemblée (JL 339 Soyez joyeux, JL 217 Le temple de Dieu). Non que l'assemblée est incapable de les chanter, mais qu'il sont soit trop techniques rythmiquement, que la mélodie n'est pas assez universelle ou qu'ils ne créent pas l'atmosphère que je recherche. Personnellement, je recherche des chants que le chrétien moyen pourra assez rapidement chanter sans se concentrer sur les paroles ou la mélodie. Un chant où il sera libre de louer Dieu avec son cœur. Je n'ai pas pour but de faire accomplir un exploit à mon assemblée, ni de les rendre fiers d'être capable de chanter un cantique difficile. Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes. (Ro 15:1) 3c) Oh ! Comme nous aimons notre nouveau conducteur de louange !
Nous connaissons bien 80% des chansons que ce nouveau conducteur utilise.
Nous avons 3 mois pour apprendre un nouveau cantique.
Chaque famille doit faire une liste de ses cantiques favoris.
Quand il dirige l'adoration, nous croyons que ce nouveau conducteur adore lui aussi.
Nous ne sommes plus essoufflés, ça coule.
Notre nouveau conducteur n'essaie pas d'être un "cheerleader".
Comme un bon technicien du son, il est presque invisible.
Il ne dit pas de blagues déplaisantes. (Éphésiens 5:4)
Ce conducteur de louange permet de la musique sobre, pas seulement des chansons gaies.
Il ne nous reproche pas de ne pas chanter assez fort.
Quelquefois nous pouvons nous asseoir.
Il ne nous ordonne pas de faire des choses spécifiques avec nos mains.
Notre nouveau conducteur ne prêche pas de petits sermons.
Quand nous apprenons une nouvelle chanson, même les non musiciens peuvent l'apprendre.
Souvent nous entendons l'histoire entourant la chanson.
Il engage ma raison aussi bien que mon cœur.
Il trace un chemin de "mon monde" jusqu'au "saint des saints".
Après le culte, il remercie chaque participant personnellement (choristes, musiciens, techniciens du son, etc.)
Parfois nous terminons sans les instruments et les micros. C'est magnifique.
Oh ! Comme nous aimons notre nouveau conducteur de louange ! Aussi je vous demande de ne pas perdre courage à cause de mes tribulations pour vous : elles sont votre gloire. (Ephésiens 3:13) 3d) Que faire quand ça va mal ? Il arrive quelquefois que ça ne fonctionne pas selon nos attentes. Pour qu'un culte décolle réellement, il faut une somme de petits détails. Si quelques-uns manquent, malheureusement l'inspiration manque et je retourne à la maison avec le sentiment d'avoir fait preuve d'amateurisme. L'assemblée semble être endormie, elle ne répond pas. Les musiciens ne suivent pas les consignes. Les introductions du piano ne sont pas claires et cela produit un sentiment d'insécurité générale. La liberté et l'improvisation se font à l'intérieur du cadre de la communication. Ne jamais oublier que c'est Dieu qui bâtit son église. (Matthieu 16:18) Pendant le culte:
Se détendre
Ne pas faire de remarques sur les problèmes, cela équivaudrait à pointer des coupables. Prendre cela avec humour.
Ne pas laisser paraître de signes de frustration, se contrôler.
Garder le sourire, par la foi, en sachant que Dieu peut agir malgré les apparences.
Accepter que la situation nous échappe et que Dieu donne une direction différente au culte. Se soumettre à lui.
Après le culte:
Décompresser et se changer les idées.
Se donner du temps.
Mettre ses craintes de côté.
Durant la semaine:
Renouer les liens avec les membres de l'équipe.
Encourager.
Faire un bilan sur les causes : manque de formation, manque de préparation personnelle, mauvaise coordination du groupe, instructions pas claires, mauvaise planification du temps de louange (trop de chants lents vont causer de la lassitude, trop de chants rythmés vont provoquer de la fatigue), mauvais choix de chants ou trop de chants nouveaux, musique trop douce ou trop forte (les gens se tiennent les oreilles), fatigue du conducteur ou manque de concentration.
Faire les ajustements pour la prochaine fois. Les erreurs font parti de l'apprentissage normal.
Chapitre 4 : Bien communiquer par ses gestes Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires. (1Co 12:22) 4a) La battue classique En regardant les conducteurs de louange professionnels, par exemple ceux de Integrity, on remarque qu'ils font peu de gestes car ils ont derrière eux des directeurs musicaux et vocaux. Ils se contentent de chanter et de donner une direction spirituelle. En général dans nos églises, le conducteur de louange est aussi directeur musical car les effectifs sont réduits. Si le conducteur de louange n'est pas musicien, la direction musicale est généralement donnée au piano. Il y a souvent un manque d'unité rythmique entre les instruments, les choristes et l'assemblée (surtout si les moniteurs de son ne fonctionnent pas !). Le conducteur de louange doit alors imposer un rythme avant que le bateau ne chavire. Il y a deux qualités principales que les gestes doivent avoir. Premièrement un geste doit être prévisible, en ce sens qu'il doit être possible de l'anticiper une fraction de seconde avant qu'il n'arrive. Un geste fait subitement et sans préparation est inutile, car personne ne l'a vu venir et le moment est déjà passé. La seconde qualité d'un geste est qu'il doit combler entièrement le temps qu'il décrit. Si une geste décrit une ronde, le geste doit durer 4 temps au complet. Voici quelques lignes directrices :
Genoux : Marquer les premiers temps des mesures importantes, comme le début d'une phrase musicale.
Bras droit : Marquer le rythme.
Bras gauche : Notes tenues et dynamiques (Fort, moyen, doux).
Mains : Fins de phrases musicales, accents et articulation.
Les poignets doivent demeurer fermes, sinon il y a un manque de clarté des instructions. Garder une posture décontractée et naturelle. Lors des chants plus rythmés, l'assemblée aime généralement battre des mains. Certains sont intimidés d'extérioriser ainsi leur adoration. Toutefois, si le conducteur de louange le fait, les gens se sentent plus à l'aise. Je me suis aperçu que tous ne battent pas sur les mêmes temps, d'où la nécessité pour moi de mettre les pendules à l'heure. Quand je démarre un cantique en frappant des mains, généralement c'est sur les temps 2 et 4 d'un 4/4 (ex. JL 415 Il est sorti du tombeau) ou sur le troisième temps d'un 2/2 (ex. JL 258 Car ta bonté). Toutefois, j'avoue que battre sur les temps forts (temps 1 et 3 d'un 4/4) est plus facile pour l'assemblée. Le style du chant déterminera l'usage des pieds. Lors d'un hymne traditionnel ou contemporain (ex. JL 314 Majesté) les pieds demeurent au sol. Toutefois, demeurer au garde-à-vous lors d'un chant entraînant (ex. JL 355 Un jour dans tes parvis) sonne terriblement faux. Tous le corps doit être en rythme. David n'a-t-il pas dansé devant l'Éternel ? (2Sa 6:16) Personnellement, j'utilise beaucoup la battue "classique", avec l'ajout de quelques gestes supplémentaires. Le plan de base se situe au niveau du nombril du conducteur. Sur cette surface imaginaire, les temps sont marqués. Voici des petits schémas explicatifs. Main droite : Voici la manière de battre une mesure à 4 temps comme par exemple un 4/4 ou un 12/8 (très rare).  INCLUDEPICTURE "C:\\MES DOCUMENTS\\Internet\\Muzika\\Conducteur de louange (4 de 4)_fichiers\\4-4Md.jpg" \* MERGEFORMATINET  Une mesure à trois temps se bat de cette façon comme par exemple un 3/4 ou un 9/8 (rare).  INCLUDEPICTURE "C:\\MES DOCUMENTS\\Internet\\Muzika\\Conducteur de louange (4 de 4)_fichiers\\3-4Md.jpg" \* MERGEFORMATINET  Voici une des nombreuses façons de battre 2 temps par mesure comme par exemple un 2/2 ou un 6/8.  INCLUDEPICTURE "C:\\MES DOCUMENTS\\Internet\\Muzika\\Conducteur de louange (4 de 4)_fichiers\\2-4Md.jpg" \* MERGEFORMATINET  Main gauche : Ce geste de la main gauche donne l'indication de garder la note 2 mesures complètes de 4 temps.  INCLUDEPICTURE "C:\\MES DOCUMENTS\\Internet\\Muzika\\Conducteur de louange (4 de 4)_fichiers\\8TempsMg.jpg" \* MERGEFORMATINET  Geste de terminaison : note tenue pendant 4 temps complets.  INCLUDEPICTURE "C:\\MES DOCUMENTS\\Internet\\Muzika\\Conducteur de louange (4 de 4)_fichiers\\4TempsFinalMg.jpg" \* MERGEFORMATINET  4b) Les consignes de reprise La battue sert à donner le rythme. Les consignes de reprise servent à mentionner au groupe musical combien de fois un cantique est chanté et si on doit reprendre. Voici les principaux gestes que j'utilise :
Poing fermé : fin du cantique
Index faisant un mouvement circulaire (en rond) : on reprend une autre fois le cantique
Pouce vers le haut : modulation vers le haut
Étendre le bras, main parallèle au plancher : sans instruments (a capella)
Pointer un instrumentiste ou un chanteur : solo par la personne en question (accompagné doucement par les autres)



















À la recherche du futur ancestral
par M. John R. Throop Vous voulez connaître quelle est la façon la plus rapide de savoir si une personne vient à l'église régulièrement ou non ? Chantez un hymne pendant le culte d'adoration et comparez les réactions. Le croyant, qui a déjà chanté des centaines d'hymnes, ne bronchera pas. Même s'il n'a jamais entendu cette chanson en particulier, il y a une certaine familiarité avec ce genre musical pour quelqu'un qui assiste régulièrement. Celui qui vient rarement à l'église, quant à lui, est mystifié à cause du manque d'affinité avec cette atmosphère d'église que la majorité des hymnes engendrent. Pour les personnes qui se nourrissent de musique dans un contexte de culture pop, les hymnes semblent être des dinosaures musicaux d'une ère révolue.
Très souvent, les sentiments exprimés par ceux qui entendent les hymnes pour la première fois sont méritoires. En dépit du fait qu'il y a des compositeurs d'hymnes aujourd'hui, plusieurs des grands hymnes ont été écrits soit au 18e ou au 19e siècle. Le cantique "C'est un rempart que notre Dieu" de Luther a été écrit il y a 400 ans. Ceux qui aiment les hymnes doivent garder cela à l'esprit.
Les hymnes sont, en outre, un type distinctif de musique d'église. Après une génération ou deux de sécularisation ainsi que l'élargissement de la disponibilité et de l'accessibilité de la musique populaire incluant la croissance du répertoire de la musique chrétienne contemporaine, les hymnes semblent être isolés dans un ghetto musical sous-culturel. C'est dommage car les hymnes on une habileté remarquable à communiquer des vérités bibliques essentielles.
Le chercheur spirituel, spécialement celui de la génération X ou des catégories subséquentes, a peu de patience avec de la musique qui ne va pas le chercher de façon intuitive. Très souvent, ceux qui dirigent l'adoration concluent que pour attirer l'attention de l'auditeur, la musique doit être écrite au goût du jour.
Est-ce qu'il y a quelque chose de mal à propos d'être culturellement à la page avec la musique d'église ? Pas nécessairement. Comme n'importe quel musicien d'église ou historien sait, exprimer les vérités chrétiennes à l'intérieur des moyens de son temps est d'une longue et riche tradition. "L'emballage musical" (air, rythme et style) a souvent reflété la musicalité du temps. Luther a utilisé plusieurs chants de tavernes pour permettre à sa congrégation de chanter ses textes. John et Charles Wesley ont adapté le Top 40 de la musique de la fin du 18e siècle de façon à ce que leurs hymnes puissent être chantés de façon familière lors de prédications en plein air.
Les conducteurs de louange peuvent faire l'expérience de prendre les paroles d'un vieux cantique et de les marier à une mélodie contemporaine bien connue. J'ai déjà surimposé les paroles d'un hymne complètement inchantable avec l'air de "Ce n'est qu'un au-revoir" avec des résultats épatants. En unissant le fort contenu lyrique de ce "défi musical" à une mélodie ayant une plus grande chantabilité, je pense que j'ai appris les leçons que Luther et Wesley (parmi d'autres) nous ont enseignées par leur exemple.
Les applications pratiques demeurent, néanmoins, à mesure que nous comprenons le rôle que les hymnes doivent jouer à l'intérieur d'un culte d'adoration contemporain. Comment les hymnes peuvent-ils être réintroduits à la nouvelle génération de croyants ? Pour anticiper les pensées de quelques-uns, pourquoi les cultes d'adoration contemporains doivent-ils tout simplement contenir des hymnes ?
L'origine des hymnes
Les premiers hymnes décrivaient la vérité théologique. Les psaumes sont des hymnes. Les textes que l'on trouve dans Philippiens 2:6-11 (existant en forme de Dieu, il n'a point regardé son égalité avec Dieu comme une proie à arracher, mais il s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; et il a paru comme un vrai homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix. C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.) et 2Timothée 2:11-13 (Cette parole est certaine : Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui ; si nous persévérons, nous régnerons aussi avec lui ; si nous le renions, lui aussi nous reniera ; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même) sont des hymnes christologiques qui ont été chantés durant les premiers cultes d'adoration chrétiens. Le livre de l'Apocalypse est rempli de chansons similaires de l'église primitive. À mesure que l'église a progressé jusqu'au quatrième siècle, les compositeurs d'hymnes se sont trouvés engagés dans la défense de l'orthodoxie à mesure qu'ils affrontaient les hérétiques dans quelque chose qui ressemblait à combat théologique. Pendant que la musique captivait l'auditeur, les paroles théologiques communiquaient de solides vérités bibliques.
La capitulation de la culture
Dans notre contexte contemporain, les hymnes sont présentés comme une solution potentielle vis à vis de la tendance actuelle des chansons de louange et leur emphase sur les sentiments et l'individualisation. La plupart des critiques sont faites à cause du manque de réflexion théologique à travers les chansons contemporaines de louange. Le musicien et théologien Michael Card croit que le mouvement chrétien contemporain a simplement capitulé devant les tendances culturelles. "Tellement de chansons se concentrent sur moi et comment je me sens," dit-il. "Les grands hymnes se concentrent sur le Dieu trinitaire et renforcent les thèmes bibliques d'une façon qui a été perdue depuis par la nouvelle vague musicale."
M. Card croit que les priorités de la plupart de l'adoration contemporaine sont mal guidées : "La préoccupation importante de n'importe quelle expérience d'adoration est de savoir si Dieu a été vraiment adoré. Comment je me sens à propos de l'expérience est secondaire." Le résultat de cette expérience d'adoration centrée sur soi-même est que les hymnes sont souvent mis de côté pour des chansons plus individuelles et chargées d'émotion. M. Card déplore "depuis que notre culture suggère que tous ce qui est vieux est nécessairement mauvais, les hymnes ont été négligés en dépit du fait qu'ils contiennent tellement de matériel théologique qui peuvent potentiellement contrer les valeurs pauvres qui menacent l'église."
Dans sa tournée actuelle "Starkindler", M. Card et ses collaborateurs ont essayé de trouver un équilibre entre les chansons et les hymnes contemporains dont certains datent du quatrième siècle. "Il est intéressant," observe-t-il, "que tant de personnes ne les connaissent pas du tout. Pour eux, ces chansons sont nouvelles." M. Card sent qu'il y a une recherche de solides bases spirituelles au sein de notre culture actuelle. Il croit que les hymnes peuvent aider les croyants d'aujourd'hui si on les réintroduit dans l'héritage chrétien : " la fonction des hymnes dans le culte contemporain est de fournir les racines de la communauté des adorateurs à travers le temps."
Redécouvrir notre ancien héritage
Notre foi chrétienne est impliquée dans un dialogue constant avec le passé. Ron Ferlito, un pasteur impliqué a implanter des églises avec une emphase sur l'évangélisation à Yelm, Washington, croit que les hymnes peuvent être utilisés pour atteindre les non-croyants. Il dit que "c'est important pour nous de se souvenir et d'honorer notre héritage. En exposant de nouvelles personnes à plusieurs de ces classiques d'une façon qui est familière musicalement, mais pas agressante, nous encourageons une façon très saine de se raccorder à notre foi ancestrale."
Considérez l'hymne "All Hail the Power of Jesus' Name," composé en 1779 par l'écrivain anglais Edward Perronet. Les paroles de Perronet mettent l'emphase sur la seigneurie de Christ et appelle les croyants à le "couronner Seigneur de tous." Le troisième couplet dit, Saluez-le, l'héritier de la lignée de David / Que le Seigneur de David a appelé / Le Dieu incarné, l'homme divin / Pour le couronner Seigneur de tous." La théologie place de façon évidente les regards de l'adorateur sur Dieu.
Adaptabilité musicale ?
Parlons maintenant de la musicalité des anciens cantiques. Bien que quelquefois il y ait deux (ou même trois) arrangements possibles pour le conducteur de louange, ce n'est souvent pas le cas. Ron Ferlito mentionne "plusieurs des vieux cantiques sont joués de façon pénible avec rien d'autre que des accords en bloc changeant à chaque mot ou modification harmonique. Tout est vertical avec très peu d'éléments linéaires pour propulser la pièce jusqu'au bout." Il note que plusieurs hymnes offrent peu sinon aucune flexibilité rythmique.
En mettant les hymnes plus "amicaux musicalement" pour les incroyants, les vérités historiques peuvent devenir plus accessibles. Doug Hanks, un conducteur de louange à l'église Easthills Community à Riverside, Cali, utilise les hymnes même si son église recherche d'abord les sentiments. M. Hanks dit que "les mélodies des anciens hymnes ne sont pas si pires que cela, mais les harmonisations sont dépassées… d'à peu près 100 ans pour être exact."
M. Hanks pense qu'une façon pour introduire les hymnes aux croyants contemporains n'est pas de réécrire les mélodies, mais de changer les harmonies et les arrangements. "La plupart des hymnes sont arrangés sous forme chorale ou pour être joués avec l'orgue comme instrument principal. Cela rend le travail très difficile pour les guitaristes." Hanks voue son appréciation pour des maisons d'édition qui ont commencé à travailler dans le sens de simplifier le style et les harmonies d'un bon nombre d'hymnes classiques.
La fonction des hymnes dépassés
Tout est dans l'arrangement, disent les conducteurs de louange. Ferlito, qui a arrangé des douzaines d'hymnes pour usage contemporain, dit que c'est important de déterminer la fonction que l'hymne aura dans le culte, soit comme chant d'assemblée ou performance solo. "Si vous avez l'intention d'utiliser des arrangements contemporains pour les chants d'assemblée," dit-il, "il serait préférable de laisser au moins la mélodie intacte et conforme à l'original." Tous ceux qui sont familiers avec l'hymne seront ensuite capables de comprendre aisément ce qui arrive musicalement. Ferlito ajoute : "si vous modifiez un hymne pour l'utiliser comme chant solo ou pour un enregistrement, vous pouvez prendre de plus grandes libertés et vraiment être créatifs en autant qu'il y a au moins quelques portions de la mélodie originale de façon à ce que l'auditeur puisse s'y accrocher".
Ferlito a écrit des accompagnements plus fluides pour "Praise to the Lord Almighty" et "Tel que je suis", où il a permis au texte de tomber en place plus naturellement. Il dit: "je crois que cela rend les mots plus faciles à comprendre, à chanter et à se souvenir".
Effort concerté
Finalement, introduire les hymnes à une nouvelle génération de croyants est une décision intentionnelle de la part des conducteurs de louange. Michael Card conclut qu'il doit y avoir un réengagement à enseigner les gens comment utiliser les hymnes à l'intérieur des moments d'adoration et comment les hymnes peuvent être utilisés pour demeurer à l'intérieur d'un solide contexte trinitaire. "Vous devez vouloir faire un effort pour réintroduire les gens à la doctrine historique de la foi à travers les délices théologiques des hymnes," dit-il. "Dans son essence, vous enseignez les gens le langage de la prière. Ce n'est pas simplement une technique à apprendre."
John R. Throop est pasteur à l'église Christ Church Limestone, une église épiscopale près de Peoria, Illinois. Vous pouvez le rejoindre par via E-mail à  HYPERLINK "mailto:jthroop@concentric.net" jthroop@concentric.net. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.






























Chantez à l'Éternel un cantique nouveau
par M. Alfred Kuen Un cantique nouveau Plusieurs fois, les Psaumes nous demandent : "Chantez à l'Éternel un cantique nouveau" (Ps. 33 : 3; 96:1; 98:1;149:1; Es. 42:10). Cette exhortation a été interprétée de diverses manières : au travers d'expériences neuves de la grâce de Dieu, trouver de nouvelles raisons de le louer (cf. Ps. 40:4), chanter avec un cœur renouvelé, c'est à dire régénéré. Cependant, le Psalmiste parle d'un cantique nouveau. Alors pourquoi ne pas apprendre de nouveaux cantiques - ou en composer ? Le culte n'est certainement pas le moment qui convient à un tel apprentissage, toute l'attention se trouve détournée de Dieu et du sens des paroles par les difficultés rythmiques et mélodiques du chant. Mieux vaut réserver, comme nous l'avons dit plus haut, un moment avant le culte ou lors d'une réunion de la semaine à cette intention. Lorsque le célèbre chanteur John Littleton anime une messe où il fait reprendre certains refrains par l'auditoire, il convoque les fidèles un quart d'heure à l'avance pour les leur apprendre. De cette manière on peut procéder à un véritable apprentissage phrase par phrase, sans avoir peur de "profaner" le moment de l'adoration. K. Osbeck donne quelques règles utiles pour l'apprentissage rapide d'un nouveau chœur : 1. Les paroles devraient être simples et contenir une vérité biblique importante. 2. La mélodie et le rythme doivent être plutôt faciles à apprendre. 3. Sachez parfaitement vous-même le chœur avant d'essayer de l'apprendre aux autres. Ayez le texte sous les yeux même si vous pensez le savoir par cœur. 4. Donnez à temps une copie des notes à l'accompagnateur. 5. Ayez une collection de chœurs adaptés à divers sujets (louange, prière, consécration... ). 6. Pour apprendre le chœur : a) Introduisez-le de manière à donner envie de l'apprendre. b) Dites les paroles pendant que le pianiste joue la mélodie. c) Chantez-le ou faites-le chanter par la chorale. d) Répétez encore une fois les paroles sans la musique. e) Faites répéter le chant par l'auditoire en l'aidant par votre chant ou celui de la chorale. Répétez la ligne suivante ou son début entre les phrases musicales. Indiquez la hauteur des sons par des gestes de la main (chironomie de David). f) Faites répéter plusieurs fois en variant à chaque fois la motivation de cette répétition (insistance sur les paroles, le rythme, l'expressivité, les nuances...). g) Reprenez le chœur la semaine suivante. On peut procéder de même pour l'apprentissage de cantiques plus longs en les prenant phrase par phrase. 7. Ne passez pas trop de temps sur le même chant la première fois. Il vaut mieux le laisser "sédimenter" et y revenir la semaine suivante. On peut ajouter : encouragez les chanteurs à répéter le chant appris durant les moments libres de la semaine (vaisselle, jardinage, déplacements). L'esprit humain a besoin de nouveauté pour rester alerte. Avec des cantiques que l'on connaît par cœur, il faut faire un double effort pour penser les mots. Dieu nous encourage à renouveler notre hymnologie par l'exhortation ci-dessus répétée plusieurs fois dans sa Parole. Comment trouver sans cesse du nouveau ? 1. En explorant les richesses méconnues de l'hymnologie traditionnelle. 2. En exploitant le trésor musical folklorique. 3. En créant du neuf. 1. Revaloriser l'hymnologie traditionnelle Nous ne connaissons pas nos richesses. Le trésor de l'hymnologie universelle contient d'innombrables cantiques oubliés dont beaucoup seraient encore utilisables aujourd'hui. Et parmi ceux qui figurent toujours dans les recueils de cantiques, combien sont encore chantés ? Dans un recueil qui en contient 600, c'est à peine si le fidèle en connaît une cinquantaine, ou même une trentaine. On chante toujours les mêmes parce qu'on ne connaît pas les autres, et on ne connaît pas les autres parce qu'on chante toujours les mêmes... Il existe, certes nombre de chants dont le style est dépassé, les paroles incompréhensibles en post-chrétienté ("Suivez toujours l'Agneau") et les mélodies trop sentimentales ou mal adaptées au texte. Mais dans beaucoup de cas, nos hymnes chrétiens constituent des unités homogènes qui ont défié le temps, et ils seront encore chantés quand on ne parlera plus du rock et de la pop music en dehors de l'histoire de la musique. Beaucoup de jeunes les méprisent par réaction ou par ignorance, mais les redécouvrent avec émerveillement une fois les vagues contestataires assagies... Ne devrait-on pas profiter du goût pluraliste actuel pour introduire, même dans les concerts de jeunes, quelques cantiques classiques, rajeunis au besoin par une nouvelle harmonisation ou même une légère adaptation rythmique. Ils seront certainement appréciés par beaucoup d'auditeurs car leur richesse mélodique et leur densité d'expression contrastent de manière heureuse avec la pauvreté de bien des productions modernes. Le charme de l'ancien Cette revalorisation de notre héritage ne devrait pas se limiter uniquement à nos recueils usuels, qui contiennent surtout des chants du XIXe siècle. Pourquoi ne pas remonter plus haut à la découverte de trésors enfouis comme on fouille les greniers à la recherche d'antiquités ? Les recueils allemands ou anglais, en particulier, contiennent des joyaux qui attendent toujours d'être traduits en français. On pourrait, en analysant et en classant méthodiquement le mètre de nos cantiques français mal mariés à une musique inadéquate, essayer de leur trouver un partenaire mieux assorti parmi ces mélodies étrangères. Ajoutons que ces mêmes pays ont produit ces dernières années des recueils contenant un nombre important de compositions plus récentes, tels que par exemple les trois recueils de Jesu Name nie verklinget et les Youth Praise, dont plusieurs mériteraient d'être adaptés en français. L'avantage d'une traduction récente serait d'avoir des textes dépourvus des archaïsmes qui déparent bien des cantiques du passé. Pour le culte, il faudrait donner une place particulière aux psaumes qui ont été, de tous temps, les porteurs de la louange comme de la supplication des assemblées de croyants : psaumes huguenots, psaumes de Goudimel, adaptations modernes comme dans Psalm Praise, (Falcon, London 1973) chants alternés, etc. Les textes des cantiques de l'Église primitive (voir en Phil. 2, Col. 1 et 2, Apoc.) et des prières de l'Église ancienne (Didaché, écrits des Pères apostoliques, Gloria, etc.) fourniraient aux poètes la matière de cantiques répondant aux besoins des chrétiens d'aujourd'hui qui sont les mêmes que ceux de tous les temps. Que Dieu nous aide à gérer le patrimoine reçu de nos pères avec la liberté des fils de la maison ! 2. Exploiter le trésor musical folklorique Une autre veine à exploiter musicalement serait le folklore. Le cas des États-Unis est frappant où le folksong connaît actuellement une vogue sans précédent : d'anciennes mélodies populaires de l'Ouest sont exhumées - ou imitées - évoquant avec nostalgie un passé lointain et idyllique. Il y a là une réserve de choix pour les poètes évangéliques en quête de musique, car ces mélodies populaires plongent leurs racines dans le subconscient collectif d'un peuple et font vibrer une corde sensible en chacun de nous. Mais il ne faut pas se contenter du folklore d'un seul pays : les vieilles chansons populaires de France, d'Italie, d'Espagne, d'Angleterre recèlent certainement des mélodies dignes d'être reprises par de jeunes voix désireuses de louer le Seigneur. Des trésors cachés Là aussi, une exploration des bibliothèques musicales des Conservatoires apporterait des moissons valables. Et pourquoi ne pas fouiller, par la même occasion, les collections de canons des grands maîtres pour enrichir ce genre particulièrement adapté à un chant improvisé à plusieurs voix ? Avec un peu d'ingéniosité et de persévérance, il devrait donc être facile d'enrichir nos hymnologies de cantiques de valeur en utilisant les procédés mêmes qui ont assuré le succès des chants religieux du passé. En retrouvant, comme Luther, "la veine populaire du sentiment religieux et de l'adoration", on renouerait avec une tradition qui s'est perdue dans l'Église où, "sous l'influence d'un siècle entier de musique de concert, le choral a rapidement oublié les sources populaires. Mais la perte de contact avec la chanson lui deviendra fatale" (Marc Honegger, P M. 50 p. 75,101). Enfin, en poussant la recherche encore plus loin, on pourrait aussi tenter d'assimiler quelques chants de tradition africaine qui ont passé avec tant de bonheur dans l'hymnologie des églises de là-bas. 3. Créer du neuf a) Créativité des Réveils Quand on considère le passé de l'Église, on est frappé par l'ampleur de sa créativité hymnologique. Chaque période a eu ses cantiques à elle, répondant aux aspirations et au goût du moment. Les périodes les plus productives ont été celles des réveils de la foi et de la piété. La Réforme a été l'une d'elles : aux XVIe et XVIIe siècles, on assiste à une prolifération étonnante ; comme le dit Marc Honegger, "à la mort de Luther en 1546, le nombre des mélodies de chorals était infime... en 1697, un immense recueil de huit volumes publié à Leipzig en contenait près de 5 000." (P.M. p. 75). Une autre vague a été celle du Réveil. A lui seul, le méthodisme a enrichi l'hymnologie anglaise de plus de 6 500 cantiques ! Il en fut de même du Réveil américain qui nous a donné les hymnes inoubliables de Ph. Bliss et I. Sankey ("Songs and solos" contient plusieurs milliers de cantiques) ainsi que du Réveil de Genève (César Malan, à lui seul, en composa plus de 1000). De tels faits nous laissent songeurs : notre génération se laissera-t-elle saisir par une sainte jalousie et relèvera-t-elle le défi de ses pères? b) Éduquer et développer la créativité Disons d'abord que toute revalorisation de la musique évangélique implique une éducation musicale, et chacun sait qu'une telle éducation commence tôt. Les parents chrétiens ne devraient pas hésiter à donner à leurs enfants une formation adéquate, sachant que c'est là un placement qui donnera plus tard des fruits dans l'œuvre du Seigneur. C'est aussi le moment où la créativité peut être développée, car l'enfant n'a pas encore les réactions de la plupart des adultes qui l'ont bloquée par un amour-propre mal placé ("ce que je fais ne vaut rien..." , "on se moquerait de moi... "). II existe maintenant des méthodes de solfège et d'éducation musicale qui visent à développer l'improvisation et la composition (Willems, Orff). Or, un don cultivé à temps peut espérer produire un jour des œuvres valables susceptibles de rivaliser avec des créations professionnelles. Le prix à payer "Un chrétien doit chercher à bien faire tout ce qu'il fait, disait un jour Edmond de Pressenssé. II lui est facile de ne pas composer des vers, mais s'il en fait, qu'il se soumette à la règle." Sommes-nous prêts à payer le prix pour le service du Seigneur ou bien nous contenterons-nous de l'improvisation et du bricolage ? Encourageons-nous les jeunes à profiter des nombreuses occasions offertes actuellement à ceux qui désirent se former sur tous les plans (musique instrumentale, direction chorale, harmonisation, etc.) - ou du moins, à faire l'effort nécessaire pour apprendre à déchiffrer correctement un chant afin de ne pas se limiter d'emblée à ceux que l'on peut apprendre par audition ? Nous pouvons être d'autant plus exigeants que le but à poursuivre ne requiert pas obligatoirement qu'on ait atteint les hauts sommets de la technique musicale. Signalons à titre d'exemple un essai qui mériterait d'être creusé. Une expérience à imiter Dans une école biblique allemande, des étudiants, après une étude biblique, se sont partagés en trois groupes ; l'un d'eux concrétisait les pensées des participants dans des textes en poésie et en prose, le deuxième les exprimait par des arts picturaux, le troisième les mettait en musique. Ils s'attendaient vraiment à recevoir la mélodie comme un cadeau de Dieu... ce qui ne les empêcha pas de composer d'abord un texte résumant le message de l'étude biblique, de l'analyser (syllabes fortes et faibles, pensées à souligner par des notes plus hautes ou plus longues) et puis de composer la musique phrase par phrase pour en faire un ensemble cohérent (Offene Türen, nov.- déc.1977, Missionshaus Bibelschule Wiedenest, p. 25). On sait par une lettre de Pline que les premiers chrétiens pratiquaient une sorte de psalmodie alternante qui se déroulait comme un dialogue entre l'officiant et l'assemblée. C'est le style qui se prête le mieux à l'improvisation puisqu'il laisse au meneur le temps de modeler la phrase suivante sur les paroles (comme cela se pratique encore dans les églises noires américaines). Je me souviens moi-même d'un voyage à travers la savane du Mali où, avec une demi-douzaine de frères africains, nous improvisions sur des centaines de kilomètres des chants antiphonés. c) Encourager les artistes que Dieu nous donne Contrairement à ce que l'on pense, le problème de la création musicale est autant un problème collectif qu'individuel. Certes, un grand artiste n'attendra pas, pour exprimer ce qui bouillonne en lui, que le milieu ambiant soit favorable à sa production. Mais les grands artistes sont rares, et les autres - pour lesquels nous devons être reconnaissants - ont besoin d'être stimulés par le public auquel ils s'adressent. Si ceux qui existent parmi les chrétiens ne sont que tolérés ou subis, au lieu d'être encouragés, ils peuvent être tentés de chercher le succès auprès d'autres auditoires. Ne nous plaignons pas alors de leur désertion - qui aura comme corollaire la pauvreté de notre chant religieux! Aussi, l'Église d'aujourd'hui devrait, avant toute chose, prier pour que Dieu lui accorde des dons musicaux : chanteurs, instrumentistes, compositeurs, qui soient prêts à mettre leur art au service de Dieu - sans oublier de remercier pour ceux que Dieu a déjà donnés, de les aider et de les soutenir dans leur tâche. d) Priorité du chant en commun Si Dieu donne des musiciens de talent à l'Église, ce n'est pas pour réduire au silence les autres fidèles. Il est clair que, dans l'assemblée, la musique est l'affaire de tous. Rien ne remplacera le chant en commun. Ce fut l'une des grandes innovations de la Réforme. Luther l'associa dès le début au culte pour que l'assemblée puisse y participer activement. En entendant les paroisses luthériennes de Strasbourg chanter leurs chorals, Calvin se persuada de la valeur spirituelle du chant pour la communauté et, revenant à Genève, il intégra le chant des psaumes au culte réformé. Malheureusement, les églises de la Réforme devaient suivre, par la suite, la même évolution que l'Église romaine au Moyen-âge : le chant de toute l'assemblée fut peu à peu remplacé par celui d'une chorale plus qualifiée, que les fidèles se contentaient d'écouter. C'est un peu ce que nous voyons aujourd'hui avec les groupes musicaux évangéliques qui se multiplient (témoignant ainsi d'un renouveau musical évangélique très réel), mais qui produisent des compositions destinées à être chantées devant un grand public par un groupe spécialisé. L'un de ces jeunes déclarait : "Nous devons continuer à composer de la musique pour l'évangélisation, mais nous devrions penser aussi à fournir au peuple de Dieu une musique qui l'aide à exprimer sa foi." (Semailles et Moisson, mars 1977, p. 39) Dans ce cas, il faudrait donner la primauté aux lignes mélodiques simples et homogènes, aux rythmes faciles et aux paroles susceptibles d'exprimer les sentiments et les aspirations de beaucoup de chrétiens. Il pourrait s'agir tout simplement d'un cantique ancien bien connu à qui l'on donnerait une nouvelle mélodie. Ou encore de petits chœurs vite appris ou de canons entonnés d'abord par quelques choristes puis repris par tous. On ne le dira jamais assez : tant que le renouveau musical restera en deçà du chant communautaire, quels que soient ses apports et ses nouveautés, il manquera son but. Car le dessein de Dieu est toujours le Corps du Christ, son édification et son expression. Lui seul est "la plénitude de Celui qui remplit tout et en tous" (Eph.1:23) et qui donne donc son sens à la musique de l'Église. C'est l'ensemble du Corps des rachetés de l'Ancienne et de la Nouvelle Alliance qui chantera le cantique nouveau devant le trône de l'Agneau (Apoc. 5:8-10;15:2-4). Cet article a été reproduit avec la permission de M. Alfred Kuen et de M. Charles Eberli. C'est le chapitre 5 du livre "Oui à la musique" (ISBN 2-2827-0031-3) des Éditions Emmaüs, C.P. 68, CH - 1806St-Légier. Tous droits réservés.

Comment construire et motiver votre chorale semaine après semaine.
par Mme Joy Becker Le printemps est finalement arrivé ! L'hiver est fini et tout le monde semble avoir un regain de vie. Mais les gens de votre chorale, ont-ils besoin d'un nouveau souffle d'énergie et de vitalité ? Tim et Sally Ayers sont aussi qualifiés que n'importe qui pour vous aider à démarrer une nouvelle saison et instaurer une nouvelle vie au sein de votre chorale. Les Ayers sillonnent continuellement le globe en créant, bâtissant et motivant les chorales de toutes dimensions. Ils ont travaillé avec des groupes aussi petits que 8 à 10 jusqu'à de grandes chorales d'évangélisation de 450. C'est leur ministère ; c'est leur onction.
De façon intéressante, les Ayers voient la chorale comme une grande équipe de louange. N'est-ce pas que tout conducteur de louange serait excité d'avoir 10, 20, 50 personnes ou plus sur la plate-forme pour l'aider à diriger l'assemblée dans la présence de Dieu ? La raison pour laquelle la chorale joue un si grand rôle dans l'expérience de l'adoration en général est que chaque personne dans la chorale est un point de contact pour un ou plusieurs membres de l'église, de la parenté aux amis. Quand l'individu dans la salle se connecte avec ce membre de la chorale, il est amené aussi à participer. Le résultat est une seule et unique chorale gigantesque, pas seulement sur l'estrade, mais à travers l'église toute entière. Cela en retour fortifie la chorale et leur réponse devient supérieure. Il semble y avoir un effet boule de neige quand les membres de la chorale sont encouragés à se voir eux-mêmes comme des conducteurs de louange.
Les Ayers croient que chaque église doit avoir une chorale et que la plupart des églises de 50 à 1000 personnes doivent être capables de maintenir 10% de la congrégation au sein de la chorale. Les églises de 1000 personnes et plus doivent maintenir 5 à 10%. Mais comment une église peut-elle accomplir cela ? Les Ayers croient aussi que n'importe qui peut chanter. Bien que certains soient meilleurs que d'autres, avec des leçons, de la pratique et de la prière, ils croient que tous ceux qui ont le désir de glorifier le Seigneur en chantant doivent être en mesure de participer. Ils encouragent à pratiquer en groupant les parties appropriées (soprano, alto, ténor ou basse), et pour ceux qui ont moins de capacités, ils offrent des conseils comme par exemple de ne jamais chanter si fort que vous ne pouvez pas entendre les autres autour de vous. Ils recommandent que les individus prennent des cours privés et viennent fidèlement aux pratiques. Le membre potentiel de la chorale est invité à se joindre quand il se sent confortable. Jusqu'à présent, ils ont eu peu de voix trop puissantes qui chantaient faux à devoir dompter.
Sept clés pour motiver sa chorale
Comment peut-on développer, encourager et maintenir une chorale sur une base hebdomadaire ? Les Ayers ont développé sept façons de maintenir l'enthousiasme :
1. Avoir un but vers lequel aller.
Cela peut être une production saisonnière, un engagement spécial, un projet d'album ou un événement spécial, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur de l'église.
2. Présenter du matériel neuf.
Être à la recherche de nouveau matériel. Ce dernier peut être trouvé en écoutant des enregistrements, aussi bien qu'en faisant parti du club d'une maison d'édition qui vous envoie du matériel à tous les semestres.
3. Prévoyez du temps pour l'enseignement dans vos pratiques.
Donnez des brides de révélations pour motiver votre chorale. Vous pouvez impliquer votre chorale dans cet effort en demandant aux membres de votre chorale d'apporter une courte méditation ou un encouragement chaque semaine. De courts enseignements peuvent inclure n'importe quoi comme par exemple un psaume ou une instruction pratique sur la diction.
4. Donnez du temps au Saint-Esprit.
Ayez un moment de prière, puis faites une pause pour laisser l'Esprit s'exprimer. Passez à travers le répertoire du dimanche suivant, aussi bien que leurs numéros spéciaux afin de permettre à la chorale d'expérimenter l'expression de l'Esprit à travers chacune des chansons.
5. Encouragez-les individuellement.
Le psalmiste David a toujours encouragé et édifié ses hommes. Dites-le aux membres de votre chorale, individuellement et collectivement, quand ils font du bon travail. Envoyez des cartes d'anniversaire, acceptez de nouveaux membres et célébrez des événements spéciaux durant les pratiques.
6. Faites de votre chorale une démocratie.
Permettez à la chorale de prendre des décisions comme un organisme corporatif. Permettez-leur d'offrir des idées de chanson, d'événements à l'extérieur, etc. Organisez des comités spéciaux pour des événements aidera aussi la chorale à s'approprier leur ministère.
7. Faites de la sagesse votre objectif.
Demandez à Dieu de vous aider à surmonter vos sentiments personnels durant les pratiques pour avoir une vue d'ensemble. À cause du fait que les pratiques sont un moment d'apprentissage et de concentration intense, elles peuvent devenir stressantes. C'est facile de perdre la voix de la raison. Vous pouvez trouver aussi que les membres de votre chorale ont un contact plus intime avec vous qu'ils ne l'ont avec le pasteur principal, ils viendront souvent à vous pour des conseils et de l'encouragement. Laissez la sagesse prévaloir dans tous ce que vous allez dire et faire.
Dirigez par l'exemple
Encouragez les membres de votre chorale à maintenir le style de vie d'un adorateur en partageant vos propres expériences personnelles.
1. Enseignez et dirigez la prière par l'exemple.
Encouragez les membres à prier de façon journalière pour les autres membres et musiciens, aussi bien que pour ceux qui sont en voie de commencer leur ministère. Vous pouvez établir un système de partenaires de prière à l'intérieur de votre chorale.
2. La ponctualité.
La chorale doit réaliser que leur onction en tant que groupe est basé sur leur collective. Encourager et démontrer la ponctualité à la fois pour les pratiques et les cultes.
3. Amour réciproque.
Aider les membres à être aussi contents pour celui qui obtient un solo que si c'était eux qui avaient la vedette.
4. Revêtir le vêtement de la louange.
Aider vos membres à apprendre à laisser leur expression refléter Dieu, de laisser leurs sentiments de côté.
5. La préparation est importante.
La qualité de votre préparation détermine la qualité de votre interprétation. Encourager les membres à mémoriser les paroles des chansons. La mémorisation ouvre l'esprit et met au défi les individus. L'impact sur l'église est plus grand quand la chorale fait un contact visuel avec eux.
6. Tendre à la perfection.
En dehors des pratiques hebdomadaires, demandez aux membres de la chorale de pratiquer devant un miroir pour voir ce qu'ils ont l'air à partir de la salle.
Appui extérieur
Vous pouvez aussi construire et motiver votre chorale en présentant occasionnellement un directeur invité, un artiste ou en enseignant. Ces invités vont renforcer ce que vous avez dit mais d'une façon différente, en apportante une perpective nouvelle au ministère de la chorale. C'est une manière formidable d'introduire du nouveau matériel, et votre invité parlera souvent au cœur des membres de votre chorale à la fois collectivement et individuellement, en les aidant à croître spirituellement.
Il faut vous assurer que vos pratiques hebdomadaires sont consistantes, qu'elles débutent et finissent à temps. Avoir de la considération va développer de la foi et de la confiance. Affermissez votre chorale. Réalisez que vous portez leurs âmes sur vos épaules à chaque fois qu'ils se tiennent devant l'église et qu'ils chantent. Ils vont sentir soit de l'acceptation ou du rejet. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour qu'ils se sentent des gens spéciaux semaine après semaine.
Les priorités du dirigeant.
Comme dirigeant de musique, il est toujours bon de réfléchir sur votre rôle et ministère. Prenez le temps pour revoir souvent vos priorités, assurez-vous que vous avez :
1. Un cœur pour Dieu.
Vous devez avoir une oreille pour entendre et une voix pour proclamer ce que Dieu vous montre et vous révèle. L'exemple que vous donnez à votre chorale est déterminé par la profondeur de votre relation avec Dieu.
2. Le cœur d'un pasteur.
Même si vous ne vous voyez pas de cette façon, vous êtes le pasteur de votre chorale. Vous pouvez fournir la vision et l'attitude qu'ils ont besoin pour être des serviteurs fidèles.
3. Un cœur pour les gens.
Aimez les membres de votre chorale. Priez pour eux et avec eux. Ouvrez-vous à eux, et soyez véridiques vis à vis d'eux. N'oubliez pas d'avoir du plaisir avec eux.
Tim et Sally Ayers ont exercé le ministère de directeurs de chorale pendant plus de 15 ans et dirigent présentement des symposiums de musique partout aux États-Unis. Vous pouvez les rejoindre au (214) 436-8192. Joy Becker est une auteure pigiste qui vit à Nashville au Tennessee. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.


Composition de chants.

Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, Une louange à notre Dieu; Beaucoup l'ont vu, et ont eu de la crainte, Et ils se sont confiés en l'Eternel. (Ps 40:3) La composition de chansons est un art difficile à encadrer, puisqu'il n'y a aucune règle que l'on peut établir mais seulement des principes généraux. Ces derniers sont tirés de l'expérience "statistique" des chansons qui fonctionnent et continuent de tenir la route, année après année. La vertu indispensable du compositeur est de ne pas être susceptible au rejet car même les plus grands auteurs écrivent de mauvaises chansons. À défaut d'être géniales ou appréciées, vos compositions pourront néanmoins être modelées selon les règles de l'art. Qui sait, peut-être un jour frapperai-vous un coup de circuit !
Une chanson est formée de trois éléments: des paroles intéressantes, une musique prenante et une structure qui conduit l'émotion vers un chemin qui fera impression à l'auditeur. Chacun de ces items se divise à son tour en trois qualités.
Le triangle des paroles: la chantabilité, le vocabulaire et les rimes.
La première qualité des paroles, avant même d'évoquer des images et des sentiments, est ce qu'on appelle la "chantabilité". Les paroles permettent à la langue de danser selon une chorégraphie naturelle. Plus un mot est long, plus il est difficile à chanter. Il faut donc éviter les mots à 100 $. Au-delà des syllabes et des mots, les couplets et refrains doivent ressembler à de "vraies" paroles. L'exemple de compositions reconnues sert de précieux guide. Il y a plusieurs mots à éviter: ceux qui sont difficiles à prononcer (ex. recueillir, envenimer), ceux qui sont rarement utilisés (ex. balustrade, colporter) et ceux qui n'évoquent aucun sentiment artistique (ex. plastique, analyse).
Aussi surprenant que cela paraisse, les rimes ne sont pas essentielles, elles servent surtout à mettre une emphase sur certains mots. Les rimes peuvent même gâcher la chanson si elles sont forcées ou prévisibles, lorsque le seul but de la phrase est de placer la rime voulue à la fin. Les meilleures rimes sont cachées et l'auditeur ne s'en aperçoit que s'il porte attention. Une bonne rime est en quelque sorte de la "colle sonore". Les rimes internes sont aussi importantes, c'est à dire les rimes autres que celles de la fin. Le patron AABB - CCDD est trop prévisible, ABAB - CDDC ou AAB - CCB sont meilleurs. Un des patrons très utilisé pour le refrain est AABA où A est aussi le titre de la chanson.
Il est préférable de personnaliser les paroles en employant la première personne (je, tu, nous et vous) au lieu d'utiliser la troisième personne. De même, la charge émotionnelle du présent est supérieure à celle de l'emploi du passé ou du futur. Les adverbes doivent être utilisés de façon sporadique. Finalement, il faut privilégier la forme active plutôt que la forme passive.
Le triangle de la musique: la mélodie, l'accompagnement et le minutage.
Trouver une mélodie est facile, trouver une mélodie que d'autres vont aimer est plus exigeant. Une façon de développer sa créativité mélodique est de tenir un journal de bord et d'y inscrire une mélodie par semaine. L'accompagnement est fonction du style de la pièce. Un accompagnement savant et virtuose n'est pas nécessairement joli. Ce serait trop facile de mesurer l'art au nombre de notes. Une mélodie doit pouvoir s'harmoniser de plusieurs façons différentes. Une bonne introduction est courte (0-8 mesures) et prenante. Elle annonce et promet les éléments à venir comme par exemple le patron harmonique, la mélodie ou le "hook". Si une chanson n'arrive pas à accrocher son auditoire durant la première minute, l'attention se détourne rapidement. C'est pourquoi, il est primordial d'avoir fait entendre l'essentiel du matériel durant cette période. Plus spécifiquement, il faut tenter de commencer le refrain pas plus tard que 45 secondes avant le début de la pièce. Les chansons racontant une histoire sont intéressantes, si on arrive à garder ses auditeurs jusqu'au "punch" de la fin. La conclusion de la chanson est un des éléments primordiaux, c'est ce que les gens vont se souvenir. Il y a deux types principaux de finales: les fins en décroissance (fade) où l'on entend le "hook" à répétition et les fins instrumentales . Normalement une chanson dure de 2 min. 45 à 4 min.
Le triangle de la forme: les éléments principaux, les éléments secondaires et la succession des éléments.
Les éléments principaux d'une chanson sont les suivants: introduction, couplet et refrain. Toutefois, il faut beaucoup d'imagination pour écrire plusieurs chansons avec seulement ces trois éléments. C'est pourquoi, d'autres éléments secondaires peuvent s'ajouter dont: solo instrumental, pont (bridge), modulation, etc. Un pont est un second thème (très court) dans la chanson qui vient ajouter du matériel nouveau entre deux éléments principaux. Souvent, durant le pont on entend un accompagnement différent et cela amène une nouvelle perspective. Beaucoup de formes existent et il est intéressant de les découvrir.
Pour commencer
 
Certains préfèrent écrire les paroles d'abord et d'autres la musique. Certains compositeurs (en jazz notamment) vont même jusqu'à bâtir une musique autour d'une progression harmonique. Aucun n'est meilleur que l'autre, toutefois certains principes sont à suivre pour faire converger la pièce vers le résultat final. Si vous écrivez la musique en premier, gardez la mélodie à sa plus simple expression. Une fois les paroles écrites, vous pourrez ajouter les croches et les doubles croches entre les notes pour ajuster les syllabes parfaitement. Si vous écrivez les paroles en premier, n'écrivez pas la pièce en entier. Commencez seulement par le refrain. Le choix du mode (mineur ou majeur) est fonction de l'atmosphère désirée. Le passage du mode mineur au majeur (et vice versa) lors du changement couplet-refrain est d'un effet agréable.
La composition est un processus. Le premier pas est l'inspiration, l'idée ou le message à transmettre. Il faut penser à un thème général qui intéresse un auditoire suffisamment large. Se faire un plan général est une bonne façon de ne pas se faire prendre dans une impasse. Prenons cet exemple simple: supposons que vous voulez décrire l'histoire d'un jeune homme qui lutte avec Dieu, puis termine en abandonnant sa vie à Jésus. Votre titre est "Laisse-lui tout". Vous commencez par faire une liste de toutes les facettes en relation avec votre thème. Vous dressez ensuite le plan général de votre chanson: le couplet 1 est la mise en situation, le refrain décrit à quel point c'est difficile de lui laisser tout au niveau des sentiments. Le pont amène un élément de surprise: il réalise qu'il doit perdre ce qu'il ne peut garder, pour gagner ce qu'il ne peut pas perdre. Faire un plan général produit des chansons avec un focus très précis et défini.
Le refrain est toujours en relation directe avec le titre et ils forment le coeur de la chanson, c'est pourquoi ils sont écrits d'abord. Le refrain contient le slogan (le "hook") de la chanson et il faut porter une attention particulière à la première ligne du refrain (elle doit nous donner le goût d'entendre la suite) et aussi à la dernière (c'est le "punch"). Il est plus facile de faire graviter une chanson autour d'un titre que de résumer une chanson en trois ou quatre mots. Une chanson doit être simple et universelle, pour laisser la possibilité aux gens de créer leurs propres images. Les paroles doivent faire appel aux sens et évoquer des sentiments pour que les gens puissent y avoir accès. Trop de poésie peut laisser les gens dans l'incompréhension.
Un des éléments très importants à garder à l'esprit est la notion de contraste. Une chanson doit faire ressortir plusieurs atmosphères au niveau mélodique, rythmique, harmonique et au niveau des paroles. Une façon simple de contraster la mélodie est d'écrire le refrain dans la portion supérieure du registre de la voix (qui est confortable) et le couplet dans la portion moyenne et inférieure. La variation rythmique peut être effectuée de plusieurs façons: légère augmentation du tempo au refrain, ajout de triolets et de contretemps, etc. Pour faire un contraste harmonique, on peut par exemple tenter de commencer le couplet avec un accord de DoMaj7 et le refrain avec un accord de Sol(add9). Le refrain utilise souvent des accords majeurs qui changent moins souvent que le couplet. Changer le patron des rimes et changer le "je" pour "nous" entre le couplet et refrain est une façon de modifier l'atmosphère au niveau des paroles. Utiliser un couplet débalancé (5 lignes au lieu de 4) est une autre suggestion pour créer un effet de crescendo avant le refrain.
Un chant n'est pas une exégèse ni une prédication. Il ne faut pas essayer de tout dire dans une seule chanson. Souvent, on doit se contenter de graviter autour d'un thème en apportant le message sous plusieurs facettes différentes. La répétition est aussi de la poésie! Le titre explique en quelques mots toute la chanson. Le titre présente toujours deux qualités: il est court et simple (souvent c'est même un cliché).
Style personnel
Les bases étant posées et comprises, chacun peut laisser libre cours à son style. Les compositeurs de talents enfreignent tous les principes d'écriture allègrement et cela à notre plus grand plaisir. L'important est d'en avoir conscience et de le faire dans le but de créer l'effet escompté.
Concevoir une adoration créative.
par M. David Gast · Analyser la forme actuelle de l'adoration
L'impact spirituel
Est-ce que les gens sont touchés dans leur esprit ? Sont-ils en admiration devant la présence de Christ au milieu d'eux ? Ou n'y a-t-il que sécheresse et ennui ?
Assistance/patrons de croissance
Qui assiste régulièrement ? Est-ce que l'âge de ceux qui assistent reflète la communauté à laquelle l'église espère avoir un ministère ? Est-ce que les visiteurs sont incités à rester ? Est-ce que la tendance de l'assistance, au cours des trois dernières années, tente d'augmenter ou de diminuer ? Est-ce que l'adoration elle-même a un impact sur le patron de croissance ? Est-ce que des changements peuvent être faits pour attirer de nouvelles personnes de différents âges sans offusquer ceux qui assistent régulièrement ?
Format
Certaines églises misent sur la prédictabilité. Elles ont établi un format d'adoration, c'est "l'ordre du culte" qui fonctionne bien, procure l'impact et la dynamique spirituelle. Le culte commence toujours de la même façon et les éléments se succèdent avec peu de surprises. D'autres églises par contre, commencent la planification avec une feuille blanche pour chaque nouveau culte, en utilisant l'innovation et en évitant la prédictabilité. Cette dernière approche demande beaucoup plus de temps, requiert une pensée créative ainsi qu'une bonne dose de sensibilité et de planification attentive.
La planification et le processus de préparation
Le processus implique le pasteur, la secrétaire de l'église, le directeur musical ou l'accompagnateur, et n'importe quelle autre personne clé. Cela demande un réajustement à chaque fois, mais ce qui important c'est d'analyser la situation présente et de mettre précisément sur papier comment le culte prend forme et le temps attribué à chacun des éléments.
Participants
L'adoration est un événement d'église. Ce sont eux les personnes clé. Analyser à quel point les gens sont impliqués activement, par opposition à simplement écouter et regarder passivement. Ces moments d'écoute sont néanmoins très importants. Ils doivent être réfléchis et planifiés de façon à maximiser l'attention, l'impact personnel et l'engagement du cœur. Encourager les adorateurs à offrir à Dieu leur écoute, comme ils le font pour leurs paroles et leurs chants. Un "selah" (pause) dans un culte, comme dans les Psaumes, doit être un énergique "Pensez-y bien !".
Personnes clé
Prendre connaissance de toutes les personnes clé. Est-ce les bonnes personnes avec les dons appropriés qui prennent part à la direction et aux tâches de la scène ? Est-ce que les jeunes, les adorateurs moins expérimentés sont parrainés et entraînés ? Quelle est l'implication des enfants et des jeunes ? Doivent-ils faire parti de la planification et de la préparation ?
· Étapes pour améliorer notre adoration
Le changement, qu'il soit petit ou grand, requiert un pas à la fois. Une bonne place pour commencer est de déterminer les changements spécifiques qui amélioreront immédiatement le culte d'adoration. Les étudier et déterminer les priorités.
Voici quelques étapes suggérées qui doivent être considérées en même temps que votre propre liste.
Redécouvrir la valeur des arts
Comment ces dons de Dieu que sont la musique, l'art, la sculpture, le dessin, l'art dramatique, la danse et l'écriture peuvent-ils être offerts à Dieu comme expression de notre adoration ?
Déterminer une direction
Déterminer une direction, un plan ou une idée créative. La développer à travers un focus d'adoration. Cela demande un agenda écrit clairement conçu, une pratique où d'autres sont impliqués, et un minutage prédéterminé.
Utiliser les hymnes de façon créative
Le livre d'hymnes est une ressource de matériel incroyable. Les hymnes peuvent "revivre" si on leur donne davantage de chance que de simplement chanter les quatre strophes et de fermer le livre. Penser à des façons d'amener les gens à travers l'essence de l'hymne. Préparez quelqu'un pour chanter une strophe de "Moment si doux de la prière", puis permettez à chacun de méditer sur la vérité partagée, et de répondre avec la dernière strophe comme une expression véritable de notre cœur et de l'engagement de notre vie. Faites en sorte que les autres pensent de façon créative et qu'ils viennent à vous avec des idées.
Utiliser la musique spéciale stratégiquement
Demander à tous les solistes ou groupes "maison" de soumettre une liste de leurs meilleures chansons, et d'être prêts à être appelés à l'intérieur d'une courte période, comme une semaine par exemple. Il faut garder ces listes près de vous durant la planification de façon à ce qu'ils puissent être insérés de façon stratégique par rapport à un culte donné ou à un thème. Placer les numéros spéciaux à des places spécifiques dans le culte, au début, à la fin ou au milieu d'un message de quarante minutes pour mettre une emphase sur le premier point ou de préparer la réponse.
La poursuite de l'excellence
L'excellence demande un grand travail, de la pratique, de la coordination et de l'habileté. Cela demande de mettre du temps de côté. Les participants non-préparés seront inefficaces à toucher le cœur des gens, parce que leur manque de préparation attirera trop d'attention sur eux-mêmes. Si par contre leur participation est préparée, cela crée de la confiance et souvent un moment spécial sera créé. Il sera utilisé par Dieu pour toucher leur cœur profondément. Ce moment peut amener une larme ou un "oui" venant d'un cœur non-distrait et ému par Son Esprit.
Ajouter des éléments créatifs utilisables
Cette liste peut être très longue. Travaillez-y ! Formez un groupe pour en dresser un éventail. Regardez toutes les idées suggérées et déterminez les priorités. Ne pas oublier la prière, où le dirigeant donne les requêtes de prière des gens et chacun prie doucement tour à tour. Vous pouvez le faire aussi en petites unités de prière, permettant à ceux qui ne veulent pas prier à haute voix de se sentir à l'aise. Utiliser des lectures ou de la poésie, spécialement celles créées par les gens de votre église. Aussi, laisser les personnes exprimer leur adoration avec l'art, la sculpture, même la "cuisine" ou de larges bannières. Utilisez-les dans une procession, une marche extérieure pour Jésus ou un pique-nique de l'église. Communiquer les écritures sous forme dramatique ou avec plusieurs lecteurs préparés qui interagissent. Utiliser l'art dramatique. Trouver les gens talentueux et intéressés, et utilisez-les.
Fabriquez des transitions et des liens
La plus grande faiblesse de plusieurs cultes d'adoration est le manque de continuité. Un bon lien prend simplement les éléments de l'item précédent et se dirige vers l'autre élément, tout cela d'un seul trait. Quelquefois aucune parole n'est nécessaire, mais pour éviter un moment de transition bizarre, il est judicieux pour le conducteur de combler le temps avec une phrase de transition. Éviter "Maintenant Jean va faire..." Le mot "maintenant" doit être banni. Quelque chose comme "La grâce de Dieu n'est pas seulement précieuse pour nous collectivement comme nous venons de le chanter. John Jones, un chauffeur de taxi, est prêt à nous partager comment Dieu a été gracieux envers lui personnellement." Cette phrase peut faire le lien entre "Je ne sais pourquoi dans sa grâce" et un solo "Grâce infinie" par exemple.
Penser à l'ambiance
Comment ça sonne aux alentours de la salle ? Cela peut-il être modifié pour correspondre à l'atmosphère de la salle ? Ajouter quelques objets décoratifs pour aider : un support occasionnel, comme une croix lors de la cène ou une pièce de tissu rouge drapé au-dessus d'une tringle.
Placer les choses nécessaires sagement
Les annonces peuvent être une source très efficace d'information pour le ministère et la croissance, si elles sont données dans un contexte d'adoration. Si elles sont vues comme des banalités, elles ne devraient peut-être pas même être mentionnées ! Personnellement, je ne crois pas que le début du culte est une bonne place pour les annonces. Je préfère mettre l'emphase sur Christ dès le début. La fin a aussi ses problèmes, parce que les gens sont encore dans une attitude de réponse. Le "pendant" est bon selon moi, spécialement s'il est relié avec la portion de notre adoration qui dit "merci" à Dieu pour toutes ces choses qu'Il apporte à nos vies et qui nous donnent la croissance, la maturité et les relations humaines.
Planifie, produit et révise bien
Cette forme de préparation de culte ne peut pas être faite en commençant le mercredi précédant l'adoration du dimanche. Cela demande de s'y prendre deux ou trois semaines d'avance, ou plus. En travaillant sur deux ou trois cultes, on peut évaluer attentivement les dernières réunions, en apprenant au fur et à mesure.
· Réajuster le processus de planification
Le pasteur est l'initiateur principal du développement dans le domaine de l'adoration. La planification de l'adoration ne doit pas se faire de façon isolée par rapport à l'apport des autres. Cela peut devenir une routine ennuyeuse par manque de pensée créative et de temps.
L'apport créatif demande une équipe de personnes et même la permission de l'église pour soumettre ses idées. Une équipe de planification qui se rencontre une fois par mois, avec une intention précise de faire la planification de base et d'amener un apport créatif pour les prochaines quatre à six semaines, peut amener sur le bureau du pasteur une richesse d'idées merveilleuses et habituellement un sentiment d'appartenance à l'équipe en mettant de l'avant quelques-unes de leurs idées. Cela enlève au pasteur ce fardeau.Le pasteur peut être d'une aide formidable au niveau de la planification en prenant un peu de temps créatif lui-même en déterminant une vision à long terme sur la direction qu'il sent que Dieu veut qu'il donne concernant le ministère de la chaire. Cela donne du matériel ainsi qu'une direction à la planification des cultes quatre à six semaines d'avance.
Des segments de six semaines sont idéaux. Une autre façon est de planifier pour six semaines avec toujours au moins trois semaines en avance.
Une feuille de données pré-programmée peut être développée par l'équipe de musique pour répertorier toute l'information et les participants impliqués dans les cultes futurs. Cela inclut une colonne pour le prédicateur, le thème, le passage clé, l'emphase ou le focus spécial, la musique spéciale, le conducteur de louange, le personnel technique. etc. - toutes les fonctions du culte et les personnes responsables. Une fois que la grille est faite pour inclure ce qui est utile, elle peut être copiée et utilisée comme guide pour chaque culte.
Cela permet à ceux qui veulent faire quelque chose de spécial d'être pleinement préparés. Cela permet à l'équipe d'art dramatique d'être prête à soutenir le message.
Le conducteur de louange et l'équipe technique peuvent être entièrement préparés pour ce qui prendra place dans un culte donné, sans surprises majeures arrivant dix minutes avant que cela commence.
Comme cela demande une administration considérable, le pasteur ne doit pas être le planificateur de l'équipe. S'il n'est pas impliqué dans la planification de base, il doit néanmoins approuver toutes les idées avant qu'elles ne soient mises de l'avant. La planification du culte peut prendre jusqu'à six semaines.
À mesure que chaque dimanche approche, la finalisation des détails et la pratique des éléments préparés prennent place, en incluant l'impression du bulletin.
Ce qui est inclus dans le bulletin doit être seulement pour aider les gens à adorer significativement. Plutôt qu'une "liste d'épicerie" des éléments du culte, mettre les éléments de l'adoration dans leur contexte avec le thème de la journée, cela apporte de l'unité et de l'ordre dans l'esprit des adorateurs.Planifier un culte d'adorationQuand une équipe de planification ou un pasteur s'assoit pour concevoir un culte d'adoration, cela doit être fait dans la prière et dans la dépendance vis à vis du Saint-Esprit. La vraie créativité vient du créateur lui-même qui donne les dons à son église. Nous pouvons faire confiance à Dieu pour nous aider à utiliser nos ressources efficacement, et pour bien communiquer Sa vérité aux gens à mesure que nous les conduisons à travers une adoration vibrante et significative.
Thème(s)
Évaluer l'atmosphère ou le contenu de l'adoration en relation avec le message et l'application du pasteur. Dans le cas où vous n'auriez pas cette information ou que le thème n'est pas relié à ce que la musique supporte directement, alors développer un thème d'adoration basé sur un groupe de chants, par exemple "Le Nom au-dessus de tous les noms" ou "La grandeur de Dieu".
Faire la liste des éléments essentiels pour le culte
Ne pas oublier l'offrande et la bienvenue, des choses qui sont une routine et facilement laissées de côté par erreur.
Faire la liste de la musique potentielle
Faire la liste de la musique potentielle, les hymnes, les chants de louange, etc. Cette liste doit mettre une emphase sur le thème si possible, mais doit aussi inclure des chants qui sont délibérément répétés de semaine en semaine afin de familiariser la congrégation dans l'apprentissage de ces chansons.
Il est utile de faire la liste des tonalités des chansons, de façon à ce que l'enchaînement des chants puisse se faire doucement. Si trois chansons sont en sol et une en fa, il est préférable de mettre celle en fa soit au début ou à la fin des trois.
Choisir le meilleur de votre liste de chants. Laisser le choix ouvert jusqu'à une semaine avant le culte. La musique spéciale peut demander jusqu'à deux à trois semaines à apprendre, alors informer la chorale et les autres musiciens des choix que vous voulez faire, ou demandez leurs suggestions un mois d'avance et essayez d'insérer ces chansons à l'endroit le plus stratégique.
Lectures et prièresDéterminer quelles lectures et prières peuvent être présentées de façon créative. Quelqu'un peut composer un monologue ou un poème, ou une prière peut être écrite par un enfant, en relation avec le thème du service. Prévenez les enfants au moins deux semaines d'avance.
Séquence des événements
Considérez la séquence des événements et essayez de changer la routine. Comment le service va-t-il commencer ? Quelle est l'atmosphère ? Où allons-nous ? Quelles sont les choses facultatives du service ? Baptême ? Cène ? Témoignage, rapport, etc. ? Quelle est la meilleure place pour ces éléments ? Peut-il y avoir quelque chose qui chevauche l'offrande ? Comment le temps peut-il être le plus efficacement utilisé ? Il est aussi un cadeau de Dieu.Préparation au messageComment le message (sermon) est-il le préparé ? Avec un hymne, un certain cantique, un chant spécial, une interview ou un témoignage, une prière ou la lecture des Écritures ?
Conclusion du service
Comment le culte se terminera-t-il après la fin du sermon ? Doit-il y avoir un temps de réponse fait de façon à ce que chacun doive considérer sa réponse personnelle à Dieu ? Est-ce que l'offrande doit faire parti de ce moment dans le culte ?
Minutage
Le minutage de tous les éléments, en étant généreux plutôt que trop juste. Essayer d'être juste.Liens et transitionsPenser et écrire les idées en ce qui a trait aux liens et transitions entre les items. Ces petites phrases seront d'une utilité majeure au conducteur de louange et au pasteur.
Considérer la logistique
Quels groupes ou personnes ont besoin de se déplacer d'un endroit à l'autre ? Comment cela peut-il se faire, en évitant les longues pauses où les gens regardent des personnes se déplacer, et même dans le cas où cela ne causerait pas d'interruption du temps d'adoration ? Le meilleur moment pour les mouvements est durant les liens et les transitions. Bien les planifier.Faire une ébauche de l'ordre du cultePréparer une première, deuxième et troisième ébauche avant que celle qui est finale soit imprimée. La copie de scène peut être beaucoup plus élaborée dans les détails que celle qui sera insérée dans le bulletin. La copie de scène peut inclure les détails sur les liens, l'information technique à propos de l'éclairage et du son, les directions des mouvements, etc. La copie du bulletin peut simplement faire la liste des chants, prières et informations sur le message. Cela peut inclure une réponse spécialement préparée à la fin ou une prière d'engagement.Approche d'équipeLes équipes impliquent des gens. Ils donnent un sentiment d'appartenance et de participation. Ils évitent qu'une personne soit surchargée et travaille isolée.
Plusieurs types d'équipe contribuent à la conception des cultes d'adoration.
Équipe de planification
Directeur musical, conducteur de louange, plus deux ou trois personnes créatives. Des personnes qui font des choses, pas seulement qui en parlent.
Équipe de musique
Les musiciens. Leur travail consiste à pratiquer la musique et d'être prêts à diriger les gens. Ils ont besoin d'être très au courant de la planification du culte.
Équipe dramatique
Ils ont besoin de l'information trois semaines d'avance. Elle peut inclure tous les âges.
Équipe de production
Les opérateurs du son et le personnel d'éclairage. Ils donnent, derrière la scène, de l'aide avec le côté physique, la préparation de la scène, etc.
Équipe d'accueil
Ils ont besoin d'être les premières personnes à arriver, et d'être très "relationnels" avec tous ceux qui viennent. Ils ont besoin d'avoir un esprit de service.

















Créer du temps pour la créativité.



par Lance Mansfield Bien que plusieurs artistes et pasteurs de musique mettent l'emphase sur l'intégration de nouvelle technologie dans le culte d'adoration lui-même, la technologie peut grandement aider la portion du culte d'adoration que l'assemblée ne voit pas ; la préparation et la coordination du culte durant la semaine. En rendant la routine hebdomadaire plus efficace, le pasteur de musique peut avoir plus de temps pour s'occuper des aspects de la créativité et de la direction du ministère de louange. Notre histoire prends place dans une église fictive, l'église baptiste de Podunkville, USA. Scott Grant, le pasteur de musique de cette église, est en train de se préparer pour les cultes du dimanche. Faisons un survol à savoir comment sa routine peut être dirigée par l'utilisation des technologies musicales digitales. MARDI Scott débute toujours sa semaine avec une révision du culte du dernier dimanche. Il s'assoit dans sa confortable chaise, met ses écouteurs et entend l'enregistrement du dernier culte, en portant attention à sa nouvelle chanson "Je veux te louer maintenant". Il se rend compte "ce n'est qu'à la troisième strophe que l'église a réellement commencé à chanter. Je me demande s'il y a une meilleure façon d'arranger la chanson pour que les gens puissent l'apprendre plus rapidement ?" Il saute sur son ordinateur, charge son logiciel de notation musicale et réarrange le couplet et le refrain. Plus tard durant la journée, Scott s'assoit à son ordinateur avec le thème de la nouvelle série de messages, sur l'épître aux Hébreux. "Je sais que le nouvel album de Michael Card appelé Soul Anchor (Ancre de l'âme) est basé sur l'épître aux Hébreux. Je me demande si l'une de ses chansons pourrait fonctionner ? Il va sur le site internet de Michael Card (http://michaelcard.com/), écoute plusieurs chansons et décide que le titre "Ancre de l'âme" serait parfaitement approprié pour son bloc de louange du dimanche soir. Il télécharge les fichiers audio digitaux et ajoute la chanson à la planification prévue de la pratique. Avec les chants choisis, Scott écoute le bloc de louange en entier du début à la fin. "Je vais réarranger l'ordre de façon à ce que la chanson Ancre de l'âme soit au milieu de notre bloc animé." Une fois l'arrangement terminé, la planification et les périodes de pratique sont envoyées à l'équipe de louange par courrier électronique, le fichier audio du bloc musical est chargé sur le site internet de l'église et un CD du bloc de la pratique est créé. "Maintenant, nous sommes prêts pour la pratique. Demain, je pourrai composer une nouvelle chanson pour la série, plutôt que de perdre un autre jour au magasin de musique à essayer de trouver de la musique imprimée." MARDI SOIR Katie Roley, un membre de l'équipe de louange, retourne le soir à la maison en automobile quand son téléphone cellulaire sonne deux fois. "Il semble que Scott a posté le bloc de louange. Je vais vérifier cela quand je retournerai à la maison." Katie va à son ordinateur, charge la page internet de l'équipe de louange, imprime les partitions musicales et écoute l'enregistrement audio de "Je veux te louer maintenant". Elle pense en elle-même "J'ai besoin de l'entendre à nouveau pendant que je travaille". Elle commence à télécharger la chanson dans son lecteur mp3. "Hm," dit-elle, "si la chanson était un peu plus haute, je pourrais chanter les notes basses plus facilement." MERCREDI Avec la pratique préparée, Scott prends une journée à écrire une chanson pour le culte du dimanche soir. Avant de commencer à écrire, il révise les arrangements des cultes de cette année, en cherchant les éléments qui ont été répétés durant les derniers cultes. "Nous avons chanté Comme Une Biche plus souvent qu'aucune autre chanson parce que cela crée la bonne atmosphère pour la prière," découvre-t-il. Avec ces besoins au niveau du culte en tête, Scott utilise le thème du Grand Prêtre de l'épître aux Hébreux pour créer sa nouvelle chanson. "À cause du fait que la prédication va expliquer le rôle du Grand Prêtre, la chanson sera aussi une réponse à la parole verbale," note lui-même Scott. "Utilisant cette chanson durant des blocs de louange futurs aidera à faire de cette série de sermons une partie permanente de notre voyage en commun." MERCREDI SOIR Cette nuit, Scott commence la pratique avec une révision de groupe de "Je veux te louer maintenant". Katie note que la chanson est trop basse pour sa tessiture. "Mettons le refrain au début, répétons-le deux fois avant d'enchaîner avec la première strophe et changeons la clé pour si bémol," résume Scott. "C'est merveilleux de revoir le nouveau matériel ensemble, plutôt que de prendre des décisions basées sur la mémoire," remarque-t-il. Ensuite, Scott introduit la chanson "Ancre de l'âme". Il annonce "Écoutons-la à partir du système de son et puis essayons-la." Après la pratique, Scott change rapidement la tonalité de "Je veux te louer maintenant", révise la musique imprimée, met sur PowerPoint les paroles des chansons, charge les données sur le site internet de l'équipe de louange, envoie un courrier électronique disant que les nouveaux arrangements sont disponibles et retourne à la maison. DIMANCHE MATIN Le dimanche, l'équipe de musique ramasse ses partitions musicales, avec les modifications provenant de la pratique reflétées sur la partition. Le culte commence et George Smith, l'ingénieur du son, enregistre le culte en utilisant son disque dur portatif Nomad. Une fois le culte terminé, il transfère l'enregistrement audio dans l'ordinateur de l'église et charge le culte sur le site internet de l'église, de façon à ce que ceux qui n'ont pu être présents au culte puissent quand même y participer. George ajoute ensuite les chants à la liste de cantiques de l'église, de façon à ce qu'ils puissent être incorporés dans des arrangements de louange futurs. "Je me souviens du temps où je faisais plus de 100 copies de chaque culte par des cassettes audio," rappelle George. "En utilisant le site internet, cela est plus facile pour l'église de prêcher l'évangile rapidement et adéquatement". Moderniser votre semaine de culte La modernisation de la semaine de culte peut être implantée à travers un processus en quatre étapes, en utilisant des outils technologiques peu coûteux qui sont disponibles aujourd'hui. Une fois que le processus et la technologie font parti de la routine hebdomadaire, ils améliorent à la fois l'efficacité et la qualité de la préparation du culte d'adoration. Étape 1 - Créer des enregistrements audio Le processus d'enregistrement audio commence en captant le culte d'adoration à travers une console traditionnelle et en la transférant à un ordinateur. Une fois dans l'ordinateur, le culte doit être divisé en chansons individuelles, en utilisant un logiciel d'édition audio. À cause du fait que les fichiers enregistrés sont trop volumineux pour être transférés convenablement par internet, les chansons doivent être comprimées en des formats de fichiers plus faciles à manipuler. Les deux formats de compression les plus communs sont les mp3 et RealAudio. Le format mp3 permet aux utilisateurs qui ont une connexion internet rapide de télécharger la chanson, de la sauvegarder dans leur collection musicale, de la transférer dans un lecteur portatif ou de créer des CD musicaux pour leur automobile ou système de son. Le format RealAudio permet aux utilisateurs avec des connexions internet plus lentes d'entendre la chanson à travers leur navigateur internet sans avoir à attendre que la chanson en entier soit téléchargée. Puisque la plupart des équipes de louange ont des membres avec les deux types de connexions, les deux formats doivent être créés et disponibles sur la page internet de l'équipe de louange. Une fois que les chansons sont converties en mp3 et RealAudio, chaque chanson doit être identifiée et triée selon l'information pertinente. Cette information contient le titre, le type de chanson de louange, les thèmes, le compositeur et l'interprète, qui est ajouté au fichier codé avec l'outil de gestion audio. Étape 2 - Créer des partitions musicales La création de partitions musicales suit un processus similaire que le contenu audio. Des chansons originales sont créées avec un outil de notation musicale. Quand le conducteur de louange utilise des chansons provenant de d'autres musiciens, le conducteur télécharge la partition musicale, la transpose pour son équipe de louange et imprime la musique. Étape 3 - Concevoir le bloc de louange Une fois que les fichiers audio et la musique écrite sont sous forme digitale, et qu'ils sont dans des formats adéquats, la prochaine étape est d'arranger les éléments du culte dans un culte cohérent. Cela peut être accompli à travers une liste de chansons audio sur un ordinateur, où les fichiers audio peuvent être écoutés en ordre et rapidement réarrangés. Une fois que l'arrangement est fait, la liste des chansons peut être transférée sur un CD audio pour être jouée à nouveau sur le système de son de l'église et les liens sur la page internet de l'équipe de louange à la fois vers les fichiers audio et les partitions musicales peuvent être placés dans le bon ordre. Étape 4 - Rendre le bloc de louange disponible Pour rendre les chansons et les partitions musicales disponibles à la maison, le contenu doit être transféré de l'ordinateur de l'église locale au serveur internet qui héberge le site internet de l'église. Ce transfert doit se produire par une connexion réseau entre l'église et le serveur internet qui héberge, habituellement par une connexion de numérotation, une connexion DSL, une connexion par câble modem ou un service satellite. Bien que la plupart des églises aujourd'hui aient une connexion de numérotation, transférer un culte audio par un lien à 56 kbps peut prendre jusqu'à quatre heures. Le DSL, les modems câbles ou les satellites ne prennent que quelques minutes. Une fois que plusieurs églises auront mis disponibles leurs blocs de louange sur internet, cela deviendra facile pour les pasteurs d'utiliser un navigateur internet pour aller sur les sites des autres églises ou sur des maisons chrétiennes de production et d'obtenir des partitions musicales appropriées et les fichiers mp3 pour être inclus dans leurs futurs arrangements de culte. Une fois que le matériel est disponible sur le site internet, les membres de l'équipe de musique doivent en être informés de façon à ce qu'ils puissent visiter le site et obtenir le matériel. La façon la plus courante d'envoyer cette note est par courrier électronique. En plus de pouvoir envoyer un message à un ordinateur, la plupart des téléphones cellulaires et les pagets de texte ont la capacité de recevoir des E-mail et font entendre une sonnerie ou une vibration pour prévenir l'utilisateur. Avantages Les avantages d'utiliser la technologie pour organiser la semaine de culte sont nombreux. Une période de pratique qui va droit au but, plus de flexibilité au niveau des arrangements du culte et un besoin de coordination de l'équipe diminué rendra la routine du conducteur de louange plus efficace. À plus long terme, l'habileté accrue d'entendre et d'améliorer de nouvelles chansons, la capacité d'identifier des tendances dans les arrangements des blocs de louange, un partage plus grand des idées entre les conducteurs de louange et un temps accru pour l'expression créative peuvent avoir un impact dramatique sur la qualité générale du culte d'adoration. Tous ces bénéfices sont accomplis sans changer l'apparence du culte d'adoration pour le membre normal de l'église, ou sans requérir un grand déploiement de technologie à travers l'église. À travers un investissement technologique très ciblé et un peu d'adaptation du processus existant de préparation du culte, de grands pas peuvent être faits pour améliorer le culte en commun à travers la technologie audio digitale.
Lance Mansfield a gradué de l'université MIT, où il a obtenu une maîtrise en ingénierie et affaires comme LFM Fellow. Vous pouvez le contacter à  HYPERLINK "mailto:lance@somasolutions.net" lance@somasolutions.net ou apprendre davantage à propos de Soma Solutions à  HYPERLINK "http://www.somasolutions.net/" \t "_new" http://www.somasolutions.net/. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
De grandes choses dans de petits contenants.

par M. Stuart Townend Alors vous avez la tâche de diriger la louange au sein d'un petit groupe. Vous voulez savoir simplement comment commencer ? Voici quelques conseils pratiques. Si vous êtes comme moi, votre expérience de diriger la louange dans de petits groupes a été... bien, assez inégale. Les moments de louange se classent à partir de "assez bien" jusqu'à merveilleux (j'ai déjà aussi dirigé la louange aux deux extrêmes du spectre). Ma pire expérience a été dans un groupe de six femmes et d'un autre homme, qui chantait de manière forte, enthousiaste et complètement faux. Nous n'avions pas d'instruments, et notre interprétation du cantique à 2 voix "Dieu de gloire" me réveille encore la nuit avec des sueurs froides. Alors pourquoi l'adoration en petits groupes semble souvent être si difficile ? Plusieurs raisons peuvent l'expliquer :
Le manque de musiciens
Les gens sont fatigués après une journée de travail
La salle est trop petite
Le divan est trop confortable, et le reste...
Mais je crois qu'il y a une raison plus fondamentale. Personne ne nous a enseigné comment le faire. Nous tombons souvent dans le piège d'essayer de recréer l'expérience du dimanche matin dans notre réunion en petit groupe du mercredi. Nous oublions que la dynamique d'une poignée de personnes est complètement différente de celle d'une église de 100 personnes ou plus (si vous avez déjà entendu quatre personnes applaudir à la fin d'une chanson, vous savez ce que je veux dire). Nous avons besoin de prendre du recul, de façon à repenser ce qui fonctionne le mieux dans un petit groupe. Qu'est-ce que la louange ? Premièrement, si nous voulons aider les autres à adorer, il est important de comprendre ce que c'est la louange. Souvent, je constate que les gens sont familiers avec les formes et la structure du culte, mais ne comprennent pas vraiment ce qu'il y a au cœur de notre adoration pour Dieu. Laissez-moi dire premièrement ce que cela n'est pas. Ce n'est pas chanter des cantiques ou des hymnes, de lire des passages bibliques, ou même de lever les mains. Toutes ces choses sont des outils qui peuvent nous être utiles dans notre expression de la louange, mais elles n'en sont pas le cœur. Ce serait comme réduire les grandes œuvres d'art à des taches de peinture ! Bien sûr, nous avons besoin d'outils pour nous aider à exprimer notre adoration. Mais Dieu regarde au cœur. Ce n'est pas non plus simplement une affaire de réunion. Nous pouvons devenir tellement concentré sur "l'adoration en église" ou même sur "l'adoration en petits groupes", que nous pouvons penser que c'est quelque chose que nous faisons une à deux fois par semaine ! Et même la Bible nous dit que l'adoration est quelque chose que nous devrions inclure dans nos vies de tous les jours :
À notre travail
Dans nos loisirs
Dans nos périodes en famille
Dans nos relations
Dans notre conduite automobile (!)
Dans tous nos engagements
Nous pouvons unir ces pensées à deux courants principaux : 1. L'adoration est ma réponse à Dieu - le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Cela implique de reconnaître et de répondre à Son caractère par des expressions intérieures et extérieures de remerciements, de louange et d'adoration. Cette attitude de reconnaissance et de louange n'est pas limitée aux réunions chrétiennes, mais doit déborder dans chaque facette de ma vie. 2. L'adoration signifie aussi ajuster ma vie en accord avec Son caractère et Sa volonté. Cela implique un attachement continuel de moi-même avec Lui, un désir d'entendre Sa voix diriger ma vie, et comme conséquence d'être changé par la puissance du Saint-Esprit dans ma vie de tous les jours. Pour moi, l'adoration en petits groupes offre une opportunité unique d'investir dans ce second aspect de l'adoration, qui est trop souvent négligé dans nos vies, alors que nous venons au culte pour recevoir une bénédiction et puis quittons généralement sans en être transformé. La force des petits groupes En pensant aux forces distinctives de l'adoration en petits groupes, j'ai trouvé que, plutôt que d'avoir une liste de choses à faire, exprimer sa joie, s'agenouiller, il y a une dynamique de groupe qui est bien appropriée pour les petits rassemblements, qui apporte de la richesse et de la profondeur à l'adoration en petits groupes qui ne peut pas fonctionner dans un plus grand ensemble. En voici quelques-uns : 1. Une atmosphère décontractée et informelle. Un groupe d'amis discutant ensemble dans une petite salle est un bon environnement pour l'adoration. Souvenez-vous de la promesse de Jésus dans Matthieu 18:20 "Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux". Encouragez la conversation à trois voies, en changeant facilement et naturellement entre parler l'un à l'autre et parler au Seigneur. 2. Tous peuvent participer Dans un petit groupe, tous comptent. L'énoncé de Paul dans 1 Corinthiens 14:26 "Que faire donc, frères? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation...", peut vraiment survenir. Noter l'emphase de Paul : "que tout se fasse pour l'édification". Quand chacun participe, chacun en bénéficie. Nous regarderons à quelques distinctions supplémentaires la prochaine fois. Maintenant, regardons à un plan typique de comment vous devez conduire une période de louange dans un petit groupe. Ce plan est une de mes 50 idées présentées dans un nouveau livre écrit par Morgan Lewis et moi, et appelé "50 idées pour un culte en petit groupe (50 Worship Ideas For Small Groups) publié en juillet 2000 par Kingsway. L'idée est d'explorer un thème particulier, en utilisant des activités, des chants, des passages de l'Écriture et des idées pratiques, pour aider un petit groupe de personnes à exprimer leur adoration et à expérimenter la présence de Dieu personnellement. Plan typique pour l'adoration en petit groupe Thème : le corps de Christ 1. Introduction (C'est une formule suggérée, qui peut être lue textuellement ou adaptée dans vos propres mots) Nous sommes le corps de Christ. Cela peut paraître surprenant et même être une idée quelque peu blasphématoire, pourtant c'est entièrement biblique. Quand quelqu'un devient chrétien, il entre dans une grande famille où Dieu réside, et à travers laquelle Il accomplit Ses desseins. Que nous aimions cela ou non, nous sommes tous reliés les uns aux autres. Et Dieu est en train de nous bâtir ensemble un plus grand plan, de façon à ce que sa gloire soit vue sur la Terre. Son Corps, l'Église, est l'instrument à travers lequel des gens de chaque langue, de chaque tribu et de chaque nation seront rassemblés ensemble, et ajoutés à Son Corps. Nous faisons tous parti d'une demeure vivante et spirituelle pour Dieu ! 2. Activité Vous avez besoin d'un morceau de papier, ou préférablement d'une photo d'un magazine, découpé en différentes formes. Vous avez besoin du même nombre de pièces qu'il y a de personnes dans le groupe (si vous avez moins de dix personnes, donnez à chacun 2 pièces chacun.) Donnez à chacun un morceau de l'image et expliquez que vous voulez obtenir la photo originale. Quelqu'un offrira en premier de mettre sur la table ou sur le plancher son morceau, puis les autres continueront jusqu'à ce que la photo soit reconstituée. 3. Lisez ensuite 1 Corinthiens 12:12-30 : "Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit. Ainsi le corps n'est pas un seul membre, mais il est formé de plusieurs membres. Si le pied disait: Parce que je ne suis pas une main, je ne suis pas du corps - ne serait-il pas du corps pour cela ? Et si l'oreille disait: Parce que je ne suis pas un œil, je ne suis pas du corps, - ne serait-elle pas du corps pour cela? Si tout le corps était œil, où serait l'ouïe? S'il était tout ouïe, où serait l'odorat? Maintenant Dieu a placé chacun des membres dans le corps comme il a voulu. Si tous étaient un seul membre, où serait le corps? Maintenant donc il y a plusieurs membres, et un seul corps. L'œil ne peut pas dire à la main: Je n'ai pas besoin de toi; ni la tête dire aux pieds: Je n'ai pas besoin de vous. Mais bien plutôt, les membres du corps qui paraissent être les plus faibles sont nécessaires; et ceux que nous estimons être les moins honorables du corps, nous les entourons d'un plus grand honneur. Ainsi nos membres les moins honnêtes reçoivent le plus d'honneur, tandis que ceux qui sont honnêtes n'en ont pas besoin. Dieu a disposé le corps de manière à donner plus d'honneur à ce qui en manquait, afin qu'il n'y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part. Et Dieu a établi dans l'Église premièrement des apôtres, secondement des prophètes, troisièmement des docteurs, ensuite ceux qui ont le don des miracles, puis ceux qui ont les dons de guérir, de secourir, de gouverner, de parler diverses langues. Tous sont-ils apôtres? Tous sont-ils prophètes? Tous sont-ils docteurs? Tous ont-ils le don des miracles ? Tous ont-ils le don des guérisons ? Tous parlent-ils en langues ? Tous interprètent-ils ?" (ou des extraits du passage). Réfléchissez ensemble au sujet de comment l'activité de mettre les morceaux de papier démontre le corps du Christ, vous pouvez poser les questions suivantes :
Est-ce que toutes les formes sont similaires ?
Qu'est-ce qui arrive si je laisse un morceau de côté ?
Est-ce que les formes s'ajustent parfaitement ? (Oui ou non, vous pouvez voir les démarcations mais elles sont toujours au bon endroit et représentent l'original.)
Qu'est-ce qui arriverait si chacun voulait placer leur morceau de papier en premier sur la table plutôt que de travailler ensemble ?
Prenez du temps pour remercier Dieu pour le fait qu'Il a placé différentes formes de gens au bon endroit pour être le corps de Christ sur la Terre.
4. Remerciements
Pour le Saint-Esprit répandu dans nos cœurs
Pour la volonté de Dieu de nous utiliser ensemble dans Ses plans
Pour l'amitié commune, les attentions personnelles et l'amour
Pour l'importance de chaque partie dans le corps
Pour notre besoin les uns des autres
5. Chants suggérés Si vous avez un musicien, évidemment utilisez-le ! Mais une alternative est de chanter a capella (cela peut être risqué !), ou utilisez des enregistrements sur CD ou des fichiers midi comme accompagnement. 6. Portions des Écritures 1 Corinthiens 3:16 "Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l'Esprit de Dieu habite en vous?" (Il n'y a désormais plus de lieux saints ou d'objets sacrés - seulement des personnes sanctifiées. Jésus demeure maintenant en nous, Son corps, par le Saint-Esprit.) Éphésiens 2:21 "En lui (Jésus) tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur." (Convenablement ajustés ensemble. Jésus façonne chacun de nous exactement selon la bonne forme, de façon à ce que nous puissions être unis ensemble comme un temple saint. Je suis ce que je suis parce vous êtes ce que vous êtes, l'ajustement n'est pas parfait encore, mais Dieu y travaille !) Éphésiens 4:2-6 "en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous." (Nous avons besoin de nous supporter les uns les autres, car Dieu est encore en train de façonner chacun de nous. Et nous apprenons à être uni. S'il n'y a pas d'unité, il n'y a pas de corps.) Voir aussi : 1 Pierre 2:5 “Et vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d'offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus Christ." 7. La prière Merci pour la valeur que tu nous donnes, en faisant que chacun de nous une part active de ton corps sur la terre. Merci que tu es notre tête, nous dirigeant et nous construisant ensemble par le lien de l'Esprit. Enseigne-nous davantage ce que c'est que d'être un corps de croyants, nous supportant, nous honorant et nous aimant comme tu nous as aimé. Amen. 8. Application Le vieil adage de Groucho Marx, "Je ne voudrais jamais joindre un club qui me voudrait comme membre", peut être facilement appliqué à l'église ! Toutes les églises sont parfaites, jusqu'au moment où les gens commencent à y être impliqués. Souvent, nous devenons exaspérés vis à vis des autres, et pensons combien mieux notre église serait sans eux. Mais bien qu'il puisse sembler que certaines personnes sont des pierres vivantes difformes, nous sommes probablement seulement irrités parce que Dieu les utilise pour nous façonner ! Quelles sont les personnes que Dieu utilise maintenant pour vous rendre à l'image de Jésus ? Priez pour un cœur doux qui permette à la grâce de Dieu de vous transformer.
Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de la revue Worship Together. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Vous pouvez aller voir leur site internet à l'adresse suivante :  HYPERLINK "http://www.worshiptogether.com/" \t "_new" http://www.worshiptogether.com/ . Pour de plus amples informations, vous pouvez écrire à  HYPERLINK "mailto:magazine@worshiptogether.co.uk" magazine@worshiptogether.co.uk
Des hymnes aux chants de louange - Qui fait les changements ?

par M. Stephen Newman Depuis plusieurs années maintenant, nous avons tous entendus les arguments des petites "guerres" concernant louange dans nos églises. Des églises sont divisées, des responsables quittent, des personnes sont blessées pour une raison ou une autre. Curieusement, cela se poursuit aujourd'hui et cela continuera encore certainement durant le prochain millénaire. Ce trouble perpétuel semble provenir de personnes se disputant entre elles au sujet de la façon d'adorer. Quels instruments allons-nous utiliser ? Quels cantiques allons-nous chanter ? Est-ce que nous allons utiliser des recueils de cantiques ou un projecteur vidéo (PowerPoint) ? Allons-nous avoir un groupe de louange ou un piano et un orgue ? Il y a toujours quelque chose qui dérange notre petit confort personnel. J'ai trouvé extrêmement amusant de voir que le marché de l'emploi en Amérique a changé de manière dramatique durant ces cinquante dernières années et que la plupart ont accueilli ces changements à bras ouverts. Le progrès est une bonne chose pour l'économie et la population active. Je suis persuadé qu'il y a eu des problèmes dus aux adaptations nécessaires durant des années, mais je sais aussi que les gens n'ont pas quitté leur emploi en masse… ils se sont battus avec leurs collègues et leurs patrons. Ils ne voulaient pas risquer de perdre leur gagne-pain et les revenus pour subvenir aux besoins de leurs familles. Les propriétaires de sociétés ont tracé la route et les gens devaient s'y plier ou perdre leur boulot. Est-ce que le changement était bon pour l'économie ? Il semblerait que oui. Notre société avance constamment et apporte chaque jour de nouvelles innovations. Certains préféreraient vivre dans l'ancien temps, et parfois je serais d'accord, mais la majorité a plutôt suivi le mouvement et semble continuer à aller de l'avant. Qui mène les changements ? Dans la plupart des cas, c'est le conseil de direction des sociétés. La décision finale appartient au propriétaire. En tant qu'employés, nous devons décider ce qui est le mieux pour nous durant la transition. Allons-nous rester ou allons-nous trouver un emploi qui réponde mieux à notre petit train-train et à notre façon de travailler. Le monde des affaires va mal quand il prend une mauvaise orientation, mais dans l'ensemble notre économie est en bonne santé en raison des choix de ceux qui en ont la charge. Où en est l'église ? Est-elle en bonne santé ? Comment a-t-elle évolué durant les cent dernières années ? Nous avons pu constater de nombreux efforts dans l'évangélisation durant les 50 dernières années. La présence aux réunions semble indiquer une courbe ascendante. La réalité est que les gens quittent aussi rapidement l'église qu'ils y sont entrés. Qui est-ce qui grandit ? Ceux qui sont en communion étroite avec le "Patron"… qui sont attentifs à Ses plans pour l'Église. En discutant et parlant de la louange, je me demande si l'un d'entre nous s'est arrêté pour demander au Seigneur ce qu'Il pense, car après tout la louange lui est adressé, non ? Se pourrait-il que Dieu lui-même inspire tout ce mouvement de louange ? En dehors de Son désir d'être adoré, pourrait-Il être celui qui touche le cœur de ceux qui veulent l'adorer d'une nouvelle manière ? La façon type de regarder les choses est de voir ce mouvement comme quelque chose d'humain au lieu d'une action divine. Et si Dieu avait préparé tous ces changements pour l'Église? Après tout, Il est celui qu'on adore. Dans l'Ancien Testament, il y avait des formules spécifiques pour adorer. Vous ne pouviez pas le faire à votre manière en disant que c'est de l'adoration. Se pourrait-il qu'aujourd'hui nous ayons "tordu" ce qu'on appelle louange pour répondre à nos besoins et non à ceux de Dieu. En tant qu'être humain, je préférerais entrer dans l'église et m'asseoir au fond de la salle plutôt que de rester debout et chanter durant 30 à 60 minutes. Je préférerais chanter de vieux hymnes bien familiers qui me sont plus facile. Je n'aime pas devoir apprendre de nouveaux chants. Je n'aime pas devoir participer dans l'église. Pourtant, le croyant et l'adorateur en moi veulent adorer Dieu durant des heures. Je voudrais chanter un chant nouveau pour le Seigneur, chaque semaine. Je voudrais relever le défi de grandir dans ma marche avec le Seigneur et dans l'obéissance. Pourquoi cela ? Parce que Dieu a fait de moi une nouvelle créature. Quand Il m'a sauvé du péché et de la mort, ce fut pour moi une expérience de changement de vie. Je ne veux pas venir à l'église et m'endormir, je veux venir à l'église pour célébrer sa puissance infinie, parce qu'Il en est digne. Est-ce que cela caractérise l'Église des années passées ? Pas dans le monde que je connais. L'Église, en grande majorité, a perdu son amour pour le Seigneur. Comment le "corps" des croyants peut-il entrer dans un lieu de culte et ne pas adorer véritablement le Seigneur ? Je crois que le Seigneur a dû être fatigué de nos louanges vieillottes et qu'Il a décidé d'introduire un peu de nouvelle musique, plus appropriée en style et en instruments. Depuis des centaines d'années, l'église a fait de petits changements dans ses choix de chansons et dans ses façons de louer. Même aujourd'hui, nous chantons des chants qui ont été écrits il y a une centaine d'années, voire plus. Des chants dépassés par la répétition et le manque de signification pour l'adorateur. Ceci, sans vouloir juger quelqu'un ou quelque chant, mais juste pour voir les choses dans la perspective de Dieu. Encore une fois, Il est celui que nous adorons et Il sait ce qui Lui fait plaisir. Vous ne pouvez pas nier la valeur des cantiques des temps passés. Il y a de grands cantiques qui sont de bons outils pour la louange. Pourquoi Dieu ne serait-il pas heureux avec ce qui semble avoir fonctionné pendant des centaines d'années ? Est-ce que Dieu serait aussi fatigué de nos anciens cantiques ? Je ne crois pas qu'Il est fatigué des cantiques, mais Il peut être fatigué de nos répétitions sans significations quand nous les chantons années après années uniquement par rituel, en chantant sans y mettre nos pensées et notre cœur. Les Psaumes nous invitent à chanter au Seigneur un chant nouveau. Pourquoi pensez-vous que David a fait cette déclaration ? Était-ce de sa propre compréhension de la louange et du désir de Dieu ? Ou bien était-ce quelque chose que nous ayons besoin d'entendre de Dieu par David ? Nul autre que Dieu ne peut le dire vraiment, mais je crois que nous devons examiner la possibilité que tout ce mouvement de louange est conduit et inspiré par Dieu. L'homme a toujours voulu tirer profit du travail de Dieu dans le monde et parmi nous. Peut-être que si nous voyons ce mouvement comme venant de Dieu, inspiré et conduit par Lui, alors nous serons capables de mieux l'accepter comme étant important. Suivant ma façon de voir, si c'est conduit par Dieu, alors je me réjouirai et je continuerai à grandir dans mon expérience d'adoration avec Lui. Si c'est conduit par l'homme, alors ça ne va pas durer et Dieu va intervenir et rétablir les choses au sein de Son église. Personnellement, je suis enthousiaste au sujet de ce que Dieu est en train de faire dans l'église par la louange. C'est mon vision. La prochaine fois que quelqu'un "ronchonnera" au sujet de la musique ou du mouvement de louange qui balaye le monde, dites-lui de s'en prendre à Dieu. S'il est l'instigateur de tout cela, je ne voudrais pas être celui qui s'en moque ou qui le combat. S'il ne l'est pas, alors que Dieu lui donne la paix jusqu'à ce qu'Il rétablisse les choses. Rappelez-vous, l'adoration n'est pas ce que nous ressentons et ce que nous voulons faire pour Dieu, Il s'agit de Dieu et de Lui seul. Il est le seul qui en soit digne et Il sait ce qui Lui fait plaisir. Dieu cherche des adorateurs, pas de l'adoration. Il veut notre cœur et non des chants ou des cantiques. Où en êtes-vous ?
Cet article a été traduit par  HYPERLINK "mailto:Joelle.Richir@advalvas.be" Mme Joëlle Richir avec la permission de M. Stephen Newman. Vous pouvez voir le site internet de M. Stephen Newman à l'adresse suivante :  HYPERLINK "http://www.gospelcom.net/exw/" \t "_new" http://www.gospelcom.net/exw/ .
Dix conseils pour donner vie à vos cultes d'adoration

