cours de master CCA - Cours-univ.fr
L'objectif du BFR normatif est donc de pallier à et inconvénient. .... si le sujet d'
examen ne le demande pas, inutile de séparer exploitation / hors exploitation.
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Analyse financière des comptes consolidés
Exercice :
Bilan pool le fondsActif N N-1Passif N N-1 Emplois industriels Ressources propres Immo industriel (1)
BFR total (2) Cap propres (5)
Amort et prov (6) Emplois financiersResss dendettement Participations (3) Dettes fin à LT (7) Emplois monétaires (4) Dettes fin à CT (8) Total général =Total passif
Correction exercice A :
Bilan pool le fondsActif N N-1Passif N N-1 Emplois industriels 620 456694 657 Ressources propres279 407187 503 Immo industriel (1)
BFR total (2)269 848
350 608225 666
468 991 Cap propres (5)
Amort et prov (6) 100 596
178 811 23 844
163 659Emplois financiers239 804217 596Resss dendettement580 853724 729 Participations (3) 182 276182 277 Dettes fin à LT (7) 576 031718 689 Emplois monétaires (4) 5652835 319 Dettes fin à CT (8) 4 8226 060Total général =86860 260912 252Total passif860 260912 252On prend les montants bruts.
(1) Emplois industriels N N-1
Total II 453 124190 257 Tab immoAutres participations-149 05735 409Cr ratt participations -17 695Autres immo fin -16 524 269 848225 666
(2) BFR total + ICNE ou : N N-1
STOCKS 772 339 603 962Créances + CCA 892 0921 326 047 Dettes + PDA- 1 313 823-1 461 018 ICNE = intérêt courus non échus
(3) N N-1
149 057149 05717 69516 696 16 52415 524183 276182 277(4) Dispo + VMP
(5) Total I CSNA charges à répartir CSNA = K souscrit non acquis
(6) Amortissement et dépréciation dactifs + provisions (risques et charges)
Colonne 2178 81194 519 Tab amortTotal II023 81145 329 Tab de prov178 811163 659
(7) Dettes fin CBC - IBNE
19 50439 047561 349685 702-473-358-4 349-3 702576 031718 689
(8)
4733584 3495 7024 8226 060
Les ressources propres sont faibles par rapport aux endentements :
Ce sont les pertes des exercices antérieurs qui ont provoqué cette chute des ressources propres. Sans ces pertes les ressources propres seraient denviron 400 000 ¬ de plus.
L endettement serait moins élevé.
Visiblement, la société n a pas fait d augmentation de capital pour combler ses pertes.
Dans ce bilan, il y a différentiation entre emplois financiers et emplois industriels :
Ce qui nous permet de voir qu ici ce sont essentiellement des emplois industriels. Lentreprise mise plus sur les emplois industriels que sur les emplois financiers.
Partie I : Le bilan fonctionnel « pool de fonds »
La conception « pool de fonds » du bilan fonctionnel permet de remédier aux inconvénients de la conception fonctionnelle horizontale.
Cependant :
Elle ne repose sur aucune règle simple, telle que la couverture du BFRE par le FRNG.
Son utilisation est complexe.
Inconvénients de la conception fonctionnelle horizontale :
Principe daffectation de ressources aux emplois : ce qui nest pas le cas pour le bilan financier pool de fonds.
Conception de la trésorerie : dans la conception horizontale, la trésorerie est simplement considérée comme un solde, cest-à-dire la différence entre le fonds de roulement net global et le BFR. Et cela ne correspond pas à la conception de lentreprise depuis quelques années.
A) La construction du bilan fonctionnel « pool de fonds »
La présentation des stocks demplis et de ressources est fondée sur le principe de la non-affectation.
STOCKS DEMPLOISSTOCKS DE RESSOURCESEmplois industriels et commerciauxImmo. brutesFonds propres externesFonds PropresBFRFonds propres internesEmplois FinanciersImmo. financièresEndettement financier stablePool de DettesVMP et dispoCBC
Lensemble des stocks demplois est présenté en distinguant :
1. Les emplois de nature industrielle et commerciale :
a) Les immobilisations à caractère industriel et commercial ;
b) Le BFRE et les composantes du BFRHE relatives au cycle dinvestissement industriel et commercial, notamment les fournisseurs dimmobilisations.
2. Les emplois de nature financière :
a) Les immobilisations financières (actifs financiers à maturité longue) ;
b) Les actifs financiers à maturité courte (VMP et dispo) et les éléments du BFRHE liés aux opérations dinvestissement en actifs financiers.
Cette distinction entre les emplois industriels et commerciaux et les emplois financiers permet danalyser la stratégie suivie par une entreprise en séparant ces 2 types dactivités.
Les actifs financiers à maturité courte constituent principalement un indicateur de flexibilité.
Lensemble des stocks de ressources ou « pool de ressources » fait apparaître de façon distincte :
Les ressources propres (internes et externes) ;
Et les ressources provenant de décisions dendettement (dettes financières stables et CBC.)
B) Le bilan fonctionnel « pool de fonds » de la centrale des bilans (CDB)
La CDB propose depuis 1987 un bilan fonctionnel de type « pool de fonds » qui comprend 2 parties :
Une 1ère partie qui constitue un bilan fonctionnel « pool de fonds » :
Où le capital engagé est décrit :
Dune part, comme la somme des actifs > 1 an, des BFR et des disponibilités,
Et dautre part, comme la somme du financement propre et de lendettement financier.
Il ny a pas de principe daffectation.
Une 2ème partie, accessoire, qui rappelle la présentation horizontale correspondante.
La présentation retenue permet danalyser :
Le type de stratégie de développement adoptée (industrielle ou financière)
Ainsi que la politique de financement choisie (FP ou dettes financières).
Cette présentation repose sur une conception de léquilibre financier beaucoup plus élaborée que la conception horizontale.
Dans la conception horizontale, la notion déquilibre financier sappréhende uniquement sous laspect du risque de faillite.
La conception de léquilibre financier sous-jacente à lanalyse de type « pool de fonds » sappuie au contraire sur larbitrage « rentabilité-risque » et suppose une gestion de la dettes et conception particulière du rôle des actifs de trésorerie.
Remarque :
Dans la théorie financière, on considère que les actionnaires ont intérêt à privilégier les dettes fin plutôt que les fonds propres. Donc, les dirigeants doivent donc faire un arbitrage entre les intérêts et les risques.
Effet de levier :
Si le taux de rentabilité économique est plus élevé que le taux dintérêt, lentreprise a intérêt à emprunter. Les dettes financières seront plus rentables que les fonds propres. Mais ceci nest vrai que si le taux de rentabilité économique est supérieur au taux dintérêt. Sinon, lentreprise na pas intérêt à emprunter.
Or, les actionnaires attendent une rentabilité élevée de lentreprise.
