Td corrigé Généralités - Mohamed Amine EL AFRIT pdf

Généralités - Mohamed Amine EL AFRIT

Déjà dans un seul espace vectoriel à dimension peu élevée, le formulaire de ...... A tout vecteur de on peut associer un scalaire positif appelé norme du vecteur ...




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tion.3 
Dans le cas général,  INCORPORER Equation.3 , maximum des valeurs singulières  INCORPORER Equation.3 avec INCORPORER Equation.3  les valeurs propres (positives) de la matrice symétrique INCORPORER Equation.3 . (?)
Soit A une matrice carré quelconque n x n. Pour toutes normes de matrice induite, on a  INCORPORER Equation.3 .

Conditionnement d’une matrice inversible :
Considérons un système linéaire AX=b. L'expérience de Wilson met un évidence une instabilité des calculs dans certains cas. Si l'on modifie sensiblement les paramètres de la matrice A, ou du second membre b, on peut trouver des résultats complètement différends !
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3 
Soit une matrice Q orthogonale :  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 
Les bons conditionnements sont les petits conditionnements (au mieux 1 pour les matrices orthogonales).
Pour A symétrique :  INCORPORER Equation.3  ; dans la cas général :  INCORPORER Equation.3 

Théorèmes sur le conditionnement :
Théorème :  INCORPORER Equation.3 . On a  INCORPORER Equation.3 . Théorème :  INCORPORER Equation.3 . On a  INCORPORER Equation.3 .
Remarque : Le conditionnement traduit l'amplification des grandeurs relatives.

Inverse numérique d’une matrice :
Soit A une matrice inversible et A-1 son inverse théorique. M est un inverse de A du point de vue numérique si :
 INCORPORER Equation.3  est petit, ce qui correspond à M=A-1
 INCORPORER Equation.3  est petit, ce qui correspond à A=M-1
 INCORPORER Equation.3  sont petits, ce qui correspond à  INCORPORER Equation.3 
On s'adapte au calcul que l'on veut faire. Notons que l'on résout rarement un système linéaire en calculant l'inverse  INCORPORER Equation.3 
Systèmes linéaires Ax=b : méthodes directes
Formules de Crammer
Cette méthode nécessite le calcul d'un déterminant, dont la complexité est en n!. La compléxité de la formule de Cramer est en n 2 n!. Par conséquent, cette méthode n'est pas utilisable en informatique.

Méthode du pivot de Gauss
À la kème étape : pour  INCORPORER Equation.3  INCORPORER Equation.3 . On pose  INCORPORER Equation.3 .
L'algorithme à une complexité en  INCORPORER Equation.3 .
Le problème des coefficients diagonaux nuls : il faut permuter les lignes lorsque apparaît un zéro sur la diagonale.
Stratégie du pivot maximum partiel :
On permute la kème ligne et la ième ligne avec i tel que  INCORPORER Equation.3 . Pour des raisons de stabilité numérique, on divise par le terme de la colonne k, qui a la plus grande valeur absolue.
Stratégie du pivot avec seuil :
On effectue une permutation uniquement des INCORPORER Equation.3 . Cependant cette méthode peut être mise en défaut. Il vaut mieux utiliser la méthode du pivot maximum partiel, qui n'est pas vraiment plus coûteuse en calcul.
Calcul de l’inverse
Une idée pour résoudre le sytème Ax=b serait de calculer l’inverse de A. En effet, on a  INCORPORER Equation.3 .
Méthode de Shermann – Morison
Soit A une matrice n x n, réelle inversible, dont on connaît l’inverse A-1 ; soit B une perturbation, on cherche à calculer  INCORPORER Equation.3 .
On démontre que si  INCORPORER Equation.3 , alors  INCORPORER Equation.3 , avec  INCORPORER Equation.3 .
On suppose maintenant que la perturbation ne modifie qu’un seul en  INCORPORER Equation.3 :  INCORPORER Equation.3 . Notons  INCORPORER Equation.3 . Alors on trouve  INCORPORER Equation.3 .
Elimination de Gauss
On applique la stratégie du pivot partiel maximum, au calcul de l’inverse.
On considère une matrice A inversible, de dimension n
On résout  INCORPORER Equation.3 , ce qui revient à écrire  INCORPORER Equation.3 . On procède par élimination de Gauss, ce qui donne une matrice triangulaire supérieure (complexité en n3). Ensuite, on réalise n remontées, une par vecteur  INCORPORER Equation.3  (complexité en n 2).
En résumé, on a  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 une matrice triangulaire supérieure.
On veut traiter tous les seconds membres en une seule passe ; pour cela on considère la matrice n x 2n suivante :  INCORPORER Equation.3  qui après calculs donne  INCORPORER Equation.3 .