par M. Doug Hanks Bien qu'elle partage son nom avec plusieurs autres églises à travers les États-Unis, l'église New Hope Community à Rancho Cucamonga, Californie (USA), est une assemblée indépendante de croyants qui a comme optique de fonder les croyants dans l'enseignement de Jésus et d'atteindre sa communauté avec l'amour de Jésus. La louange et l'adoration jouent un grand rôle dans l'accomplissement de ces deux buts. Rancho Cucamonga en 1986 était la communauté qui avait le plus haut taux de croissance aux États-Unis et avait besoin de nouvelles églises pour accueillir les gens qui déménageaient. Cet été là, l'idée d'implanter une église au sein d'une église existante dans la ville, l'église baptiste Community (Ben Logan était le pasteur senior), a initié une série de grillades en plein-air (barbecues) pour communiquer les caractéristiques distinctives de la nouvelle église. Le culte d'adoration serait contemporain et stimulant, de façon à fournir un environnement où à la fois les croyants et les personnes en cheminement pourraient se rapprocher de Dieu. Notre premier objectif concernant la louange était (et ça l'est toujours) que les gens rencontrent Dieu et que leurs vies puissent être différentes quand ils quittent l'église par rapport à quand ils sont arrivés. Bien que simple, le but demande une bonne dose de flexibilité à travers lequel l'Esprit de Dieu peut travailler. L'église New Hope Community a ouvert ses portes en octobre 1986 dans une salle d'hôtel de sa localité. En 1987, l'église a déménagé dans un parc d'entreprises, où elle continue de tenir des cultes. Un culte du vendredi soir a été ajouté aux deux cultes déjà au programme le dimanche matin. La même musique, la même prédication mais des gens différents. L'assistance croît au même rythme que la croissance de la population (36%), et l'église a grandi de 30 familles en 1986 à une assistance hebdomadaire de 380. Aujourd'hui, la fondation de l'église New Hope Community continue à travers ses gens, des gens qui rencontrent Dieu et où Dieu change leurs vies. Bien que je sois pasteur des arts du culte, quatre autres personnes ont été entraînées pour diriger le culte en mon absence. Quatre différentes équipes font une rotation pour partager le ministère de diriger le chant lors des fins de semaine, pendant que les instrumentistes sont sur un horaire plus régulier. Le pasteur senior Byron Spradlin, qui a été conférencier lors de séminaires de louange à travers le monde entier, est aussi bien qualifié pour diriger l'adoration. De prime abord, nos cultes ont une bonne base musicale, avec un bloc d'ouverture de 10 à 15 minutes de chants de louange rythmés et joyeux. Les annonces suivent, habituellement ponctués par un témoignage ou une entrevue d'une personne à travers laquelle Dieu a travaillé. Les 15 ou 20 minutes suivantes permettent de la musique, la lecture des Écritures, de la prière dirigée, des partages ouverts au microphone et occasionnellement une pièce d'art dramatique pour diriger le culte vers le thème du service. Une étude biblique suit, et le culte se termine avec un ou deux chants de réflexion. L'équipe de musique joue pendant que les gens quittent la salle de culte. C'est un format typique; les cultes se ressemblent rarement d'une semaine à l'autre. Les conducteurs de louange ne peuvent permettre à une personne de s'approcher de Dieu ; seulement le Saint-Esprit le peut. Ayant débuté 2 cultes contemporains dans 2 églises différentes et faisant parti de l'équipe stratégique de louange dans une troisième, je me suis aperçu que certains principes de direction de la louange demeurent vrais quelle que soit la situation. J'ai aussi appliqué ces principes lors des camps et conférences où j'ai dirigé la louange depuis 1973. Ces principes sont élémentaires, mais sont occasionnellement mis de côté par les conducteurs de louange les plus expérimentés. Doug Murren, pasteur de l'église Eastside Foursquare, à Kirkland, Washington (USA) a ouvert la porte pour cet article avec un autre intitulé "Les 17 erreurs les plus communes d'un nouveau conducteur de louange" (Ministries Today, September/October 1991, pp. 86-87). Les éléments inclus dans la liste comprennent : temps de louange trop long, laisser les gens debout trop longtemps, enseigner trop de chants la même semaine, mettre l'attention sur soi, fermer les yeux trop souvent et ne pas se préparer spirituellement pour le moment d'adoration. Ses observations montrent une grande perspicacité, et cela est rafraîchissant de voir écrites plusieurs des choses dont j'avais l'intuition depuis longtemps. Comme complément à ses trouvailles, et dans l'intérêt d'améliorer notre louange et notre adoration à Dieu, j'offre les suggestions suivantes : 1. Planifier adéquatement la louange. S.V.P. me croire quand je dis qu'il n'y a rien de mal avec la spontanéité. J'encourage la spontanéité durant la louange et l'adoration, en changeant souvent l'ordre des chansons ou en introduisant de nouvelles chansons qui n'ont pas été pratiquées par l'équipe de louange. Trop souvent néanmoins, la spontanéité est le substitut pour une mauvaise planification, ou pour pas de planification du tout. Je ne sais pas qui a dit cela ou quand, mais quelqu'un quelque part a déjà mentionné que notre Dieu est un Dieu spontané et donc, que nous devons être spontanés nous aussi. La création de Dieu nous hurle qu'Il n'est pas un Dieu spontané. Tout ce qu'Il a créé a été planifié et exécuté avec précision, préméditation et excellence. Comme conducteurs de louange, nous devons suivre son exemple de planification alors que nous remplissons notre rôle de créateurs de cultes d'adoration. Nous, comme conducteurs de louange, devons toujours être sensibles à l'Esprit de Dieu et à la direction qu'Il désire pour la louange. De toute façon, pourquoi n'est il pas possible pour Dieu de nous inspirer quatre semaines à l'avance comme il pourrait le faire durant le culte lui-même ? Dieu n'a pas besoin de quatre semaines pour inspirer nos moments de louange, mais quelquefois cela nous prend quatre semaines pour l'entendre. Si nous avons bien écouté Dieu pendant quatre semaines tout en réfléchissant au culte à venir, nous serons bien mieux préparés pour conduire ses adorateurs. Planifiez à l'avance. Priez à l'avance. Demandez à Dieu. "Que veux-tu dire à ton église le mois prochain ?" Pour planifier efficacement, répondez à ces quatre questions avant de planifier le culte : 1) Quelle est ma personne cible ? Sélectionnez un individu ou un couple dans l'église qui personnifie la cible que vous désirez atteindre. 2) Où en est cette personne ? Quelle est la situation de cette personne quand il ou elle vient à l'église ? 3) Quels sont les besoins de cette personne ? 4) Comment puis-je le mieux rencontrer ses besoins ? Essayez de répondre à ces quatre questions avec l'environnement que vous essayez de mettre en place. Plusieurs formes de cultes d'adoration existent. Les cinq parties de l'approche de Eddie Espinosa sont basées sur le psaume 95 (Venez, chantons avec allégresse à l'Éternel ! Poussons des cris de joie vers le rocher de notre salut. Allons au-devant de lui avec des louanges, Faisons retentir des cantiques en son honneur ! Car l'Éternel est un grand Dieu, Il est un grand roi au-dessus de tous les dieux. Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, Et les sommets des montagnes sont à lui. La mer est à lui, c'est lui qui l'a faite ; La terre aussi, ses mains l'ont formée. Venez, prosternons-nous et humilions-nous, Fléchissons le genou devant l'Éternel, notre créateur ! Car il est notre Dieu, Et nous sommes le peuple de son pâturage, Le troupeau que sa main conduit... Oh! si vous pouviez écouter aujourd'hui sa voix ! N'endurcissez pas votre cœur, comme à Meriba, Comme à la journée de Massa, dans le désert, Où vos pères me tentèrent, M'éprouvèrent, quoiqu'ils vissent mes œuvres. Pendant quarante ans j'eus cette race en dégoût, Et je dis : C'est un peuple dont le cœur est égaré ; Ils ne connaissent pas mes voies. Aussi je jurai dans ma colère : Ils n'entreront pas dans mon repos ! ). Certains conducteurs suivent le modèle suivant : adorer, confesser, remercier et partager (supplier). Une bonne équipe de planification va suivre une certaine ligne de conduite. Explorez et utilisez ce qui va le mieux fonctionner pour votre situation de culte. Après la planification du culte et la mise en place de tous les petits détails, alors la spontané devient plus facile. Maintenant vous savez où vous allez et comment vous allez faire pour vous y rendre. Si quelque chose survient à la dernière minute qui va améliorer le culte, ou si vous sentez que l'Esprit de Dieu vous suggère de faire quelque chose, alors faites-le ! La spontanéité sans la planification mène au chaos. La spontanéité planifiée est habituellement de l'inspiration. 2. Incorporer un thème dans le culte d'adoration Jésus suivait un thème dans ses discours. Chaque psaume contient un thème. Le pasteur souligne un thème dans son message. Alors vous devez incorporer un thème dans votre culte d'adoration. Trouvez le titre du message du pasteur. Explorez les passages de l'Écriture qu'il enseigne. Déterminez un enchaînement du thème qui peut donner une direction au culte en entier. Écrivez le thème en 10 mots ou moins. Planifiez tous les éléments en accord avec ce thème, les hymnes, les cantiques, les numéros spéciaux, les présentations de la chorale, d'art dramatique et même les annonces. Si un élément du culte ne met pas en valeur le thème, enlevez-le. Planifier avec un thème en tête va améliorer votre créativité. Pendant que vous travaillez à l'intérieur d'un thème, il peut apparaître clairement qu'un certain élément du culte va capturer et rehausser la vérité de la Parole de Dieu mieux qu'un autre. Une lecture dramatique peut clarifier un thème mieux qu'une chanson en particulier. Utilisez le thème pour former la direction du culte que vous planifiez. Suivre un thème simplifie aussi les transitions entre les éléments du culte et l'améliore. Si le thème d'un culte en particulier est "Dieu nous sauve par le sang de Jésus" (les thèmes n'ont pas besoin d'être créatifs, seulement véritables), alors, à la place de dire "Bon matin ! Réjouissons-nous pour cette merveilleuse journée que Dieu a faite," vous pouvez introduire le thème du culte dès le commencement. "Bon matin ! Réjouissons-nous en Jésus, notre rédempteur, pendant que nous élevons son nom en chantant." Vous comprenez. Finalement, communiquez le thème à tous ceux qui ont part au culte. Le pasteur, l'organiste, la chorale, le guitariste, les placeurs, les gens de l'accueil, tous ceux qui sont en mesure de véhiculer le thème du culte. Cela doit avoir 10 mots ou moins et ils doivent être capables de s'en rappeler. 3. Formez une équipe de planification de la louange Aux yeux de certains conducteurs de louange, les cultes d'adoration sont des spectacles en solitaire (one-man shows), et puis le pasteur vient pour parler. Les spectacles en solitaire sont monotones, spécialement si les talents de la personne en question sont limités. Le conducteur de louange talentueux sait comment utiliser les ressources que Dieu lui a donné. Une de ces ressources comprend les personnes de votre église. Entourez-vous d'une équipe de planification de la louange. L'équipe n'a pas besoin d'être musicale, seulement créative. Trouvez des gens qui ont le désir d'essayer de nouvelles choses. Il a été dit que la créativité est un nouveau regard sur les choses familières. Enseignez l'équipe comment planifier un culte d'adoration et donnez aux membres à la fois la liberté et l'autorité de le faire. Enseignez-leur comment regarder d'un œil nouveau les choses qu'ils font présentement. Vous constaterez rapidement que vous ne pouvez contenir l'énergie déployée par une équipe qui exerce un ministère de cette façon. La dynamique d'une équipe de planification apporte de nouvelles idées, et ces idées seront pertinentes à votre situation de culte si les personnes qui sont impliquées sont représentatives des personnes de votre église. Laissez l'équipe planifier le dernier culte du mois ou n'importe quelle autre semaine. Après un peu de pratique et en bâtissant la confiance, vous vous sentirez confortable de les avoir pour planifier chaque semaine. Une bonne équipe de planification va créer des façons de communiquer d'une manière que vous ne pouvez imaginer. Une fois que vous aurez leurs idées, vous devrez en prendre et en laisser. Quelques suggestions (et vous devez être certain que l'équipe de planification sait que les suggestions sont seulement des suggestions) devront être éliminées parce qu'elles sont soit déraisonnables ou impossibles à réaliser. Toutefois, ne soyez pas trop rapide à trancher dans le travail de l'équipe. Cela peut devenir facilement décourageant si vous le faites. Une précaution : allez-y lentement avec les nouvelles idées. De façon ultime, la responsabilité de ce qui est implanté tombe sur vous comme conducteur de louange. Utilisez votre bon sens et trouvez un bon équilibre. Trois choses sont accomplies en établissant une équipe de planification : (1) Les cultes ne se ressemblent pas de semaine en semaine. (2) Les spectacles en solitaire sont éliminés. (3) Le corps de Christ (l'église) commence à fonctionner comme un corps. Les gens créatifs, qui ont habituellement de la difficulté à se trouver une place dans l'église, commencent à se sentir utiles et appréciés, et vous obtenez du repos au niveau de la planification de culte seulement en accomplissant votre travail. Pour votre propre bénéfice et votre protection, invitez le pasteur enseignant à faire parti de l'équipe. Vous ne voulez pas faire quelque chose dans son dos. Au contraire, il peut vous donner de judicieux conseils concernant la direction du culte. Utilisez chaque atout que vous pouvez trouver pour avoir du succès dans le culte d'adoration. 4. Mémorisez des versets bibliques Cet élément rejoint de près l'observation de Doug Murren qui dit que les nouveaux conducteurs de louange n'utilisent pas la Bible lors des cultes. Toutefois, la raison pour laquelle les conducteurs de louange expérimentés n'utilisent généralement pas l'Écriture est qu'ils ne la connaissent pas. Je suis surpris de constater combien de conducteurs de louange n'accomplissent pas cette tâche élémentaire de diriger le culte. Quand on a la tâche de créer un environnement qui conduit les gens à rencontrer Dieu, il est irresponsable de ne pas utiliser l'outil qui peut accomplir le travail le plus efficacement, la Parole de Dieu. Imaginez cela, à la fin d'un chant en particulier (que vous avez planifié des semaines à l'avance), l'Esprit de Dieu vous dit : "Montre-leur ce que Jésus a enseigné à propos de Moi sur le chemin vers Jérusalem (Luc 19:37)". Vous prenez votre courage à deux mains et tournez les pages de votre Bible, en pensant en vous-même, où était-ce ? Et marmonnant dans le microphone vous dites : "Pardonnez-moi, mais je cherche un passage en particulier." Trop souvent, la Bible n'est pas à portée de mains sur l'estrade, et si vous êtes premièrement un guitariste comme je le suis, alors une telle transition devient difficile et brise la continuité du culte. Mémorisez un passage substantiel du livre des Psaumes. Mémorisez Colossiens 1:1-18. Apprenez Philippiens 2:1-13. Mémorisez tous les grands passages au sujet de Jésus. Apprenez le verset clé du message du pasteur pour la semaine en question et une référence qui appuie le thème du culte. Mémorisez un verset clé qui appuie chacune des chansons que vous chantez pour un culte en particulier. Le secret pour mémoriser est de le faire avec une personne de laquelle vous êtes redevable. Si vous n'avez pas des rencontres hebdomadaires avec quelqu'un pour répondre aux sept questions de Chuck Swindoll mentionnées dans le livre de Charles Colson "Le Corps" (The Body), alors commencez aujourd'hui, tout de suite ! Les femmes, vous aussi. Ajoutez aux sept questions une huitième : "Avez-vous mémorisé un verset de la Parole de Dieu cette semaine ?" Gardez la Parole de Dieu dans votre cœur, pas sur votre bureau. Dieu vous demandera habituellement d'utiliser les passages que vous connaissez durant le culte, mais ne prenez pas de chance. La prochaine fois qu'Il vous le demandera, vous serez prêt. Sa Parole ne retournera pas à Lui sans effet. Quelquefois, la vôtre le fera. 5. Faites des transitions douces entre un élément du culte d'adoration vers un autre. Des transitions maladroites résultent en de grands trous de silence diffus. Les gens de la télévision appellent cela une "onde morte" (dead air). Le silence est bien, et peut être une part utile du culte, mais c'est inacceptable si cela n'est pas intentionnel. La clé ici est d'aller du point A au point B sans interrompre le déroulement du culte. La planification va habituellement éliminer les temps morts du culte car vous saurez où vous vous en allez. Quand vous savez ce qui s'en vient, il est plus facile de le faire et de le faire rapidement. Annoncez aux gens les personnes qui s'en viennent sur l'estrade de façon à ce que lorsqu'un élément se termine, le suivant commence tout de suite. Un pasteur avec qui j'ai travaillé attendait toujours que le directeur de la chorale ait terminé de descendre les marches de l'estrade pour se lever et se diriger vers la chaire. Pour l'église, ce donnait un riche 30 secondes d'observation à regarder des hommes marcher. La même chose peut être expérimentée dans un défilé, et c'est en général plus intéressant. Évitez de telles mauvaises transitions durant un culte d'adoration. Sachez ce que vous faites et allez-y rapidement. Le culte va se dérouler en douceur si vous le faites. 6. Donnez des instructions claires et pertinentes Cette simple suggestion va aider quiconque passe la porte à se sentir confortable. Vous savez ce que vous faites durant un culte d'adoration. Les personnes qui assistent régulièrement s'attendent à certaines choses. Les cultes d'adoration, comme toutes choses, deviennent familiers avec le temps. Les personnes qui assistent régulièrement connaissent les indices du culte, ex. lorsque les premiers accords se font entendre durant un moment de prière, les gens savent que cet élément est bientôt terminé. Toutefois, les visiteurs ne savent pas ce qui s'en vient après. Les visiteurs sont à la merci de la personne en face d'eux, et si cette personne est aussi un visiteur, ouch ! Souvenez-vous que les visiteurs n'ont jamais assisté à vos cultes et ne sont pas familiers avec le style de culte de votre église. Expliquez-leur ce que vous avez l'intention de faire. Personne n'aime les surprises, et un visiteur sera hésitant à revenir s'il a été embarrassé. Quelques mots d'explication vont clarifier la plupart des situations. "Levons-nous ensemble pour venir devant Dieu". Quelquefois, simplement un bras levé dira aux gens que vous désirez qu'ils se lèvent. D'autres signes non-verbaux peuvent aussi être utilisés. La prière est difficile à détecter sans quelques indices verbaux. Trop souvent, les conducteurs de louange sont dans leurs deux premières phrases de prière avant que l'église ne réalise ce qui se passe. La prière demande une certaine préparation mentale. Instruisez-les comment prier dans votre introduction, "Venons devant le grand trône de la grâce pour prier notre grand Dieu et Père céleste ce matin", et faites un geste en même temps. 7. Encouragez toujours la louange Trop souvent, j'ai entendu des conducteurs de louange dire à l'église, "Dieu ne peut être satisfait avec le fait de chanter comme cela", quand en fait, Dieu ne peut être satisfait avec le fait de conduire la louange comme cela. D'autres découragements subtils sont par exemple : "Cette fois-ci, chantez-le comme si vous le pensiez vraiment", "Une autre fois et avec cœur cette fois-ci" et "Un peu plus fort, s'il vous plaît !" Permettez à l'Esprit de Dieu de faire son travail dans la vie du croyant en Son temps. Jésus a dit, "les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité" (Jean 4:23), pas en "esprit et en volume". Soyez un conducteur de louange, pas un amuseur public. Créez une atmosphère positive et encourageante pour le culte, et expérimentez la présence de Dieu au delà de ce que vous entendez de vos oreilles. 8. Gardez les blagues entre amis à l'intérieur À mesure que vous connaissez de mieux en mieux le personnel de l'église et les membres, il y a une tendance à faire des commentaires à partir de l'estrade qui ont peu rapport soit avec le culte ou les membres que vous dirigez. Évitez les blagues entre amis. Personne ne s'en soucie à part ceux qui sont concernés. Si vous sentez le besoin de dire combien la partie a été formidable la veille ou comment le dîner avec les Johnson a été merveilleux, la prochaine fois invitez l'église en entier. Rien n'isole un croyant plus que d'avoir le sentiment qu'il ne fait pas parti du groupe. Évitez de tels commentaires. 9. Mémorisez votre musique Connaissez vos chansons. Ne vous fiez pas à votre livre de cantiques tout le temps. Regarder la musique tout le temps a le même effet que de toujours fermer les yeux : vous avez l'air de ne pas connaître votre affaire. Communiquez avec les croyants avec un contact visuel. Laissez la musique couler de votre cœur. Permettez à la joie et à l'espérance de Jésus d'être exprimée sur votre visage. Regardez les gens. Observez-les apprécier leur rencontre avec Dieu et laissez-les transporter votre expérience vers de nouveaux sommets. Laissez-les voir et partager ce que Dieu fait dans votre vie à ce moment précis. 10. Obéissez aux lois des droits d'auteur. Ce n'est pas une nouvelle idée, mais cela en est une qui semble se répéter, en considérant combien de conducteurs de louange l'enfreignent encore. Obéir aux lois a un grand impact sur le culte. Nos corps sont un "sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable." (Romains 12:1). Les autorités qui existent ont été instituées de Dieu (Romains 13:1). Avec la formation de Christian Copyright Licensing, Inc. (CCLI), les conducteurs de louange n'ont pas d'excuses pour enfreindre la loi (comme ils le faisaient autrefois). Il est illégal de copier de la musique sans la permission de la maison d'édition ou de CCLI. Pas de si, et, ou mais. Si vous le faites, cela vous coûtera une forte amende fédérale et la possibilité d'aller en prison. Essayez d'expliquer cela à votre église. CCLI vous permet d'utiliser des hymnes et des chants de louange couverts par les droits d'auteur (ceux qui ne sont pas du domaine public) sans avoir à rechercher chaque maison d'édition et leur écrire pour obtenir leur permission de les utiliser. Avec un paiement annuel basé sur votre assistance hebdomadaire moyenne, vous obtenez une licence qui vous permet en toute légalité de ré-imprimer les paroles des cantiques de louange pour des bulletins, pour des acétates (transparents), sur des diapositives, tenant pour acquis que les chants sont utilisés pour le culte de l'église. Aussi, les feuilles de chants (provenant des livres de cantiques) peuvent être copiées pour être insérées dans des bulletins, pour faire un livre de cantique sur mesure pour l'église ou pour des acétates (transparents). De plus, quelques enregistrements de chansons sont maintenant permis. Tout ce que vous avez à faire est de payer les frais, suivre les règles et garder un enregistrement de tout ce que vous copiez durant une période de six mois à chaque deux ans. Ce qui n'est pas couvert: la musique de chorale, la musique d'ensemble et l'enregistrement de solos qui utilisent des bandes sonores préenregistrées. Pour plus d'information au sujet de CCLI et les droits d'auteur, contactez la compagnie au téléphone (800) 234-2446 ; télécopieur (503) 257-2244. Conclusion La conduite de la louange est un grand appel de Dieu, et les hommes doués ont répondu à l'appel depuis le temps de Moïse jusqu'à présent. Et comme dans tous les domaines qui requièrent de l'excellence, les pièges sont nombreux. Habituellement, pour le conducteur de louange expérimenté, un simple rappel sur les pièges est suffisant pour les identifier et y remédier. Toutefois, certains domaines demandent du travail et du zèle pour les corriger. Ayez du zèle de façon à être approuvé par le Conducteur de tous les cultes. Aspirez à l'excellence dans votre conduite de la louange. Faites tout ce qui est en votre pouvoir pour donner de la vie à votre culte actuel et pour l'améliorer. Vous verrez le fruit presque instantanément en les voyant refléter votre nouveau regard sur les choses familières et réaliser que Dieu est tellement près de leurs cœurs.
Doug Hanks est pasteur des arts du culte à l'église New Hope Community à Rancho Cucamonga, Californie (USA). Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
Équipe de musique

Deux valent mieux qu'un, parce qu'ils retirent un bon salaire de leur travail. Car, s'ils tombent, l'un relève son compagnon; mais malheur à celui qui est seul et qui tombe, sans avoir un second pour le relever! De même, si deux couchent ensemble, ils auront chaud; mais celui qui est seul, comment aura-t-il chaud ? (Ecclésiate 4 : 9-11)
À quoi sert une équipe de musique ?
Bien que dans certaines églises, l'équipe de musique est composée d'une seule personne, soit l'organiste, pianiste et/ou claviériste, il est de mise aujourd'hui d'avoir plusieurs personnes pour accompagner l'assemblée. L'impact visuel et sonore d'avoir une équipe pour appuyer le culte est évidemment supérieur à celle d'un "one man show". Cela permet d'élever la musique à un rang supérieur à celui d'une simple "introduction au sermon". De plus, il est rare qu'une seule personne possède toutes les facettes du talent musical.
Une équipe permet de produire une atmosphère empreinte de créativité. La participation de l'assemblée s'en trouve par le fait même améliorée. Le défi est d'utiliser judicieusement les ressources disponibles. Le mot hébreu "Schekina" est employé dans l'ancien testament lorsque la nuée de la gloire de l'Éternel est apparue, suite au jeu des instruments des lévites. C'est pourquoi ce petit guide a été appelé: le projet Schekina.
Ne t'élève pas devant le roi, Et ne prends pas la place des grands; car il vaut mieux qu'on te dise: Monte ici! Que si l'on t'abaisse devant le prince que tes yeux voient. (Proverbes 25 : 6-7)
Quel est le rôle des membres de l'équipe de musique ?
Il est primordial que chacun des membres comprenne et accepte son rôle au sein de l'équipe. Chacun doit être à sa place. La batterie par exemple, peut être un atout formidable, si le batteur renonce à prendre la vedette.
Un des premiers pièges, c'est de sous-estimer sa visibilité, croire que les gens n'écoutent pas. Dans la réalité, même les gens qui ont peu d'aptitudes musicales savent apprécier de la belle musique. Aucun membre de l'équipe de musique n'a comme rôle de faire du "remplissage harmonique".
Chaque membre doit être dédié à son ministère. Même les instrumentistes doivent bien connaître les paroles et l'esprit des cantiques de façon à ce que tout le monde se dirige dans le même sens.
Car l'Eternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point de favoritisme et qui ne reçoit point de présent. (Deutéronome 10:17)
Quelle orientation donner à l'équipe ?
De même qu'il faut combiner des anciens cantiques avec des nouveaux, il faut encourager les musiciens expérimentés à jouer avec les plus jeunes. Ne pas former de clans (tout le monde joue avec tout le monde), encourager la patience et la tolérance. On doit permettre aux membres de faire des erreurs. La formation de la relève doit demeurer une priorité. Pour prévenir le surmenage, il est judicieux de faire une rotation des musiciens et chanteurs selon un horaire établi 2 mois à l'avance.
La vision est l'art de percevoir les choses invisibles, celles qui échappent à la vue, au coeur et à l'imagination. Voici la vision de l'équipe de musique:
Nous croyons
Que c'est le Seigneur qui dirige notre ministère et bâtit son église.
Que malgré les meilleures intentions et les plus grands efforts, c'est la présence de Dieu parlant secrètement aux coeurs qui donne le succès à notre service.
Nous voulons être
Des adorateurs en esprit et en vérité.
Pleinement remplis et dirigés par le Saint-Esprit.
Des outils dans les mains de Dieu, utilisés pour sa gloire et non pour notre valorisation personnelle.
Des serviteurs invisibles qui considèrent l'attitude plus importante que la performance.
Nous voulons servir
En travaillant de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur, dans l'harmonie.
En cultivant l'esprit d'ouverture de l'assemblée (répertoire, styles, interprètes, etc.).
En encourageant l'autonomie de chacun et la discipline personnelle.
En créant un esprit d'équipe où les membres son interdépendants.
Fais de l'Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton coeur désire. (Psaume 37:4)
Comment amener de nouveaux projets ?
Les projets comme démarrer une chorale ou organiser une soirée musicale ont la fâcheuse manie d'amener des imprévus et de surcharger les personnes déjà très occupées. Voici quelques conseils:
Prendre son temps, ne pas mépriser les petits commencements (Za 4 : 10).
Attendre le moment du Seigneur (Ec 3 : 11).
Avoir une idée juste de ses ressources et de ses possibilités.
Séparer la tâche entre 2-3 personnes, éviter de démarrer un projet seul.
Consulter différentes opinions (Pr 15 : 22).
Être pleinement convaincu (Ro 14 : 23).
Opter pour la simplicité.
Voir le projet comme une étape et non comme une finalité.
Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu'un bâtit sur ce fondement avec de l'or, de l'argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l'oeuvre de chacun sera manifestée; car le jour la fera connaître, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu'est l'oeuvre de chacun. (1 Corinthiens 3 : 11-13)
Comment bâtir une équipe de musique ?
Contrairement à un projet, qui est souvent un événement ponctuel, la construction d'une équipe est un processus qui est sans cesse en devenir. Voici quelques conseils:
Avoir une vision commune et travailler à la préciser le plus possible.
Prier et développer une atmosphère empreinte de pardon mutuel. Tendre vers la perfection sans être perfectionniste. La nuance peut sembler mince, toutefois il y a un monde entre les deux. Le perfectionnisme mène à une tension dans l'équipe et un sentiment d'insatisfaction presque continuel. Tendre vers la perfection conduit à travailler toujours de mieux en mieux à l'oeuvre du Seigneur (1 Co 15:58).
Cultiver l'ouverture d'esprit de l'assemblée. Tenter d'innover sans se comparer, ni se laisser intimider par les groupes professionnels qui ont des chants et des arrangements fantastiques (et qui sonnent souvent "moche" accompagnés d'une simple guitare et d'un piano).
Développer l'esprit d'équipe, où le résultat global est plus important que le résultat individuel. Il doit y avoir une redevabilité mutuelle entre tous les membres et une interdépendance.
Se donner des objectifs réalistes, établir un plan d'action concret, bien gérer les priorités et garder un équilibre.
On doit veiller à développer l'autonomie des membres en ce qui concerne la transposition, la discipline personnelle, les photocopies, etc. Ainsi tous les instrumentistes (pas seulement les pianistes et guitaristes) doivent avoir des notions d'harmonie de façon à pouvoir jouer simplement avec le nom des accords. Ils doivent pouvoir lire la musique en clé de sol et de fa. Les saxophonistes et trompettistes doivent pouvoir transposer à vue.
Développer et intégrer un musicien ou un chanteur à la fois. Leur assigner un parrain. S'assurer qu'ils partagent la même vision (user de précautions envers ceux qui viennent de d'autres assemblées).
Dialoguer avec les responsables en poste.
Tenir compte du contexte de l'église et de l'équipe (antécédents, culture, personnalité, âge, expérience, formation, goûts, classe sociale).
Être prêt à faire face à l'échec et à l'opposition.
Se réajuster en fonction de la direction du Seigneur.
Ne pas faire de favoritisme, ni de mauvais compromis.
Encourager individuellement et collectivement.
Que la parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos coeurs en vertu de la grâce. (Col 3 :16)
Comment écrire les arrangements?
La première chose à comprendre est que tout groupe musical se divise en trois sections soit: la section rythmique (piano, basse, guitare et batterie), les instruments mélodiques (saxophone, flûte et violon) et les voix (solistes et choristes). Cette classification n'est pas absolue, ainsi la guitare électrique peut jouer un rôle rythmique ("strumming") ou mélodique (style groove - distorsion). La section rythmique est la fondation car c'est elle qui établit le tempo, le rythme et l'atmosphère générale. Elle met une emphase sur certains temps et cela détermine le style (classique, "country" ou contemporain).
Écrire des arrangements est une profession en soi. Toutefois, la majorité d'entre sommes des amateurs qui ont peu de temps pour prévoir des arrangements lors de la période de louange. Voici quelques conseils :
Déterminer l'atmosphère que l'on désire créer, il doit y avoir une certaine homogénéité empreinte de créativité. Chacune des pièces est divisée en sections (ex. couplet, refrain, "bridge", etc.). Il est important de savoir quels sons sont nécessaires pour produire le style et l'atmosphère souhaités.
Si la partition de piano est un "accompagnement complet", elle laissera normalement peu de place pour les autres instruments, car elle comprend déjà la ligne mélodique, la basse, etc. Si on désire incorporer d'autres instruments, il faut simplifier cette partition.
Ne pas noyer la mélodie dans une mer harmonique et rythmique.
Certains instruments doivent être réservés pour des moments spécifiques, tous ne jouent pas continuellement.
Combiner les instruments qui vont bien ensemble (ex. Saxophone et flûte; guitare et violon) et bien les coordonner (ex. Main gauche du piano avec bass drum et basse, guitare en "strumming" avec highhat, etc.). L'intéraction entre ces différents éléments change dépendamment des sections de la pièce. Dans un arrangement contemporain, il est de bon goût de coordonner le bass drum et la basse électrique selon un patron rythmique commun. Par exemple, un patron de blanches bien carré ou un patron de noires pointées + croches anticipant la pulsation.
Si un chanteur ou un instrumentiste remplit une ronde avec de l'improvisation, les autres doivent l'appuyer avec discrétion.
Respecter les principes généraux de la musique:
continuité: créer un flot musical continu
progression: donner une direction à l'intérieur d'une pièce et entre les pièces. Converger vers un sommet (climax).
alternance: changer d'atmosphère (doux - intense) selon un plan établi
Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon (1Th 5:21).
Les différents styles
Classique:
L'emphase rythmique est effectuée sur les temps 1 et 3 d'une mesure à 4 temps. Le rythme est souvent simple et les contretemps peu nombreux. L'harmonie change fréquemment dû à l'enchevêtrement des différentes lignes mélodiques (soprano, alto, ténor et basse). Les cantiques ou chorals traditionnels sont un bon exemple. Ces chants peuvent être rafraîchis en retravaillant l'harmonie, et particulièrement la main gauche du piano.
Contemporain:
L'emphase rythmique est effectuée sur les temps 2 et 4 d'une mesure à 4 temps. La ligne mélodique est souvent d'un rythme plus complexe et syncopé. Celle-ci tend à être indépendante rythmiquement du reste de l'accompagnement.
Équipes de musique

par M. David Gast Le plan
Le roi David, le doux psalmiste d'Israël, était un promoteur clé des équipes de musique. Il comprenait l'importance de bien organiser l'adoration. Des musiciens entraînés et expérimentés étaient nécessaires pour donner une direction aux gens et pour modeler une adoration à la fois jolie et véritable devant le Seigneur. 1Chroniques 15:16-22 fait la liste de tous les musiciens désignés pour diriger l'adoration alors que l'arche de l'alliance était transportée à Jérusalem. "David dit aux chefs des Lévites de disposer leurs frères les chantres avec des instruments de musique, des luths, des harpes et des cymbales, qu'ils devaient faire retentir de sons éclatants en signe de réjouissance" (v 16). La direction était aussi déterminée. Héman, Asaph et Ethan étaient les directeurs instrumentaux (aussi chanteurs). Kenania était le directeur des chanteurs, car il était habile.
C'était le plan - engager d'habiles musiciens à travailler en équipe, en combinant la musique vocale et instrumentale pour diriger l'adoration. Cela nécessite des personnes qui vont dédier leur vie au Seigneur, engager leurs dons et leurs talents envers Lui comme un ministère. Cela nécessite un désir de parfaire ses habiletés, d'effectuer sa pratique personnelle et de participer aux rencontres en groupe. Cela demande d'entrer dans un ministère très visible et exigeant qui expose les membres de l'équipe à la possibilité de critiques, parce qu'il semble y avoir toujours des gens qui trouvent des erreurs - spécialement dans un contexte de changement.
Les gens
Les dirigeants doivent vouloir travailler en étroite collaboration avec le pasteur ainsi qu'être capable de coordonner à la fois les styles musicaux contemporains et traditionnels, ainsi que les musiciens. Toutefois, dans plusieurs situations de "départ" où des individus très qualifiés ne sont pas disponibles, le dirigeant peut former une petite équipe de deux ou trois musiciens et simplement débuter une série de pratiques en guise de préparation. Ces musiciens peuvent apprendre six ou huit chants de louange, développer un certain répertoire tout en devenant familier avec les personnes disponibles pour les aider. Cela doit être fait au moins un mois avant que n'importe quel ministère public soit fait avec le groupe.
Le groupe commencera à croître, et le dirigeant verra que plusieurs musiciens et chanteurs contemporains peuvent se débrouiller tout seul sans instruction. La direction nécessaire est alors une coordination de base et une influence positive, s'assurant que suffisamment de musique et de matériel soient en main. Il devra aider à coordonner le comité de musique et le pasteur de façon à ne pas fonctionner comme une île déserte.
Lorsque confronté avec des problèmes, comme des accords de guitare manquants pour un joueur de basse électrique ou d'autres besoins de musiciens, encourager alors ce musicien à trouver quelqu'un pour l'aider à faire cela lui-même. Chaque musicien doit apprendre à trouver de l'aide quand d'autres habiletés sont nécessaires.
En regardant au genre de personnes qui composent l'équipe de musique, d'un point de vue strictement musical, il peut y avoir une tendance de passer par-dessus les jeunes et d'utiliser seulement sur ceux qui ont participé au ministère depuis plusieurs années. Chaque église a besoin de faire une judicieuse combinaison de jeunes et de plus âgés qui travaillent ensemble.
Voici quelques possibilités d'équipe de musique :
Équipe contemporaine de base
Cela implique une équipe de louange et un groupe vocal
1. Clavier électrique 2. Basse électrique 3. Guitare acoustique 4. Batterie 5. Conducteur de louange - chanteur principal 6, 7. Deux autres chanteurs capables d'harmoniser lorsque requis (chantant la mélodie habituellement). Un des chanteurs peut jouer du tambourin.
Cette équipe contemporaine de base pourra être capable de jouer n'importe quelle chanson écrite avec des symboles d'accords inscrits au-dessus de la ligne musicale, mais elle aura beaucoup de difficulté avec les hymnes. Par exemple, pas de problème avec "Seigneur par la clarté", mais des problèmes majeurs avec "Ô Dieu, relève-nous !", surtout si c'est en Mib majeur et même si c'est en Ré majeur. Ce groupe sera mieux utilisé dans une portion du service où l'adoration implique des chants de louange de nature contemporaine.
Une équipe de musique plus traditionnelle
Cette équipe peut construire selon l'approche traditionnelle orgue/piano/conducteur de louange.
1. Pianiste - capable de jouer des chansons de louange contemporaine. Plusieurs musiciens traditionnels sont inconfortables avec de la nouvelle musique.
2. Organiste/clavier - L'orgue peut fonctionner comme un clavier électronique, simplement souligner les accords ou remplir avec une ligne mélodique plutôt que de former le "corps" traditionnel de l'harmonie comme le fait habituellement l'orgue. Concernant les hymnes, l'organiste peut fonctionner comme d'habitude.
3. Conducteur de louange - comme un conducteur de chants, mais moins démonstratif. Il doit éviter d'annoncer les choses, mais plutôt nous conduire à travers elles.
4. Chanteurs - transformer le groupe vocal en un quatuor mixte. Chante à quatre voix pendant les hymnes, mais définitivement pas lors des chansons de louange. Garder à l'unisson et à 2 voix, avec les hommes chantant la mélodie. Ils peuvent occasionnellement chanter trois voix, mais habituellement les chansons vont osciller de la mélodie à une touche d'harmonie ici et là.
Cette équipe peut fonctionner selon une approche traditionnelle où le concept d'équipe de musique est encore en gestation.
L'équipe traditionnelle peut ensuite être étendue à mesure que les instrumentistes sont disponibles.
1. La batterie peut être un atout formidable si le batteur est d'accord de se fusionner avec l'équipe plutôt que d'être une grande vedette. Une approche plus douce, un bon rythme de base, quelques effets de cymbales. Généralement, une approche de batterie jazz, en opposition avec une approche de style rock, est utile même si les deux peuvent être efficaces si utilisées avec sensibilité et en équilibre avec l'ensemble.
2. La basse électrique ajoute toujours une fondation et une unité rythmique.
3. Le clavier électronique peut être ajouté à n'importe quel groupe, mais là où plusieurs instruments à clavier comme des pianos et des orgues fonctionnent, ceux qu'on ajoute doivent jouer moins de notes (mélodie simple), ou des effets spéciaux.
4. Autres instruments - Souvent des instruments d'orchestre sont disponibles : trompettes, flûtes, violons, clarinettes, saxophones, trombones. Ces instruments doivent être encouragés. Le problème ici est la transposition, car certains instruments demandent que leur partie soit écrite dans une clé différente. Les trompettes, par exemple, transposent la clé de Do un ton plus haut à la clé de Ré.
Quand ces instruments transpositeurs sont utilisés, l'église doit acheter de nouveaux livres de cantiques orchestrés. "The Hymnal" par Word Publishing en est un très bon exemple. Chaque instrument a son propre livre. Ils valent à peu près 45$ - 50$ chacun.
Note : Quelques-uns uns de ces instruments peuvent efficacement agrémenter le groupe contemporain, dépendant des habiletés de l'interprète à les adapter pour faire leurs propres partitions à partir d'un livre de cantiques régulier. Quelques instrumentistes deviennent très bons à cela, et on doit leur demander de développer leur partition avant d'arriver à la pratique.
Le procédé
1. Concevoir à nouveau l'adoration afin d'inclure à la fois la musique contemporaine et traditionnelle, mélangeant les deux ensemble au cours du même service ou en planifiant des réunions séparées. Ma préférence est de mélanger les deux parce que cela demande à chacun d'exercer la tolérance sur l'opinion des autres, et aussi expose tous et chacun au meilleur des deux mondes. La tolérance est la vertu clé dans l'église, souvent mise de côté par les chrétiens plus concernés par eux-mêmes que par les autres.
L'utilisation à la fois du livre de cantiques et des nouvelles chansons sur acétate ou transparent est bonne. On doit penser à l'ordre du service, spécialement quand l'équipe de musique n'est pas confortable avec certains hymnes. On peut débuter avec l'équipe et les chansons contemporaines, en plaçant les hymnes à d'autres endroits stratégiques dans le service où l'organiste/pianiste traditionnel prends leur place afin de donner une autre direction. La logistique est facile à faire de manière à ne pas faire un spectacle de l'un ou l'autre.
2. Chaque église doit regarder à ses propres ressources personnelles, développer et utiliser les personnes de talent que Dieu leur a donné. La pire tendance peut être de simplement faire le focus sur les personnes les plus âgées et expérimentées qui ont servi pendant des années, en délaissant les jeunes. C'est dans les rangs de la jeunesse et des jeunes adultes que l'on peut trouver les musiciens contemporains les plus enseignables et capables. Batteurs, claviéristes, bassistes, flûtistes, trompettistes, etc. seront là pour être utilisés. Sinon, demandez à Dieu de vous en donner !
L'avantage de plusieurs de ces instrumentistes c'est qu'ils possèdent leur propre instrument ou bien ils les empruntent de leur école.
Faites un sondage des gens et encouragez chacun ayant déjà joué d'un instrument ou chanté en harmonie à le remplir. De cette information contactez chacun, et annoncez à toute l'église une réunion de tous les musiciens intéressés à discuter sur la formation d'équipes de musique. De cette réunion, obtenez tous les commentaires disponibles. Développez une liste des idées et des ressources.
3. Gardez un œil ouvert sur une ou deux personnes qui démontrent de bonnes habiletés de direction (leadership).
4. Planifiez une "session jam" ou plusieurs. Laissez les instrumentistes faire des fautes. Faites des soirées amusantes. Essayez de voir le plus de musique possible, bâtisant un répertoire pouvant être la base d'un ministère public.
5. Pour éviter le surmenage, planifier chacun de façon à ce que personne ne participe plus de trois dimanches en ligne. Laissez plutôt l'espace vide ou remplissez les avec des assistants ou "seconds violons". Cela donne la possibilité à plus de gens de participer.
6. Planifier une pratique à un moment opportun pour tous, si c'est possible sur le site. Tous les choix de chansons et de matériel doivent être disponibles pour la pratique, alors toute la planification et les choix doivent être faits suffisamment d'avance.
7.Tous les musiciens impliqués doivent connaître ce qu'on s'attend d'eux : temps, place, est-ce qu'ils fournissent leur propre équipement ? Il est judicieux de nommer une personne centrale pour coordonner la cédule et le personnel.
8. Considérer les droits d'auteurs selon une perspective légale. CCLI est disponible pour toutes les églises (Christian Copyright Licensing International). Un coût annuel est payé et un registre est tenu. Tous les autres détails sont faits par CCLI. Les paroles reproduites sur écran ou feuillet pour usage par la congrégation peuvent être effectuées avec une conscience pure.
9. Acheter du matériel à date. Utiliser des cassettes ou des CD pour écouter et évaluer de nouvelles chansons. Avoir plusieurs personnes dans l'église pour assister afin de donner un sentiment de participation. Prévoir un budget pour l'équipe de musique. Chaque instrumentiste a besoin d'un lutrin. Quand il y a des instruments amplifiés, il est préférable d'amplifier les chanteurs aussi.
10. Commencez avec une liste des nouvelles chansons les plus efficaces. Garder une liste active "Top 10" et toujours la développer. Garder un registre de tout ce qui est utilisé, et mettre en filière toute photocopie ou arrangement instrumental pour réutilisation. Cet archivage et mise en filière peut être le ministère d'une personne.
11. Préparer les cartables de l'équipe de musique (si on utilise des photocopies) avec tous les chants de louange du jour en ordre, un livre par personne. Cela facilite la transition d'une chanson à l'autre sans coupure.