Donc, le fait que lentreprise se finance au moyen de dettes financières demande à ce que les investissements que choisissent les dirigeants soient rentables = rentabilité économique plus élevée que les taux dintérêt.
Pour les dirigeants, les fonds propres sont moins risqués que lendettement financier. Plus les capitaux propres sont élevés par rapport à lendettement, moins il y a de risque de faillite et moins la rentabilité sera élevée. De fait, les dirigeants ont intérêt à choisir les
Attention : La théorie financière dans le monde est anglo-saxonne.
Aux États-Unis, on a de très grandes entreprises où lactionnariat est dispersé. Par rapport à la plupart des entreprises en Europe où lon trouve surtout des actionnaires « principaux. »
Les actionnaires vont plutôt pousser les dirigeants à faire de lendettement financier plutôt que de faire appel aux capitaux propres.
La théorie du Free Cash flow, lancé par les Américains dans les années 80 :
Cest ce qui va rester du cash flow une fois que lentreprise a versé les dividendes et financé les investissements de croissance. Dans cette théorie, on indique que le FCF doit être redistribué aux actionnaires. Lobjectif est de contraindre les dirigeants de se financer par lendettement financier, ce qui va le pousser à privilégier les investissements les plus rentables. Mais plus rentable signifie aussi plus de risques.
a) Larbitrage rentabilité / risque
Le choix de la structure des emplois repose sur le choix dun niveau de risque éco, auquel correspond un niveau de rentabilité éco.
La rentabilité éco doit permettre datteindre la rentabilité requise par les actionnaires après avoir rémunéré les créanciers.
La structure du bilan fonctionnel résulte donc des niveaux de risque économique, financier, et de faillite, que lentreprise a choisi dassumer afin de satisfaire ses actionnaires.
Par conséquent, pour interpréter le bilan fonctionnel, il faut se référer au modèle de leffet de levier financier, qui permet de comprendre les choix par lE en termes de risque et de rentabilité.
Remarque :
En général, plus la rentabilité est élevée, plus le risque est important.
b) La gestion du « pool de dettes »
La vision traditionnelle de lendettement ignore complètement laspect dynamique de la gestion de la structure de la dette en fonction du risque lié à lévolution des taux dintérêt.
En outre, elle repose sur une conception primaire de la stabilité dune ressource.
Considérons un exemple dapplication :
Deux E A et B ont financer un même actif dun montant de 1 000.
LE A le finance par un emprunt dune durée de 2 ans au tau de 6%.
LE B le finance par un CBC dune durée d1 an renouvelable.
Le taux de la 1ère année : 7%
Le taux de la 2e année : 3%
Au total, sur les 2 années :
lE A aura payé : 6% x 1 000 x 2 = 120
lE B aura payé : 7% x 1 000 x 1 = 70
3% x 1 000 x 1 = 30
soit : 100
Il apparaît quil était intéressant de financer lactif par un CBC plutôt que par emprunt de 2 ans.
B a couru un risque lié à lincertitude sur le niveau du taux dintérêt et sur léventualité dun non-recouvrement du CBC, mais ce risque a été rémunéré par une économie de frais financiers.
Donc, si les E anticipent une baisse des taux dintérêt elles auront tendance à préférer un endettement à CT renégociable plutôt quun endettement stable à LMT.
c) La gestion des actifs de trésorerie
La conception horizontale analyse la trésorerie comme le résidu déterminé par différence entre le FRNG et le BFR.
À lintérieur de la trésorerie, la détention des actifs de trésorerie est le plus souvent justifiée par le seul motif de transaction.
Cette conception est également très sommaire.
La détention dactifs de trésorerie peut sexpliquer par la rentabilité quils procurent et qui peut se révéler supérieur à la rentabilité obtenue sur des actifs industriels.
En outre, ces actifs constituent une source de flexibilité très importante, tant sur le plan défensif quoffensif.
Remarque :
La baisse moyenne des E cotés en bourse : 50% et ça va jusquà 80%
On fait des arbitrages entre la rentabilité et les risques.
Une E peut même faire des bénéfices sur ces dettes : échange un emprunt en $ en un emprunt en ¬ , &
Correction exercice A (suite) :
QUESTION 2 : Etude du risque : risque de faillite, risque de taux, degré de flexibilité
RatioNN-1Risque de faillite = dettes fin /
ressources propres580 853 / 279 407 = 2,08724 729 / 187 503 =
3,87Risque de taux = dettes fin CT /
Dettes fin totales4 822 / 580 853 =
0,00836 060 / 724 729 = 0,0084Flexibilité = emplois financiers /
total des emplois239 804 / 860 260 = 28%217 596 / 912 252 =
25%
Risque de faillite :
Le risque de faillite est élevé. Par contre, lindicateur saméliore. Si lévolution continue dans ce sen, il va bientôt devenir faible, ce risque de faillite.
Pourquoi le risque de faillite est élevé ?
Cest des fonds propres dorigine interne (le rsl positive) qui a permis daméliorer ce facteur. Sans laide des actionnaires.
En N-1, le rsl nest pas bon car il y a des déficits antérieurs en N-2 et N-3.
Maintenant que le rsl devient bénéficière, le ratio a tendance à saméliorer.
Risque de taux :
Le pb des dette fin à CT sest le renouvellement. Là, on a un risque qui est très faible.
Dans le conteste actu, les E qui ont un faible risque de taux vont avoir moins de mal à sans sortir. Cest plus facile pour eux de renouveler le financement de leurs dettes à court terme.
Flexibilité :
Les emplois fin représentent plus d1/4 du total des emplois. Ça veut dire que lE diversifie ses emplois. Elle na pas que des emplois industriels. Et en cas de difficultés, on peut céder des emplois financiers plus facilement que les emplois industriels.
QUESTION 3 : Décomposition la rentabilité financière à partir à la rentabilité économique et de la rentabilité des actifs financiers
Brouillon : Rentabilité éco = ( Rsl + charges dintérêt) / (K propres + emprunt)
EFFET DE LEVIER :
Résultat dexploitation
+ dotation dexploitation
- reprises dexploitation
+/- Différence de change
+/- Résultat exceptionnel sur opérations de gestion
= EBE corrigé
t = Produits financiers / actifs
i = Charges dintérêts / dettes
RF = CAF nette / capitaux propres
Résultat exceptionnel sur opérations de gestion : ça vient des cessions dimmo. Et ici on na pas ça.
3. Étude de leffet de levier
Leffet de levier est étudié en fonction de la rentabilité économique calculée à partir du résultat dexploitation hors dotation et reprises pour lhomogénéité du ratio dont le dénominateur est composé des immobilisations et du BFR en valeurs brutes.
Ici les différentes de change ainsi que les produits et charges exceptionnels sur opérations de gestion sont considérés comme issus de lactivité industrielle, la société nayant jusquà présent pas de stratégie organisée de a gestion de son risque de change.
