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IUSE LMD UNA - WordPress.com

Examen : écrit traditionnel QCM X QROC oral TP Rapport écrit/oral ..... Pré-requis éventuel : Préparer les exercices et QCM qui seront corrigés en ED. ... de chimie analytique, d'enzymologie, de radioactivité et de chimie organique ...




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 REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Tanindrazana – Fahafahana – Fandrosoana
---------------------------
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
---------------------------------------------
UNIVERSITE D’ANTSIRANANA
BP 0 Antsiranana Madagascar

Institution Publique
Responsable : Professeur ANDRIANIRINA Charles Bernard

Date d’approbation du dossier par les instances compétentes de l’institution
Approbation du Conseil d’Administration de l’UNA le 30 Août 2010
Approbation du Conseil Scientifique de l’UNA le 13 Juillet 2010

Remarque : Ce projet a eu déjà l’approbation du Conseil d’Administration et du Conseil Scientifique de l’Université d’Antsiranana en Novembre 2009 et Octobre 2009. Le dossier a été révisé selon le nouveau texte régissant le basculement vers le système Licence Master et Doctorat ou LMD


Dossier de demande d’habilitation

INSTITUT Universitaire
des Sciences ET de l’Environnement (I.U.S.E.)


Outil pédagogique et de recherche promouvant la conservation et l’utilisation rationnelle de la Biodiversité  et des ressources naturelles, le développement durable et la lutte contre la pauvreté

Nouvelle offre de formation à l’Université d’Antsiranana adaptée aux besoins régionaux et nationaux du monde professionnel dans les domaines de sciences, technologies, environnement, transport maritime, production rurale.

Mots-clés : Biodiversité- ressources naturelles- conservation- valorisation- utilisation rationnelle – écotourisme - développement rural- biotechnologie – culture- éducation- adaptation – changement climatique, navigation maritime.


HABILITATION 2011 – 2016

RESPONSABLE DU PROJET : Dr RIZIKY Hiviel Tsiresena,
Université d’Antsiranana
B.P.0 – ANTSIRANANA 201 Madagascar
Tel: 032 04 650 72;
Email: rizikyhiviel@live.fr

Février 2010
SOMMAIRE
Note de présentation 3
I. Eléments de contexte 5
1.1 Contexte national 5
1.2 La partie nord de Madagascar 7
1.3 Principales caractéristiques de DIANA 8
1.4 Contexte sanitaire 10
1.5 Flux d’étudiants 11
II. Justification du projet 12
III. Présentation du projet   13
3.1 Intitulé
3.2 Vocation de l’IUSE
3.3 Besoins en formation de formateurs
3.4 Formation de relève
3.5 Local de l’Etablissement
3.6 Equipements et matériels
3.7 Objectifs du projet
3.8 Résultats attendus
IV. Chronologie 19
V. Description des activités pédagogiques et de recherches 20
VI. Durée de la formation et sanction des études 21
VII. Programmes de formation L1, L2 et L3 22
VIII. Diplômes et insertion professionnelle 22
IX. Organigramme 23
X. Le Département PAET 24
XI. Le Département PAMAL 27
XII. Le projet Parcs Marins et NAP Universitaires 28
XIII. Le Département du Tourisme de Nosy 48
XIV. Le Département Sciences Agricole de SAVA 53
XIII. Prévision budgétaire 59
XIV. Annexes 60
Procès verbaux d’ouverture
Liste des équipements et matériels de laboratoires
Canevas d’habilitation
Syllabus de formations
Plan de construction des bâtiments


NOTE DE PRESENTATION

Dans la vision Madagascar Naturellement, le développement de notre Pays devra s’appuyer sur ses richesses naturelles. La biodiversité, comprenant les êtres vivants qui habitent un écosystème, joue un rôle primordial dans l’équilibre naturel. L’Homme, la flore et la faune en sont les principaux constituants. Très riche en ressources floristiques et faunistiques, la partie nord malgache reste encore une région en cours d’exploration scientifique. Entre autres, se trouvant entre l’Océan Indien et le Canal de Mozambique, la partie Nord malgache offre une très grande richesse en ressources naturelles marines et terrestres. Le renforcement des infrastructures pédagogiques et de recherches existantes à l’Université d’Antsiranana permettra la mise en valeur et la conservation de ces richesses naturelles. Ce renforcement prévoit la création d’un Institut Universitaire des Sciences et de l’Environnement (I.U.S.E.) contribuant à la transformation de l’Enseignement Supérieur, au basculement vers le système LMD, et le développement rural. L’objectif est de renforcer l’infrastructure du Département Sciences de la Nature et de l’Environnement en le transformant en Centre d’Excellence, visant la formation, la recherche et le développement social, économique et culturel. L’IUSE continuera à maintenir les valeurs du DSNE – Créativité – Ténacité – Réussite.
La formation consiste à la mise en œuvre de la progression vers le système Licence Master et Doctorat, et envisage l’amélioration des connaissances traditionnelles sur les plantes médicinales et alimentaires (terrestres et aquatiques) et l’amélioration de la société humaine (rurale et urbaine); Durant sa phase pilote, l’IUSE sera composé d’au moins de quatre départements, le Département PAET (Préservation et Aménagement des Ecosystèmes Terrestres), le Département PAMAL (Préservation et Aménagement des Milieux Aquatiques et Littoraux), le Département des Sciences agricoles de SAVA (en cours d’élaboration) et le Département du Tourisme de Nosy Be.(en cours d’élaboration).
Dans l’IUSE, la recherche s’orientera vers les domaines de l’écologie et environnement, de l’éco tourisme, de la gestion des ressources naturelles, de l’océanographie, de la biotechnologie et de l’agriculture. Des filiales régionales de l’IUSE seront créées dans les Régions Nord de Madagascar.
Dans le développement économique l’IUSE visera à valoriser et à revaloriser les ressources humaines et ressources naturelles et à contribuer dans l’amélioration du revenu par habitant.
Le renforcement structurel consistera à doter l’IUSE des laboratoires équipés en matériels et équipements pédagogiques et de recherche adéquats (laboratoires d’analyse, laboratoires naturels ou parcs universitaires ou NAP universitaires).
De ce fait, ce projet est utile à plusieurs domaines :
Conservation et utilisation rationnelle des ressources naturelles: les faunes, flores et valeurs culturelles de la région Nord de Madagascar seront recensées, répertoriée géographiquement, avec leurs utilités, ce qui facilitera leur gestion et conservation.
L’étude océanographique envisage la mise en place du site Nord du Pôle Océanographique de Madagascar (POM). Le POM est un programme commun entre l’ISHM de Tuléar, CNRO, CNRE et IUSE de l’UNA.
Le Centre de FOFIFA à Antalaha et l’EASTA PRO d’Ambanja seront demandés et constitueront des sites régionaux d’expérimentation agricole et le CNRO de Nosy Be abritera le Département du Tourisme de l’IUSE.
L’Université d’Antsiranana aura ses laboratoires de recherche et de formation et son centre de valorisation de la diversité biologique (laboratoire d’analyse, laboratoires naturels, des NAP/Parc marin, sites d’expérimentation), ce qui lui permettra de s’épanouir et de prendre sa dimension nationale et internationale par des publications qui seront produites et par ses capacités d’expertise. Par la même occasion, les travaux pratiques des étudiants seront améliorés et des thèses de doctorats et de HDR pourront y être préparées permettant d’améliorer la pédagogie et les stratégies d’adaptation au changement climatique. Des relations seront nouées à plusieurs grands laboratoires, les contacts avec les chercheurs venant d’ailleurs faciliteront le basculement vers le LMD.
La formation et la recherche viseront également l’amélioration qualitative et quantitative de la production agricole et de la pêche.
L’IUSE assurera également la gestion des NAP et parc marin universitaires, centre de valorisation et revalorisation des ressources naturelles et des valeurs culturelles.
A long terme, des sites ou centres d’application seront créés dans chaque Sous Préfecture des Régions SAVA, DIANA et SOFIA.

L’IUSE s’inscrit dans le cadre du développement et de la continuité des travaux de formation et de recherche en sciences biologiques et environnementale du département Sciences de la Nature et de l’Environnement de la Faculté des Sciences de l’Université d’Antsiranana (Arrêté d’ouverture n°21552 du 06 novembre 2006 et son extension vers d’autres domaines. Il prévoit également de s’intégrer dans les processus du développement régional, notamment dans la conservation et valorisation de Nosy Lonjo, de la Baie de Diégo – Suarez et de ses environs en tant que :
Emblème de l’Université d’Antsiranana
Valeur culturelle régionale
Laboratoires naturels au sein de l’UNA
Sites éco touristiques potentiellement exploitables (Circuits touristiques sous-marins, sports nautiques, piscine olympique, ....)

L’IUSE, résultat du dynamisme de l’Université d’Antsiranana, constituera une réponse stratégique face au changement global du climat et sera un carrefour de vulgarisation scientifique et technologique, permettant l’application directe des résultats de recherches de tous les Etablissements de l’Université d’Antsiranana pouvant améliorer les conditions socio-économiques, culturelles et environnementales de la société humaine.
Le coût estimatif global du financement sur cinq années de son fonctionnement est estimé à  quatre milliards neuf cent quatre vingt douze millions six cent soixante treize mille six cent Ariary (Ar. 4 992 673 600), dont :le fonctionnement est estimé à 499 267 360 ariary et l’investissement à 4 012 673 600Ar.
Parmi les investissements, la nécessité de construire deux bâtiments neufs abritant l’Institut, dont un Amphi de capacité de 200 personnes et un bâtiment Administratifs et pédagogiques (plan et devis en annexe), l’achat d’un bateau pour la recherche et pour la formation des futurs océanographes et des futurs officiers de marine sont inclus.
La somme demandée à l’UNA est estimée à 10% de la somme totale, soit 99 852 472 Ariary par an. Les autres sources de financement sont : Appui de Bailleurs de fond, apports de partenaires et recette propre de l’Institut.
Autres sources de financement : Proposition de mise en réserve de l’île de Nosy lonjo accord de principe de financement déjà acquis et sera pris en charge totalement par la Conservation Internationale.

Fait à Antsiranana, le 30 Août 2010

LE PRESIDENT
DE L’UNIVERSITE D’ANTSIRANANALE PRESIDENT
DU CONSEIL D’ADMINISTRATION I. CONTEXTES
I. 1. Contexte national.
Madagascar connaît depuis des années une croissance économique largement inférieure à sa croissance démographique ; cette situation tend toutefois à s’infléchir depuis 1997. En dépit de ses nombreux atouts, le pays fait encore partie des pays les plus pauvres de la planète. En 1998, Madagascar se situait au 141ème rang, avec un indice de développement humain de 0,483. Le PIB réel par habitant se situait lui à 756 $. Depuis 1997, l’IDH de Madagascar est en progression (+ 6.2%); toutefois, on observe une disparité considérable entre la capitale (0.590), les zones urbaines (0.540) et le milieu rural (0.383). Globalement, la progression de l’IDH malgache est moins lente pour les populations rurales que pour les populations urbaines. (+ 6.31% contre 3.29 % pour la capitale). Ce phénomène s’explique principalement par la pression sur les revenus des populations urbaines.
La disparité de développement selon le genre est très faible à Madagascar.
Entre 1998 et 2000, la population malgache a augmenté de plus de 6 % (14,22 M à 15,08 M). Près de 75% de la population est rurale ; toutefois la croissance démographique est plus marquée en zone urbaine (+ 10.25 %) qu’en zone rurale (+ 4.66 %).
Le PIB est en progression entre 1997 et 2001 (taux moyen de 4.5 %) suite notamment à la mise en œuvre de mesures « rigoureuses » imposées par le FMI et la Banque mondiale (stabilisation et ajustement structurel). Cependant, cette croissance n’a pas profité aux zones rurales et l’essentielle de la richesse produite n’a pas été distribuée.
La dette extérieure de Madagascar représente 455 % des revenus de l’exportation (Banque mondiale – GDF - 2001)
Madagascar a connu une grave récession suite à la crise de 2002 (- 12 %). Depuis, des mesures ont été prises pour relancer l’économie nationale et le développement social.(infrastructures routières, environnement de l’entreprise, éducation et accès aux services sociaux de base, etc.). Ces mesures s’inscrivent dans les orientations politiques du Gouvernement malgache et les réformes structurelles en cours, dont on retiendra pour l’essentiel :
Le nouveau Document Cadre de Politique Economique du gouvernement de la transition et la reforme de l’enseignement supérieur et de la recherche ;
La mise en œuvre du Madagascar Action Plan (MAP), appuyée par l’ensemble des FMI et Banque mondiale,
La réforme de l’Etat et la décentralisation (processus concernant les 22 Régions autonomes de Madagascar)
La Réforme du système éducatif malgache et l’accès à l’Education pour tous
En 2003, selon le rapport du Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget, les résultats économiques et financiers se sont améliorés par rapport à 2002. Le taux de croissance économique a atteint 9,8%. Cette croissance a été tirée par l’investissement (17,1% du PIB dont 10,1% pour le privé). L’inflation ne progresse pas ; le déficit des finances publiques se situe à 4,2% du PIB (5,5% en 2002).
L’économie malgache est dominée par l’agriculture (y compris pêche et foresterie). Celle-ci emploie les trois quarts de la population et procure les trois quarts des recettes du commerce extérieur.
Tableau : Structure de l'économie malgache 
Structure de l'économie (en % PIB)19971998 1999200020012002Primaire29,228,127,227,427,631,1 Agriculture 16,215,414,914,0-- Sylviculture 5,04,84,85,1--Secondaire 12,412,512,513,613,811,7 Balance de paiement (millions)        Exportation 338,3323,2376,8424,4440,6247,9  Importation 366,6384,409,9500,5521,5361,0Sources : Ministère de l’Economie, des Finances et du Budget
Contribuant de façon significative à l’économie nationale et générant des moyens d’existence aux populations rurales, il est à noter cependant que l’agriculture engendre un coût environnemental élevé, en relation avec les pratiques culturales traditionnelles, voire l’utilisation inégalement maîtrisée d’intrants divers.
Les cultures malgaches orientées vers l’industrie locale concernent principalement :
l'arachide dont la production est située sur les hautes terres.
la canne à sucre en grande culture dans la partie nord de Madagascar
le coton à l'Ouest et dans le Sud-Ouest,
le sisal uniquement dans le Sud du pays, en particulier dans l’Anosy,
le tabac à l'Ouest et au Nord.
Les cultures destinées au marchés extérieurs concernent, elles :
le café, principalement robusta,
la vanille,
le girofle,
le poivre
le cacao.
La productivité de l’agriculture malgache est largement handicapée par un grand nombre de calamités récurrentes (cyclones, criquets, sécheresse, etc.).
Ces phénomènes constituent un frein considérable à la réduction de la pauvreté en zone rurale.
Concernant la pêche et l’aquaculture, Madagascar dispose de potentialités importantes. Le pays dispose de plus de 5.000 km de côtes, d’une ZEE équivalente au double de la surface du pays, de vastes étendues de mangroves et de nombreux lacs et lagunes d’intérêt halieutique. Ce secteur bénéficie par ailleurs de l’appui d’une recherche halieutique nationale de haut niveau, elle-même impliquée dans de nombreux réseaux scientifiques internationaux. De nombreuses coopérations multilatérales ou bilatérales sont impliquées dans ce secteur clé pour Madagascar.
Le potentiel halieutique et d'aquaculture est estimé à 480 000 tonnes, dont 300 000 tonnes d'utilité commerciale. En 2002, la production totale a atteint 142 000 tonnes, soit un peu plus du tiers du potentiel disponible. L’aquaculture continentale (pisciculture) a produit près de 2.500 tonnes de poissons destinées au marché intérieur. Sous réserve que soit respectées les mesures nationales de protection et de bonne gestion des ressources halieutiques, le secteur de la pêche recèle des potentialités significatives de développement (pêche thonière, poissons démersaux et pélagique, pêche de grand fond, crabes). En matière d’aquaculture, de nombreux sites restent inexploités et s’avèrent particulièrement propices au développement d’une aquaculture diversifiée à petite échelle (lacs et lagunes côtières notamment). L’aquaculture industrielle de crevettes (environ 17.000 tonnes/an), quant à elle, disposerait encore de 4.500 ha aménageables (6.300 ha sont actuellement exploités) pour assurer son propre développement.
Avec le secteur minier et le tourisme, le secteur pêche et aquaculture constitue l’un des principaux secteurs porteurs pour Madagascar. L’exportation de crevette est la principale source de devise. Près de 35.000 tonnes de produits aquatiques sont exportées (crevettes, langoustes, crabes, thons et trépangs) principalement vers l’Europe (environ 50%) et le Japon.
Afin d’encadrer le développement du sous-secteur aquacole, le gouvernement malgache avec l’appui de la FAO (TCP/MAG/2901) a défini une Stratégie pour le développement durable de l’aquaculture. Cette stratégie vise à conforter la durabilité du secteur et sa contribution à la réduction de la pauvreté. Elle est fondée sur les objectifs suivants :
Détermination de systèmes de productions appropriés, amélioration de l’accès aux intrants aquacoles,
Vulgarisation adéquate, contribution de la recherche, éducation et formation des acteurs, appui à la commercialisation des productions,
Restructuration de la filière, réglementation, système de contrôle et suivi des élevages.
Si les enjeux pour le développement du pays constituent le fondement de cette stratégie nationale, on peut aisément considérer que la réussite de celle-ci repose pour une part essentielle sur sa mise en œuvre à l’échelle territoriale.