On donne ici un exemple d’écriture en langage de description algorithmique :

Procédure pivot ( k , l : entiers ; OK : booléens )
Début
Max :=  INCORPORER Equation.3  ;
l := k ;
Pour i := k+1 à n faire
Si max <  INCORPORER Equation.3 
Alors
Début
Max :=  INCORPORER Equation.3  ;
l := i ;
Fin ;
OK := Max > ( ;
Fin ;

Procédure permuter ( k , l : entiers )
Début
Si  INCORPORER Equation.3 
Alors
Pour j := k à 2n faire
Début
c :=  INCORPORER Equation.3  ;
 INCORPORER Equation.3  : =  INCORPORER Equation.3  ;
 INCORPORER Equation.3   := c ;
Fin ;
Fin ;

On donne maintenant le programme principal, réalisant le calcul de l’inverse.

Début
Initialiser A et lire ( ;

/* triangularisation */
Pour k := 1 à n faire
Début
Pivot (k , l , OK ) ;
Si non(OK)
Alors
Début
Ecrire « matrice non inversible » ;
Exit echec ;
Fin ;
Permuter ( k , l ) ;
Pour j := k+1 à 2n faire
 INCORPORER Equation.3  ;
Pour i := k+1 à n faire
Pour j := k+1 à 2n faire
 INCORPORER Equation.3  ; Fin ;

/* n remontées */
Pour k := 1 à n faire
Pour i := n-1 à 1 par pas de -1 faire
Début
s := 0 ;
Pour j := i+1 à n faire
 INCORPORER Equation.3  ;
 INCORPORER Equation.3  ;
Fin ;
Fin ;

Remarques :
Choix du pivot : pour des raisons de stabilité numérique, on divise toujours par le terme de la colonne k qui a la plus grande valeur absolue (Cf. Pivot partiel maximum).
Recherche du pivot : si la plus grande valeur absolue est inférieure à la précision machine (, alors on arrête en disant que la matrice n’est pas inversible à ( près (test d’inversibilité informatique). Cependant, elle peut très bien être inversible du point de vue mathématique !
Factorisation A=LU
Soit A une matrice régulière, de dimension n.
Lien avec la méthode de Gauss
On applique la méthode de Gauss sans pivoter. U est une matrice triangulaire supérieure réelle, telle que  INCORPORER Equation.3 . On donne la définition des matrices  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  pour  INCORPORER Equation.3 .
On démontre que l’inverse des Jk existe et que  INCORPORER Equation.3  est une matrice triangulaire inférieure, avec des 1 sur la diagonale. En fait, on a INCORPORER Equation.3 .
Calcul algorithmique des coefficients de L et de U
On procède par identification en utilisant les propriétés de L (triangulaire inférieure avec une diagonale de 1) et de U (triangulaire supérieure). On cherche un algorithme par ligne donnant les  INCORPORER Equation.3 .
Pour i := 1 à n faire
Début
Pour j := 1 à i-1 faire
 INCORPORER Equation.3  ;
/* avec  INCORPORER Equation.3  */

Pour j := i à n faire
 INCORPORER Equation.3  ;
Fin ;

Remarque : L et U écrasent la matrice A.
Cas particulier des matrices à « structure bande »


 INCORPORER Equation.3 
La largeur de la bande est W = P+Q+1
On ne stocke dans une structure de donnée appropriée que la bande, soit un O(W.N), ce qui est intéressant si W( N)
 INCORPORER Equation.3 , avec Q une matrice orthogonale et  INCORPORER Equation.3 , avec  INCORPORER Equation.3  une matrice triangulaire supérieure.
Théorème : minimiser  INCORPORER Equation.3  pour N supérieur à 3 ou 4
Soit  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  de dimension N. Le vecteur  INCORPORER Equation.3  minimise  INCORPORER Equation.3  si et seulement si  INCORPORER Equation.3  est solution de  INCORPORER Equation.3 .
Obtention de la factorisation A = QR par Householder
Définition des matrices de Householder
Soit u un vecteur unitaire  INCORPORER Equation.3  de dimension m. On définit la matrice de Householder de dimensio  INCORPORER Equation.3   INCORPORER Equation.3 .  INCORPORER Equation.3  est symétrique et orthogonale INCORPORER Equation.3 . On note également  INCORPORER Equation.3  en posant  INCORPORER Equation.3 .
Propriété fondamentale des matrices de Householder
Soit a un vecteur de dimension m, non nul. Il existe H, une matrice de Householder, telle que  INCORPORER Equation.3  avec ( un réel.