Comment peut ton se couvrir contre les risques de change ? Les assurances,
L3
La rentabilité financière est calculée à partir de la CAF nette càd le rsl net corrigé des dotations et reprises puisquau dénominateur les K propres sont ceux du bilan pool de fonds.
RE = EBE corrigé / (immo + BFR)
EBE corrigé
= rsl dexploi + dot dexploi reprises dexploi +/- différences de change + /- charges et produits exceptionnels sur opérations de gestion
=
Résultat dexploitation 122 455
Dotations dexploitation 45 954
Reprises dexploi 2 992
Diff de change 2 011
Rsl excep sur opérations de gestion 6 389
EBE corrigé 157 017
Immobilisations + BFR = actifs industriels 620 456
RE = 157 017 / 620 456 = 25,31%
t = Produits financiers / actifs financiers = 1 779 / 239 804 = 0,74%
i = charges financières / dettes financières = 58 725 / 580 953 = 10,11%
RF= CAF nette / K propres = 66 714 / 279 407 = 23,88%
RE > i, il y a effet de levier lié à la dette.
Concernant les participations dans des entreprises sous-traitantes, on peut mettre en relation la très forte rentabilité économique obtenue sur lactivité industrielle et la très faible rentabilité des actifs financiers : ces 2 phénomènes sont sans doute la conséquence lun de lautre.
Si la société exerce une pression sur ses sous traitants pour obtenir des prix de cession faibles, la rentabilité économique est améliorée grâce à la faiblesse relative des dépenses de sous-traitance, tandis que la rentabilité des actifs financiers se trouve amputée par les prix de vente bas imposés aux sous traitants.
Elle opère donc un transfert de la rentabilité de ses actifs financiers vers sa rentabilité industrielle ou économique.
PARTIE 2 : TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
1. Intérêt des tableaux de flux de trésorerie
Les tableaux des flux analysant la variation de trésorerie se substituent aux tableaux de flux de fonds tels que le tableau de financement du PCG. Celui de lordre des experts-comptables a été refondu en 1998 et celui de la Banque de France en 2000.
Quest ce quon analyse dans le tableau de fin du PCG ?
Il est en deux partie :
1er partie : analyse la var du fond net globale : on compare des nouveau emplois stable avec les nouvelles ressources stables. Et on voudrais que les nv ressources stables soit au moins aussi élevé que les nv emplois stables.
2e partie : on analyse la variation du BFR en décomposant lexploi et le hors exploi. Et dans la 2e partie laccent est mis sur le BFR exploi. Dans la 2e partie, on termine par la var de trésorerie. Mais la var de trésorerie est considéré comme un solde. Et pas comme qlq chose dautonome.
Le bilan fonctionnel présente le même désavantage de montrer la var de trésorerie comme un solde :
Trésorerie= diff entre le fd de roulement net globale et la var du BFR
Le pb est quon analyse pas la trésorerie en tant que tel. Doù, la nécessité du tableau de flux de trésorerie.
Ces tableaux fournissent une information sur la capacité des entreprises à générer des liquidités et sur lutilisation quelles en ont fait au cours de lexercice écoulé.
Les flux sont regroupés en 3 grandes fonctions :
Activité
Investissement
Financement
On regroupe les 3 grandes fonctions de lanalyse fonctionnelle habituelle.
Ces tableaux sont des outils prévisionnels.
La décomposition du BFR permet de localiser précisément les points forts et les points faibles de la politique commerciale de lentreprise.
Ils informent sur la capacité de lentreprise à générer de la trésorerie, sur les formes dendettement et sur les stratégies mises en uvre.
Ils constituent un outil danalyse du risque, dans la mesure où létat de la trésorerie reflète le degré de risque encouru par lentreprise à court terme.
2. Tableaux de flux de trésorerie
Dot aux ams36 960DAP excep5 384RAP excep-30 24112 103
PCEA4 337VNC- 1 669PV brute2 668IS / RV- 889PV nette1 779
Prod excep op cap10 203PCEA- 4 337Prod sans 7755 866
VNC Clients 743 571VNC Autres créances 81 738VNC CCA 32 377Créance IS N - 4 534VNC Clients N-1 - 1 147 874VNC Autres cr N-1 - 119 216VNC CCA N-1- 24 562Créance IS N-11 000- 437 500
Fourni N 1 039 626Dettes fic soc N 134 721Dettes IS N 139 476CCA N 0Fourni N-1 - 1 160 611Dettes fisc soc N-1 -170 335Dettes IS N-1 -128 709CCA N-1 -1 363 -147 195
Créances IS N 4 534Créances IS N-1 -1 000 3 534
ICNE N4 349ICNE N-1- 5 702- 1 353
PCEA 4 337IS sur PV -889PCEA net3448
N-1Nouveaux empruntsRemboursementsN39 04719 504685 702561 349-CBC-358-473-ICNE-5 702-4 349718 6890142 658576 031
Flux de trésorerie liés à lactivitéN RESULTAT NET83 662 Élimination des chg et pd sans incidence sur la trésorerie ou non liés à lactivité Amort et provisions (à l'exclusion des provisions sur actifs circulants)12 103 Plus values cessions nettes dimpôt-1 779 Transfert de chg au compte de chg à répartir0 Quotes-parts de subventions dinvestissements virées au rsl-5 866MARGE BRUTE88 120 VARIATION DU BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT LIE A L'ACTIVITE Stocks-162 386 Créances d'exploitation437 500 Dettes d'exploitation-147 195 Autres créances liées à l'activité-3 534 Autres dettes liées à l'activité-1 353Flux net de trésorerie générée par l'activité211 152 Flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement Acquisitions d'immobilisation50 848 Cessions d'immobilisation nettes d'impôts-3 448 Réduction d'immobilisations financières Variation des dettes et créances sur immobilisations Flux net de trésorerie liés aux opérations d'investissement-47 400 Flux de trésorerie liés aux opérations de financement Dividendes versées Incidence des variations de capital Émission d'emprunts (variation des concours bancaires)115 Remboursement d'emprunt-142 658 Subventions d'investissement reçues Flux de trésorerie lié aux opérations de financement-142 543Variation de trésorerie21 209 Trésorerie d'ouverture35 319 Trésorerie de clôture56 528
3. Commentaire du tableau de flux
Lexercice N nest pas un exercice déterminant pour les orientations stratégiques de la société : il ne sest quasiment rien passé en N, du point de bue de linvestissement (simple renouvellement dimmo cédées) ni du point de vue du financement : la société sest simplement désendettée au cours de lexercice à concurrence des remboursement demprunts deffectués.
En revanche, maalyse de la variation des postes du BFR révèle simultanément :
Un gonflement des stocks
Et une très forte diminution des créances dexploitation (de lordre de 34%)
La variation du BFR faisant apparaître une ressource nette.