1.2 LA PARTIE NORD DE MADAGASCAR

Arbitrairement limité par l’axe Cap St André et Cap Ste Marie, la partie Nord de Madagascar englobe au moins trois Régions – la Région DIANA, la Région SAVA et la Région SOFIA.
La Région de DIANA comprend les cinq Districts (ou Sous-préfectures) d’Antsiranana I et II, Ambilobe,Ambanja et de Nosy-Be. Bien que dotée de nombreux atouts (localisation stratégique maritime, nombreuses ressources naturelles, culture et traditions locales, etc.), la Région de DIANA est particulièrement frappée par le fléau de la pauvreté. Plus de deux tiers des jeunes bacheliers régionaux n’ont pas accès à la formation universitaire locale.
Dans le cadre de sa politique de lutte contre la pauvreté, l’Etat malgache, avec l’aide des organisations des Nations Unies, a inscrit le DIANA parmi les Régions bénéficiaires du projet de Pôle de Croissance Intégrée (PIC). Mis en œuvre par la Vice-primature en charge des programmes économiques, les Pôles Intégrés de Croissance (PIC) sont un outil destiné à générer une croissance rapide et durable, dans les zones les plus déshérités et présentant, toutefois, de fortes potentialités de développement.
La mise en œuvre des projets de Pôle de Croissance Intégrée repose sur trois niveaux stratégiques coordonnés entre eux :
La dynamisation des capacités régionales à partir de l’ensemble des acteurs du territoire
La promotion du secteur privé par la facilitation de l’investissement privé et le développement des PME et micro entreprises,
L’appui au développement de 5 secteurs malgaches porteurs que sont : le tourisme, la mine, la pêche et l’aquaculture, l’industrie manufacturière, les cultures dites de rente.
Les collectivités territoriales décentralisées ont un rôle particulièrement important à remplir dans la mise en œuvre de ces Pôles. Elles ont, en particulier, celui de définir les instruments du dialogue et de la concertation à l’échelle du territoire, à élaborer les diagnostics de territoire, à définir les conditions du développement et de sa durabilité, à mettre en place les outils de planification territoriale et enfin mobiliser l’ensemble des moyens nécessaires au développement local.
Au delà de la satisfaction des très nombreux besoins élémentaires des populations concernées, les PIC ont par ailleurs vocation à jouer un rôle moteur dans le développement tant attendu de Madagascar. Ils donneront lieu à la négociation et la programmation, avec les Régions, de programmes d’investissements publics d’intérêt régional.
1.3 Principales caractéristiques de DIANA
La région du DIANA est l’une des régions les plus riche en terme de la biodiversité, ceci est probablement due par son emplacement (Entouré par deux mers Canal de Mozambique et Océan indien). De plus cette région abrite 60% des réserves et parcs nationaux .Nosy-be et Antsiranana sont la principales portes d’accès extérieur de la Région,Milan et La Reunion (aéroport domestique et vols directs vers la Réunion et Milan, port de commerce). La population de la Région est mélangée.
La présence française y est encore effective et notamment active dans les secteurs de la pêche, l’hôtellerie et du tourisme.
Plus que dans tout autre région malgache, la croissance démographique dépasse largement la croissance économique. Il en résulte une augmentation constante de la pression sur les ressources naturelles.
Le revenu/habitant de DIANA est estimé à 197.1$ en 2000 ; La même année, le taux de pauvreté est de l’ordre de 72% (74 % pour l’ensemble du pays). En zone rurale, ce taux peut atteindre 80 %.
Le Diagnostic régional du SDR souligne les indicateurs suivants :
Surexploitation des ressources naturelles, déforestation
Agriculture de subsistance pratiquée par la majorité des actifs de la Région
Diminution des captures des ressources aquatiques,
Absence d’économie régionale et prédominance du secteur informel.
La Province d’Antsiranana, à laquelle appartient la Région de DIANA soufre encore d’insécurité alimentaire. Les causes principales de cette situation persistante sont la faible productivité agricole, l’absence d’aménagement et les calamités. Les effets de la déforestation rendent de plus en plus précaire l’approvisionnement en eau, en secteur rural. La pression démographique à Antsiranana et Nosy-be, le manque de captages et l’absence de réseau d’assainissement conduisent à une situation urbaine comparable. La pénurie alimentaire est particulièrement importante en période de soudure.
En matière de ressources naturelles et de biodiversité, la Région de DIANA présente un patrimoine fragilisé mais exceptionnel. Ses principales composantes sont la faune et la flore forestière et aquatiques, les espèces endémiques locales et nationales, les zones et habitats côtiers, les ressources aquatiques, etc. La Région dispose de zones de conservation importantes (Parc national de Lokobe, Montagne d’Ambre, Manongarivo, réserve de l’Ankarana, et Nosy lonjo qui est en cours).
Ce patrimoine naturel et culturel exceptionnel, associé à la beauté des paysages et à l’hospitalité légendaire de ses habitants, fait de DIANA une destination éco touristique majeure pour le pays. Son potentiel est bien sûr directement lié à l’efficacité des mesures de préservation et de mise en valeur du patrimoine naturel de la Région, à l’amélioration des infrastructures d’accueil et à la professionnalisation des opérateurs impliqués ou désireux de s’impliquer dans ce secteur économique important à Madagascar. Le secteur éco touristique fait parti des domaines professionnels pour lesquels la création d’un Institut Universitaire de formation et de recherche est souhaitée.
La Région possède aussi un sous-sol recelant d’importantes ressources minières d’intérêt économique majeur (bauxite, ilménite, pierres précieuses et semi-précieuses.).
Daraina (Ambilobe) : or
Ambondromifehy, Ambanja: saphir.
En matière de ressources aquatiques, la Région de DIANA présente un potentiel élevé. La pêche est pratiquée par une population d’environ 10.000 pêcheurs. Leurs captures sont principalement destinées au marché local et, pour certaines espèces commerciales, aux rares entreprises de mareyage localisées à Antsiranana. De dimension familiale, ces entreprises pratiquent essentiellement la collecte, le traitement et l’expédition des produits. Trois entreprises régionales (LGA, Pêche et Froid, Pêcherie de Nosy Be) disposent de l’agrément sanitaire pour l’exportation vers l’U.E. Les principales espèces commerciales régionales sont les crevettes et les thons ( Thunnus albacares,thunnus obesus, et thunnus allalunga).
Production régionale de DIANA en 2001: (en tonne)
Les crevettesEnviron 4000,00 T/an (principalement entre avril et décembre) qui représentent 70% des captures malgaches. la présence d’élevage de crevette, et de nombreux pêcheurs traditionnel de crevette dans la partie nord ouest de la région (Ankazomborona) et surtout l’implantation de l’entreprise pêcherie de Nosy-be favorise cette production. Le stock est pleinement exploité avec une tension apparente concernant la taille commerciale Les thons147,800 - Il n’y a pas d’élevage de thon dans la Région. Les thons proviennent de la pêche industrielle dans les ZEE Malgache. Algues brunesPas de statistiques.Coquillages Pas de statistiques.Requins (ailerons)0.930 - Pêche peu développée ; pratiquée uniquement hors saison de pêche des crevettes.Civelles0.437Poissons divers113,712 - Thazard rayé, Capitaines, thons, espadon-voiliers, anguilles, etc.Poisson fumé1,705Poisson salé2,980Crabes0,256Trépangs1,090HuîtresLes huîtres sont prélevées dans le milieu ; elles sont principalement destinées au marché local (restauration et vente au détail). Pas d’élevageSources : MAEP, 2003
Les côtes de DIANA présentent de nombreux sites favorables à la reproduction et à la croissance de certaines espèces marines ou d’eaux saumâtres (baies lagunes, étangs, estuaires, mangroves, etc.). En dehors des activités aquacoles présentes dans quelques côtes, aucune pratique d’acadjas n’a été développée alors que celle-ci est fréquemment utilisée dans d’autres régions côtières. La présence à l’état sauvage de nombreuses espèces d’intérêt commerciale (huîtres, moules, algues rouges crevettes, oursins, etc.), ainsi qu’une qualité de milieu propice à l’élevage encouragent le développement d’une aquaculture durable.
Le potentiel halieutique de DIANA représente un enjeu social et économique très important pour la Région. La survivance des villages côtiers, qui en tirent un revenu monétaire non négligeable, est hautement dépendante des activités de pêche. Ce potentiel représente aussi un enjeu pour les jeunes générations qui, légitimement, attendent de pouvoir vivre des ressources naturelles de leur propre région. La promotion d’une aquaculture durable et à petite échelle dans cette Région serait de nature, quant à elle, à procurer de nouveaux moyens d’existence et à diminuer la pression par pêche sur les principales espèces cibles.
Pourtant de nombreux freins entravent actuellement le développement durable de la pêche ou de l’aquaculture : modification des milieux côtiers et estuariens, dégradation des bassins versant en amont, pêche illicite, non déclarée ou non réglementée, absence d’organisation de la profession et des marchés, absence d’infrastructures et de services à la production, rareté des intrants et très faible capitalisation du secteur, pénurie relative d’informations scientifiques jusque dans un passé récent, pas ou peu d’offre en micro crédit, etc.
Dénommée Antseranana, le centre administratif, politique et économique de la Région DIANA est connu également par son potentiel en transport maritime. L’existence de la SECREN et la base navale d’Antsiranana nous permettent d’envisager la possibilité de valoriser ce potentiel en transport maritime, en créant un parcours visant la formation des techniciens de navigation maritime et des Officiers de Marine.
Flux d’étudiants et choix de filières limité à l’Université d’Antsiranana
Sur la partie nord de Madagascar, le nombre de jeunes bacheliers augmente chaque année. A l’Université d’Antsiranana, le choix de parcours de formation reste encore très limité. Pour avoir plus de choix de parcours de formation, il fallait aller aux autres Universités de Madagascar ou à l’extérieur. Cependant, la majorité des étudiants qui sont obligés de quitter la région afin de pouvoir continuer leurs études, sont frappés d’un taux d’abandon de plus 40% dû aux fortes contraintes inhérentes à l’éloignement, au dépaysement et à la cherté de la vie. Cette situation justifie le faible taux d’étudiants d’origine rurale, dont les parents sont en général pauvres.

II. JUSTIFICATION DU PROJET

S’inscrit dans le programme de transformation de l’enseignement supérieur, ce projet se porte comme une solution pertinente au problème de développement régional et national. La création d’un Institut Universitaire des Sciences de et l’Environnement (IUSE) contribue à la mise en œuvre du programme de MESRS sur le basculement vers le système LMD. Le projet s’inscrit également au programme du Gouvernement sur l’Adaptation au Changement Climatique.

L’IUSE jouera un rôle important à moyens et longs termes en tant que interface entre l’augmentation exponentielle de la population, le faible taux de croissance économique, défaillance de la sécurité sociale(délinquance juvénile, les Fo roches,…), et la haute pression sur les ressources naturelles (terrestres et aquatiques).

Ainsi, ce projet vise à contribuer à la production de connaissances et formation des jeunes sur la gestion des ressources naturelles, l’amélioration de l’environnement, la production rurale et le transport maritime de façon ce que les résultats servent à :
Promouvoir l’utilisation responsable, la gestion plus rationnelle des ressources naturelles et le développement socio économie de la partie Nord de Madagascar;
Intensifier et valoriser les informations sur les valeurs des ressources naturelles;
Améliorer la sécurité sociale de la population (former les jeunes, promouvoir la création d’emplois, …)
Par l’éducation environnementale, améliorer la relation homme - environnement et les conditions de vie humaine ;
La région du DIANA est l’une des régions les plus riche en terme de la biodiversité, ceci est probablement due par son emplacement (Entouré par deux mers Canal de Mozambique et Océan indien). De plus cette région abrite 60% des réserves et parcs nationaux .Nosy-be et Antsiranana sont la principales portes d’accès extérieur de la Région,Milan et La Reunion (aéroport domestique et vols directs vers la Réunion et Milan, port de commerce). La population de la Région est mélangée.
La présence française y est encore effective et notamment active dans les secteurs de la pêche, l’hôtellerie et du tourisme.
Plus que dans toute autre région malgache, la croissance démographique dépasse largement la croissance économique. Il en résulte une augmentation constante de la pression sur les ressources naturelles.
Le revenu par habitant de DIANA est estimé à 197.1$ en 2000 ; La même année, le taux de pauvreté est de l’ordre de 72% (74 % pour l’ensemble du pays). En zone rurale, ce taux peut atteindre 80 %.
Le Diagnostic régional du SDR souligne les indicateurs suivants :
Surexploitation des ressources naturelles, déforestation
Agriculture de subsistance pratiquée par la majorité des actifs de la Région
Diminution des captures des ressources aquatiques,
Absence d’économie régionale et prédominance du secteur informel.
La Province d’Antsiranana, à laquelle appartient la Région de DIANA soufre encore d’insécurité alimentaire. Les causes principales de cette situation persistante sont la faible productivité agricole, l’absence d’aménagement et les calamités. Les effets de la déforestation rendent de plus en plus précaire l’approvisionnement en eau, en secteur rural. La pression démographique à Antsiranana et Nosy-be, le manque de captages et l’absence de réseau d’assainissement conduisent à une situation urbaine comparable. La pénurie alimentaire est particulièrement importante en période de soudure.
En matière de ressources naturelles et de biodiversité, la Région de DIANA présente un patrimoine fragilisé mais exceptionnel. Ses principales composantes sont la faune et la flore forestière et aquatiques, les espèces endémiques locales et nationales, les zones et habitats côtiers, les ressources aquatiques, etc. La Région dispose de zones de conservation importantes (Parc national de Lokobe, Montagne d’Ambre, Manongarivo, réserve de l’Ankarana, et Nosy lonjo qui est en cours).
Ce patrimoine naturel et culturel exceptionnel, associé à la beauté des paysages et à l’hospitalité légendaire de ses habitants, fait de DIANA une destination éco touristique majeure pour le pays. Son potentiel est bien sûr directement lié à l’efficacité des mesures de préservation et de mise en valeur du patrimoine naturel de la Région, à l’amélioration des infrastructures d’accueil et à la professionnalisation des opérateurs impliqués ou désireux de s’impliquer dans ce secteur économique important à Madagascar. Le secteur éco touristique fait parti des domaines professionnels pour lesquels la création d’un Institut Universitaire de formation et de recherche est souhaitée.
La Région possède aussi un sous-sol recelant d’importantes ressources minières d’intérêt économique majeur (bauxite, ilménite, pierres précieuses et semi-précieuses.).
Daraina (Ambilobe) : or
Ambondromifehy, Ambanja: saphir.
En matière de ressources aquatiques, la Région de DIANA présente un potentiel élevé. La pêche est pratiquée par une population d’environ 10.000 pêcheurs. Leurs captures sont principalement destinées au marché local et, pour certaines espèces commerciales, aux rares entreprises de mareyage localisées à Antsiranana. De dimension familiale, ces entreprises pratiquent essentiellement la collecte, le traitement et l’expédition des produits. Trois entreprises régionales (LGA, Pêche et Froid, Pêcherie de Nosy Be) disposent de l’agrément sanitaire pour l’exportation vers l’U.E. Les principales espèces commerciales régionales sont les crevettes et les thons ( Thunnus albacares,Thunnus obesus, et Thunnus allalunga).

Les crevettesEnviron 4000,00 T/an (principalement entre avril et décembre) qui représentent 70% des captures malgaches. la présence d’élevage de crevette, et de nombreux pêcheurs traditionnel de crevette dans la partie nord ouest de la région (Ankazomborona) et surtout l’implantation de l’entreprise pêcherie de Nosy-be favorise cette production. Le stock est pleinement exploité avec une tension apparente concernant la taille commerciale Les thons147,800 - Il n’y a pas d’élevage de thon dans la Région. Les thons proviennent de la pêche industrielle dans les ZEE Malgache. Algues brunesPas de statistiques.Coquillages Pas de statistiques.Requins (ailerons)0.930 - Pêche peu développée ; pratiquée uniquement hors saison de pêche des crevettes.Civelles0.437Poissons divers113,712 - Thazard rayé, Capitaines, thons, espadon-voiliers, anguilles, etc.Poisson fumé1,705Poisson salé2,980Crabes0,256Trépangs1,090HuîtreLes huîtres sont prélevées dans le milieu ; elles sont principalement destinées au marché local (restauration et vente au détail). Pas d’élevageTableau2 Production régionale de DIANA en 2001: (en tonne)
Sources : MAEP, 2003
Les côtes de DIANA présentent de nombreux sites favorables à la reproduction et à la croissance de certaines espèces marines ou d’eaux saumâtres (baies lagunes, étangs, estuaires, mangroves, etc.). De plus la baie de Diego offre une potentielle de diversité qui mérite d’être exploité surtout au niveau de l’écotourisme. En dehors des activités aquacoles présentes dans quelques côtes, aucune pratique d’acadjas n’a été développée alors que celle-ci est fréquemment utilisée dans d’autres régions côtières. La présence à l’état sauvage de nombreuses espèces d’intérêt commerciale (huîtres, moules, algues rouges crevettes, oursins, etc.), ainsi qu’une qualité de milieu propice à l’élevage encouragent le développement d’une aquaculture durable.

Le potentiel halieutique de DIANA représente un enjeu social et économique très important pour la Région. La survivance des villages côtiers, qui en tirent un revenu monétaire non négligeable, est hautement dépendante des activités de pêche. Ce potentiel représente aussi un enjeu pour les jeunes générations qui, légitimement, attendent de pouvoir vivre des ressources naturelles de leur propre région. La promotion d’une aquaculture durable et à petite échelle dans cette Région serait de nature, quant à elle, à procurer de nouveaux moyens d’existence et à diminuer la pression par pêche sur les principales espèces cibles.
Pourtant de nombreux freins entravent actuellement le développement durable de la pêche ou de l’aquaculture : modification des milieux côtiers et estuariens, dégradation des bassins versant en amont, pêche illicite, non déclarée ou non réglementée, absence d’organisation de la profession et des marchés, absence d’infrastructures et de services à la production, rareté des intrants et très faible capitalisation du secteur, pénurie relative d’informations scientifiques jusque dans un passé récent, pas ou peu d’offre en micro crédit, etc.

III. PRESENTATION DU PROJET

Intitulé 
Création d’un Institut Universitaire des Sciences et de l’Environnement (I.U.S.E) au sein de l’Université d’Antsiranana.

Proposant principal : Université d’Antsiranana, BP 0
Ville : Antsiranana 201 – Pays : Madagascar

Responsable du projet : Dr RIZIKY Gen Hiviel Tsiresena
Tél : 032 04 650 72 - e.mail : rizikyhiviel@live.fr

Equipe du projet :
Pr MAHARAVO Jean, CNRE
Dr RALIJAONA Christian, ISHM
Dr BENIAVY Doris, DSNE UNA
ABOU Bakary Abd El Cader, Biologiste, Chef de Département SNE,
Dr. VAOHITA Barthélémi, Ecologiste, spécialiste en Sciences de l’éducation
Pr DJAOVELO Jao, Anthropologue
Dr RIIKARIKA Paquerette, Vétérinaire DRDR
Dr. ZAONARIVELO Jean Rigobert, Biologiste, DSNE
JAOMANANA, Directeur du Parc Marin Nosy Ihara MNP
SAINDOU, Responsable Scientifique MNP Diégo
Dr. ALY, Agronome, Chef de Service Météo Diégo
M. TOUSSAINT Jean Paul, Directeur du CNRO
Dr BE Martial, DRE
Dr ARVEL Christophe, Géologue Fac Sci UNA

Proposant Associé : CNRO
Partenaires scientifiques
Université d’Antananarivo, Université de Majunga, ISHM Tuléar, UMons Belgique, UBO, CNRO, MNP, CNRE, REPC-MAD, MBG, ONG Fanamby,

Partenaires financiers : Partenaires financiers et Bailleurs de fonds nationaux et internationaux.