Est-ce important ce que l'on chante

par M. Stuart Townend Des réponses à certaines critiques faites régulièrement vis à vis des chants de louange d'aujourd'hui. J'ai noté dans un article paru récemment dans une publication chrétienne, que plusieurs chants chrétiens très connus et utilisés étaient présentement non-bibliques. Les arguments de l'auteur concernant des chants spécifiques n'étaient pas particulièrement convainquants, mais cela soulève une question qui affecte tous ceux qui sont impliqués dans la direction et la participation au niveau du culte : à quel point prenons-nous soin de s'assurer que ce que nous chantons est vrai ? Et est-ce que c'est vraiment important de toute façon ? Le rôle des chansons La première chose que nous devons réaliser est que les chants de louange jouent un rôle significatif dans nos vies, non seulement pour nous comme musiciens, mais pour tous ceux qui assistent à nos cultes. Nos églises peuvent entendre des enseignements bibliques fantastiques le dimanche matin, mais quand ils quittent, sont-ils plus portés à fredonner un chant de louange ou à réciter une section du sermon ? Regardons cela en face : les chansons s'imprègnent dans les pensées d'une façon que les paroles verbales ne le peuvent pas. Et cela signifie que dans nos vies quotidiennes nous pouvons nous rappeler la vérité comprise dans une chanson. Ce fait n'a pas été oublié par les grands prédicateurs du passé. Pour Luther, Newton et Wesley, le message central de leurs chansons était la vérité qu'ils prêchaient dans leurs sermons. En fait, William Booth ainsi que d'autres changèrent les paroles de chansons séculières populaires contemporaines pour mieux imprégner la vérité biblique dans les pensées autant des croyants que des non-croyants. Psaumes, hymnes et cantiques spirituels Alors, c'est important que les paroles chantées soient véridiques et fiables, pour permettre aux gens de nourrir leurs vies quotidiennes avec la vérité. Alors, est-ce que cela signifie que nous devons restreindre nos chants à des citations bibliques ? Bien qu'il y ait un fort argument qui nous incite à dire "oui", il est clair à partir de l'Écriture et de l'histoire de l'Église que le peuple de Dieu a toujours bénéficié d'expressions contemporaines de la doctrine éternelle appliquée et exprimée d'une façon que leur génération peut facilement saisir. La signification et le contenu de l'Écriture doit toujours être central au travail du compositeur de chansons, mais il y a une richesse à aller au-delà de la simple récitation de l'Écriture de façon à en explorer la signification, comme un prédicateur le fait dans un sermon. La doctrine et l'expérience Cela ouvre inévitablement une "zone grise" pour le compositeur de chansons. Celui-ci doit mettre l'emphase sur la réponse subjective à la vérité biblique, ou d'exprimer un désir d'expérimenter ce que nous savons de manière doctrinale comme nous appartenant en Christ. À ce point là, il serait injuste d'attacher le poids de l'autorité doctrinale à chaque mot d'un chant de louange. Il y a plusieurs exemples qui illustrent cela dans les chants de louange, mais un de ceux qui suscite le plus de controverse est "Jesus, We Celebrate Your Victory" (Jon Gibson). La ligne "Et dans sa présence nos problèmes disparaissent" (And in His presence our problems disappear), semble suggérer que tous les problèmes de la vie vont s'envoler avec un peu de louange. Maintenant, je crois que nous savons tous ce que la chanson veut vraiment dire : ce qui semble être des problèmes majeurs sont mis en juste perspective quand regardés dans le contexte de l'amour et de la puissance de Dieu - même, ils disparaissent lorsqu'on apprécie la merveilleuse présence de Dieu. Mais ce n'est pas un énoncé doctrinal à savoir comment se débarrasser des problèmes de la vie. Récemment, nous avons introduit une nouvelle version du grand hymne de William Booth (1829-1912), "O God of Burning, Cleansing Flame (Send the Fire)" (Ô Dieu dévorant, Flamme purificatrice - Envoie le feu). Ce cantique contient une ligne qui dit "Nous avons besoin d'une nouvelle Pentecôte". Bien sûr, d'un point de vue théologique, nous n'avons pas besoin d'une nouvelle Pentecôte : le Saint-Esprit a été donné, Il est ici avec nous, aussi puissant maintenant qu'Il l'était durant l'église primitive. Mais la majorité d'entre nous sommes d'accord que nous avons besoin de ce genre de consécration dans nos vies, celle qui a transformé les apôtres le jour de la Pentecôte, qui les a transformés de personnes qui suivent dans la crainte en de puissants et radicaux réformateurs mondiaux. Théologie et poésie Un autre piège créant des conflits potentiels pour le compositeur de chansons est la question de la poésie. Une partie de la puissance de l'écriture des paroles réside dans l'utilisation de phrases et d'images qui produisent un impact sur l'auditeur et le chanteur. Toutefois, parce que les images sont tellement sujettes à interprétation, il est impossible d'être sûr qu'elles sont théologiquement étanches. Par exemple, la merveilleuse image de Graham Kendrick, "Les mains qui ont jeté les étoiles dans l'espace, sont percés de clous cruels" (Hands that flung the stars into space, to cruel nails surrendered), n'est pas conçue pour initier une discussion à savoir si Jésus avait des mains lorsqu'il était au ciel, ou de troubler la question de l'incarnation parfaite de Jésus dans la chair, mais de nous soumettre les merveilles du Créateur de l'univers qui s'est offert lui-même en sacrifice pour les pécheurs. Quand les compositeurs de louange sont critiqués de cette façon, ils peuvent se réconforter dans le fait que des portions de la Bible elle-même sont outrageusement poétiques et métaphoriques. Si une chanson était écrite décrivant Satan dans la présence du Dieu tout-puissant, ayant une conversation avec Lui, l'image serait rejetée comme inconsistante avec notre compréhension de la sainteté de la présence de Dieu. Et pourtant, il y a dans Job au chapitre 2 un énoncé doctrinal, ou une image à savoir comment l'homme peut encore faire confiance à Dieu en face d'une adversité extrême : "Or, les fils de Dieu vinrent un jour se présenter devant l'Éternel, et Satan vint aussi au milieu d'eux se présenter devant l'Éternel. L'Éternel dit à Satan : d'où viens-tu ? Et Satan répondit à l'Éternel : de parcourir la terre et de m'y promener. L'Éternel dit à Satan : as-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n'y a personne comme lui sur la terre ; c'est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal. Il demeure ferme dans son intégrité, et tu m'excites à le perdre sans motif. Et Satan répondit à l'Éternel : peau pour peau ! Tout ce que possède un homme, il le donne pour sa vie. Mais étends ta main, touche à ses os et à sa chair, et je suis sûr qu'il te maudit en face. L'Éternel dit à Satan : voici, je te le livre : seulement, épargne sa vie. Et Satan se retira de devant la face de l'Éternel. Puis il frappa Job d'un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu'au sommet de la tête. Et Job prit un tesson pour se gratter et s'assit sur la cendre. Sa femme lui dit : tu demeures ferme dans ton intégrité ! Maudis Dieu, et meurs ! Mais Job lui répondit : tu parles comme une femme insensée. Quoi ! Nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela Job ne pécha point par ses lèvres." (Job 2:1-10) En perspective N'exagérons rien. Les chansons jouent un rôle important dans la proclamation de la vérité doctrinale, mais elles ne sont pas un remplacement pour l'étude personnelle de la Bible, ou pour un bon enseignement biblique au sein de l'église locale. Quand ces choses essentielles sont ignorées, le danger de tomber dans l'hérésie est grand, en dépit de l'exactitude doctrinale des chansons.
Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de la revue Worship Together. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Vous pouvez aller voir leur site internet à l'adresse suivante :  HYPERLINK "http://www.worshiptogether.com/" \t "_new" http://www.worshiptogether.com/ . Pour de plus amples informations, vous pouvez écrire à  HYPERLINK "mailto:magazine@worshiptogether.co.uk" magazine@worshiptogether.co.uk
Introduction à l'acoustique d'église

par M. Tom LeFevre Qu'importe l'éloquence du prédicateur, combien le message est édifiant, ou à quel point la musique est merveilleuse, ce que l'auditeur entend dépend de l'acoustique du sanctuaire. Plusieurs grands messages sont tombés dans des oreilles handicapées non pas par la surdité, mais par une acoustique pauvre et un système de son inadéquat. Cet article est une tentative de communication concernant certains principes importants à savoir comment le son se comporte au sein de l'église et dans d'autres grands espaces, et comment améliorer les résultats.
Évangile de Marc 4: 1-2, "...Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer. Une grande foule s'étant assemblée auprès de lui, il monta et s'assit dans une barque, sur la mer. Toute la foule était à terre sur le rivage. Il leur enseigna beaucoup de choses en paraboles..." Jésus n'était pas seulement habile à comprendre le comportement des foules, il connaissait le principe selon lequel le son voyage mieux au-dessus de l'eau qu'au-dessus de la terre. M. Blair McNair de l'Integrated Media Group me soulignait que le son est réfracté, ou réorienté vers des surfaces plus froides, et qu'il bondissait littéralement comme un pierre sur l'eau dans le cas de Jésus. Ainsi, la foule a eu la possibilité de l'entendre beaucoup mieux que s'il avait été sur le flanc d'une colline.
Quelques principes simples de physique
Sans devenir trop scientifique, il est utile de considérer quelques propriétés physiques du son, étant donné qu'ils peuvent être appliqués à nos salles de culte. La physique pure et dure peut devenir comme une pierre aux reins, la majorité d'entre nous sommes satisfaits de vivre notre existence sans elle.
Radiation
Le son, comme nous le savons, est une sensation causée par des vibrations, ou des ondes voyageant dans l'air. Comme l'ondulation émanant d'un caillou tombé dans une piscine, les ondes se déplacent par radiation à partir de leur source vers l'extérieur en formant des cercles, à moins d'être réfléchies par un objet sur leur course. En fait, le son ressemble davantage à la lumière qu'aux vagues sur l'eau, parce qu'il se déplace uniformément comme une sphère dans l'espace en trois dimensions, et non pas sur une surface plane comme une piscine.
Volume
Nous pourrions prendre beaucoup de pages pour essayer de décrire la science du volume. Mais chacun de nous sait quand quelque chose est à peine audible, ou beaucoup trop fort. Nous devons considérer que ces seuils peuvent varier considérablement d'une personne à l'autre. La personne qui est sourde ou dure d'oreille n'a pas besoin d'un système de son plus puissant, elle a besoin d'une personne qui utilise le langage des signes. C'est un service qui devient de plus en plus commun aujourd'hui.
Lorsque nous parlons de volume, nous parlons de décibels ou de dixièmes de bel. Le dB est l'abréviation de décibel. C'est une mesure numérique de volume relatif, relatif à une très petite référence de niveau de son. Il est juste de mentionner pour ceux qui sont intéressés par les aspects techniques que la référence de base est une intensité de son de 0.000000000001 watt/mètre carré. Pour mettre cela en perspective, une douce brise fait un bruit de 10 décibels, soit dix fois la référence, un petit chuchotement 15dB, une église vide, environ 30 dB de bruit ambiant (1000 fois le niveau de référence), une conversation à 3 pieds de distance, 65 dB (environ 4 millions de fois la référence). Le seuil de la douleur est 130 décibels. Les décibels sont calculés selon une échelle logarithmique en base 10 de façon à ce qu'un petit changement dans le nombre de décibels résulte dans un grand changement du volume que la personne entend. C'est important à savoir parce que toutes les consoles, que ce soit dans les églises ou non, utilisent des ajustements gradués en décibels. Quand on augmente la consigne de 0 à +6 décibels, le volume relatif augmente par 4 fois. Une augmentation de 0 à +10 décibels augmente le volume par dix fois; 0 à +20dB, 100 fois; 0 à +30dB, 1000 fois; et ainsi de suite. En conséquence, la personne à la console doit manipuler les contrôles doucement, en augmentant ou en diminuant. Le degré de changement causé est exponentiel et non linéaire. Cela veut dire que le changement est plus rapide que la distance de déplacement. Certaines consoles aident à compenser pour cela, mais la douceur vis à vis de ces contrôles est toujours une vertu.
Dispersion
Le son est comme la lumière en ce sens que l'intensité diminue par le carré de la distance avec la source. Quand on augmente par deux la distance avec un haut-parleur, le volume du son diminue par quatre. À trois fois la distance, le volume est un huitième. À quatre fois, un seizième. Ce principe est crucial pour comprendre pourquoi certaines personnes ne peuvent soutenir le volume dans les premières rangées et que d'autres ne peuvent pratiquement rien entendre au fond de la salle. Rares sont les églises qui ne penchent pas un peu trop quelquefois vers l'opinion d'un membre très important. Si cette ou ces personne(s) ont une ouïe qui n'est pas représentative de l'ensemble de l'église, cela peut grandement compliquer le processus de concevoir et de gérer le son, comme vous pouvez l'imaginer.
Le principe de former et de diriger le patron de dispersion est la clé dans le positionnement des haut-parleurs dans les églises et dans les autres auditoriums. Comme un cornet dirige la voix humaine, les haut-parleurs électroniques projettent le son selon une dispersion en forme de cône, qui, comme mentionné précédemment, diminue en puissance par le carré de l'augmentation de la distance à partir du haut-parleur. Selon la fabrication, l'angle d'un cône en dehors de la ligne d'axe peut varier à partir de 30 à 60 degrés. Le type le plus commun est 45, donc projetant un cône de son avec un angle de 90 degrés. C'est une considération importante dans la conception du son, quand on place et oriente les haut-parleurs de façon à ce que leurs cônes sonores de dispersion ne se chevauchent pas inutilement. Dépendant de comment les haut-parleurs sont orientés, leurs cônes sonores peuvent produire un effet d'intersection comme le sillage derrière un bateau de vitesse, sauf en trois dimensions. Pour l'auditeur, cette région de chaos sonore peut contenir des endroits étranges et non prévisibles où certaines fréquences sont trop fortes, tandis que d'autres s'annulent et peuvent être difficilement entendues. Un certain chevauchement est à la fois inévitable et nécessaire, spécialement dans les sons réfléchis qui se combinent pour faire ce que nous appelons la réverbération, mais le but doit être de minimiser les patrons de chevauchement au niveau de la source.
L'auditeur entend les sons qui sont directs et les sons qui sont réfléchis. Le son direct provient directement d'un haut-parleur ou d'une autre source naturelle de son. Les sons réfléchis dans une église proviennent des murs, du plancher (à moins qu'il ne soit absorbé par le tapis ou les gens), le plafond et l'arrière de la scène. Naturellement, les sons réfléchis arrivent plus tard à l'oreille, parce qu'ils parcourent une plus grande distance. Ce délai est d'environ un millième de seconde en extra par pied (30 cm) parcouru. La réverbération naturelle d'une pièce est l'effet d'amalgame de ces sons retardataires qui se décalent dans le temps. Une certaine portion de cet effet de réverbération est nécessaire pour produire ce que nous percevons comme un son agréable. Il est important de constater que les styles de musique sont associés avec différents temps de réverbération. Nous en reparlerons bientôt.
La fréquence et la longueur d'onde
Les sons parlés ou musicaux varient à partir des notes basses aux aigus. Ceux-ci sont mesurés en fréquence, ou par le nombre d'ondes ou de cycles par seconde. On appelle cela des Hertz (abbrévié par Hz). La distance entre les sommets d'onde est appelée la longueur d'onde. Plus la fréquence est grande, plus la longueur d'onde est petite; plus les notes sont basses, plus la longueur d'onde est grande. Les notes aiguës ont des longueurs d'onde courtes (la plus haute note du piano a 3.1 pouces ou 7.9 cm), alors que les notes très basses ont une longueur d'onde de 39 pieds (12 mètres). Les basses fréquences avec des longueurs d'onde plus grandes tendent à pénétrer plus profondément et plus loin, sont moins complètement réfléchies par les surfaces des pièces, et sont moins sujettes à être absorbées par les tissus et les autres matériaux. À l'opposé, les hautes fréquences ne pénètrent pas aussi loin, sont réfléchies par les surfaces des pièces, et sont plus complètement absorbées par les tissus et spécialement par les personnes dans la salle. Un des éléments clé dans la gestion du son de la plupart des églises est un égalisateur multi-bande. Cet instrument peut augmenter ou diminuer de façon sélective une plage de fréquences pour obtenir de meilleurs résultats au niveau du son dans n'importe quelle pièce. Simplement à titre de référence, la plus basse note du piano a 28 cycles par secondes (Hz), alors que la plus haute a un peu plus de 4000 Hz. L'étendue de la voix humaine va, pour une voix de basse très grave de 80 Hz à une voix aiguë de soprano de 1000 Hz. L'oreille humaine ne peut entendre normalement les fréquences au-dessous de 20 Hz, ou celles au-dessus de 15 000 Hz. Les égalisateurs peuvent être particulièrement utiles pour ajuster une pièce ou pour diminuer ces bandes de fréquence où la rétroaction (feed-back) indésirable tend à se produire. Un autre article traitera d'une méthode simple et pratique pour ajuster ces instruments de façon à minimiser la tendance naturelle à la rétroaction (feed-back) des lieux de culte. Cette méthode maximise le gain avant la rétroaction (feed-back) du système de son.
Réflexion, Délais, et Réverbération
La clé pour comprendre la réverbération naturelle d'une pièce est la physique de la vitesse du son, et la nature de la réflexion. Le son voyage à travers l'air à une vitesse d'environ 1100 pieds (335 mètres) par seconde. Dans une petite pièce, cela semble instantané, mais à une distance de plus de 40 pieds (12 mètres), le délai devient quelque chose qu'il faut considérer. Chaque pied (30 cm) que franchit le son à partir de la source représente environ une milliseconde (millième de seconde) de délai (exactement 0.00091s). Les haut-parleurs au niveau des balcons à cinquante pieds (15 mètres) des haut-parleurs principaux par exemple, doivent être connectés à un instrument digital de délai de temps qui peut faire en sorte que ces haut-parleurs éloignés produisent un son cinquante millisecondes plus tard que les haut-parleurs principaux. Cela produit un son qui arrive aux oreilles de l'auditeur environ en même temps. Autrement, un effet d'écho se produit. La même technique doit être appliquée aux haut-parleurs à l'extérieur de la scène.
Les ondes de son sont réfléchies par les surfaces comme la lumière dans un miroir, à un angle égal à l'angle d'incidence. Si le son provenant d'un haut-parleur au-dessus de l'estrade arrive sur le mur du fond de la scène à 45 degrés, il est réfléchi vers l'assemblée à un angle égal. Cela est spécialement important à considérer quand on conçoit l'espace au-dessus duquel la chorale chante, par exemple. Un écho indésirable provenant du balcon d'en avant, peut être évité en donnant à la surface du balcon un léger angle de rotation.
La somme de toutes les réflexions du son arrive habituellement après que l'auditeur entend le son directement à partir de la source et est appelée la réverbération du son. Le temps de réverbération naturelle peut être approximé en se tenant près du milieu de la pièce et en criant "Hé" très fort (ou n'importe quelle monosyllabe qui vous convient), et en minutant minutieusement le délai avec une montre-chronomètre. Frapper des mains ou un gros bruit d'orgue fonctionne aussi. Pratiquement, la réverbération est mesurée par le temps où un bruit soudain se produit jusqu'à ce que ses derniers échos se fassent entendre. Une salle de concert plaisante a un temps de réverbération qui dure de 1.6 à 1.8 secondes, avec l'auditoire dans la salle. Une grande cathédrale, à l'opposé, peut réverbérer de 3 à 4 secondes ou plus. Une salle "morte" avec beaucoup de tapis, draperies et un plafond poreux peut avoir peu ou pas de réverbération du tout. La musique sacrée traditionnelle, avec orgue, chorale, piano et instruments à cordes, bénéficie d'une forme de réverbération naturelle. Des notes et des phrases longues sont enrichies par des réflexions qui peuvent durer aussi longtemps que 2 secondes. La parole et la musique rock, d'un autre côté, ne sont pas caractérisées par une longue réverbération, puisque les notes courtes (staccato) et les syllabes parlées tendent à se chevaucher et à être confuses aux oreilles de l'auditeur. Pour donner un peu de perspective, la musique d'orgue traditionnelle est à son meilleur avec des temps de réverbération de 2 à 4 secondes. Un orchestre, de 1.5 à 2.0 secondes. Une chorale, de 1.0 à 2.0 secondes. Un groupe rock ou populaire, 0.5 à 0.75 secondes. S.V.P. noter que ces temps sont approximatifs, et qu'ils vont tendre à augmenter à mesure que le volume, ou la taille de la salle augmente. La voix parlée est généralement faite pour une courte réverbération, comme un groupe rock. Dans certaines églises qui ont peu ou pas de réverbération naturelle, il est judicieux d'installer un module d'effet digital qui peut ajouter une réverbération synthétique à la fois à la musique et à la parole pour une meilleure sonorisation de la prédication et de la lecture de la Parole. L'ajustement final dépend de comment la musique et la parole sont entendus quand l'église est remplie. Assurez-vous d'obtenir plus d'une ou deux opinions.
Contrôler la réverbération par absorption
Comme la plupart des techniciens du son ont appris, le volume du son semble varier en fonction de l'humidité, de la température de l'air et de la taille de l'audience. À mesure que l'humidité augmente, la vitesse du son doit augmenter aussi théoriquement. La plus grande répercussion de cela est dans l'accordage de l'orgue à tuyaux. Pratiquement, la température et l'humidité n'affectent pas le besoin pour plus ou moins d'amplification autant que le fait le nombre de personnes dans l'audience. L'assistance dans la salle est le seul gros facteur qui influence la variation dans le volume du son et dans la réverbération. Les matériaux les moins absorbants (et donc les plus réverbérants) sont le marbre, le verre, la brique, le béton, la pierre et le plâtre. Dans ces espaces, il tend à y avoir considérablement de réverbération. Les tissus comme les draperies (coton ou velours) et les tapis absorbent le son de façon substantielle. Pour cette raison, ce n'est pas souhaitable de poser du tapis à l'endroit où chante une chorale. À l'inverse, du tapis sur le plancher d'un groupe de louange qui est amplifié peut-être très bien. Un auditeur assis qui porte des vêtements absorbe deux fois plus qu'une chaise vide recouverte de tissu et environ 20 fois plus qu'une chaîne vide non-recouverte. Alors quand l'église est remplie (comme par exemple à Noël et à Pâques), non seulement la réverbération est grandement réduite, mais plus d'amplification pour la prédication et la musique est nécessaire pour que tous entendent. Les pratiques sont très différentes des cultes d'adoration à cet égard. Les techniciens du son ont besoin d'être sensibilisés à cela quand ils évaluent l'acoustique d'une salle vide, ou lorsqu'ils estiment les besoins au niveau de l'amplification de puissance.
Positionnement des haut-parleurs et de la console
Les deux approches les plus communes concernant l'emplacement des haut-parleurs dans les églises sont "la grappe ponctuelle" et "la symétrie droite - gauche". Dans la grappe ponctuelle, un amas de plusieurs haut-parleurs est suspendu ou près d'un axe central à l'avant du sanctuaire, habituellement au-dessus de la scène. Le son se propage à partir de cette source unique (même s'il s'agit de plusieurs haut-parleurs) à travers la salle. Quelquefois, il y a aussi des haut-parleurs additionnels à l'intérieur ou sous les balcons, souvent raccordés à des instruments de délai de temps si la distance est supérieure à 40 pieds. Les "sub-woofers" sont communs pour augmenter la qualité de la musique pour les parties les plus basses. Les sub-woofers travaillent généralement entre les fréquences 25Hz à 125Hz. L'auditeur sent le son presque aussi bien qu'il peut l'entendre. L'approche symétrique utilise une paire de haut-parleurs également espacés de chaque côté de la ligne centrale. Cette approche symétrique peut être plus appropriée pour une salle qui est plus large que longue.
En ce qui concerne l'endroit où les haut-parleurs peuvent être placés, il est extrêmement important de positionner la console dans le "courant" du son de l'église. Puisque les consoles professionnelles et les systèmes à haute fidélité sont relativement nouveaux pour plusieurs églises, il peut être difficile d'obtenir de l'espace au niveau du parterre, et non pas sous le balcon. Le résultat navrant est que la pauvre personne qui fidèlement d'exercer son ministère de l'audio près d'un coin du balcon entend un mélange de son qui est passablement différent de ce que la majorité des personnes entendent. Le technicien peut en contre partie mélanger le son avec des écouteurs branchés à la console. Si l'église installe un bon système de son, il est extrêmement important de localiser la console sur le parterre, près du centre de la salle, en face du balcon s'il y en a un.
En résumé, le son est un aspect fascinant et critique pour l'adoration dans l'église d'aujourd'hui. Cela ne fera qu'augmenter dans les prochaines années. À cause du fait qu'il y a tant de facteurs d'impliqués, la performance acoustique de n'importe quel espace est très complexe. Ces facteurs incluent la dimension de la salle en volume cubique, la forme et la configuration de l'espace, les différentes caractéristiques d'absorption des matériaux, la source et le style de musique ou de parole, la finition, la taille de l'église, et la nature ainsi que la qualité du système de son. Nul d'entre nous n'a jamais vu une onde sonore. Avec l'aide d'un consultant expérimenté, et de l'équipement audio raisonnable, une église peut passer doucement du monde non-amplifié au monde moderne de la gestion améliorée du son. Demandez aux gens autour de vous. Prenez un groupe pour visiter les églises où vous aimez ce que vous voyez et entendez. Jésus nous demande de propager Sa Parole et la bonne musique en Son Nom, et de la rendre plaisante à l'oreille, de façon à ce qu'elle soit entendue et comprise.
Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Christian Sound & Song qui est publié bi-mensuellement aux États-Unis par Christian Sound & Song, Inc., 3112 Lexington Park Drive, Elkhart, IN 46514. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Les églises et les ministères sont encouragés à utiliser ce matériel, mais tout usage commercial doit recevoir une autorisation écrite de l'éditeur  HYPERLINK "http://www.soundandsong.com/" \t "_new" www.soundandsong.com .
La batterie à l'église bénédiction rythmique ou sainte terreur