La diminution des créances (34%) est plus que proportionnelle à la baisse du CA (10%). Est ce le signe dune meilleure gestion du crédit client ?
Les dirigeants de la société doivent rester vigilants car cest la diminution du BFR qui a permis, au cours de lexercice le désendettement et la légère augmentation de la trésorerie nette.
L4
COURS PROPREMENT DIT :
Partie 1 : Analyse financière des comptes consolidés
Les normes IAS/IFRS sappliquent aux comptes consolidés des sociétés européennes cotées.
Ces normes affectent lanalyse financière pour différentes raisons :
Utilisation de techniques financières pour évaluer les actifs et les passifs. (Ça ce fessait jamais avant en France du moins dans le cadre du plan de comptes général)
Absence de retraitements préalables à lanalyse des états financiers.
Volatilité accrue du résultat et de la structure financière. (Et cette volatilité accrue on la vraiment découverte en période de crise financière)
Introduction : Une nouvelle lecture des états financiers
Lobjectif des normes IAS/IFRS est de fournir la valeur patrimoniale de lentreprise pour mieux répondre aux besoins de linvestisseur. Cest ce qui explique la primauté au bilan sur le compte de résultat.
Cet objectif conduit à :
Intégrer au bilan des engagements financiers (pas avant) ;
Abandonner le principe du coût historique comme méthode unique de comptabilisation,
Utiliser des méthodes financières (actualisation des cash flows futurs)
Dans le plan comptable général : rsl = pd chg
En normes IFRS : rsl = CP à la clôture du bilan CP à louverture du bilan
La recherche dune valorisation plus économique entraîne une volatilité accrue de la valeur des actifs et des passifs et donc des capitaux propres.
Volatilité accrue notamment du fait que les instruments financiers sont évalués à la juste valeur.
La performance se mesure avec :
La dimension opérationnelle (produits et charges)
Et la variation de la valorisation des éléments du patrimoine.
Le référentiel IFRS est hybride car le coût historique coexiste avec la juste valeur.
Donc, tous les éléments au bilan financier ne sont pas valorisés à la juste valeur. Cest le « full fair value » en anglais.
On est loin du concept de « full fair value » qui souhaitait les anglo-saxons au départ.
Les normes IFRS font apparaître de nouvelles zones de risques pour lanalyste :
Absence de standardisation des états financiers ( choix délicats
La pertinence des soldes intermédiaires du compte de résultat,
Les modalités de répartition des charges indirectes dans une présentation du compte de résultat par fonctions.
Mise en uvre délicate dune comptabilité de valeur :
Comptabilisation de certains actifs u passifs à la juste valeur,
Mouvement profond visant à remplacer le coût historique comme fondement de mesure du résultat du patrimoine.
Et la méthode du coût historique est bq plus facile à appliquer que celle de la juste valeur
Chapitre I : Démarche du diagnostic et impacts des comptes consolidés
Paragraphe 1 : La démarche danalyse financière
Lanalyse financière consiste à évaluer :
Lendettement,
Les capitaux propres,
La trésorerie.
Paragraphe 2 : Lintérêt des comptes consolidés
Ils permettent lanalyse financièrement de lactivité, de la productivité et de la structure financière dun groupe.
On a besoin des comptes conso car les comptes individuels ne distinguent pas :
Le CA intra groupe,
Et le CA réalisé auprès de clients externes.
Or, le CA intra groupe représente parfois une part importante de lactivité des différentes entités.
Le CA consolidé mesure lactivité réelle du groupe car il élimine le CA intra groupe et les autres opérations intra groupe, sans que cela entraîne une incidence sur le résultat du groupe.
Les relations entre les entités dun groupe sont marquées par des liens financiers. La société-mère :
Peut financer ses filiales sous forme de capital et de prêt,
Joue un rôle dintermédiaire entre les apporteurs de capitaux (banquiers, investisseurs) et ses filiales,
« Transformer » parfois la nature de ses ressources. Càd que la société-mère peut emprunter au prêt de banque ou sur le marché financier. Et elle peut transformer cet emprunt en placement de CP dans une de ces filiales.
Seul le bilan consolidé permet dévaluer la structure financière densemble du groupe : il présente des actifs détenus et des ressources « externes » du groupe.
Les liens financiers intra groupe, en capital et en financement sont éliminés.
Seuls les comptes consolidés permettent dévaluer la capacité de la société-mère à satisfaire ses actionnaires.
La rentabilité pour les actionnaires de la société-mère dépend de la rentabilité des entités inclues dans le périmètre de consolidation.
Lorsque la société-mère emprunte pur financer ses filiales, sa capacité de remboursement dépend également de la profitabilité de ses filiales.
Expl - doc B - :
Le ratio « emprunt/ capitaux propres » calculé sur les comptes individuels est équilibré.
Cet équilibre est toutefois fictif car lemprunt a été « transformé » en capital comme le montre le bilan consolidé.
Bilan consolidé MMatériel800Capital
Emprunt100
700Total800Total800
La structure financière réelle du groupe donne un ratio « emprunt/CP » de 7 !
Au bilan consolidé, on a les 100 de capital dorigine et les 700 de cumul des emprunts.
La capacité de remboursement des emprunts sévalue à partir des comptes consolidés.
Les emprunts de M et F1 (sociétés holding sans activité économique) ne peuvent être remboursés que grâce aux dividendes provenant des bénéfices réalisés par F2.
Paragraphe 3 : Linformation sectorielle
A) Lintérêt de linformation sectorielle
LIAS 14 impose de fournir en annexe des informations détaillées :
Par secteur dactivité (ligne de produits ou services)
Et par zones géographiques.
Elle permet didentifier :
Les secteurs dactivité et zones géographiques qui ont généré la croissance t la profitabilité du groupe.
Les secteurs sur lesquels le groupe a principalement investi, de mesure les capitaux investis et leur rentabilité par secteur
Elle permet aussi danticiper les performances futures en fonction des perspectives de croissance et de profitabilité spécifiques à chaque secteur en tenant compte de leur poids respectifs.
La publication de linformation sectorielle est seulement recommandée pour les groupes non cotés utilisant les normes IAS/IFRS.
B) Les implications pour lanalyse financière
Les données sectorielles permettent danalyser :
Lévolution du CA,
La profitabilité des ventes,
Les investissements et les capitaux investis,
La rentabilité économique.
La rentabilité financière ne peut être calculée quau niveau global du groupe car linformation, sectorielle ne donne pas dindications sur le mode de financement des secteurs dactivité.
Exemple (de ce qui était possible de faire avant, et que les groupes ne souhaitent plus faire aujhui) :
Avant la 1ère publication de ses comptes en normes IAS/IFRS, un groupe a significativement baissé ses prix sur une ligne de service répondant aux critères didentification pour linformation sectorielle. Il ne voulait pas susciter de réclamations des clients dune activité extrêmement profitable.