Partenaires potentiels :
Université Bordeaux III, Université Jules Vernes, WWF, PNUD, FEM, BM, BAD,COI, AUF, UNESCO, Universités Chinoises, Université Japonaise, Université Indienne, …

Cadre
Les formations diplômantes de niveaux Licence et Master en SNE prépareront des jeunes cadres hautement qualifiés dans les domaines gestion environnementale, de la conservation, de la valorisation de la Biodiversité et de l’amélioration de l’environnement humain, de développement rural et urbain.
La formation doctorale visera l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la préparation des relèves. Les formations continues et la formation à distance seront destinées pour les professionnels souhaitant obtenir ou approfondir leurs connaissances dans les domaines de Sciences, Environnement et Société, enseignement et éducation. Les contenus et modalité des formations continues seront élucidés après l’officialisation de l’IUSE. Les techniques de formation à distance seront également appliquées aux programmes de formation à l’IUSE selon les besoins et la possibilité.
L’IUSE prévoit aussi la formation des cadres intermédiaires et des Officiers de Marine.

Les recherches seront appliquées au développement de la société humaine, à la conservation, à la valorisation de la Biodiversité et à la gestion rationnelle des richesses naturelles.

L’encouragement au développement régional durable orienté vers, l’éducation, l’aménagement, la gestion et l’exploitation des ressources terrestres et marines a conduit l’Université d’Antsiranana, les autorités malgaches et les responsables régionaux de la partie Nord de Madagascar à aborder les questions de la disponibilité des savoirs scientifiques, des compétences techniques et managériales, des capacités professionnelles, et d’une façon plus générale, la question de l’emploi.
L’IUSE devra être en mesure de rassembler en son sein, des compétences opérationnelles à caractère scientifique, technique et pédagogique. Intégré au processus d’émergence du projet régional, il en sera l’un des maîtres d’œuvre, en charge de la promotion des activités et des métiers liés à l’exploitation des ressources naturelles et au transport maritime. Dans ces objectifs, le futur Institut Universitaire des Sciences et de l’Environnement (I.U.S.E.) intégrera au moins trois Départements de formation technique, professionnelle et académique dans les domaines, de la conservation et valorisation des ressources naturelles, de la production rurale, de l’aquaculture, de la pêche et de transport maritime.
L’Institut se situera au sein de l’Université d’Antsiranana. Ce projet sans précédent requiert la mobilisation des compétences et moyens extérieurs faisant défaut localement. C’est la raison de différents partenariats et collaboration avec les établissements et organismes externes et de demande d’aide au niveau du Gouvernement Malagasy et auprès des Bailleurs de fonds Internationaux afin de renforcer la réussite déterminante pour l’avenir des régions de la partie Nord de Madagascar.
Vocation de l’IUSE.
L’Institut regroupera les trois niveaux du LMD :
niveau 1 : Licence, formant des jeunes bacheliers dans six semestres (niveau requis : Baccalauréat ou équivalent) exigeant un total de 180 crédits.
niveau 2 : Masters : Master 1 - formant des jeunes licenciés dans deux semestres (niveau requis Licence ou équivalent) exigeant un total de 60 crédits.
Master 2 formant des jeunes qualifiés en Master 1 dans deux semestres (niveau requis : Master 1 ou équivalent) exigeant un total de 60 crédits.
niveau 3 : Une Equipe doctorale d’accueil sur le thème « Conservation et valorisation de la Biodiversité » intégré dans l’Ecole doctorale de l’Université d’Antsiranana sur le thème « Adaptation au changement climatique – Conservation et valorisation des ressources naturelles », formant des jeunes issues du Master 2 dans 3 ans sauf dérogation spéciale (niveau requis : titulaire Master 2 ou équivalent) exigeant un équivalent de 180 crédits.
Formation continue – formation en alternance ou à distance pour les apprenants professionnels souhaitant améliorer leur capacité professionnelle et/ou théorique.

LES BESOINS EN FORMATION DE FORMATEURS
Préparation d’au moins de trois HDR
Préparation d’au moins de quatre thèses de doctorat
Stage de perfectionnement des enseignants


LA FORMATION DE RELEVES

Les relèves seront formées selon les besoins d’orientation future de l’Institut en se basant sur les exigences socio-économiques de la partie Nord de Madagascar et les exigences de la mondialisation.

LE LOCAL DE L’ETABLISSEMENT
Construction de deux bâtiments neufs de dimensions 35m x 18m contenant chacun des pièces suivantes :
01 Bureau 8mx5m avec une table de bureau, une chaise de direction et un salon
01 salle de réunion 8mx5m (tables et 20 chaises ordinaires)
01 bureau de secrétariat 4mx5m (deux tables de bureau, quatre chaises ordinaires, deux étagères porte documents, une armoire à clef)
01 centre d’informatique et de documentation avec les accessoires nécessaires
02 salles de capacité 50 étudiants
05 salles de TP /Laboratoires de capacité 25 étudiants
01 salle servant de WC et de toilette
O1 Amphi de capacité 150 à 200 personnes

EQUIPEMENTS ET MATERIELS

Matériels et équipement pédagogiques (voir annexe)
Matériels et équipement de laboratoires (Voir annexe)
Matériels roulants : Voiture de direction, deux motos cross pour les déplacements des chercheurs, un bateau et un canoë pour les recherches et formations océanographiques.


OBJECTIFS DU PROJET

La tendance actuelle, et les besoins de consommateurs à utiliser des produits « bio » au détriment des produits synthétiques, le changement de comportement des chercheurs à accorder d’avantage leur attention sur les molécules naturelles, vont créer une augmentation de demande en matière première d’origine naturelle, et une dynamisation des filières des produits de la biodiversité en particulier celles qui sont encore mal connues ou mal utilisées. Nous parlons des plus de neuf milles espèces endémiques que Madagascar héberge dans ses écosystèmes et dont une très grande partie non couverte d’une étude scientifique approfondie. Il s’agit de valoriser les ressources naturelles terrestres et marines et de prévoir des stratégies efficaces pour leur conservation et leur utilisation durable. Cette utilisation rationnelle et durable envisagera également l’amélioration des indicateurs de la santé publique et du développement économique régional et national, accompagnant la transition démographique..
Cela se traduira par une meilleure connaissance des vertus de la flore et la spécificité de la faune pour laisser une diversification plus élargie de l’exploitation de la filière. Une telle perspective s’accompagnera d’une création d’emplois à plusieurs échelons dont le nombre est fonction de l’importance de la valeur économique de la faune ou de la flore. Les retombées économiques et sociales s’adressent d’abord aux communautés locales puis aux intermédiaires et pour déboucher sur les activités industrielles locales et étrangères.
Quant à l’Université, la possibilité de jouer son rôle de locomotive du développement lui permettra de s’intégrer et de participer pleinement dans les processus de production à travers la recherche et la formation.
Le but de ce projet est d’aider les communautés à tirer le maximum de profits de leur patrimoine naturel d’une manière responsable et durable. Cela implique des apports de connaissances scientifiques à propos des faune et flore pour les rendre industriellement exploitable de façon à contribuer au rehaussement du niveau de vie de la population par des créations d’emplois et l’amélioration de la santé.
Par effet d’entraînement une meilleure connaissance des valeurs économiques de la biodiversité conduira inévitablement à une meilleure considération des valeurs écologiques, culturelles et sociales et des meilleures stratégies d’adaptation au changement climatique.
Pour la même raison, l’Université aura la possibilité de préparer des cadres de haut niveau dans les domaines de l’écologie, de l’économie de l’environnement (valorisation des ressources naturelles) et de l’agriculture.

Objectif principal : Contribuer à la transformation de l’enseignement supérieur et promouvoir des stratégies d’adaptation au changement climatique.
Objectifs spécifiques :
Renforcer les infrastructures pédagogiques du Département Sciences de la Nature et de l’Environnement (DSNE) en adoptant le système LMD ;
Organiser et réaliser successivement des formations Masters (COVABIO, CET et PROS) et former la relève ;
Fonder la FRERE (Fondation Régionale d’Etude et de Recherche Environnementale)
Créer et des nouvelles aires protégées et parcs marins gérés ou cogérées par l’Université d’Antsiranana et servant de laboratoires naturels pour des travaux pratiques et des recherches  (Complexe Ramena : Baie de Diégo, Nosy Lonjo, Nosy Fano, Mer d’Emeraude, Mangrove d’Anjiamaloto, Baie d’Ambodivahibe)
Construire un amphi et un bâtiment administratif et pédagogique
Aménager et construire une piscine universitaire et normaliser les infrastructures sportives de l’UNA.
Renforcer l’Etablissement en matériels et équipements de laboratoire
Equiper l’IUSE en matériels et équipement d’embarcation et matériels mobiles
Renforce les équipements et matériels pédagogiques de l’IUSE


Résultats attendus

La mise en place des NAP et les résultats des travaux de mémoires de masters donneront naissance à des stratégies d’adaptation au changement climatique. Un changement de vision devrait être enregistré chez les communautés universitaires et chez les communautés locales vis-à-vis de leur environnement biologique et physique.

Les nouvelles connaissances acquises permettront de mieux cerner les propriétés intéressantes des faunes et flore pour la société humaine (curatives, alimentaires, cosmétiques, pharmaceutiques, …), ce qui élargiront les perspectives d’une pharmacopée moderne, pêche responsable ou autres perspectives industrielles reposant sur des bases scientifiques.

Des cadres de haut niveau dans les domaines de biologie, développement rural, environnement et des Marins seront formés à l’Université d’Antsiranana, lui permettant d’avoir une pédagogie plus qualifiée d’une part et des chercheurs capables de publier dans des revues internationales de l’autre.
Ainsi, les résultats suivants sont attendus :

Deux nouveaux bâtiments servant locaux de l’IUSE construits en 2011
Laboratoires d’analyse biologique, de géologie et de paléontologie sont opérationnels Octobre 2011 ;
Des laboratoires naturels terrestres et des laboratoires naturels marins au sein de NAP Complexe Ramena seront équipés et opérationnels à partir d’Octobre 2012 ;
Statut officiel du parc marin universitaire Nosy Lonjo et Mangrove d’Anjiamaloto,recif de la mer d’Emeraude ainsi que le Nosy Fano (les Presque Iles environnantes feront parties des cibles de conservation de l’UNA, des circuits touristiques sous marins et terrestres sont créés et gérés par l’IUSE) ;
Répertoire biogéographique des Régions Nord de Madagascar seront disponibles en 2012 ;
Des spécialistes de haut niveau sont formés et contribuent à la lutte contre la pauvreté ;
Des jeunes boursiers à l’étranger en formation doctorale dans différentes spécialités de sciences, technologies et sciences humaines appliquées à l’environnement.
Des thèmes de mémoire de masters et de thèses de doctorat sont déployés dans les domaines, de la gestion des ressources marines et terrestre et du développement rural, notamment sur les cultures vivrières et cultures d’exportation.
Trois HDR et quatre thèses de doctorat soutenus.
Au moins dix publications scientifiques de rang A dans des revues en Ecologie, Management et Conservation
Amélioration de quelques indicateurs de développement socio-économique.
Deux fiches d’actualité scientifique de l’UNM : une sur la biodiversité du milieu terrestre, une sur la biodiversité de la faune et de flore du milieu marin
Des matériels et équipements d’embarcation et matériels roulants disponibles pour l’IUSE
Des infrastructures sportives aménagées et construites selon la norme olympique


Les sites de laboratoires naturels de l’IUSE

La Baie de Diégo

La Baie de Diego Suarez, au nord de Madagascar, est connue pour être l’une des plus belles baies du monde. D’ailleurs, la Commune Urbaine de Diego Suarez est membre du club "les plus belles baies du monde" parrainé par l’UNESCO.

Elle est ouverte sur l’Océan Indien par deux passes (la vraie passe ou goulet de 1200 m de largeur que les navires empruntent, et la « fausse passe » qui n’est utilisée qu’à marée haute par les petites embarcations). Elle couvre une superficie de 250 km² et a une longueur de côte de 150 km. Son littoral est bordé de plages de sable fin comme à Ramena, de reliefs comme "la Montagne des Français" et de zones sauvages comme Bobaomby. Elle est semée d’îlots dont le plus emblématique s’appelle le "Pain de Sucre".

La profondeur de la Baie excède à peine la vingtaine de mètres, le marnage est de l’ordre de deux mètres. Le fond de la Baie et la plupart de ses rives sont constitués par un substratum étanche de marnes déposées au Crétacé Supérieur (précisément au Cénomanien, soit environ – 100 millions d’années).
La configuration de la Baie fait penser aux pétales d’une fleur, l’un d’eux forme le lobe le plus au sud – c’est le "Cul de Sac Gallois" où est produit le "sel de Diego" sur la Saline d’Antsahampano.

Cette baie de Diego Suarez est composée de quatre anses de plus petite taille :
la baie du Tonnerre ;
la baie des Cailloux Blancs ;
le Cul-de-Sac Gallois ;
la baie des Français où se situe la ville promontoire de Diégo-Suarez.
























Fig 1. Localisation des sites à protéger dans le péninsule de Bobaomby et les Baie de Diego


La Nosy Lonjo

C’est un îlot rocheux d'origine volcanique (figure2), nommé le Pain de Sucre domine la baie la plus au sud. Considéré comme un lieu sacré, des cérémonies traditionnelles nommées fijoroana y sont toujours pratiquées régulièrement. Elle constitue un des principaux sites du Master CET.


















Fig 1. Nosy Lonjo vue à partir de Montagne des Français


La Nosy Fano

Cette île est appelée ainsi en raison de forte population des fano qui signifie tortue marine qui nidifient dans cette ile. C’est un ilot qui baigne dans la baie de cailloux blanc. La particularité de cette ile c’est qu’elle sert d’une zone des pontes des tortues marine.


Espèce classée « En Danger » par l’UICN, les tortues marines sont présent sur l’ensemble de l’ile et fréquentent les récifs (frangeant, intermédiaire et barrière) qui se trouvent autour de cette ile.

Une étude ciblant cette espèce serait nécessaire afin de :


Localiser les zones de reproduction et les agrégations associées
Quantifier les effectifs totaux et établir au moins le nombre de grands mâles / nombre d’individus potentiellement femelle (taille d’environ 50 cm)
Améliorer les connaissances sur sa biologie locale
Concevoir des mesures de gestion adaptées (protection des zones de reproduction, suivis des prises)

3 espèces de tortues marines sont présentes : la Tortue verte Cheilonia mydas (UICN : « en danger »), la Tortue caouanne Caretta caretta (UICN : « en danger ») et la Tortue imbriquée Eretmochelys imbricata (UICN : « en danger critique. Les témoignages recueillis des montées de tortues sur le littorale. Un travail est nécessaire avec :

Protection des sites de ponte connus et recherche de nouveaux sites
Descente sur place pour constater s’il y a des captures accidentelles, au moins sur les zones du périmètre

Etude par balises Argos et enregistreurs de données pour déterminer les zones et la profondeur de pêche des femelles pondeuses. Ce afin de déterminer s’il y a risque d’interaction avec des pêcheries. Une telle opération permettrait de plus une campagne de sensibilisation au niveau local et territorial.

Evaluation par espèce des effectifs fréquentant le lagon sur zone a protéger (recherche d’éventuelle zone de concentration, établissement des gammes de tailles présentes) et des prises (officielles et braconnage)


La Forêt d’Antsisikala

Cette forêt se trouve dans la péninsule de Bobaomby dans un village qu’on appelle Antsisikala. Un inventaire des faunes et flore de ce site mérite d’être appréhendée pour voir s’il y a des espèces endémiques.

La mangrove d’Anjiamaloto

Les mangroves d’Anjiamaloto constituent un habitat naturel côtier en raréfaction, du fait de l’exploitation forestière, des pollutions multiples et de l’aménagement lourd des littoraux.
Cette forêt de palétuvier protège le littoral de l’érosion du vent et des vagues, particulièrement lors des cyclones. C’est un filtre biologique qui reçoit les eaux pluviales et l’ensemble des eaux douces en provenance de la terre, protégeant ainsi les récifs frangeants et le lagon d’un trop fort apport en sédiments. Les matières organiques en décomposition dans la mangrove constituent un apport en éléments minéraux qui est essentiel pour l’équilibre des chaînes alimentaires dans le lagon.
Ces forêts tropicales humides côtières jouent un rôle important pour la reproduction et la croissance des stades larvaires et juvéniles de nombreux poissons. Elles constituent par ailleurs un réservoir de ressources marines, tout particulièrement en Antsiranana le Crabe de palétuviers (Scylla serrata). Leur composition floristique est unique, avec notamment les différentes espèces de palétuviers, arbres si originaux.
Une particularité de la mangrove d’Anjiamaloto est la présence des avifaunes comme fanihy

Plusieurs centaines d'espèces d'oiseaux fréquentent régulièrement les milieux humides du littoral. Les zones lagunaires et inondées, habitat privilégié de la mangrove, sont en effet particulièrement accueillantes pour l'avifaune. Les oiseaux trouvent dans ces régions peu profondes (vasières, salines) une nourriture abondante et variée: crustacés, mollusques, petits poissons.... Les hérons, parfaitement adaptés à ces milieux grâce à leurs grandes pattes, leur long cou et leur bec effilé, constituent le genre d'oiseaux le plus répandu en mangrove. Certains sont sédentaires et on peut les observer toute l'année. D'autres sont des migrateurs originaires des îles avoisinantes pour lesquels la mangrove représente un refuge, entre le mois de juillet et le mois de novembre.


Le récif corallien de mer d’émeraude

La mer d’Emeraude possède les récifs barrières externes avec la formation corallienne la plus répandue. La partie Nord Est est particulièrement bien préservée, notamment du fait d’une pression de pêche raisonnable qui permet une forte biodiversité globale et des stocks de ressources marines élevés. D’un point de vue géomorphologique, la présence de « doubles barrières » est un phénomène n’étant connu que d’une dizaine de sites au monde, ce qui ajoute au caractère patrimonial unique de la région de DIANA. Une étude réalisé par Maharavo(2007) dans la baie d’Ambodivahibe (Zone similaire) a recensé 70 famille des poissons récifaux la plus plupart des poissons sont des poissons prédateurs. L’auteur souligne que la cause principale de cette richesse est due surtout a une faiblesse de l’intensité de l’exploitation.
Les récifs barrières sont une cible prioritaire pour la conservation. Ils constituent le réservoir de biodiversité du lagon tant en terme d’espèces menacées que de ressources marines. La diversité et le caractère particulièrement grandiose des édifices coralliens de la mer d’Emeraude, réputés dans toute le Diego, constituent un atout clé pour l’écotourisme local.