Preuve :
 INCORPORER Equation.3 
On choisit le signe de ( : le signe opposé à a1.
On pose  INCORPORER Equation.3 .
On choisit  INCORPORER Equation.3 .
Principe de l'algorithme de factorisation
On veut obtenir la matrice  INCORPORER Equation.3  à partir de la matrice  INCORPORER Equation.3 . On procède colonne par colonne.
On rappelle la géométrie de  INCORPORER Equation.3 .

Occupons nous de la première colonne de  INCORPORER Equation.3 . Il existe une matrice de Householder INCORPORER Equation.3  de dimension m telle que  INCORPORER Equation.3  , où la première colonne de  INCORPORER Equation.3  est  INCORPORER Equation.3 .
On s'intéresse maintenant à la 2ème colonne. Il existe une matrice de Householder INCORPORER Equation.3  de dimension m-1 telle que  INCORPORER Equation.3  , avec  INCORPORER Equation.3 . Ainsi la première colonne de  INCORPORER Equation.3  reste inchangée par rapport à  INCORPORER Equation.3  et l'on a fabriqué la deuxième colonne  INCORPORER Equation.3 .
Il vient  INCORPORER Equation.3  On itère la méthode N fois et il l'on obtient la factorisation  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 .
Obtention de  INCORPORER Equation.3  au cours de l'algorithme de factorisation
En vérité, on peut habilement intégrer le calcul de  INCORPORER Equation.3  à l'algorithme précédent. Cela est simple, il suffit de rajouter une N+1 colonne à la matrice initiale,  INCORPORER Equation.3 . Ainsi après N itérations, on obtiendra le résultat  INCORPORER Equation.3  toujours dans la même colonne.
Obtention de la factorisation A = QR par Givens
(…)
Résolution des équations non linéaires
Méthode de dichotomie
Considérons une fonction f en dimension 1. On isole une racine unique dans un intervalle  INCORPORER Equation.3 . On divise l'intervalle en deux à chaque étape, on identifie le sous - intervalle contenant la racine en comparant le signe du milieu  INCORPORER Equation.3 avec  INCORPORER Equation.3 . Et on réitère. La précision obtenue au bout de k itérations est  INCORPORER Equation.3 . La méthode de la dichotomie est robuste, mais n'est pas généralisable à la dimension n.

Généralités
Méthode convergente, d'ordre p
Une méthode itérative est convergente :  INCORPORER Equation.3 solution, si  INCORPORER Equation.3 . On dit que la méthode est dite d'ordre p.
Théorème du point fixe
Soit  INCORPORER Equation.3  k-lipschitzienne contractante :  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3 . Soit  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 . Alors on a  INCORPORER Equation.3  tel que  INCORPORER Equation.3 .
Pour appliquer ce théorème, il suffit de vérifier qu'il existe une boule  INCORPORER Equation.3  sur laquelle, on a la propriété  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3 . L'inégalité des accroissement finis nous donne  INCORPORER Equation.3 .
Méthode d'itérations successives pour résoudre  INCORPORER Equation.3 
Posons  INCORPORER Equation.3 . Si  INCORPORER Equation.3  est point fixe de ( alors  INCORPORER Equation.3  est solution de  INCORPORER Equation.3 . On définit alors la récurrence suivante :  INCORPORER Equation.3 .
Méthode de Newton - tangente
En dimension 1 pour des réels,  INCORPORER Equation.3 . La méthode de la tangente est d'ordre 2. Inconvénient, si on part d'une certaine boule , la méthode converge, sinon l'algorithme peut osciller et ne pas converger ! Cette méthode se généralise à la dimension n. Pour des complexes, on peut employer deux fois cette méthode.
Méthode de Newton - Raphson
En dimension n,  INCORPORER Equation.3  où  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  (matrice jacobienne).  INCORPORER Equation.3  est inversible et permet le calcul de  INCORPORER Equation.3  à chaque itération. Si on part d'une certaine boule au voisinage de la solution, la méthode est convergente d'ordre 2. Si on fait un choix au hasard pour  INCORPORER Equation.3 , il faut prévoir un test d'arrêt au bout de 100 itérations par exemple pour éviter le cas d'oscillations ! La complexité globale est en n3.
Variante si m grand
La complexité globale passe en n2 après la première utilisation… Factorisation PA=LU…
Méthode de Bairstow dans le cas des polynômes
On cherche à résoudre  INCORPORER Equation.3 , avec  INCORPORER Equation.3 .
Méthode
On cherche  INCORPORER Equation.3  qui divise P. On a  INCORPORER Equation.3  (division euclidienne). Pour déterminer les coefficients ( et (, on cherche une racine de l'application  INCORPORER Equation.3 .