Paragraphe 4 : Lanalyse du périmètre de consolidation et de ses variations
Lanalyse du périmètre de consolidation permet de comprendre la stratégie de croissance externe du groupe.
A) Analyse statique du périmètre de consolidation
La lecture du périmètre montre certaines caractéristiques du groupe :
Le nombre dentités consolidées,
La localisation géographique des entités consolidées,
Le niveau de contrôle exercé par la société mère sur les entités consolidées.
Un % dintérêt élevé dans les entités consolidées indique un groupe fortement intégré au niveau financier.
Un % faible indique que le groupe sappuie sur des minoritaires pour financer certaines de ses filiales.
B) Analyse dynamique par les variations de périmètre
Les variations de périmètre concernent :
Les entrées et sorties du périmètre,
Les variations de % dintérêt et de contrôle (dans le périmètre de consolidation).
Ces mouvements reflètent une partie de la stratégie actuelle du groupe. Il nen reflète quune partie car le périmètre dun groupe qui a une stratégie de croissance interne varie peu.
Chapitre II : Lanalyse de lactivité
Lanalyse de lactivité consiste à expliquer lévolution du CA sur la période danalyse. Ainsi, une forte croissance de lactivité nécessite des investissements, une augmentation du BFRE,
À linverse, une baisse imprévue des ventes peut temporairement entraîner un gonflement des stocks
A) Méthode danalyse de lactivité
a) Lévolution globale du CA consolidé
Lanalyse dispose de 2 sources pour lexpliquer :
Linformation sectorielle montre lévolution du CA par secteur dactivité et par zones géographiques,
Le rapport de gestion complète et commente ces données chiffrées (ex : PSA07 -doc C- : pages 4 à 6).
L5
- Commentaires sur le rapport de gestion -
Il y a une baisse en volume en Europe continentale qui est expliquée par une concurrence assez forte et la baisse du marché all qui sexplique par le fait que lall cette année-là a augmenter son taux de TVA.
En marché central et occidentales sest contrastées.
Donc, on a bien des explications par zones géographiques. On a les performances du groupe en fonction des contextes locaux.
Donc, deux informations :
Informations sur le volume des ventes
Informations par zones géographiques
Une synthèse est ce qui se passe au niveau mondial puis au niveau local.
On a aussi des informations par secteurs dactivité qui apparaissent dans ce rapport.
On parle aussi des problèmes de change.
On a non seulement un effet volume mais un effet prix avec un impact positif sur le résultat. Et lon a un effet de change négatif qui vient ici de la dépréciation du $, dun effet de périmètre : le groupe na pas acheté ni vendu dentreprise ce qui fait que son périmètre reste le même.
- Fin de parenthèse sur lexemple de rapport de gestion -
b) Les 4 causes dévolution du CA
Leffet de prix
Leffet de volume
Leffet de change
Et leffet variation de périmètre.
Dans leur rapport de gestion, les groupes sont obligés de décomposer lévolution du CA concernant les variations de périmètres significatives.
Ces variations de périmètres est spécifique aux comptes consolidés.
Leffet de change est calculé pour lensemble des ventes réalisées dans une devise autre que la monnaie de consolidation.
Les groupes ayant une forte exposition au risque de change communiquent habituellement les données consolidées, dont le CA, à cours de change constant.
Les variations de périmètre au cours de lexercice constituent une cause de variation du CA spécifique aux comptes consolidés.
- Exemple : -
Un groupe clôture ses comptes le 31/12/N a pris le contrôle dune filiale le 30/6/N.
Le CA consolidé de lannée N ne contient que les 6 derniers mois de CA de la nouvelle entité. Ce nest quà partir de N+1 que le CA de la filiale est totalement intégré au CA consolidé.
La variation de périmètre affecte par conséquent le CA consolidé pendant 2 exercices consécutifs.
Document D-1 :
Le groupe A a une diminution du périmètre, pour le groupe B une augmentation du périmètre et le groupe C est resté à périmètre constant puisquon a pas de variation de périmètre.
On retrouve aussi les 3 effets : effet de change, de prix, de variation du périmètre. Et ensuite, on a leffet global.
Document D-2 :
Pour le groupe B, le seul élément est positif sest la variation du périmètre.
Le groupe C na pas de variation de périmètre et va bénéficier dun effet de change favorable de 8% qui lui a permis davoir de meilleur vente. Le volume des ventes est stable et na pu augmenter que légèrement.
- Fin de lexemple -
Le but de cette analyse est de mesurer la croissance réelle du groupe.
Seule la progression des volumes vendus mesure une augmentation réelle de lactivité.
Leffet des variations de périmètre est à rapprocher de la stratégie des groupes sur ses différents métiers. Leffet de change est quant à lui subi par le groupe (Expl : PSA06).
Par exemple, on sait que les variations du $ peuvent être importante en lespace de quelques semaines, quelques mois.
c) Mise en perceptives des évolutions du CA
On compare lévolution du CA du groupe sur une activité avec :
Lévolution de lensemble du marché de cette activité.
Et le CA des principaux concurrents intervenant sur ce marché.
Cette analyse permet de déterminer si lentreprise croît davantage que le marché et que ses principaux concurrents.
B) Les comptes PRO FORMA
Lentrée ou la sortie dune filiale de taille significative du périmètre de consolidation a des répercussions importantes sur la présentation des comptes consolidés.
Pour faciliter la comparabilité des comptes, les groupes cotés en bourse doivent alors produire des comptes pro forma.
Ce sont les comptes dun exercice antérieur établis en intégrant un événement survenu en réalité au cours de lexercice en cours.
Deux sortes dévénements peuvent conduire à létablissement de comptes pro forma :
Un changement de méthode comptable :
Les groupes qui changent de méthode comptable en N doivent présenter à côté des comptes de lexercice N, les comptes N-1 publiés dans les anciennes normes et les comptes pro forma N-1 dans les nouvelles normes.
Les comptes pro forma portent sur la totalité des états financiers.
- Exemple : Groupe SAFRAN (doc E) -
Un changement significative du périmètre de consolidation.
Les comptes pro forma offrent une analyse « à périmètre constant ».
C) Activités abandonnées ou en cours dabandon
LIFRS 5 impose aux groupes de fournir une information, concernant les activités abandonnées ou en cours dabandon.
Cela permet didentifier la part du résultat de lexercice qui ne sera pas reconduit dans le résultat consolidé des exercices suivants.
- Exemple de Vivendi Universal (doc F) -
Chapitre III : Lévaluation de la profitabilité
La profitabilité des ventes qui est égale au rapport entre un résultat et la CA peut être mesurée directement à partir des comptes consolidés pour les groupes mono activité.
Le compte de résultat dun groupe diversifié mesure la performance dun portefeuille dactivité sur lequel il est difficile de porter une appréciation globale.