Il serait donc essentiel de pouvoir effectuer un travail ciblant dans un premier temps les sites pilotes et qui comprendrait :

Une cartographie écologique fine des habitats récifaux des récifs barrières
Une évaluation des ressources marines associées (poissons et invertébrés)
Une évaluation de l’impact écologique de la gestion traditionnelle empirique pratiquée par les gens
Une évaluation de la pression de pêche et des éventuelles menaces sur ces milieux
L’élaboration concertée de mesures de conservation particulièrement strictes pour les récifs barrières

Il faudrait souligner l’importance de protéger et de gérer les écosystèmes mentionnées ci-dessus car parmi les menaces qui pèsent sur les milieux naturels, l'érosion de la biodiversité est une des plus alarmantes (La Lettre du Changement global n°13 février 2002 ; programme international de recherche DIVERSITAS ; Loreau et al 2006). Des travaux récents en écologie montrent en effet que la richesse spécifique et la composition en espèces peuvent influer significativement sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la productivité des ressources naturelles. En conséquence, la perte de biodiversité a des effets potentiels sur les "biens" et les "services" écologiques que les écosystèmes procurent aux sociétés humaines (Millenium Ecosystem Assessment ; Worm et al 2006).

Les effets de la perte de biodiversité dans les communautés et les écosystèmes sont rendus complexes par l’existence d’effets indirects et de boucles de rétroactions (Worm & Duffy 2003, Duffy & Stachowicz 2006). Des changements de biodiversité peuvent agir sur la productivité et la stabilité des communautés et, en retour, des changements de stabilité peuvent affecter la biodiversité. Ainsi, la disparition d’espèces structurantes dans un écosystème peut fragiliser une communauté en la rendant plus sensible à des perturbations avec, comme conséquence, la perte possible d'autres espèces. Ces mêmes auteurs soulignent l’importance cruciale que jouent les relations trophiques (les relations prédateurs-proies) dans cette complexité. Ainsi, la perte d’espèces peut induire des réorganisations complexes et dramatiques des écosystèmes, incluant des cascades trophiques (Pace et al. 1999), des extinctions en cascade (Borrvall et al 2000) et des changements rapides vers des états stables indésirables (Scheffer et al 2001).


La biodiversité peut aussi avoir un effet « tampon » contre les fluctuations de l’environnement. En effet une grande diversité d’espèces peut maintenir le fonctionnement des écosystèmes sous des conditions environnementales changeantes parce que les différentes espèces répondent différemment à ces fluctuations, aboutissant ainsi à des compensations fonctionnelles entre espèces (Yachi & Loreau 1999).

Mieux caractériser et comprendre la biodiversité, ses mécanismes fondamentaux et ses modes d’interactions avec les activités humaines reste donc un enjeu crucial pour la recherche.

Si les écosystèmes terrestres ont fait l’objet d’attentions particulières de la communauté scientifique (avec notamment de nombreuses expérimentations), le fonctionnement des écosystèmes marins reste encore relativement peu étudié, alors que la biodiversité marine est une richesse naturelle et culturelle pour de nombreuses régions du pays comme la commune rurale de Bobaomby. La biodiversité des écosystèmes marin et terrestre (inventaire, caractéristiques, évolution et fonctionnement) reste largement méconnue, alors que ces écosystèmes sont soumis au changement climatique et à une exploitation intense depuis plusieurs décades. Cette pression de pêche pourrait avoir modifié profondément les écosystèmes (Jackson et al 2001, Cury et al 2003, Frank et al 2005). C’est ce qu’avancent Myers & Worm (2003, 2005) en décrivant une forte décroissance des espèces exploitées au cours des 50 à 100 dernières années dans les zones hauturières tempérées, subtropicales et tropicales des océans Atlantique, Indien et Pacifique (chute d’abondance de 50% voire 80 à 90% chez certaines espèces). Ainsi, ces auteurs concluent que le maintien des mortalités par pêche à leur niveau actuel conduira à l’extinction des espèces sensibles parmi lesquelles des grands requins pélagiques et d’autres espèces de grande taille à croissance lente et à maturation tardive. Worm et al (2006) montrent dans une autre étude que la dégradation des « services » que les écosystèmes marins procurent aux sociétés humaines est étroitement liée à l’érosion de la biodiversité. Ces auteurs observent une plus grande stabilité et une meilleure performance des pêcheries dans les écosystèmes les plus diversifiés. Là encore, ce sont les compensations fonctionnelles des espèces qui expliqueraient ce constat. La caractérisation et le suivi de la biodiversité marin et terrestre, la compréhension du fonctionnement de ces écosystèmes fortement exploités et le maintien de la biodiversité associée sont donc des enjeux majeurs de recherche dans lesquels s’inscrit le projet de création de l’IUSE.

IUSE vise à caractériser la biodiversité marine et terrestre dans différents écosystèmes de la péninsule de bobaomby, et se propose de :

Définir les indices de biodiversité les plus pertinents pour caractériser la biodiversité marine et terrestre en s’appuyant sur des sources variées d’informations et sur différents jeux de données ;
Déterminer les variations spatiales et les changements temporels de ces indices ;
Produire un état des lieux actuel de la biodiversité marin et terrestre ;
Proposer des mesures adaptées et efficaces de suivi de la biodiversité marin et terrestre, incluant des systèmes de collecte et d’analyses de données réalistes, en partenariat avec les pays des îles de l’océan Indien.
Disposer d’un local, construire deux nouveaux bâtiments servant de bureaux des responsables, de laboratoires, salles de classes et WC.
Equiper les laboratoires en matériels et équipements appropriés
Renforcer les compétences locales, élargir la collaboration
Recruter des étudiants en master pour renforcer la recherche sur le terrain et la relève
Procéder aux évaluations de la situation et à l’exploration des potentiels régionaux
Préparer des relèves (Bourses d’études de formation doctorale dans différents domaines ou spécialités renforçant la gestion de la biodiversité)
Procéder à l’inventaire faunistique et floristique (aquatiques et terrestres), procéder à l’identification de leur répartition géographique, contribuer aux révisions systématiques de la biogéographie du Nord de Madagascar
Développer la recherche sur l’amélioration de la qualité des produits de rente (Vanille, cacao, café,…) et des produits alimentaires.
Restructurer le Département SNE en IUSE et en Centre d’Excellence
Diversifier les domaines d’expertise de l’Institut (Sciences et technologies appliquées à l’environnement, sciences humaines, ..);
Promouvoir des stratégies d’adaptation au changement climatique et s’intégrer dans les processus de développement rural et urbain.
Valoriser le potentiel local en créant un département de formation des officiers de Marine.


Disposer d’un local, construire deux nouveaux bâtiments servant de bureaux des responsables, de laboratoires, salles de classes et WC.
Equiper les laboratoires en matériels et équipements appropriés
Renforcer les compétences locales, élargir la collaboration
Recruter des étudiants en master.
Procéder aux évaluations de la situation et à l’exploration des potentiels régionaux
Préparer des relèves (Bourses d’études de formation doctorale dans différents domaines ou spécialités)
Procéder à l’inventaire faunistique et floristique (aquatiques et terrestres), procéder à l’identification de leur répartition géographique, contribuer aux révisions systématiques de la biogéographie du Nord de Madagascar
Développer la recherche sur l’amélioration de la qualité des produits de rente (Vanille, cacao, café,…) et des produits alimentaires.
Diversifier les domaines d’expertise de l’Institut (Sciences et technologies appliquées à l’environnement, sciences humaines, ..);
Promouvoir des stratégies d’adaptation au changement climatique et s’intégrer dans les processus de développement rural et urbain.

IV. CHRONOLOGIE

Activités2010Année 1Année 2Année 3Année 4Année 5Elaboration du projetCréation des NAP, laboratoires naturelsFormation de niveau Licence environnementFormation en MasterMaster CoVaBio ; Master PROS
Master CES Réception de deux nouveaux bâtimentsPublication résultats de recherche, vulgarisation des stratégies d’adaptation au CCSoutenance Master
1ère promotionSoutenance des thèses et HDR (relèves) Recherche et formation : Dévelop-pement POM, production rural, Ecotourisme
Education sur l’adaptation au CC Suivi et évaluation du projet, rapport final
Les activités prévues et coût estimatif de réalisation

Résultats attendusIndicateurs Objectivement VérifiablesDésignationQuantitéQualitéDélaisCoût MGA
R1Sous projet NAP
Laboratoires naturels, circuits touristiques
02NAP Complexe Ramena en Co-gestion et Nosy Lonjo, autres sites
2010

R2Renforcement matériel des
Laboratoires 
02Capacité d’expertise et formation améliorée
2010
R3Sous projet
Formation Master Pro
20- 25 étudiants par promotionProgression réelle vers LMD
2011 – 2016
R4Répertoire biogéographique des plantes
03 RégionsBanque des données environnementales mise en place
2012

R5Acquisition des immobiliers 
02 Deux nouveaux bâtiments construits un bâtiment réhabilité

2011-2012
R6
Acquisition de matériels roulants01 Voiture
02 motos cross
01 Bateau
01 CanoeMoyens de déplacement des enseignants, des étudiants et des chercheurs
2011 – 2012R7Formation de formateurs et préparation de relève03 HDR
04 ThèsesDomaine d’expertise de l’institut élargi
2011 – 2013

R8Programme de développement social
03 RégionsUtilisation durable des ressources naturelles 2011- 2016R9Suivi et évaluation rapport finalDiplômés
Financier
Indicateurs de développement2013 – 2016R10Fonctionnement de l’Institut03 DépartementsLicence et Masters en Environnement
PAET, PAMAL, COVABIO, PROS et CET2011 – 2016TOTAL
V. DESCRIPTION DES ACTIVITES PEDAGOGIQUES ET DE RECHERCHES

Motifs et intérêt du programme
La partie Nord de Madagascar se caractérise par l’insuffisance voire l’inexistence des données scientifiques fiables et le manque cruel de ressources humaines capables de promouvoir un développement régional soutenu. L’IUSE assure de former des cadres de niveau L , M et D de bonne qualité technique, de capacité d’adaptation rapide et capable de travailler sans contraint dans des milieux de production en tant que techniciens de développement d’une Association Non Gouvernementale, ONG et/ou promoteurs de projets de développement ou dans des institutions publiques ou privées. L’IUSE contribuera à la valorisation des ressources humaines et se présente ainsi comme un vecteur de développement régional et national.

OBJECTIFS DU PROGRAMME
Les objectifs du programme envisagent de :
Installer un Centre d’Excellence de Formation et de Recherche en Sciences de la Nature, de l’Environnement.
Former des diplômés supérieurs capables de contribuer efficacement et avec compétence à la prise de décision dans l’exploitation des ressources naturelles terrestres ou halieutiques tant au niveau opérationnel que stratégique.
Former des gestionnaires efficaces, apte à occuper des postes de direction dans les unités de conservation de la biodiversité, de production ou d’exploitation des secteurs agricoles, maritimes, dans les entreprises publiques ou privées, ONG et autres organisations et / ou associations ;
Favoriser l’intégration des connaissances multidisciplinaires liées aux exploitations des ressources naturelles et leur conservation.
Permettre le développement des nouvelles connaissances selon l’évolution scientifique et technique internationale et assurer la maîtrise des outils de gestion les plus récents relatifs au management des ressources naturelles et santé publique.
Les activités de l’IUSE sont :
La formation régulière aboutissant à l’obtention de diplômes de Licence, Master.
Travaux de recherche ;
Analyse et / ou contrôle de qualité au laboratoire ;
Formation continue et/ou formation à distance ;
Formation de courte durée (perfectionnement).
Durée de la formation régulière :
Quatre semestres avec stage professionnel pour l’obtention de DTS
Six semestres et au moins deux stages obligatoires pour l’obtention de Licence spécialisée.
Quatre semestres obligatoires après la Licence pour l’obtention de Master avec six mois de stage et d’imprégnation professionnelle pour préparer le mémoire et apprendre les outils techniques, les outils juridiques et échange avec des professionnels. S’imprégner dans le professionnalisme par l’intermédiaire des études de cas et des minis cours.
Le diplôme de Master est délivré aux candidats ayant satisfaits tous les exigences de contrôle des connaissances soit 100% d’UE. Une attestation peut -être délivrée aux candidats échoués mais ayant obtenu plus de 50% d’unités d’enseignement.

VI. Durée de la formation et sanctions des études.
6.1 Parcours et mention gestion des ressources naturelles
FORMATIONCYCLE et OPTIONDUREEAUTRESDiplômes
Premier cycle
L1 S1 et S2Stage ouvrier d’un mois/Stage professionnel trois mois + mémoireAttestation ou
DTSL2S3 et S4


Second cycle

L3
S5 et S6Stage de production pendant quatre mois + mémoire Licence ou AttestationM1S7 et S8Activités professionnelles et de rechercheCertificat M1M2S9 et S10Activités de recherche et professionnelles + mémoireMaster ou AttestationFormations modulaires ou continuesDe une semaine à une annéeFormation présentielle ou à distanceCertification ou diplômeTableau 1 : Récapitulation de parcours de l’IUSE
PROGRAMMES DE FORMATION L1, L2 ET L3
Harmonisation du socle disciplinaire scientifique en licence pour une meilleure orientation et mobilité estudiantine au niveau des Licences et Masters.
2 entrées en L1 : orientation Gestion de l’environnement et orientation santé
L1 = intégration ; L2 = orientation ; L3 = spécialisation
Intégration, tout le long du cursus, d’une culture transversale favorisant l’intégration au monde professionnel (techniques d’expression française, langue anglaise, outils informatiques, connaissance de l’entreprise, réflexion sur le projet professionnel)
Le maintien, voire le renforcement du travail expérimental (TP)
Mise en place d’enseignements nouveaux à l’attention de tous les étudiants scientifiques : la complémentarité des disciplines scientifiques (cf. schéma), les grands enjeux environnementaux (climat, énergie, biotechnologie…), l’intelligence économique…

Licence en 6 semestres

L3
Spécialisation

L2
Orientation

L1
Intégration



LICENCE GENERALISTE + STAGE PROFESSIONNEL

180 CREDITS 
135 Crédits45 CréditsConnaissances scientifiquesCulture transverse


Diplômes et insertion professionnelle

Durée de formationDiplômesPasserellesMétiers SHAPE \* MERGEFORMAT 





























 SHAPE \* MERGEFORMAT 
Gestionnaire de l’environnement, Création d’activités libre, concours nationaux, recherche, enseignement,…












Organigramme















 LE DEPARTEMENT P.A.E.T. (Préservation et Aménagement des Ecosystèmes Terrestres)

Vocation du DPAET.
Résultant des orientations de la réforme du DSNE de la Faculté des Sciences en Institut plus adapté pour le développement, la vocation DPAET est, à ce jour, défini de la façon suivante :
Mission :
Renforcer la structure pédagogique et de la Recherche Scientifique du DSNE
Contribuer à l’aménagement et à la gestion durable des écosystèmes terrestres de la partie Nord de Madagascar.
Mener des recherches approfondies sur la production rurale et société
Insérer les Jeunes dans les processus de développement régionale, national et international;
Promouvoir les stratégies d’adaptation au changement climatique.
Fonctions 
Produire des jeunes chercheurs de haut niveau en gestion des ressources naturelles.
Programmer et réaliser les actions de suivi scientifique, de formation professionnelle et de vulgarisation pour le secteur productif ;
Formuler les projets d’orientation, les préconisations et les mesures favorables au développement durable des activités d’exploitation des ressources naturelles et à leur contribution au déclin de la pauvreté,
Appuyer la concertation régionale pour la mise en place de modes de gestion appropriés à la conservation et l’exploitation responsable des ressources naturelles.
Appuyer la production rurale et le processus d’urbanisation
Les enseignants disponibles sur place sont en mesure de conduire, de façon autonome les activités pédagogiques. La formation professionnelle et la partie pratique de la formation seront appuyées par des professionnels régionaux et nationaux en partenariat avec ledit Institut. Des échanges et des renforcements de capacité et des compétences locales sont pourtant nécessaires pour l’amélioration qualitative des activités de l’IUSE.
Objectif global du DPAET
Durant le projet pilote de l’Institut (5 ans), les enseignants chercheurs du DPAET maîtriseront de manière autonome et dans le contexte local, national et international :
La gestion administrative, pédagogique, de recherche et de projet de l’Etablissement ;
Le cadre de relation et de concertation avec son environnement du Centre : approche prévisionnelle des besoins en formation liées à la gestion rationnelle des ressources naturelles, stratégies éducatives et insertion des jeunes, conseils aux entreprises, réalisation d’actions extérieures, etc.
L’organisation et la planification des formations : référentiels de formation et ressources éducatives, modalités de formation et organisation pédagogique, validation des acquis et évaluation des formations.
Le recourt aux contributions extérieures complémentaires venant des différents partenaires fera l’objet d’une évaluation détaillée dans le compte rendu d’exécution dès la 1ère année du projet, dans sa partie consacrée aux prévisions d’actions pour l’année suivante. Nous prévoyons trois promotions de Master.
Les trois premières promotions du master développeront les trois thèmes suivants :
La Baie de Diégo-Suarez – adaptation au changement climatique ;
Stratégie de conservation de la biodiversité et d’amélioration de la production alimentaire.
La partie Nord de Madagascar - Stratégies d’adaptation au changement climatique
Au moins deux HDR et deux thèses de doctorat seront soutenus à travers ces thèmes de recherche relatifs au DPAET.
Les objectifs opérationnels du DPAET
Le DPAET que nous proposons d’installer repose sur trois axes principaux , l’Enseignement académique et technique spécialisé, la promotion des activités de conservation, d’exploitation de ressources naturelles et de production rurale, et enfin la formation professionnelle.
Etant intimement reliés les uns aux autres, ces trois composantes du projet seront abordées de façons conjointes dans le domaine de l’Enseignement.
PROGRAMMES D’ENSEIGNEMENTS (Cf Annexes)
La démarche méthodologique initiale envisagée se décline de la façon suivante :
Production de ressources éducativesManuels de formation
Guide pédagogique à destination des enseignants
Transfert/adaptation des outils d’auto formation (formatifs et évaluation)
Bibliothèque virtuelle ou numériqueConception des installations d’Enseignement technique et professionnel. Laboratoire d’analyse et d’application en biologie, sites d’expérimentation, laboratoires naturels,…Équipements pédagogiques et techniques
Les collectivités nationales et régionales ne peuvent, aujourd’hui, assumer seules le financement des investissements immobiliers, mobiliers et de fonctionnement d’un Institut de formation et de recherche.
La création de l’IUSE suppose donc que des financements extérieurs soient mobilisés.
Nouveau local et nouvelles constructions
Salle d’informatique (apprentissage élémentaire, informatique appliquée, autoformation et documentation pédagogique),
Salle de biologie appliquée, biotechnologie (observation du milieux, reproduction, captage, croissance, etc.)
Locaux de laboratoires
Local en cours de négociation :Site de FOFIFA Antalaha et EASTA PRO Ambanja
Sites d’expérimentation et/ ou d’exploitation (centre de recherche, terrain d’exploitation agricole, NAP, …).
Matériels et équipements roulants et d’embarcation
Matériels d’analyse et d’expérimentation
Équipements de laboratoires