On veut appliquer la méthode de Newton - Raphston en dimension 2. Il faut d'abord calculer la matrice jacobienne J : on établit des formules par récurrence assez complexes… Puis, on applique effectivement la méthode de Newton - Raphston, à partir de  INCORPORER Equation.3 , qui donne  INCORPORER Equation.3  (sous réserve que l'on se trouve initialement dans une boule suffisamment proche de la solution pour que la méthode soit effectivement convergente).

Finalement, le polynôme  INCORPORER Equation.3  fournit deux racines de P. On réitère la méthode sur  INCORPORER Equation.3  tel que  INCORPORER Equation.3 . Cependant, les itérations successives entraînent une perte progressive de la précision.
Variante
Pour ne pas choisir  INCORPORER Equation.3  complètement au hasard, une méthode consiste à sélectionner une centaine de couples et à choisir, pour débuter l'algorithme, celui qui rend le polynôme minimum.
Amélioration de la précision
La racine obtenue étant assez proche de la racine réelle, on effectue la méthode de la tangente pour améliorer la précision. Tous les 4 ou 5 coups, on améliore la précision avec la précision avec la méthode de la tangente. Cette dernière méthode ne s'applique qu'aux racines réelles (on applique deux fois la méthode pour les racines complexes).
Méthode de Bernouilli pour le calcul de la racine dominante si elle est unique
???
Valeurs propres et vecteurs propres
Conditionnement
Théorème
Si A est diagonalisable en  INCORPORER Equation.3  avec P la matrice de passage. Pour tout INCORPORER Equation.3 , pour toute valeur propre ( de  INCORPORER Equation.3 , il existe une valeur propre (' de A telle que  INCORPORER Equation.3 . Le meilleur cas possible est A symétrique, la matrice de passage est orthogonale et son conditionnement égale à 1.
Bissection de Givens - Householder
Méthode
Chercher une matrice tridiagonale semblable à A ayant même valeur propre.
Chercher ces valeurs propres.
Tridiagonalisation
Cet algorithme utilise des matrices de Householder. On procède bloc par bloc, en dimension décroissante.
 INCORPORER Equation.3 
1ère étape :  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3  la matrice de Householder. On découpe  INCORPORER Equation.3  en bloc selon le schéma : INCORPORER Equation.3 . Par la suite,  INCORPORER Equation.3 . On sait trouver  INCORPORER Equation.3  tel que  INCORPORER Equation.3  avec ( un réel. Voilà ce qui en définitive va rendre la matrice tridiagonale.
On applique la même méthode que précédemment avec une dimension en moins…
On réitère la méthode n fois en totalité. Finalement, on obtient  INCORPORER Equation.3  où  INCORPORER Equation.3  est une matrice tridiagonale semblable à A.
Optimisation des calculs
On intègre le calcul de ( dans la méthode et on optimise le produit des 3 matrices.
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
Méthode de recherche des valeurs propres
à partir de la matrice tridiagonale M, on va construire le polynôme caractéristique dont les racines sont précisément les valeurs propres.

Soit bi les coefficients diagonaux, et ci les coefficients sous-diagonaux. On a  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3  et pour tout  INCORPORER Equation.3 , INCORPORER Equation.3 . Attention au cas particulier où un ci est nul ! Il faut distinguer deux polynômes caractéristiques.

 INCORPORER Equation.3  est le polynôme caractéristique de Mi où Mi est la sous-matrice de dimension i extraite de M de telle sorte que Mn = M.
Le coefficient dominant de Pi est  INCORPORER Equation.3 .
Si  INCORPORER Equation.3  alors  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3  sont de signe opposé.
Pi a exactement i racines réelles distinctes qui séparent les i+1 racines de Pi+1.
Bissection de Givens
Soit ( un réel. Soit  INCORPORER Equation.3 . On définit  INCORPORER Equation.3  le nombre de changement de signe dans  INCORPORER Equation.3 . Alors  INCORPORER Equation.3  représente le nombre de racines de Pi qui sont inférieures et distinctes de (.