par M. Kent Morris Les différences dénominationnelles au sein des églises chrétiennes sont aussi petites que le trou d'une aiguille, si on les compare à la question controversée de la batterie au sein du culte d'adoration. Pendant que certaines églises voient une méthode de régulariser le tempo et de d'établir de nouveaux styles musicaux, les autres perçoivent davantage une source de bruit et une infiltration des valeurs mondaines. Est-ce que l'église doit incorporer des instruments de percussion au sein de leurs effectifs musicaux ? Si oui, comment leur utilisation appropriée doit-elle être déterminée ? Est-ce qu'une batterie acoustique est supérieure à une batterie électronique ? Est-ce que les cymbales Paiste sont meilleures que les Zildjian ? Est-ce que l'accordage de la batterie est une tâche ardue ? Voyons tous cela. Le rythme, la mélodie et l'harmonie composent la triade musicale. De la même manière qu'un tabouret doit avoir 3 pattes pour être une structure stable, la musique doit contenir ces trois éléments pour former une unité cohérente. La musique sans une présence percussive distincte doit extraire les valeurs rythmiques de la mélodie et de l'harmonie. La musique structurée de cette manière donne un rôle sous jacent au rythme et met une emphase sur la mélodie et l'harmonie. Les hymnes traditionnels prennent souvent cette approche, et durant ce processus, donnent au croyant une idée précise de ce que la musique d'église est, et de façon plus importante, ce qu'elle n'est pas. Le compositeur d'hymnes n'avait probablement pas l'intention de définir pour toujours le caractère de la musique d'église, il voulait simplement glorifier Dieu dans le style qui prévalait à cette époque. L'objectif devient maintenant de déterminer la ligne de démarcation entre la musique qui déplaît à Dieu et celle qui est pertinente culturellement. La culture musicale actuelle approuve les instruments de percussion et lui a confié une place de choix. Pour illustrer ce changement, l'église a intégré des instruments de percussion dans le sanctuaire avec différents degrés d'acceptation. La sélection des instruments rythmiques de chaque église est un reflet de sa position doctrinale. La transition vers une instrumentation de percussion débute rarement avec un jeu de batterie complet; plutôt, une intégration préliminaire peut être faite avec les sonorités rythmiques inclues dans un clavier électronique, puis avec de la percussion manuelle, de la percussion orchestrale et finalement un ensemble de batterie. Introduire adéquatement chaque étape est cruciale pour créer un progrès rythmique sans causer un déraillement percussif. Les pianos digitaux modernes, les synthétiseurs et même les claviers de maison contiennent une merveilleuse sélection de sons échantillonnés de batterie et percussion. Un claviériste peut simplement appeler une sélection appropriée choisie préalablement et jouer avec la chorale ou un orgue, ajoutant la bonne dose de rythme sans que cela devienne un élément que l'on remarque. Si cela est fait avec discrétion, la "batterie fantôme" va paver la route pour une future instrumentation, habituellement sous la forme d'instruments manuels de percussion. "Shakers", guiros, bongos et tambourines sont des instruments peu dispendieux et peuvent ajouter une atmosphère merveilleuse à un culte d'adoration. Plusieurs églises incorporent de l'accompagnement orchestral pour la chorale et les numéros spéciaux, alors l'addition de cymbales, triangle et timbales peuvent être ajoutées sans causer de problèmes majeurs. De la même manière, la clé du succès réside dans l'utilisation avec retenue par un musicien expérimenté. Une fois que l'échelle de progression a été déterminée, l'église est prête pour positionner une batterie sur l'estrade. Aussi bien préparée que l'église puisse être, rien ne va l’équiper pour la vue imposante de nombreux gros tambours entourés par ce qui ressemble à une douzaine de lutrins, chacun tenant une cymbale reluisante. Le spectacle est tellement impressionnant que cela semble chargé visuellement. Apporter seulement le "snare" et le "hi-hat" le premier dimanche peut faire une meilleure introduction. Plus tard, le "bass drum" peut être introduit suivi par les autres éléments (ex. floor tombs) lors de certains événements spéciaux quand l'estrade est remplie de d'autres instruments, ce qui rend l'addition des tambours moins évidente. La batterie peut se tenir en toute sécurité sur la même estrade que la chaire. Le choix de la batterie se fait entre une batterie acoustique traditionnelle et une batterie électronique moderne. Bien que les deux versions aient des vertus irrésistibles, la sélection se fait généralement selon les besoins de l'église. Si l'auditorium est un cauchemar acoustique, avec des réflexions problématiques et une grande difficulté de perception, et que le batteur est incapable de modérer le niveau de son jeu, une batterie électronique est le seul choix à cause de sa capacité à être contrôlée à partir de la console. Toutefois, si la salle a une acoustique raisonnable, et le batteur a la volonté de jouer avec modération, une batterie acoustique donnera un meilleur résultat puisque même la meilleure batterie électronique ne donne pas les nuances suffisantes. Les manufacturiers de batteries acoustiques tiennent la tradition en haute estime et sont réfractaires au changement. Les piliers de l'industrie, Ludwig, Drum Workshop, Pearl, Tama, et Yamaha ont fait des changements pour répondre à la nature conservatrice des acheteurs. En dehors du système Radial Pro développé par Peavey, la grande part de l'innovation a été dans le domaine de l'électronique. Le système V-Drum de Roland est de prime abord le standard dans une aréna, avec Yamaha, Alesis, Pintech et ddrum qui font de grands progrès au niveau de la performance. La première erreur en faisant la sélection d'une batterie est de ne pas inclure le batteur dans le processus. Mettre entre les mains de quelqu'un une batterie électronique le dimanche matin ne fait rien pour donner confiance à l'utilisateur. Avant que la décision se finalise, toutes les personnes impliquées doivent avoir la possibilité de donner leur opinion. Les personnes en autorité peuvent ensuite prendre une décision avec une considération spéciale pour la perspective du batteur. Plutôt que de remplacer la batterie acoustique, le batteur peut essayer d'utiliser les baguettes de Vater Acoustics qui donnent la rigidité tout en ayant un volume de son réduit. De plus, les anneaux acoustiques de Mufflrs peuvent être montés pour réduire la résonance. Finalement, les églises désespérées peuvent placer des panneaux de Plexiglas fabriqués par ClearSonics autour du batteur, non pas parce qu'ils réduisent le volume mais parce qu'ils sont à l'épreuve des balles.
Un vétéran de l'industrie audio-visuelle, Kent Morris est un consultant pour les églises au sein du groupe Cornerstone Media. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
La conduite efficace de la louange
par M. Kelly C. Sparks
Adorer en vérité D'une façon le plus simple possible, le culte consiste à redonner à Dieu ce qui lui revient de plein droit avec un cœur reconnaissant. Par exemple, Dieu doit être loué et remercié pour Sa création. Il est celui qui l'a créé, et l'a faite pour que l'on puisse en jouir. Ce serait fou de remercier un homme pour cela. Nous essayons souvent de prendre le crédit pour les choses que Dieu fait dans nos vies comme si nous étions les seuls responsables. Nous nous glorifions nous-mêmes d'être le meilleur musicien ou d'être la personne qui est la plus demandée pour chanter des solos à notre église locale. Et nous laissons ces circonstances qui entourent nos habiletés et nos talents nous faire croire que nous sommes meilleurs que n'importe qui d'autre. Qu'il n'en soit pas ainsi ! Que toute la louange, la gloire et l'honneur aille à Dieu. Romains 12:1 (Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable) dit que nous devons donner toutes nos vies à Dieu et que de lui remettre nos corps est notre service spirituel d'adoration. Quand Jésus a parlé à la femme samaritaine au puits dans l'évangile de Jean au chapitre 4 (v.24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité), Il lui a dit que Dieu cherchait ces personnes qui l'adoreraient en Esprit et en Vérité. Si nous regardons dans le grec, les mots "Esprit" et "Vérité", nous pouvons avoir certains indices concernant ce que je pense que Jésus voulait nous communiquer. L'Esprit signifie "vent fort". Le mot pour esprit, "pneuma" signifie "vent" ou "esprit" et est dérivé de la racine du mot "pneo", ce qui signifie "souffler". Adorer Dieu en esprit signifie adorer sous son influence ou sous son contrôle. À la base, le premier critère dont Jésus parle à cet endroit est celle d'une personne qui a une relation avec Dieu, qui a fait confiance au travail de Dieu à travers la personne de Jésus-Christ pour la rédemption et que cette personne est sous Son Contrôle. Deuxièmement, Jésus a dit que Dieu recherche des personnes qui veulent l'adorer en Vérité. Le mot vérité ici est "aletheia" qui signifie vrai, et est dérivé du mot "alethes" qui signifie littéralement "prendre note". Jésus disait que Dieu recherche des adorateurs qui vont littéralement "prendre note de la vérité" à son sujet. L'adoration est accomplie spécifiquement quand ceux qui connaissent Dieu prennent note de tout ce qui est vrai à propos de Dieu. Le culte a ses racines dans la vérité ! Plus nous connaissons de choses à propos de Dieu, plus profondément nous conduira notre adoration. Notre adoration ne doit pas être basée sur rien sinon sur la vérité de Dieu. Ceux qui adorent seulement sur la base de leur expérience, ou pour être vus, ou pour obtenir de la reconnaissance, ou pour les traditions manquent le but. Ce que l'adoration n'est pas L'adoration ne consiste pas seulement à suivre un programme d'église à travers le culte. Dieu regarde continuellement au cœur des hommes pour voir si ce qui Lui est offert est authentique, et non pas une sorte de tradition qui est interprétée pour des raisons égoïstes. Ésaïe 29:13-14 dit : "Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres ; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine. C'est pourquoi je frapperai encore ce peuple Par des prodiges et des miracles; Et la sagesse de ses sages périra, Et l'intelligence de ses hommes intelligents disparaîtra." Où est ton cœur quand tu diriges la louange, et où sont les cœurs de ceux que tu diriges ? C'est une question que nous devons répondre. Le besoin pour l'adoration Au moins ici aux États-Unis, la mauvaise planification et gestion d'horaire dans nos vies personnelles ont causé un problème croissant qui nous a empêché de remercier Dieu adéquatement pour ce qu'Il a fait. Nos vies vont si vite, et nos horaires sont si serrés, que ralentir suffisamment pour se concentrer sur Dieu et le louer pour ce qu'Il accomplit dans nos vies est presque impossible. Et malheureusement, plusieurs de nos cultes d'église ne permettent pas d'avoir une période concentrée d'adoration à cause de tous les éléments du culte. Il y a un grand besoin d'intimité avec Dieu sur une base journalière. Il est évident en lisant les psaumes que David a eu une relation d'intimité avec Dieu. Presque tous les psaumes fait référence à la louange et l'adoration. Et je parie que David n'attendait pas jusqu'au Sabbat pour écrire ses psaumes. J'ai dirigé la louange en différentes circonstances et avec tous les groupes d'âges, une chose est commune à tous, c'est que les gens désirent un moment d'intimité avec Dieu, mais que plusieurs ne savent pas comment s'y rendre. Là est le défi du conducteur de louange. Pourquoi les gens ne chantent-ils pas ? J'ai trouvé quelques raisons pourquoi un auditoire peut ne pas chanter. Voici quelques choses à considérer :
Ils ne connaissent pas assez la musique. N'espérez pas que votre auditoire chante avant d'avoir entendu la chanson au moins à quelques reprises.
La musique est trop douce. Si votre système de son n'est pas suffisamment ouvert, les gens vont se sentir un peu exposé et ne vont pas chanter. Aussi, si vous notez qu'une certaine section de votre audience ne participe pas, alors c'est que vous avez une mauvaise distribution de son. Travaillez avec votre technicien du son ou votre système de son pour l'améliorer. Prenez une marche aux extrémités de la salle de culte pendant que la musique joue et écoutez les niveaux de musique. Si votre système vous semble suffisamment fort, mais juste un peu trop mince, alors ajoutez de la basse à l'aide des haut-parleurs "sub-woofers".
Vérifiez avec les gens qui ont installé votre système de son.
Votre musique est trop forte. Habituellement, c'est évident en voyant les gens mettre leurs mains sur leurs oreilles.
Votre auditoire n'aime pas votre musique. Vous devez connaître votre auditoire ; ce qu'ils aiment et ce qu'ils n'aiment pas. Quelquefois, ce n'est pas que la chanson en tant que telle soit mauvaise, mais qu'elle est placée à la mauvaise place dans le culte. Par exemple, si vous avez terminé environ sept minutes de musique d'adoration douce, votre auditoire peut-être prête pour un changement de rythme au niveau de l'instrumentation et du tempo. Un autre chant lent peut lasser votre auditoire. Faites bien attention à la réponse de votre auditoire concernant la sélection de vos chansons.
Le débat interminable entre les chants de louange et les hymnes. Que faire ? Premièrement, regardons à ce qui fait la différence entre les hymnes et les chants de louange. Il y a deux différences de base. 1. Les hymnes tendent à durer plus longtemps et à avoir plus de mots. Et 2. les arrangements que l'on trouve dans les livres de cantiques sont écrits en accords plaqués (écriture verticale). Certains pourront tenter d'ajouter que les paroles des hymnes sont périmées, mais je préfère dire que n'importe qu'elle forme de paroles de chanson peut devenir culturellement périmée pour un auditoire donné à un moment donné. Alors, le débat entre les hymnes et les chants de louange n'est pas vraiment un débat. Mais plutôt, quel style d'arrangement dois-je utiliser pour une chanson en particulier, et combien de temps puis-je chanter cette chanson avant que les gens que je conduis soient distraits ou deviennent lassés. Dans plusieurs cas, on trouve que les accords plaqués de plusieurs hymnes sont un peu trop formels, alors on doit créer un arrangement qui coule davantage, davantage comme les chants de louange. Aussi, je peux chanter simplement le refrain de l'hymne ou simplement un couplet ou deux avant de changer pour une autre chanson. J'aime tous les chants qui possèdent des paroles merveilleuses et de bons arrangements qui conviennent à la chanson. J'intègre souvent à la fois des hymnes et des chants de louange durant le même bloc musical. Cela peut être un conseil utile pour ceux qui font la transition pour une forme de culte plus contemporaine. Ayez quelque chose à dire
Si vous parlez en conduisant la louange, assurez-vous que vous avez quelque chose à dire qui est pertinent pour le culte.
Parlez clairement
Soyez bref
La sélection des chansons Commençons par un énoncé de principe de façon à avoir un endroit où commencer. Notre but en dirigeant la louange est de conduire les gens dans l'adoration vis à vis de Dieu, de façon à toucher Son cœur. L'emphase est mise sur Dieu lui-même. De façon à conduire les gens à toucher le cœur de Dieu, nous devons premièrement y être là nous-mêmes. Nous ne pouvons pas conduire quelqu'un à un endroit où nous ne sommes pas et où nous ne sommes jamais allés. Ceci dit, regardons les différentes étapes où passe un croyant à mesure qu'il adore Dieu. La première chose est la vision. Pour adorer Dieu, nous devons penser à Lui. Cela semble très simple. Mais souvent les gens ont toutes sortes de choses dans leurs pensées. Des problèmes, la partie importante à la télévision, le dîner, les enfants, etc. Deuxièmement, une personne loue et adore Dieu quand cette personne pense à Lui et à Ses attributs. Son amour, sa grâce, son pardon, sa puissance, son secours, etc. Précisons les 3 termes Adoration, louange et célébration. L'adoration tend à être plus intime et silencieuse. Un genre de "Arrêtez, et sachez que je suis Dieu" (Psaume 46:10). Cela peut ressembler aussi à un moment de conversation seul à seul avec Dieu. La louange tend à porter davantage le sentiment "J'ai une bonne nouvelle" ou "J'ai entendu de bonnes nouvelles". Cela est davantage une action de groupe plutôt qu'individuelle avec Dieu, et c'est un mouvement de masse qui conduit l'église à Dieu. Troisièmement, une personne célèbre la bonté et la grandeur de Dieu. Le meilleur exemple de cette phase est "Crie de joie !" Où les gens ne peuvent s'empêcher d'élever Jésus de toutes leurs forces. O.K., alors ce que j'essaie de faire dans la direction de la louange est de supporter le flot naturel des émotions et des pensées à travers lesquelles un adorateur passe en adorant Dieu. Spécifiquement, je sélectionne des chansons à l'aide de deux attributs principaux. Les paroles, ou le message véhiculé par la chanson, et l'arrangement de la chanson. Habituellement, un arrangement de chanson que vous entendez sur une cassette ou un CD va bien avec les paroles. Par exemple, vous n'entendrez jamais l'hymne "Sachez que l'Éternel est Dieu" avec de gros sons de batterie et de guitare électrique. Cela demande un arrangement plus intime, et cela conviendra très bien à la portion d'adoration du culte. La première chose que je fais est de prendre les chansons que j'ai et de les classer selon leur style d'arrangement, puis par leur contenu ou leur message. Il est important de noter que cela n'est pas une science exacte, mais plutôt un guide pour faire en sorte que le déroulement du culte poursuive son cours doucement. Quelques chants peuvent convenir très bien dans plusieurs phases de différents arrangements. La raison pour laquelle je sens que la facette des arrangements est si importante est due au fait que j'ai vu des conducteurs de louange perdre l'attention de leur auditoire en plaçant deux chansons ensemble qui avaient des messages similaires mais des arrangements dramatiquement différents. J'appelle cela un accident musical et cela peut détourner l'attention de votre audience. Maintenant, voici quelques recommandations et suggestions : Les arrangements musicaux durant le culte doivent avoir ce format de base :
Les chants de "fixation" (focus) sont pour le début du bloc musical
Les chants de louange suivent les chants de fixation et précèdent les chants de célébration (plus rythmés)
Les chants d'adoration (plus doux) peuvent suivre ou précéder les chants de louange.
Pour changer d'un moment de célébration à un moment de fixation, on peut faire une transition avec une prière, un verset, etc.
Essayez de changer l'instrumentation à chaque 4 à 7 minutes. J'ai constaté que la même sonorité pour plus de 7 minutes peut lasser les gens. J'ai entendu certains groupes de louange où tous les instruments jouaient tous les chants et tous se ressemblait après peu de temps. Une meilleure orchestration peut ressembler à cela :
Fixation : 4 minutes (Piano, guitare, basse et batterie, ici c'est la batterie qui conduit la chanson)
Louange : 5 minutes (Piano, guitare, basse et batterie, ici la batterie est plus légère, elle sert de support)
Adoration : 6 minutes (Piano et guitare)
Louange : 2 minutes (Piano, puis guitare, puis basse, puis batterie)
Célébration : 5 minutes (Piano, guitare, basse et batterie)
J'espère que ces quelques lignes vous ont aidé. Cela a été difficile pour moi de trouver la meilleure façon de l'écrire. C'est simplement un endroit où commencer. Ce n'est pas la seule manière de choisir des chants, mais c'est une façon que j'ai trouvé pour ceux qui sont nouveaux à la direction de la louange pour les aider à figurer l'instrumentation et de l'importance que cette dernière joue durant le culte.
Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Kelly C. Sparks. Vous pouvez consulter son site internet à l'adresse suivante:  HYPERLINK "http://www.kuesterlaw.com/worship/" \t "_new" http://www.kuesterlaw.com/worship/ Copyright 2000 - Kelly C. Sparks
La mise en place du succès les 15 premières minutes de la pratique
par le Prof. Robert Ham La portion la plus importante de la pratique se situe au niveau des 15 premières minutes. Cela est vrai dans plusieurs domaines : les livres que nous lisons, les spectacles que nous assistons et les concerts que nous écoutons. Si nous sommes accrochés dans les 15 premières minutes, la bataille est sur la bonne voie. Ces minutes doivent être remplies de succès. Le premier but à atteindre est de commencer à l'heure. Chaque minute est précieuse à nos pratiques, alors commençons à temps tout le temps. Le second objectif est de créer une atmosphère propice au chant et à l'apprentissage. Qu'est-ce qui se dégage de cette atmosphère ? Un sentiment de joie et d'accomplissement basé sur des instructions claires, des commentaires positifs, de hautes attentes et des formules gagnantes. Je commence chaque pratique par un petit frottage du dos. Ce n'est pas original, mais ça marche. C'est mon signal que nous commençons et que c'est le temps de se concentrer sur la tâche devant nous. Bien sûr cela crée du plaisir et de la communion aussi bien que de rappeler mentalement à chaque participant que nous sommes en "mode de répétition". Les personnes qui arrivent en retard courent souvent pour obtenir leur petit frottage du dos. Je fais souvent des commentaires amicaux pendant ce temps comme, "Appréciez-le. C'est probablement votre seul frottage de la journée". Cela est suivi par quelques minutes de réchauffement. Former une bonne technique de respiration, maintenir le contact visuel avec moi et sourire beaucoup. Ne jamais sous-estimer la puissance d'un sourire. L'exemple que vous donnez va se refléter dans votre chorale. Puis c'est le temps de réellement aller au cœur du sujet. Présentez des instructions qui sont courtes et faciles à suivre. Cela peut donner quelque chose comme ceci : Directeur: "S.V.P. asseyez-vous droit et tenez la musique de façon à ce que vous puissiez me voir. (Ils le font.) Bien. Maintenant chacun regarde à la ligne du soprano et chante les deux premières mesures. (Ils le font.) Quel est le plus grand intervalle que vous chantez ? (Quelqu'un répond) Bien. Chantons seulement l'intervalle en 'ta' et faisons bien attentivement à la justesse." Du pire chanteur/musicien au meilleur, tout le monde a été capable de participer sans échec. Des instructions plus détaillées sont données et avant de vous en apercevoir, ils font de la musique. Attendez-vous que la chorale fasse les choses simples correctement. Si nous répondons positivement à leurs efforts, ils vont prendre confiance. Gardez le rythme avec une intensité correcte et la musique sera glorieuse quand ils chanteront de leur mieux pour vous. Les statistiques montrent que lorsque les personnes sentent qu'elles ont du succès dans 80% du temps, elles vont se sentir bien et rester engagées. Les pratiques fructueuses produisent de bons résultats et vont ramener les gens encore et encore.
Le professeur Robert N. Ham est directeur de chorale au Bethel College. Il dirige aussi la chorale pour adulte à la Clay United Methodist Church, South Bend, Indiana (USA). Son adresse e-mail est la suivante:  HYPERLINK "mailto:hamb@bethel-in.edu" hamb@bethel-in.edu. Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Christian Sound & Song qui est publié bi-mensuellement aux États-Unis par Christian Sound & Song, Inc., 3112 Lexington Park Drive, Elkhart, IN 46514. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Les églises et les ministères sont encouragés à utiliser ce matériel, mais tout usage commercial doit recevoir une autorisation écrite de l'éditeur  HYPERLINK "http://www.soundandsong.com/" \t "_new" www.soundandsong.com .
La participation de l'assemblée
Amener le peuple de Dieu dans l'adoration
par M. Ron Man
Dans la citation de Kierkegaard, aujourd'hui devenue célèbre, il souligne que les membres de l'assemblée sont des acteurs ayant Dieu comme public. (Et non pas que l'assemblée est le public dont les acteurs se trouvent sur l'estrade). En d'autres termes, l'adoration est faite par le peuple de Dieu, pas pour le peuple de Dieu. La participation de l'assemblée durant l'adoration collective est en fait une application directe de la doctrine biblique de la prêtrise de tous les croyants, (un accent réformateur y étant mis). Contrairement à Israël, nous n'avons pas de prêtre médiateur qui puisse accomplir des rituels d'adoration pour nous. Notre grand Sacrificateur nous a déjà ouvert la voie à travers le voile menant à la présence même de Dieu en s'étant lui-même offert comme sacrifice pour nous pour toujours (Hébreux 8:10 - Mais voici l'alliance que je ferai avec la maison d'Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple). Ainsi, la participation de l'assemblée durant le culte d'adoration est en elle-même un témoignage puissant de la nature de la Nouvelle Alliance. Une assemblée qui chante La musique est un don de Dieu idéalement conçu pour louer le Créateur dans les cieux et sur la terre dans l'église. L'église est, comme William Rayborn l'a mentionné, le plus important groupe de choristes de l'assemblée, sans vouloir déprécier le merveilleux ministère de la chorale. Ci-dessous, voici quelques façons d'amener l'assemblée à jouer un rôle plus participatif durant le culte d'adoration au moyen des cantiques. Faites leur confiance Ils peuvent presque tous lire ! Alors, annoncer le numéro de chaque cantique se trouvant dans le bulletin ou projeter tous les titres au mur, équivaut presque à insulter l'intelligence de l'adorateur et cela peut certainement faire évaporer l'ambiance de l'adoration. Cela ne veux pourtant pas dire que certains mots introductifs à caractère méditatif ne peuvent par moment guider nos pensées de manière efficace. Il faudrait cependant écarter toute introduction machinale et monotone. Le bulletin ou la projection dit aux gens ce qu'ils doivent chanter, l'introduction instrumentale leur dit dans quel ton ou tempo il leur faut chanter, le conducteur de louange leur montre quand chanter. Alors pourquoi ne pas tout simplement les laisser chanter ? Laissez la chorale diriger Utilisez la chorale pour introduire un nouveau chant, laissez ensuite l'assemblée la rejoindre pour la seconde strophe. Si la chanson n'est pas trop difficile, vous serez étonnés de voir avec quelle rapidité la plupart du groupe la reprendront. Que la chorale serve de modèle Les expressions de joie ou de surprise, l'enthousiasme durant les cantiques et un cœur évident pour l'adoration vont de pair avec la motivation de l'assemblée. De cette façon, les membres de la chorale remplissent vraiment leurs rôles de conducteurs du culte d'adoration et accomplissent le rôle "d'incitateurs" pour l'assemblée, considérée comme des acteurs, tel que mentionné par Kierkegaard. Utilisez les cantiques de façon créative Aucune loi ne dit qu'il faut toujours utiliser tous les couplets d'un cantique. En fait, si un thème est en train d'être développé, très souvent un ou deux couplets seulement appartiendront à ce thème. (Count Von Zinsendorf de la communauté des frères moraves, était connu pour avoir assemblé des couplets distincts de cantiques variés pour développer un thème.) Par exemple, les premiers couplets de ces deux chansons :"Loué soit Dieu, le Seigneur (CD 12)" et "À l'agneau sur son trône (JL 518)", font allusion à Christ comme Roi (alors que les autres ne le font pas), et peuvent ainsi efficacement être incorporés dans un culte célébrant Jésus comme Roi des rois. Pareillement, le deuxième couplet de "Oh ! Viens bientôt, Emmanuel (CD 119)" loue Dieu pour les œuvres de sa création d'une manière différente des autres couplets, de sorte qu'il soit convenable d'utiliser ce couplet séparément dans un culte célébrant Dieu comme Créateur. Si chaque cantique n'est pas chanté entièrement, et qu'il arrive qu'un d'entre eux le soit (c'est à dire avec tous ses couplets, peut-être avec modulations) ce chant passera mieux et servira d'un efficace véhicule pour l'adoration. Essayez de changer le tempo et/ou les dynamiques d'un cantique. Prendre un cantique majestueux et lui donner un ton méditatif et paisible peut grandement augmenter l'appréciation du texte. (Par exemple, le premier et dernier couplet de "Loué soit Dieu, le Seigneur (CD 12)".) On peut également trouver d'autres harmonisations modernes de certains des couplets de ces hymnes qui, lorsque joués avec un rythme plus lent produit une espèce de cantique de louange à partir du couplet d'un cantique. En fait, la façon efficace d'ajouter de l'unité et de la cohérence dans un culte est d'utiliser ce genre de couplet au début du culte, ensuite au moment du sommet à la fin du moment d'adoration, en chantant tous les couplets du même cantique dans son rythme traditionnel majestueux. Il est remarquable de voir comment des textes bien connus deviennent vivants lorsque chantés d'une manière inhabituelle (même auprès des jeunes). Ces textes magnifiques méritent d'être savourés et médités, ils ne doivent pas être chantés de manière morte et monotone. On a toujours dit que bon nombre d'arrangements qu'on trouve dans les livres de cantiques sont écrits dans des tonalités trop élevées pour que cela permette aux gens inexpérimentés de pouvoir chanter à leur aise. Ça vaut la peine d'abaisser la tonalité manuellement ou en utilisant un logiciel de notation musicale), si l'accompagnateur n'est pas en mesure de transposer à vue. ("Down A Key ", publié par Kevin Mayhew Limited, contient des arrangements de tonalité plus basse d'hymnes connus.) Utilisez les cantiques de façon judicieuse De longs enchaînements de cantiques sans liens entre eux ne peuvent pas mener à une adoration méditative, parce qu'il n'y a pas assez de temps pour se concentrer sur un seul aspect de la nature de Dieu ou de son œuvre ; mais non plus, un cantique en particulier ne doit pas non plus être répété plus d'une fois comme règle générale. Il ne faut pas choisir des chœurs tout simplement à cause de leur tonalité ou de leur tempo, mais plutôt dans le but d'apporter une contribution particulière au thème ou à l'atmosphère du culte. Combinez hymnes et cantiques Si un thème justifie la sélection des chansons, la juxtaposition des hymnes et des cantiques ne doit pas être trop désordonnée. Chanter alternativement avec la chorale "Antiphonal Praise" (louange antiphonique) par Steve Green est un excellent exemple d'un chant d'adoration qui peut être chanté ligne après ligne, d'abord par la chorale ou l'ensemble vocal, puis répété par l'assemblée. Chantez des canons Les canons sont des formes les plus simples de polyphonie, qui permettent même à une assemblée musicalement inexercée de chanter l'harmonie. "Cherchez d'abord le royaume de Dieu (JL 35)", "Chante alléluia au Seigneur (JL 290)" et "Mon seul abri c'est toi (JL 354)" sont des canons à deux parties bien connus. Avec un mouvement de bras convenable, conduisant la moitié de l'assemblée à la fois, et avec le soutien de la chorale ou de l'ensemble vocal, ces canons peuvent être chantés sans instructions verbales préalables, permettant ainsi au culte de se dérouler sans interruption. Reconnaissez la beauté et la puissance du chant a capella. Utilisez-le avec modération, ce chant peut être très émouvant. La chorale ou le groupe vocal peut ajouter de l'harmonie, pendant que la majorité de l'assemblée chante la mélodie. Un cantique tel que "Vers toi, Seigneur (JL 300)" à un moment méditatif durant le culte peut être extrêmement édifiant, de même que le dernier couplet de "Toi qui disposes (JL 63)". Le refrain de "Dieu cherche encore (CD 330)" est une réponse merveilleuse pour l'assemblée à un cantique de la chorale traitant de l'œuvre rédemptrice du Christ. Le cantique chanté sans accompagnement peut aussi être utilisé en pleine ambiance, au moment où le culte tend à son apogée. Lorsqu'on chante tous les couplets de certains cantiques, prendre le dernier refrain a capella peut être passionnant. Aussi, il est excitant de chanter le premier couplet à l'unisson, augmentant graduellement la sonorisation en appuyant sur une pédale de dominante jusqu'au refrain sans accompagnement (avec le soutien de la chorale chantant différentes voix). L'assemblée parlante L'expression verbale est aussi un moyen légitime par lequel l'assemblée peut s'exprimer pendant l'adoration. La lecture des Écritures est une pratique hebdomadaire dans certaines églises, cette répétition peut (même si elle ne doit pas) devenir machinale. Le simple fait que cela ne soit pas fait de manière régulière peut en faire un élément efficace à utiliser par moments. Certaines églises ayant des bibles dans les sièges ou celles qui ont la tradition d'une seule traduction aiment lire les passages de l'Écriture à haute voix ensemble, d'autres se contentent de lire à tour de rôle, à partir du feuillet hebdomadaire. Ça vaut la peine de rassembler des lectures originales et appropriées en incorporant une variété de passages des Écritures. C'est un merveilleux moyen qui permet de développer un thème durant un culte d'adoration. Par exemple, la lecture correspondante des Psaumes 2:1-3 (Pourquoi ce tumulte parmi les nations, Ces vaines pensées parmi les peuples ? Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils Et les princes se liguent-ils avec eux contre l'Éternel et contre son oint ? Brisons leurs liens, délivrons-nous de leurs chaînes !) ; Ésaïe 40:23-24 (C'est lui qui réduit les princes au néant, et qui fait des juges de la terre une vanité ; ils ne sont pas même plantés, pas même semés, leur tronc n'a pas même de racine en terre : il souffle sur eux, et ils se dessèchent, et un tourbillon les emporte comme le chaume.) ; Psaumes 2:10-11 (Et maintenant, rois, conduisez-vous avec sagesse! Juges de la terre, recevez instruction ! Servez l'Éternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement.) ; Psaumes 47,8 (Dieu règne sur les nations, Dieu a pour siège son saint trône.) ; Psaumes 46,10 (Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : je domine sur les nations, je domine sur la terre.) peut ajouter une bonne perspective biblique à la souveraineté de Dieu sur les nations, durant un culte à caractère patriotique (la fête nationale, etc.) La lecture alternative est un bon moyen de réunir plusieurs passages similaires (Genèse 2:7 - L'Éternel Dieu forma l'homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être vivant. ; Job10:10 à 11 - Ne m'as-tu pas coulé comme du lait ? Ne m'as-tu pas caillé comme du fromage ? Tu m'as revêtu de peau et de chair, tu m'as tissé d'os et de nerfs ; Es.44:24 - Ainsi parle l'Éternel, ton rédempteur, celui qui t'a formé dès ta naissance : Moi, l'Éternel, j'ai fait toutes choses, seul j'ai déployé les cieux, seul j'ai étendu la terre. ; Ps.139:13 à 16 - C'est toi qui as formé mes reins, qui m'as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m'étaient destinés, avant qu'aucun d'eux existât. ; Psaumes 119:7 - Je te louerai dans la droiture de mon cœur, en apprenant les lois de ta justice.) pour instruire et encourager le peuple de Dieu le dimanche à propos de la sainteté de la vie humaine. De telles lectures ne sont pas très difficiles à développer avec l'aide d'une concordance (surtout avec un logiciel d'ordinateur, qui permet de faire les recherches par mots clé spécifiques). L'alternance normale entre le conducteur et l'assemblée durant les lectures alternatives est d'habitude adéquate parce que c'est le contenu qui compte le plus. On peut cependant inclure une petite variété par moments en confiant certaines lignes aux femmes, certaines aux hommes, du côté droit, puis du côté gauche, ou en utilisant la chorale comme troisième partie alternant avec le directeur et l'assemblée. Conclusion Il est primordial que les membres de nos assemblées sortent de l'église en ayant pas seulement assisté à un culte d'adoration, mais plutôt en ayant adoré. Cela vaut la peine d'user de créativité et de mettre des énergies pour parvenir à emmener le peuple de Dieu à participer de manière significative au culte d'adoration et à exprimer des louanges au Dieu de leur salut.
Cet article a été traduit par  HYPERLINK "mailto:ganzumba@yahoo.fr" M. Floribert Gazumba. Ron Man est pasteur du culte et de la musique à l'église First Evangelical (735 Ridge Lake Blvd., Memphis, TN, USA, 38120, téléphone : 901-682-8452 Fax : 901-682-8937, E-mail :  HYPERLINK "mailto:webmaster@firstevan.org" webmaster@firstevan.org, Site internet :  HYPERLINK "http://www.firstevan.org/" \t "_new" http://www.firstevan.org/). Cet article a été traduit et diffusé avec sa permission. Tous droits réservés.
Le culte à l'ère digitale
Qu'est-ce que la dépendance vis à vis de la technologie signifie pour nous ? par Mme Sally Morgenthaler Partout, la technologie est rapidement devenue le conduit principal à travers lequel nous vivons nos vies. Considérez ces statistiques venant des États-Unis. Près de 50% des américains possèdent un téléphone cellulaire. Deux tiers possèdent un ordinateur personnel. 45% regardent simultanément la télévision et utilisent leur ordinateur. Sept américains s'abonnent à internet à chaque seconde. Si vous n'êtes pas encore convaincu, vous êtes peut-être aveugle, lisez ce populaire E-mail qui est diffusé partout : Huit signes qui montrent que la technologie a une emprise sur votre vie : 1. Vous avez une liste de 15 numéros de téléphone pour rejoindre les 3 membres de votre famille 2. Vous laissez un message sur le paget de votre fils pour lui laisser savoir qu'il est temps de venir à table. Il vous envoie un E-mail à partir de sa chambre pour savoir, "qu'est-ce qu'il y a pour dîner ?" 3. Votre fille vend des boîtes de biscuits pour les guides (filles scouts) à l'aide de son site internet. 4. Vous discutez par chat plusieurs fois par jour avec un étranger d'Afrique du sud, mais vous n'avez pas parlé à votre voisin d'à côté une seule fois cette année. 5. Votre grand-mère vous demande de lui envoyer une photo numérique sous format "jpeg" de votre nouveau bébé de façon à ce qu'elle puisse créer un écran de veille (screensaver). 6. Vous entrez dans votre propre entrée de garage et utilisez votre téléphone cellulaire pour savoir s'il y a quelqu'un à la maison 7. Vous remarquez l'adresse internet au bas de chaque publicité à la télévision. 8. Vous avez 600 fichiers de musique mp3 qui remplissent le disque dur de votre ordinateur (en dépit des problèmes de Napster) De telles dépendances au niveau de nos jouets digitaux peuvent être déprimantes, Toutefois, les bénéfices nous empêchent évidemment de revenir en arrière. Autrefois, durant nos moments sans technologie et plus tranquilles (si jamais nous en avons eu), nous nous demandions ce que serait notre futur. Pouvons-nous encore aller en vacances sans notre ordinateur portatif ? Pensez seulement à la montagne de courriels (E-mails) que nous répondons pour le savoir. On a pas besoin d'y réfléchir longtemps. L'ordinateur portatif va de soi. Une chose est sûre : nous ne sommes pas seuls dans notre relation d'amour/haine avec les croustilles, la fibre optique et les ordinateurs. Plusieurs sociologistes et observateurs de la culture sont d'accord. Durant notre vie, le sujet de la nature profonde de l'existence est grandement soulevé. La question demeure : est-ce que la technologie va améliorer la qualité de la vie humaine sur cette planète, ou est-ce qu'elle va nous altérer à un tel point que nous ne serons plus des humains ? Une partie de moi bouille à l'intérieur en réponse à l'accusation que la technologie est un problème. Selon l'auteur du "Clue Train Manifesto" (Perseus, 2000), "nous allons sur internet pour rencontrer d'autres personnes". Mon voisin isolé de 70 ans passe maintenant plusieurs heures par jour à jouer sur internet avec 2 étudiants du Canada et une infirmière d'Atlanta. Comme résultat, ses aptitudes sociales ont augmenté de façon exponentielle. Le mois passé, un adolescent dans notre région envoyé un message instantané à huit de ses amis à propos de la crise familiale que vivait un autre de ses amis, et un suicide potentiel a été évité. Puis, il y a mon téléphone cellulaire. Étant donné que je voyage beaucoup et que je suis la mère célibataire d'une fille de 16 ans, je dois demeurer en contact. Anna et moi parlons plusieurs fois par jour, discutant de tout, à partir de son dernier méga-travail que lui a demandé son professeur d'anglais, des pratiques de danse pour le spectacle, jusqu'au développement vocal de notre perroquet, Emmett. Si nous avions des téléphones vidéo, nous les utiliserions. La première chose que je lui demanderais serait : "alors, comment a l'air réellement ta chambre ?" Et finalement, nous parlons des films. Après avoir vu la captivante et magnanime Vianne interprétée par Juliette Binoche dans le film Chocolat, j'ai été inspirée à faire ce qu'aucun sermon n'avait réussi à faire en 15 ans : faire un pain aux bananes et l'apporter à mes voisins pakistanais. Ils ont été tellement surpris qu'ils m'ont demandé si j'allais bien. Après les avoir rassuré que j'étais toujours saine d'esprit, nous nous sommes assis dans le salon, avons bu de la tisane et parlé pendant trois heures. Étonnant. Ne doit-il pas y avoir un programme d'évangélisation pour cela ? Toutefois, le monde digital a ses limitations. Considérez mon dernier périple à l'épicerie. Tout ce dont j'avais besoin était du lait. Mais à la caisse, je me suis mise dans la ligne de surveillance électronique derrière le seul adulte dans mon comté qui n'avait jamais essayé d'opérer un comptage automatique. Imaginez, il avait 27 articles et nous étions dans la "ligne rapide et informatisée d'auto-vérification des 10 articles et moins". J'ai essayé de ne rien laisser paraître. Vraiment, j'étais tout près de verser mon lait dans son chariot. Mais sa situation fâcheuse devenait ma situation fâcheuse à chaque seconde qui passait. Je devais faire quelque chose. Cet homme était de toute évidence stressé. Chaque fois que l'ordinateur faisait entendre une sonorité d'erreur (bip!), il regardait en arrière vers moi et souriait légèrement, peignait sa chevelure aplatie, et tirait sur son manteau sport bleu qui était deux tailles trop petit pour lui. Oh, où est le commis quand on a besoin de lui ? Maintenant, il y avait une ligne derrière moi de 5 personnes. J'ai fait le plongeon. "Hmm, je crois que cela fonctionnerait mieux si vous mettiez vos articles ayant été balayés par le capteur dans le sac et ne les remettiez pas dans le chariot." J'étais à peu près certaine que c'était le problème. La technologie peut être formidable, mais ce n'est pas un substitut pour un coup de main. Même si cette aide est motivée de façon égoïste, comme par exemple de devoir arriver à une conférence parent-professeur dans 5 minutes. L'inaptitude technologique peut être embarrassante, mais la compétence technologique peut être carrément dangereuse. Dans une entrevue récente avec le journal The Silicon Valley News, Tom Mahon, un auteur et gourou technologique, trace un portrait presque évangélique au sujet des imperfections de la technologie. Tom Mahon dit : "la technologie digitale est puissante et souvent bénéfique. Mais ce n'est pas un choix de style de vie. Nous avons besoin d'une autre fondation plus durable. Nous pouvons maîtriser le quantum, le gène et le bit. Nous pouvons manipuler le monde aux niveaux les plus fondamentaux, mais nous exerçons ces pouvoirs divins sans le sens des responsabilités qui vient de Dieu." L'odyssée technologique Quel épisode qui tombe à point pour l'année 2001 ! Le conte de Stanley Kubrick au sujet de Hal, l'unité centrale malveillante dans le film "2001 : l'odyssée de l'espace", n'a jamais semblé aussi prophétique. Vraiment, notre technologie menace de nous rattraper. Il y a quelques mois, la première page d'un magazine a attiré mon attention. "Quelqu'un clonera un être humain durant la prochaine année." Maintenant, il semble que l'Italie est dans la course pour être la première à franchir la barrière. La nanotechnologie, la physique quantique devenue pratique, est en train de créer des machines moléculaires qui portent des responsabilités complexes à l'intérieur d'organismes vivants. Le laboratoire Media du MIT (Massachusetts Institute of Technology) nous donne des applications robotiques qui ne font pas seulement anticiper nos choix, mais qui parlent librement un à l'autre. Bientôt, nous aurons des lentilles cornéennes qui vont montrer des E-mail et des pages internet. Et nous nous imaginons que recevoir les E-mail à l'aide d'un téléphone cellulaire est sensationnel. Où est-ce que le monde s'en va ? Les auteurs John and Nana Naisbitt ont des doutes que cela s'en aille pour le mieux, à moins que nous ne fassions un pas de géant en arrière et qu'on examine notre relation avec la machinerie que nous avons créée. Leur livre "Haute technologie, Grande influence" (High Tech, High Touch), publié par Broadway en 1999, lance un cri d'alarme à propos de l'impact qu'a la technologie sur nos vies. Selon les Naisbitts, la famille humaine a entré dans une "zone d'intoxication technologique" qui "compresse notre esprit humain" et "intensifie notre recherche pour comprendre". La question des effets de la technologie sur ce que cela signifie d'être humain est sérieuse en ce qui a trait au culte. S'il y a une place où nous devrions être parfaitement humains, c'est dans notre rencontre avec Dieu. Romains 12:1 nous demande de présenter littéralement nos corps, tout notre être, comme un sacrifice vivant à Dieu (Romains 12:1 - Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable). Rien ne doit être laissé en arrière, rien ne doit être retenu. L'adoration somptueuse de Marie à Jésus est un exemple de cette réponse sacrificielle (Matthieu 26:6 à 12 - Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s'approcha de lui, tenant un vase d'albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix ; et, pendant qu'il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête. Les disciples, voyant cela, s'indignèrent, et dirent : A quoi bon cette perte ? On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres. Jésus, s'en étant aperçu, leur dit : Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme ? Elle a fait une bonne action à mon égard ; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m'avez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour ma sépulture.) Elle n'a pas simplement répandu un parfum dispendieux sur les pieds de Jésus, elle a défait ses cheveux (ce qui était scandaleux selon la tradition juive) et l'a utilisé pour répandre le parfum sur la peau rugueuse de Jésus. C'est une adoration extrême, aussi humaine qu'il est possible. Et à ce jour, son acte nous appelle à aller au-delà de la passivité, au-delà d'une connexion occasionnelle à un culte sans gène. Peut-être que c'est la raison pour laquelle Jésus a déclaré "Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu'elle a fait" (Matthieu 26:13). Dans Ésaïe au chapitre 6, nous avons une fenêtre en 3 dimensions sur la magnificence de Dieu. Ésaïe a vu seulement les pans de la robe de Dieu, la seule partie qui peut convenir à un tel endroit terrestre. Parmi les plis de la robe, des séraphins ayant 6 ailes volaient à travers la fumée dense, criant la gloire de Dieu avec des voix retentissantes qui ébranlaient la terre. Combien cela aurait été facile de manquer la réponse vulnérable et de nature fragile d'Ésaïe : "Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme dont les lèvres sont impures, j'habite au milieu d'un peuple dont les lèvres sont impures, et mes yeux ont vu le Roi, l'Éternel des armées." (Ésaïe 6:5). Les limitations technologiques Mark Driscoll, le pasteur de l'église Mars Hill à Seattle, Washington (USA) est sceptique à propos des bénéfices de la technologie durant le culte. Il admet, "la moitié des gens de mon église travaillent pour Microsoft et se fâchent en utilisant un Pentium 4 parce que cela est trop lent. Un de mes membres fait l'animation vidéo pour les nouvelles publicités de Reebok et Nike. Il a un écran LCD de 10 000$ US dans son bureau, un à la maison, un comme copie de sauvegarde, et un ordinateur portatif pour la route et ce, pour aucune autre raison que parce qu'il aime regarder des films. Il travaille sur un programme et un système qui coûte plus d'un million de dollars. En définitive, nous n'avons pas les moyens d'essayer et de nous tenir à jour. Alors, nous préférons demeurer à l'ancienne mode. Je choisis la poésie verbale, la danse, le silence, la méditation, la lecture et un sermon théologique d'une durée d'une heure, plutôt que beaucoup de bébelles. Kierkegaard dit que si nous devions prescrire un remède pour le monde entier, cela serait de demander à chacun de s'asseoir dans leur propre chambre en silence. Dieu parle plus fort dans son absence." Quand Mark Driscoll utilise de la technologie, voici sa philosophie directrice : "tout doit être une fenêtre qui révèle Dieu. La technologie, comme un programme ou un directeur, peut devenir une idole qu'on regarde plutôt qu'une fenêtre à travers laquelle on regarde. Je dirais que la génération moderne regarde à la technologie et que la génération post-moderne regarde à travers elle." On peut penser que Mark Driscoll reste pris sur des questions de sémantique, mais c'est une question sérieuse, une question que nous devons envisager. Regardez-vous à la technologie ou regardez-vous à travers elle ? Pas nécessairement authentique C'est plutôt une question à savoir "qu'est-ce que la louange ?" Parce que si le culte est de façon ultime une vitrine humaine de toutes les choses amusantes que nous pouvons créer de semaine en semaine, alors nous avons simplement confirmé les conclusions de l'épître aux Romains au chapitre 1 (cela nous concerne entièrement) et Dieu nous livrera à notre propre folie. Mais si le culte doit exalter le Seul qui est bon, le Seul qui est digne de nos louanges, le Seul qui est capable d'effectuer des transformations, alors n'importe qu'elle technologie que nous utilisons va le refléter. La question des intentions est critique pour Mark Pierson, pasteur de l'église baptiste Cityside en Nouvelle-Zélande et co-auteur du "Prodigal Project". "Il me semble qu'au cœur de la culture qui émerge, il y a une faim pour la communauté et pour les relations humaines. N'importe quel groupe qui néglige la voie technologique du divertissement va manquer le but à moins de bâtir sur les relations et une participation significative. Je crois que ce sont les valeurs centrales pour le futur de l'adoration dans son sens le plus large. J'aime la technologie, mais ce n'est qu'un outil. Un moyen pour atteindre une finalité. C'est seulement un manque constant d'argent qui a gardé mes pieds au sol. Mais le manque de ressources m'a aussi amené à travailler fort au contenu et à la raison pour laquelle je fais les choses avant de décider quelle forme de communication va mieux le communiquer. Quelques-uns uns des artifices que j'ai utilisés pour le culte ont été des choses extrêmement simples." Des rencontres authentiques avec Dieu ont toujours impliqué la découverte, la découverte de ce que Dieu est et de ce que nous sommes en comparaison. Ces découvertes peuvent être encourageantes et vivifiantes. Ces découvertes sont transformatrices. Nous avons besoin de lire à nouveau le psaume 51:15 à 17, "Seigneur ! Ouvre mes lèvres, et ma bouche publiera ta louange. Si tu eusses voulu des sacrifices, je t'en aurais offert ; mais tu ne prends point plaisir aux holocaustes. Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c'est un esprit brisé : ô Dieu ! Tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit." La bonne nouvelle est que, si nous choisissons cette posture d'humilité avec nos "jouets du culte", si nous commençons réellement à saisir les juxtapositions inhérentes de n'importe quel acte authentique d'adoration (humain/divin, mondain/saint, limité/infini, dépravé/racheté), il deviendra assez difficile pour nous de faire les choses comme d'habitude. Il sera plus difficile pour nous d'utiliser des vidéo clips simplement parce qu'ils sont à la mode ou parce qu'ils font que les gens rient ou pleurent au bon moment. La question n'est pas si oui ou non ces machines peuvent faciliter l'application de Romains 12:1, nous aider à suivre l'exemple de Marie ou de vivre l'expérience de Ésaïe chapitre 6. La question est à savoir si nous voulons que ces machines nous aident ou non.
Sally Morgenthaler est l'auteur de "Worship Evangelism" (Eerdmans, 1998) et une conférencière appréciée. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
Le culte thématique, une grande richesse pour le peuple de Dieu
Par M. Ron Man "Louez-le pour ses hauts faits ! Louez-le selon l'immensité de sa grandeur !" (Psaume 150:2) Le besoin d'un culte thématique Quand j'étais au séminaire biblique, notre classe d'homélitique (prédication) nous a introduit au concept de construire notre sermon autour de ce qui était appelé une "idée principale" du texte, c'est à dire l'enseignement central de cette portion particulière de l'Écriture à être exposée. La raison première pour enseigner l'idée principale du texte est bien sûr de communiquer l'idée centrale que l'écrivain biblique (sous l'inspiration du Saint-Esprit) avait en tête ; il est logique de penser que le message du prédicateur sera plus efficace et plus facilement mémorisable si une seule idée centrale est développée, avec tous ses éléments pointant et se développant autour d'un thème central. Récemment, j'ai lu un article dont l'auteur évoluait dans un contexte d'église liturgique et qui préconisait la prédication monothématique par opposition à la pratique dans quelques églises de traiter trois textes bibliques différents durant le même sermon. Son argument était que la prédication serait plus pertinente si elle était "moins comme une rafale multiple de fusil de chasse, et plus comme un projectile unique de fusil. "Et j'ai pensé, est-ce que le culte d'adoration et de louange ne devrait-il pas ressembler à un projectile de fusil lui aussi ? Trop souvent durant nos cultes de louange, nous sautons partout sur la carte théologique dans notre progression de chansons (se déplaçant rapidement par exemple, de la sainteté de Dieu au sang de Jésus-Christ, à l'Esprit menant à la beauté du Seigneur, à mon amour pour lui, ou une certaine approche de "rafale de fusil de chasse") et, on devrait ajouter, ceci se produit généralement dans les églises favorisant la variété contemporaine et traditionnelle. Il n'y a évidemment rien mal avec chacun des thèmes ci-dessus, mais il y a une question légitime à savoir si l'adorateur a le temps de saisir convenablement, de se concentrer et de répondre à chaque nouveau thème (à mesure qu'on le survole) avec un certain degré de profondeur. Nous pouvons admettre, comme l'auteur ci-dessus l'a fait, que les gens auront de la difficulté à se concentrer sur un sujet en particulier, encore plus à répondre à un sermon présentant trop d'idées disparates, alors pourquoi durant notre culte devrions-nous sauter avec précipitation à travers le paysage doctrinal ? Cela ressemble quelque peu à passer rapidement à travers une galerie d'art et prétendre que vous avons vu toutes les peintures ! Si l'art n'a pas pour but d'être survolé, mais plutôt d'être observé délibérément et médité, combien plus doit l'être le caractère de Dieu ! Le plus élevé de tous les sujets doit être savouré par petits morceaux et non pas englouti en gros morceaux théologiques. Si toutefois nous venons adorer avec l'intention de goûter... la valeur, la beauté, la puissance et la sagesse de Dieu (John Piper), cette dégustation prendra du temps et de l'attention. Le culte thématique est une façon de donner à l'adorateur l'opportunité de savourer les merveilles de Dieu "selon sa très excellente grandeur", une facette à la fois. Durant le culte thématique, un seul attribut de Dieu ou un autre thème biblique est regardé et développé durant un culte, et tous les autres éléments de cette portion de culte (prélude, appel à l'adoration, lectures, chants d'église, hymnes, etc.) sont choisis pour supporter et développer le thème. Il doit être mentionné que les principes partagés ici peuvent s'appliquer également aux cultes de toutes orientations (traditionnel, contemporain ou mixte), et que tous peuvent bénéficier des forces que le développement thématique peut apporter au culte. Les avantages du culte thématique
Emphase unique
Tel que mentionné précédemment, cette approche permet à l'adorateur de se concentrer sur un aspect en particulier de la vérité de Dieu et donne le temps au croyant d'être introduit et dirigé dans le thème.
Opportunité de réflexion
L'emphase thématique permet à l'adorateur de repasser cette vérité dans sa tête et dans son cœur, et de considérer les implications dans sa propre vie.
Opportunité de réponse
Le développement orienté du thème à travers le temps permet aussi au cœur du croyant de saisir avec ses pensées, ses émotions, son intellect, de façon à ce qu'une véritable réponse biblique "en esprit et en vérité" (Jean 4:24 - Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l'adorent l'adorent en esprit et en vérité) survienne. Cette réponse peut ne pas être seulement générale, mais peut inclure aussi des réponses variées d'individus, adoration, conviction, larmes de joie, repentance, remerciements, consécration et même, comme les non-croyants présents voient les croyants répondre avec cœur à Dieu, la conversion (1 Corinthiens 14:24-25 - Mais si tous prophétisent, et qu'il survienne quelque non-croyant ou un homme du peuple, il est convaincu par tous, il est jugé par tous, les secrets de son cœur sont dévoilés, de telle sorte que, tombant sur sa face, il adorera Dieu, et publiera que Dieu est réellement au milieu de vous).