Les moyens matériels et équipements pour le bon déroulement du projet sont :
Matériels et équipements de terrain tel que des toiles de tente, un camera, un appareil photo, un sécateur, un goal, une presse herbier, des bocaux, des papiers emballages, deux bâtiments servant du local, une voiture 4x4 , un bateau, un canoë, deux motos cross.
Notons que ces équipements bénéficieront en priorités aux stagiaires, aux chercheurs et aux étudiants de l’IUSE; toutefois, ils seront utilisés également dans le cadre des autres activités en matière de recherche appliquée et d’expérimentation, suivi et évaluation des activités de l’IUSE,…).
Les Laboratoires (Voir annexe)
Centre de Documentation et d’Information (CDI)
Ce centre est divisé en deux compartiments. L’un sert à stocker des donnés ressources naturelles (fichiers électronique), donc il doit être équipé d’un ordinateur, photocopieuse, scanner ainsi que l’imprimante. L’autre sert le lieu de stockage et des lectures des ouvrages scientifiques. Ceci est à la disposition a toutes les personnes désireuses de manipuler les donnés et ouvrage y existants.
Autres équipements
Manuels de formation 
Guide pédagogique à destination des enseignants 

Les matières ou disciplines d’enseignement et intervenants (Voir annexes) LE DEPARTEMENT PAMAL (Préservation et Aménagement des Milieux Aquatiques et Littoraux)
PREAMBULE :
Résumé
En matière de ressources naturelles et de biodiversité, la Région de DIANA présente un patrimoine fragilisé mais exceptionnel. Ses principales composantes sont la faune et la flore forestière et aquatiques, les espèces endémiques locales et nationales, les zones et habitats côtiers, les ressources aquatiques, etc. La Région dispose de zones de conservation importantes parc national de Lokobe,Nosy Ihara, Montagne d’Ambre, Manongarivo, réserve de l’Ankarana. Bientôt Nosy Lonjo fera partie de ces réserves, l’étude de son bio-écologie est en cours maintenant.
Avec cette potentialité, l’université Nord d’Antsiranana a une idée de créer un institut de Sciences et de l’environnement qui a pour but de gérer durablement ces ressources. L’institut vise donc à former des jeunes bacheliers dans le milieu environnemental (Terrestre ou marin). La péninsule de Bobaomby offre une diversité unique au monde et mérite d’être protégé et géré durablement. La Baie de Diego Suarez, au nord de Madagascar, est connue pour être l’une des plus belles baies du monde. D’ailleurs, la Commune Urbaine de Diego Suarez est membre du club "les plus belles baies du monde" parrainé par l’UNESCO.
Malgré cette richesse spécifique le revenu par habitant de DIANA est estimé à 197.1$ en 2000 ; La même année, le taux de pauvreté est de l’ordre de 72% (74 % pour l’ensemble du pays). En zone rurale, ce taux peut atteindre 80 %. Le Diagnostic régional du SDR souligne les indicateurs suivants comme cause principale de cette pauvreté chronique: surexploitation des ressources naturelles, déforestation, agriculture de subsistance pratiquée par la majorité des actifs de la Région, diminution des captures des ressources aquatiques, la faible productivité agricole, l’absence d’aménagement, calamités, absence d’économie régionale et prédominance du secteur informel. Les effets de la déforestation rendent de plus en plus précaire l’approvisionnement en eau, en secteur rural. La pression démographique à Antsiranana et Nosy-be, le manque de captages et l’absence de réseau d’assainissement conduisent à une situation urbaine comparable. La pénurie alimentaire est particulièrement importante en période de soudure.
Parmi les menaces qui pèsent sur les milieux naturels, l'érosion de la biodiversité est une des plus alarmantes (La Lettre du Changement global n°13 février 2002 ; programme international de recherche DIVERSITAS ; Loreau et al 2006). Des travaux récents en écologie montrent en effet que la richesse spécifique et la composition en espèces peuvent influer significativement sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la productivité des ressources naturelles. En conséquence, la perte de biodiversité a des effets potentiels sur les "biens" et les "services" écologiques que les écosystèmes procurent aux sociétés humaines (Millenium Ecosystem Assessment ; Worm et al 2006).
Les écosystèmes marins et terrestres dans la péninsule de Bobaomby restent encore méconnus du fait de leur accès difficile. Néanmoins, de nombreux riverains de cette commune dépendent directement ou indirectement de ces écosystèmes. I.U.S.E. vise à étudier la biodiversité marine et terrestre de cette péninsule vers un large éventail de sources de données dans l’objectif de caractériser cette biodiversité et d’en assurer son suivi. Le projet s’attachera à former des jeunes bacheliers et chercheurs pour gérer ces ressources.



L’Etat malgache a fait de la lutte contre la pauvreté l’un des principal fondement de sa politique. Cette priorité nationale, mise en œuvre dans le cadre de la Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté, est déclinée dans l’ensemble des politiques conduites par le gouvernement malgache. C’est le cas du processus de décentralisation en cours, des réformes engagées dans l’Education, des programmes de développement rural ou de promotion des secteurs maritimes et aquacoles. Un certain nombre d’objectifs a été fixé, tant pour ce qui concerne le niveau national (Education, Santé, Infrastructure, Economie) que pour le niveau territorial (Décentralisation, développement) ou sectoriel (agriculture, pêche, aquaculture). En matière de développement, ces objectifs visent à :
Assurer la sécurité alimentaire,
Contribuer à l’amélioration de la croissance économique,
Réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie en milieu rural,
Promouvoir la gestion durable des ressources naturelles,
Promouvoir la formation et l’information en vue d’améliorer la production agricole.
Dans le domaine de l’Education, la priorité politique à l’Education pour tous est mise en œuvre. La réforme de l’Education est orientée sur les objectifs stratégiques suivants :
Mettre en place une éducation suivant le système LMD (Licence - Master- Doctorat) susceptible de corriger les inégalités entre le cursus des étudiants malgaches et internationaux
Réduire les taux de redoublement et d’abandon dans le premier cycle de l’enseignement universitaires ;
Construire et équiper les universités pour assurer l’égalité d’accès à l’éducation ;
Assurer un enseignement et une formation technique et professionnelle de qualité à tous les niveaux et en fonction des besoins du développement économique, social et culturel du pays ;
Assurer le développement contrôlé de l’accès à l’enseignement supérieur en fonction des besoins du développement économique, social et culturel du pays ;
Enfin, pour ce qui concerne le secteur aquacole, la Stratégie nationale pour le Développement durable de l’aquaculture s’appuie sur les axes suivants :
Améliorer les systèmes de production
Promouvoir l'aquaculture,
Amélioration de la gestion de la filière.
C’est dans ce contexte que l’Université d’Antsiranana (Faculté des Sciences) s’est engagé dans la démarche de création d’un Institut régional dénommé I.U.S.E. pour le développement des activités maritimes, la formation académique et professionnelle aux métiers de la mer et gestion de ressources halieutique.
La mission de ce futur Département consistera notamment :
à concevoir, programmer et mettre en œuvre des actions de formation qualifiantes orientées vers les activités maritimes (aquaculture, petite pêche, etc.)
à structurer un dispositif d’appui à la création et au développement de petites entreprises aquacoles.
Les activités de formation devront avoir un effet conséquent sur l’emploi régional et s’adresser particulièrement aux jeunes désirant devenir chercheur ainsi qu’aux communautés villageoises exploitant les ressources aquatiques de la région de DIANA.
La formation consistera à la mise en œuvre du système LMD, et envisage le développement des connaissances scientifiques et traditionnelles sur les plantes et les animaux, (terrestres et aquatiques) et l’amélioration de la société humaine (rurale et urbaine);
La recherche s’orientera vers les domaines de l’écologie générale et appliquée l’océanographie physique et biologique.
Le développement économique visera à valoriser et à revaloriser les ressources naturelles, à améliorer la production rurale et la conservation des produits ruraux.
Le renforcement structurel consistera à doter le DSNE des laboratoires équipés en matériels et équipements de recherche adaptés.
De ce fait, ce projet est utile à plusieurs domaines :
Conservation et utilisation rationnelle de la Biodiversité : les faunes et flores de la région Nord de Madagascar seront recensées, répertoriée géographiquement, avec leurs utilités, ce qui facilitera leur gestion et conservation.
L’étude océanographique envisage la mise en place du site Nord du Pôle Océanographique de Madagascar.
L’Université d’Antsiranana aura ses laboratoires de recherche et de formation et son centre de valorisation de la diversité biologique (laboratoire d’analyse, laboratoires naturels, des NAP/Parc marin), ce qui la permettra de s’épanouir et de prendre sa dimension nationale et internationale par des publications qui seront produites et par ses capacités d’expertise. Par la même occasion, les travaux pratiques des étudiants seront améliorés et des thèses de doctorats et HDR pourront y être préparées permettant d’améliorer la pédagogie. Des relations seront nouées à plusieurs grands laboratoires, les contacts avec les chercheurs venant d’ailleurs faciliteront le basculement vers le LMD.
La formation et la recherche viseront également l’amélioration qualitative et quantitative de la production aquacole.
Afin de pérenniser les activités du projet, nous devrons les canaliser vers la mise en place d’un centre d’excellence par la création d’un Institut Universitaire des Sciences de l’Environnement (IUSE), gestionnaire des NAP et parc marin universitaires
Ce projet s’inscrit dans le développement et la continuité des travaux de formation et de recherche en sciences biologiques et environnementale du département Sciences de la Nature et de l’Environnement de la Faculté des Sciences de l’Université d’Antsiranana.
Les relations de coopération entre Université d’’Antsiranana (Faculté des Sciences), et UBO dans le domaine de l’enseignement supérieur et de la formation se situent à un niveau élevé, en particulier pour ce qui concerne les Sciences de la mer et les techniques de productions marines ainsi que le milieu terrestre.
Trois Etablissements Universitaires sont particulièrement impliqués dans ce partenariat fructueux :
IUSE de l’Université d’Antsiranana, à Madagascar,
ISHM de Tuléar
UBO
L’essentiel de ces relations concerne :
La formation d’enseignants ou de chercheurs malgaches
La mobilité et stage d’étudiants malgaches et leur poursuite d’études en 3ème cycle
La formation de techniciens aquacoles
En 2006, l’Université d’Antsiranana sollicitait l’UBO dans la perspective de voir notre Etablissement s’impliquer dans un processus régional de mise à niveau de l’offre de formation professionnelle maritime et aquacole ; mise à niveau orientée vers les productions dites « à petite échelle », mais aussi l’insertion professionnelle des jeunes dans les métiers de la mer.
Cette demande de coopération et d’appui s’inscrivait, dans une dynamique territoriale qui mettait en perspective la conservation, la mise en valeur et l’exploitation responsable des ressources aquatiques de la région DIANA.
Quatre objectifs lui ont été notamment assignés :
Déployer un dispositif régional de formation et de recherche académique formant les jeunes chercheurs dans le domaine d’Océanographie Appliquée – le site Nord du POM,
Concourir à la création et au développement d’activités maritimes génératrices de revenus pour les communautés côtières de la partie Nord de Madagascar, et le développement de l’écotourisme marin.
Mettre en place les structures d’appui à la création de petites entreprises de pêche et d’aquaculture,
Déployer un dispositif régional de formation académique et professionnelle favorisant l’insertion des jeunes dans les métiers de la mer et le développement des compétences régionales pour les petites entreprises de pêche ou d’aquaculture et plus globalement les activités en relation avec la mer (écotourisme, métiers portuaires, services à la production, gestion de la ressource halieutique, ….etc.).
C’est sur ces quatre objectifs opérationnels que le partenariat avec l’ISHM de Tuléar, l’Association de la Baie, de l’ONG C3, du CNRO, du CNRE et les autres Institutions ayant des objectifs similaires est recherché.
La cohérence du projet avec les orientations nationales (Décentralisation, réforme de l’enseignement supérieur, projets de Pôles intégrés de croissance, stratégie nationale pour l’aquaculture et la pêche) et régionale (Schéma de développement régional, projets d’infrastructures, pôles de développement maritime, etc.),
La réalité des besoins globaux et sectoriels, la forte mobilisation des acteurs locaux sur les enjeux de développement de l’emploi maritime et de lutte contre la pauvreté.
De nombreux responsables des organismes internationaux, nationaux et régionaux ont exprimé lors des rencontres informelles leur volonté de renforcer les partenariats et de pouvoir bénéficier de leur expertise ou de leur appui dans la mise en œuvre des projets de développement territoriaux.

Vocation du DPAMAL.
Résultant des orientations de la réforme du DSNE de la Faculté des Sciences en Institut plus adapté aux objectifs du développement, la vocation DPAMAL est, à ce jour, défini de la façon suivante :
Mission :
Renforcer la structure pédagogique et la Recherche Scientifique
Contribuer à l’aménagement et à la gestion durable des zones côtière de la partie Nord de Madagascar.
Recherche approfondie en milieu marin (benthique, demeure et pélagique)
Insertion des Jeunes dans l’Economie Régionale ;
Promotion de l’Economie Littorale par la formation et le perfectionnement professionnel pour l’ensemble des métiers de la mer.
Fonctions 
Produire des jeunes chercheurs de haut niveau en Océanologie Appliquée
Programmer et réaliser les actions de suivi scientifique, de formation professionnelle et de vulgarisation pour le secteur productif et les communautés littorales
Formuler les projets d’orientation, les préconisations et les mesures favorables au développement durable des activités maritimes et à leur contribution au déclin de la pauvreté,
Appuyer la concertation régionale pour la mise en place de modes de gestion appropriés à la conservation et l’exploitation responsable des ressources aquatiques régionales.
Les enseignants disponibles sur place sont en mesure de conduire, de façon autonome, leurs activités pédagogiques et la formation professionnelle appuyés par des enseignants et professionnels partenaires.

L’objectif global du DPAMAL
Lors du fonctionnement pilote de l’Institut (3ans), les enseignants chercheurs de l’I.USES d’Antsiranana maîtriseront de manière autonome et dans le contexte local ou national,
La gestion administrative, pédagogique et projet de l’ Etablissement ;
Le cadre de relation et de concertation avec l’environnement du Centre : approche prévisionnelle des besoins en formation liées à la mer, stratégies éducatives et insertion des jeunes, conseils aux entreprises, réalisation d’actions extérieures, etc.
L’organisation et la planification des formations : référentiels de formation et ressources éducatives, modalités de formation et organisation pédagogique, validation des acquis et évaluation des formations.
Le recourt aux contributions extérieures complémentaires venant des différents partenaires fera l’objet d’une évaluation détaillée dans le compte rendu d’exécution dès la 1ère année du projet, dans sa partie consacrée aux prévisions d’actions pour l’année II, et chaque année une évaluation périodique précède la validation de l’année suivante. Nous prévoyons trois promotions de Master.
Les trois promotions développeront les trois thèmes suivants :
La Baie de Diégo-Suarez – adaptation au changement climatique ;
Stratégie de conservation de la biodiversité, évaluation et suivi.
Région DIANA - Les stratégies d’adaptation au changement climatique
Au moins un HDR et deux thèses de doctorat seront soutenus à travers ces thèmes relatifs au DPAMAL.

Objectif opérationnel du DPAMAL
Le DPAMAL que nous proposons d’installer repose sur trois axes principaux, l’Enseignement académique et technologique en premier lieu, la promotion des activités maritimes en deuxième lieu, et enfin la formation professionnelle aquacole.
Etant intimement reliés les uns aux autres, ces trois composantes du projet seront abordées de façons conjointes dans le domaine de l’Enseignement.
ENSEIGNEMENTS
Modalités de cursus
Niveau Licence : L1  - L2 
L3 : avec deux Options dont Pêche et Aquaculture
Niveau Master : Master 1  et Master 2 
Niveau Doctorat :
Liste des cours (Voir annexes)
La démarche méthodologique initiale envisagée se décline de la façon suivante :
Production de ressources éducativesManuels de formation
Guide pédagogique à destination des enseignants
Transfert/adaptation des outils d’auto formation (formatifs et évaluation)Conception des installations d’Enseignement technique et professionnel. Salle d’application en biologie marine et Exploitation de production aquacole
Bibliothèque virtuelle ou numérique, laboratoires naturels
Équipements pédagogiques et techniques
Les collectivités nationale et régionales ne peuvent, aujourd’hui, assumer seuls le financement des investissements immobiliers, mobiliers et de fonctionnement d’un Établissement de formation et de recherche.
La création de l’IUSES suppose donc que des financements extérieurs soient mobilisés.
Salle informatique (apprentissage élémentaire, informatique appliquée, autoformation et documentation pédagogique),
Salle de biologie appliquée (observation du milieux, reproduction, captage, croissance, etc.)
Exploitation pilote aquacole, équivalent des exploitations connexes aux Établissements d’enseignement techniques et professionnels.
Le matériel roulant (pick-up et minibus) ou nautique (petite embarcation de servitude et ponton motorisé) pourrait concernerait d’autres partenaires financiers extérieures en cours d’identification.
Notons que ces équipements bénéficieront en priorités aux élèves et stagiaires du Centre; toutefois, ils seront utilisés aussi dans le cadre des autres activités de l’IDR-FM, en particulier en matière de recherche appliquée et d’expérimentation (suivi de la qualités des milieux, expérimentation aquacole).
Les Laboratoires
Matériels communs
DésignationNombrePU (Ar)Total (Ar)CommentairesBoite de pétri 200100 000 / Nb de 100200 000En raison de 40 par LaboTrousses à dissection1017 500175 000Les étudiants doivent munir leurs propres trousses à dissectionBalance à précision51 275 0006 375 000Un par laboPipettes pasteur200/10ml, 20ml, 50 ml et 100 ml102 500 / Nb de 100205 000Au nombre de 200 Béchers100/ 20ml, 50 ml et 100 ml37 500 / Nb de 10375 000Tube à essai200/10ml, 20ml, 50 ml et 100 ml100 000/ Nb de 100200 000Calcinateurs517 50087 500Un par laboAgitateur magnétique537 500187 500Un par laboCongélateur5800 000800 000Un par laboCentrifugeur47 915 00031 660 000Un par laboOrdinateurs51 200 0006 000 000Un par laboMicroscope optique5750 0003 750 000Un par laboLames et lamelles 1 cartons /300100 000100 000Loupe binoculaire5200 0001 000 000Un par laboBocal200/ 250 ml6 0001 200 000En raison de 40 par LaboFlacons200 / 20 ml500100 000En raison de 40 par LaboGPS4327 5001 310 000Transects (100 m) et piquets 4200 000800 000IMPREVUS5 452 300TOTAL (Ar)59 975 300Matériels spécifiques
LaboratoiresMatériels non consommablesPrix Unitaire Ar (2500Ar =1 euro)Nombre TotalCommentairesAlgologiePapier aluminium25 000250 000Petit pilon lisse17 500117 500AQUACULTURE ET AQUARIOLOGIEAquariums en plexiglas 400 00031 200 000Bacs120 0006720 000Salinomètre, oxymétrie, thermomètre, pHmètre, 150 0001150 000Filtre à sable397 5001397 500Filtre à eau87 5002175 000Pompe à eau immergée45 000290 000Pompe à eau non immergée (Surpresseur)545 00021 090 000Pompes à air37 500275 000Lampe UV400 00031 200 000Diffuseurs, vannes tuyau, essuie vitre 87 5005087 500Dénitrateur337 5001337 500Osmoseur227 5001227 500
BIOLOGIE DES ANIMAUX MARINSMicroscopes électroniques5 375 00015 375 000Jumelles235 0002470 000PRODUCTION PRIMAIRECentrifugeur7 915 00017 915 000Flacons carrés sombres et clair s (250 ml)25 000 / 1040250 000Four 800 0001800 000Filtres, Pompe à air150 0002300 000Papier Filtre / 500 GF/ F 125 000100125 000Bacs120 000101 200 000Filet à plancton200 0001200 000Microscopes électroniques5 375 00015 375 000HACCP ET BACTÉRIOLOGIQUESAutoclaves 2 000 00012 000 000Unité de séchage des instruments1 072 50011 072 500Fontaine à eau distillée585 0001585 000IMPREVUS18122 300TOTAL36 244 600Centre de Documentation Océanographique (CDO)
Ce centre est divisé en deux compartiments. L’un sert à stocker des donnés océanographiques (fichiers électronique), donc il doit être équipé d’un ordinateur, photocopieuse, scanner ainsi que l’imprimante. L’autre sert le lieu de stockage et des lectures des ouvrages scientifiques. Ceci est à la disposition a toutes les personnes désireuses de manipuler les donnés et ouvrage y existants.
Autres équipements
Manuels de formation 
Guide pédagogique à destination des enseignants 