On ordonne les (i de manière croissante :  INCORPORER Equation.3 . Considérons un intervalle  INCORPORER Equation.3  contenant (i. Soit  INCORPORER Equation.3  (bissection). On calcule  INCORPORER Equation.3 . Si  INCORPORER Equation.3 , alors  INCORPORER Equation.3  sinon  INCORPORER Equation.3 . On réitère…
Une variante pour éviter les overflows
(…)

Méthode de la puissance itérée
Soit A une matrice quelconque, éventuellement à coefficient complexe.
Théorème
Soit A diagonalisable dont la valeur propre (1 (de plus grand module) est unique. Soit  INCORPORER Equation.3  un vecteur non orthogonal au sous-espace propre à gauche associé à (, tel que  INCORPORER Equation.3 . On suppose  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 . Alors, on a :  INCORPORER Equation.3  le vecteur propre associé à (1 et  INCORPORER Equation.3  pour tout j tel que  INCORPORER Equation.3 .
En pratique !
En pratique l'hypothèse " INCORPORER Equation.3  un vecteur non orthogonal au sous-espace propre à gauche associé à (" n'est pas nécessaire, car le phénomène d'arrondi permet de s'éloigner du cas orthogonal !
Si A n'est pas diagonalisable, la méthode fonctionne encore, mais la convergence est plus lente.
En pratique, on choisit la norme infinie, et  INCORPORER Equation.3 .
Méthode de la déflation
On suppose maintenant que l'on connaît (1 et u1, avec  INCORPORER Equation.3  et la base de vecteur propre  INCORPORER Equation.3 . On cherche (2 et u2.
On suppose  INCORPORER Equation.3  (A symétrique ?). Le principe est simple, on forme la matrice B tel que  INCORPORER Equation.3 . Cette matrice possède les mêmes valeurs propres, les mêmes vecteurs propres, sauf (1 et u1. Par conséquent, si l'on applique la méthode de la puissance itérée, on va obtenir (2 et u2.

En pratique, on ne calcule pas B… La seule différence avec la méthode de la puissance itérée est dans la formule  INCORPORER Equation.3 . (Phénomène d'arrondi compensatoire inverse…)

Cette méthode permet en réitérant de trouver (3, (4 mais pas au delà, car il y a répercussion des erreurs d'arrondi.
Méthode de la puissance itérée inverse
Cette méthode permet de calculer la plus petite valeur propre (n et son vecteur propre un. On prend  INCORPORER Equation.3  et on applique la méthode de la puissance itérée à B, ce qui donne  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 .

Pour trouver la valeur propre la plus proche de (, on applique la méthode de la puissance itérée à  INCORPORER Equation.3 , ce qui donne  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 .
Approximation polynomiale & Intégration numérique
Approximations polynomiales
Polynômes orthogonaux
Soit INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  un poids. Considérons  INCORPORER Equation.3  avec Pi un polynôme de degrés i. Alors  INCORPORER Equation.3  pour  INCORPORER Equation.3 .
Legendre
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3 .
Laguerre
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 .
Hermite
 INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3 .
Tchebychev
 INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 .
formule explicite :  INCORPORER Equation.3 .  INCORPORER Equation.3  a n zéros,  INCORPORER Equation.3  pour  INCORPORER Equation.3  et n+1 extrema sur  INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 .
Théorèmes
Soit  INCORPORER Equation.3 . Alors  INCORPORER Equation.3 .
Soit  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  et ( fixé. Alors  INCORPORER Equation.3   INCORPORER Equation.3 .