Principe d'organisation L'approche thématique apporte également au culte un principe d'organisation qui est en soi plus biblique et supérieur à une approche dont l'unité est simplement une question stylistique. Le thème fournit le tissu de connexion qui permet au conducteur de louange de mélanger ensemble la musique ainsi que d'autres éléments ayant des caractéristiques très variées, tout cela avec une cohérence thématique qui va au delà et encadre n'importe quelle préférence personnelle. Il semblerait qu'essayer de mélanger différents styles de musique dans un culte d'adoration sans un tel principe d'organisation servirait seulement à contrarier chacun ! Adoration unifiée Le but du culte est de centrer nos pensées sur Dieu et sur sa vérité, de tourner nos cœurs et d'exprimer notre gratitude en réponse aux merveilles de sa personne. Avec un thème biblique et centré sur Dieu, on constatera souvent que les différents croyants de tous âges se font attraper dans cette grande vision sur Dieu et se trouvent en train d'adorer au moyen de matériel musical ou autre, que normalement ils ne toléreraient pas s'ils étaient seuls ! Enseignement Colossiens 3:16 (Que la parole de Christ habite parmi vous abondamment ; instruisez-vous et exhortez-vous les uns les autres en toute sagesse, par des psaumes, par des hymnes, par des cantiques spirituels, chantant à Dieu dans vos cœurs sous l'inspiration de la grâce) nous dit que qu'il doit y avoir un aspect d'enseignement très défini lors de nos moments d'adoration à l'église, même si la première raison est d'offrir à Dieu un sacrifice de louange (Hébreu 13:15 - Par lui, offrons sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c'est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent son nom). Une bonne variété et un équilibre approprié des thèmes utilisés à travers la période de louange peut servir à une très grande fonction d'enseignement biblique pour l'église. Il a été démontré qu'une vérité qui est annoncée personnellement ou chantée est beaucoup plus facilement mémorisée et descend beaucoup plus profondément dans le cœur que lorsqu'elle est seulement entendue ou lue. À travers une orientation soutenue vers la réflexion et la réponse à travers l'adoration thématique, les croyants déversent dans le réservoir de leurs âmes des trésors de vérité qui seront savourés et personnalisés dans leur être entier. À travers le culte thématique, les croyants peuvent apprendre à pratiquer une réponse d'adoration à la vérité qui est enseignée. Dans une classe d'école du dimanche, par exemple, la vérité biblique est présentée, mais rarement il est donné dans ce contexte une opportunité de répondre à cette vérité à travers l'adoration. Toutefois, comme J.I. Packer l'a énoncé, "le but de la théologie est l'adoration, nous étudions dans le but de louer". La connaissance de Dieu doit conduire à une réponse appropriée d'adoration concernant cette vérité, et le culte thématique encourage, et tente de donner du temps pour cette sorte de réponse. Préparation pour la prédication Le culte thématique peut conduire les croyants à travers une introduction et une réponse vis-à-vis des vérités déjà familières pour au moins la majorité des auditeurs. Cela peut conduire à une ouverture et une sensibilité vis à vis des choses de Dieu, donc une malléabilité spirituelle, prêt à être conduit par le prédicateur pour considérer de nouvelles facettes de la vérité et/ou de grimper vers de nouveaux sommets d'engagement vis à vis du Seigneur. Choisir un thème Suivre le prédicateur Idéalement, le thème va se développer à partir du thème central (ou au moins à un de ses aspects) du message du pasteur, cela peut apporter une unité formidable et un impact dans le culte entier. Toutefois, quand le pasteur ne peut fournir l'information suffisamment à l'avance pour la planification du culte, comme c'est souvent le cas, la portion de louange du culte peut développer son propre thème indépendant. Souvent dans de tels cas, le Saint-Esprit va permettre que cette portion puisse s'insérer et préparer l'église pour le culte d'une manière remarquable. Construire autour d'un hymne Quand une chorale conduit dans l'adoration, il sera souvent avantageux de planifier un culte autour de l'hymne du jour, celui-ci sera habituellement enseigné longtemps avant la préparation du culte. Bien sûr, si cette approche est utilisée, alors un grand soin doit être pris pour équilibrer dans le temps le contenu thématique des hymnes choisis. Couvrir les doctrines de base et les attributs de Dieu régulièrement Certains grands thèmes reviennent encore et encore (au moins deux fois par année), comme par exemple la sainteté de Dieu, l'amour de Dieu, etc. Les dimanches où il y a la sainte cène sont évidemment des moments pour mettre l'emphase sur des thèmes comme la croix ou le sang de Christ. Refléter le calendrier de l'église Même si votre église n'adhère pas à un calendrier liturgique, il peut être sain d'avoir certains événements clé durant l'année : Noël et Pâques, par exemple. Le matériel pour le culte thématique On doit chercher en long et en large pour trouver du matériel pour supporter et développer le thème, et selon le style de culte particulier de l'église, cette recherche doit franchir plusieurs frontières : les générations, les dénominations, les cultures, les nations et les époques. Ensuite, le principe unificateur du thème doit permettre d'incorporer avec succès et de mélanger une grande variété de pièces. Le matériel musical Les hymnes et les cantiques qui ont rapport avec le thème peuvent et doivent être utilisés, avec une attention particulière concernant le minutage, les tonalités et le tempo, ceux-ci peuvent être arrangés et mélangés avec douceur. Un cantique ne doit généralement pas être chanté plus de 2 dimanches en ligne, bien qu'il soit efficace de le ramener plus tard. Considérez n'utiliser que les couplets de cantiques qui sont en relation directe avec le thème (par exemple, si le thème est le ciel, le dernier couplet de plusieurs hymnes y font référence), les jeunes et les moins jeunes les apprécient davantage parce qu'ils sont utilisés d'une manière différente de leur contexte normal, c'est à dire toujours avec toutes les strophes. Les chansons, que ce soit les hymnes, les cantiques ou autres, qui sont en relation avec le thème mais qui ne sont pas familiers pour l'église peuvent être chantés par la chorale ou l'équipe de musique comme une partie d'échange entre l'église et le conducteur de louange. De brefs solos peuvent aussi être ajoutés de cette manière. Une source riche de matériel musical pouvant être utilisée par la chorale durant un culte thématique est un extrait, souvent juste un couplet ou un refrain, d'un hymne déjà connu par la chorale et peut-être par l'église. Lectures Des appels verbaux à la louange peuvent introduire le thème, bien qu'ils puissent être chantés aussi. Des lectures appropriées peuvent être d'excellentes façons de renforcer le thème à travers la puissance de la lecture publique de la Parole de Dieu. Les concordances bibliques sur ordinateur permettent maintenant de mettre ensemble et d'organiser un certain nombre de passages de l'Écriture en relation avec le thème en une lecture cohérente. Les lectures des paroles de chansons peuvent aussi être utilisées à l'occasion. Bien que l'Écriture sainte doive être la source première de la lecture utilisée durant le culte, nous ne devons pas négliger d'autres puissantes expressions de la vérité biblique. Prière Les prières de remerciements, de confession, et d'autres formes d'intercessions peuvent être utilisées de façon appropriée à certains endroits du culte. Silence Trop souvent, nous remplissons chaque moment de nos cultes avec du son, quand un moment de silence peut être ce que les gens ont besoin de façon à réfléchir et à répondre plus intensément. Renforcer le thème Le développement du thème peut difficilement être trop prononcé s'il est anticipé et compris par l'église tout entière. Il y a plusieurs supports visuels ou autres qui peuvent être utilisés pour aider à faire passer l'emphase thématique. À mesure que les gens entrent dans le sanctuaire, une bannière peut suggérer ou même décrire de façon explicite le thème. La couverture du bulletin ou un projecteur peut utiliser un verset biblique qui introduit les pensées des gens au thème. Avant que le culte ne débute, un pasteur ou un ancien peut faire taire l'église et lire un passage de l'Écriture qui est en relation avec le thème, la personne qui lit peut encourager ensuite les gens à préparer doucement leur cœur pour adorer (méditer sur le passage relié au thème). Un titre qui donne des indices ou nomme directement le thème peut aussi être placé comme entête sur le bulletin. Le conducteur de louange peut vouloir faire quelques remarques d'introduction qui expliquent le thème et qui guident les gens à travers le thème du culte d'adoration. Une douce continuité, sans brisure, du culte contribue aussi au développement du thème et à la réponse spirituelle de l'église, parce que cela permet aux gens de se concentrer sur Dieu et sur les textes qui expriment la louange envers Lui plutôt que d'être distrait par un tas d'instructions et de détails logistiques. À mesure que le thème est développé, c'est souvent une bonne idée de disposer le matériel pour se déplacer en direction d'une application vers la fin du moment de louange, en incluant des textes de chanson ou une lecture ayant une nature plus pratique, à travers le silence ou la prière, etc. S'il y a une prière pastorale, le pasteur peut utiliser cela comme moyen à la fois pour diriger l'église en réponse au thème ou pour faire une transition pour la prédication. Dans le passé, nous avons inclut dans le bulletin de l'église une "Vision du Culte", qui fournissait une citation et plusieurs passages de l'Écriture reliés au thème du jour pour que les gens puissent l'utiliser durant leur culte personnel pendant la semaine (en même temps que les textes des chansons et les lectures contenues dans la portion du culte du bulletin). Plusieurs personnes ont apprécié et utilisé cet outil qui aide les gens à répondre durant toute la semaine. Plus récemment, nous avons fourni une citation et des références bibliques reliées au thème du dimanche suivant, pour permettre aux gens de préparer leurs cœurs et leurs pensées pour ce culte en commençant le processus de réflexion et de réponse par eux-mêmes avant de venir ensemble pour la louange et la réponse en église. Le défi du culte thématique Le premier et le défi le plus évident est de trouver suffisamment de matériel approprié relié à ce thème en particulier. Plusieurs outils sont disponibles qui peuvent aider : concordance biblique informatisée, concordance informatisée de cantiques (comme par exemple le programme HymnSearch de Tempo, il y a aussi une concordance appelée "new Celebration Hymnal" par Word/Integrity, des indices thématiques et bibliques que l'on trouve dans plusieurs livres de cantiques, les manuels de référence pour les hymnes et cantiques par SoftRay Resources et la sélection d'hymnes et de textes bibliques par Donald Baker, publié par Baker). Ce genre de ressource va habituellement nous conduire à plus de matériel qu'il n'est nécessaire pour développer un thème. Un défi inhérent est que le culte thématique demande du temps et de la planification. Cela prend beaucoup de travail pour mettre ensemble les différentes pièces en un culte qui coule et développe le thème avec un rythme et un impact adéquat. Mais je crois que le potentiel d'un culte authentique à la gloire de Dieu et qui porte du fruit dans les vies de nos gens en vaut la peine. Conclusion Le culte d'adoration est premièrement pour Dieu, nous venons pour lui offrir un sacrifice de louange et réponse à sa gracieuse initiative dans nos vies. Le culte thématique peut nous aider comme adorateurs à répondre plus pleinement, plus profondément et plus intensément à la gloire de Sa personne et à Son œuvre, d'engager davantage nos vies entières (notre intelligence, nos émotions et notre volonté) en esprit et en vérité dans une expression d'adoration envers Lui. Et plus notre réponse d'adoration sera véritable et sincère, certainement plus Dieu appréciera les sacrifices de louange que Ses enfants Lui offriront. Pour le glorifier au meilleur de nos habiletés est un but digne de nos meilleurs efforts. Il a promis d'habiter et de recevoir favorablement ces réponses ! Ron Man est pasteur du culte et de la musique à l'église First Evangelical (735 Ridge Lake Blvd., Memphis, TN, USA, 38120, téléphone : 901-682-8452 Fax : 901-682-8937, E-mail :  HYPERLINK "mailto:webmaster@firstevan.org" webmaster@firstevan.org, Site internet :  HYPERLINK "http://www.firstevan.org/" \t "_new" http://www.firstevan.org/). Cet article a été traduit et diffusé avec sa permission. Il a été originellement publié dans la revue "Church Musician Today", novembre 1998. © 1998 The Sunday School Board of the Southern Baptist Convention. Tous droits réservés.
Le ministère de conducteur de louange
par M. Mark Tittley William Hendricks a fait des entrevues, dans lesquelles on questionnait des gens qui avaient quitté leur église. En réponse à la question : "Pourquoi l'assistance de l'église diminue ?" M. Hendricks dit : "La critique la plus commune est peut-être que les cultes d'adoration sont peu intéressants. Ce n'est pas que ces rassemblements soient sans intérêts ; ils ne sont pas caractérisés par l'adoration ; ils ne font pas grand chose pour aider les gens à rencontrer Dieu." Il continue en disant que le principal bénéfice d'un culte d'adoration est de pouvoir se connecter à Dieu. "Les gens espèrent pouvoir rencontrer Dieu à l'église. Et pourquoi pas ? Si vous ne pouvez pas rencontrer Dieu à l'église... où allez-vous le faire ?" Le ministère de conducteur de louange est critique dans la création d'un environnement dans lequel les gens vont rencontrer et expérimenter Dieu. Les gens sont là pour une rencontre avec Dieu, spécialement aujourd'hui où les gens veulent se connecter avec Dieu. Douglas Coupland, un auteur séculier, a écrit dans La Vie après Dieu (Life After God), "Quand j'étais plus jeune, je me préoccupais tellement au sujet de la solitude, de ne pas être digne d'être aimé ou d'être incapable d'aimer. À mesure que les années ont avancé, mes soucis ont changé. Je pensais que j'étais devenu incapable d'avoir une relation, d'être capable d'offrir de l'intimité. Je me sentais comme si le monde vivait dans une chaude maison et que j'étais à l'extérieur au milieu de la nuit et je ne pouvais pas être vu car je vivais là dans le noir. Mais maintenant, je suis à l'intérieur de cette maison." "Voici mon secret. Mon secret est que j'ai besoin de Dieu, que je suis malade et que je ne peux plus tout faire de façon indépendante. J'ai besoin de Dieu pour qu'il m'aide à donner, parce que je ne me sens plus capable de donner ; de m'aider à être gentil, parce que je ne me sens plus capable d'être doux ; de m'aider à aimer, parce que l'amour m'est inaccessible." Les gens désirent rencontrer Dieu, pas seulement le craindre ! Le conducteur de louange a un rôle critique pour cela. 1. Le besoin d'un conducteur de louange Bien que toutes les situations ne demandent pas la présence d'un conducteur de louange (i.e. de petits rassemblements ou une réunion informelle dans une maison), un grand rassemblement nécessite un conducteur de louange. Voici les bénéfices d'avoir un conducteur de louange : A. L'unité de l'église Une forte direction est essentielle pour maintenir l'unité à l'intérieur du groupe. Le conducteur de louange planifie tout le culte, les chansons et les autres éléments vont se dérouler sans interruption selon son thème central, le but est de canaliser l'attention et de la diriger dans l'adoration. B. Unité rythmique Un conducteur de louange unit l'église et les musiciens selon un rythme régulier et consistant. Son rôle est de déterminer et de maintenir le rythme qui est adéquat. Quand il y a des transitions entre les chansons, on doit déterminer le nouveau tempo. Il semble clair que le conducteur de louange a un rôle essentiel au niveau du culte. 2. Les qualifications du conducteur de culte Voici une liste de qualifications qui doivent servir de guide pour choisir un conducteur de louange, ainsi que des qualités qu'un conducteur de louange doit continuellement chercher à montrer dans sa vie :
Un adorateur - une soumission quotidienne à la seigneurie de Jésus-Christ
Une marche chrétienne profonde qui a fait ses preuves
Une connaissance du style des chansons et du culte de l'église
Un niveau acceptable d'habileté musicale
Une bonne réputation dans l'église
Être capable de fonctionner comme un membre de l'équipe
Une attitude correcte vis à vis des dirigeants de l'église
Un engagement vis à vis de son ministère
Une personnalité enthousiaste et amicale
3. Les responsabilités du conducteur de louange
Diriger le culte - déterminer les éléments et le rythme
Donner un exemple - de montrer la route, non les détails
Corriger - de garder l'attention centrée sur Dieu.
Préparer - préparer le thème, les chansons, les passages, les acétates (transparents), etc.
4. La préparation du conducteur de louange La préparation pour le conducteur de louange est à la fois pour le long terme et pour le court terme : certains sont continus et d'autres prennent place avant chaque culte. C'est davantage que de dresser une liste de cantiques pour le culte du dimanche. A. Préparation spirituelle tout le long de la semaine Une vie de prière, d'étude régulière et disciplinée est essentielle, parce que le ministère envers Dieu vient avant le ministère vis à vis des gens. Si nous sommes loin du Seigneur durant la semaine, nous ne serons pas capables de diriger les gens dans la présence de Dieu durant le culte. B. Ajustement spirituel avant le culte d'adoration Prévoyez du temps le samedi soir ou le dimanche matin pour vous approcher près de Dieu. Ce n'est plus le temps de "s'ajuster au Seigneur" une fois que nous nous tenons en face des gens. Il est essentiel qu'il n'y ait pas de précipitation avant le culte, prenez l'engagement d'être prêt au rendez-vous longtemps avant le début du culte. C. Ajustement vocal avant le culte d'adoration Les "chats dans la gorge" du matin doivent être exorcisés avant que vous n'alliez devant les gens. Réchauffez-vous les cordes vocales en chantant quelques chansons dans une tonalité basse et montez tranquillement, ou chantez des exercices vocaux, si vous savez comment ! D. Déterminez le message à être délivré Durant la semaine, vérifiez avec le prédicateur pour déterminez le passage de l'Écriture et le fardeau que Dieu a mis sur son cœur pour la prédication. Cette information peut vous aider dans la sélection du thème. E. Informez les musiciens des chants choisis Téléphonez aux personnes nécessaires pour que votre liste de chansons soit pratiquée. N'arrivez pas le dimanche matin avec une liste de cinq chants que vous espérez voir joués par le groupe. Assurez-vous qu'ils ont suffisamment de temps pour pratiquer durant la semaine. F. Les détails pratiques à préparer Les éléments suivants vont permettre que la direction de la louange soit efficace et sans inconfort : Ayez l'information disponible d'un coup d'œil, la planification, les numéros des cantiques, etc. · Assurez-vous que l'équipement est prêt, projecteur, système de son, etc. · Ramassez les annonces et assurez-vous que vous les comprenez · Assurez-vous que tous les participants comprennent leurs rôles Souvenez-vous des mots de Charles Spurgeon, "L'homme qui guide les autres dans la présence du Roi doit avoir voyagé loin dans le pays du Roi et avoir contemplé sa face". 5. Le rôle du conducteur de louange Il y a trois différentes perspectives sur le rôle du conducteur de louange : (a) Introduire Dieu à Son peuple, (b) Élever les gens vers Dieu, ou (c) aider les gens à célébrer le Dieu qui est au milieu d'eux. Sur la base de la fondation que nous avons établie pour le culte (c'est à dire la présence de Dieu), nous devons conclure que les conducteurs de louange ne peuvent "faire descendre Dieu", parce que Dieu est présent d'une façon universelle tout le temps. Bien que d'une certaine façon le conducteur de louange aide les gens à tourner les regards vers Dieu, nous devons rejeter l'idée que nous devons absolument amener les gens dans un stade émotionnel pour leur permettre d'adorer Dieu. La vision la plus correcte est la troisième, celle qui voit le rôle du conducteur de louange comme quelqu'un qui aide les gens à expérimenter Dieu qui est au milieu d'eux. Il s'ensuit alors que le but du conducteur de louange est d'amener l'église dans une sensibilisation collective de la présence manifeste de Dieu et de faciliter une réponse appropriée. Le rôle du conducteur de louange est d'aider les gens à réaliser ensemble que Dieu est là et de répondre adéquatement à sa présence. Les guides suivants vont aider les conducteurs de louange à permettre aux gens d'expérimenter la présence de Dieu à l'église : A. Encouragez les gens à se préparer au culte Nous lisons dans Actes 4 : 1-22 comment Pierre et Jean ont été arrêtés et mis en prison pour avoir enseigné le peuple, et annoncé en la personne de Jésus la résurrection des morts (v. 1, 2). Comme les autorités les interrogeaient, ils étaient surpris de leur assurance (v. 13). Ils n'avaient rien à répliquer avec le témoignage de l'homme que Pierre et Jean avaient guéri (v. 14). Alors, ils ont décidé de relâcher les disciples et leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. De toute évidence, ils n'allaient pas demeurer muets. La première chose que Pierre et Jean ont fait a été de rencontrer les frères de l'église (v. 23). Je crois qu'ils étaient prêts à aller à l'église parce qu'ils ont vécu pour Dieu toute la semaine. Les conducteurs doivent enseigner aux gens à pratiquer la présence de Dieu toute la semaine et de vivre un mode de vie d'adoration. B. Enseignez les gens à s'attendre de rencontrer Dieu Dans Actes 4:23, nous découvrons que pendant que Pierre et Jean se sont assemblés ensemble avec les autres croyants, il y a eu un sentiment réel d'excitation et d'anticipation. Ils ont su qu'ils allaient avoir une rencontre avec Dieu. Autrement, ils auraient été se cacher par crainte d'avoir d'autres problèmes. Dieu ne les a pas déçus, Il a eu une rencontre avec eux (v. 31) ! Nous devons enseigner les gens que lorsqu'ils se préparent à avoir une rencontre avec Dieu, ils doivent croire que de faire la connexion avec Dieu, cela est possible. Ils doivent avoir une attitude qui s'attend à Dieu. C. Aidez les gens à participer au culte Dans Actes 4:24-30, nous découvrons plusieurs façons que les gens ont participé au culte : (1) Ils ont donné gloire à Dieu (v.24), ils ont eu une attitude d'humilité (ils ont confessé leurs péchés) et de gratitude (leurs deux pasteurs venaient tout juste d'être relâchés de prison), et ils sont venus adorer Dieu. (2) Ils ont écouté intentionnellement la Parole de Dieu (v. 25-26), nous devons encourager les gens à amener leur Bible à l'église, de demander au Saint-Esprit de les aider à appliquer ces vérités dans leurs vies, de lire eux-mêmes les Écritures, de prendre des notes. (3) Ils ont regardé à Jésus (v. 27-28), ils ne se sont pas tellement préoccupés à propos de qui était en avant ou si leur chant favori avait été chanté... leur attention était dirigée vers Jésus. (4) Ils ont prié pour le secours de la part de Dieu (v. 29-30), ils ont fait une prière de louange et non de plainte, ils ont prié pour avoir de la puissance et non de la protection, et ils ont prié avec confiance et non avec peur. D. Faciliter une rencontre avec Dieu Un conducteur de louange peut aider les gens à rencontrer Dieu en :
Donnant à Dieu et aux gens l'espace nécessaire pour qu'ils puissent se rencontrer.
En étant personnellement connecté à Dieu.
En étant sensible à Dieu et à sa direction durant le culte.
En étant sensible aux gens, il y a habituellement une diversité dans les âges, cultures et niveaux spirituels.
En relâchant le contrôle du culte, plus loin nous allons explorer comment les conducteurs peuvent avoir et relâcher le contrôle.
En remplissant un rôle de médiateur entre Dieu et les gens.
En invitant les gens à s'engager vis à vis de Dieu qui est au milieu d'eux.
Les principes pour diriger la louange 1. Prendre du temps avant le culte dans la prière et la préparation. Obéissez à la direction de l'Esprit. Demandez aux responsables de l'église combien de temps vous avez à votre disposition. 2. Soyez détendus, souriez et montrez un enthousiasme véritable. Inspirez les gens à détourner leurs pensées d'eux-mêmes et de les centrer sur Jésus-Christ. 3. Annoncez les chansons clairement et répétez le numéro. Connaissez la tonalité dans laquelle le cantique doit être chanté. 4. Ne soyez pas un conducteur disparate (vite, lent, vite). Plusieurs chansons avec le même thème, la même tonalité et le même tempo vont permettre l'unité de l'assemblée et une adoration véritable. À moins que le Seigneur ne dirige autrement, commencez le culte avec des chansons plus rapides, puis vers des chants d'adoration plus lents. 5. Ne faites pas tenir les gens debout trop longtemps. Faites alterner la position assise, debout et à genoux comme expression d'adoration. 6. Ne réprimandez pas les gens. Inspirez-les en les encourageant, selon la direction du Seigneur, mais ne prêchez pas entre les chants ou ne remplissez pas les trous avec des paroles vides de sens. 7. Après un moment d'adoration intense, attendez, n'allez pas trop vite, le silence n'est pas dangereux. Permettez à Dieu d'avoir un ministère auprès de ses gens et laissez-les répondre à Dieu. 8. Sachez quand quitter. Le meilleur moment est au sommet spirituel du culte. En silence, reculez-vous de la chaire, en la laissant au prédicateur. 9. Souvenez-vous, obéissez au Saint-Esprit. Chaque culte est différent ! Les suggestions pratiques pour diriger la louange 1. Faites un début clair et définitif, commencer en prenant le contrôle du culte. 2. Faites attention aux temps morts, une préparation en profondeur vous aidera à donner une continuité. 3. Utilisez l'Écriture durant le culte, construisez votre thème autour de la Bible et utilisez-la de façon créative. 4. Faites de l'offrande une part du culte, c'est à dire comme une réponse ou un signe d'engagement 5. Planifiez la prière dans le culte : ouverture, offrande, intercession, etc. 6. Vérifiez la direction des chansons : témoignage, louange, adoration, etc. Augmentez l'intimité. 7. Utilisez de la musique variée : anciens et nouveaux cantiques, chansons locales et extérieures. 8. Utilisez des idées créatives pour impliquer les gens, trouver de nouvelles idées pour faire les anciennes choses. 9. Essayez d'impliquer l'utilisation des sens : la vue, l'ouïe, le toucher, le goûter et l'odorat. 10. Reflétez les événements sociaux durant le culte en faisant référence à ce qui s'est passé durant la semaine. 11. Reflétez le thème du sermon durant le culte en abordant le sujet sous un angle différent. 12. Conduisez naturellement vers le sermon, évitez de terminer le temps de louange avant le message.
Mark Tittley est marié et père de deux enfants. Il a exercé un ministère depuis de nombreuses années auprès des jeunes et dans l'enseignement de la direction de la louange. Il a une licence en théologie. Vous pouvez lui écrire à l'adresse suivante :  HYPERLINK "mailto:mark@btc.co.za" mark@btc.co.za. Cet article est le chapitre 4 de son "Worship manual" ( HYPERLINK "http://www.btc.co.za/worship/" \t "_new" http://www.btc.co.za/worship/). Il a été traduit et publié par le Ministère de louange avec son autorisation personnelle.
Le ministère musical dans l'église
par M. Alfred Kuen La formation musicale Tout don que Dieu nous confie implique aussi une responsabilité : celle de l'utiliser à sa gloire et de le cultiver. D'où l'importance du ministère musical dans l'église. Sous l'ancienne alliance, on ne craignait pas d'y mettre le prix : 4000 Lévites mis à part "pour louer Dieu avec les instruments" (I Chron. 23 : 5), formés par 288 enseignants (25:7) qui leur apprenaient leur art pendant plusieurs années. Et de nos jours, existe-t-il des ministères musicaux à plein temps dans nos églises et nos œuvres évangéliques européennes (à part ceux qui sont payés par nos frères américains) ? C'est la preuve de notre manque d'intérêt pour un tel ministère. Nous nous plaignons souvent dans nos pays de la pauvreté du chant, de la mauvaise qualité de la musique écoutée par les jeunes, du rôle néfaste de certaines musiques du monde. Mais avons-nous la vision de consacrer du temps et de l'argent - à faire apprendre un instrument à nos jeunes pour accompagner les chants et en apprendre de nouveaux ? - à leur donner une formation musicale valable ? - à réserver une part de nos rencontres à cette formation des membres ? - à détacher certains chrétiens pour un ministère musical ? - à cultiver notre voix en vue d'un ministère à la gloire de Dieu ? Cette formation musicale dont bénéficierait en premier lieu l'église pourrait aussi être un moyen d'atteindre certains jeunes de l'extérieur, particulièrement dans des localités où les écoles de musique ne mettent pas une telle formation à la disposition de la population. Elle pourrait, par des sessions de formation chorale ou instrumentale communes, contribuer à un rapprochement des diverses églises évangéliques d'un même lieu ou d'une région. Il suffit souvent d'un conseil, d'un exemple parlant pour rendre le ministère musical plus efficace. Les exigences du ministère musical a) Le fondement biblique Sous l'ancienne alliance, les musiciens du Temple étaient des Lévites soumis aux mêmes obligations que leurs frères. En particulier, ils ne possédaient pas de patrimoine héréditaire comme les autres tribus, Dieu lui-même était leur héritage (Nomb.18:20; Deut.10:9). Ils devaient être entièrement consacrés au service du sanctuaire. Ils vivaient des dîmes (Lév. 27:30-33), des prémices des récoltes (Ex. 23:19) et des premiers-nés des troupeaux (Ex. 13:12) ainsi que de certaines portions de sacrifices. Ils partageaient ces biens avec les sacrificateurs. Ces précédents bibliques peuvent justifier un ministère musical à plein temps au service de l'église. Ils fondent aussi les exigences qu'une assemblée est en droit de poser à tous ceux qui s'occupent d'un tel ministère, qu'il soit à plein temps ou non. Vic Delamont l'a formulé ainsi : "Seuls les musiciens qui vivent de manière exemplaire devraient être utilisés dans l'église. Ceux qui ont un ministère public devraient posséder les mêmes qualifications que les autres conducteurs de l'église." II y aurait donc un ministère musical comme il existe un ministère d'enseignement, de pasteur ou d'évangéliste. Aux États-Unis, c'est un fait reconnu, et chaque église a son directeur musical, parfois même deux ou trois. Pour stimuler cette vision dans nos pays francophones, certaines de ces églises ont même délégué des musiciens en Europe en continuant à les soutenir. Ces frères ont exercé - et exercent encore - parmi nous un ministère très béni et fort apprécié. Ils sont pour nous des modèles de ce que l'on peut entendre sous le terme de "ministère musical", s'acquittant avec humilité et compétence d'une tâche souvent difficile, ingrate et peu comprise. Toutefois, leur travail parmi nous ne sera efficace que dans la mesure où ils nous auront donné envie de les imiter - comme le missionnaire ne s'acquitte de sa mission que s'il suscite suffisamment de vocations pour ne plus être indispensable. Envisagerons-nous un jour que des jeunes se forment en vue d'un tel ministère et l'exercent ensuite à plein temps dans leur église - ou dans plusieurs églises de la même localité ? Dans ce cas, les uns et les autres devront être au clair sur les exigences de ce ministère. Ce qui est dit d'un ministère à plein temps est aussi valable dans une certaine mesure pour toute activité musicale bénévole. b) Les dispositions personnelles Vic Delamont demande que les personnes qui participent à un programme musical - reconnaissent qu'aimer Dieu et sa Parole est aussi important que d'aimer la musique - aient un cœur brûlant d'amour pour les perdus, cherchant à les toucher et à contribuer à leur développement pour le Christ, sachant que le ministère musical a sa place dans ce programme. - aient une vue biblique de la place de la musique, en accord avec les responsables et les membres de l'église dans laquelle elles collaborent - soient des personnes équilibrées, patientes, stables sur le plan affectif et émotionnel, dont l'enthousiasme soit tempéré par un solide bon sens et un brin d'humour, - aient des dons d'animation (même un minimum de don peut se développer dans des stages appropriés), - soient ouvertes aux idées des autres et aux nouvelles formes musicales, - qu'elles aient un bon contact avec les autres et une maturité spirituelle, psychologique et sociale et soient prêtes à collaborer avec les autres, donc sachent travailler en équipe sous l'autorité des anciens et d'un comité musical (p. 26-29). Kenneth Osbeck insiste aussi sur l'aptitude au travail en équipe. Le directeur musical, dit-il, doit apprendre à travailler en harmonie avec le conseil de l'église, le pasteur et le comité musical. "C'est un fait - et un fait tragique - que beaucoup de difficultés sont nées dans les églises parce que des responsables, et en particulier des responsables musicaux, n'ont jamais appris à transiger et céder, s'il le faut, sur des opinions personnelles afin de maintenir un esprit d'unité dans l'œuvre du Seigneur. On a dit avec raison que la marque d'un bon leader n'est pas la force avec laquelle il arrive à faire passer ses plans mais le fait de réaliser effectivement ses desseins tout en gardant la collaboration et le soutien de ses associés". Sous ce rapport, J.S. Bach fut certainement un artiste modèle, très peu "artiste" dans le sens qu'a pris ce terme : il était un père de famille exemplaire, s'acquittant des devoirs de sa charge avec une fidélité scrupuleuse, malgré les brimades, les injustices et les incompréhensions qu'il a dû subir. c) Artiste chrétien ou chrétien artiste ? Dans le monde, le talent constitue souvent un laissez-passer pour une "vie d'artiste" ; comprenez sous ce terme tout ce qui s'écarte d'une vie "bourgeoise" traditionnelle. Les exigences du métier (veillées tardives, longues répétitions) imposent souvent un rythme de vie différent de celui des autres gens. La communion créée par la musique et la griserie du succès incitent certains artistes à se mettre au-dessus des règles morales ordinaires et à se distinguer du commun des "mortels" par une liberté de mœurs que d'aucuns appellent libertinage. L'artiste chrétien, qui côtoie ses collègues non croyants durant sa formation et par ses contacts professionnels, devra sur ce point aussi nager contre le courant et apporter le témoignage d'une vie transformée. Il n'est pas un "monstre sacré" qui doit se singulariser par son habillement, ses opinions originales ou son style de vie, mais un serviteur de Jésus-Christ qui met à la disposition de son Dieu le don qu'il a reçu et qui s'efforce, en équipe avec les autres responsables de l'église, de servir ses frères. Certains jugeront peut-être ces exigences trop sévères, mais l'expérience en confirme le bien-fondé : chaque fois que l'on a cru pouvoir fermer les yeux sur certaines disparités entre la vie du musicien (ou du chanteur) et son témoignage chanté, cela s'est soldé par un fiasco dont les conséquences ont parfois été désastreuses. C'est pourquoi mieux vaut renoncer à la contribution d'un musicien de talent s'il n'a pas encore la maturité requise ou si sa vie n'est pas en accord avec les principes bibliques plutôt que de le mettre en avant et de l'exposer - lui et ses auditeurs - à l'éventualité d'une "occasion de chute". En lisant ces différentes considérations, vous vous direz sans doute que ce sont des dispositions que tout chrétien possède déjà - ou du moins qu'il aimerait développer et que le Saint-Esprit fait peu à peu s'épanouir en lui. Vous avez certainement été frappés par ces changements de dispositions, de manières de vivre de certains, et qui vont se consolidant s'ils restent solidement ancrés dans la Parole de Dieu et dans l'église. C'est là l'essentiel pour qui aspire à un ministère musical. Comme pour celui qui aspire à un autre ministère de responsable dans une église (voir 1 Tim. 3 et Tite 1 ), les qualifications spirituelles, personnelles, familiales et sociales sont primordiales et déterminantes. Mais est-ce suffisant pour envisager une activité musicale ? Certainement pas. Celui qui aspire à être ancien dans une église doit être "capable d'enseigner", donc avoir le don correspondant. Il en est de même pour celui qui aspire à un ministère musical. Il doit posséder des dons innés et une certaine compétence technique. Mais attention : ne nous laissons pas décourager par ce que nous disent ci-dessous nos frères américains à ce sujet ! Dieu ne méprise pas "les jours des petits commencements" (Zach. 4:10) : les essais timides et maladroits, les chorales en formation, les animateurs débutants. Mais qu'on n'en reste pas là ! Il existe aujourd'hui beaucoup de moyens de se perfectionner : stages divers, écoute de disques et de cassettes, concerts de bonnes chorales, rencontres internationales. Celui qui a l'humilité de reconnaître ses lacunes et la volonté d'arriver ne se laissera pas abattre par un manque de technicité. Avec le temps, l'expérience, l'aide et les conseils des participants et des responsables de son église, il parviendra peu à peu à acquérir cette qualité essentielle entre toutes "de transformer de simples notes et paroles en messages de beauté et de bénédiction" (K. Osbeck, 80 p. 39). d) Les qualifications techniques Sur le plan technique, le responsable musical devrait avoir une bonne formation qui lui permette de lire à vue les différentes voix d'un chant, un bon sens rythmique et une oreille sensible. Avec sa sensibilité artistique, il saisit le caractère particulier d'un morceau et son imagination créatrice lui permet de faire des arrangements originaux, de composer éventuellement des accompagnements instrumentaux pour faire ressortir le message central d'un texte musical. Sur ce plan technique, l'artiste chrétien devrait avoir des exigences au moins égales à celles de ses collègues non croyants. En effet, il travaille non pour sa gloire ou pour le plaisir de ses auditeurs, mais pour Dieu. Or, comme le dit R.D. Dinwiddie : "Dieu est un parfait musicien, il sait si un morceau a été préparé sérieusement ou "bricolé" sans soin ; il note chaque détail, et rien ne lui échappe. Il sait si la musique a quelque chose de valable à dire, ou si elle révèle l'appauvrissement créatif de l'auteur, du compositeur ou de l'interprète - ou de tous les trois. Le fait que, non seulement il accepte, mais qu'il désire nos sacrifices de louanges imparfaits, est un miracle de son amour et de sa grâce. Mais nous abusons de sa générosité si nous pensons avoir droit à sa gratitude en lui offrant n'importe quelle qualité ou si nous croyons qu'il ne saurait aimer que ce qui a nos préférences... L'artiste chrétien a, encore plus que d'autres musiciens, l'obligation de viser à la meilleure qualité possible, dans le répertoire comme dans l'interprétation. Nous devrions intensément désirer les applaudissements de Dieu" (Christianity Today 15.7.83 p. 20). Une telle vision peut transformer le ministère musical dans l'église et motiver une formation qui fait trop souvent défaut aux artistes chrétiens. Art et foi Peut-être les exigences du ministère musical seront-elles le mieux résumées par ces paroles du célèbre guitariste Lucien Battaglia qui fut l'élève du grand Segovia et que le pasteur R. Barilier a reproduites dans la Nouvelle Revue de Lausanne du 15.12.84. Interrogé sur les rapports de sa pratique musicale avec sa foi en Jésus-Christ, il a répondu ce qui suit : "Se garder dans l'humilité, pour un artiste chrétien, n'est rien d'autre que l'expression toute simple de la vérité. Qu'as-tu que tu n'aies reçu ? demande l'apôtre Paul. Et si tu l'as reçu, pourquoi t'enorgueillir comme si tu ne l'avais pas reçu ?" "Je m'efforce de mettre à sa juste place le travail musical : une préparation aussi complète que possible dans le cadre de mes obligations. Ayant accompli le possible, je remets ensuite à Dieu ce travail nécessairement imparfait, afin qu'il daigne le bénir et le faire fructifier. De même, je m'efforce de me délivrer du trac et de rester dans la paix, en priant avant chaque spectacle, jusqu'à ce que j'aie la certitude d'avoir obéi au précepte évangélique : Humiliez-vous sous la puissante main de Dieu...; déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous." "Il n'appartient pas à un artiste chrétien de souhaiter être élevé. En se gardant de tout désir de vaine gloire, on se débarrasse de la source principale du trac." "Enfin et surtout, il me paraît essentiel de me garder transparent devant Dieu, en confessant tout péché qui attristerait son Esprit Saint, et de prier pour que chaque personne du public perçoive à travers ma musique quelque chose de la beauté, de l'amour, de la paix du Seigneur." "Pour cela, je dois prier afin de ne pas être un obstacle, car la vanité, l'orgueil prétendument légitime de l'artiste est un chiendent toujours prêt à repousser..." "L'expression musicale ne peut être dissociée de son "vecteur" humain. On joue comme l'on est, ce que l'on est ; la tricherie n'est pas possible. Le musicien chrétien sera donc perçu dans la vérité de son état spirituel réel." "Cela n'implique pas a priori un niveau technique élevé : des musiciens débutants peuvent faire ressentir la richesse de leur vie intérieure, alors que de grands virtuoses peuvent offrir des coquillages aussi splendidement nacrés que vides de toute richesse spirituelle - ou même humaine quelquefois." "Cependant, on prendra garde de ne pas suspecter toute "technicité" ; ni de glorifier l'ignorance et l'amateurisme sous le prétexte que l'Esprit suffit. Or, comme disent les Proverbes, le "manque de science n'est bon pour personne, et celui qui précipite ses pas tombe dans le péché" Que de fois, sous prétexte de spontanéité plus ou moins charismatique, on précipite ses pas en négligeant la discipline bénie de l'étude et le temps de la maturation !" "Sommes-nous toujours bien conscients de la majesté de Celui qui nous appelle ?" "Célébrez Dieu en musique, célébrez-le !" dit un psaume. "Célébrez notre roi, célébrez-le ! Car le roi de toute la terre, c'est Dieu. Célébrez-le par le chant le plus beau !" Cet article a été reproduit avec la permission de M. Alfred Kuen et de M. Charles Eberli. C'est le chapitre 8 du livre "Oui à la musique" (ISBN 2-2827-0031-3) des Éditions Emmaüs, C.P. 68, CH - 1806St-Légier. Tous droits réservés.
Le rock chrétien
Il n'y a pas si longtemps, la séparation entre la musique profane et la musique sacrée était évidente. Au cours des 50 dernières années, la musique chrétienne a subi une influence marquée, si bien qu'aujourd'hui tous les styles connus (rap, rock, heavy metal, danse music, new wave, jazz, R&B, Blue Grass, etc.) sont aussi disponibles avec des paroles chrétiennes. Les plus conservateurs rejettent intégralement cette invasion des valeurs mondaines tandis que d'autres les acceptent à bras ouvert.
La Bible ne parle pas directement de la musique rock, mais elle donne les principes nous servant de guides pour bien faire nos choix et aussi conseiller nos enfants. Ces enseignements nous préservent des philosophies trompeuses et de développer un goût pour la mauvaise musique. J'espère vous donner une vision qui n'est ni permissive, ni légaliste ou étroite d'esprit. "Examinez toutes choses; retenez ce qui est bon" (1Th 5:21).
Historique
La musique rock a fait ses débuts au milieu des années 50 avec des artistes comme Elvis Presley et Jerry Lee Lewis. Fondamentalement, c'était une musique de danse et de fête basée sur des patrons rythmiques africains. Cette musique s'est quelque peu endurcie à partir des années 60 avec l'influence britannique des Beatles et des Rolling Stones. Au début des années 70, on assiste à une augmentation du volume de la musique et le début de la violence sur scène avec Jimi Hendrix et Led Zeppelin notamment. Puis vient le Heavy Metal avec sa pulsation hypnotique et ses paroles à connotation sexuelle ouverte, Kiss, Alice Cooper et Black Sabbath en sont des exemples.
Du côté chrétien, Larry Norman est souvent cité comme le père du rock chrétien. Il a déjà fait l'affirmation incroyable que la musique rock 'n' roll originait de l'église, il y a plusieurs siècles et que le diable l'avait volée! Bien sûr, il n'a jamais pu donner la moindre bride d'évidence de son affirmation. Ses premiers albums datent de la fin des années 60 et une de ses chansons porte le titre "Why Should the Devil Have All The Good Music" (pourquoi le diable doit-il avoir toute la bonne musique). D'autres ont suivi notamment Bill Gaither, the Imperials, Dallas Holmes, Randy Stonehill et Keith Greene. Toutefois, le rock chrétien n'a pris de l'ampleur que dans les années 80 avec des groupes comme Rez Band et Stryper.
Personnellement, je ne rejette pas le rock à cause de ses origines douteuses. Je crois que les instruments et les styles musicaux sont à la base ni bons, ni mauvais, ils sont amoraux. C'est l'utilisation qu'on en fait qui les qualifie et leur fait porter un message moral. Martin Luther par exemple, a pris autrefois les mélodies du monde qui étaient chantées dans les tavernes pour en faire ses cantiques d'églises ! Plusieurs groupes contemporains font la même chose: DC Talk (Doobie Brothers, Beatles, Jimi Hendrix, Nirvana), Jars of Clay (Ozzy Osbourne), Rez Band (the Who), Amy Grant (Joni Mithchell), Petra (Argent), 77's (Led Zeppelin), etc. Vous admettrez avec moi que c'est un jeu extrêmement dangereux. Nous verrons plus loin que Dieu nous appelle non pas à copier mais à nous séparer du monde.
Les effets de la musique
La musique a un effet objectif sur nos corps. Les scientifiques ont fait de nombreuses expériences sur ses répercussions, notamment chez les rats. Un montage fut réalisé avec 2 boîtes reliées par un tunnel. Dans une des boîtes, on faisait jouer de la musique classique et dans l'autre de la musique rock heavy metal. Les rats se dirigeaient rapidement vers la boîte où il y avait de la musique classique, même en si on intervertissait les musiques. À Denver, une expérience fut faite sur des plantes avec les 2 mêmes types de musique. Les plantes soumises à de la musique classique ont poussé 30% plus rapidement que normalement en se dirigeant vers le haut-parleur. Les plantes soumises à de la musique rock heavy metal ont péri en 1 mois, poussant en s'éloignant du haut-parleur.
Contrairement aux styles qui sont neutres, l'interprétation porte en elle un message absolu que même les animaux et les plantes perçoivent.
Les qualités de la bonne musique
Une musique adéquate est caractérisée par les qualités suivantes:
Enseignement biblique correct, centré sur Jésus-Christ (1Co 10:31), l'édification personnelle et commune (Ep 4:29, Ep 5:19, 1Co 14:26) comme première finalité
La prédominance du message et de la mélodie sur le rythme et l'accompagnement en général
L'attitude des musiciens et chanteurs doit démontrer le caractère chrétien, la soumission et un coeur d'adorateur
La séparation du monde (Ro 12:2, 1Jn 2:15-16) au niveau de ses buts et de son orientation
Il est à noter que tous ces éléments doivent être présents. Une facette extrêmement développée ne peut sanctifier une autre qui est déficiente.
Les caractéristiques de la mauvaise musique
La mauvaise musique ne garde pas les éléments importants au centre, on constate:
Une sensualité délibérée (Jude 1:18-19)
Des vêtements sans modestie (1Ti 2:9, 1Pi 3:3-4)
Des paroles vaines (Mt 12:36)
Une musique trop forte
Concernant la mauvaise musique, j'aimerais souligner la destinée éternelle de celle-ci. "Ta magnificence est descendue dans le séjour des morts, avec le son de tes luths; sous toi est une couche de vers, et les vers sont ta couverture" (Es 14:11).
Quelle attitude adopter
Deux passages me servent de guide, ce sont mes versets-lumière et j'aimerais vous les présenter. Les deux extraits concernent les aliments. Je crois qu'on peut les appliquer aisément à la musique puisque celle-ci est une "nourriture émotionnelle".
"Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit.(1Co 6:12)" À la base, tout style de musique est permis, mais si j'ai le choix entre une musique qui édifie un peu et une autre qui édifie encore plus, je dois choisir la seconde. Le bon peut être ennemi du meilleur. Ensuite, si je développe une dépendance vis à vis d'une musique, c'est que j'en suis asservi et donc esclave. Cela déplaît à Dieu.
"Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange (Ro 14:3)." Il est ici question des viandes sacrifiées aux idoles. Toutefois, le principe est le même: celui qui s'abstient de certaines musiques ne doit pas juger son frère qui prends plus de liberté. De même, celui qui écoute un répertoire plus large ne doit pas mépriser celui qui est plus strict. De plus, il doit prendre garde que sa liberté ne devienne une occasion de chute pour les faibles (1Co 8:9).
Quelques témoignages décevants
Les artistes chrétiens subissent une pression énorme, ils sont beaux, riches, populaires et talentueux. Certains ont vécu le divorce, commis l'adultère, expérimenté l'alcoolisme, consommé des drogues et pratiqué le satanisme tout en ayant une carrière chrétienne florissante. Le but de ces témoignages n'est pas pour les juger mais pour nous aider à ne point prendre part aux oeuvres infructueuses des ténèbres (Ep 5:11).
Amy Grant
"Je veux être au même niveau professionnel que les autres interprètes dans tous les secteurs de la musique. J'aime écouter Billy Joel, Kenny Loggins, et les Doobie Brothers (un "doobie" est un joint de marijuana). Pourquoi pas? Je veux combler le fossé entre la musique chrétienne et la musique pop." (Time mars 85) "J'essaie d'avoir une allure sexy pour vendre un album... (Rolling Stone, 6 juin 1985, p. 10)"
Stryper
"Si vous aviez à deviner leur nom, vous pourriez penser aux Disciples du Diable ou aux Belzébuls. Ou peut-être aux Abeilles Meurtrières, car c'est à cela que ressemblent sur scène ces quatre jeunes hommes dans leurs étroits costumes de cuir bariolé de languettes jaunes et noires. Des montagnes de maquillages, les cheveux en épine et assez de chaînes pendantes pour attacher la moitié des éléphants d'Afrique complète l'image de ce groupe heavy metal contemporain. Même la musique ressemble à un essaim d'abeilles en colère amplifiées plusieurs milliers de fois." (Time mars 85) Robert Sweet confesse " . . . nous sommes à peu près le groupe chrétien le plus irréligieux que vous pouvez imaginer. . ."(Hit Parader, nov. 1986, p.21) Selon le chanteur principal Michael Sweet, "Nous ne nous considérons pas comme religieux. . . En fait, la religion n'a rien affaire avec ce que fait Stryper."(Hit Parader, fév. 1987, p.41)
Michael W. Smith
"Les gens venant au concert sont prêts à s'éclater. Ils viennent pour avoir du bon temps. Quelques personnes devraient venir pour les enseigner. Leur demander de prendre une décision à la fin, ce n'est pas mon rôle. Les jeunes que je vois sont seulement prêts à s'envoyer en l'air et avoir du plaisir." (CCM juin 1986)
Steve Taylor
"Je suis apparu aux Dove Awards (récompenses de la musique chrétienne) l'an passé et je me sens encore inconfortable par rapport à cela. Je ne devrais pas réellement me retrouver là car je ne fais pas parti du courant Gospel. Bien entendu, je suis chrétien et cela influence la façon dont j'écris les chansons mais pour être bien honnête, chacun insiste selon son point de vue." (CCM fév. 1986).
Michael Card
"Les paroles d'un bon nombre de chansons aujourd'hui ne renient rien de spécifiquement chrétien - elles ont un certain message moral, mais pas beaucoup de grandes chansons peuvent être identifiées comme chrétiennes... Qu'est-ce qui arrive au message quand on essaie d'amener la musique au plus grand nombre de personnes possibles ? Il y a une portion essentielle de l'évangile qui ne se vendra pas. L'évangile est la bonne nouvelle, mais il y a aussi la mauvaise nouvelle: vous êtes pécheur et sans espoir. Comment une compagnie de disque multimillionnaire peut-elle prendre cela ? C'est une part du message, aussi, et si c'est enlevé - et cela est fait fréquemment dans la musique chrétienne - cela cesse d'être l'évangile." (Can't Buy Me Ministry, Christianity Today, 20 mai 1996, p. 25)
Conclusion
"Ceux qui me disent: Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé par ton nom? n'avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement: Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l'iniquité." (Mt 7:21-23)
Ce passage nous enseigne qu'un groupe peut s'afficher chrétien, leurs CD entrer dans nos maisons et nous pouvons même voir des fruits apparents. Cela n'est pas une garantie qu'ils marchent réellement dans les voies de Dieu. La prière et le discernement s'imposent.
L'engagement - La joie de tout risquer
par le prof. Robert N. Ham De nos jours, avec nos horaires chargés et nos vies mouvementées, rien ne peut apaiser nos âmes comme l'engagement. L'engagement ose se tenir debout devant les demandes du besoin pressant immédiat. L'engagement se tient comme une forteresse devant la tempête du changement. Voulez-vous être efficaces ? Engagez-vous. Cela fonctionne avec Jésus-Christ, cela fonctionne avec l'église, avec la famille et la chorale. En fait, l'engagement fonctionne toujours et dans toutes les situations.
Il y a longtemps, j'ai lu un passage par Anne Ortlund dans son livre "Up With Worship". La phrase disait ceci : "Il est préférable d'avoir dix chanteurs qui sont disciplinés, engagés et unis, plutôt que deux cents qui ne le sont pas". Je ne sais pas combien de fois, comme directeur de chorale d'église, j'ai jeté un regard à cet énoncé pour me rappeler ce qui est le plus important. Peu de choses vont encourager un directeur comme l'engagement. Encore plus grand est l'effet qu'ont des chanteurs engagés sur les autres chanteurs.
Des chanteurs engagés ne se préoccupent pas si les autres vont être là aussi, ou s'ils vont être les seuls dans leur section. Ils savent que d'autres chanteurs engagés vont venir aussi. Ils créent des liens ensemble, ce qui leur permet de prendre la chance d'être là. À cause de leur engagement, d'autres chanteurs vont se greffer à eux. Même si ce n'est pas le cas, ils vont chanter leur partie de façon à donner de leur meilleur de leur personne, parce que c'est ce qu'ils sont. La météo ne les arrête pas, ni la fatigue. Des horaires chargés, des problèmes mineurs de santé ou de mauvaises attitudes ne vont pas les faire se retirer. Leurs voix sont un cadeau qu'ils ont reçu et ils veulent les utiliser pour la gloire de Dieu, pour le bien de l'église, pour le bénéfice de la chorale, pour l'encouragement du directeur et pour apporter de la joie et une raison d'être à leurs personnes. C'est la joie de s'engager à tout risquer. Mais de quel risque s'agit-il ?
Des chanteurs engagés risquent de se faire étiqueter comme fanatiques. Ils peuvent se faire accuser d'être les "chouchous" ou les favoris du directeur. Ils se sentent parfois coupables quand ils doivent s'absenter, même pour de bonnes raisons. Ils ont besoin de prendre des décisions qui sont quelquefois impopulaires auprès de la famille, des amis et de la direction de l'école. Ils sont mis dans des positions de direction où ils peuvent être inconfortables. Toutefois, l'engagement est vraiment un mode de vie pour ces personnes.
Quelques caractéristiques de ces chanteurs engagés sont : 1. Ils sont présents pratiquement toujours, pour les pratiques et les cultes d'adoration. 2. Ils donnent de leur meilleur d'eux-mêmes quand tout le monde a "fermé boutique" dans leur cœur et dans leur esprit. 3. Leur attitude est habituellement positive. 4. Ils donnent souvent du temps supplémentaire, pour ranger des partitions, etc. 5. Ils ne comprennent pas en général les chanteurs qui n'ont pas le même engagement qu'eux. 6. Ils nous encouragent et dirigent par l'exemple. Ils n'ont pas besoin de dire un mot, leur vie est leur témoignage. Leur témoignage est leur constance. 7. Ils vous préviennent avant le temps quand ils devront s'absenter. 8. Ce ne sont pas en général les meilleurs musiciens, mais des musiciens moyens qui font de leur mieux.
D'une certaine façon, être engagé signifie de déterminer les priorités dans votre vie et d'être capable de dire "non" à d'autres choses qui bouleversent vos priorités. C'est difficile en effet.
Nous avons peur de l'engagement quelquefois parce que nous ne voulons pas vivre l'échec ou parce que nous ne pouvons pas mettre nos priorités ou dire non. Il y a trop de risques pour une personne non-engagée pour que celle-ci prenne la décision de s'engager. Ces personnes abaissent leurs attentes vis à vis d'eux-mêmes de façon à ne pas se décevoir. Ils participent quand cela leur convient. Quand nous donnons de notre mieux, souvent la joie et la satisfaction que nous expérimentons à cause de notre engagement surpasse tous les risques. Reconsidérez votre engagement aujourd'hui. Vous aurez été content de le faire.
Le professeur Robert N. Ham est directeur de chorale au Bethel College. Il dirige aussi la chorale pour adulte à la Clay United Methodist Church, South Bend, Indiana (USA). Son adresse e-mail est la suivante:  HYPERLINK "mailto:hamb@bethel-in.edu" hamb@bethel-in.edu. Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Christian Sound & Song qui est publié bi-mensuellement aux États-Unis par Christian Sound & Song, Inc., 3112 Lexington Park Drive, Elkhart, IN 46514. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Les églises et les ministères sont encouragés à utiliser ce matériel, mais tout usage commercial doit recevoir une autorisation écrite de l'éditeur  HYPERLINK "http://www.soundandsong.com/" \t "_new" www.soundandsong.com .
Les 7 mots hébreux de la louange
Un jour, on a demandé à un sage ce qu'il ferait si on lui accordait un souhait. Il répondit: "rétablir le sens réel des mots". Effectivement, chacun des mots que nous utilisons possède une signification qui va bien au-delà de son utilisation courante.
Sept mots hébreux sont employés dans la Bible pour décrire ce que nous appelons la louange.
Je te bénirai donc toute ma vie, J'élèverai (yadah) mes mains en ton nom. (Ps 63:4)
1. Yadah - de "Yad" (mains ouvertes) et "ah" (référence à Jéhovah, c'est à dire Dieu). Littéralement, cela signifie la main de Dieu. Il est employé pour décrire l'action d'élever les mains avec joie.
Quel est selon vous le signe universel de la soumission ? Pour le savoir, imaginez que vous marchez sur la rue et que quelqu'un pointe une arme dans votre direction. Automatiquement, vous élevez les mains. Yadah, élever les mains avec joie, est aussi un mot pour décrire notre soumission totale. Nous ne sommes pas habitués à démontrer publiquement notre adoration par des gestes, à se courber, à s'agenouiller et à se prosterner devant Dieu. Le jour où l'envie vous prendra de le faire, invitez vos parents et amis pour qu'ils prennent des photos... J'ai déjà entendu l'histoire d'un pasteur qui se promenait dans les rangées pour élever les mains de ses brebis ! En fait, louer le Seigneur en élevant les mains est formidable en autant que le geste demeure authentique.
Louez (halal) l'Éternel! Louez (halal) Dieu dans son sanctuaire! Louez-le (halal) dans l'étendue, où éclate sa puissance! (Ps 150:1)
2. Halal - signifie célébrer avec émotion, extravagance et délire. Il a donné naissance au mot alléluia.
La meilleure illustration pour décrire Halal est le sport. Imaginons que vous êtes un joueur dans une équipe professionnelle. Il reste 30 secondes au match décisif et le pointage est égal 2 à 2. Vous recevez une passe et dans un effort surhumain vous déjouez le gardien de but. Soudain, des milliers de personnes se mettent à célébrer (halal).
Dans la Bible, un exemple touchant de l'emploi de ce mot est dans 2 Chronicles 20. Des ennemis virent combattre le roi Josaphat et sa première réaction fut la peur (v.3). Dans un deuxième temps, nous le voyons chercher la face de Dieu en compagnie du peuple de Juda. Puis au verset 20, Josaphat décide d'envoyer les chanteurs et les musiciens devant l'armée pour louer et célébrer son amour. Si j'avais été là et que j'avais eu le choix entre une guitare comparativement à un arc et des flèches, j'aurais probablement choisi la deuxième option. Toutefois, comme le prophète Jachaziel l'avait annoncé, le combat appartient à l'Éternel. Ils n'ont pas eu besoin de combattre et Dieu leur a donné un immense butin, si bien qu'ils ne purent tout emporter. Au verset 26, nous voyons à nouveau le peuple louer et célébrer le Seigneur. Le mot employé est halal. Il est à noter que cette vallée a été nommée Beraca, ce qui signifie louange.
De plus dans 2 Chroniques 5:13-14, il est écrit: "Et lorsque ceux qui sonnaient des trompettes et ceux qui chantaient, s'unissant d'un même accord pour célébrer (halal) et pour louer (yadah) l'Éternel, firent retentir les trompettes, les cymbales et les autres instruments, et célébrèrent (halal) l'Éternel par ces paroles: Car il est bon, car sa miséricorde dure à toujours! en ce moment, la maison, la maison de l'Éternel fut remplie d'une nuée. Les sacrificateurs ne purent pas y rester pour faire le service, à cause de la nuée; car la gloire de l'Éternel remplissait la maison de Dieu."
Pourtant tu es le Saint, Tu sièges au milieu des louanges (tehillah) d'Israël. (Ps 22:3)
3. Tehillah - signifie chanter avec alléluia.
Tehillah fait référence directement au coeur. On ne peut louer Dieu avec un coeur qui lui appartient seulement à moitié. Imaginons que vous êtes en voiture avec votre conjoint et qu'il arrive un accident. Votre conjoint est défiguré pour toujours ! Est-ce que cela changera votre attachement pour lui ou elle ? Bien sûr que non, car c'est ce qui est à l'intérieur qui compte. Au niveau de la louange, c'est la même chose. Nous chantons les louanges à Dieu, non pas parce que notre situation est glorieuse, mais parce qu'il en est digne.
Vous tous, peuples, battez des mains! Poussez vers Dieu des cris de joie (shabach)! (Ps 47:1)
4. Shabach - c'est un hommage public fait de vive voix d'un serviteur à son maître.
Un bon texte pour décrire le mot shabach est dans Esdras 3:10-11 "Lorsque les ouvriers posèrent les fondements du temple de l'Éternel, on fit assister les sacrificateurs en costume, avec les trompettes, et les Lévites, fils d'Asaph, avec les cymbales, afin qu'ils célébrassent l'Éternel, d'après les ordonnances de David, roi d'Israël. Ils chantaient, célébrant et louant l'Éternel par ces paroles: car il est bon, car sa miséricorde pour Israël dure à toujours! Et tout le peuple poussait de grands cris de joie en célébrant l'Éternel, parce qu'on posait les fondements de la maison de l'Éternel."
Réveille-toi, mon âme! réveillez-vous, mon luth et ma harpe! Je réveillerai l'aurore. Je te louerai parmi les peuples, Seigneur! Je te chanterai (zamar) parmi les nations. (Ps 57:8-9)
5. Zamar - il est la traduction littérale de louange, c'est à dire chanter avec des instruments d'accompagnement.
La perception du rôle des instruments au sein de l'église a varié énormément selon les époques. Certains se sont mêmes opposés à leur utilisation, notamment Jean Calvin qui les considérait au même titre que les rites de l'Ancien Testament. John Wesley, pour sa part, ne voyait pas d'objection à ce qu'il y ait des instruments dans l'église... ...pourvu qu'ils ne soient ni vus, ni entendus ! Pourtant au ciel, il y a des instruments et pas seulement des voix car avant la chute du diable (Ez 28:13), Dieu avait mis à son service des tambourins et des flûtes.
Offre pour sacrifice à Dieu des actions de grâces (towdah), et accomplis tes voeux envers le Très Haut. (Ps 50:14)
6. Towdah - dérivé du mot Yadah mais avec confession. Il décrit l'action d'élever les mains avec adoration et remerciements.
Vous vous présentez en court pour un meurtre que vous n'avez jamais commis. Votre avocat tente de vous défendre du mieux qu'il peut, mais il manque des détails importants de l'histoire. Vous êtes appelés à la barre des témoins. La couronne vous demande: avez vous tué cet homme ? Solennellement, vous levez la main droite en disant: je confesse (towdah) que je suis parfaitement innocent de ce crime... Towdah est une déclaration ouverte, libre et sans réserve. Un bel exemple de son utilisation est dans le psaume 100:4 "Entrez dans ses portes avec des louanges (towdah), dans ses parvis avec des cantiques (tehillah)!"