ANNEXE I
Cahier des charges pour la demande d’habilitation des formations conduisant au grade de Licence et de Master du LMD

Ao.Informations sur l’institution
Université d’Antsiranana, BP 0 Antsiranana Madagascar
Institution Publique
Responsable Professeur ANDRIANIRINA Charles Bernard
Date d’approbation du dossier par les instances compétentes de l’institution
Approbation du projet par le Conseil d’Administration de l’UNA: Décembre 2009
Approbation du projet par le Conseil Scientifique de l’UNA: Novembre 2009
Réajustement du contenu de programme selon l’exigence du LMD approuvé par le Conseil Scientifique le 13 Juillet 2010.
Approbation du Conseil d’Administration en vue d’habilitation au système LMD le 30 Août 2010.
A Description de l’offre de formation.
A.1. Domaines et grades

DomainesGrades proposésNoms des responsablesCoordonnées

ST LDr BENIAVY Doris H.
M. ABOU BAKARY A.C. Tél. 032 02 162 57
Tél. 032 54 176 28MDr RIZIKY Hiviel Tsiresena

Professeur MAHARAVO Jean HYPERLINK "mailto:rizikyhiviel@live.fr" rizikyhiviel@live.fr
tél. 032 04 650 72
tél. 033 24 868 69D
A2 – Parcours et Mentions
Intitulé de chaque mention*
Domaine et grade de rattachement
Etablissement de rattachement
Nom du responsable de chaque mention ainsi que ses coordonnées
DomainesGradesParcours/MentionsEtablissementNoms des responsablesST/SedLPAET

Institut Universitaires des Sciences et de l’Environ-nement (IUSE)ABOUBAKARY A.CaderLPAMALBENIAVY DorisMConservation et Valorisation de la BiodiversitéPr MAHARAVO Jean
Dr BENIAVY DorisMProduction et SociétéDr RIZIKY Hiviel T.M Culture, Environnement et Tourisme Dr VAOHITA Barthélemy KALOBOTRA Jean de Dieu
Organisation des parcours

Passerelles : UE optionnelles de physique ; UE optionnelles de chimie

Semestre parcours SSMSNESVT
Enseignement et éducation S6 S5S4 S3 S2SOCLE DES FONDAMENTAUX PCBS1
Passerelles possibles entre les parcours SNE – SVT- EED: UE optionnelles de SNE ; UE optionnelles de SVT ; UE optionnelles enseignement et éducation
PCB = Physique – Chimie - Biologie

A3 - DESCRIPTION DES PARCOURS

Liste des parcours proposés dans la mentionNom des responsablesDomaine/GradeSciences et Technologies/LicenceParcoursS1S2S3S4S5S6Sciences de l'environnementXX 
X
X
X


 XX
Voir Tableaux précédentsEnseignement et éducationX X
XxSanté et Sciences MédicalesxXXXSciences de la vie et de la terreX XX x
Langue d’enseignement : FRANCAIS

Objectifs des parcours de l’IUSE:
Parcours SNE (Sciences de la Nature et de l’Environnement) : Le parcours SNE est une formation indifférenciée de l’IUSE et qui a comme objectif de former des spécialistes qualifiés en gestion de l’environnement et des ressources naturelles. A l’issu de ce parcours, les apprenants appréhendent le mécanisme complexe de la relation des être vivants entre eux et de leurs relations avec leur milieu biophysique. Les diplômés seront capables de décrire, de comprendre les impacts des activités humaines sur l’environnement et de proposer des alternatives permettant l’utilisation durable des ressources naturelles. Ils pourront également s’intégrer et prendre part objectivement dans les processus de développement économique, culturel et social.
Parcours Sciences agricoles (Agriculture et élevage). Le parcours SA est une formation décentralisée dans la Région SAVA destiner pour former des Techniciens Supérieurs (DTS) dans le secteur agricole, production et transformation des produits ruraux. Les meilleurs étudiants du DTS pourront poursuivre l’étude en Licence Professionnelle de l’IUSE selon l’exigence d’accès établie par le comité scientifique de l’Institut.
Parcours Tourisme : Le parcours est une formation décentralisée au CNRO de Nosy Be Région DIANA destiné pour former des Techniciens Supérieurs (DTS) dans le secteur Tourisme. Les meilleurs étudiants du DTS pourront poursuivre l’étude en Licence Professionnelle de l’IUSE selon l’exigence d’accès établie par le comité scientifique de l’Institut.

Nature des activités pédagogiques dans SNE : (cours, TD, TP, Stages, ..)

SemestrecoursTDTPStage%heures%heures%heures%heuresS1010 %20 %30%40 %S920%40%10%30%S850%30%20%0%S750%30%20%0%S630%30%20%20%S540 %40 %20%0 %S450 %30 %20 %0 %S350 %30 %20 %0 %S260 %20 %20 %0 %S170 %30 %0 %0 %

A4 - DESCRIPTION DES UNITES D’ENSEIGNEMENT (UE)

Organisation de l’enseignement - Tableau récapitulatif des UE en L1, L2 et L3
Parcours sciences de la nature et de l’environnement L1

Liste des UE proposées en L1Domaine/ParcoursST/Sciences de la nature et de l’environnementCode UENom UEETED/
WIEPcréditsSNoms des responsablesSOCLE DES FONDAMENTAUX (UE obligatoires pour toute entrée PCB)UE1BCHS101Biochimie I2525 /254S1ABOUBAKARY A.CUE2BOCS102Biologie cellulaire 1810/1572,5S1Dr TARATRA A.BOMS103Biologie moléculaire 1510 /102,5S1Dr TARATRA A.
UE3EBDS104Ecologie I /Biodiversité205/1052,5S1Dr RIZIKY H.T.BAES105Biologie animale/Biologie évolutive2015/1053,0S1Dr ZAONARIVELO J.UE4CHGS106Chimie générale2515/2053,5S1Dr CLEMENT L.BPHS107Biophysique2510/203,0S1Dr KALL B.UE5BOMS107Bio mathématique2515/2054,0S1Pr TOTOHASINA AUE TRANSVERSALES (obligatoire)UE6FRCS109Langue et com-munication : Français25/102,5S1Dr BOUTOUHELY L.ANGS110Langue et com-munication : Anglais25/102,5S1TOTOMAROVARIO AlexUE D’ORIENTATION OU OPTIONNELLES (Obligatoire pour le parcours SNE)UE7BOVS201Biologie végétale250/1553,0S2RAFALIMANANA N.BTGS202Botanique générale205/1553,0S2RAFALIMANANA N.UE8GEOS203Géologie I2015/1054,0S2Dr ARVELPALS204Paléontologie I150/1052,0S2Dr ZAONARIVELO J.UE9OCES205Océanographie générale2553,0S2Dr SOAMBOLA AUE10CHOS206Chimie organique1510/1553,0S2Pr REMY G.UE11BSTS207Bio statistique1510/1553,0S2Pr TOTOHASINA A.UE12FRCS208Communication scientifique : Français ST25/202,5S2Dr BOUTOUHELY LANGS209Communication scientifique: Anglais ST25/202,5S2TOTOMAROVARIOUE COMPLEMENTAIRE (au choix 02/06)

UE13TICS210Communication NTIC20/52,0S2Dr DONNEEITLS211Langue italienne20/52,0S2
En cours d’explorationCHNS212Langue chinoise20/52,0S2ESPS213Langue espagnole20/52,0S2JPNS214Langue japonaise20/52,0S2DSPS215Disciplines sportives20/52,0S2Dr BAKOTO F.Sous total 129525055
Parcours sciences de la nature et de l’environnement L2

Liste des UE proposées en L2Domaine/ParcoursST/Sciences de la nature et de l’environnementCode UENom UEETED/WIEPcréditsSNoms des responsablesSOCLE DES FONDAMENTAUX UE (obligatoire)UE14BCHS301Biochimie II2515/203,5S3ABOUBAKARY AUE15PHAS302Physiologie animale/ Physiologie des grandes fonctions255/1053,5S3Dr ZAONARIVELO J. R.BOAS304Biologie animale II17,55/102,52,5S3Dr ZAONARIVELO UE16GNTS303Génétique155/102,5S3Dr FENORADOSOABODS305Biologie de développement155/102,0S3Dr FENORADOSOAUE17MCBS306Microbiologie7,512/55,52,5S3Dr Randrianodiasana JBOTS307Biotechnologie I 1510/1053,0S3Dr Randrianodiasana JUE18INFS308Informatique1510/1553,0S3Dr DONNEE RUE TRANSVERSALES (obligatoire)UE19FRCS309Langue et communication : Français25/202,5S3MARCELLINANGS310Langue et communication : Anglais25/202,5S3RAFALIMANANA EricUE20EGES311Connaissance de l’entreprise I25/202,5S3MAHO R. B.UE D’ORIENTATION OU OPTIONNELLES (Obligatoire pour le parcours SNE)UE21ECHS401Ecologie II/Ecologie humaine255/103,0S4Dr RIZIKY H.T.UE22PHVS402Physiologie végétale/ Architecture des plantes205/1053,0S4NATHALIE RUE23GEOS403Géologie II2010/15104,0S4Dr VELOSON J.PALS404Paléontologie II17,50/52,52,0S4Dr ZAONARIVELOUE24BOMS405Biologie marine2553,0S4Dr BENIAVY D.CLMS406Climatologie marine /Changement climatique2510/1554,0S4Dr ALYUE25BSTS407Bio statistique informatisée1510/1053,0S4Pr TOTOHASINAUE26FRCS408Communication scientifique : Français ST25/202,5S4MARCELLINANGS409Communication scientifique: Anglais ST25/202,5S4RAFALIMANANA EricUE COMPLEMENTAIRE (au choix deux UE/6)

UE27TICS410Communication NTIC20/52,0S4Dr DONNEEITLS411Langue italienne20/52,0S4
En cours d’explorationCHNS412Langue chinoise20/52,0S4ESPS413Langue espagnole20/52,0S4JPNS414Langue japonaise20/52,0S4DSPS415Disciplines sportives20/52,0S4Dr BAKOTO F.Sous total 22852605560
Parcours sciences de la nature et de l’environnement L3

Liste des UE proposées en L3Domaine/ParcoursST/Sciences de la nature et de l’environnementCode UENom UEETED/
WIEPcréditsSNoms des responsablesSOCLE DES FONDAMENTAUX UE (obligatoire)UE28BOTS501Biotechnologie II et Enzymologie2510/53,5S5Dr RANDRIAUE29ETHS502Bioéthique des sciences et technologies/Droit255/103,0S5MissionnaireUE30BSTS503Bio statistique informatisée20/1052,5S5Pr TOTOHASINA ATANS504Techniques analytiques15/552,0S5MISSIONNAIREUE31IMMS505Immunologie/ Eco toxicologie200/52,0S5MISSIONNAIREUE TRANSVERSALES (obligatoire)UE32FRCS506Communication scientifique : Français ST20/102,0S5Dr BOUTOUHELY LANGS507Communication 
scientifique: Anglais ST20/102,0S5TOTOMAROVARIOUE33EGES508Connaissance de l’entreprise I255/153,0S5M.AHO R BUE34SOCS509Sociologie155/52,0S5Pr Jaovelo UE D’ORIENTATION OU DE PRESPECIALISATION SNEUE35GRNS510Gestion des ressources na turelles -Bio conservation2515/104,0S5Dr RIZIKY H T.UE36METS511Météorologie appliquée2515/104,0S5Dr ALYUE D’OPTION PAETUE37DVRS601Développement rural2515/1054,5S6Dr RIZIKY GHTUE38PVPS602Production végétale et phytotechnique2515/1054,5S6AGRONOMEUE39PAZS603Production animale et zootechnie2515/1054,5S6Dr RIKARIKAUE40CATS604Cartographie et aménagement du territoire2515/1054,5S6MissionnaireUE41STGS605Stage pratique et soutenance de mémoire25/356,0Encadreurs et membres de JuryUE D’OPTION PAMALUE37BMAS601Biologie marine appliquée2515/1054,5S6Pr MAHARAVO J.UE38AQAS602Aquaculture2515/1054,5S6Pr RIVOLOLA R UE39PEMS603Pêche maritime2515/1054,5S6Dr BENIAVYUE40MAGS604Mangrove2515/1054,5S6Pr RIVOLOLA RUE41STGS605Stage pratique et soutenance de mémoire 25/356,0S6Encadreurs et membres de JuryUE COMPLEMENTAIRE (au choix 2/3)
UE42SIGS609Système d’information géographique (SIG)30/53,0S6MissionnaireGEOS610Géographie humaine/ Utilisation de GPS30/53,0S6SAINDOUSATS611Système d’aménagement du territoire/GPS30/53,0S6MissionnaireSous total 325025010060TOTAL Licence1800180



Objectifs du Master PROS (Production et Société) 
Former des spécialistes de haut niveau dans les secteurs de production agricole et agroindustriels. A l’issu de leur formation, les diplômés seront capables de promouvoir des activités d’amélioration et/ou de création d’entreprise agricole ou agroindustrie.
Organisation de l’enseignement - Tableau récapitulatif des UE en M1 et M2
Master PROS M1

Liste des UE proposées en M1Domaine/MentionST/ PROSCode UENom UEETED/WIEPcréditsSNoms des responsablesUE TRANSVERSALES (Obligatoire) : 15UE39S701Anglais520/153,0S7CREATAUE40S702Entreprenariat25/103,0S7Dr FATOMAUE41S703SIG/ cartographie/ topographie25/10103,0S7SAÏNDOU
MissionnaireUE42S704Connaissance d’entreprise25/103,0S7Dr FATOMA
Mme MAHOUE43S705Outil informatique20/1053,0S7Dr DonnéeUE DE SPECIALISATION : 15UE44S706Pédologie générale et appliquée37,515/15106,0S7Dr RIZIKY H.UE45S707Système et structure de la production agricole. Politique de développement rural. Droit foncier/rural2510/154,0S7Dr RIKARIKA
Missionnaire
VacataireS708Agro météorologie3515/155,0S7Dr Aly
MissionnaireUE46S709Agriculture. Production et produits végétaux4545/151010,0S8Dr RIZIKY
MissionnaireUE47S710Elevage. Production et produits de l’élevage4545/151010,0S8Dr RIKARIKA
MissionnaireUE48S711UE Optionnelle agriculture90/3010S8Professionnel MissionnaireUE49S712UE Optionnelle élevage90/3010S8Professionnel MissionnaireSous total M160Distribution de sujets de mémoire
Liste des UE proposées en M2Domaine/MentionUE DE SPECIALISATION : 15
UE50
NAVS901Thème de spécialisation
Cours et application/Travaux de terrain
30S9Encadreurs Scientifiques
MissionnairesUE51
NAVS902Travaux de terrain/ Stage professionnel/Soutenance de mémoire
30S10Encadreurs Académique et professionnel Membres de jurySous total M260TOTAL M1 et M2120
Objectifs du Master COVABIO (Conservation et Valorisation de la Biodiversité) 
Former des spécialistes de haut niveau dans la gestion des ressources naturelles (Conservation et valorisation de la biodiversité). A l’issu de leur formation, les diplômés seront capables de promouvoir des activités de conservation et de valorisation des ressources naturelles tel que création et gestion des aires protégées, utilisation durables des ressources naturelles, …

Organisation de l’enseignement - Tableau récapitulatif des UE en M1 et M2
Master COVABIO M1

Liste des UE proposées en M1Domaine/MentionST/ PROSCode UENom UEETED/WIEPcréditsSNoms des responsablesUE TRANSVERSALES (Obligatoire) : 15UE39S701Anglais520/153,0S7CREATAUE40S702Entreprenariat25/103,0S7Dr FATOMAUE41S703SIG/ cartographie/ topographie20/10103,0S7SAÏNDOU
MissionnaireUE42S704Connaissance de l’entreprise25/103,0S7Dr FATOMA
Mme MAHOUE43S705Outil informatique25/1053,0S7Dr DonnéeUE DE SPECIALISATION : 45UE44S706Océanographie biologique 37,515/15106,0S7Pr MAHARAVO
Dr BENIAVYUE45S707Aquaculture2510/154,0S7Dr BENIAVY
Missionnaire
VacataireS708Météorologie marine3515/155,0S7Dr Aly
MissionnaireUE46S709Océanographie appliquée. Mangrove4545/151010,0S8Pr MAHARAVO
Dr BENIAVYUE47S710Pêche et aquaculture4545/151010,0S8Dr BENIAVY
MissionnaireUE48S711UE Optionnelle Océanographie physique90/3010,0S8Missionnaire/VacataireUE49S712UE Optionnelle Océanographie sanitaire ; Economie de l’environnement90/3010,0S8 Missionnaire/VacataireSous total M160Distribution de sujets de mémoire
Liste des UE proposées en M2Domaine/MentionUE DE SPECIALISATION : 15
UE49
NAVS901Thème de spécialisation
Cours et application/Travaux de terrain
30S9Encadreurs Scientifiques
MissionnairesUE50
NAVS902Travaux de terrain/ Stage de professionnel/Soutenance de mémoire
30S10Encadreurs Académique et professionnel. Membres de jurySous total M260TOTAL M1 et M2120
Tableau décrivant le profil des membres de l’équipe pédagogique :