Il convient donc en 1er lieu danalyser la profitabilité par secteur dactivité pour porter ensuite une appréciation sur la profitabilité densemble du groupe.
Le compte de résultat dun groupe se lit de la même façon que celui dune entreprise individuelle jusquau résultat net des entreprises intégrées.
Ensuite, il y a deux rubriques spécifiques aux comptes consolidés :
La quote-part dans les résultats des entreprises mises en équivalences (ou associées),
La part des actionnaires minoritaires dans le résultat des entreprises intégrées globalement.
Lanalyse de la profitabilité sarrête au niveau du résultat net des entreprises intégrées.
Par 1 : Une analyse économique
Cette analyse ne peut se mener quen comparant les taux de marge de lentreprise à ceux dautres entreprises du même secteur.
Elle permet dévaluer la force de la position stratégique de lentreprise sur son marché.
Une profitabilité supérieure à la moyenne du secteur dactivité relève des atouts concurrentiels :
Économies déchelle,
Meilleure productivité,
Critères différenciateurs permettant un meilleur positionnement prix. Expl : qualité des produits, notoriété de lentreprise,
La comparaison entre entreprises du même secteur peut être difficile en raison de :
La souplesse de présentation de linformation en normes IAS/IFRS.
Les rubriques du compte de résultat en norme IAS/IFRS ne sont pas toujours identiques à celles dautres normes comptables.
Par exemple, le produit des activités opérationnelles en normes IAS/IFRS, est une notion plus large que celle de CA facturé. Ainsi :
Les produits annexes (retenus de licences) sont intégrés,
La compensation des produits et charges est autorisés dans certains cas en norme IAS/IFRS.
Par 2 : Lidentification des causes de perte de profitabilité
Il y a 2 grandes catégories de causes de perte de profitabilité :
Leffet ciseau,
Et leffet point mort.
A- Leffet ciseau
Cest une évolution défavorable du PV par rapport au coût unitaire dune charge dexploitation, le plus souvent le coût dachat des MP ou des marchandises.
Expl : Laugmentation du prix de MP,
B- Leffet point mort
Les entreprises ayant une forte part de CF ont un résultat plus sensible aux variations de lactivité.
Si 2 entreprises, A et B ont le même CA et le même résultat, mais pas la même structure de charges.
A a des charges fixes qui est supérieure à B.
Dans ce cas, la baisse de 20% de lactivité entraîne une baisse de résultat beaucoup plus importante pour A que pour B.
Cest ce qui explique que tous les grands groupes industriels ont cherché à varier leurs charges variables.
À linverse, la hausse de lactivité bénéficie plus à A quà B, à condition toutefois quelle ne lui fasse pas franchie un palier de coût fixe.
- Tableau (doc G) -
Expl : Du cas de baisse dactivité.
Si lactivité baisse de 20%, la profitabilité de A dim, alors que celle de B aug légèrement.
Si lactivité aug de 20%, la profitabilité de A aug plus que celle de B. Il peuvent tout les deux garder leur structure.
Lanalyse du point mort a des conséquences sur le choix de financement, les frais financiers étant une CF.
Lanalyse externe ne peut que repérer un « effet point mort » qui se traduit par une baisse de profitabilité provenant :
Dune sous-activité conjoncturelle ou dune baisse durable du CA, sans baisse corrélative des charges fixes,
Dun investissement surdimensionné qui génère des CF supplémentaires,
De labsence de maîtrise des frais généraux dans lentreprise.
Par 3 : Lidentification des situations de pertes de profitabilité
Problématique : Le groupe a le choix de présenter ses charges classés par nature ou regroupées par fonction.
Les groupes de taille importante privilégient la 2ème présentation qui correspond mieux à leurs besoins. (-> charges regroupé par fonction)
Les groupes de taille moyenne choisissent la 1er présentation, car elle correspond à la présentation obligatoire des comptes individuels dans de nombre pays. (-> charges classées par nature)
- Tableaux (doc H) -
L6
Interprétation des deux tableaux : A FAIRE
Deux représentations du compte de résultat par fonction et par nature.
La marge brute se dégrade de :
72,9% à 62,2% dans la présentation des charges par nature ;
46,8% à 39,1% da,ns la présentation des charges par fonction.
Car la marge brute se définit différemment dans les 2 présentations.
Elle se calcule après déduction :
De lensemble du CPPV (coût de production des produit vendu) dans la présentation des charges par fonction.
Uniquement de la consommation des MP dans la présentation des charges par nature.
Dans la présentation des charges par nature, la marge brute se dégrade par un double effet ciseau :
Baisse du prix de vente
Et hausse du coût de lacier.
Cette présentation met également en évidence lexistence de gains de productivité :
Réduction des frais de personnel supérieure à laugmentation du poids des amortissements.
Mais on ne sait pas sils ont été réalisés uniquement sur la fonction production.
Dans la présentation des charges par fonctions, cet effet ciseau est en partie compensé par les gains de productivité réalisés dans lusine.
Les effets ciseau et point mort se détectent plus facilement lorsque les charges sont classées par nature.
Par 4 : Les indicateurs de profitabilité
Les analystes français ont lhabitude danalyser la productivité des entreprises individuelles à laide des SIG (solde intermédiaire de gestion) et de 2 indicateurs dexcédent financier : CAF et MBA (marge brut dautofinancement).
Or, ces indicateurs ne sont utilisables que si le compte de résultat est présenté par nature de charges.
Les groupes cotés ont pris lhabitude depuis plusieurs années dutiliser pour leur gestion interne et leur communication financière de nouveaux indicateurs de profitabilité.
Les nouveaux indicateurs de profitabilité
Une grande variété dindicateurs financiers est apparue dans les rapports annuels ces dernières années :
Ebitda
Ebita
Cash flow opérationnel
Cash flow libre
Problématiques : Ces indicateurs construits par des analystes finnaciers sont définis officiellement par aucune norme.
Le calcule nest pas forcément les même pour chaque groupe. Il faut regarder dans les rapports annuels du grouope pour voir comment il ont calculé cest indicateur de profitabilité.
LAMF exige pour les groupe coté en France, dindiquer les indicateurs utilisés dans les rapports annuels du groupe.
A) LEbitda : Earnings before interest, taxes, depreciation and amortization
Attention pour les Américains, le terme :
Depreciation signifie : Amortissement des immobilisation corporel
Amortization signifie : Amortissement des immobilisation incorporel
Cest dindicateur est très proche de lEBE.
Il fournit une 1ère indication de la performance opérationnelle du groupe, avant toute incidence des choix dinvestissement, de financement, de méthode damortissement, de décisions de dépréciation et de la fiscalité
Problématique : son mode de calcul nest pas homogène : selon les groupes il est calculé :
Avant ou après dépréciations dactifs circulants,
Produits et charges non récurrents, part des minoritaires dans le résultat du groupe,
Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence.