Venez, prosternons-nous et humilions-nous, fléchissons le genou (barak) devant l'Éternel, notre créateur! (Ps 95:6)
7. Barak - il est utilisé pour décrire l'attitude de soumission et de confiance, c'est à dire se prosterner avec adoration.
Barak nous décrit l'adoration à genoux comme un style de vie. Bien sûr, nous ne pouvons pas passer notre vie à genoux, mais néanmoins comme Daniel (Da 6:10), le faire régulièrement.
Les chants connus - Un plus pour la louange
par M. Stephen Newman Ne vous êtes-vous jamais préoccupé de savoir pourquoi les gens ne participent pas à la louange comme vous le souhaiteriez ? Est-ce que vous avez déjà assisté à un culte où il était difficile de louer le Seigneur ? Est-ce que vous savez pourquoi ? Si la musique est adéquate et si le style de musique vous convient, il ne devrait y avoir aucune raison pour qu'une personne n'arrive pas à louer vraiment ? Si demain, je venais dans votre église locale, je pourrais instaurer deux cultes d'adoration différents, l'un ayant plus de participation que l'autre. Si je connaissais un peu l'arrière-plan de votre église et si j'avais une liste des chants qui sont connus, je pourrais programmer deux cultes de manière à ce que dans l'un on verrait les gens chanter et dans l'autre on les verrait frustrés et perdus. Vous savez comment je peux faire cela et comment les conducteurs de louange à travers tout le pays font face chaque semaine à ce réel dilemme. Les chants connus sont la clé d'une bonne participation durant la louange. Si vous ne me croyez pas, faites un bloc de chants que personne ne connaît pendant le culte et observez alors si les gens chantent et participent. Ensuite, proposez des chants que tout le monde connaît et vous verrez la différence. Simple et pourtant je me sens coupable à chaque semaine, en partie dû au fait que je veux chanter de nouveaux chants. Je connais ces cantiques et je peux louer Dieu à l'aide ces chants. Le problème survient lorsque j'omets de placer les gens au centre de mon programme. L'équipe de louange peut se fatiguer d'interpréter toujours les mêmes chants encore et encore, mais rappelez-vous que vous pouvez utiliser un chant depuis des mois avant qu'il ne soit vraiment une adoration pour l'église. Quand il atteint véritablement les gens, il peut déjà sembler vieux pour l'équipe de louange. C'est un équilibre difficile à atteindre et à maintenir. Il peut aussi y avoir quelqu'un qui vient juste de se joindre à votre église et ne connaît pas encore le chant et l'influence de nouvelles personnes viennent augmenter la frustration. Que faire en tant que conducteur de louange ? Il y a tellement de gens à satisfaire. Vous ne désirez pas lasser l'équipe de louange, mais les gens ne sont pas des musiciens et ont besoin de plus de temps pour apprendre un chant avant de pouvoir l'utiliser pour adorer. Il n'y a rien de plus frustrant pour un adorateur que d'aller dans une église où il ne connaît aucun chant. On ne peut vivre la louange que s'il y a participation. Vous êtes là en train d'essayer d'apprendre sept nouveaux chants et au moment où vous commencez le premier, ils veulent déjà passer au suivant. Vous pouvez être capable de louer, mais ce ne sera pas génial si vous n'êtes pas familiarisé avec les paroles et avec les mélodies. L'équilibre semble être la clé. Je n'essaye pas d'apprendre plus d'un nouveau chant le même dimanche. Lorsque j'apprends un nouveau chant, j'essaye de le faire quatre semaines de suite. Cela permet aux gens qui ne viennent qu'une semaine sur deux de l'entendre et de l'assimiler. Je le fais aussi souvent que possible pour aider les gens à l'apprendre le plus rapidement possible. La première fois, je le présente comme un chant spécial pour que les gens s'asseyent et l'écoutent en entier. Des observations supplémentaires doivent être fournies lorsqu'un chant est plus difficile à apprendre. Rappelez-vous alors qu'en moyenne les gens de votre église n'ont aucun arrière-plan ou entraînement musical. C'est la raison pour laquelle nous n'imprimons plus les partitions pour ceux qui ne savent pas lire la musique. Ils l'apprennent simplement par cœur. Il est injuste pour nous, comme conducteurs de louange, d'être égoïstes dans notre planification et dans le choix de certains chants pour la louange. Gardez les chants difficiles pour des occasions spéciales et pour des concerts de louange. Soyez sensibles à la majorité des gens dans votre choix de chants et de tonalités. Si le chant est trop haut, il y aura un manque de participation. La plupart des gens ne savent pas chanter au-delà du "ré" et pourtant la plupart des nouveaux chants de louange en regorgent. Si vous voulez que les gens chantent pendant la période de louange et commencent à grandir dans la louange, le matériel doit être facile à apprendre et il faut leur laisser suffisamment de temps pour apprendre. Vous pouvez pensez que vous maîtrisez un chant alors que les gens viennent peut-être seulement de commencer à l'utiliser comme un outil pour leur adoration. Le problème avec certains hymnes est qu'ils ont tellement de mots que cela prend une éternité pour qu'on arrive à les retenir. J'ai grandi dans une église traditionnelle, mais j'ai encore besoin des paroles pour la plupart des hymnes. Ma mémoire n'est pas la meilleure et le fait de devoir toujours suivre le recueil d'une ligne à l'autre me limite dans ma propre louange. Soyez sensibles, assurez-vous qu'ils connaissent les chants qui sont dans votre répertoire actuel avant d'en choisir d'autres. Ne bombardez pas les gens de nouveaux chants chaque semaine. Laissez-les grandir avec vous en les enseignant et aidez-les à devenir de vrais adorateurs du Dieu vivant. Chantez au Seigneur un chant nouveau, mais rappelez-vous que vous avez une compréhension différente de ce que cela signifie pour les gens de votre église. Ce qui est nouveau pour eux est peut être vieux pour vous !
Cet article a été traduit par  HYPERLINK "mailto:Joelle.Richir@advalvas.be" Mme Joëlle Richir avec la permission de M. Stephen Newman. Vous pouvez voir le site internet de M. Stephen Newman à l'adresse suivante :  HYPERLINK "http://www.gospelcom.net/exw/" \t "_new" http://www.gospelcom.net/exw/ .
Les conflits dans l'église
par Mme Roxane S. Lulofs Un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ; Un temps pour embrasser, et un temps pour s'éloigner des embrassements ; Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre. -Ecclésiastes 3:1-8
Le changement est un chose merveilleuse, jusqu'au jour où il arrive sans que nous soyons préparés à y faire face. Quand le changement vient subitement, il crée souvent un conflit pour ceux qui y sont impliqués. Le changement ne crée pas moins de conflits au sein des croyants dans l'église qu'il le fait à l'extérieur de l'église.
Les conflits parmi les chrétiens sont souvent une expérience négative. Après tout il est écrit : "S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes" (Romains 12:18). Nous pouvons vouloir vivre en paix mais sentir le besoin de dire quelque chose au sujet des choses qui se passent autour de nous.
Comment pouvons-nous savoir quand le temps et le moment sont favorables pour engager un conflit ? Cela sera peut-être utile de comprendre la différence entre les raisons bibliques pour engager un conflit et celles qui sont non-bibliques.
Quand un conflit est mauvais
Commençons par les mauvaises raisons pour s'engager dans un conflit. Peut-être que la pire raison pour entrer dans un conflit est d'insister sur notre façon de faire quand le compromis est possible et ne violera pas nos valeurs. Contrairement à ce que nous croyons personnellement, nous n'avons pas le droit d'exiger que les choses se fassent à notre façon. Il n'y a simplement pas d'appui biblique pour agir de cette façon. L'insistance sur notre façon de faire peut mener à quelques petits conflits, comme cela est arrivé à mon église récemment.
Nous sommes situés près d'une université et d'un collège, et notre pasteur a décidé qu'une allure moins formelle le dimanche pourrait attirer plus de personnes de ce groupe d'âge en particulier. Il avoue que de changer son traditionnel complet/cravate pour une chemise sport a été, cette année, le changement qui a suscité le plus de commentaires, et plusieurs de ceux-ci étaient exagérément négatifs.
Est-ce que le compromis est possible en respectant l'habillement à l'église ? Certainement. Est-ce que le compromis transgresse des valeurs importantes ? Probablement pas.
Une raison clairement invalide pour engager un conflit dans l'église est quand nous nous servons d'une personne interposée parce que nous avons de la crainte à confronter la personne qui est réellement responsable du problème. Les femmes de pasteur sont souvent la cible de la frustration des membres de l'église, parce que ces membres ne veulent pas dire quelque chose au pasteur directement. Ou bien nous voulons parler à d'autres personnes dans l'église à propos de notre problème en gagnant du support et de la sympathie, sans jamais parler à quelqu'un qui peut vraiment faire quelque chose pour le problème. Cela aussi est une mauvaise idée.
Une autre raison pour éviter les conflits est lorsque nous avons le désir d'enseigner à quelqu'un d'autre une bonne leçon, ces sentiments naissent souvent du désir égoïste de faire mal paraître quelqu'un d'autre. Dans le cas où vous croiriez que Dieu vous demande d'être "prophète de la vérité" dans une situation particulière, soyez sûr que vous entendez très bien sa voix et que vous avez la crédibilité ainsi que l'expérience pour amener doucement l'autre personne en conformité avec ce que Dieu vous a dit. Vous devez aussi vous assurer que confronter l'autre personne immédiatement est plus important et fera plus de bien à cette personne et aux membres de l'église que d'attendre simplement que la personne réalise son erreur.
D'autres raisons pour éviter les conflits peuvent être trouvées au sein des petits motifs qui peuvent nous tenter d'abaisser autrui, de mettre l'autre mal à l'aise ou de provoquer quelqu'un à faire quelque chose d'insensé afin de lui nuire. Les conflits ne sont pas simplement à déconseiller lorsque créés par ces motifs, ils sont des péchés.
Quand un conflit doit être évité
Bien sûr, il y a des personnes qui ont de la facilité à éviter les conflits quand ils se présentent. Ils se cachent derrière les versets qui nous encouragent à vivre en paix, tout en négligeant la responsabilité de l'amitié véritable et de l'amour au sein de l'église.
De la même façon qu'il y a des raisons invalides pour engager un conflit, il y a aussi des raisons invalides pour éviter d'entrer en conflit. La raison la pire est peut-être le désir de ne pas être inconfortable. Cette peur de l'inconfort, avec l'espérance vaine que si nous attendons suffisamment longtemps, quelqu'un d'autre va initier le conflit à notre place, est une raison illégitime pour éviter un conflit.
Une autre raison pour éviter un conflit est la peur de ce que peut être la réponse de l'autre personne. Nous pouvons avoir peur que l'autre personne se fâche ou que l'autre personne nous dise que la raison du conflit ne nous regarde pas. Mais si vous avez prié vraiment sur le sujet et que vous croyez que vous devez confronter l'autre personne, alors ne pas le faire est une désobéissance à l'appel de Dieu.
Le conflit est nécessaire
S'il y a plusieurs raisons pour éviter les conflits, alors quand devons nous entrer dans la bagarre ? Une raison est pour aider l'autre personne à saisir une vérité importante à propos de Dieu ou du comportement chrétien, assumant que nous avons à la fois la connaissance et la relation vis à vis de l'autre personne pour nous permettre de faire ainsi. Récemment, quelqu'un m'a confronté à propos de quelque chose que j'ai dit. Elle avait le droit de me confronter sur ce sujet et elle avait la crédibilité pour le faire. Elle commença par mentionner qu'elle ne voulait vraiment pas dire ce qui allait suivre, et ensuite me fit part du problème. Elle prédit ma réaction avec justesse. Je n'étais pas très content d'entendre cela. Sur le coup, tout ce que j'ai trouvé à dire est que je l'avais écouté, et que j'allais réfléchir et prier sur le sujet.
Environ quatre heures après cette conversation, je lui ai fait part du fait qu'elle avait raison et que j'étais content qu'elle me l'ait dit. Son inconfort n'était pas une raison suffisante pour attendre. De bonnes relations dépendent de l'habileté de chaque personne à dire la vérité à l'autre personne. Si je n'avais pas eu de relation avec cette femme, ses mots n'auraient probablement eu peu d'impact sur moi et nous n'aurions pas pu en bâtir une après la conversation.
Les frontières concernant les comportements sont souvent la base des conflits dans l'église. Si quelqu'un a un comportement inadéquat durant un culte d'église, cette personne peut avoir besoin d'être confrontée. Toutefois, nous devons nous assurer que nous nous appuyons sur des raisons légitimes.
Comme j'ai assisté aux cultes de mon église durant les dernières années, quelques-unes de ces questions se sont avérées pertinentes. Doit-on demander à une jeune femme qui expose sa poitrine en allaitant son bébé sur un banc d'église d'aller à la garderie ? Doit-on demander à une personne qui a l'habitude d'arriver au culte en retard de s'asseoir à l'arrière plutôt que complètement en avant ? Doit-on exiger à un groupe de membres de l'église de payer un dommage pour avoir laissé préalablement les installations dans la saleté ? L'approche vis à vis de l'engagement dans un conflit dépendent aussi des attentes de l'église.
Peut-être que la raison la plus importante pour engager un conflit dans l'église est de protéger celui ou celle qui ne peut pas le faire. Il y a plusieurs années, on a planifié que ma fille monterait dans le groupe de jeunes du secondaire. Elle était encore en sixième année élémentaire dans une école privée mais notre groupe de jeunes suivait les conventions des écoles publiques locales. Ma fille n'était pas prête à quitter ses amis du groupe élémentaire et il ne lui semblait pas qu'elle pouvait s'intégrer au groupe supérieur. J'étais à peu près sûr qu'il y aurait d'autres enfants qui partageraient occasionnellement ses sentiments. Je suis allé voir le pasteur de la jeunesse et je lui ai expliqué qu'en dépit du fait que j'appréciais ses efforts pour coordonner les expériences à l'école et à l'église, une approche uniforme n'était probablement pas le meilleure politique. Après quelques discussions, notre église a accepté que les élèves de sixième année puissent choisir de demeurer avec ceux du primaire plutôt que de monter avec ceux du secondaire. La flexibilité a fonctionné avec ma fille et plusieurs autres enfants qui n'étaient pas capable de s'occuper du problème eux-mêmes.
Règles d'engagement
Quand nous avons décidé que nous allions nous engager dans un conflit, la prochaine chose que nous avons à faire est de planifier l'approche. Bibliquement, nous devons faire face à la personne directement (Matthieu 18:15-17). Il est aussi important de parler de façon responsable que de décider si oui ou non nous nous engageons dans un conflit. Dudley D. Cahn, professeur de communication à la State University de New York, et moi avons façonné une phrase que nous appelons "SPEC" - Stopper, Penser, Écouter et Communiquer.
Les portions "Stopper" et "Penser" ont affaire avec ce que j'ai parlé précédemment. "Stopper" : y a-t-il vraiment un conflit ? Est-ce que j'ai le droit bibliquement ou l'obligation de faire quelque chose au sujet du problème ? "Penser" : quelle est la meilleure façon d'aborder le problème ?
"Écouter" vient avant de "Communiquer" dans notre modèle pour une très bonne raison. Souvent, les personnes se précipitent dans le conflit, en disant ce qu'ils ont en tête sans vraiment écouter ce que l'autre personne a à dire. David Augsburger a un jour écrit "Le sentiment d'être écouté est si prêt de celui de l'amour que la plupart des gens ne peuvent dire quelle est la différence". Si nous voulons confronter les autres dans l'amour, nous devons être prêts à écouter ce qu'ils ont à dire.
Finalement, c'est le temps de parler. "Communiquer" d'une façon chrétienne requiert que nous prenions la responsabilité pour ce que nous pensons être fautif "Tout le monde pense que ton comportement est inapproprié", dire plutôt "Je pense que ton comportement est inapproprié". Ne pas dire "Tout le monde sait que ce n'est pas vrai" mais plutôt "Je n'y crois pas". Nous ne pouvons pas nous cacher derrière de grandes phrases au sujet des autres. Nous avons besoin de nous tenir debout et dire ce que nous pensons.
Communiquer de façon chrétienne demande aussi que nous disions aux autres pourquoi la situation est importante pour nous, leur dire ce que nous ressentons au sujet de la situation, et expliquer ce que nous voudrions qui change suite à la conversation. Ces phrases "Je" ont quatre portions :
Une phrase de sentiments : Je sens... Une phrase de comportement problématique : Quand je... Une phrase de conséquence : Parce que je (pense, crois)... Une phrase d'objectif : J'aimerais (voudrais, désirerais)...
Supposons par exemple que vos cultes d'adoration mettent généralement de côté les vieux hymnes et vous avez noté que l'église n'en a pas chanté depuis longtemps. Avez vous le droit que les choses soient faites de votre façon ? Non. Mais avez-vous le droit de dire que les hymnes vous manquent ? Certainement. Faire des blagues et des commentaires n'amène rien de concret, mais utiliser une phrase "Je" le fera : "Je me sens triste quand je vais à l'église et n'entends aucune chanson familière parce que je crois que c'est vraiment important pour nous de nous attacher à nos traditions dans l'église. J'apprécierais beaucoup si nous pouvions chanter au moins un hymne chaque semaine".
La façon que cette demande est faite aide l'interlocuteur à comprendre que c'est un souhait, non une exigence. En la formulant de cette manière, vous pouvez plus aisément écouter les raisons que l'autre personne a pour faire les choses de cette manière. La communication responsable invite à l'écoute et à l'échange. La communication irresponsable "Vous savez, je n'aime pas du tout la façon dont vous faites l'adoration ces jours-ci", l'éteint complètement.
Bien sûr, les conversations ne se passent pas aussi aisément. Vous n'avez pas toujours la possibilité de dire les quatre portions de votre phrase "Je" avant que la personne vous interrompe. Mais si vous avez réfléchi à ce que vous voulez dire, et comment le dire d'une façon responsable, votre conflit sera sûrement mieux contrôlé.
Les changements et les conflits sont tous difficiles. Et trop souvent, notre réponse est d'éviter de faire quoi que ce soit. Nous choisissons simplement de quitter l'église où nous assistons, en trouvant une autre place qui fonctionne jusqu'à ce que cela soit trop inconfortable. Nous y perdons, et à long terme, l'église aussi.
Roxane S. Lulofs est professeur des études de communication à l'université Azusa Pacific. Elle a plus récemment co-écrit un livre intitulé Change and Conflict : From Theory to Action (Allyn and Bacon). Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
Les enfants sont aussi des personnes ordinaires
par M. Warren Anderson Calculer la dépense
La réponse de Kathie Hill atteignit exactement le but. "Vous ne débutez pas une chorale pour enfants, vous commencez un ministère de musique pour enfants." Avec 22 ans de service avec les enfants ainsi que 24 ans de ministère musical à son crédit, Mme Hill en savait quelque peu concernant le fait de calculer la dépense avant de s'embarquer dans une excitante et potentiellement périlleuse aventure comme celle là. Voyant l'expérience premièrement comme un ministère et seulement ensuite en terme musical est une bonne façon de commencer. Elle suggérait ensuite un diagnostique d'auto-évaluation qui couvre une variété de secteurs qui peuvent ne pas être apparents tout de suite à l'observateur occasionnel.
"Posez-vous ce genre de questions," commença-t-elle. "Quel est votre but ? Quels sont les talents qui sont disponibles ? Quels sont les âges avec lesquels vous allez travailler ? Quels sont vos limitations en termes d'espace ? Limitations d'horaire ? Limitations de budget ? Est-ce qu'il y a des volontaires qui sont prêts à aider ? Quel répertoire ou ressources avez-vous de disponibles, et comment le style d'adoration de votre église affecte-t-il le genre de musique que vous choisissez ? Utilisez-vous une chorégraphie ? Comment cela prend-t-il place avec le conseil de l'église ?"
Vous voulez toujours prendre en charge cette chorale pour enfants ? "Assurez-vous que Dieu vous appelle," soutient-elle. "Et si vous êtes appelés, alors engagez-vous", voici comment.
Étape 1 : Engagement dans la prière (Jacques 5:17,18)
Le ministère de musique pour enfants fonctionne comme tous les ministères dans l'église ; derrière ceux qui sont sur la première ligne vous trouverez un réseau de prière qui supporte à la fois les dirigeants et les participants. Les conducteurs de louange qui forment le projet de débuter une chorale pour enfants feront bien de commencer à prier pour le discernement et la direction quelques mois avant la date de démarrage, spécialement si vous planifiez d'impliquer les autres dans la direction.
"Trop souvent les pasteurs de musique et les conducteurs de louange commencent par penser à remplir un poste" note le Dr Rhonda Buescher, pédagogue en musique d'église, "plutôt que de se demander qui est celui que Dieu appelle pour faire ce travail ? Mon expérience me montre que si je prie, le Saint-Esprit me guidera vers la bonne personne."
Une fois que la bonne personne est en place, l'emphase de vos prières peut changer, mais pas leur importance. Le Dr Buescher a fait de la prière une portion intégrée à ses pratiques de chorale durant ses 20 ans de service.
"Nous allons avoir un moment de prière avec les enfants pour leur permettre de partager une requête et nous avons trouvé que plusieurs d'entre eux ont des besoins très importants. Quelquefois la prière est 'mon chat s'est enfui hier' et en d'autres occasions ce ressemble tristement à 'mes parents se divorcent'." Les enfants ont besoin que leurs besoins, qu'ils soient petits ou grands, importent à Dieu. Finalement, Buescher reconnaît que c'est "important pour nous de prendre du temps durant la pratique pour partager des requêtes de prière."
D'autres méthodes suggérées par le Dr Buescher pour incorporer la prière dans le contexte de votre ministère inclue avoir des partenaires de prière parmi les membres de la chorale et demander aux adultes qui sont là pour aider de prier pour des enfants en particulier à certains jours de la semaine (voir la prière de Jésus pour ses disciples dans Jean 17 pour obtenir de l'inspiration).
En dépit du fait que nous, conducteurs de louange, aimons dire que celui qui chante prie deux fois, nous devons reconnaître que celui qui chante prie d'abord. Si vous mettez la prière comme une priorité dans votre ministère. Votre ministère de musique pour enfants vous rapportera de grandes récompenses.
Étape 2 : implication des parents (Proverbes 29:15)
Pam Andrews lance brusquement : "certains parents voient la chorale comme une garderie." Du même souffle elle mentionne, "toutefois si vous demandez aux parents de vous aider, ils le font." Non, Mme Andrews ne souffre pas d'un désordre cognitif induit par le stress suite à ses 15 ans de travail avec les chorales d'enfants. Elle mentionne simplement le fait que les directeurs de chorale qui faisaient preuve de sagesse recrutent toute la famille. Quand elle dit, "vous devez avoir vos hameçons pour les attraper", elle parle des parents et de leur progéniture. La façon de les accrocher tous les deux est d'investir dans les enfants.
Le concept de base apparaît dans Matthieu 10:42 (quiconque donnera seulement un verre d'eau froide à l'un de ces petits parce qu'il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense); l'idée est qu'une bonne action envers un enfant apportera un bon résultat. Le "verre d'eau froide" peut prendre plusieurs formes : donner un rôle narratif important à un enfant qui chante monocorde et qui en d'autre temps n'aurait pu s'illustrer ; donner à l'enfant turbulent (dont le masque de bravade dénote un grand manque d'estime de soi) la tâche d'appeler tous et chacun au début de chaque pratique ; écrire une courte note d'encouragement à propos de l'enfant au bas de chaque lettre informelle qui est envoyée aux parents. Ces actions qui semblent banales permettent aux parents de savoir que vous avez vraiment à cœur leurs enfants.
Mme Andrews a été jusqu'à créer une lettre de nouvelles pour la chorale qui était envoyée à chaque domicile d'enfant. "J'ai essayé de dire quelque chose de spécial à propos de chaque enfant," rappelle-t-elle. "Dans certains cas, c'était aussi simple que 'j'aime ton sourire', plus tard tous les parents soient venus me voir pour me dire à quel point ils avaient apprécié que je prenne le temps de dire un mot gentil à propos de leur enfant".
Mme Andrews essaie de garder continuellement les portes de la communication ouvertes entre elle, en tant que directrice, et les parents. "Je leur demande de me soumettre les idées spéciales qu'ils ont pour la chorale, de s'engager à prier pour les enfants, de volontairement les surveiller pendant les voyages ou de fournir de la nourriture pour les événements spéciaux. C'est une façon de faire tomber les murs de façon à ne pas leur communiquer 'c'est à moi ; n'interférez pas'."
Souvent grand-papa et grand-maman ont un peu plus de disponibilité (et un peu moins de stress dans leurs vies). Alors, quand vous sollicitez de l'aide, ne les oubliez pas. Spécialement s'ils vont à l'église depuis longtemps et ont des souvenirs d'avoir amené leurs enfants lors d'événements musicaux.
Étape 3 : Les arrangements professionnels (Col. 3:23)
Quand Herb Owen, duquel provient "The Complete Kids Choir Video Guide" qui fut une incroyable primeur pour le ministère de musique des enfants, amena le premier de ses 35 conseils pour les directeurs de chorale d'enfant, il utilisa ces trois mots : Rends-le professionnel. Qu'on le veuille ou pas, nos enfants ont grandi à l'ère du vidéo sans aucun manque vis à vis des merveilles du multimédia qui étaient à leur disposition. Cela met une pression sur le ministère des enfants pour fournir des alternatives technologiques judicieuses quand cela est possible. "Les enfants veulent faire parti de quelque chose d'aussi professionnel que ce qu'ils voient à la télévision", ajoute M. Owen.
Si vous n'avez pas quelques milliers de dollars d'extra dans votre budget pour la pyrotechnique, ne vous inquiétez pas. "Le professionnalisme" est, dans une grande mesure, une attitude. Selon Nan Allen, qui, avec son mari Dennis a composé plus de 50 chants pour enfants mentionne "même si ça sonne banal, vous commencez avec ce que vous avez."
Désirant débuter une chorale pour enfants dans une petite église, Allen a trouvé à la place un trio. "Nous n'avions que trois filles de sixième année", se rappelle-t-elle, "mais elles chantaient à merveille. Je leur ai enseigné à harmoniser à 3 voix, alors nous avons pris des hymnes du livre de cantiques et les avons arrangés à 3 voix. C'était magnifique."
Que vous ayez 3 enfants ou 103, créer une atmosphère de professionnalisme réside en partie dans le fait de maintenir de hauts, mais réalistes standards. "Vous pouvez aider à élever le moral du groupe", ajoute Mme Allen, "en choisissant avec soin votre matériel pour leur donner un défi, mais sans écraser vos chanteurs. Les enfants doivent être capables d'apprendre quelque chose très rapidement," note-t-elle. À mesure qu'ils apprennent, aider à garder leur intérêt en planifiant des exécutions publiques fréquemment. Elle continue, "toujours avoir un événement majeur devant soi, quelque chose sur quoi garder les yeux, les jeunes ont besoin de quelque chose vers quoi travailler".
Que vous ayez un immense budget ou pas du tout, une attention gardée sur les détails peut faire beaucoup concernant la création d'une image professionnelle qui est attirante pour les enfants. M. Owen suggère de filmer chacune des représentations (pour souligner l'importance de la présence sur scène), en habillant les enfants de façon à les appareiller ou avec le même costume, et en passant du temps à pratiquer comment parler à la scène et de la scène. "Si nous donnons une apparence professionnelle, les gens vont penser 'oh, regardez ces gentils petits enfants' plutôt que 'd'où viennent ces mioches et qui les a invités?' "
Étape 4 : Conduite amusante (Luc 18:16,17)
En dépit de l'étape 3, comprendre qu'une chorale pour enfants doit être une expérience amusante est encore plus important. Ce n'est pas une surprise que le deuxième conseil de M. Owen soit un bref Rends-le amusant. "Rendez vos pratiques amusantes, rendez vos concerts amusants, rendez vos voyages amusants. Cela signifie que vous devez absolument avoir du plaisir", observe-t-il.
Quelques-uns uns d'entre nous avons plus de facilité à avoir du plaisir, alors pour ceux qui ont besoin de travailler là-dessus quelque peu, voici quelques suggestions pratiques. "Ayez plus d'un tour dans votre sac quand vous venez à la pratique," recommande le Dr Buescher, qui avoue que le temps d'attention même des enfants les plus âgés ne dépasse souvent pas les cinq minutes à la fois. "Gardez un rythme rapide et variez vos méthodes d'enseignement".
Le Dr Buesner utilise le renforcement positif pour aider les enfants à demeurer assidu à la tâche. Les membres de sa chorale peuvent gagner des récompenses pour un bon comportement individuel et collectif.
Mme Andrews suggère de commencer sa pratique avec de la musique qui est amusante à chanter, et récompenser les enfants à la fin de la pratique (en assumant qu'ils ont bien fait) avec l'opportunité de chanter le "matériel amusant" après avoir passé au travers toute la musique que vous aviez à voir ce jour là.
Mme Andrews relate même qu'elle rend la discipline amusante. "Plus je veux crier après eux, plus j'essaie d'avoir leur attention en faisant des jeux rythmiques." Elle a trouvé que de mettre de côté ce qu'elle fait momentanément et d'engager le groupe dans des activités de mouvement dissipe souvent un problème potentiel.
M. Owen essaie de déterminer le climat avant que la pratique commence. "Nous essayons de créer une atmosphère d'amour et de chaleur où ils vont pénétrer. Nous avons de la musique qui joue et nous leur laissons savoir à quel point nous sommes fiers de les voir."
"Voulez-vous jouer avec moi ?"
Rob Evans, mieux connu sous le nom de l'homme-beignet, accepte. Il encourage les conducteurs de louange à ne pas passer par-dessus le potentiel en développement dans le ministère de musique pour enfants. Je suis l'ami des enfants. Pour la plupart des enfants, tout ce qu'ils veulent savoir c'est 'Voulez-vous jouer avec moi ? Voulez-vous être mon ami '? "
M. Evans admet qu'obtenir l'attention d'une si jeune audience a peu à faire avec le fait d'être culturellement à la page. "Je n'ai pas besoin d'avoir le son du groupe Point of Grace, de me faire percer les oreilles ou d'avoir une allure contemporaine. C'est le travail idéal pour quelqu'un qui veut exercer un ministère sans avoir à se préoccuper d'être sympathique. Je suis anticonformiste, et fier de l'être. Les enfants adorent ça."
Le plus important, selon Mme Hill, est la relation. "J'essaie de bâtir des relations avec les enfants, parce qu'aussi longtemps qu'ils ne me connaissent pas et qu'ils ne m'aiment pas, ils ne vont pas m'obéir comme je le désire. Ils doivent savoir que je les ai à cœur non comme chanteurs, mais comme enfants. Quand ils savent cela, ils vont bien réussir parce que c'est une façon pour eux de me montrer leur affection et leur appréciation pour moi. Vos relations avec vos enfants sont beaucoup plus importantes que vos habiletés comme professeur de musique."
Warren Anderson est directeur des ministères de chorale à l'église Meadows Baptist à Rolling Meadows, Illinois. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
Les instruments et l'enregistrement dans l'église
par M. Wm. Laurie Gillespie "Les théologiens disent que l'orgue à tuyaux vient du diable !" Date: dans les années 1400, endroit : Angleterre. Est-ce que cela vous semble familier ?
Perspectives historiques
Plus gros instruments
Les orgues à tuyaux furent les merveilles mécaniques de l'âge mécanique et apparurent pour la première fois dans l'église chrétienne aux alentours des années 1300 ou 1400 de notre ère. Les instruments électroniques sont vus comme les merveilles de cet âge technologique. Historiquement, les gens venaient à l'église ; aujourd'hui c'est l'église qui doit aller vers les gens. L'acceptation et les pré-requis instrumentaux ont changé. Bien que le changement soit une attente, le rythme du changement continue à augmenter.
Les musiciens ont joué un rôle significatif dans le développement des premiers instruments. Les plus gros instruments se trouvaient seulement à l'église. Les meilleurs musiciens venaient de l'église et leur musique était dédiée à Dieu. La plupart de la musique des grands maîtres était signée "à la gloire de Dieu".
Plus petits instruments
La venue de plus petits instruments, fabriqués en série comme le piano, a permis à plus de musiciens de composer de la musique pour la maison et pour une vocation non-chrétienne. Les plus grands orgues posaient plusieurs problèmes. Un temps de pratique limité et une disponibilité restreinte limitaient le nombre d'organistes. Les orgues électroniques ont prévenu l'extinction des organistes. La vaste majorité des musiciens sont maintenant séculiers. Les meilleurs musiciens ne sont en général reliés à aucune église et cette dernière n'est plus le lieu de résidence des instruments les plus puissants. La nouvelle église tire avantage d'un large spectre de nouveaux instruments, et maintenant plusieurs musiciens dédient à nouveau leur musique "à la gloire de Dieu".
Le piano
L'entrée du piano dans l'église n'est pas clairement comprise. Sa disponibilité immédiate à la maison a fourni plusieurs musiciens compétents, chose qui était difficile à atteindre avec l'orgue. L'acceptation du piano a été le résultat d'une réforme continuelle. Sa popularité a grandi aux 16e et 17e siècles. Il est devenu l'instrument idéal pour un nombre croissant d'écoles du dimanche. Dans les églises évangéliques, le piano fut utilisé conjointement avec un instrument bizarre appelé l'orgue électronique (ou orgue synthétique). L'utilisation de cette combinaison piano et orgue a connu son apogée après la seconde guerre. L'orgue électronique a fait son temps.
Orgue et piano
Pendant que la combinaison orgue et piano était le fer de lance du son de la louange, leur acceptation était aussi une question monétaire. L'orgue synthétique (ou classique électronique) a considérablement réduit les coûts d'entretien et introduit de la flexibilité musicale. À mesure que de nouveaux instruments se sont ajoutés, nous voyons que les compagnies d'orgues électroniques traditionnels ont ajouté plusieurs options à leurs instruments comme par exemple le MIDI (Musical Instrument Digital Interface), participant ainsi à introduire les composantes les plus utiles des instruments les plus puissants d'aujourd'hui.
Nouveaux instruments
À part l'Armée du Salut, qui a élevé les instruments à cuivre à de nouveaux sommets d'adoration excitante, toutes les églises ont du jongler avec le "si", le "comment" et le "quand" dans l'utilisation de nouveaux instruments. L'église des années 1990 est sur le point d'ajouter de nouveaux instruments. L'église s'adresse à une génération qui a grandi dans le monde de la guitare rock and roll. Ces nouvelles personnes de l'église recherchent une conversion en profondeur de leur forme de musique, pas un rejet de celle-ci. L'église, comme le reste du monde, doit apprendre comment utiliser ces puissantes nouvelles technologies. Pouvons-nous paraphraser ? "Jamais elles n'ont été aussi disponibles à autant de gens et avec si peu de personnes sachant comment les utiliser."
Pour nous préparer à accepter d'autres instruments, nous devons reconnaître que l'électronique offre une grande variété de sons. 200 ou 300 sonorités orchestrales réalistes peuvent être appréciées à partir d'un instrument. Elles peuvent être contrôlées facilement par l'utilisateur ou la console pour équilibrer la présentation et elles sont prêtes à être enregistrées. L'accompagnement par musique enregistrée est le secteur de la musique qui grandit le plus rapidement dans l'église présentement.
Le rôle de l'électronique
Au cours des 40 dernières années, l'électronique a beaucoup contribué à l'église. Les systèmes de sonorisation ont rendu la parole venant de la scène plus intime et amicale. L'enregistrement, à la fois des cultes et des messages, ainsi que l'utilisation de musique enregistrée ont grandement amélioré nos services.
C'est la première génération à l'intérieur de plus de 100 ans dont les valeurs ne sont pas issues de la Guerre Mondiale. À mesure que ces valeurs sont réévaluées, le désir d'adorer est de retour. Aujourd'hui, les jeunes adultes communiquent à travers la musique et les sports. Les deux ont un historique de mauvaise utilisation. C'est à nous de trouver des façons d'appliquer des principes chrétiens à ces domaines.
Les églises d'aujourd'hui ont commencé à se joindre à Martin Luther dans son endossement à utiliser l'interprétation musicale individuelle et utiliser la musique que les gens aiment pour la louange et la gloire de Dieu.
La révolution digitale
Il y a 20 ans, les claviers ont révolutionné les spectacles dans les stades. Les guitares et les batteries ont suivi, en se joignant à la révolution digitale. Cette révolution digitale a fait le lien entre le système de sonorisation, les instruments, et les fonctions d'enregistrement. Le culte est enregistré et des enregistrements sont joués pendant le culte avec l'aide du technicien du son qui équilibre toute la présentation.
La venue de claviers digitaux (coût modique, sonorité riche) et de d'autres instruments électroniques, le système de sonorisation, la console et le ministère des cassettes ont changé le rôle des instruments d'interprétation dans l'église. Les statistiques de l'industrie indiquent que 70% des pianos vendus sont électroniques. Ces instruments amènent quelques options uniques, c'est à dire qu'il n'y a pas d'accordage nécessaire, il ne sont pas sujets à l'humidité ou aux changements de température, on peut obtenir des sons différents du piano, ils peuvent être branchés directement à un système de sonorisation et un meilleur équilibre de tout le système est possible. Tous les instruments électroniques pour l'interprétation et les équipements d'enregistrement convergent vers ce nouveau rôle.
L'électronique fait une autre contribution majeure. L'engagement de l'église va en s'accélérant dans une génération d'après guerre où la plupart d'entre nous achetons notre musique toute préparée et où nous la composons rarement nous-mêmes. La tendance générale au niveau de la participation musicale est en descendante, à l'exception de la guitare, qui est devenu davantage une auto-formation qu'un apprentissage formel. Il y a maintenant un manque d'organistes et d'instrumentistes au sein de l'église. L'électronique peut améliorer le son, rendre la performance plus facile et enrichir le son. Plus de personnes peuvent maintenant être impliquées dans l'interprétation en public. En suivant cette tendance, nous verrons plus de technologies informatiques être utilisées à la fois pour l'interprétation et l'enregistrement. Les technologies informatiques vont permettre à plus de gens de mieux sonoriser la musique, une facette qui profitera à toutes les églises.
Dieu utilise toutes sortes d'instruments bizarres, par exemple Il utilise, à notre grand émerveillement, nos propres personnes. Lorsque nous nous engageons vis à vis de Lui et évaluons nos activités à travers Sa Parole, les nouvelles choses ne peuvent menacer celles pour qui "toutes choses sont devenues nouvelles".
Les membres de la chorale participent fidèlement quand__
par le professeur Robert Ham Chaque directeur de chorale connaît la valeur d'un membre de la chorale qui est hautement motivé. Conserver la motivation de ses chanteurs est très important pour le succès de n'importe quel programme. Dans le cas d'une petite chorale, cela peut être la clef de sa survie. Bien que nous ne puissions garder chaque chanteur qui traverse la porte, nous devons faire les efforts pour rendre formidable l'expérience de la chorale, de façon à encourager les chanteurs à participer fidèlement. Pour moi, la clé pour une participation fidèle est dans la création d'un sentiment de connexion envers les gens, les buts et envers Dieu. Comment nous réussissons à faire cela peut varier et c'est quelquefois personnel, mais voici quelques piliers qui peuvent servir à nous guider. Voici quinze suggestions. 1. Les pratiques sont productives. Les gens qui évaluent le temps passé à la pratique doivent avoir le sentiment que le temps alloué valait la peine. Cela implique le concept que les membres sentent une planification et une organisation consistantes. 2. Les membres de la chorale ont du plaisir ensemble. L'expérience du plaisir ramène habituellement les chanteurs encore et encore. 3. Les membres se sentent en sécurité. Les embarras intentionnels ou les paroles blessantes ne font pas parti du succès. 4. Les directeurs ont des attentes, et enseignent les membres à fournir leurs meilleurs efforts. Les pratiques de chorale ne sont pas l'endroit pour offrir à Dieu nos détritus, mais un moment d'offrir le meilleur de nous-mêmes. 5. La chorale chante régulièrement et souvent. C'est pourquoi nous pratiquons si fort. 6. Une variété de styles musicaux est offerte. Il y a tellement à enseigner et si peu de temps. 7. Les membres comprennent et acceptent leur ministère comme étant vital pour la vie de leur église locale. C'est peut-être l'élément le plus important de tous. Cette vision nous amène au-delà de notre sentiment d'accomplissement et de plaisir personnel et nous met en relation avec Dieu. Si la chorale devient un instrument puissant, alors elle se développe en accomplissant sa mission et son but. 8. Le succès est la signature de la chorale et l'échec n'est pas fatal. Le succès peut-être défini et mesuré de multiples façons. Qu'il soit verbalisé ou ressenti, le succès est un motivateur puissant. L'échec, en contrepartie, doit permettre une remise en question momentanée, pas une capitulation finale. Heureusement, nous gardons l'échec au minimum, mais comme dans notre relation avec Dieu, il y a la grâce. Le seul véritable échec est d'abandonner complètement. L'échec est fatal et ne dois même pas être une option dans notre pensée en tant que directeurs ou chanteurs. 9. Les membres savent ce que l'on s'attends d'eux. Peuvent-ils chanter s'ils manquent la pratique ? Peuvent-ils arriver en retard s'ils ne peuvent pas être là à temps ? La musique doit-elle être mémorisée ? Peuvent-ils quitter le culte après avoir chanté ? 10. Le directeur montre du leadership, Anne Ortland écrit dans son livre "Up With Worship" que le directeur de chorale doit être un "dictateur bienveillant". C'est le leadership. La direction efficace doit être la combinée avec un esprit de service et de respect envers les autres. La direction implique les relations. Les membres de la chorale ont une attente vis à vis de la direction et vont suivre le directeur qu'ils respectent. 11. Les membres savent qu'ils nous ont manqué lors qu'ils sont absents. Leur présence fait une différence. 12. Le directeur connaît et utilise le nom des membres. Oui, ils forment une chorale, mais ils viennent un par un avec leur identité. 13. Les pratiques commencent et finissent à temps. Bien que considéré comme pas très important par certains, cela forme le respect pour la pratique et ses membres. 14. Les membres développent un sentiment d'appartenance à travers leurs opportunités de contribution et de prise de responsabilités. Un directeur efficace ne fait pas tout. La direction de la chorale démontrée à travers des responsables choisis, des chefs de section, des comités ou des chanteurs fortifie notre chorale. Ils partagent la vision et emploient leur temps et leurs talents pour fournir du leadership. Les projets de groupe sont comme des pierres de construction, qui sont la fondation de la chorale. Comme résultat, la chorale devient "notre chorale", et non pas la chorale du directeur. 15. Le directeur exprime l'appréciation vis à vis des membres. Un pasteur de musique qui a écrit plusieurs articles merveilleux, a déjà appelé cela "la puissance de l'encouragement". Nous devons tous connaître l'importance de notre langage verbal et non-verbal. Les membres qui sont encouragés feront de leur mieux pour donner le meilleur d'eux-mêmes. Je prie que vous trouviez ces suggestions utiles dans tous nos efforts pour honorer Dieu.
Le professeur Robert N. Ham est directeur de chorale au Bethel College. Il dirige aussi la chorale pour adulte à la Clay United Methodist Church, South Bend, Indiana (USA). Son adresse e-mail est la suivante: hamb@bethel-in.edu. Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Christian Sound & Song qui est publié bi-mensuellement aux États-Unis par Christian Sound & Song, Inc., 3112 Lexington Park Drive, Elkhart, IN 46514. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Les églises et les ministères sont encouragés à utiliser ce matériel, mais tout usage commercial doit recevoir une autorisation écrite de l'éditeur  HYPERLINK "http://www.soundandsong.com/" \t "_new" www.soundandsong.com .
L'organisation de l'équipe de musique
par M. Rod Appleton Le but de l'équipe de musique est de diriger l'adoration de la congrégation, et de rehausser le chant et la participation de ceux qui assistent. En combinant judicieusement les instrumentistes et les choristes pour atteindre ces buts, le culte d'adoration peut être plus diversifié et créatif.
Variété
Au niveau des instruments, l'équipe de musique peut être simple ou complexe dépendant des ressources ou des moyens. Par exemple, un accompagnement piano fonctionne bien tout seul, une guitare acoustique ou un clavier électronique aussi. À n'importe lequel de ceux là peut être ajouté une guitare basse, batterie (acoustique ou électrique), ou un instrument à vent. Dans certains styles de musique, les cordes ou les cuivres peuvent être ajoutées, aussi bien que l'orgue. La même chanson peut être jouée de différentes manières simplement en changeant l'instrumentation.
Il est utile d'avoir des choristes qui peuvent harmoniser à l'oreille, puisque très peu de matériel vocal contemporain est écrit pour de multiples voix.
La composition d'un groupe vocal peut être diverse. Varier les chanteurs - solos, duos, alterner hommes/femmes, a capella, etc. - fournit des façons de garder l'intérêt et la créativité. Différentes variétés harmoniques peuvent être ajoutées aussi bien (i.e. duo homme/femme, 2 femmes, etc.).
Préparation
Les instrumentistes doivent avoir une période de pratique suffisante avec des partitions/accords pour chacun. Il est aussi essentiel que l'amplification sonore soit préparée avant la pratique, de façon à ce que les vérifications du son puissent avoir lieu avec ordre et efficacité.
Comprendre les rôles
Les instrumentistes ont besoin d'une perspective juste de leur rôle dans l'équipe de musique. Ils ne sont pas des solistes, ni du remplissage de fond. Ils ont besoin de connaître les paroles des chansons et l'esprit derrière les pièces. Ils ont besoin de soumettre leurs propres préférences au conducteur de louange, et ils doivent se préparer à être flexible ! Souvent à l'intérieur d'un culte d'adoration, le conducteur de louange sent le besoin de "changer le plan". Ils doivent anticiper le changement, des indices clairs doivent être échangés entre les instrumentistes et le conducteur de façon à ce que les directives soient bien comprises.
Les choristes doivent être vivement sensibilisés en ce qui a trait à leurs habiletés de communication, et ne pas sous-estimer leur visibilité vis à vis de la congrégation. Leurs manières et leurs attitudes communiquent beaucoup à chaque personne de l'église.
Interférence
En dépit du fait qu'une pratique adéquate peut préparer une équipe de musique, il y aura toujours des moments où les erreurs arrivent, ou des interférences techniques. Ces interférences doivent être tenues pour peu importantes de façon à ce que l'adoration puisse continuer normalement.
Une équipe de musique peut être un ajout merveilleux à la vie de louange et d'adoration de l'église. Cela peut être aussi une distraction pour l'adoration quand cela n'est pas bien préparé ou exécuté. Heureusement, la tendance récente dans le développement des équipes de musique encouragera une plus grande liberté, intensité, et ferveur parmi les participants de la congrégation, à mesure que l'équipe de musique entraîne la congrégation dans un focus clair de l'objet véritable de leur adoration, le Seigneur Jésus-Christ.
Maintenir un culte renouvelé
par Mme Sally Morgenthaler
Aller au-delà de la forme commune
Toutes les églises possèdent ce que j'appelle une "forme de culte commune", c'est à dire un enchaînement habituel des éléments dans lequel on tombe automatiquement et qui nous semble sécuritaire. Cela fonctionne même quand on voudrait que ça ne marche pas. En dépit des changements de personnel, des tendances, des conférences sur la louange et des transitions de culte 1, 2 et 3, la forme de culte commune représente le véritable ADN spirituel d'une église. Ces habitudes ressortent habituellement quand personne n'y porte attention, quand la planification intentionnelle et l'innovation sont mises de côté pour n'importe quelle raison.
Le culte peut avoir complètement transporté les gens hors de leurs habitudes pour un mois complet, mais tout à coup, nous sommes revenus à la normale, ou plus spécifiquement, ce que nous avions l'habitude de faire avant d'y avoir vraiment réfléchi. En définitive, c'est la planification du culte mise sur le pilote automatique.
Il est intéressant de noter que la forme commune de culte d'une église peut correspondre à une forme renouvelée pour une autre église. J'ai aidé à modifier le culte dans une église où la stratégie essayée et adoptée consistait en cinq hymnes de tempo moyen qui constituaient le credo, et la doxologie de la fin était en croches. J'ai aussi expérimenté des cultes d'adoration où chaque chant est une chanson intime et passionnée à Dieu. L'église au coin de la rue peut ne jamais avoir considéré que Dieu veut plus que l'hémisphère gauche de notre cerveau. Cette attitude demande une mise à jour sérieuse du répertoire.
Puis, il y a l'église 20-30 qui a une approche pour faciliter le culte : plateau de comédie avec une pléiade de divertissements chrétiens. Avec une planification judicieuse et de la réflexion, ce culte d'adoration est maintenant interactif, avec des moments intimes de révérence et de méditation.
Mais faites attention à la semaine où l'équipe de planification manque de motivation pour se rencontrer, ou est trop occupée pour appeler Jared, le photographe amateur, ou Lisa, la poétesse de service, trop sur le pilote automatique pour réfléchir à une nouvelle forme de culte, car les mêmes monologues reviennent, et tout sens de participation ou immersion spirituelle est mise de côté.
Quelle est la forme commune de culte de votre église ? Voici une façon de le savoir. Pensez à la dernière fois où vous avez eu une semaine extrêmement chargée. Peut-être que vous êtes pris dans une liturgie évangélique typique: 2 cantiques rythmés suivis de 2 moyens et un lent ; un cantique de musique spéciale précède la prédication ; de la musique douce joue pendant la prière finale du pasteur, etc.
Plusieurs d'entre vous n'avez pas à pensez à plus loin que la semaine passée. Votre église opère continuellement selon la forme commune. Votre planification est prévue à l'avance aussi loin qu'il soit possible, et si vous recevez un thème ou un titre de sermon avant le temps, vous faites une double pirouette arrière sur votre bureau. Bien, prenez courage. Il y a une façon de vous sortir de votre routine.
Répétez après moi : "Je ne vais plus planifier des cultes d'adoration par moi-même, plus jamais". Même si cela implique de travailler simplement avec une autre personne, les cultes les plus efficaces pour la communauté sont conçus en communauté. Votre forme commune peut être verbale. Lecture des écritures, monologues et commentaires verbaux entre les chansons sont biens, mais cela pose un problème si la plupart de membres de votre église sont des personnes visuelles. Avez-vous parlé avec un peintre récemment ?
Peut-être que vous pouvez demander au pasteur principal de devenir un membre permanent de la planification du culte. J'ai été surpris du nombre de pasteurs qui ne sont pas impliqués dans la planification du culte parce que personne ne leur a demandé ou parce qu'en tant que pasteurs, ils n'ont rien à offrir au sein d'une tâche artistique.
Vous pouvez aussi visiter le culte d'une autre église. Avant d'y aller, posez des questions à des collègues et des amis au sujet de ces cultes, à savoir s'ils ont la réputation d'être à la fois innovateurs et profonds spirituellement.
Aussi, allez au-delà du modèle qui veut que la louange soit essentiellement musicale. Vous pouvez être un musicien extraordinaire et avoir 2 diplômes sur le sujet. Vous pouvez être le directeur musical officiel, directeur de chorale, un musicien d'église, un conducteur de louange ou un chef d'orchestre. Mais le temps est venu pour un changement. Un culte efficace dans le nouveau millénaire demande un large éventail d'expression artistique. Ma suggestion ? Commencez par vous donner un nouveau titre (coordonnateur des arts du culte, directeur de la créativité, pasteur des arts) même si le nouveau titre n'apparaît jamais nulle part à l'église.
Finalement, préparez-vous de façon plus détaillée pour la saison morte (été, période avant et après les vacances). Gardez les gens dans la partie en faisant coïncider les périodes de planification avec des parties de plaisir (grillades en plein air, tournois de volley-ball, soirées d'amateur). Déterminez tôt les tâches et téléphonez ou envoyez-les par E-mail de façon à ce que les engagements pour un dimanche en particulier soient bien compris. Si vous devez aller à l'extérieur de la ville, ne prenez rien pour acquis. Parcourez le culte minute par minute et assignez seulement à des personnes expérimentées les lectures, solos, introductions, prières, etc. Le but ? Personne ne saura que vous n'êtes pas là, parce que ni l'innovation, ni l'excellence ne fera défaut.
La forme commune du culte n'est pas un acquis. C'est un choix. Ce qui signifie que votre église n'a plus besoin d'y retourner. Il n'en tient qu'à vous.
Sally Morgenthaler est la coordonnatrice de la conception créative pour l'église Pathways à Denver au Colorado (USA). Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
Pratiques exponentielles
par Mme Sally Morgenthaler Plusieurs de nous qui dirigeons des équipes d'adoration à chaque semaine souhaiterions pouvoir être à deux endroits en même temps. Être comme Michael Keaton dans le film Multiplicité. Imaginez... trois clones personnels négociant habilement pour les concerts de Noël et de Pâques. Quelle félicité ! Il y a juste un problème. Les effets spéciaux des laboratoires d'Hollywood ne sont pas abordables pour les budgets de la majorité des églises. Nous pouvons encore apprendre à dresser des priorités claires et d'accomplir le plus possible qu'une seule et même personne puisse faire au sein d'un travail aux multiples facettes.
Nulle part notre désir pour la multiplicité n'est aussi aigu que lors des pratiques. Quand nous étions jeunes dans la direction de l'adoration contemporaine, nous résolvions typiquement ce problème par "Le Sprint de la Grosse Pratique" : cet exercice infernal de trois heures au milieu de la semaine où à la fois les choristes et les instrumentistes cherchaient de l'attention. Malheureusement, nos techniques de pratiques simplifiées mènent souvent au chaos. L'approche favorite du débutant ? Répétez chaque chanson 10 fois jusqu'à ce que chacun l'aie comme il faut. Traduction: personne ne l'a vraiment. Ils en sont seulement tous malades !
Malheureusement, une stratégie "d'une pierre deux coups" fait exactement cela, seulement ce sont les gens que nous atteignons, pas les objectifs. Quel choriste bénévole veut perdre une heure ou plus le mercredi soir simplement pour entendre le groupe se chicaner au sujet des tonalités, des introductions et des changements intriguants d'accords, c'est à dire "allons-nous avec un la6 au premier renversement ou un lam7 en position fondamentale ?" Et n'oubliez pas ces instrumentistes torturés. Quelle affaire - manquer à la fois le bulletin de nouvelles et le feuilleton télévisé pendant qu'on discute de long en large pour la 637e fois de l'ABC du soutien de la respiration (argh!) ou que l'on répète un passage à l'infini.
Si vous voulez vraiment donner le meilleur de vous, débarrassez-vous du mythe "une pratique pour tout le monde". Planifiez deux plus petites pratiques bien organisées au milieu de la semaine : une pour les choristes et une autre pour les instrumentistes. Puis réunissez tout le monde pour une pratique combinée de 45 minutes juste avant le culte d'adoration. Si vous faites cela correctement, la qualité de ce que vous offrez à Dieu va s'améliorer de façon exponentielle. De plus, ce qui est intéressant, c'est que l'assiduité aux pratiques va aussi suivre. En quoi consiste exactement une pratique bien planifiée au milieu de la semaine ? Je vous l'assure, c'est plus que de survoler tous les favoris et d'apprendre une nouvelle chanson épatante pour la semaine. Ne me comprenez pas mal. Rafraîchir l'ancien matériel est crucial. Introduire de la nouvelle musique d'adoration est obligatoire. Mais il y a plus dans la bonne préparation d'un culte d'adoration que de regarder le répertoire. Une pratique vocale et instrumentale bien préparée signifie que vous faites aussi ce qui suit :
La pratique bien planifiée (temps approximatif : 1 heure et 45 minutes)
1. Adoration (prière et louange, 7-10 minutes)
L'équipe qui adore ensemble est une équipe Romains 12:1 (je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable). Ses membres apprennent la différence entre la performance et l'adoration, entre demander de l'attention et se donner soi-même comme une offrande, sainte et agréable à Dieu. De toute façon, le membre le plus nouveau dans une assemblée n'a pas de difficulté à faire la différence entre une équipe qui adore et une qui ne le fais pas. Habituellement, il peut même le faire en une fraction de seconde. C'est pourquoi ici, ne prenez pas de raccourci.
2. Développer l'identité du groupe (5-7 minutes)
Si vous espérez que l'intérêt soit élevé et la motivation forte, il faut qu'il y ait un moment chaque semaine pour ré-exposer et réinvestir dans la mission que Dieu vous a donné : parrainer les autres dans une relation dynamique et transformatrice avec Jésus-Christ. Voici quelques "constructeurs d'équipe" que vous devez considérer. Il est préférable de faire une rotation de ceux-ci au cours du mois.
Un enseignement ou une méditation bien préparée sur l'adoration. Suggestion: chaque mois, invitez un membre du groupe différent à enseigner. Mettre l'emphase à la fois sur le contenu et les émotions, un bon mélange des Écritures et de d'autres ressources d'adoration avec la passion personnelle du présentateur pour adorer Dieu.
Des prières spécifiques pour les individus (membres ou visiteurs) qui viennent pour adorer chaque semaine.
Planifier un culte spécial en soirée ayant pour but d'atteindre un âge ou un groupe ethnique particulier.
Suggestion de discussion ouverte : partager les choses excitantes que Dieu fait à travers votre propre culte d'adoration et/ou celui d'une autre église.
Témoignages informels de la part des visiteurs ou membres qui ont été touchés de quelque façon par vos cultes d'adoration.
Témoignages par des missionnaires à propos de ce que Dieu fait au niveau de l'adoration à travers le monde.
3. Évaluer le dernier culte d'adoration (10-12 minutes)
Toujours "déballer" le dernier culte (c'est à dire ce qui a bien fonctionné, mal fonctionné et ce qui peut être changé). Premièrement, soumettre vos propres observations en tant que dirigeant. Réfléchir à cela minutieusement et écrivez vos observations avant la pratique. Si vous avez fait un vidéo du culte, montrez seulement quelques sections, préparer la cassette à l'avance. Finalement, ouvrez la discussion pour cinq minutes, une évaluation constructive. Vous pouvez trouver que l'information de base suivante est utile :
Chaque personne doit s'auto-évaluer honnêtement avant de faire des commentaires sur les autres.
Pas d'idées noires ou négatives, les commentaires doivent être gracieux et encourageants (Philippiens 4:8).
Le dirigeant a la responsabilité de conduire les discussions potentiellement légères ou sensibles vers d'autres moments à l'extérieur du temps de pratique.
Le dirigeant encadre la discussion avec des éléments pratiques spécifiques, une très courte liste de choses à faire qui inclut la personne responsable de le faire.
4. Développer la technique vocale