Soit  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  et ( fixé. Alors  INCORPORER Equation.3   INCORPORER Equation.3 .
Algorithme de Remes
Soient un intervalle  INCORPORER Equation.3 , et un fonction INCORPORER Equation.3 .  INCORPORER Equation.3 . On cherche un polynôme P de degrés inférieur ou égal à n tel que  INCORPORER Equation.3  pour tout polynôme Q de degrés inférieur ou égal à n.
Théorème
On considère  INCORPORER Equation.3  n+2 points de  INCORPORER Equation.3 .
 INCORPORER Equation.3  (equioscillations)
 INCORPORER Equation.3  pour tout Q tel que  INCORPORER Equation.3 , c'est-à-dire que P est la meilleure approximation pour les points  INCORPORER Equation.3 , mais pas meilleure approximation uniforme.
Corollaire
Posons  INCORPORER Equation.3 . Si  INCORPORER Equation.3  alors  INCORPORER Equation.3  pour tout polynôme Q de degrés n. P est la meilleure approximation uniforme sur  INCORPORER Equation.3 .
Algorithme
Du point de vue informatique, on se donne une tolérance  INCORPORER Equation.3 , d'où si  INCORPORER Equation.3 , alors pour tout polynôme Q de degrés n  INCORPORER Equation.3 …
Choisir n+2 points.
Si condition vrai, alors fin.
Sinon, échange : on introduit y en respectant le principe d'oscillation… ???
On recommence avec la nouvelle famille de points.

On démontre que l'algorithme converge.
Approximation par interpolation
Considérons n+1 points  INCORPORER Equation.3 . Soit P un polynôme de degrés n tel que  INCORPORER Equation.3 . Un tel polynôme existe et on démontre qu'il est unique. On définit  INCORPORER Equation.3  un polynôme de degrés n. On a  INCORPORER Equation.3 . Alors  INCORPORER Equation.3 .
Formule de Gregory - Newton
Soit h le pas.  INCORPORER Equation.3 . On définit  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3 ,… On commence par calculer les  INCORPORER Equation.3  pour  INCORPORER Equation.3 . La formule de Gregory - Newton définit le polynôme P de degrés n  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 . Remarquons que si  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 . On estime l'erreur  INCORPORER Equation.3  avec  INCORPORER Equation.3 .  INCORPORER Equation.3  ne converge pas vers f à cause des  INCORPORER Equation.3 . Aussi pour avoir la convergence uniforme sur  INCORPORER Equation.3 , on réalise l'interpolation sur N sous-segments de longueur  INCORPORER Equation.3  avec 5 ou 6 points (en pratique).
Intégration numérique
Si  INCORPORER Equation.3  converge uniformément vers f sur  INCORPORER Equation.3 , alors  INCORPORER Equation.3  tend vers  INCORPORER Equation.3 . On partage l'intervalle  INCORPORER Equation.3  en N sous-segments  INCORPORER Equation.3 de longueur  INCORPORER Equation.3 , avec  INCORPORER Equation.3  et  INCORPORER Equation.3 .
Stabilité
Les formules sont de la forme  INCORPORER Equation.3  avec nécessairement  INCORPORER Equation.3 .
La méthode est stable si pour tout h, il existe A tel que  INCORPORER Equation.3 , avec  INCORPORER Equation.3 .

Théorème : Si  INCORPORER Equation.3  alors la formule est stable.
Formule des rectangles
Sur chaque sous-segment  INCORPORER Equation.3 , on approche f avec un polynôme de degrés 0, c'est-à-dire par une constante égale à la valeur milieu. Donc  INCORPORER Equation.3 . On estime l'erreur  INCORPORER Equation.3 . Cette méthode est d'ordre 2, et non d'ordre 1 comme on le croit souvent !
Formule des trapèzes
Les polynômes qui interpolent sont de degrès 1, ce sont des droites.  INCORPORER Equation.3 . On estime l'erreur  INCORPORER Equation.3 . Cette méthode est d'ordre 2 et n'est pas meilleur que celle des rectangles (sinon moins bonne).
Formule de Simpson
 INCORPORER Equation.3 . La méthode est d'ordre 4.
Spline
Théorème
Soi  INCORPORER Equation.3 . Il existe une et une seule fonction  INCORPORER Equation.3  sur  INCORPORER Equation.3  tel que  INCORPORER Equation.3 . Sur chaque segment  INCORPORER Equation.3 ,  INCORPORER Equation.3  est un polynôme de degrés 2k-1 avec  INCORPORER Equation.3  qui existe et  INCORPORER Equation.3 , de telle sorte donc que  INCORPORER Equation.3  soit de classe 2k-2 sur  INCORPORER Equation.3 .
Spline cubique (k = 2)
(…)
Équations différentielles
Généralités
Problème de Cauchy
Soit INCORPORER Equation.3 , continue, telle que  INCORPORER Equation.3 . étant donnée une condition initiale  INCORPORER Equation.3 , on cherche  INCORPORER Equation.3  de classe C1 telle que  INCORPORER Equation.3 , problème de Cauchy dimension M et d'ordre 1.