Limites de lEbitda :
Des groupes ont centré leur communication financière sur cet indicateur pour occulter les dépréciations importantes comptabilisées sur les filiales de la « nouvelles économie » quils avaient surpayées (Vivendi Universal en 2001 et 2002).
Il est très favorable aux entreprises en phase dinvestissements industriels importantes (expl : la téléphonie mobile).
LEbitda ne reflète pas à lui seul la performance densemble dun groupe (car il est calculé avant la prise en compte des investissements). Ce qui ne veut pas dire que lEbitda nest pas important.
B) LEbita
Il est égal à lEbitda diminué de la dotation aux amortissements des immobilisations corporelles, qui constitue une charge récurrente correspondant à lutilisation de biens indispensables à lexploitation.
Cet indicateur est donc affecté par le choix des méthodes de durées damortissements de ces immobilisations.
Ces choix sont pris en fonction des objectifs des dirigeants. Expl dobjectifs qui font que le dirigeant vont prendre des choix différents :
Les choix ne seront pas les même si le dirigeant est actionnaire : Il va essayer de payer le moins dimpôts sur de bénéfice possible. Donc, il va faire des dépréciations courte ??. Il veut le plus de charges possible.
Ou pas actionnaire : Limpôt sur les bénéfices est lune des ces préoccupations mais pas ça plus grande préoccupation. Ça plus grande préoccupation est davaoir un bon résultat : pour présenter de bon résultat aux actionnaires et parce que ça prime est calculée sur le résultat.
On reste dans la légalité car se sont des légaux.
C) Le cash flow opérationnel
= EBITA Variation BFR
LEbita étant calculé uniquement à partir du compte de résultat, il ne prend pas en compte les décalages de paiements clients fournisseurs.
Le cash flow opérationnel mesure lexcédant de trésorerie réellement généré par lexploitation, avant tout choix de financement dinvestissement et toute incidence fiscale.
Cet indicateur est très proche du flux de trésorerie opérationnel, qui figure au tableau de flux de trésorerie.
Cet indicateur est semblable à lETE utilisé en France qui est égale à :
EBE variation du BFRE (Cest me BFRE de lanalyse fonctionnelle)
D) Le cash flow libre ( ou flux dde trésorerie disponible après financement de linvestissement)
Il mesure lexcédent de trésorerie généré par lentreprise diminuée :
Frais financiers,
Les impôts,
De la variation du BFR,
Et du financement des investissements de renouvellements.
Chapitre IV : Lanalyse de la structure financière
Les CP consolidés comprennent 4 composantes :
Les CP individuels de lentité consolidante,
Laugmentation des CP des entités consolidées depuis lentrée dans le périmètre de consolidation pour la part revenant au groupe,
La variation des CP des entités étrangères provenant des variations de cours de change pour la part revenant au groupe,
La quote-part des CP des entités intégrées globalement détenue par des actionnaires minoritaires.
Lanalyse de la structure dun groupe :
Est en grande partie identique à celle dune entreprise individuelle.
Et comporte quelques ratios spécifiques aux comptes consolidés.
Lanalyse du tableau de flux de trésorerie, complète lanalyse de la structure car il retrace tous les mouvements monétaires expliquant le passage du bilan douverture au bilan de clôture.
Il y a deux façons possibles danalyser un bilan :
Lanalyse de liquidité,
ou par le bilan fonctionnel.
Les normes IAS/IFRS impose la présentation du bilan liquidité. (qui correspond au concept de juste valeur).
Le bilan fonctionnel qui permet didentifier de façon plus nette les crises de trésorerie nest pas lapproche choisie par les normes IAS/IFRS dinspiration anglo-saxonne. Lintérêt pour lanalyse du BFR est moindre chez les Anglo-Saxons en raison de délais de paiement interentreprises courts.
Par 1 : Les ratios utiles pour lanalyse du bilan
A) Les ratios relatifs aux immobilisations
Rotation des actifs = CA / immo corporelles « productives »
Rq : Bilan patrimonial = bilan de liquidité
Dans l analyse patrimoniale, on évalue le patrimoine de l entreprise mais aussi ça liquidité.
Ce ratio montre combien 1¬ d actifs immobilisés génère de CA, ce ratio mesure l intensité capitalistique (très variable dun secteur à lautre).
Sa dégradation révèle soit une sous activité soit un sur investissement.
Rq : Dans le conteste actuel, ce ratio va se dégradé fortement dans les comptes des sociétés.
Degré de vieillissement des immo = Amort / immo corporelles brutes
Laugmentation de ce ratio indique un non-renouvellement de linvestissement risquant de causer une perte de compétitivité à terme.
Il est difficilement comparable dune entreprise à lautre en raison des différences de méthodes et de durée damortissement.
B) Les ratios de structure
a) Les ratios relatifs aux capitaux propres
Autonomie financière = CP consolidés / Total passif > 20% ou 25%
Mesure limplication des actionnaires dans le financement du groupe. Il convient de prendre la totalité des CP consolidés, y compris la part des minoritaires.
Degré dintégration du groupe = CP, part des minoritaires / CP consolidés (y compris les minoritaires)
Mesure la contribution des actionnaires minoritaires dans le financement en CP du groupe.
Dans les groupes dits « intégrés », le poids des minoritaires est faible ou négligeable.
Dautres groupes font largement appel aux actionnaires minoritaires pour financer lacquisition ou le développement de filiales.
Ce ratio peut fluctuer dans le temps en fonction :
Des variations de % dintérêt,
De la profitabilité et de la politique de dividendes des entités intégrées comprenat une part de minoritaires.
Dans les entreprises qui ont un actionnaire minoritaire assez important, il peut influer sur la prise de décision du groupe.
b) Les ratios relatifs à lendettement à LMT (long et moyen terme)
Composition des capitaux permanents = Emprunt LMT / CP consolidés.
Les banques acceptent en principe de prêter à LMT un montant nexcédant as les CP consolidés (intérêts minoritaires inclus).
Les analystes américains déduisent parfois la valeur des immobilisations incorporelles du total des capitaux propres calculant ainsi le « tangible net worth », considérant ces immobilisations incorporelles comme des non valeurs.
Cette pratique nest pas nécessaire en normes IAS/IFRS car le groupe doit justifier de la valeur de toutes ses immobilisations incorporelles et corporelles dans le cadre de la norme IAS 36.
Capacité de remboursement = Emprunt LMT / MBA < 3 ou4 ans
Ce ratio montre si le groupe est suffisamment profitable pour rembourser ses emprunts sans dégrader sa trésorerie.
On souhaite que lentreprise ne consacre pas plus de la moitié de sa MBA aux emprunts à LMT. Cela car la MBA doit aussi permettre de verser des dividendes aux actionnaires et de financer de nouveaux investissements
Ce ratio est intéressant pour évaluer la capacité demprunt à LMT dune entreprise.