À moins que vous ne choisissiez d'opter pour un incroyable style "alternatif" d'adoration, votre équipe de musique a besoin autant d'enseignement au sujet du support respiratoire et de la production du son que les membres de la chorale. Ils ont besoin de réchauffements brefs mais complets pour garder la rondeur du son et des mouvements de respiration adéquats. (Pour une superbe ressource, voir "The Vocal Workout Series" par Chris et Carole Beatty, StarSong Publishing). Un réchauffement vocal bien balancé est indispensable. Aussi, voici deux principes qui sont encore plus importants si votre but est l'excellence vocale.
Le meilleur travail technique pour les choristes est de garder l'attention sur la justesse, le mélange des voix et la production vocale durant le cours de la pratique hebdomadaire. En d'autres mots, vous comme dirigeant avez besoin de transformer chaque chanson en une situation d'apprentissage vocal.
Du mauvais chant est du mauvais chant. Ce n'est jamais correct. Si vous vous êtes déjà entendu dire, "commençons premièrement par chanter les notes, on reviendra plus tard pour arranger tout cela", considérez ceci : le cerveau humain apprend les erreurs de production vocale aussi vite qu'il apprend le mauvais rythme et les mauvaises notes. Faites-le correctement la première fois. Quand le mauvais chant devient une habitude, vous devez dépenser deux ou trois fois plus d'efforts pour le corriger.
Tout dépendant des besoins et des personnalités de votre équipe, vous pouvez vouloir changer l'ordre de ces activités un peu. Vous noterez que "Réviser" et "Construire un répertoire" ne sont pas mentionnés. Les points cinq et six seront couverts dans un autre article.
Quelquefois la charge qu'un conducteur de louange ou qu'un directeur de musique doit supporter chaque semaine est trop élevée. Heureusement, une bonne et solide stratégie de préparation n'aidera pas seulement à réduire votre stress, elle va élever votre niveau de confiance et vous donner plus de joie dans votre ministère. Il ne peut y avoir que vous, Dieu peut faire beaucoup à partir de rien quand on lui remet toutes choses. Il me semble que ça me rappelle quelque chose, quelque part, à propos de quelques petits poissons, des morceaux de pains...
Après plusieurs années dans le ministère d'adoration, Sally Morgenthaler, auteure de "Worship Evangelism" (Zondervan 1996), est devenue consultante pour les églises en les aidant à développer leurs propres modèles évangéliques d'adoration.Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
Produire son propre CD ce n'est vraiment pas aussi difficile que vous pensiez
par M. Jim Cocke Avez-vous déjà eu cette pensée : "Dieu a béni notre église avec plusieurs musiciens et chanteurs talentueux. Ce serait formidable si notre groupe ou chorale pouvait lancer son propre CD. Non... c'est trop difficile, trop dispendieux. On a besoin d'être plus 'professionnel' pour faire cela. Je ne sais même pas par où commencer."
Bonne nouvelle ! L'enregistrement et la production de votre propre CD ou cassette, avec la même qualité professionnelle que les plus grandes maisons de disques sont plus faciles et moins coûteuse que vous pensez ! Que vous ayez déjà tenté l'expérience dans le passé, ou que vous devez débuter à "Enregistrement 101", j'espère que les conseils suivants vous aideront pendant la route et vous inspireront la conception de votre propre projet.
Enregistrement
La technologie a rendu l'enregistrement plus facile et moins coûteux qu'avant. Demandez aux personnes autour de vous si quelqu'un dans votre église a des connexions. Aujourd'hui, même des studios "maison" sont capables d'une qualité professionnelle d'enregistrement. Visitez des studios avant de choisir. Demandez leur s'ils ont effectué des enregistrements pour des groupes similaires au vôtre. Discutez de vos besoins et demandez un estimé. Demandez un prix global, ce qui peut s'avérer parfois être une meilleure affaire. Choisissez un studio qui soit adéquat pour votre projet. Un studio moins dispendieux peut mieux correspondre à vos besoins qu'un aménagement coûteux. Discutez avec le responsable de l'audio à votre église. Dans certains cas, votre église peut avoir l'équipement disponible pour faire un bon enregistrement.
Il est important d'être aussi efficace que possible avec le temps de studio. Souvenez-vous: le temps, c'est de l'argent dans un studio d'enregistrement. Soyez préparé ! Pratiquez la chanson avant d'aller en studio. Développez un plan de match préalable de façon à mieux utiliser votre temps. Choisissez des chansons qui sont bien à l'intérieur des possibilités et du talent de votre groupe. Des fautes mineures qui demeurent invisibles dans une interprétation publique peuvent ressortir au grand jour une fois mises sur la bande magnétique. Si vous écrivez vos propres chansons, il est préférable d'obtenir les droits d'auteur avant d'enregistrer. Vérifiez à votre librairie chrétienne locale ou sur internet pour les formulaires appropriés et pour plus d'information. Si vous enregistrez des chansons écrites par d'autres, par exemple de la musique chorale ou des chansons de louange et d'adoration, il est préférable de contacter la maison d'édition pour chaque chanson avant d'enregistrer de façon à obtenir les droits nécessaires. Si possible, enregistrez quelques chansons de plus que vous prévoyez pour le projet. Inévitablement, les choses sonnent différemment après qu'elles sont enregistrées et vous aurez ainsi la liberté de prendre et de choisir les meilleures pièces.
Mastering
Le "mastering" inclut de placer les chansons dans l'ordre approprié et d'ajouter, de corriger et de changer tous les détails de dernière minute. La plupart des studios peuvent faire le mastering pour vous. Le médium idéal pour la copie est un disque compact qui peut être enregistré "Recordable Compact Disc" (CD-R). Très important : assurez-vous que vous écoutez la bande maîtresse en entier avant de l'envoyer à un manufacturier pour faire des copies. Des erreurs peuvent se produire lors du studio ! Soyez certain que ce que vous allez copier est vraiment ce que vous voulez. Si vous faites des cassettes, assurez-vous de bien indiquer le point de séparation entre le côté A et B.
Choisir un manufacturier de CD/cassette
Vous pouvez trouver plusieurs manufacturiers qui font des annonces dans la plupart des magazines reliés à la musique, dans les pages jaunes locales ou sur internet. Dû aux nombres de variables impliquées, le prix peut quelquefois porter à confusion. Quelques manufacturiers offrent des projets globaux tout-inclus. Ceux-ci sont souvent économiques mais peuvent ne pas correspondre aux besoins de votre projet. Demandez s'il n'y a pas de frais supplémentaires comme les frais de manutention et d'expédition. Ce marché est très compétitif, si bien que la plupart des manufacturiers acceptent de marchander. Envoyez les soumissions d'une compagnie à une autre en leur demandant s'ils peuvent battre le prix. Demandez toujours un prix écrit avant de commander. La plupart des compagnies demanderont un dépôt avec paiement de la balance à la réception. Un manufacturier vous demandera des questions à propos de la quantité, emballage, feuillet intérieur et graphisme (voir plus bas) de façon à vous donner une soumission exacte. Assurez-vous d'avoir l'information disponible avant de magasiner.
Quantité
La plupart des compagnies vont fabriquer aussi peu que 300 unités, avec des prix pour 500, 1000, 2000, etc. Habituellement, 1000 unités est l'endroit où le prix commence à être le plus économique. Par exemple, ma compagnie fabrique 500 CD pour 750$US tandis que 1000 n'est que 440$US de plus. De plus, le standard de l'industrie pour les feuillets insérés dans la pochette des CD est de 1000 minimum, alors même si vous fabriquez moins de CD, vous devrez payer pour la conception graphique et l'impression de 1000 feuillets.
Emballage
À moins que vous ne planifiez faire une très grande quantité, une boîte standard avec feuillet et emballage est la façon la plus économique et la plus populaire. Si vous n'êtes pas préoccupé par les emballages sur mesure, vous pouvez économiser de l'argent en n'incluant pas de feuillet et en emballant le CD dans une pochette de papier ou de carton. Plusieurs manufacturiers de CD ont différents emballages en stock, demandez-leur quel est l'emballage le plus économique qui peut répondre à vos besoins.
Feuillets
Si vous les emballez dans une boîte standard, il y a plusieurs grandeurs de feuillets que vous pouvez choisir. À moins que vous ayez un lot inhabituel d'images et de texte (comme les paroles) à inclure dans votre dessin, je vous suggère un feuillet CD à 4 panneaux. Un feuillet à 4 panneaux se replie facilement en une page (comme une carte d'anniversaire), et laisse beaucoup d'espace pour des images et du texte. Les feuillets CD viennent toujours avec une feuille qui se place à l'endos de la boîte. Pour économiser de l'argent, utilisez une impression 4/1 (extérieur couleur, intérieur noir et blanc). Vous aurez besoin de décider du nombre de couleurs que vous voulez imprimer sur le CD lui-même. Deux couleurs sont le standard pour la plupart des manufacturiers, et j'ai trouvé que c'est une conception suffisamment attractive.
Maquette graphique
Ceci est l'aspect le plus confus concernant la fabrication de CD, alors faites vos devoirs avant de débuter le projet. Il y a trois étapes pour produire un feuillet CD ou cassette : 1) conception graphique, 2) sortie de la pellicule, 3) impression. La plupart des manufacturiers peuvent faire les 3 étapes pour vous ou acceptent que vous leur fournissiez n'importe quel matériel approprié. Si vous fournissez votre propre matériel graphique, assurez-vous que vous suivez les spécifications exactes du manufacturier.
1. Conception de la maquette graphique : c'est de prendre vos photos, images, paroles, concepts, etc. et de les agencer ensemble (en utilisant habituellement un logiciel graphique) pour rencontrer les spécifications du feuillet CD/cassette. J'aimerais fortement vous recommander de laisser le graphiste expérimenté du manufacturier concevoir le projet pour vous. Le but d'un bon artiste graphique est de recréer avec précision votre vision pour le projet. Donnez leur une information aussi détaillée que possible. Vous ne pouvez trouver des idées ? Consultez votre collection de CD. Quelles sont les choses que vous aimez ? Est-ce que votre église a un logo épatant ? Que pensez-vous d'ajouter quelques photos de votre groupe en action ? Travaillez avec l'artiste graphique avec de mettre ensemble les meilleures idées. Assurez-vous de vérifier votre maquette graphique avant d'aller à l'impression.
2. Pellicule et épreuves couleur : la pellicule négative et les épreuves couleur sont utilisées pour fabriquer les plaques d'impression.
3. Impression : votre église peut avoir déjà fait affaire avec un imprimeur, toutefois je vous suggère de demander une soumission à votre manufacturier de CD. La plupart des imprimantes CD utilisent le standard industriel CMYK, une méthode d'imprimerie "process" 4 couleurs, et joignent ensemble plusieurs projets pour aider à diminuer les coûts. Aussi, en imprimant avec le manufacturier de CD, vous êtes assurés que les feuillets seront conformes aux spécifications.
Délai de livraison
La plupart des travaux de CD peuvent prendre entre deux et six semaines, dépendant de quels services sont requis et du flot de travail du manufacturier. Octobre à décembre sont des mois traditionnellement occupés pour les manufacturiers audio dû à la sortie des produits de Noël. Toujours coordonner les échéanciers avec le manufacturier et demandez-leur de vous donner une date de livraison. Soyez proactif ! Appelez votre représentant du service à la clientèle périodiquement pour vérifier votre projet.
Les projets d'enregistrement CD sont une façon efficace de promouvoir le ministère de musique à l'intérieur de l'église ou de rappeler un événement spécial comme un programme de Noël. La plupart des projets sont si économiques qu'en vendant vos CD à 10$ à 15$ chacun, vous pouvez facilement rembourser vos dépenses d'enregistrement et de fabrication, et utiliser le surplus pour un projet ultérieur.
Avant tout, votre musique sur CD est une façon pratique de propager l'évangile de Jésus-Christ à travers les chants. N'est-ce pas la vocation du ministère de musique ?
Jim Cocke est conducteur de louange au North Highlands Bible Church à Dallas, Texas (USA) et est directeur des ventes à Crystal Clear Sound Audio Manufacturing. Il peut être rejoint par téléphone au (800) 880-0073 ou par e-mail à: jim@crystalclearsound.com. Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Christian Sound & Song qui est publié bi-mensuellement aux États-Unis par Christian Sound & Song, Inc., 3112 Lexington Park Drive, Elkhart, IN 46514. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Les églises et les ministères sont encouragés à utiliser ce matériel, mais tout usage commercial doit recevoir une autorisation écrite de l'éditeur  HYPERLINK "http://www.soundandsong.com/" \t "_new" www.soundandsong.com .
Quand vous sentez que votre limite est atteinte gardez la joie dans votre équipe de musique
Par M. Tom LeFevre "Poussez vers l'Éternel des cris de joie, Vous tous, habitants de la terre ! Servez l'Éternel, avec joie, Venez avec allégresse en sa présence !" (Psaume 100 : 1-2) Le psalmiste nous parle clairement à travers des milliers d'années, et il semble que nos consignes sont claires. Que nous adorions selon la forme traditionnelle, contemporaine ou les deux, notre cri de joie est la musique. Si seulement c'était plus clair comment accomplir ce simple objectif dans notre petit coin du Royaume. Parce que quelquefois, la dure réalité est qu'en dépit de nos meilleures intentions, nous manquons le but individuellement et collectivement. Nous sommes des humains et nous pouvons nous égarer dans le désert. Nous pouvons atteindre la limite de nos capacités. Comme Mary Kay l'a noté dans "Chanter par l'Esprit" (Singing In the Spirit), Martin Luther a dit : "Les chanteurs ne sont jamais tristes, mais sont joyeux et sourient à travers leurs problèmes en chantant. La musique rend les gens plus gentils, plus doux, et plus raisonnables." C'est un juste standard que nous atteignons souvent, mais malheureusement pas tout le temps. Toutefois, il y a des choses que nous pouvons faire pour nous soutenir durant de tels moments. La fondation biblique - construite sur le roc La prière est probablement la première et la chose centrale que nous faisons dans le processus musical, mais quelquefois même le plus consacré d'entre nous peut être tenté de couper les coins à cause du manque de temps. Souvenez-vous, nos équipes de musique sont composées de bénévoles, et chacun de nous a le même nombre d'heures disponibles à chaque jour. Nous pouvons seulement pousser au maximum les talents, le temps et les autres demandes que nos musiciens et chanteurs doivent faire face. Notre chorale et notre équipe de louange commencent chaque pratique avec un moment de prière. Cela nous permet de nous centrer sur notre but et nous sert à nous rappeler que nous sommes les mains, la voix et la figure de Jésus, les outils et les instruments de son œuvre aujourd'hui. C'est une grande mission, mais quand nous l'accomplissons adéquatement, cela produit une joie au-delà de toute mesure. Quelques équipes terminent aussi en prière. Cela peut être dirigé par une personne (faire une rotation de personne est souhaitable) , ou sous la forme d'un cercle de prière, où tous sont invités, mais pas obligés, de contribuer avec leurs prières et requêtes. Je pense que le prix d'admission pour un ministère de musique fructueux a moins à faire avec le talent, et davantage avec un esprit disposé et un cœur rempli de foi. La prière nous conduit à cet endroit ensemble. D'autres équipes ajoutent un moment de méditation biblique. Bâtissez une fondation solide et la maison va tenir ferme. De la bouche des enfants... Comment définir la joie ? C'est difficile. Mais nous savons quand elle est là, et quand elle n'y est pas. Je pense que c'est une parente proche du plaisir. Nous pouvons tirer une leçon en regardant les enfants avoir du plaisir en jouant, et quelquefois cet esprit peut être converti en une expression spirituelle. Les enfants de la Community Church à Douglas, Michigan (David Mayer, Directeur Musical) sont réputés pour littéralement sauter de joie durant un événement de louange. Les enfants semblent fermement attachés à la joie. Est-ce que nous les adultes avons oublié quelque chose tout le long de la route ? Ouvre nos yeux à nouveau, Seigneur, de façon à ce que nos esprits puissent être modelés à travers ta louange. La variété - mélangez le tout - cela fonctionne au base-ball Offrir un mélange varié de musique, même à l'intérieur d'un style particulier de musique de louange, peut faire la différence. Tel qu'observé par Harry Robinson, directeur des arts de l'adoration à Bethlehem UMC à Franklin, Tennessee (USA) : "Vous devez travailler les différentes sections du ministère. Nous sommes bénis avec la chorale de la jeunesse, celle des enfants et celle des adultes ; l'équipe contemporaine, le groupe bluegrass et l'équipe d'art dramatique. Il y a plus à faire qu'une église ou un groupe peut accomplir." Cela permet que les différents groupes obtiennent leurs moments spéciaux de visibilité, et qu'ils récoltent le fruit de leurs efforts. Si vous partagez de la musique à une certaine fréquence à partir d'un répertoire bien connu, variez la présentation. Cela peut être un style de percussion et de rythme, changez l'instrumentation ou faites une rotation de solos instrumentaux et vocaux. Les gens aiment voir de nouvelles faces et entendre de nouvelles voix ; et les nouvelles voix aiment être entendues. Essayez d'introduire une pièce de musique qui est à l'extérieur de votre zone de style habituel. Cela peut être gratifiant autant pour votre église que pour votre équipe. Événements spéciaux - ayez un but Nous planifions tous et offrons beaucoup de musique durant la période de Noël et de Pâques. Ces fêtes sont en soit de joyeux événements et complémentaires dans leur signification. Mais vous pouvez planifier d'autres projets spéciaux qui vont stimuler l'intérêt et l'engagement de votre équipe vers de nouveaux buts. Patrice Penny-Henderson, directeur musical à l'église St. James AME à Elkhart en Indiana (USA) a réalisé l'importance de mettre au point un très gros concert de louange pour Noël, à la fois inter-églises et multi-styles. Un dimanche matin de décembre, les gens de quatre églises se sont assemblés pour une joyeuse (et merveilleusement bruyante - j'en faisais parti) célébration de musique Gospel. Nous avons entendu des chorales pour adulte, des solistes, un ensemble jazz, un quatuor "southern gospel", un duo à cordes, une chorale d'enfants et une chorale d'hommes, et la plus merveilleuse interprétation au saxophone alto de "I Wonder As I Wander" entendue de ce côté de la Nouvelle Orléans. Les gens de toutes ces églises ont planifié et se sont préparés pour faire de ce concert une expérience inoubliable, autant pour ceux qui étaient dans l'assistance que ceux qui faisaient la musique. Avoir ce but et travailler à l'atteindre sont essentiels pour rendre l'expérience d'équipe joyeuse et gratifiante. Cela aide toujours quand les gens se donnent le mot et que vous avez à mettre des chaises supplémentaires dans les allées ! Gardez la barre à la hauteur où elle peut être franchie Il est important de construire sur nos forces, et de viser haut sans créer des attentes qui vont surcharger les gens. Personne ne peut tout faire. Comme Robert Ham l'a dit récemment, les gens ont besoin d'avoir du succès. Ceux qui exercent un ministère bénévole ont de grands cœurs, où ils ne seraient pas là, et ces cœurs excèdent quelquefois leurs talents. Le responsable de l'équipe doit minutieusement équilibrer ce que les gens veulent faire et ce qu'ils sont capables de rendre efficacement. La ligne peut quelquefois être mince et cela demande un bon jugement. On doit aussi équilibrer les chants qui sont familiers avec ceux qui sont nouveaux. Trop de l'un ou l'autre ne sera pas adéquat bien longtemps. De plus, l'église va tendre à avoir un point d'équilibre différent de celui de l'équipe de musique. Paul Decker, conducteur de louange à l'Église des Frères Winding Waters à Elkhart, Indiana (USA) a une très bonne démarche en pratiquant le matériel environ deux à trois semaines à l'avance, ce qui est habituellement efficace pour eux. Bien qu'il puisse pratiquer des chansons beaucoup plus tôt, basé sur la planification des thèmes de sermons que le pasteur donne dix semaines à l'avance, les changements inévitables au niveau des chanteurs et instrumentistes excluent les pratiques trop loin à l'avance. La prévention du surmenage : rotation, rotation, rotation ! Planifiez vos chanteurs et instrumentistes. Même le chanteur ou instrumentiste le plus loyal et engagé peut devenir épuisé, et a besoin d'un moment de repos. Soyez sensibles aux besoins des gens qui ont besoin de se relayer à l'intérieur et à l'extérieur du service. David Amann, directeur des Arts du Culte à Trinity UMC à Elkhart en Indiana (USA), supervise une équipe de chanteurs de louange qui se planifient eux-mêmes. Ceux qui désirent chanter plus souvent le font, et vice versa. Cela fonctionne bien, comme dans tous les horaires, en autant que les personnes respectent leurs engagements, et se trouvent eux-mêmes leur propre remplacement quand un événement survient. Les chorales, qui sont composées d'un grand nombre de chanteurs, ne requièrent pas habituellement une programmation aussi détaillée, mais les membres de la chorale doivent, aussi, reprendre leurs souffles. Comme directeurs, nous nous préoccupons quelquefois uniquement des perceptions de notre équipe, comme si ces sentiments étaient totalement séparés des nôtres. Cela peut résulter à négliger notre propre condition. La vérité est que notre manière d'être est communiquée et reflétée par plusieurs manières subtiles et indéniables à ceux qui sont dirigés. Comme l'attitude et l'implication joyeuse du responsable d'équipe motivent et inspirent le groupe en entier, sa fatigue, son stress et sa faiblesse humaine se reflétera aussi. C'est vrai dans toute situation de direction. Les responsables doivent prendre note : vous avez aussi besoin de repos ! Les directeurs musicaux et les conducteurs de louange qui sont spécialement à risque sont ceux qui ont naturellement des "conducteurs qui ont un cœur de serviteur" et qui sont habitués à parcourir le "kilomètre d'extra". Ces kilomètres s'additionnent, et les meilleures intentions du monde ne compensent pas pour un horaire régulier qui donne au responsable une pause, à lui aussi. Cela peut être implanté en ayant simplement un substitut ou en ayant un groupe de conducteurs qui font une rotation. C'est aussi une bonne façon de parrainer la croissance d'une autre personne. La technique ou l'Esprit ? - Oui ! Ai-je besoin d'être techniquement accompli en ce que j'offre au Seigneur ? Certainement, à l'intérieur des contraintes de nos talents respectifs. C'est là que jouer de toute notre force est important. Avons-nous besoin de donner notre offrande avec un esprit d'adoration bien disposé et de tout notre cœur ? Absolument. Avons-nous les moyens d'avoir l'un sans l'autre ? Pas pour longtemps. Respirez le parfum des fleurs - Ensemble Prenez le temps de célébrer ! Ne rejetez pas l'idée d'avoir une fête ou un pique-nique une ou deux fois par année. Essayez de rassembler le plus de gens possible et ne parlez pas des détails concernant les affaires du ministère. Si vous chantez, que ce soit uniquement pour le plaisir et que ce soit une adoration spontanée et sincère. Il peut y avoir des obstacles sur le chemin de n'importe quel ministère ou formation de disciples, personne n'a jamais dit que cela serait facile. Mais prenez le temps de célébrer, souvenez-vous pourquoi vous êtes là, et gardez vos yeux sur le but, louer le Seigneur !
Tom LeFevre a été conducteur de louange à Trinity UMC à Elkhart, en Indiana (USA) pendant les deux dernières années. Vous pouvez le rejoindre à l'adresse E-mail suivante : tlefevre@soundandsong.com. Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Christian Sound & Song qui est publié bi-mensuellement aux États-Unis par Christian Sound & Song, Inc., 3112 Lexington Park Drive, Elkhart, IN 46514. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Les églises et les ministères sont encouragés à utiliser ce matériel, mais tout usage commercial doit recevoir une autorisation écrite de l'éditeur  HYPERLINK "http://www.soundandsong.com/" \t "_new" www.soundandsong.com .
Tous pour un, un pour tous
par M. Monty Kelso Les équipes de musique sont une des facettes distinctives du mouvement contemporain d'adoration à travers le monde. Cette tendance vers les équipes se trouve aussi bien dans les petites que les grandes églises, à la fois dans les formats traditionnels et contemporains. Ken Blanchard définit une équipe comme suit : "une équipe est un groupe de personnes indépendantes engagées vers un but commun et qui choisissent de coopérer pour atteindre des résultats exceptionnels". Pourquoi une équipe ? Les équipes sont un modèle biblique. Dans Exode 18:13-24, nous lisons le conseil que Jethro donna à Moïse afin de trouver d'autres personnes pour l'aider à accomplir sa mission. Nous ne pouvons pas le faire seul non plus. Jésus et ses douze disciples nous donnent un autre exemple. En dépit du fait qu'il pouvait commander avec toute puissance et tout pouvoir, il avait quand même besoin des douze pour faire parti de son ministère. Si nous ne bâtissons pas des équipes autour de nous, nous allons nous brûler et tomber dans la tentation et la fatigue. Beaucoup trop de conducteurs de louange ont saboté leur ministère parce qu'ils gardaient les choses trop près d'eux et ne voulaient pas relâcher la responsabilité dans un environnement d'équipe.
Dans les premières années de mon ministère, quand nous avons débuté à partir de rien au sein de l'église Coast Hills, je ne comprenais pas l'importance des équipes. Je pensais qu'être un dirigeant signifiait travailler fort et être responsable de tout. Je ne comprenais pas que mon plus grand objectif comme dirigeant est d'équiper les autres pour le ministère, pas d'être un simple exécutant. Mais à mesure que j'ai étudié les écritures et observé des dirigeants efficaces, j'ai appris que mon rôle n'est pas d'être sur la ligne de front, mais d'identifier ceux qui peuvent exercer un ministère et les équiper pour qu'ils soient des dirigeants efficaces. Hébreux 10:24-25 est un de mes passages favoris : "Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l'amour et aux bonnes œuvres. N'abandonnons pas notre assemblée, comme c'est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d'autant plus que vous voyez s'approcher le jour."
Les caractéristiques des équipes en santé
À quoi les équipes de musique ressemblent-elles et comment fonctionnent-elles ? Considérons quelques caractéristiques des équipes en santé.
1. Une équipe en santé considère les résultats mutuels.
Il n'y a pas de vedette. Chacun est critique envers l'efficacité de l'équipe. Chaque membre de l'équipe contribue au résultat final, l'honneur et la gloire vont à Dieu. En faisant cela, l'équipe expérimente la synergie, une situation où le résultat final est supérieur à la somme des parties individuelles. Une formation d'oies est un bon exemple de synergie. Savez-vous que les oies qui volent en formation augmentent de 71% leur autonomie de vol par rapport à un vol en solitaire. Les oies comprennent la valeur du travail d'équipe.
2. Les équipes en santé sont engagées vers un mandat commun.
Ils ont des visions, des valeurs et des buts similaires. C'est ce qui maintient une équipe ensemble. Une emphase commune vers un but commun garde une équipe en synchronisme et sur la bonne voie. À cause du fait qu'il est facile de mettre ces choses de côté, les dirigeants doivent garder un mandat commun devant les gens et les aider à comprendre leur mission. Une vision est ce que nos yeux perçoivent comme étant en devenir.
3. Les équipes en santé ont une redevabilité mutuelle dans laquelle tous les membres de l'équipe partagent la responsabilité envers le résultat final.
Cela s'appelle l'interdépendance ; nous dépendons tous les uns des autres et nous sommes tous responsables d'accomplir nos objectifs communs. La coopération est un point critique ; un manque de coopération maintiendra une équipe en arrière. La redevabilité est personnelle et nous rend responsable les uns les autres pour nos manières de vivre et notre discipline spirituelle.
4. L'amour et la grâce prévalent dans les équipes saines.
Nous devons nous souvenir que nous sommes des êtres en devenir et loin de la perfection. La Bible nous enseigne de nous aimer les uns les autres, en s'assurant des meilleurs intérêts de l'autre personne. Cela veut dire que nous nous pardonnons les uns les autres lorsque nous chutons, faisons des fautes et laissons tomber les autres. L'amour et la grâce ont la priorité dans un environnement où nous prions les uns pour les autres.
Pour commencer
Quand nous avons commencé notre ministère d'adoration à l'église Coast Hills Church, nous avons appris plusieurs étapes importantes dans le développement d'équipes saines.
1. Communiquer une image claire.
Nous avons eu à nous demander "que voulons nous accomplir ?" Plusieurs fois pour accomplir cette vision nous avons eu à briser le moule suffisamment pour que les personnes commencent à voir que notre équipe de musique est une nouvelle chose, plutôt qu'une adaptation du groupe existant ou seulement un nouveau programme. Définir une équipe de cette façon aide les autres personnes à la voir comme quelque chose de spécial. Dans les premiers jours à Coast Hills, c'était comme si nous nous propulsions les uns les autres vers l'authenticité, l'engagement et l'excellence. Le résultat fut une musique qui émouvait les cœurs et les pensées des gens.
2. Orienter les nouveaux membres vers la mission et les valeurs de l'équipe.
Nous avons constaté que lorsque de nouvelles personnes viennent vers nous, ils ont besoin d'aide pour changer leurs idées préconçues. Notre plus grand défi fut au niveau des chanteurs et des musiciens qui avaient une expérience préalable dans d'autres églises. Nous avons trouvé plusieurs manques au niveau dynamique, stylistique, originalité et habileté à se conformer à l'équipe. Notre réorientation avait pour but de les aider à développer une approche musicale plus "pop". Notre fondation fut posée avec les chanteurs et les musiciens qui partageaient la vision et pouvaient démonter l'approche que nous recherchions. Ils avaient aussi la volonté de parrainer les autres et de se retirer à mesure qu'ils développaient leurs capacités.
3. Commencer avec des entrevues avant les auditions.
Je donne aux membres potentiels de l'équipe un questionnaire qui m'aide à apprendre à les connaître. Dans cette entrevue, je leur explique qui nous sommes en tant qu'équipe de musique, quelles sont les choses requises qu'ils doivent rencontrer afin de pouvoir contribuer, comme par exemple une déclaration de foi, un mode de vie et une situation familiale. Les membres potentiels de l'équipe peuvent alors décider eux-mêmes si servir sur l'équipe leur convient.
4. Tenir des auditions.
Dans une audition, nous voulons voir si le membre potentiel de l'équipe a la capacité de contribuer à l'équipe. Je veux créer un environnement adéquat pour l'audition. Permettre à la personne de réussir et lui donner tout ce qu'elle a besoin pour faire de son mieux. Je planifie d'inclure d'autres dans l'audition pour permettre à chacun de bénéficier d'une perspective. Nous commençons doucement et les aidons à se sentir confortables, puis nous allons vers une situation plus extrême. Finalement, je m'assure que je connais les forces de la personne ainsi que ses limitations. Je veux être à la fois encourageant et véridique durant le processus de façon à ne pas créer de faux espoirs.
5. Prendre des décisions sans compromis
Nous ne voulons pas diminuer nos standards, particulièrement en ce qui a trait aux détails personnels et au mode de vie, mais aussi en ce qui concerne les capacités musicales. J'essaie d'être affirmatif en communiquant nos standards. Il est plus important d'être spécifique à propos de ce que la personne n'est pas qualifiée de faire et ce qu'elle a à travailler pour s'améliorer. À chaque fois que nous le pouvons, nous offrons nos suggestions concernant d'autres ministères de l'église où ils peuvent servir en utilisant leurs dons.
Conduire l'équipe dans le ministère
Une fois que vous trouvez une équipe ayant les capacités, qui partage la vision et l'engagement des personnes en autorité, chacun doit comprendre la fonction de l'équipe, la direction de l'église et de ceux qui sont sur l'équipe. Comme dirigeant d'équipe, ma responsabilité est de protéger le temps des membres de l'équipe et d'identifier où chacun doit servir. La fonction première de notre équipe est de fournir de la musique pour les cultes de la fin de semaine. D'autres opportunités peuvent se présenter pour que l'équipe exerce son ministère, mais pas tous sont du ressort de l'équipe. Cinq autres éléments pour diriger et maintenir une équipe forte sont :
1. Établir la forme qui rencontre le mieux la fonction de votre équipe.
Quand vous établissez les engagements au niveau du temps, cela est particulièrement important. Au début de mon ministère à Coast Hills, nous étions des jeunes mariés et des célibataires. Nous envisagions une pratique commune. Le temps n'était pas un facteur important. Maintenant, nous sommes dans une saison de la vie différente et nous avons fait les ajustements qui s'imposent. Par exemple, avec autant de pression concernant le temps sur chacun de nous, nous trouvons préférable d'avoir une banque vocale et de faire la rotation des chanteurs selon un horaire où ils ont une pratique la semaine où ils chantent. Pour bâtir l'esprit de communauté, je planifie une réunion mensuelle pour passer au travers de la nouvelle musique, discuter les événements majeurs qui s'en viennent ou pour simplement avoir du plaisir.
2. Identifier les dirigeants
Une part de ma responsabilité dans la direction d'une équipe est de développer continuellement d'autres dirigeants qui vont avancer et partager la responsabilité de la direction. J'ai besoin de bien apprendre à connaître les gens, de comprendre leur caractère, leur développement spirituel, leur passion et leur talent en passant du temps avec eux en petits groupes. Je commence ensuite à les entretenir et à investir du temps comme dirigeant. Dans mon ministère, je travaille avec des personnes clé qui dirigent les groupes comme les chanteurs, instrumentistes, art dramatique et arts visuels.
3. Gardez l'image générale claire
Pour faire en sorte que l'équipe continue d'avancer, j'ai besoin de monter dans l'hélicoptère et de dire aux troupes au sol qu'est-ce qui s'en vient. J'ai besoin de constamment rappeler dans les grandes lignes la raison d'être de notre équipe, ce que nous faisons et comment cela sert l'église. Une façon pour faire cela est de leur montrer le fruit de leur ministère. Nous partageons des lettres et commentaires que nous recevons des gens. Nous les gardons aussi au courant des opportunités futures et des prochains défis de façon à ce qu'ils voient plus loin que les événements de la semaine.
4. Créer des réunions pour bâtir l'esprit de communauté
Utiliser les rencontres mensuelles ou bimensuelles où les personnes peuvent venir ensemble, mettre les tâches de côté et voir qu'ils sont en fait une équipe. Notre retraite annuelle est un des événements importants de l'année. Nous visitons aussi les églises et assistons à des séminaires de formation en tant qu'équipe pour obtenir de nouvelles idées et voir d'autres équipes en action.
5. Soins pour votre équipe
Un dirigeant efficace met l'emphase autant sur les gens que sur les tâches. Je m'assure que j'ai suffisamment de temps avec chaque membre individuellement (un par un). Je veux apprendre à les connaître au-delà de ce qu'ils font, de savoir qui ils sont comme individus. J'envoie beaucoup de remerciements aux membres de mon équipe pour leur laisser savoir que je reconnais leur contribution, et souvent je les invite à manger pour apprendre à mieux les connaître.
À la fin
À mesure que le temps avance dans mon ministère, j'ai découvert que je devais aller à l'extérieur de ma zone de confort et commencer à prendre le rôle d'un dirigeant d'équipe. Cela n'est pas venu naturellement pour moi, mais les récompenses ont été significatives. J'ai eu plus de temps pour développer mes propres dons de producteur et d'enseignement, ainsi que pour mettre l'emphase sur d'autres choses importantes, comme prendre du temps avec ma famille. C'est encore un combat quelquefois, mais généralement j'ai évité d'être pris au piège par trop d'occupations et d'urgences, et je suis capable de rester attaché à la vision et la mission de nos différentes équipes d'adoration. En équipant les autres à diriger, je peux accomplir plus avec moins d'énergie et d'apprécier davantage mon travail.
Monty Kelso est directeur des communications à l'église Coast Hills Community à Aliso Viejo, Californie, et a apparu avec les Maranatha! Singers et le Maranatha! Praise Band. Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.
Trouver votre voie à travers les conflits
par le révérend Mark Fenstermacher Tôt dans mon ministère, je me suis trouvé assis dans des réunions du conseil pastoral où les conflits interpersonnels entre les membres des équipes du ministère de musique étaient le sujet de conversation. Comme les orages de fin d'après-midi d'été chaud, les conflits entre les musiciens dégénéraient et grandissaient. Un consultant bien connu, dans le domaine de la vie d'église, a l'habitude de comparer le ministère de musique d'une église locale comme le "ministère de la guerre". Plus d'une fois, les églises où j'ai servi ont eu quelques-uns uns des plus merveilleux moments spirituels, suivi par une éruption aiguë de conflits entre les membres de l'équipe de musique. Les membres de l'église ont été profondément touchés par un culte sur le thème des artisans de paix, par exemple, et comme je sortais par la porte, j'entendais les membres de l'équipe de musique bouillonner les uns contre les autres même s'ils venaient de conduire l'assemblée dans "Que la paix vienne sur terre" et "Chantez au Seigneur". L'efficacité d'une équipe de musique n'est pas jugée seulement sur la base de l'habileté de l'équipe à produire de la grande musique ou à délivrer de grands messages. Le critère clé est relié à la "musique relationnelle" que l'équipe fait lorsque les membres travaillent ensemble. Est-ce que l'église voit ses conducteurs de louange vivre selon les enseignements de Paul (1 Corinthiens 13:4) qui dit que "l'amour est patient et serviable" ? Quand l'équipe conduit le peuple de Dieu, est-ce évident qu'ils "ne cherchent pas leurs intérêts" (1 Corinthiens 13:5) ? Je suis un pasteur chrétien qui aime la musique (de Bach à Charles Wesley en passant par Natalie Sleeth et Delirious), qui ne peut pas lire une note de musique et qui réalise que la fondation spirituelle et la santé relationnelle sont plus importantes que l'habileté technique. En d'autres mots, il est absolument essentiel que l'équipe de théâtre, les membres de l'équipe de musique, le personnel d'éclairage et les autres réalisent qu'on leur demande, lorsque impliqués dans un ministère chrétien, de fournir une direction centrée sur Jésus-Christ. Ce n'est pas suffisant de réussir à perfectionner les aspects techniques du travail et ensuite de montrer une attitude intolérante et inflexible. Paul, dans l'épître aux Philippiens (1:27) dit : "Conduisez-vous d'une manière digne de l'Évangile du Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j'entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d'une même âme pour la foi de l'Évangile." Si les conflits peuvent être un souffle dévastateur dans un ministère chrétien, au niveau de la santé spirituelle de l'équipe, que pouvons-nous dire à ce sujet ? Premièrement, les conflits font parti de la vie. Prétendre qu'une église, un ministère de musique, ou n'importe quelle relation est à l'épreuve des conflits, est de renier la réalité. Dans Actes chap. 15, les missionnaires Paul et Barnabas ont eu un dissentiment à propos d'emmener un jeune croyant, Marc, pour leur voyage en Syrie. Deux femmes de l'église des Philippiens (4:2 - J'exhorte Évodie et j'exhorte Syntyche à être d'un même sentiment dans le Seigneur) se sont embarqués dans une dispute tellement sérieuse que cela est même venu aux oreilles de l'apôtre Paul ! Souvenez-vous que les conflits font parti de la vie autant pour les croyants que pour les non-croyants. Mettez des gens ensemble sur une équipe, dans une pièce, ou sur un terrain de sport, et le conflit commencera à se développer. Deuxièmement, vous pouvez réduire les impacts dévastateurs des conflits si vous êtes clairs au sujet des buts et de la mission de votre équipe de louange. Plusieurs d'entre nous, durant le cours de notre vie, peuvent avoir travaillé à développer un énoncé de mission. Cela peut sembler être un exercice inutile mais ce n'est pas vrai. Un sentiment clair à propos d'où vous désirez aller peut sauver énormément de gaspillage d'énergie à régler les conflits parce que la mission n'était pas claire pour tous. Quelqu'un qui chante dans une chorale peut avoir la notion erronée que le ministère de musique d'église a comme but d'enseigner la musique classique et la culture à une génération qui ne connaît pas ces choses. Il sera déçu quand le responsable de la chorale introduit du matériel qui ne correspond pas au style classique. De la même façon, un musicien peut assumer que l'équipe de louange est là pour étendre son répertoire de façon à ce qu'il puisse faire des tournées et amener l'évangile auprès des non-chrétiens. Il peut se sentir trahi quand il découvrira que la mission première de l'équipe de musique est de supporter la louange de l'église lors des cultes du dimanche. Soyez clairs et transparents au sujet de votre mission. Moïse savait qu'il allait en Égypte pour faire sortir le peuple Hébreu ; il n'allait pas là bas pour réformer leur système judiciaire ou améliorer la technologie de fabrication des briques. Troisièmement, soyez clairs au sujet des valeurs qui guideront votre travail et votre vie ensemble. Mon frère Edwin, est consultant pour les églises et il appelle cela les "valeurs d'opération fondamentales" de votre groupe. Comment allez-vous véhiculer votre mission ? Quels comportements sont attendus de la part des membres de l'équipe de musique ? Un groupe a adopté des valeurs d'opération qui disent que chaque moment de prise de décision doit être précédé par la prière. Un autre a dit que personne ne peut voter contre quelque chose que Jésus aurait fait. Un autre groupe a adopté la position que si quelqu'un a un problème avec une autre personne, ils vont premièrement aller directement à cette personne plutôt que d'en parler à une tierce partie. Une équipe de musique a accepté que les membres qui sont absents de la pratique ne pourront participer à la direction de la louange lors du dimanche suivant. Quel est votre besoin de la part des autres, comme équipe de chrétiens, pour travailler efficacement et fidèlement ? Bâtissez la liste ensemble. Quatrièmement, n'évitez pas de faire face aux conflits en assumant que tout va rentrer dans l'ordre avec le temps. J'ai été élevé dans une merveilleuse famille remplie d'amour où les conflits étaient un signe d'échec. Il fallait les éviter à tous prix ! Alors, dans mon ministère, j'ai eu à travailler pour apprendre à reconnaître les conflits, les nommer par leurs noms, et pour nous diriger vers une situation afin de voir si Dieu peut nous aider à comprendre ce qui arrive et ce qu'il y a à faire. Quelques personnes vont dire que "tout semble aller bien". Ou, ils vont dire que ce "n'est pas suffisamment important pour s'en préoccuper". Cela peut être vrai, ou ils peuvent avoir une personnalité qui accumule des frustrations jusqu'à ce que ça explose. Les petites choses peuvent en devenir des grosses si on les confronte pas. Paul, dans Éphésiens 4:26, dit : "Si vous vous mettez en colère, ne péchez point ; que le soleil ne se couche pas sur votre colère, et ne donnez pas accès au diable." Lorsque nous avons de petits ressentiments qui ne sont pas réglés, le diable peut travailler dans nos cœurs. Les membres de l'équipe doivent être encouragés à prendre une attitude proactive en abordant les questions douloureuses. Si les membres s'attendent que le responsable de l'équipe résolve le problème, délie chacun des "nœuds relationnels", le responsable sera surchargé et commencera à se sentir comme dans une garderie pour adultes ! Jésus, dans Matthieu 5:23-24, nous donne un bon conseil quand il dit : "Si donc tu présentes ton offrande à l'autel, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi, laisse là ton offrande devant l'autel, et va d'abord te réconcilier avec ton frère ; puis, viens présenter ton offrande." Le rituel sacré de présenter une offrande dans le temple n'est pas une excuse, selon Jésus, pour remettre le travail en ce qui concerne les mauvaises relations ! Un modèle utile pour s'adresser à une personne qui nous a fait du tord peut être trouvée dans Matthieu 18:15-20 (Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S'il t'écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s'il ne t'écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l'affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S'il refuse de les écouter, dis-le à l'Église ; et s'il refuse aussi d'écouter l'Église, qu'il soit pour toi comme un païen et un publicain. Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. Je vous dis encore que, si deux d'entre vous s'accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d'eux.) Dans cette section de l'Écriture, Jésus nous rappelle la puissance guérissante de l'association des chrétiens. Il y aura des moments où le ministère de l'équipe, dans son ensemble, peut être mis à contribution pour apporter ses prières, son amour et ses pensées, afin de porter un problème particulier. Cinquièmement, prenez garde de ne pas faire des montagnes avec des riens. Cette phrase n'est pas biblique, mais c'est un bon conseil pour les dirigeants et les membres de l'équipe de musique. Certains moments de tension font parti d'une pratique, d'un dimanche matin ou d'un concert. Ne sautez pas dans n'importe quelle situation et essayez de la résoudre. Ceux qui ont de l'expérience dans le pilotage d'avion ou dans la conduite des navires savent que quelquefois les problèmes surviennent par une réaction exagérée. L'avion monte et descend. Souvent, avec une légère touche sur les contrôles, l'avion reprend son altitude. C'est la même chose avec un navire. Le bateau tangue d'un côté et de l'autre, puis reprend sa trajectoire avec un peu d'aide de la part du capitaine. Sixièmement, cultivez un esprit de tolérance dans votre équipe de musique. Rappelez aux membres de votre groupe que le compromis fait parti de la vie. 1 Corinthiens 13:5-6 nous dit que "la charité ne cherche point son intérêt, elle ne s'irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l'injustice, mais elle se réjouit de la vérité. " L'apôtre Paul qui a vu ce qui est arrivé quand les gens ont insisté pour que les choses se passent à leur manière, écrit dans Éphésiens 4:1-3 "Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix." J'avais autrefois l'habitude de craindre le conflit et aujourd'hui, j'en suis venu à voir combien de tels moments, lorsque approchés par la prière, la foi, la patience, l'honnêteté et l'amour, peuvent unir ensemble une équipe d'une façon toute nouvelle. Dans un monde qui passe, où les gens agissent comme si les relations humaines devaient être mises de côté au premier signe de problème, les membres de l'équipe qui ont travaillé à passer au travers des moments de conflits sans se sauver, trouvent souvent une joie renouvelée dans leur ministère ensemble. Souvenez-vous que le travail de votre équipe de musique n'est pas seulement de jouer les bonnes notes, de planifier de merveilleuses expériences de louange ou de se synchroniser parfaitement. Ce que vous êtes, comme peuple de Dieu, et comment vous êtes ensemble peut être le plus puissant témoignage que vous offrez.
Le Rév. Dr. Mark Fenstermacher est pasteur senior à l'église Trinity United Methodist à Elkhart, IN (USA). Son adresse E-mail est: Docfenster@aol.com. Cet article a été traduit et diffusé avec la permission de Christian Sound & Song qui est publié bi-mensuellement aux États-Unis par Christian Sound & Song, Inc., 3112 Lexington Park Drive, Elkhart, IN 46514. Il y a des droits d'auteur internationaux et tous les droits sont réservés. Les églises et les ministères sont encouragés à utiliser ce matériel, mais tout usage commercial doit recevoir une autorisation écrite de l'éditeur  HYPERLINK "http://www.soundandsong.com/" \t "_new" www.soundandsong.com .
Une lettre ouverte aux compositeurs de chants de louange
par M. Brian McLaren Salutations à vous chers confrères compositeurs, adorateurs, conducteurs de louange, musiciens, artistes et disciples de Jésus. Pendant la dernière année, j'ai eu le privilège d'être sur la route, de parler surtout avec des jeunes directeurs en pleine ascension. Je suppose qu'on m'a demandé de leur parler à cause de mon âge et aussi parce que beaucoup de nouveaux directeurs essaient de saisir les impacts de la postmodernité, ayant perdu moi-même la majorité de mes cheveux à essayer de comprendre cela. Comme musicien, un des bénéfices de cette année de voyages a été d'entendre des douzaines de groupes et de conducteurs de louange. Il y a plusieurs observations et affirmations que je peux vous partager, mais il y en a une en particulier qui me tient vraiment à cœur. C'est en réalité plus une requête qu'une observation, une requête pour les compositeurs parmi nous d'explorer et de nous diriger dans de nouvelles avenues lyriques et spirituelles. On entend souvent les gens se plaindre du fait que la musique est boiteuse, que les paroles sont banales et que le contenu théologique est vide dans le monde de la musique chrétienne contemporaine. Quelques-unes unes de ces complaintes viennent du monde qui voudrait secrètement revenir en arrière dans les années 50 (que ce soit 1850 ou 1950, c'est à vous de voir !). Je ne suis pas intéressé à me plaindre et je n'ai pas d'intérêt pour les années 50, à part peut-être les années 2050. Un nouveau jour Plusieurs d'entre nous croyons que nous entrons dans une période de transition culturelle et spirituelle significative, possiblement aussi significative historiquement que la Réforme, où le monde médiéval a pavé la route au monde moderne. Maintenant, à mesure que le moderne fait place au monde postmoderne, nous devons nous attendre à une révolution similaire. En bout de ligne, cette transition devrait nous aider à devenir plus biblique, plus spirituel, plus efficace dans notre mission et être plus clair au sujet de cette mission. Dans le monde moderne, la théologie était l'affaire des étudiants, et elle était exprimée dans les livres et les ouvrages. Dans le monde postmoderne, plusieurs d'entre nous croyons que les théologiens devront délaisser la bibliothèque plus souvent et se mélanger au reste du monde. Et les meilleurs d'entre eux joindront leurs mains et leurs cœurs avec les poètes, musiciens, producteurs de films, acteurs, architectes, concepteurs d'aménagement intérieur et extérieur, danseurs, sculpteurs, peintres, écrivains, photographes, concepteurs de sites internet, et tous les frères et sœurs possibles. Et non seulement ces personnes vont communiquer la théologie postmoderne chrétienne, mais ils vont aussi aider à la découvrir. Puisqu'un des changements majeurs durant cette transition est le changement à partir du fonctionnement de la portion gauche du cerveau (rationnel) à celle du cerveau en entier, du réductionnisme et du rationalisme analytique à une conception théologique plus large, cette nouvelle théologie postmoderne en sera une qui fonctionne à la fois avec la tête et le cœur. Elle va inclure la compréhension et l'imagination, les propositions et les images, la clarté et le mystère, les explications et la narration, l'exposition et l'expression narrative. Et les compositeurs de chansons ont un rôle spirituel clé au niveau de l'enracinement de cette nouvelle théologie au sein du peuple de Dieu. Mais voici où ça cloche. Malheureusement, étant donné que je me suis assis cette année dans des douzaines de lieux afin d'entendre (et de participer à) de longues périodes de louange à travers le pays, j'ai senti que les paroles de nos chansons nous conduisent trop peu souvent dans ce nouveau territoire. D'une certaine façon, ils nous gardent en arrière. S.V.P. je ne veux pas que vous compreniez cela comme une critique, mais davantage comme une suggestion, une gentille mais sincère requête pour le changement. L'individualisme irritant Permettez-moi de rendre les choses plus spécifiques. Trop de nos paroles sont personnelles à outrance, au sujet de Jésus et moi. L'intimité personnelle avec Dieu est une étape tellement merveilleuse au-dessus d'une froide, abstraite et ennuyeuse récitation de dogmes. Mais cela n'est pas tout. Une chanson de louange populaire que j'ai entendue à différents endroits cette année dit que "tout parle de toi, Jésus" (all about You, Jesus - Matt Redman), mais à part cette ligne, on sent vraiment que la louange et l'adoration en général "parlent de moi, moi, moi". Si vous doutez de ce que je dis, écoutez la prochaine fois les paroles des cantiques que vous chantez durant la louange. Tout parle de comment Jésus me pardonne, me soutient, me fais sentir sa présence, me pardonne, me tient près de lui, me touche et me vivifie. Maintenant, toutes ces choses sont bien. Mais si un extra-terrestre nous observait, il penserait soit que ces gens sont légèrement disfonctionnels et ont besoin d'une thérapie avec beaucoup de d'étreintes ou qu'ils ne tiennent pas compte du reste du monde, que leur religion les rend égoïstes comme n'importe quel non croyant, presque narcissique spirituellement. Une partie du problème est que nous les écrivains de chansons, continuons à composer des chansons de cette manière parce que nous croyons que c'est ce que les gens veulent et ont besoin. Même si j'exagère avec mon exemple, (parce que je ne crois pas que ces accusations sont complètement vraies) elles peuvent devenir encore plus vraies à moins que nous ne prenions quelque action corrective et envisagions un meilleur équilibre. Thèmes bibliques Quelques-uns uns qui lisent cet article doivent se dire "Si l'écriture de chants spirituels n'est pas reliée à une intimité profonde et personnelle avec Dieu, que faire ?" Laissez-moi vous offrir une liste de thèmes bibliques que les paroles de vos chansons pourront explorer avec succès. Vous serez surpris de m'entendre parler premièrement d'eschatologie (prophétie biblique), et laissez-moi vous rassurer par le fait que je n'entends pas par cela mettre en musique la dernière histoire apocalyptique (S.V.P, non ! Pas cela !) Par eschatologie, j'entends la vision biblique de l'avenir révélé par Dieu qui nous rapproche de lui. Quelle joie j'imagine d'exprimer en chansons ce qui a capturé l'esprit d'Ésaie 9:2-7, 25:6-9, 35:1-10 et 58:5-14. Qui va écrire ces chansons ? Surprise, nous avons aussi besoins de chansons missionnaires. Plusieurs d'entre nous croyons qu'un nouveau et plus grand sens de la mission est un élément clé dont nous avons besoin alors que nous entrons dans le monde postmoderne. Cela touche le cœur de notre société de consommation, "qui parle de moi, moi, moi." Jésus n'est pas venu pour être servi mais pour servir. Et comme il a été envoyé, il nous envoie dans le monde. Le véritable point central de notre identité comme église dans la nouvelle théologie qui voit le jour n'est pas que nous sommes les gens qui ont été choisis pour être bénis, sauvés, rachetés et bénis encore une fois. C'est une demi vérité à la limite de l'hérésie que nos chansons sont dangereusement en train de répandre et d'enraciner de plus en plus à travers le peuple de Dieu, bien que par inadvertance. Les compositeurs de chants de louange ont aussi besoin de redécouvrir la spiritualité chrétienne historique et de l'exprimer dans ses paroles. Comme Robert Webber, Thomas Oden, Sally Morgenthaler ainsi que d'autres nous l'enseignent, il y a d'abondants écrits spirituels celtiques, incluant plusieurs prières magnifiques, qui soupirent pour une transposition dans les chansons contemporaines. La même chose peut être dite pour n'importe quelle période de l'histoire, de la période des patriarches à celle des puritains. Sur toutes les pages de Thomas A'Kempis (auteur de l'Imitation de Jésus-Christ), dans chaque prière des grands chrétiens médiévaux, il y a une inspiration qui nous attend. Lorsque nous écoutons les formulations répétitives que des millions de chrétiens chantent, parce que c'est ce que nous écrivons, l'opportunité manquée est décevante. Ces voies historiques vont élargir nos cœurs et les enrichir de façon incalculable. Et ces voix vont devenir éventuellement celles de nos amis, de nos frères et sœurs et finalement ces voix seront les voix de notre louange et de notre adoration. Vous serez certainement moins surpris de m'entendre dire que nous avons besoin de chansons qui sont simplement tournées vers Dieu, des cantiques qui mettent l'emphase sur Dieu et qui parlent pour lui, de son caractère, de sa gloire, mais pas du travail magnifique qu'il fait pour me faire sentir bien. Et de façon similaire, nous avons besoin de chansons qui célèbrent ce que Dieu fait pour le monde, le monde entier, et pas juste pour moi ou juste pour nous. Si vous n'avez pas aucune idée de ce dont je parle, lisez les psaumes, parce qu'ils aiment célébrer ce que Dieu fait pour la terre entière, pas seulement pour le peuple d'Israël. Plusieurs des chansons dont nous avons besoin vont aussi célébrer Dieu comme créateur, un thème important dans l'écriture, mais pas pour la majorité de nos églises. Nous avons manqué d'une bonne théologie créative durant l'ère moderne, et nous avons besoin d'artistes et de théologiens pour se joindre ensemble dans cette culture qui prend vie pour célébrer Dieu comme le Dieu créateur. Laissez-moi aussi offrir quelques observations stylistiques. Je suggère que nous soyons prudents lors du choix du langage biblique, Sion, Israël, lion de Juda, etc. S'il y a une bonne raison d'utiliser ce langage alors c'est bien. Autrement, nous avons besoin de trouver un langage actuel et des images contemporaines qui vont communiquer ces choses d'une façon précise, poignante, immédiatement et profondément aux gens qui ne passent pas beaucoup de temps à l'église. Nous avons besoin de faire cela selon l'esprit de 1 Corinthiens 14, où l'accessibilité au croyant est une vertu biblique. Étendre vos horizons Aux conducteurs de louange, j'aimerais demander qu'ils enrichissent leurs expériences musicales en se plongeant dans l'écriture, les grandes prières de l'église historique, les credos, les confessions et les poèmes pour affermir leur arrière plan musical actuel. Ceux qui espèrent apporter leurs chansons à l'église doivent vraiment sonder la profondeur de la bonne poésie et de la prose de façon à ce qu'ils soient sensibles à la puissance des mots. La grâce d'une phrase bien formulée peut faire des merveilles dans une chanson, comme peut le faire une nouvelle image bien utilisée. En travaillant un peu plus fort et en devenant moins dépendant des mêmes vieux clichés religieux, nous pouvons apprendre à soigner, frapper, secouer et même caresser notre audience avec les mots qui résonnent profondément en nous. Aussi ce qui est très important, j'aimerais demander que nous devenions plus honnêtes dans notre approche. Puisque le doute fait parti de nos vies, puisque la douleur, l'attente et même les désappointements non résolus font parti de notre expérience de tous les jours, ces choses peuvent-elles être reflétées dans les chansons de nos communautés ? Est-ce que les chansons interminables à propos de la célébration perdent de leur vitalité si nous ne chantons pas non plus à propos de la réalité du combat quotidien ? C'est notre mission, notre communauté, et de façon ultime, est-ce que Dieu ne mérite-t-il pas une meilleure attention au niveau de la qualité de l'écriture que nous lui offrons jusqu'à présent ? Je pense que oui, et je vous mets au défi de considérer ces choses dans votre cœur.
Brian McLaren est pasteur senior à l'église Cedar Ridge Community à Spenceville, Md (USA). Cet article a été traduit et réimprimé avec la permission du magazine Worship Leader. Si vous êtes intéressé à vous abonner à Worship Leader, S.V.P. appeler 1-800-286-8099. Visitez leurs sites internet à  HYPERLINK "http://www.worshipleader.org/index.html" \t "_new" www.worshipleader.org et  HYPERLINK "http://www.songdiscovery.com/sd/index.html" \t "_new" www.songdiscovery.com.

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