Personnel enseignant interne
Noms, PrénomsDiplômesGrades Rat tachements (1)SpécialitésTypes d’intervention (2)ANDRIANIRINA C.B.HDRPRESPAElectroniqueCours, TDALIDINA EdouardDoctorat d’EtatPRFac. SciMécaniqueCours, TDALY Saandy TsialefitraDoctoratMCFac.SciElectricitéRIZIKY Hiviel T.PhDMCIUSEAgro écologie
Agrochimie et PédologieCours, TDZAONARIVELO JohnDoctoratMCFac.Sci.BiologieCours, TD, TPFENORADOSOA TaratraDoctoratMCIUSEBiochimieCours, TD, TPBenivary Hermann DorisDoctoratMCIUSEEcologie trophique
Biologie statistique
Récif corallien
Ecosystème hauturière
Zoologie MarineCours, TD, TPKALL BriantDoctoratMCFac.SciPhysiqueCours, TD, TPBE MartialDoctoratMCIUSEGéographieCours, TD, TPDJAOVELO Jao RobertDoctoratMCFac LettreSociologieCours, TD, TPTOTOHASINA AndréHDRPRENSETMathématiqueCours, TD, TPBOUTOHELY Jean L.DoctoratMCFac LettreFrançaisCours, TD, TPCLEMENT LehimenaPhDMCFac.SciChimieCours, TD, TPDr Donnée R. DoctoratMCESPAInformatiqueCours, TD, TPABOU BAKARY A.C.DEAAIUSEBiochimieCours, TD, TPRATSARAMODY JustinDocteur ingénieurMCESPAHydrologieCours, TD, TPRavelomanantsoa OlivierDEAAFac.SciBio StatistiqueCours, TD, TPTOTOMAROVARIO ADEAAFac.LettreAnglaisCours, TD, TPKALOBOTRA Jean de D.DEAAFac.lettreCulture et tradition MalagasyCours, TD, TP
Intervenants externes de l’institution
Noms, PrénomsDiplômesorganisme de rattachement ou entrepriseSpécialitésTypes d’interventionALYPhDService météoMétéorologieCours, TD, STRALIJAONA Christian
Doctorat
ISHMEcologie trophique
Microbiologie marine
Eco toxicologie marine
Océanographie physique Océanographie biologiqueCours, TD,MAHARAVO Jean
HDRCNRERécif corallien
Océanographie physique Océanographie biologique
Ecologie marine/terrestre
Poissons récifaux
Ecosystème côtier et littoralCours, TD, STAndriamazava AlainDocteurLigue pour la protection de la nature à Madagascar (LPNM)
- Eco tourisme
- Biologie – Ethologie – Ecologie des Reptiles et Amphibiens (aquatique d’eau douce et marine, terrestre).
Cours, TD, STLYLLISON DE ROLLANDPhDBirdlife MadagascarEthologie. Conservation des oiseauxCours, TD, STRIKARIKA PâqueretteDocteur vétérinaireDRDR DIANAElevageCours, TD, STTOUSSAINT JPChercheurCNROOcéanographie physiqueCours, TD, STPaul SIEGLEPhDWWFOcéanographieCours, TD, STABOUBAKARY AssanyOfficier de
MarineSECRENOfficier de MarineCours, TD, STKOTRA RogerOfficier de
MarineSECRENConstruction navaleCours, TD, STCl RAHITSOOfficier de
MarineBase navale AntsirananaNavigationCours, TD, STREJO FélicitéHDRUniv. TuléarBiodiversité TerrestreCours, TD, STRIVOLOLA R.ProfesseurUniv. MajungaBiologie MarineCours, TD, STDes accords de principes sont obtenus avec nos partenaires locaux et étrangers. Textes de collaboration en cours.Cours, TD, TP ST

Récapitulatif des enseignants permanents et intervenants

GradesEffectifs des permanentsEffectifs des vacataires ou associésTotalProfesseurs titulaires01023Professeurs022Maître de conférences11516Assistants639Total201030
Taux d’encadrement

Domaines (1)Taux d’encadrement (2) ST30%
Personnel de soutien

FonctionsEffectifsTechnicien de laboratoire1Bibliothécaire01Agent de maintenance03Secrétaire01Autres02Total08

B Description de l’offre de formation proposés par l’institution.
B.1. Domaines et grades
DomaineGrades proposésScience de l’environnement(DTS)
Licence, Master 
B2 – Mentions
Annexe IA
Liste des mentions proposées par domaines et gradesParcours/GradeSciences de la nature et de l’environnement/ LicenceDiplôme de Technicien Supérieur (DTS) : Sciences Agronomiques
Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) : Tourisme
Licence ès Science
Option1 : Préservation et aménagement des écosystèmes terrestres (PAET)
Technicien supérieur en gestion de l’environnement et production rurale
Licence ès Science en Sciences de la Nature et de l’Environnement
Option2 : Préservation et aménagement des milieux aquatiques et littoraux (PAMAL)
Technicien de la mer et du littorale
Licence en Océanographie Côtière et Environnement Marin (OCEM)
Licence en Protection et Gestion de l’Environnement Marin (PGEM)
Licence en Exploitation et Gestion des Ressources Halieutiques (EGRH)Mention/GradeMaster COVABIO
(Conservation et Valorisation de la Biodiversité)Création et Gestion des Aires protégées
Valorisations de la Biodiversité, les molécules vertes, l’écotourisme, …Mention/GradeMaster PROS
(Production et Société)Amélioration de la production rurale (Gestion des milieux naturels et artificiels)
Gestion du processus de l’Urbanisation et industrialisationMention/GradeMaster CET
(Culture, Environnement et Tourisme)Culture et conservation de la Biodiversité
Valorisation de la culture à travers le tourisme
Organisation des Parcours dans la mention

Mentions COVABIO, PROS et CET

SemestreParcours/MentionsS14
S13





S13
S12



Milieu Professionnel Milieu Professionnel







Milieu ProfessionnelS12
S11S10
S9S8
S7S6
S5





GRADE DE LICENCE (Science de l’environnement)S4
S3
Sciences de l’environnement
(SE)Socle des fondamentaux de la biologie (CIRUISEF)S2
S1Modules optionnels (passerelles)
Sciences de l’environnement
Socle des fondamentaux de la biologie (CIRUISEF)

B3 - DESCRIPTION DES PARCOURS

Liste des parcours proposés par mentionDomaine/GradeScience et technologie / LICENCEParcoursSciences de la nature et de l’environnementParcoursVocationS1S2S3S4S5S6S7S8S9S10S11S12S13S14Sciences de l'environnementIndifférenciée••Domaine/GradeScience, technologie et environnement / MASTERMentionCOVABIO,PROS
CET••
Les différents parcours proposés

L’Intitulé du parcours : Sciences de la nature et de l’environnement
Le grade / domaine concerné : LICENCE (L1, L2, L3), MASTER (M1 et M2)
La vocation principale du parcours : Académique et professionnalisant
Les semestres concernés par le parcours : S1, S2, S3, S4, S5, S6, S7, S8, S9, S10
L’organisation en UE,
Les UE transversales sont :
Le socle des fondamentaux (CIRUISEF) de la science biologique
Langue, informatique et connaissance de l’entreprise
Les UE d’orientation ou optionnelles sont des modules orientant les étudiants vers le parcours choisi. Ces modules constituent également des passerelles.
Le stage professionnel initie les étudiants aux activités professionnelles et anticipe l’imprégnation des apprenants au monde professionnel.

La nature des activités pédagogiques,
Enseignement théorique (ET)
Enseignement dirigé (ED)
Enseignement pratique (EP)
Stage professionnel (SP)
Les conditions et modalités d’accès :
Accès en première année du DTS  Sciences Agronomiques : Pour les titulaire du Baccalauréat scientifique ou équivalent, sur sélection de dossier avec les conditions fixées par le comité de sélection.
Accès en première année du DTS  Tourisme : Pour les titulaire du Baccalauréat général ou équivalent, sur sélection de dossier avec les conditions fixées par le comité de sélection.
Accès en première année de Licence  Sciences de l’environnement : Pour les titulaires du Baccalauréat général ou équivalent par concours avec les conditions fixées par le comité d’examen. Les disciplines à concourir sont : Sciences de la vie et de la Terre (programme de Lycée) et Connaissance générale sur l’environnement.

Accès en première année de master PROS : Pour les titulaire de Licence PAET, de Licence Biologique ou de diplôme jugé équivalent sur sélection de dossier suivi d’entretien.

Accès en première année de master COVABIO : Pour les titulaires de Licence PAET et PAMAL, de Licence Biologique ou de diplôme jugé équivalent sur sélection de dossier suivi d’entretien.

Débouchés
Les principaux secteurs de débouchés sont les services techniques, les sociétés d’aménagement et agricoles, les bureaux d’études, les ONG, les collectivités locales, les associations paysannes, les institutions de recherche. Les métiers visés sont variés : animateur –formateur rural, coordonnateur de bassin versant, chargé d’étude, concepteur, créateur et gestionnaire des AP, gestionnaire de ressources naturelles,…
L’ouverture internationale : UBO, IFREMER, Projet de Certificat international de C3, Université de Montpellier, Université Aix- Marseille, Université libre de Bruxelles, Océanologique de Villefranche/mer, Université de la Réunion, Université de Corse et RETI, Université asiatique (Chine, Inde, Japon, Indonésie, …)

Les partenariats
Partenaires locaux : Collectivités locales et Décentralisées.
Partenaires nationaux : Université d’Antananarivo, Université de Majunga, Institut Halieutique et des Sciences Marines, CNRO, CNRE

Les indicateurs de suivi : Nombre de diplômés ; Taux d’embauche des diplômés.

C2 Infrastructures et moyens matériels disponibles
C2-1 Salle de cours
Nombre de salles en fonction de leurs capacités

Capaciténombre0-200220-500350-1000100-3001> 300-
Ce projet de formation prévoit la construction d’un Amphi d’une capacité de200 personnes et un bâtiment pédagogique et administratif (Cf. plan en annexe)

B2.3 Laboratoires/Projets/Equipes de recherche de soutien à la formation proposée

Les laboratoires de recherche et les centres de recherche impliqués dans la formation :
SNE : CNRO, CNRE, ISHM, WWF, MBG, MNP, Centre VALBIO
Création des nouvelles aires protégées – laboratoires naturels
MODM : SECREN, Base navale Antsiranana, Partenaires locaux et étrangers

C2-2 Laboratoires pédagogiques et équipements
Pour les laboratoires, donner l’intitulé de chaque laboratoire et la capacité en étudiants. Les équipements sont à présenter sous forme de tableau (Tableau 15).

N°Désignation de l’équipementCapacité1Laboratoire de Biologie252Laboratoire de physique optique153Laboratoire de physique nucléaire54Laboratoire d’électricité155Laboratoire d’électronique156Laboratoire de chimie organique157Laboratoire de chimie physique158Laboratoire d’hydraulique159Centre informatique15
C2.3 Laboratoires/Projets/Equipes de recherche de soutien à la formation proposée

ISHM de Tuléar, CNRO, CNRE, Faculté des Sciences de l’Université de Majunga

C2.4 Documentation
Bibliothèque universitaire – acquisition de la part de la République Fédérale Suisse de 17 tonnes de documentations dans différents domaines y compris les domaines touchés par le présent projet.

C2.4 Espaces de travaux personnels et TIC
Bibliothèque universitaire : destinée pour les enseignants et étudiants.
Centre informatique de l’Université : de capacité 20 personnes pour les étudiants et enseignants.
Centre informatique de l’Etablissement : de capacité 15 personnes pour les étudiants.
Outre le centre informatique de l’UNA, ce projet prévoit la mise en place d’un espace TIC destiné pour des travaux personnels d’étudiants.

C3 Moyens à pourvoir

Un Amphi, un bâtiment pédagogique et administratif, une vedette, un bateau, trois nouvelles aires protégées, une piscine, terrain sportif normalisé, une voiture tout terrain, deux motos cross, budget de fonctionnement.



Annexe

PROJET DE CREATION D’AIRE PROTEGEE
MARINE ET COTIERE/ LA MER D’EMERAUDE,
Nosy fano et la mangrove d’Anjiamaloto
Commune RURALE d’ANDRANOVONDRONANA
District d’ANTSIRANANA II
Région DIANA



I.INTRODUCTION

L’un des principaux défis de l’IUSE c’est de créer des aires protégées et parcs marins qui seront gérées directement par l’Institut sous couvert de l’Université d’Antsiranana. Ces aires protégées et parcs marins serviront de laboratoires naturels pour les recherches et les travaux pratiques des étudiants. Ainsi l’IUSE envisage en toute urgence de protéger une certaines parties de la mer d’Emeraude et de la Baie de Diégo Suarez.


Cette mer d’Emeraude est une zone fragile inscrite sur le circuit touristique de nombreux tours opérateurs d’Antsiranana et est probablement le lieu le plus visité de Diego suarez.
Avec les traces de dégradation qui commencent à être visibles, le phénomène risque de s’amplifier si aucune précaution n’est prise à court terme. A terme, il s’agira de mettre en place un mode de gestion durable qui permettra de poursuivre l’exploitation touristique de la zone tout en conservant sa biodiversité et son aspect naturel.
Le récif frangeant de la mer d’Emeraude est relativement important sur le plan de la biodiversité marine.
Il est urgent de mettre une certaines partie de cette mer une aire marine protégé. Afin d’y instaurer un système de gestion pérenne,l’IUSE en collaboration avec les collectivités, la Région et autres parties prenantes (populations locales), seront prévu de le classer en tant qu’aire protégée agréée (selon la terminologie du Code des Aires Protégées). Néanmoins, il faut noter que ce processus entraînera une restriction d’accès aux ressources pour certains types d’usagers essentiellement constitués d’une certaines d’opérateurs touristiques en provenance de Diégo Suarez


II .JUSTIFICATION DE PROJET


Les menaces qui s’exercent sur les écosystèmes et la biodiversité en mer d’Emeraude sont importantes. Le fait que cette mer soit l’une des mers les plus anciennement fréquentées de la région a eu pour conséquence qu’une grande partie de ses paysages et écosystèmes a été modelée par l’activité humaine. Aujourd’hui, elle ne possède pratiquement plus d’espaces vierges.
En 2025, la population de la région de DIANA est estimée entre 3 et 5 millions d’habitants, en majorité concentrés sur les bandes côtières. Les espaces littoraux urbanisés atteindront une superficie de 15 000 km2. Avec le développement des installations de l’infrastructure touristique et énergétique, les 10 millions de m3 de rejets des agglomérations vont doubler ou tripler. De plus, actuellement estimé à 10 millions, le nombre de touristes atteindra 20 millions en 2025, dans l’hypothèse la plus basse, la consommation d’espace supplémentaire atteindrait alors 1000 km2.
Le littoral de la mer d’Emeraude possède de nombreux espaces marins d’un grand intérêt pour la biodiversité de Diego Suarez, caractérisés par des habitats importants pour la conservation de nombreuses espèces à forte valeur patrimoniale où d’intérêt économique (herbier de phanérogames marines, fonds coralligènes, etc…). Ces milieux sont cependant soumis depuis longtemps à des pressions qui menacent de plus en plus leur richesse biologique : urbanisation du littoral, pollution des milieux marins, surexploitation des ressources halieutiques, élévation du niveau de la mer et érosion du littoral

En raison de ces situations il est urgent de mettre une partie de cette mer parmi une aire marine protégé à Madagascar.



III.OBJECTIFS DU PROJET ET LA METHODOLOGIE


Les objectifs de cette création de cette aire marine protégés sont faites d’une façon isolée les uns des autres, ceci est en raison uniquement l’expression d’une méthode de travail. Tous ces objectifs sont des parties d’un même ensemble et ne peuvent être rempli indépendamment les uns des autres. Si les calendriers de réalisation, les acteurs impliqués et les lignes de financement varient, tous restent nécessaires pour la réalisation du projet, qui dépend donc de l’avancée en synergie de ces objectifs.


OBJECTIF GLOBALE : Garantir la conservation de la biodiversité marine en maintenant et/ou en améliorant le niveau de vie des habitants 

Objectif 1 : Avoir un état de référence global

Action 1.1 : Etablir l’état initial biophysique : état de santé du récif, du bassin versant et du littoral. Estimation de la biomasse des poissons par comptage visuel
Action 1.2 : Etablir l’état initial socio-économique : niveau de vie global, données générales des usagers de ce mer, sociales et socioculturelles
Action 1.3 : Identifier les acteurs socio-économiques liés à la biodiversité marine

Objectif 2 : Connaître les enjeux de conservation

Action 2.1 : Identifier et localiser les habitats marins prioritaires
Action 2.2 : Identifier et localiser les espèces marines prioritaires (et biotopes associés)
Action 2.3 : Identifier et caractériser les menaces s’exerçant sur les habitats et espèces prioritaires

Objectif 3 : Connaître les enjeux socio-économiques

Action 3.1 : Identifier et localiser les ressources marines clées pour les populations
Action 3.2 : Evaluer l’état actuel de ces ressources clées
Action 3.3 : Identifier et localiser les modes d’exploitation des ressources marines

Objectif 4 : Elaboration d’une stratégie de gestion

Action 4.1 : Elaborer techniquement des mesures de gestion ciblant la conservation des habitats et espèces prioritaires
Action 4.2 : Elaboration d’un cadre légal adapté au contexte local
Action 4.3 : Identification et/ou élaboration d’outils de contrôle spécifiques
Action 4.4 : Identification et/ou élaboration du (des) type (s) d’AMP approprié (es)

Objectif 5 : Impliquer les populations locales

Action 5.1 : Tenir des réunions publiques sur le projet
Action 5.2 : Tenue de groupes de travail thématiques avec la population
Action 5.3 : Mettre en place un (des) comité (s) de pilotage pour l’(les) AMP

Objectif 6 : Sensibiliser et informer

Action 6.1 : Mener localement une campagne de sensibilisation
Action 6.2 : Rédiger et diffuser aux habitants des communes une lettre de liaison de l’AMP
Action 6.3 : Contacter les médias Antsirananais (radios, journaux, télévision) et y parler du projet
Objectif 7 : Evaluer l’efficacité des actions entreprises

Action 7.1 : Construction et/ou identification d’indicateurs biophysiques de l’état du milieu
Action 7.2 : Construction et/ou identification d’indicateurs socio-économiques du niveau de vie
Action 7.3 : Mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation du projet



L'objectif prioritaire est de fournir une stratégie de gestion a partir de Janvier 2011, Le document fixera des objectifs et les mesures de gestion associées, à l’issue d’une concertation avec les populations, les autorités coutumières, les communes et la région. Les objectifs de gestion seront évolutifs avec les connaissances scientifiques et/ou l'évolution du contexte socio-économique. Pour être opérationnel, un plan de gestion a besoin d’une mise en cohérence des politiques provinciales sectorielles (pêches versus environnement), d’être élaboré en concertation avec tous les acteurs impliqués (particulièrement les communes et la région), et avec un apport réel des populations (intégration de la gestion traditionnelle du lagon, création de comités de suivis dans chaque village). Il est primordial de tenir compte des résultats des études préparatoires, qui seront assez complexes au vu du contexte (études écologiques, juridiques et socio-économiques). La finalisation d’un plan de gestion pour l’AMP ne peut donc être envisagée avant fin 2012. Le document des objectifs de Janvier 2011 doit permettre de fonder la stratégie globale de gestion.