Il peut toutefois comporter des limites lorsquil est appliqué aux comptes consolidés, car :
Les entités ayant la plus grande part des emprunts à LMT ne sont pas nécessairement celles générant la plus grande part de MBA du groupe,
Et dautre part, les flux de trésorerie ne circulent pas toujours librement au sein du groupe.
Ce ratio peut donc être favorable au niveau des comptes consolidés et une entité peut avoir des difficultés de remboursement de ses emprunts.
Ratio dendettement net ou « gearing » = endettement net / CP consolidés
Ce ratio permet dévaluer lendettement des groupes se finançant directement sur les marchés financiers.
Pour les groupes, la différence entre les emprunts LMT et CT sestompe et la notion dendettement net est plus pertinente.
Rq : Ce ratio est très utilisé dans les groupes international.
Ratio dendettement = Frais financiers / EBE (ou EBITDA)
Mesure la part de lEBE absorbée par le paiement des frais financiers sur emprunt.
Un % trop élevé indique que le groupe risque dêtre pris dans une spirale de surendettement, pouvant lamener progressivement à la défaillance ;
Il résulte soit dun endettement trop élevé ou dune profitabilité trop faible.
C) Les ratios de gestion du BFR
Dans les comptes consolidés, une forte variation de périmètre en cours dexercice peut également fausser les délais de BFR.
Ainsi, si un groupe intègre une nouvelle filiale à partir du 1/10/N, les comptes consolidés intègrent :
100% du poste client de la filiale
Mais seulement 3 mois de son CA
(Donc, on ne peut pas calculer un délai moyen de remboursement client. Idem, pour les fournisseurs.)
Cette observation est également valable pour tous les ratios combinant des postes de bilan et du compte de résultat.
Ces ratios sont peu significatifs pour les groupes multi activité car ils sont calculés à partir de données trop disparates.
Chapitre V : Lanalyse par les flux de trésorerie
Elle traduit les relations avec les tiers, les flux intragroupe étant éliminés. Il présente :
Les flux générés et employés par les entités intégrées :
En totalité pour les entités intégrées globalement,
Pour la part des flux correspondant au % dintérêt pou les entités intégrées de façon proportionnelle.
Les flux entre le groupe et les entités mises en équivalence :
Apport en capital,
Paiement de dividendes,
Dans le tableau de flux, les entités mises en équivalence sont assimilables à des tiers.
Le tableau de flux présente la trésorerie cumulée de toutes les entités intégrées.
Problématique : Le groupe constitue t-il vraiment une « unité de trésorerie » ?
Plusieurs situations empêchent la mise en commun des positions de trésorerie des différentes entités consolidées :
Filiales localisées dans des pays à devise non-convertibles (expl : filiale située à Cuba)
Absence de mise en commun des positions de trésorerie des filiales,
Pour les entités contrôlées conjointement consolidées par intégration proportionnelle, le groupe ne peut généralement pas disposer de la quote-part de trésorerie alors quil lintègre) son bilan,
Des groupes nimposent pas la centralisation de trésorerie des filiales aux minoritaires, alors quexerçant un contrôle exclusif, ils en ont le droit.
Par conséquent, le tableau de flux peut présenter une situation de trésorerie saine alors quune entité intégrée peut avoir des difficultés de trésorerie.
Il existe quelques postes spécifiques au tableau de flux consolidé :
Incidence des variations de périmètre,
Incidence de la variation du cours des devises,
Dividendes reçus des entités mises en équivalence,
Apports en capital dactionnaires minoritaires à des entités intégrées,
Paiement de dividendes dentités intégrées à des actionnaires minoritaires.
Par 1 : La présentation du tableau de flux
Les flux de trésorerie sont classés en 3 catégories :
Les flux des activités opérationnelles,
Les flux des activités dinvestissement,
Et les flux des activités de financement.
Ce classement correspondant aux 3 cycles de la logique de gestion financière dune entreprise, la variation de la trésorerie étant la résultante des 3 cycles précédents.
A) Le flux de trésorerie des activités opérationnelles
IAS 7 : Les activités opérationnelles génèrent les revenus de lentreprise et nappartiennet pas aux 2 autres activités, investissement et financement.
Il existe 2 façons de le présenter : La méthode directe et la méthode indirecte.
a) La méthode directe
Le tableau présente « directement » les entrées et les sorties de trésorerie TTC : encaissement clients, paiements fournisseurs,
Elle est recommandée par la norme IAS 7 car en présentant des flux, elle assure une présentation homogène avec les deux autres parties du tableau.
Flux de trésorerie des activité opérationnelles
Méthode directe
+ Encaissements clients TTC
- Décaissements fournisseurs TTC
- Décaissements liés à la rémunération du personnel
- Décaissements dintérêt
- Décaissements dimpôts
= Flux de trésorerie des activités opérationnelles
b) La méthode indirecte
En partant du résultat net des entités consolidées, 2 catégories dajustement sont réalisées pour aboutir au flux de trésorerie des activités opérationnelles :
Élimination des produits et charges ne se traduisant pas par un flux de trésorerie,
Calcul de lindice sur la trésorerie des décalages dus aux délais de paiement afin de présenter la variation du BFR des entités in(*,67KL¡¥¸º»ãä ' * = @ A s t ª « Ì Í Ï åËåÇ»¯ueueuueueueueuuuZh5~¢hQeûOJQJh5~¢hQeû56OJQJaJh5~¢hQeûOJQJaJh5~¢hQeû5OJQJaJh5~¢hQeûCJOJQJaJh5~¢hQeû59OJQJaJh5~¢hQeû6OJQJh5~¢h5~¢6OJQJhQeû3h}|ÿh}|ÿ:>*B* CJ,OJQJ^J_HaJ,ph3h}|ÿhQeû:>*B* CJ,OJQJ^J_HaJ,ph"*+,7KLRhpìääßÓ $IfgdQeûAkd$$IfFÖóÿ%''%ÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿÿö'%6ÖÿÿÿÿÖÿÿÿÿÖÿÖÿÿÿÿ4Ö4Ö
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Pour les intéressés, un manuel sur la consolidation des comptes est disponible :
« Maîtriser la consolidation des comptes » (suivant le référentiel IFRS), de M. Mohamed Neji Hergli.
Un PDF de 163 pages. 2Mo.
1 Les états financiers consolidés
2 Le périmètre de consolidation
3 Méthodes de consolidation
4 Elimination des titres des entités intégrées globalement
5 Elimination des titres des entreprises associées
6 Démarches de consolidation
7 Retraitement des comptes sociaux
8 Elimination des opérations réciproques
9 Consolidation lors de lacquisition
10 Variations du périmètre de consolidation
11 Conversions monétaires
Pour le télécharger, cliquez sur limage tout en maintenant la touche Ctrl.
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