Le problème de Cauchy de dimension M et d'ordre P :  INCORPORER Equation.3 . On se ramène au problème de Cauchy d'ordre 1 en posant  INCORPORER Equation.3 , de dimension  INCORPORER Equation.3 .
Théorème (K - lipschitzienne)
Si il existe K tel que  INCORPORER Equation.3 , alors le problème de Cauchy d'ordre 1 possède une solution unique.
Méthode de résolution numérique
On se place dans le cadre de ce théorème, et l'on cherche à calculer une solution. On divise l'intervalle  INCORPORER Equation.3  en N de telle sorte que  INCORPORER Equation.3  ;  INCORPORER Equation.3  avec le pas  INCORPORER Equation.3 . On voudrait que les  INCORPORER Equation.3  soient proches de  INCORPORER Equation.3 . La formule générale employée pour la résolution numérique des équations différentielles est  INCORPORER Equation.3 .
Stabilité
On introduit une perturbation,  INCORPORER Equation.3 , et l'on observe le comportement de la méthode. Posons  INCORPORER Equation.3 . La méthode est stable si et seulement si  INCORPORER Equation.3 .
Consistance
La méthode est consistante si et seulement si  INCORPORER Equation.3 . La méthode est consistante d'ordre p si et seulement si  INCORPORER Equation.3 .
Convergence
La méthode est convergente si et seulement si  INCORPORER Equation.3 . Il y a convergence d'ordre p si et seulement si  INCORPORER Equation.3 .

Si la méthode est stable et consistante [d'ordre p], alors la méthode est convergente [d'ordre p].
Théorème stabilité
Si il existe K tel que  INCORPORER Equation.3 , c'est-à-dire si ( est K - lipschitzienne, alors la méthode est stable.
Théorème consistance
Si  INCORPORER Equation.3 , on a consistance d'ordre 1.
Si de plus,  INCORPORER Equation.3 , alors on a consistance d'ordre 2.
Si de plus,  INCORPORER Equation.3 , alors on a consistance d'ordre 3.
Etc. …
Méthode de Euler
 INCORPORER Equation.3 , ordre 1, stabilité acquise (( et f lipschitzienne). Intuitivement, on traduit la formule du taux d'accroissement  INCORPORER Equation.3 . La formule sera donc  INCORPORER Equation.3 .
Méthode du développement de Taylor
 INCORPORER Equation.3 , consistante de l'ordre que l'on veut, stabilité acquise. Mais en pratique les calculs de dérivées rend la méthode impraticable !
Méthode de Runge - Kutta
Ordre 2
On cherche  INCORPORER Equation.3 . L'ordre 1 impose  INCORPORER Equation.3  et l'ordre 2 impose  INCORPORER Equation.3 .
Si  INCORPORER Equation.3 , alors  INCORPORER Equation.3 , d'où la formule  INCORPORER Equation.3 . Soit le prédicteur  INCORPORER Equation.3 , la méthode s'écrit :  INCORPORER Equation.3  La méthode est d'ordre 2, et correspond à une amélioration de Euler : le taux d'accroissement est calculé pour le point milieu  INCORPORER Equation.3 .

Si  INCORPORER Equation.3 …
Ordre 4
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
 INCORPORER Equation.3 
Choix de h
On se donne une tolérance ( > 0.
On choisit arbitrairement h et on applique la méthode.
On recommence avec  INCORPORER Equation.3 . Si le résultat obtenu pour un pas divisé par 2, est à ( près celui obtenu pour un pas de h alors le pas est bon, sinon on réitère. Attention il faut comparer  INCORPORER Equation.3 et  INCORPORER Equation.3 .
Méthode à pas multiples
(…)
Équations différentielles du 2ème ordre (avec conditions aux bords)
Problème de Dirichlet
Méthode des différences finies
Méthode des éléments finis
Transformée de Fourier discrète
Algorithme de TFD rapide
(…)
Application
(…)


 Cette partie a été rédigée en privilégiant les notes de cours plutôt que celle de TD, où les notations et les méthodes diffèrent sur quelques points.

 vecteur propre à gauche pour ( si  INCORPORER Equation.3 
 vecteur propre à gauche pour ( si  INCORPORER Equation.3 

Esnard Aurélien Algorithmique Numérique



B

A

C

B

A

C