3.1. Objectif 1 : Avoir un état de référence global
Avoir un état de référence global pour le site est indispensable pour pouvoir cadrer les actions ultérieures et avoir un « état zéro » du site avant la mise en place de l’aire protégée.
Les données récoltées seront : pêche (diversification de la méthode de pêche), socio-économiques,  agriculture, ressource en eau, état écologique général du lagon et des récifs, analyse écorégionale, information géographique , La réalisation fin 2012 d’un diagnostic territorial donne une vision synthétique de cette commune.


3.2. Objectif 2 : Connaître les enjeux de conservation

Outre la bibliographie, la descente sur terrain seront saisies, afin de fournir une représentation cartographique synthétisant l’état des connaissances des principaux enjeux de conservation sur la zone a protéger : enjeux espèces et habitats.
Enjeux espèces : la diversification des faunes et des flores marines seront étudies par la méthode d’Indice de la diversité de Shannon.

Enjeux habitats : diversité des habitats côtiers (mangroves, estuaires et baies, affleurement des « roches ») et récifaux (double barrière, frangeants bien conservés, diversité globale en coraux élevée avec taux de recouvrement l’état de santé des récifs) seront examinées.

A l’issue de cette étude des cartes qui permettraient une première visualisation des enjeux de conservation, en l’état des données disponibles et du travail effectué seront disponible.


3.2.1. Enjeu espèce

Pour les espèces qu’il s’agit d’une représentation des données disponibles, pas de cartes définitive de répartition sur la zone. L’établissement de telles cartes est nécessaire pour l’élaboration d’une stratégie de gestion mais implique d’effectuer des études supplémentaires (inventaires, mise en place de suivis).
Pour les habitats, les cartes obtenues dépendent notamment de l’accès à l’information géographique nécessaire (images satellites et photos aériennes, carte de végétation). L’obtention d’une carte détaillée des habitats récifaux sur les sites pilotes est par ailleurs nécessaire.

Espèce classée « En Danger » par l’UICN, les tortues marines sont présent sur l’ensemble de la zone AMP et fréquente tous les grands types de récifs (frangeant, intermédiaire et barrière).

Une étude ciblant cette espèce serait nécessaire afin de :


Localiser les zones de reproduction et les agrégations associées

Quantifier les effectifs totaux et établir au moins le nombre de grands mâles / nbre d’individus potentiellement femelle (taille d’environ 50 cm)

Améliorer les connaissances sur sa biologie locale

Concevoir des mesures de gestion adaptées (protection des zones de reproduction, suivis des prises)

3 espèces de tortues marines sont présentes dans la mer d’Emeraude : la Tortue verte Cheilonia mydas (UICN : « en danger »), la Tortue caouanne Caretta caretta (UICN : « en danger ») et la Tortue imbriquée Eretmochelys imbricata (UICN : « en danger critique. Les témoignages recueillis montrent que la mer d’Emeraude accueille des pontes (vieilles traces de nids sur toutes les plages), en faible quantité. Des témoignages mentionnent des montées de tortues sur le littorale. Un travail est nécessaire avec :


Protection des sites de ponte connus et recherche de nouveaux sites

Embarquement d’un observateur sur des bateaux des pêcheries du Nord pour constater si il y a des captures accidentelles, au moins sur les zones du périmètre

Etude par balises Argos et enregistreurs de données pour déterminer les zones et la profondeur de pêche des femelles pondeuses afin de déterminer si il y a risque d’interaction avec des pêcheries. Une telle opération permettrait de plus une campagne de sensibilisation au niveau local et territorial.

Evaluation par espèce des effectifs fréquentant le lagon sur zone AMP (recherche d’éventuelle zone de concentration, établissement des gammes de tailles présentes) et des prises (officielles et braconnage)


3.2.2. Enjeux habitat naturel

Récifs barrières externes

La mer d’Emeraude possède les récifs barrières externes avec la formation corallienne la plus répandue. La partie Nord Est est particulièrement bien préservée, notamment du fait d’une pression de pêche raisonnable qui permet une forte biodiversité globale et des stocks de ressources marines élevés. D’un point de vue géomorphologique, la présence de « doubles barrières » est un phénomène n’étant connu que d’une dizaine de sites au monde, ce qui ajoute au caractère patrimonial unique de la région de DIANA.

Les récifs barrières sont une cible prioritaire pour la conservation. Ils constituent le réservoir de biodiversité du lagon tant en terme d’espèces menacées que de ressources marines. La diversité et le caractère particulièrement grandiose des édifices coralliens de la mer d’Emeraude, réputés dans toute le Diego, constituent un atout clé pour l’écotourisme local.

Il serait donc essentiel de pouvoir effectuer un travail ciblant dans un premier temps les sites à préserver et qui comprendrait :

Une cartographie écologique fine des habitats récifaux des récifs barrières
Une évaluation des ressources marines associées (poissons et invertébrés)
Une évaluation de l’impact écologique de la gestion traditionnelle empirique pratiquée par les gens
Une évaluation de la pression de pêche et des éventuelles menaces sur ces milieux
L’élaboration concertée de mesures de conservation particulièrement strictes pour les récifs barrières


Mangroves


Les mangroves constituent un habitat naturel côtier en raréfaction partout dans le monde, du fait de l’exploitation forestière, des pollutions multiples et de l’aménagement lourd des littoraux.
La mangrove protège le littoral de l’érosion du vent et des vagues, particulièrement lors des cyclones. C’est un filtre biologique qui reçoit les eaux pluviales et l’ensemble des eaux douces en provenance de la terre, protégeant ainsi les récifs frangeants et le lagon d’un trop fort apport en sédiments. Les matières organiques en décomposition dans la mangrove constituent un apport en éléments minéraux qui est essentiel pour l’équilibre des chaînes alimentaires dans le lagon.
Ces forêts tropicales humides côtières jouent un rôle important pour la reproduction et la croissance des stades larvaires et juvéniles de nombreux poissons. Elles constituent par ailleurs un réservoir de ressources marines, tout particulièrement en Antsiranana le Crabe de palétuviers (Scylla serrata). Leur composition floristique est unique, avec notamment les différentes espèces de palétuviers, arbres si originaux.
Une particularité de la mer d’Emeraude est la présence de mangroves développées à même le récif frangeant, formant ainsi un écosystème original (marais à mangrove frontale).


Baies et estuaires, petites embouchures

Outre leur valeur paysagère, les baies et estuaires constituent des habitats naturels côtiers clés pour la reproduction de nombreuses espèces de poissons. Parmi celles-ci, les requins, dont 10 espèces de la liste de rouge UICN sont présents sur la zone à protéger. Parmi ces 10 espèces, plusieurs ont très probablement des zones de reproduction dans les baies de la côte Nord Est. Les petites embouchures qui parsèment le littoral sont largement exploitées pour la pêche (sardines).
Une cartographie de ces habitats sera effectuée pour le DOCOB. Des mesures de gestion et de conservation spécifique, que ce soit en tant qu’habitat naturel ou en tant qu’habitat d’espèce, restent à concevoir. Pour ce faire, un inventaire précis des milieux naturels et des espèces qui s’y trouvent seraient à conduire, notamment pour la baie et l’embouchure .Ces deux derniers sites ont de plus une grande valeur paysagère qu’il conviendrait de préserver à long terme. Les multiples petites embouchures de qui ponctuent le littoral devraient aussi faire l’objet d’inventaires faunistiques appropriés.

3.2.3. Enjeux socio-économique

a) la gestion durable des ressources marines

Cet enjeu socio-économique est majeur, les perspectives de développement local reposant pour une grande partie sur la gestion raisonnée des ressources marines. C’est une demande et une attente forte chez les populations du bord de mer que d’avoir un appui technique, scientifique et administratif pour la mise en place d’une gestion sécurisant durablement l’accès et la gestion des ressources.
Cet enjeu passe par l’implication forte des populations locales et des communes, à travers la tenue de groupes de travail et la désignation de comité de suivis locaux par chaque village envoisinant. La réalisation d’une étude préparatoire pour l’évaluation des ressources marines et des modalités de leur exploitation actuelle sur les a préserver pilotes est indispensable.


Avec le coût de la vie à Madagascar, associé à la faible monétarisation d’une grande partie de la population, les ressources marines permettent à beaucoup de conserver un niveau de vie décent. Si ces ressources venaient à fortement diminuer voire à disparaître du fait d’une surexploitation et d’une mauvaise gestion, il est fort probable que s’en suivraient localement une chute du niveau de vie, une augmentation des conflits et une accentuation de l’exode rural vers les centres urbains. Autant de phénomènes qui fragiliseraient la situation socio-économique de la région de DIANA et contribueraient à accentuer les déséquilibres brousse / Ville.

b) l’intégration du mode de vie traditionnel dans la modernité

En apparence vaste et abstrait, cet enjeu touche à des réalités sociales très concrètes et quotidiennes. A l’image d’une grande partie de la province, la mer d’Emeraude est caractérisé par le fait que, tant dans la chaîne que sur le bord de mer, une majorité de la population a un mode de vie qui mêle tradition et modernité de façon encore assez équilibrée : pêche et agriculture majoritairement vivrières, arts traditionaux encore vivaces, rôle fort de « la coutume » dans l’organisation de la vie quotidienne et des relations sociales.

Les taux de chômage élevés (75 % à Antsiranana) sont l’expression d’un déséquilibre social entre les populations et le système économique en place. Cependant ces chiffres reflètent a priori aussi ce mode de vie excluant le travail salarié et la monétarisation systématique des relations, et privilégiant les réseaux familiaux et claniques dans les projets de vie des individus ; avec des activités et un « emploi du temps » faisant une large part à la chasse, la pêche et aux cultures. Et donc une alimentation ne s’appuyant que très secondairement sur l’approvisionnement en denrées monnayables dans les commerces.


Répondre à cet enjeu implique un travail en synergie avec les objectifs 4 (Elaboration d’une stratégie de gestion) et 5 (Impliquer les populations locales). La réalisation d’une étude juridique permettant de concevoir des outils de gestion intégrant droits coutumiers est en particulier incontournable pour pouvoir démarrer. La démarche participative, qui repose sur l’implication directe des populations au processus d’élaboration de l’AMP, est aussi totalement indispensable.


L’intérêt est de proposer aux habitants d’avoir la possibilité de bâtir une alternative concrète entre le « tout salariat » et l’exclusion de fait du système économique en place.
La conception concertée entre les populations, les communes et les services provinciaux d’un outil de développement basé sur le développement durable et la protection de l’environnement peut donner naissance à une alternative réaliste à échelle locale. On doit pouvoir conjuguer préservation de l’environnement, respect et mise en valeur du mode de vie et de la culture locale, et amélioration du niveau de vie général dans les communes. L’essentiel étant que chacun à son niveau puisse à terme être dans des conditions lui permettant de faire un choix qui lui est fondamentalement personnel. Ces conditions ne peuvent pas être réalisées sans la préservation de la biodiversité, qui est un bien commun constitué de ressources multiples pouvant être mises au service de tous et partagées. Sans les ressources liées aux écosystèmes, il n’y a plus de choix possible et les problèmes moraux et sociaux s’accentueront sans aucun doute.
Si une telle alternative ne doit bien sûr pas être perçue comme une solution miracle offrant réponse à tous les problèmes, une vaste aire marine protégée peut être un outil contribuant à construire un cadre cohérent à long terme pour le bien être moral et matériel des habitants. Le succès d’une telle démarche repose en particulier sur l’implication à long terme des autorités coutumières, des populations et de leurs élus.

3.3. Objectif 4 : Elaboration d’une stratégie de gestion

Telle que proposée ici, l’élaboration d’une stratégie de gestion passe par la rédaction d’un document d’objectifs (DOCOB). Un tel document est élaboré de façon concertée avec l’ensemble des élus, les acteurs socio-économiques locaux, ainsi dans le cas présent qu’avec les autorités coutumières.

Le DOCOB permet de fixer collégialement des objectifs de gestion et les mesures associées, en fonction des enjeux de conservation et de développement identifiés sur la zone considérée. Le DOCOB propose la stratégie globale de gestion, à valider par un comité de pilotage. Une fois cette étape franchie, la stratégie de gestion sera confirmée et précisée sous la forme d’un plan de gestion détaillé. Le plan de gestion intègre les résultats des études préparatoires et des discussions supplémentaires éventuellement nécessaires entre acteurs au sein des groupes de travail.


Le but premier de la stratégie de gestion est de répondre aux enjeux de conservation. Pour ce faire, il est nécessaire d’élaborer techniquement des outils de gestion.
En terme de conservation des espèces menacées, des habitats naturels prioritaires, et des ressources marines, les études préparatoires associées aux objectifs 2 et 3 doivent permettre la rédaction, en concertation avec les services provinciaux et les acteurs locaux, de mesures de gestion adaptées. Et d’identifier les moyens techniques et financiers nécessaires à leur mise en oeuvre terrain.
Par contre, en terme de réglementation associée au respect de mesures ciblées de protection et de gestion de l environnement, aucun outil technique n existe à ce jour en Diego suarez (à confirmer). Cela nécessite une étude préparatoire juridique pour :

ðCréer des outils de gestion de l espace marin intégrant les droits coutumiers
Elaborer une stratégie de mise en oeuvre des moyens de contrôle terrain associés

3.4. Objectif 5 : Impliquer les populations locales

Cet objectif correspond à l application d une démarche participative en tant que méthode de travail. La mise en place d’une aire protégée équivaut à créer un outil de développement local au service de la population, la protection de l’environnement étant indissociable des problématiques de développement. Ceci est d’autant plus vrai pour le lagon (rôle important des ressources marines pour le niveau de vie des habitants).

3.5. Objectif 6 : Sensibiliser et informer

Cet objectif comprend les actions « classiques » de sensibilisation à l’environnement, telle que l’émission à la radio et à la Télévision locales et la réalisation d’animation auprès de scolaires et des villageois environnants.

3.6. Objectif 7 : Evaluer l’efficacité des actions a entreprendre

La possibilité d’évaluer l’efficacité des actions a entreprendre est primordiale : l’efficacité des actions de gestion doit pouvoir être mesurée à partir d’indicateurs fiables. Ceci permet de réorienter (ou non) les actions selon les résultats des suivis. Trois axes sont donc nécessaires :

Elaborer des indicateurs de l’efficacité des mesures de conservation et de développement local : état des populations des espèces menacées et de leurs biotopes, évolution des habitats naturels prioritaires, avancée du processus de développement local
Mettre en place des routines de suivi à long terme de ces indicateurs
Organiser l’analyse et la restitution des résultats de façon régulière

Ces 3 points impliquent de s’appuyer sur les résultats des études préparatoires et sur la création d’un comité de suivi et d’évaluation de la zone à protéger.
Le comité d’évaluation doit être composé de chercheurs, d’experts indépendants (ONG, consultants), d’acteurs et d’élus locaux, de représentants du conseil d’aire et des chefferies ainsi que de la province.
Les domaines identifiés seront relatifs à la biologie et aux sciences humaines : écologie des récifs coralliens, gestion des ressources marines, culture et traditions, évaluation des politiques de développement.

IV.BENEFICES ATTENDUS DU PROJET

La conservation de l’équilibre écologique et de la biodiversité marine de la Mer d’Emeraude constitue un enjeu d’importance de la région de DIANA.
Pour faire face aux enjeux de conservation de la diversité biologique de la Méditerranée, l’adoption de pratiques de valorisation durable de ses ressources naturelles constitue une priorité, dont la mise en place d’un large réseau d’aires protégées associant protection et développement, constitue un des éléments clés. Les bénéfices qui pourraient être obtenues dans cette projet est divisé en deux grandes partie : S o c i o - é c o n o m i q u e s et écologique

4.1. Socio économique

Le projet valorise les potentialités économiques qu’offre la zone à protéger en développant les activités écotouristiques durables tout en améliorant la gestion des ressources naturelles et les activités de pêche côtière. A la fin de leur formation professionnel ou académique les étudiants vont effectuer une année dans cette aire marine protéger pour, d’une part approfondir leurs connaissances dans la conservation de la biodiversité marines, d’autre part ils serviront des guides pour les touristes désirant visité le lieu (Les activités nautiques récréatives ; pêche amateur, whale watching, plaisance, exploration sous marines, …) .

Avec cette perspective le parc de la mer d’Emeraude pourra constituer un prototype adapté au contexte socio économique à Antsiranana et permet d’envisager l’extension du réseau d’aires marines protégées au reste de la province.

4.2. E c o l o g i q u e s:

La proposition de classer Mer d’Emeraude parmi les aires protégées marines de Madagascar s’explique par les raisons qui suivent:

son importance écologique, qui tient à sa diversité biologique, son récif représentatif,
son récif vivant, unique et productif, la vulnérabilité du site, la source de géniteurs pour les écosystèmes marins avoisinants, et l’opportunité offerte par ce site pour la recherche. En raison de cette particularité écologique de ce site ; elle pourrait servir un laboratoire vivant pour touts les chercheurs nationaux ainsi que internationaux.
son importance économique : il s’agit d’un site touristique attrayant et fréquemment visité;
son importance sociale : rappelons qu’il s’agit d’un site de récréation pour la population d’Antsiranana surtout pendant les jours fériés, et d’un site historiquement utilisé par la population locale lors des jours de fêtes.

Budget du projet : voir CHAPITRE « Budget estimatif » References

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2 Le coût de cette crise est estimé, selon la Banque mondiale, à 600 M.USD, hors coût de reconstruction des infrastructures
 en 2002, l’exportation des crevettes malgaches était évaluée à 777,58 Mrds FMG (64.5 M ¬ )
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Université d Antsiranana - Madagascar

Institut Universitaire des Sciences et de l Environnementé  I.U.S.E.
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CEDM
Doctorat, HDR


CEDM
S.E Master COVABIO, PROS et CET

Licence PAET
S.E. cycle court

Licence PAMAL
S.E. cycle court

Bacc + 8

Bacc + 5=M2

Bacc + 4=M1

Bacc + 3= L3

Bacc + 2= L2

Bacc + 1= L1

Doctorat

Master = M1 + M2

Licence = L1 + L2 + L3
DTS = L1 + L2





Institut, Faculté
Concours nationaux

Concours nationaux, BTS, Institut, Faculté, Ecole d’Ingénieur

Activités personnelles, création d’entreprise,
Fonctionnaire Technicien supérieur, enseignement, …
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